[RP groupé] Les Dragonniers

sont une région de collines calcaires situées à l’extrême nord des Montagnes Grises. Ces collines désolées, séparées des montagnes par le fleuve Oisel, sont habitées par des bergers Bretonniens, et les châteaux y sont peu nombreux. Les ancêtres des Bretonniens inspirés par les contacts qu’ils avaient avec les elfes et les nains, y ont érigé d’immenses tumulus funéraires pour leurs chefs. Ces tombeaux, aujourd’hui en ruines, sont devenus des repaires de monstres et de spectres. Cette région attire de nombreux Paladins ainsi que de nombreux nains chercheurs de trésors.

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Martin
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Re: [RP groupé] Les Dragonniers

Message par Martin »

Bof. J'ai des doutes là dessus. Est ce qu'un dragon a déjà un palais assez développé pour sentir quelque chose ? Ces machins crachent du feu non ? Puis de là à sentir qu'il y a quelque chose qui ne va pas avec les bouquetins digérés de la veille... Si le wyrm mange et les bestioles et les champignons en même temps, j'ai honnêtement du mal à croire qu'il trouve quelque chose de louche au goût. Quand à le mettre à terre l'ami... débuta-t-il en prenant un petit temps pour penser à la chose, j'imagine que ça peut se faire. S'il descend dans la plaine pour aller se nourrir de bouquetins attachés à un piquet, il devra soit planer un moment pour pouvoir en prendre un ou deux dans ses griffes, ou bien directement se poser, les cramer, les manger puis repartir. Dans les deux cas, on devrait avoir une fenêtre de tir assez longue pour pouvoir faire joujou avec les canons.
Non. Le vrai soucis, ça sera de camoufler tout le matériel assez bien pour que la bestiole ne le repère pas depuis le ciel - je peux le faire avec des branches feuillues et des bâches poussiéreuses recouvertes de terres et d'herbes. Mais le danger numéro un, ça serait que la créature puisse nous repérer à l'odeur. Donc dans l'idéal, il faudrait se placer sous le vent, ou ne rien sentir du tout.



En revanche, pour ce qui était de la fumée, Martin n'avait simplement absolument aucune idée que ce soit sur le pourquoi du comment de la manière dont on s'y prendrait pour résoudre cette algèbre à laquelle il n'entendait rien. En revanche, pour la question suivante de l'ingénieur sur la disponibilité de fil d'araignées et le degré d'utilité de celui ci, il y avait moyen à faire quelque chose... Il avait par ailleurs sa petite idée sur au moins deux aspects de la chose.


A mon avis, l'araignée qu'on a capturés a du tisser un peu de son fil depuis quelques jours. Faudrait aller voir ce qu'elle est devenue, et récupérer des morceaux de son travail, histoire de voir à quel point sa soie est utilisable. J'ai jamais fabriqué de balistes, insista-t-il auprès du méridional, tout en interrogeant du regard l'elfe, dans l'espoir qu'elle ajoute quelque chose d'utile à la discussion, néanmoins, je sais que pour une bonne corde d'arc, on ne prend pas de laine, mais de la fibre pour tisser une corde torsadée. En général, du chanvre ou du lin, des tendons ou du cuir sont parfaits pour ça. J'ai jamais vu d'arc avec une corde en soie, mais ça pourrait se tenter. N'attends juste pas grand chose du résultat. Je ferais mieux de chasser des bêtes pour ça et récupérer leurs tendons.

Qu'en penses tu ? demanda-t-il à l'elfe, afin de connaître son avis sur la question. Car après tout, elle avait beau ne pas être très bavarde, elle devait sans doute faire le double de son âge ou plus. Sa propre expérience pouvait sans doute être très utile sur le sujet.


Écoutant les avis de tout le monde sur le sujet, le chasseur posa une dernière question à l'assemblée. Il n'était pas très versé dans ce qui touchait l'industrie du textile, mais, au risque de se couvrir de ridicule, il étendrait ainsi ses connaissances sur le sujet. Sans doute un reste de son """séminaire""" vérénéen. Demander ne coûtait rien. L'humiliation et les moqueries étaient temporaires, là où la connaissance était éternelle.

Juste comme ça... Vous pensez qu'on peut faire des vêtements avec la soie des araignées ?
Martin l'ignore, mais il est effectivement possible d'utiliser de la soie pour réaliser la corde d'un arc, avec la même efficacité qu'une autre fibre (merci wikipédia).
Modifié en dernier par [MJ] Le Cartomancien le 24 sept. 2022, 20:27, modifié 1 fois.
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Gamin, un jour ou l'autre tes plans foireux feront de nous des morues salées. Et tu sais quoi ? Je regretterais même pas car je me serais sans doute amusé comme un fou avant d'y passer.
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[MJ] Le Cartomancien
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Re: [RP groupé] Les Dragonniers

Message par [MJ] Le Cartomancien »

