[Gastien de Vagne] Des promesses à tenir...

Cette cité bretonnienne est également connue sous le nom de Cité des Damnés. Au cours des quinze cents dernières années, Moussillon s’est transformée d’un petit hameau en une vaste et sordide cité. Elle est bâtie dans un endroit particulièrement hostile des rives de la rivière Grismerie. Chaque printemps, les crues balayent les bidonvilles et submergent les rues sous plus de trente centimètres d’une eau fangeuse. Le froid et l’humidité envahissent les moindres fissures : le bois pourrit et se rompt, les pierres s’effritent et les champignons recouvrent tout. Plus de la moitié des maisons de la ville sont vides, témoignage de l’épidémie de choléra d’il y a deux siècles. La ville ne s’est jamais remise de cette hécatombe et est réputée pour être la plus miséreuse de toutes les cités bretonniennes.

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[MJ] Bugman
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Re: [Gastien de Vagne] Des promesses à tenir...

Message par [MJ] Bugman »

Y aller seul, ne risquer la vie d’aucun autre, prendre sur soi la responsabilité et le danger. En somme, les devoirs d’un vrai Bastognois, ce n’était pas pour rien qu’ils étaient les meilleurs héritiers de Gilles, du moins si on en croyait les ménestrels du duché. Toujours est-il que Gastien talonna son cheval pour contourner l’endroit surveillé par les squelettes qu’avait pu observer Jacob. Les fameux buissons peuplés servant d’objectif diplomatique se dessinant plus précisément à mesure qu’il avançait. Ils étaient légèrement épineux mais bien touffus, témoignant de la bonne santé de ces lieux. Même avec la connaissance visiblement encyclopédique de Sigurant pour tout ce qui touchait aux lieux de culte, une telle vision avait toujours de quoi surprendre dans le Duché Perdu. Toutefois, et aussi robustes qu’ils soient, les touffes de vert ne pouvaient totalement dissimuler les grands manteaux couleur terre et herbes qui s’y cachaient ni, au grand dam de Gastien, les cinq pointes de flèches en bon acier pointées vers sa poitrine.

À cette distance, pas moyen de les éviter ni de les encaisser sans coup férir, l'usage d'une simple brigandine n’étant moins qu’insuffisant ici. Alors le jeune chevalier tenta une approche qui marchait toujours lorsqu’on était en présence d’inconnus aux nobles intentions, du moins d’après les ballades :


-« Je ne suis pas votre ennemi. Vous savez qui je suis et vous avez vu ce qui se trouve dans cette grotte. Je peux vous aider, c'est pour ça que je suis là. Baisser vos armes et discutons. Personne ici n'y gagnera à ce battre. »

Ce faisant, et en signe de paix, il laissa son épée à sa ceinture pour simplement lever les mains vers le ciel, ne tenant son cheval que par la pression de ses jambes.

-« Oui, nous savons qui vous êtes. »

L’homme qui avait parlé laissa sa phrase en suspens quelques instants jusqu’à ce que la réalisation se fraye un chemin dans l’esprit Bastognois. Il n’avait pas donné son nom aux inconnus et pourtant, vu leur réponse, il le connaissait, lui ou du moins d’autres comme lui.

-« Je suis Gastien de Vagne, fils de Henri de Vagne, je suis ici pour purger le mal qui se terre dans cette grotte et si vous savez qui je suis, vous savez que nous pouvons travailler ensemble pour faire ce que vous n’arrivez pas à faire seul. »

« Qui vous dit que nous sommes là pour le nécromancien ? »

« J’ai appris la nature sacrée de ce lieu et je suis venu dans le but de le purifier de l’engeance qui y sied présentement, n’ayant nulle querelle avec vous. »

L’échange continua encore quelques instants mais Gastien ne restait pas inactif, son esprit galopant plus vite qu’un coursier de fey. Des bruits environnants, des tenues forestières face à lui, en passant par leurs arcs et les masques qui fermaient leurs capuches, le jeune homme identifia à la fois la position d’un sixième larron, dans son angle mort, et la nature des hors-la-loi lui faisant face.

« Vous êtes des Sans-visages. »

« Et vous, vous êtes un peu plus vif que votre réputation le laissait penser »

Les Sans-visages, les compagnons de Bertrand le Brigand, les herrimaults. Mi-bandits, mi-protecteurs, ces camarades erraient dans les forêts de Bretonnie, chassant les bêtes sauvages et informant les seigneurs des méfaits de leurs vassaux. Ils attaquaient aussi les convois transportant les taxes prélevées voire, en quelque funeste occasion, ils assassinaient chez eux les nobles qu’ils jugeaient indignes de leurs fonctions. Des hors-la-lois avec leur propre code primaire de la justice. Et le faucon, visiblement fatigué de tournoyer dans le ciel, finit par se poser sur les canons du chevalier sans plus de préavis.

« Je connais votre histoire et si je connais votre réputation, je sais que vous vous battez pour le bien et je vous propose de travailler ensemble, au-delà de nos préjugés propres. »

Il y eut un silence et son interlocuteur regarda l’air à moitié choqué la scène étrange d’un oiseau de proie qui se curait les plumes, perché sur un chevalier les bras en l’air. Il sembla réfléchir à la proposition de Gastien, longuement, puis il trancha.

-« Il existe trois autres entrées à cette ancienne chapelle, des anfractuosités dans la roche qui peuvent laisser passer un homme mais certainement pas l’un de vos chevaux. Nous pouvons les garder pour vous en nous postant discrètement et en éliminant quiconque cherchant à sortir par là et en en abattant les sentinelles. En échange, nous voulons que vous nous aidiez à purger le mal en nous laissant éliminer ce chien de Gefrelar. »

« Avant toute chose, pourriez-vous abaisser vos arcs pour que nous puissions échanger comme il se doit tandis que je descendrai de ma monture ? »

Un échange rapide au sein du petit groupe, mélange de monosyllabes et de courts signes de la tête ou des mains. Visiblement un accord fut trouvé à la condition que le noble descende d’abord de son cheval, après tout il serait fort discourtois qu’il profite du relâchement pour s’enfuir. Le chevalier descella et se campa face à celui qui lui parlait depuis le début.

-« Pour commencer, et en vous souhaitant le bonjour, auriez-vous l’amabilité de vous présenter ? »

« Soit, je me nomme Jean et voici mes compagnons, François, Bernard, Arthur et Pierre. »

Gastien put tiquer intérieurement, non seulement même un sourd aurait compris que ces noms étaient faux, mais il n’avait même pas eut la décence de nommer son dernier camarade, celui encore posté dans le dos du chevalier. De plus, et si ils avaient effectivement dés-encordés leurs arcs, tous avaient la main posée sur une épée courte ou, à défaut, une lame de chasse.

-« Je n’ai nulle raison de vous faire confiance et vous me demandez de vous laisser abattre un chevalier que je connais depuis peu. Pourriez-vous au moins me donner une raison de vous venir en aide ? » Rien que le silence pour réponse. Un soupir. « Je puis accepter aux conditions que vous laissiez sire Sigurant en dehors de cette épineuse situation et que je puisse rencontrer votre chef, puisque vous ne l’êtes pas. »

Le dénommé Jean plissa les lèvres à travers son masque, peut être vexé d’être reconnu pour ce qu’il n’était en effet pas, mais avant qu’il n’ait pu dire quoi que ce soit, Gastien relevait à nouveau les mains en signe d’apaisement et le faucon, parti chercher quelque mulot, songea à s’y poser à nouveau avant de repartir à ses occupations.

-« Bien sûr, je puis aussi accepter de lui envoyer une lettre si une rencontre s’avérait impossible, lettre que je vous transmettrai après le tragique accident. »

Les herrimaults hochèrent lentement la tête devant ce chevalier retord, prêt à sacrifier un camarade pour des inconnus. Mais à cheval donné, on ne regarde pas les dents. Et Gastien de revenir auprès de ses amis en Ottokar parmi les siens. Il leur expliqua son plan, comment il avait négocier avec les « chasseurs », tout en taisant son pacte, et comment ces derniers feraient remparts aux sorties. Malgré quelques grognements de Grefrelar, maître de chasse, sur ces braconniers sur les terres de son maître, nul ne lui posa de réelles questions et tous semblèrent accepter sa version des faits. Tout comme son projet de charger Jacob de faire diversion pour attirer le maximum de créatures nécromantiques avant de se réfugier dans un arbre tandis qu’eux forceraient l’entrée de la grotte, lame au clair.

Ainsi fut fait et Jacob courut comme si sa vie en dépendait, ce qui était le cas, en agitant son arme et en hurlant des imprécations envers les squelettes et les zombies, attirant près de la moitié d’entre eux. Du coin de l’œil, le Bastognois put voir six ombres furtives longer les fourrés avant qu’il n’entre dans la grotte et de s’arrêter net.

Devant lui, trois grandes créatures difformes s’éveillaient lentement...
C'est l'heure des jets!

Jet d'observation:, 1 ils sont donc six (un encore caché, toujours le faucon qui se pose sur son bras en l’air). JE VOIS TOUT !
Jet de connaissance à 9+Histoire: JE SAIS QUI VOUS ÊTES!
Jet de charisme+bonus secret: 6: ENTENDEZ MA VOIX!
Jet de charisme pour avoir des détails quant aux raisons contre Gefrelar: 16 ENTENDEZ MA--MAIS IL VA SE TAIRE LE NOBLE OUI!
Jet secret (oulala, c'est secret): 2. Mais c'est qu'il m'a chourave le scénar le Bastognois!

Bonus de réputation auprès du dieu aimant les audacieux

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Gastien de Vagne
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Re: [Gastien de Vagne] Des promesses à tenir...

Message par Gastien de Vagne »

Chevauchant seul vers l'inconnu, Gastien contourna l'antre du nécromant et ses gardes cadavériques en direction du amas de buissons suspects. Comme toute la végétation des lieux, elles étaient anormalement verdoyantes et bien portantes, idéal pour pouvoir s'y cacher et observer les environs. Mais la vision acérée du jeune cavalier décela sans peine les manteaux de camouflage dans ces buissons, ainsi que les flèches braquées sur lui. Impossible d'éviter des tirs à cette distance, et il n'était pas assez protégé pour espérer survivre à une seule salve. À cet instant, le chevalier préféra négocier que de résister en vain. Pour montrer ses intentions, il leva les mains en l'air pour signaler ses attentions pacifiques, ne souhaitant ni dégaina sa lame ou s'élancer avec sa monture pour fuir cette situation épineuse.