Sedum frotta fièrement ses mains en entendant Amerkan lui donner crédit.
« Ha ! C’est ce que j’aime bien chez vous Azumgi ! Vous savez reconnaître les bonnes initiatives ! J’y avais pas pensé avec bloquer la grotte, c’est pas bête !
Une fois reposé on va se mettre au travail !
»

Ubrum, un peu contrarié, rejoignit alors Martin :
« j’viens avec toi pour l’gibier demain matin ! Maintenant pionçons ! (enfin sauf les sentinelles, Arh hahaha !) »

La nuit décida, cette fois-ci de se dérouler sans qu’il y ait plus d’agitation ou de moments surprenants : une chose beaucoup trop rare dans le vieux monde.
Les mortelles profitèrent donc de cette paisible nuit si rare. Mannslieb iluminait le ciel de sa lueur cyan et rassurante.

Dès l’aube, Martin, toujours aux aguets, se leva rapidement et réveilla Ubrum afin de se lancer dans leur chasse matinale.
L’intéressé se réveilla en bougonnant, mais pas trop fort afin de ne pas réveiller les autres. Il avait l’air à peine éveillé, mais il était bien decidé à se rendre utile pour Martin.

Jet d’HAB de Martin pour chasser un gibier correct :
+3 (Pistage – Chasse et aide d’Ubrum).

Obtention d’un 8 : Réussite !
Une chasse fructueuse ! De quoi avoir un peu de fierté et un ventre plein !
Du moins le ventre plein sera pour la bestiole traquée bien entendu. Il s’agissait d’un « bon » gibier, une biche dans l’âge, grande mais bien nourrissante de par sa carrure.
Un vrai régal une fois dans un bon ragoût !


« Hah ! Bien joué Azumgi ! Ça me rassure vraiment de savoir qu’on a quand même des gens compétents, les gars m’ont dit qu’ils ne le sentaient pas bien depuis qu’on a croisé l’truc qui vole là, le Drakk. Ils ont la trouille et j’peux comprendre, j’me rappelle de mon arrière-grand-père qui s’était chié d’ssus quand il avait vu une vouivre, la prenant pour un vrai dragon car son arrière arrière arrière grand-mère lui avait raconté la fois où elle avait croiser…»

Visiblement, Ubrum était parti pour un long monologue le temps de rentrer au campement.
Bavard pour un nain celui-là.

Au campement, on était levé bien après le lever du soleil. On s’habillait, serrait ses braies et bottes, s’assurait de ne manquer de rien, on avale un ptit bout d’pain et on se met au travail…
Approcher la tant redoutée grotte donnerait à n’importe quel animal doué d’un instinct de survie de tourner les pattes et de partir avant qu’il ne soit trop tard.
Malheureusement, les humanoïdes ont cette fâcheuse tendance à ignorer certains cadeaux de dame nature.
Les équipes étaient réparties : Amerkan, Sedum, un Stirlandais pompeux du nom de Jürgeno (une tentative fallacieuse d’associer un prénom impérial avec une connotance Estalienne : ridicule) et l’elfe. Ils furent rejoints par Ubrum et Martin. Le reste de l’expédition préparait les appâts et travaillait sur le fourneau.

L’entrée de la grotte ressemblait vaguement à un appendice, une gueule menant vers les entrailles de la terre. On entendait ces mêmes entrailles gronder, gargouiller, comme si l’obscurité régnante ne demandait qu’à happer les curieux se tenant devant l’entrée de cette gueule.

Fermer la grotte ? Totalement possible, il y avait, comme par hasard, un rocher suffisament grand pour pouvoir boucher l’entrée et empêcher le gros des bestioles de sortir. Mais si un tel rocher se présentait : comment faire rentrer la fumée à l’intérieur ?

L’équipe conclut ceci : il était possible de construire un truc potable.

Jet d’Int d’Amerkan afin de déterminer un moyen de fermer la grotte
+4 en raison de l’aide disponible et des moyens (tuyauterie fabriquée auparavent comme vu en mp, bûches, feux de joie, cerveaux ingénieur)
Obtention d’un 15
Échec…
Fallait bien que ça arrive à ce moment
Les travaux terminés, ils pouvaient observer avec fierté leur système : un réseau de tuyau devait faire parvenir la fumée provenant du feux de joie, feux allumé dans un petit trou avec un toit en terre cuite afin que la fumée s’échappe seulement par la tuyauterie, tuyauterie évidemment orientée vers la grotte.
Et bien entendue une sécurité : des barricades et renforts en bois afin de combler les vides.
Vides car un imposant rocher devait tomber afin de boucher l’entrée de la grotte au cas où quelque chose tournait mal.
Il fallait toutefois faire parvenir un canon afin d’avoir une « sécurité » supplémentaire.

Tout se passait bien. La fumée était bel et bien projetée vers la grotte.
Rien à signaler pendant le premier quart d’heure.
Ni le second.
Puis l’attente était interminable.

L’instant d’après…
Une petite ombre.
Puis deux.
Puis Cinq.
Puis vingt autre.
Puis deux autres plus grandes.