Un homme sorti des buissons. Il avait l'accoutrement typique du forestier et son arc encoché visait la poitrine du chevalier. Sa réponse fut sèche, laissant en suspens qu'il ne savait pas qui il était et que ses propos n'étaient pas suffisants pour gagner sa confiance. Frustré de constater l'ignorance de son interlocuteur, il dédaigna se présenter et relança sa proposition de coopérer. Et encore une fois, le bandit lui donna une réponse qui le prit au dépourvu. Selon ses dires, lui et son groupe n'étaient pas ici pour la tête du nécromancien. Dans ce cas, quel était leur véritable objectif ? Les comparses du forestier profitèrent de l'occasion pour sortir de leurs cachettes et encercler le bastognois. En tout, ils étaient six, dont un des archers encore dissimulé. Or, un détail de ces hors-la-loi intrigua Gastien. Des bandits-forestiers, dissimulés derrière des cagoules ; cela lui rappela les contes de son enfance. Tentant sa chance, il leur dit ce qu'il en pensait, et son interlocuteur le félicita pour sa vivacité d'esprit.

Du peu qu'il s'en souvenait, les Herrimaults avaient un code d'honneur très semblable à celui des chevaliers bretonniens. Protéger les faibles, combattre le mal et ne jamais trahir ses compagnons. La différence majeure étant que les Herrimaults agissaient principalement dans l'ombre, combattant la cruauté des nobles tyranniques. S'il s'agissait véritablement de Sans-Visages, leur présence était un atout non-négligeable pour le chevalier errant. Encore fallait-il qu'il arrive à les convaincre de ses bonnes intentions. En pleine réflexion, il ne remarqua pas le rapace piquer sur lui et se poser sur son avant-bras, lequel se plia naturellement pour accueillir le nouveau venu. Gastien fut surpris par l'irruption du faucon, mais il essaya de rester aussi stoïque que possible pour ne pas perdre la face devant son interlocuteur. Pendant un instant, il contempla l'oiseau de proie accroché à son avant-bras.

Il n'avait aucune expérience pour tout ce qui touchait aux rapaces, ayant eu l'interdiction de s'en approcher quand il était plus jeune, au risque de se blesser. Il savait néanmoins que la fauconnerie était autant pratiquée pour la chasse de petit gibier que pour exhiber sa richesse personnelle. Il était pourtant plus attiré par la beauté de cette créature à plumes que pour son prestige parmi la noblesse. Il s'était toujours demandé ce qu'on pouvait ressentir quand on était aussi libre, capable de voler au-dessus de monts et vallées et d'admirer le monde d'en dessous, sans entraves pour le gêner dans son voyage.

Néanmoins, il n'avait point le temps de rêvasser. Il relança son offre auprès des Herrimaults, espérant que l'arrivé du faucon avait laissé assez de temps à son interlocuteur pour y réfléchir. Après un instant, qui semblait interminable pour le cavalier, le hors-la-loi lui informa de ceci : la caverne avait plus d'une entrée. D'autres ouvertures pourraient permettre à un individu d'y passer, mais pas un guerrier avec sa monture. Il proposa donc que son groupe surveille les sorties, éliminent les gardes extérieurs et empêche quiconque de sortir par ici. Mais il avait cependant une condition, condition qui fit rapidement comprendre au chevalier leur présence ici. Leur mission n'était pas d'éliminer la souillure de ces lieux, mais de retrouver et d'éliminer Gefrelar. Et il demanda l'aide du chevalier dans cette affaire.

Cette nouvelle ébranla le jeune bastognois. Il aurait voulu crier son indigence face à pareil propos. Il ne pouvait accepter qu'un chevalier, qui plus est un compagnon d'armes, soit ainsi accusé à tort. Mais il arriva à garder son sang-froid. S'énerver devant eux ne ferait qu'envenimer une situation déjà tendue. Sans parler de la horde de morts non loin qu'il pourrait attirer avec sa crise de nerf. Au lieu de tirer des conclusions hâtives, il devait d'abord en apprendre plus sur ces Sans-Visages. Il commença par leur demander de baisser les armes, las de devoir parlementer avec des interlocuteurs aussi méfiants malgré ses bonnes attentions. Ils acceptèrent, à la condition que le noble descendit d'un cran et d'un étalon pour continuer la discussion.

Une fois pied à terre, la situation n'évolua pas plus qu'il ne l'espérerait. Au lieu de le menacer avec des flèches, les Herrimaults étaient tous prêts à dégainer, dans l'éventualité où le chevalier soit assez fou et téméraire pour tenter un ultime assaut. Si sa preuve de bonne foi ne suffisait pas, il devait alors entamer la discussion. Il leur demanda poliment leur nom, et il n'eut qu'en retour cinq faux noms. Il finit par être plus direct et leur demanda quel pouvait être leurs motivations pour vouloir assassiner un noble, tout en demandant l'aide d'un de ses compagnons de route. Pas de réponse.

Faisant son possible pour cacher son agacement grandissant, il devait réfléchir à la véracité de leur propos. Quand il y repensait, Gastien ne connaissait pas vraiment Gefrelar. Certes, il était un guide expérimenté et un bon combattant. Mais cela était insuffisant pour estimer ses qualités morales. Qui plus est, il ne savait rien de son passé au service d'Aucassin ou de ses exploits passés. Avec toutes les suspicions qui entouraient ce noble, il était probable qu'il fût envoyé pour espionner le bastognois, voir même le mener tout droit dans un piège fatal. Gastien aurait voulu repousser ce moment le plus possible, mais il était clair qu'il devait agir face à cet ennemi tout-puissant. Les Sang-Visages en savaient bien plus sur la corruption locale, sachant quels nobles agissaient dignement et en respectant le code de la chevalerie, et lesquels n'étaient que de vils imposteurs profitant de leurs positions. Il fallait donc qu'ils coopèrent, même s'il avait des doutes sur leurs attentions véritables. Il accepta donc leur demande, mais seulement à deux conditions.

Tout d'abord, il voulait que ses autres compagnons ne soient pas impliqués dans cette histoire. Zod était sous ses ordres, donc il pouvait simplement l'ordonner de ne pas combattre. Tandis que pour les hommes d'armes, ils devaient avoir assez de jugeote pour savoir qu'ils étaient mieux pour eux de ne pas interférer dans les affaires d'un chevalier bretonnien. Le seul problème était Sigurant. Il ne pouvait désâment pas accepter qu'on assassine le subordonné de son cousin. Il devait le convaincre qu'il était animé par de bonnes raisons et de lui faire confiance malgré tout. Et s'il refusait de coopérer, il devrait au moins éviter que plus de sang ne coule inutilement. La deuxième condition du noble était plus délicate à réaliser. Il souhaitait rencontrer le chef de leur bande après l'exécution du plan. Il proposa même de leur laisser une lettre dans le cas où leur chef ne pourrait le voir pour l'instant, en supposant que lui où l'un de ses compagnons savait lire. Quelque peu vexé d'avoir été percé à jour, ce qui amusa le chevalier, il accepta néanmoins ses demandes. Peut-être que ces brigands n'avaient pas envisagé de tomber sur un sang bleu aussi malicieux dans pareil endroit. Mais il n'avait pas à justifier ses actes devant eux ou n'importe qui d'autre. Il agissait pour le bien de son peuple et seul l'avenir lui donnera raison ou tort.

De retour vers son groupe, il leur annonça :

Camarades, les nouvelles sont bonnes ! J'ai pu entrer en contact avec le groupe se cachant non loin. Ils s'agissent en réalité de chasseurs traquant une horrible bête dans la région. Après discussion, j'ai réussi à les convaincre de nous aider dans notre quête. Selon leurs dires, cette caverne possède plusieurs entrées et ils feront leur possible pour empêcher la fuite de ce vil sorcier. Il ne nous reste plus qu'à nous lancer à l'assaut et mettre à terme à ses méfaits une bonne fois pour toutes, et j'ai un plan. J'aurais d'abord besoin de vous.


Il se dirigea alors vers les deux hommes d'armes survivants, peu rassurés d'apprendre ce qu'ils allaient devoir accomplir :

Votre rôle sera très important dans cette attaque. Sans vous, nous ne pourrons pas accomplir notre mission et rentrer chez nous. Avec tous ces morts à l'entrée, nous ne pouvons lancer un assaut frontal, au risque de nous épuiser inutilement. Mais les morts ont une faiblesse fatale, ils ne sont que des pantins animés. Ils sont tout juste capables de suivre des ordres, et je suis sûr que le mage noir leur a ordonné d'attaquer à vu tous les intrus à proximité de cette entrée. Dans ce cas, vous pouvez les distraire le temps que l'ont atteignent leur maître. Ne vous en faites pas, vous n'avez nullement besoin de vous battre, contenter vous de les attirer au loin pour qu'ils ne nous gênent point. Vous pourrez grimper aux arbres si la situation devient périlleuse. Mais faite votre possible pour les retenir le plus longtemps possible. Suis-je bien clair ?


Bien que le noble ne leur demandât pas d'activement participer au combat, les deux serfs déglutir à l'idée de ce qu'ils allaient faire, mais ils acceptèrent sans hésiter. Ils étaient plus sûrs de fuir la mort que d'y faire face. Gastien s'adressa alors aux autres membres du groupe :

La suite du plan est plus directe. Quand la voie sera dégagée, nous allons attraper cette odieuse vermine et nous purifieront ce lieu sacré de sa présence. Zod, tu nous accompagnes. Au vu de ton gabarit, tu pourras aisément suivre la cadence de nos chevaux, et il serait fort dommage de ne pas mettre ta force brute à contribution. Messires, enfourcher vos destriers, aiguiser vos lames et préparer vous pour la bataille à venir.