Elles étaient apparues quasiement sans faire le moindre bruit.
L’alerte sonna donc, on se mit au post de combat.

« Alerte ! Tenez vous prêt ! » criait-on.
Martin tira sur le déclencheur conçu par Amerkan afin de faire chuter le rocher.
Puis il ne se passa rien, du moins rien de rassurant.
Le rocher refusait de tomber…
Horreur, calamité, cauchemard (pour les arachno-phobes)./i]


► Afficher le texte
Je ne prétendrais jamais connaître l’avenir car j’en connais plusieurs.
Il n’est jamais question d’une unité, mais d’un tout. Le destin est un mille-feuille aux saveurs improbables.



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Martin
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Re: [RP groupé] Les Dragonniers

Message par Martin »

Levé à l’aube, le soleil s’élevant paresseusement pour entamer sa course, Martin, encore peu réveillé, s’habilla jusqu’au tronc pour, hache à la main, s’en aller vers le lac, non loin des chariots, afin d’accomplir ses ablutions matinales. Se repassant plusieurs fois l’eau glacée du lac sur le visage, le nordland s’éveilla peu à peu, à mesure que les nappes de brouillard survolant l’eau de l’étendue disparaissaient, pour laisser émerger au loin l’autre rive et le cours d’eau dans lequel la réserve d’eau se vidait afin de se noyer dans quelque fleuve ou rivière bretonienne.
Terminant de se réveiller en se passant quelques quantités d’eau sur la nuque puis le dos, le chasseur se sécha en fouettant à la main les gouttelettes s’étant attardée sur sa peau, pour s’en aller rejoindre le camp.
Par l’odeur écœuré de l’infâme bouillasse qui servait à nourrir les équipages, l’impérial s’en alla réveiller son compagnon de chasse, d’abord en lui chuchotant que l’heure était venue, puis en lui secouant l’épaule lorsqu’il devint évident que le dormeur refusait de se réveiller avec pareilles attentions.
Vérifiant qu’il n’y avait nulle arme à portée de main, histoire d’éviter de se faire poignarder par mégarde, le septentrional insista un bon coup, à nouveau, en haussant de la voix et secouant le nain bien plus fort.
Enfin tiré de chez Morr, le fils de Grimnir essaya de chasser son ‘‘réveil’’ d’un geste du bras, marmonnant quelques shinanigans comme quoi ce n’était pas l’heure, mais cette mièvre résistance fut rapidement entamée lorsque le chasseur lui fit remarquer que s’il ne se levait pas, celui ci n’aurait pour se nourrir en ce petit matin plus rien du tout, les goinfres de l’équipage se jetant comme des porcs sur la ‘‘délicieuse’’ mixture servie à l’expédition.
Laissant donc le courtaud sur cette fin, le chasseur, lui, plus avisé après plusieurs jours à devoir se farcir les horreurs de la gastronomie khazalide en campagne, décida d’aller taper directement dans la réserve et de s’enfiler une ou deux tranches de viande séchée.
Ce n’était pas ce qu’il y avait de mieux, mais c‘était certainement bien meilleur pour l’estomac que ce qui devait être mijoté dans la marmite du campement. Et il subodorait de ne point être le seul à agir ainsi. L’elfe, elle aussi, devait certainement avoir ses propres ressources pour se sustenter, bien qu’il ignora lesquelles….

Ah, qu’il lui manquait son repas matinal au Nordland…..


L’équipe de chasse enfin décemment nourrie, au point de ne pouvoir user de l’excuse d’être tombés d’inanition pour expliquer l’absence de prise, s’élança dans la vallée, à la recherche de prises.
Évitant comme la peste les bois où ils étaient tombés entre les pattes des araignées, ils se contentèrent d’observer le relief environnant pendant de longues minutes, afin d'identifier les chemins naturels que pouvaient emprunter les proies. L'heure suivante fut consacrée à pister le terrain, à la recherche de selles de quelque gibier de taille moyenne. Bouquetin, mouton.... Peu avant midi, ils étaient tombés sur les excréments d'un gibier. Les traces au sol indiquaient que celui ci était un cervidé. Traquant les traces laissées sur le sol légèrement humidifié par le brouillard du petit matin, le duo parvint à rester sous le vent durant la majeur partie de la chasse, échappant ainsi à l'odorat de l'animal, qu'ils trouvèrent enfin alors que le soleil était au zénith.
La créature, en compagnie de ses semblables, broutait quelques buissons et touffes d'herbe grasse. Alors que son compagnon nain sortait l'arbalète, Martin lui fit un signe de la main pour le stopper.
Allongés au sol, ils observèrent la harde de cervidés paître paisiblement. L’œil averti du chasseur lui permit enfin de sélectionner leur proie. Plutôt que de s'en prendre à une bête au hasard, le coureur des bois, grâce à l'enseignement de feu Ottmar, avait apprit à privilégier les prises âgées si possible. Ainsi, lorsque vint le temps de bander son arc, il ne pointa guère sa flèche sur un gros cerf ou quelque jeune faon, mais une biche aux abords du groupe. Son pelage, le fait qu'elle n'ait pas de petits dans les pattes, et sa taille, indiquaient celle ci comme une bréhaigne.
D'un rapide coup de menton à son partenaire, le nordlander se leva silencieusement pour bander son arc, viser.... Et tirer. La distance, le vent et un réflexe de l'animal sauvèrent celui ci.
Plutôt que d'être frappée au coup, la vieille et stérile biche reçue la flèche dans le corps. Une bien mauvaise blessure puisqu'elle ne tuerait pas la créature sur le coup. Non. Celle ci allait paniquer, stressant la viande, la rendant moins bonne sous la dent, puis elle irait courir et se vider à plusieurs lieues de là.
C'est l'arbalète du nabot qui sauva le coup, et abattant la proie à son tour, la frappant cette fois ci à la tête.
Un heureux tir dans l’œil, venant percuter le cerveau de la créature qui s’abattit soudainement sur ses pattes, pour tomber dans l'herbe fraiche de la vallée, alors que le reste du troupeau s'éloignait en courant à toute allure.