Avant de lancer l'assaut, Gastien fit une ultime préparation. Avant de se mettre en selle, il mit un genou à terre, et il pria. Chaque chevalier bretonnien savait qu'il devait demander les faveurs de la Dame avant une grande bataille. Sa grâce avait déjà aidé bon nombre de héros, narrés par les chants des ménestrels, dans leur quête. Gastien espérait qu'elle lui accorde sa bénédiction durant ce combat. Dans un état de quasi-transe fervente, il marmonna :

Dame du Lac, entendez la prière d'un de votre suivant. Je suis votre humble serviteur. Je me bats au nom de la justice et de ma patrie. Et même si ma quête doit me mener aux jardins du père, je le ferais la lame haute et le cœur vaillant. Je vous en conjure, accordez-moi la force de vaincre ce qui mauvais, pour que je puisse vous servir une fois encore.

Une fois son corps, son esprit et son âme parés, il sauta sur sa monture, lança le signal et son plan se mit en exécution.

Les deux paysans réussirent leur part avec brio. Provoquant un boucan du diable dans deux directions opposées, les morts traînèrent leurs carcasses jusqu'aux intrus. Les hommes d'armes prirent aussitôt leurs jambes à leur cou, sans chercher à savoir combien de mort-vivant ils avaient réussi à rameuter. Quand le dernier des gardes disparut derrière la végétation chétive des lieux, le bastognois dégaina sa lame et fonça vers l'entrée de la grotte. Au milieu des chevaliers et de l'ogre en pleine course, il arriva à apercevoir les mouvements furtifs des Herrimaults en retrait. Ils semblaient tenir leur part du marché, il devait maintenant tenir la sienne. Mais après avoir passé l'entrée, le groupe tomba sur les véritables protecteurs de ces lieux. Trois formes sombres se trouvèrent sur leur chemin, impossible de les identifier avec la pénombre de la caverne. Les cavaliers ralentirent l'allure, ne prévoyant pas de rencontrer de la résistance aussi vite. Mais Gastien n'en avait cure. Il était hors de question de rebrousser chemin dès le premier obstacle. Il donna un vif coup de talon à sa monture, pointa les créatures informes avec son épée et hurla :

En-avant ! Pour la Dame ! Pour la Bretonnie !
Gastien de Vagne, voie du chevalier bretonnien
Profil: For 9 | End 8 | Hab 8 | Cha 8 | Int 9 | Ini 8 (6) | Att 11 (9) | Par 9 (7) | Tir 8 | Foi 0 | Mag 0 | NA 1 | PV 65/65
Même si tu es terrorisé devant l’ennemi, prouve lui qu'il combat un guerrier et non un lâche.
Épée bâtarde :- arme à une main : 16+1D8 dégâts ; 11 parade
- arme à deux main : 24+1D10 dégâts ; 12 parade
Épée de naissance de Gasconnie : - arme à une main : 16+1D8 dégâts ; 12 parade ; précise
- arme à deux main : 24+1D10 dégâts ; 14 parade ; précise et percutante
Brigandine : 12 protection au torse et bras ; -2 INI, ATT et PRD

Compétence :
-Coup précis (1) (B)
-Coup puissant (B)
-Étiquette (B)
-Alphabétisation (E)
-Coriace (B)
-Monte (A)
-Histoire (E)
-Parade (A)
Fiche personnage: wiki-v2/doku.php?id=wiki:fiche_gastien_de_vagne
Aventure actuel : viewtopic.php?f=113&t=7203

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[Gastien de Vagne] Des promesses à tenir...

Message par [MJ] Bugman »

La patrie de la Dame était terre de tradition, de noblesse et d’héroïsme. Face à de tels monstres, manifestement affaibli par l’aura de sainteté qui émanait encore tristement des lieux, Gastien prit la décision qui alliait ces trois valeurs centrales : Charger. Les divinités en soient louées, la nature géologique du lieu, creusé par des siècles d’écoulement d’une eau fraîche et pure, permettait aux chevaliers d’avancer sur leurs montures et de donner des éperons pour user de lames et d’inertie pour pourfendre les sordides abominations.

Le combat fut particulièrement brutal bien que relativement bref, l’acier fendant la chair et brisant les os tandis que les griffes sales et infectées raclaient contre les armures, faisaient sauter les mais pour enfin déchirer la peau et les muscles. L’absence de squelettes et de zombies dans leur dos semblait indiquer que les deux hommes d’armes avaient réussi à accomplir leur mission, détournant l’attention de la masse de la lance d’assaut. La lutte fit bien du dégât, tant sur ses protagonistes que sur les murs de pierre, éraflés par les coups et les corps frottant contre la paroi. Le principal responsable restait le mercenaire ogre, son imposante bedaine et sa non moins impressionnante plaque ventrale raclant péniblement tandis qu’il cherchait à affronter la première horreur aux côtés de son employeur pendant que Sigurant et Gefrelar bataillaient chacun contre un monstre, usant des traditionnels duels face à la terreur que tout chevalier avait entendu des centaines de fois.

Toutefois, et contrairement aux ballades, ce fut de haute lutte que la victoire s’obtint, Gefrelar saignant de moult plaies avant de fendre d’un puissant coup de lochaber le crâne de son adversaire et la moitié de son corps, Zod haletant bruyamment, se raccrochant fermement à son sabre pour ne pas vaciller à cause du sang carmin qui s’écoulait entre ses épais bourrelets. Sigurant, lui, se portait comme un charme, ayant finalement mis à genoux son horreur sans subir la moindre entaille, prouvant une fois de plus que la prudence permettait bien souvent de meilleures victoires que l’assaut irraisonné. Mais pour Gastien, le combat manqua de tourner au drame, bien qu’il frappait fort et qu’il frappait juste, le monstre face à lui faisait de même, et plus d’une fois les griffes sales trouvèrent le défaut de son armure avant que, outrage suprême, il ne fasse voler son épée dans les airs, épée qui retomba quelques mètres en arrière. Bien qu’assez proche de lui, elle était trop loin pour pouvoir être récupérée dans la fureur du combat, du moins pas sans risquer quelques coups en traître dans un dos exposé. Alors le Bastognois se saisit de son autre épée, la lame de naissance maudite et s’abandonna au chant pourpre.

Lorsqu’il reprit ses esprits, les deux derniers protecteurs du nécromant gisaient sur le sol, mort à nouveau et définitivement cette fois. Gefrelar s’effondra, les veines brûlant du poison courant dans ses veines. Que ce soit de la faute d’une constitution plus frêle ou bien plus probablement du fait de l’infâme conjonction des nombreuses blessures qu’il avait reçu, ayant largement encaissé le plus gros des assauts nécromantiques, et du mélange de poison et de fange qui ornaient les griffes et les crocs des monstres vaincus. Quant à Gastien et Zod, si le poison les avait aussi affectés, ils n’en laissaient rien paraître, avançant l’air déterminé dans la salle naturelle, creusée par des eaux disparues.

Il était là, face à eux, n’ayant manifestement pas réussi à fuir et visiblement paniqué. L’humeur du nécromant ne s’améliora guère lorsqu’il vit les deux chevaliers, et un ogre aussi, arriver en arme et en sang pour les deux tiers d’entre eux depuis l’entrée qu’il pensait la mieux gardée. Il tenta de balbutier quelques mots, vertement interrompu par Gastien puis par un Zod obéissant qui le chargea. Ce maudit nécromant, ce chien que le Bastognois traquait depuis son entrée en Moussillon, ce démon dément tenta de lever les mains avant de les porter à sa poitrine et s’effondrer là, roide. L’ogre, perplexe, s’arrêta et palpa le corps, le retourna d’un coup pied et se rendit finalement à l’évidence: le vieux était mort, non par la flamme ou par l’acier mais bien par la faiblesse de sa constitution. Lui qui se voulait immortel se vit rattrapé par sa propre humanité. Sigurant constata lui aussi le décès et pesta contre l’infâme qui jusqu’au bout les aura privés d’une noble saga.

Gastien ne pouvait qu’approuver mais il avait prêté serment et nul bretonnien digne de ce nom ne revenait sur ses serments. Il avait promis aux villageois la tête du nécromant qui les harcelait et c’est une tête qu'ils recevraient. Il dégaina à nouveau sa lame, pria à nouveau le nom de sa Dame, et l’abattit sur le cou du corps décharné. Hasard ou perception de son destin imminent, le sort qui permettait au sorcier de simuler sa mort se rompit et il ne put qu’entrouvrir les yeux alors que l’arc blanc fendait sa nuque. Une mort pitoyable pour un être oubliable.

À Zod la charge de transporter le trophée et de veiller sur un Gefrelar maintenant inconscient du fait du poison, pendant ce temps, Sigurant et Gastien prirent sur eux d’explorer les lieux. En plus de la salle dont ils venaient et où ils avaient occis le nécromant, deux autres salles étaient accessibles au milieu d’un dédale de boyaux rocheux. La première abritait moult appareils alchimiques, quelques pièces d’argent récentes mais dont le profil était inconnu à Gastien, un petit miroir du même métal et des parchemins inscrits de runes dans une encre suspicieusement brune parmi des tentures rongées par les vers et des meubles de bois pourris depuis bien longtemps. Mis à part les quelques pièces partagées en tant que butin et le miroir pour le vaniteux de Vagne, le reste partit en flamme, de la même façon que la tour effondrée l’avait fait avant ce repaire. Se dirigeant vers la seconde salle, ils purent observer à loisir ce qui était manifestement d’anciennes sorties récemment bloquées par des roches ou un amas de cadavres frais. Mais tout passa au second plan lorsqu’ils tombèrent sur la crypte profanée, un autel renversé, les murs souillés et le sol jonché de détritus. Le jeune chevalier décida d'honorer les dieux comme il le pouvait et même si il n’avait le sacerdoce pour sanctifier à nouveau les lieux, avec l’aide de son camarade, il nettoya du mieux qu’il le pouvait l’ancien lieu saint.

Ils allaient sortir du lieu de foi lorsque le Bastognois posa la main sur l’épaule de Sigurant, lui murmurant doucement à l’oreille:

-“J'ai eu vent d'un ignoble complot se déroulait sous nos yeux, et qu'il est donc de mon devoir de l'en empêcher. Il se peut que vous soyez contre ce que j'ai réalisé, mais je le fais dans l'unique but de stopper ce mal. Je vous dis ceci car si je ne souhaite pas que vous me voyez comme un ennemi. Je ferais ce que j'estimerais juste, mais je ne veux pas blesser un ami pour en arriver là.”