Sortant de leur buisson, les chasseurs se dirigèrent alors vers leur prise. Ne sortant pas sa dague pour accorder une dernière miséricorde à la créature désormais froide, celle ci ayant été mise à mort proprement, le nordlander inspecta le pelage de la biche afin de repérer d'éventuelles tiques, puces ou autres parasites qui s’empresseraient de leur sauter dessus.
Retirant les projectiles du corps, Martin s'agenouilla ensuite brièvement afin de clore les yeux de la créature, et de marmonner quelques salamalecs à Taal pour le remercier d'avoir mis sur son chemin la bréhaigne.
Aidé de son assistant, le duo porta à tour de rôle la biche aux épaules jusqu'à la ramener au camp.
La, Martin fit disposer au sol une grande bâche à côté d'une table, simple planche posée sur des tréteaux, à côté de laquelle on déposa une bâche et un seau.

posant la bestiole sur le côté, le chasseur retira sa veste pour se mettre torse nus, et poser un torchon autour de ses hanches pour protéger son pantalon.
Un bon couteau en main, il commença par tracer une longue entaille sur le ventre du gibier, de haut en bas. Pas trop profond pour ne pas venir tâter les organes, mais pas trop faiblement non plus au point de manquer la membrane sous la peau. A l'aide de sa propre dague de chasse, plus fine, petite, et aisée à manier dans le tas de viande qu'était le ventre ouvert de la biche, Martin se mis à sectionner les organes de la bête, les séparant de la membrane. Une fois fait, à pleines mains, il mis ceux ci sur la bâche, en faisant bien attention lorsqu'il se saisit de la vessie qu'il jeta au seau. Un piège où les apprentis tombaient souvent, se faisant arroser de l'urine qu'elle contenait, ou pire, arrosant la viande. De même, le couteau ne vint pas titiller les intestins et la rate, ces zones là pouvant se faire ouvrir à cause de l'inadvertance d'un chasseur peu expérimenté, et alors gâcher là la viande.
Les abdominaux vidés, vint le thorax, où il fallu couper finement à travers le muscle. Ici, pas mal de sang vint agresser les narines du chasseur, qui, prévenu, avait reculé sa tête afin de ne pas avoir le nez bourré par les odeurs d'hémoglobine. Les autres petits organes retirés, e chasseur sorti à pleines mains le cœur et les poumons, pour les déposer sur la bâche.
Libérant les intestins en les coupant aux deux extrémités, le nordlander essaya ensuite de retirer ceux ci en un sol morceau... Et échoua. Il y eu une partie qui se déchira, heureusement sans rien déverser à l'intérieur de la carcasse. Le tout fut évacué par l'anus, proprement découpé.

Vint ensuite le vidage. Le cœur et le foie étaient placés dans un coin de la bâche, tandis que la rate, les yeux et les ganglions étaient jetés au seau. Il garderait le cerveau pour plus tard, lorsqu'il aurait le temps de s'occuper de la tête. Un bouillon avec celui ci serait possible. Apostrophant quelqu'un, n'importe qui, le taalite demanda à ce que des préparations soient prises afin que l'on cuisine au plus vite le cœur, le foie et le cerveau. Mieux valait les passer au chaudron au plus vite avant qu'ils ne se gâtent.


Voilà. C'était fait. S'occupant de la tête, Martin fit de son mieux pour transférer le cerveau à l'extérieur de celle ci, sans trop abimer le poil ou l'os de la créature. Bon gré mal gré, la masse molle finit par atterrir dans ses mains pleines de sang, pour être jetée dans un bac d'eau vinaigrée pendant un certain temps, puis être rincée à l'eau fraiche. Rhya merci on avait un lac juste à côté.
Lorsque cette masse informe prit enfin un beau blanc, on la jeta dans de l'eau bouillante. A partir de là, il fallait la laisser cuire quelques 10 minutes avant de la cuisiner à la poêle ou autrement.
Pour le reste des organes dans le seau, il furent jetés au scarabée et à l'araignée géante capturée.

Ah. Et il avait également prit grand soin à mettre les tendons à l'écart, pour le projet de l'ingénieur d'ériger des balistes.

Martin en avait finit pour ce qui était des organes et des muscles. Restait maintenant à s'occuper de la peau, des os, de la tête... Tout un travail qui prendrait certainement une bonne journée. Il n'avait pas le courage d'empailler la tête comme trophée - et qui d'ailleurs de sensé irait se vanter d'avoir abattu une biche ? - aussi laissa-t-il ce plaisir à d'autres, pour se contenter de surveiller la cuisson des dragonniers, se fendant d'un commentaire ici où là devant le processus employé, pour finalement abandonner à leurs occupations ceux ci et aller se laver dans le lac. Il avait en effet les avants bras peints de sang.

Ayant emprunté un briquet au camp, ainsi qu'un peu de petit bois, il alluma un petit feu au bord du lac, et posa soigneusement ses habits à quelques pas de celui ci.
Laissant son armement sur la plage, le nordlander se dévêtit pour ne garder qu'une mince serviette autour des hanches avant de s'immerger lentement dans l'eau glacée du lac. Et Taal qu'elle était glacée la garce !!!
Se jetant de l'eau sur la nuque pour plus facilement se noyer dans cette putain d'eau glacée, Martin prit finalement son courage à deux mains et s'immergea jusqu'à avoir de l'eau aux hanches, pour replier ses jambes mettre la tête sous l'eau.
Un très mauvais moment à passer puisque comme dit l'eau était foutrement froide. Bougeant des bras et des jambes dans tous les sens dans une tentative pour se réchauffer, le chasseur usa du sable dans l'eau pour se frotter sévèrement la peau et ainsi rapidement faire partir le sang qui avait séché sur ses avants-bras.

Et hors de question de s'attarder là dedans davantage ! Courant vers la plage, il vint se poser auprès du feu, une serviette sur le dos pour se sécher aussi rapidement que possible, et venir coller ses mains aux flammes accueillantes de son petit âtre. Cinq minutes plus tard, il était propre et rhabillé. Et pouvait se remplir le ventre du bon ragout qui leur était servit, et non plus l'infâme mixture de ce matin, et des autres jours. Il mangea même comme dix. Ce n'était que de l'eau, avec de la viande, mais par Ulric qu'est ce que c'était putain de bon !


Pour le reste de l'après midi, il fut embrigadé volontaire pour aller enfumer les grosses pelotes de poil qu'étaient les araignées géantes. En compagnie de l'ingénieur, l'elfe, un stirlander à l'étrange nom et deux nains, une équipe somme toute assez peu nombreuse, Martin s'en alla vers la grotte où, selon la longues oreilles, les arthropodes mutées avaient établies leur repaire. Le plan était simple : placer des explosifs au-dessus de l'entrée de la place pour faire s'effondrer la roche et ainsi boucher l'accès à l'air libre, tandis que les créatures à l'intérieur seraient enfumées. Cela permettrait de les tuer sans subir quelque perte, et de mettre la main sur leurs corps intacts, qui pourraient être usés pour divers projets. L'ingénieur méridional semblait ainsi avoir quelques idées sur l'utilité de certaines parties de l'anatomie des araignées tandis que Martin lui même était curieux de la possibilité d'utiliser leur fil pour tisser des vêtements, ou même des cordes d'arcs.

Lorsqu'arrivés sur place, l'équipe, aux effectifs bien trop bas au goût du chasseur, qui se serait senti plus en sécurité avec une douzaine au moins de compagnons, travailla à mettre au point un "détonateur", une sorte d'engin similaire à une mèche, mais plus rapide, qui serait relié à des explosifs placés au-dessus de l'entrée de la grotte. Escaladant jusqu'au point où les mineurs semblaient désireux de placer la machination, le nordlander s'installa confortablement pour pouvoir se mettre à marteler au burin un coin de roche où il installa ultérieurement des piquets, qui accueillirent ensuite des cordes solidement fixées.

Redescendant en rappel, il assista ensuite à faire partir le feu et projeter la fumée vers la cavité.

Sauf qu'il y eut un imprévu.

Les bestioles ne désiraient pas se laisser enfumer sans rien faire. Rompant avec la gêne procurée par le soleil, elles projetèrent d'aller apprendre aux malpolis qui venaient troubler leur demeure que l'on ne fichait pas le feu chez les gens.
Le nordlander entendu ainsi un crissement au loin, puis des pierres qui chutaient. Relevant la tête pour cesser de travailler au feu, il concentra son attention en direction de la grotte et ses obscures ténèbres....
Yep. Il avait bien entendu un bruit.

Se relevant définitivement, armes à la main, l'impérial fit signe à ses collègues qu'il était temps de remballer leurs affaires.
Mais à peine avait il levé le bras que voilà que les créatures surgissaient déjà de la pénombre pour s'approcher d'eux.