Le chevalier se figea, n’osant même pas se retourner pour répondre:
-”Mais de quoi diable parlez-vous, s' il y a un complot, il nous faut mettre au courant Gefrelar et mon cousin. Est-ce pour cela que vous avez éloigné votre porteur ogre? Vous craignez qu’il soit impliqué? Et pourquoi ne pouvez-vous pas me révéler ce dont il s’agit?”

Il n’obtint pas plus de réponse, si ce n’est que le jeune de Vagne prendrait à part Gefrelar dans la soirée pour l’informer lui même de la situation. Et il repartit rejoindre Zod, Gefrelar et les deux hommes d’armes qui étaient revenus indemnes une fois que les créatures étaient retournées à la paix de Morr. Un petit camp se montait à l’abri des intempéries dans la grotte pour se reposer, panser les blessures et permettre à Gefrelar de se remettre un peu du poison qui coulait dans ses veines. Encore quelques heures et il pourrait à nouveau se déplacer sans trop d’effort ou du moins assez pour pouvoir chevaucher sans aide. Apportant une outre de vin à ce dernier, Gastien en profita pour lui demander si il pouvait discuter avec lui un peu plus tard dans la soirée, justement à propos du complot qu’il avait évoqué à Sigurant, discussion qu’il se devait de tenir à l’écart des oreilles indiscrètes. Encore un peu sonné par le poison mais fidèle aux règles de la chevalerie, Gefrelar accepta, son esprit se mettant en branle, cherchant des causes possibles allant d’un potentiel complot nécromantique contre son maître à une attaque potentielle du mercenaire ogre pour s’emparer du butin. Son hypothèse la plus probable restait pourtant celle liée aux “chasseurs” croisés plus tôt. Devant la tâche de l’assaut, il n’avait pas formulé à voix haute ses doutes mais il était le maître de chasse de ces terres et il savait pertinemment que ces terres n’étaient en rien accessibles sans son accord explicite. Dans la tumultueuse vie dans le Moussillon, cela ressemblait fort à un retournement d’alliance ou à une bande de pillards maquillés cherchant à s’établir dans ces grottes et à éliminer la concurrence. Le jeune chevalier ayant probablement pris leur parole comme argent comptant. Il hocha la tête mais ajouta qu’il en profiterait pour lui donner aussi des informations sur la région, avant qu’il ne se voit manipulé par quelque mécréant indigne.

Le crépuscule tombait lorsque Gastien s'éclipsa sous prétexte de panser la robe de son cheval, qui broutait paisiblement à l’extérieur avec les autres, les montures n’étant que peu à l’aise dans les grottes. Là bas il retrouva discrètement l’un des fameux chasseurs, dissimulé dans les fourrets et le fixant droit dans les yeux, prêt à réagir à la moindre traîtrise. Le Bastognois le chargea d’informer ses frères, qu’il ferait sortir Gefrelar mais qu’il voulait d’abord lui parler. Toutefois, quand viendrait le tour des herrimaults, Gastien le leur signalerait par une simple phrase:
Gefrelar, vous avez été un chevalier exemplaire à mes yeux, mais voyons ce qu'en pensent nos invités.

Un des chevaux hennit de surprise et depuis la grotte, De Vagne pouvait entendre le rire gras de l’ogre qui se gaussait d’une des blagues sordides du Muet, le second homme d’arme survivant. La nuit n'était pas encore née, mais déjà elle s’annonçait riche.
En raison du petit monceau de dés lancés, je vais mettre les résultats plutôt que le détail.
Jet de prière : 10, pas d’effet ce coup-ci

Tour 1 :
Effet du lieu saint (voir jet de Sigurant) : malus aux stats des H
Effet de la charge : Effet de surprise car attaque dans le sommeil, heureusement que Gastien n’a pas attaqué de nuit

Charge de Gastien de Bourrinie : Réussite de la charge qui blesse la H1 (Horreur des Cryptes 1) à hauteur de 40pvs, plus du tiers de son total. Première réalisation que j’aurai du invoquer Riri
Contre-attaque de H1 : réussite qui frappe le poitrail de Gastien lui ôtant 13pvs et le laissant à seulement 42/65

Gogo-gadgeto-Zod : La charge passe elle aussi et inflige autant de dégâts à H1 que Gastien, Gastien qui était sur un cheval. C’est aussi la première apparition du bowling bretonnien. H1 n’a plus que 30pvs et plus d’action à dépenser (elle n’a aussi plus de respect de ma part).

Charge de Sigurant : Échec de moult, il n’est pas encore prêt visiblement
Contre-attaque de H2 : Réussie mais complètement parée par Sigurant et son armure.
Attaque aléatoire de H2 : Réussite critique ! Et elle tombe sur la tête de ce pauvre Gefrelar qui n’avait rien demandé à personne. Malgré la parade et une lourde armure, Gefrelar tombe tout de même à 45pvs après en avoir perdu 40 autres. Et il n’a même pas encore joué.

Charge de Gefrelar avec le malus dû au coup qu’il vient de subir : Elle passe largement et malgré une belle parade de la H3, elle subit tout de même 38pvs (Faut que j’arrête de donner des lochabres aux gens).
Contre-attaque de H3 : Échec, seconde action réussie, mais elle n’inflige que 9pvs à Gefrelar, l’amendant à 36pvs.