"Merde" fut tout ce qu'il eu le temps de penser avant de ses mettre à courir comme un dératé vers le canon qui avait été posé perpendiculairement par rapport à l'entrée de la grotte.
Se jetant littéralement sur le déclencheur prévu à cet effet par Amerkan, il tira avec toute la force que lui donnait la peur qui montait petit à petit en lui.


Et rien ne se produisit.
Rien de rien.
Rien du tout.

Si ce n'est qu'une mer de créatures très poilues, dentées et énervées surgit en force de la cavité. Vers eux. Leur quatre heure.

Se plaçant derrière le canon chargé, prévu en cas de coups durs et "imprévus", l'impérial entrepris alors de le mettre en batterie, vers le rocher qu'ils étaient justement supposés faire tomber pour bloquer la sortie des araignées. Ils auraient peut être le temps de faire feu une fois, voir deux, avant que les horribles bestioles mutantes ne leurs tombent dessus. Avec l'aide d'Amerkan et de deux autres compagnons, la pièce d'artillerie fut mise en batterie, pointée vers la roche et au signal de ses compagnons, le coureur des bois, placé sur le côté du tube de fer - rapport à une histoire de "recul" - alluma la mèche pour faire.... Et feu !


Et tandis que leurs compagnons se saisissaient de leurs armes à distance pour pourfendre en relative sécurité les bestioles qui les approchaient, le boulet rouge s'envolait pour frapper...

Martin utilise chance pour ce tir. Martin est aussi celui qui tire, car est celui de tous à disposer de la plus haute carac en TIR. Il sollicite par ailleurs l'assistance d'Amerkan et de deux autres pnjs pour l'aider à mettre en batterie le canon.
Modifié en dernier par [MJ] Le Cartomancien le 27 sept. 2022, 19:49, modifié 1 fois.
Raison : +8 xp / cumulé depuis le 17/10/2020: 29
Gamin, un jour ou l'autre tes plans foireux feront de nous des morues salées. Et tu sais quoi ? Je regretterais même pas car je me serais sans doute amusé comme un fou avant d'y passer.
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Amerkan
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Re: [RP groupé] Les Dragonniers

Message par Amerkan »

Au petit matin, c'est un Sedum tout excité qui vint tirer Amerkan de son esprit embrumé, lors de sa toilette matinale.
"C'est pas la moitié d'un Humgi l'chasseur. Faut-il qu'il a eu la bonne idée de vouloir enfumer le trou des grouilleux. Moi j'pense que c'est faisable. T'en es ?"

"Hé ben tiens ! Ça c'est une idée. J'en suis presque déçu de ne pas y avoir pensé plus tôt ! Si on sait où est leur trou, on va leur faire un petit fumoir maison. Au menu ce soir c'est arachnide charbonné sur lit de poudre. Allons rassembler une petite équipe. Si comme on l'a dit hier, elle craigne le jour, il faut que tout soit en place pour midi. "

On rassembla du monde, faisant passer le mot à chacun. Profitant de la matinée, Amerkan conçut déjà un petit dispositif pour l'après-midi.

"Bon alors voilà le plan: on va prospecter pour trouver une faille dans la grotte, un point faible de la voute et tout faire tomber. Mais avant cela, on va rassembler, bois, charbon et tourbe surtout. On en a déjà amassé pour le four, mais on va en avoir besoin maintenant vu qu'on peut pas faire tourner la forge. Avec ça, on va enfumer l'entrée de la grotte, et les niveaux inférieurs. On va transformer ça en fumoir. Dès qu'il y aura assez de fumée, on ferme le tout avec un explosif. Martin je te charge d'escalader le tout avec nos amis pour fixer le tonneau. Prenez des piolets et ce qu'il vous faut dans la caravane et reliez le tout à ça:"

L'ingénieur dévoila une petite plaque en bois avec différents morceaux de métal dessus.

"J'ai conçu ça en deux-deux, c'est un détonateur, une fois activé, ça va mettre le feu. C'est comme l'amorce d'un pistolet. En clair, le petit morceau là viens taper le gros sur lequel y a de la poudre. En reliant ça au tonneau, pas besoin de vous faire un dessin.
Et, pour éviter de péter avec, la cordelette relié permet de faire ça de loin. La corde doit bien être tendu par contre, mais pas trop, car au moindre faux pas, ça pourrait de péter à la poire. Je ne comprends pas pourquoi les impériaux comparent une tête et un fruit comme la poire, mais je diverge. Allons-y maintenant.
Ha ! Et j'oubliais. Au cas où on va prendre un canon, histoire que si une grosse tente de sortir, on la renvoie de là où elle n'aurait jamais partir.
"

La petite équipe arriva facilement sur place. La forêt était déserte, pas un oiseau ne chantait. Les seuls qui s'était aventuré là n'avait laissé que quelques plumes sur les fils qui composait le toit de la forêt. L'ambiance lugubre faillit faire flancher la détermination de l'Estalien. Mais chaque progrès nécessite une part de risque. La chitine et la soie des araignées seraient déjà d'incroyables récompenses.
La grotte était dans une petite clairière en bord de montagne.