Tour 2 :
Seul Gefrelar n’a pas peur (Sigurant pour sa vie, Gastien pour sa chevelure et Zod craint que les Horreurs ne soient pas mangeables)
Seule H3 se régénère.
Ordre de tour : H1, H2, H3, Gefrelar, Sigurant, Gastien, Zod, H1, H2 et H3

H1 : Échec lamentable (malgré la relance) pour toucher Gastien (vous ai-je dis qu’elle avait perdu mon respect?)
H2 : Surprenamment, elle arrive à faire encore pire que H1 avec un double 19. Promesse faite que si seule H3 touche, Gastien emporte encore un peu de faveur chez Ranald.
H3 : Encore un échec, encore.

Gefrelar : Son attaque passe et n’est ni parée, ni esquivée et H3 finit à 39pvs malgré sa régénération.
Sigurant : Dommage, la peur et l’armure empêchent le coup de porter
Gastien : C’est un échec aussi (non non pas d’excuse pour lui)
Zod : L’attaque touche, c’est beau, c’est ogresque, c’est une réussite critique de H1 qui se permet de se téléporter pour esquiver avec l’ultra-instinct.

H1 : Elle s’en prend à Zod cette fois et arrive à trouver la chair sous le gras et le plat de la lame, le laissant à 108pvs
H2 : Visiblement trop intimidée par le regard de Sigurant qui vient de voir l’état de sa manucure, elle rate les deux jets.
H3 : Elle touche Gefrelar, qui rate sa parade, confirmant ma théorie que Gastien est allié avec les PNJs pour buter ce dont les têtes ne lui reviennent pas. Le pauvre tombe à 24pvs et, n’étant pas Bastognois stupide, se repliera si il passe sous les 20pvs.

Tour 3 :
Personne ne se régénère.
Ordre de tour : H1, H2, H3, Gefrelar, Sigurant, Gastien, Zod, H1, H2 et H3 (dans les faits je fais les gentils dans l’ordre des H)

H1 : S’en prend à notre héros (non non pas Sigurant, l’autre) et suite à un échec critique de parade, désarme se dernier, faisant voler l’arme loin derrière. Ah et lui plante les griffes dans la jambe, l’amenant à 17pvs aussi, oopsie je suppose.
H2 : Rate encore totalement Sigurant, qui prie pour que la Dame accorde sa pitié à la chose qui a cassé son ongle verni puisque lui n’en accordera aucune.
H3 : Une belle attaque parée par Gefrelar mais qui lui entaille légèrement l’aine, le laissant à 22pvs.

Gastien a son tour retardé le temps de changer d’arme
Zod : Démonstration de statistiques en faisant un échec critique puis, subissant une attaque d’opportunité, en faisant une parade critique.
Sigurant : Première attaque qui touche, réussite critique non parée/esquivée. H2 passe de 110pvs à 37. En une touche. Il ne touche pas souvent mais quand il touche, il touche.
Gefrelar : Ne voulant pas être en reste, il fait lui aussi une réussite critique sur H3. Esprit shonen, tout ça tout ça.

H1 : Magnifique mouvement qui la voit se saisir de la tête de Zod pour la rendre encore plus laide (si c’était possible), le pauvre tombe à 85pvs.
H2 : Échec critique qui appelle donc une attaque d’opportunité pour Sigurant. Qui touche. Qui manque de tuer. Un tour. Il a quasiment buté une Horreur des cryptes en un tour. H2 n’a plus que 10pvs.

Gastien : Pas de contrôle, une attaque qui passe, des dégâts quasiment maximaux mais seulement 19pvs pour H1. 19Pvs négatifs.

Tour 4 :
H2 ne régénère pas.

H2 se jette sur Zod mais par on ne sait quel miracle (enfin si, des mauvais jets de la goule et la plaque ventrale), il arrive à ne subir aucun dégâts (tout pile)

Gastien regarde son épée, regarde H2, regarde son épée dans le ventre d’H2, H2 meurt. Sortir l’épée maudite ça marche, deux tours, deux morts.

Fin du combat avant le tour 5, la limite de temps n’est pas franchie.

Jets du poison des goules (et du sel du MJ). Seul Gefrelar rate et pour la durée maximale du poison. Rien que pour ça Gastien aura un autre point de Ranald ou une opportunité d’acheter la compétence Chance, c’est pas croyable. Pour en revenir à Gefrelar, ça le laisse à seulement 9pvs, au bord de l’inconscience et quasiment incapable de bouger.

Gastien choisit de poursuivre dans les grottes. Gastien menace le nécromant et envoie Zod charger.
Action secrète du nécromant. Bon, le nécromant s’écroule sans vie devant la charge titanesque de l’ogre.
Choix de Gastien : « Je décapite le vieux, j’ai promis de ramener sa tête ».

Révélation de l’action secrète du nécromant, lancement avec succès du sort « Mort feinte ». Elle n’aura pas été feinte très longtemps. C’est une mort très drôle et particulièrement stupide pour le nécromant qui jusqu’au bout aura tenté de fuir. ^^
Si il n’avait été Bastognois, il aurait été de Lyonnesse.

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