"Nous y voilà. Installez le canon bonne distance de l'entrée. Calez les roues à l'avant, mais laissez l'arrière dégagée. Martin, avec ton équipe allez accrocher le tonneau là haut. Il me semble voir un gros rocher, ça va être notre porte. Le reste, on va faire des foyers à l'entrée. Dès qu'on est prêt on allume. Midi est déjà passé, il faut nous presser. "

L'explosif fut installé et les différents feux furent allumés promptement.
Puis vint l'attente, lente, impatiente. Amerkan profita pour vérifier son pistolet.

---

Soudain un cri tira Amerkan de son inactivité. Des ombres à huit pattes, beaucoup d'yeux et un sacré appétit s'avançaient. Prompte à défendre leur foyer, elles affrontèrent le jour plutôt que la fumée mortelle.
Martin se jeta sur le déclencheur mais rien ne se produisit. La neige avait-elle humifié la poudre ? Le ressort était-il défectueux ? Pourtant il l'avait bien testé en amont.

"Le canon, vers le tonneau ! Martin tu vises, je tourne la vis pour monter le canon avec Jürgeno. Tu me dis stop. Sedum tu te charges de la vis horizontale, elle devrait déjà être suffisamment en place. Tu allumes dès que c'est prêt et tu restes pas derrière ! Les autres tenez la position ! Abattez les grosses, les petites ne doivent pas encore avoir de venin."

Les araignées étaient vraiment repoussante. Nulle doute que si les dieux avaient créer l'homme à leur image, il était un dieu dont l'aspect devait être plus que douteux. Des poils sur de la chitine lisse. Quel mocheté...

*Ranald, par pitié, fait que ce dragon soit dur de la feuille.*, se dit-il.
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Re: [RP groupé] Les Dragonniers

Message par [MJ] Le Cartomancien »

Jet d’INT d’Amerkan pour aider Martin à tirer au canon…
Obtention d’un 20 naturel…. :Oo:
► Afficher le texte
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C’était le moment !
L’ingéniosité d’Amerkan allait faire parler le feu et la poudre aux arachnides et prouver la supériorité des races civilisées sur la faune dangereuse du vieux-monde. Il allait s’agit d’un bon vieux coup de canon, coup de tonnerre qui allait être le triomphe des hommes sur les araignées ! Un de ces petits instants glorieux de l’histoire marquant le triomphe de la technologie et de l’intellect !
Il ajusta la vis, Sedum l’imita en suivant ses instructions certes brèves mais suffisamment précise pour permettre une telle coordination.
Martin était prêt et allumait la mèche….


BAOUM !

Le tonnerre retentit ! Les éclats se rependaient…mais pas contre la bonne cible…
En effet, dans la panique et l’empressement, Amerkan avait resserré la vis verticale trop haute, le tir était parti complètement au-dessus des arbres, beaucoup trop haut et donc loin.
Les araignées seront là dans 12 battements annonçait l’un des nains…
Toutefois, malgré le fait qu’il était surpris, Amerkan constata que d’autres araignées étaient en train de sortir de la caverne. 2 nuée et une moyenne cette fois-ci. Il semblerait qu’il y ait plus d’araignées que prévues…
Et elles progressaient rapidement ces saletés ! Si bien qu’elles entrèrent en contact avec deux mercenaires de l’expédition qui se tenaient là.
► Afficher le texte
Ils se défendirent ! Hallebarde et hachette sorties, on frappe, on hurle, on esquive et on touche ! Une araignée finie alors le dos fendu en deux par un coup de hallebarde bien placé. Une autre se jeta sur un des deux mercenaires qui l’avait manqué. Celui-ci tomba à la renverse au sol mais parvint à blesser celle-ci légèrement, le liquide présent dans le corps de tout arachnide et responsable de ses mouvements se déversant sur lui, le mercenaire hurla de rage et de terreur. Un crachat dans les yeux : son visage recouvert d’un mélange de mucus et de toile, il eut du mal à se défendre de la suite.
L’araignée sur lui l’ignora et fonça vers son collègue. Il se crût sauvé, mais à peine était-il en train d’expirer, que plusieurs petites araignées étaient en train d’ensevelir son corps et de rentrer dans celui-ci par tous les orifices possibles. Il hurlait, mais ses cris furent étouffés. Il tentait de se débattre, mais son corps était progressivement recouvert de toile restreignant très légèrement ses mouvements. Il se débattait si fortement qu’il cogna un braséro juste à côté de lui qui lui tomba alors dessus. Les araignées autours de lui commencèrent à prendre feu mais lui aussi.
Le spectacle qui s’en suivit était des plus effroyables : non seulement il étouffait et avait milles petits organismes bouchant ses oreilles et sa gorge, dévorant ses yeux et sa chair et dévorant ses entrailles de l’intérieur, mais il était également en train de brûler à cause des nuées de petites araignées prenant complètement feu. Au bout de quelque secondes, la lutte se termina avec un corps à moitié toilé et brûlé ainsi que d’innombrables arachnides calcinés par-ci par-là.

Martin entendit Sedum qui venait de ravaler sa salive en voyant ce spectacle… Les nuées ne sont peut-être à ne pas ignorer en fin de compte…

Que faire ? Charger le canon et tirer à nouveau ou échafauder un autre plan rapidement ?
Le temps presse et les araignées vont se faire plus nombreuses bien que certaines, en sortant de la caverne, se retournèrent sur leur dos et se tortillaient dans tous les sens avant d'arrêter de bouger: visiblement l’enfumage semblait toutefois avoir eu l'effet attendu.

Info du MJ: 2 tours restants avant que les premières araignées ne soient sur vous, 3 tours pour que le reste vous rattrape. Vous êtes, avec le mercenaire, actuellement 5 près du canon, la drucchi semble avoir disparu.
30 mètres de distance par rapports aux autres araignées, elles semble pouvoir faire 15 mètres par tour (pour vous donner une échelle de distance et de vitesse) et je parle ici du groupe entier de la première vague dont il reste 2 nuées et une moyenne un peu amochée.

Aussi: Un round= 6 secondes
Un "battement"= unité de mesure approximative du temps, peut-être une ou deux secondes.
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Re: [RP groupé] Les Dragonniers

Message par Martin »

Le détonateur était complètement parti de travers. De même que le canon. L'un des sabots s'était affaissé lors de la mise à feu et avait en conséquence déstabilisé l'ensemble de l'arme, altérant la trajectoire du boulet pour envoyer le projectile complètement ailleurs que vers la cible.
Génial.

En conséquence ils avaient à gérer les nuées d'araignées qui émergeaient de la grotte à toute vitesse pour venir planter leurs crocs dans leur chaire bien grasse et nourrissante. Flatteur mais non nécessaire. Quand tous les plans foutaient le camp, il ne restait plus qu'à faire parler les muscles et la force brute.


"Oh Taal, aide nous car sinon on va pas s'en sortir à ce rythme là..."

S'adressant à l'ingénieur méridional et à l'équipage nain, il leur communiqua le fond de sa pensée.

Tirez les gars de là, dit il en pointant du doigt leurs compagnons humains piégés dans les griffes des araignées, puis cassez vous, je m'occupe du rocher, et de s'en aller à grandes enjambées vers le piège avant de se mettre à escalader la paroi avec prudence afin d'en atteindre le mécanisme détraqué qui avait été bricolé précédemment et d'activer manuellement celui ci au plus vite.

D'ordinaire, le jeune chasseur aurait couru vers la paroi pour tout simplement se jeter dessus et improviser ses prises à mesure qu'il montait, mais, pour diminuer les risques de se gameler avec panache, il perdit de précieuses secondes à observer la paroi une nouvelle fois, et de visualiser mentalement le "chemin" qu'il prendrait pour accéder au bric-à-brac aménagé plus haut.
Martin prend donc l'approche "lente" pour escalader la paroi et activer le piège pour bloquer la grotte.
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Re: [RP groupé] Les Dragonniers

Message par Amerkan »

""CLAOK !!!"" fit le sabot lorsqu'il glissa sur le sol meuble. Le canon se releva mais trop tard pour arrêter le tir, la mèche avait déjà entièrement brûlé.

Le canon cracha son projectile qui alla s'enfoncer dans la montagne. Cela n'eut que pour seul autre effet que d’annihiler un des seuls arbustes qui s'était accroché à la parois rocheuse.
Pendant ce temps à la "surface", les hommes tombaient déjà sous les rejetons octopodes dans une vision d'horreur. Les pauvres bougres étaient sûrement déjà condamnés. Mais tout n'était pas perdu, et c'est le jeune baroudeur impérial qui pris les devants et fonça droit vers le baril.

Amerkan lui s'attaqua rapidement à nettoyer le fût de canon, tandis que les deux nains s’affairait à préparer poudre et boulet. Malgré l'agitation et les cris, les artilleurs étaient silencieux, n'ayant besoin que de quelques signes de têtes pour recharger le canon, confirmant chaque étape comme accomplie. Une synergie avait fini par se mettre en place au sein du trio avec les jours passés à travailler ensemble. Toute l'attention devait être porté sur le canon. Rien d'autre. Car sinon, ça serait la fin...
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Re: [RP groupé] Les Dragonniers

Message par [MJ] Le Cartomancien »


Tour 1
Martin prend l’approche « lente », en deux tours tu seras sur le rocher, pas de jet pour le faire tomber, il s’agit de simplement frapper.
Les nains aident Amerkan au canon : il est chargé et paré à tirer à nouveau.
Amerkan tire avec un bonus de +2….
9, réussite !

Boom boom boom !

82+6 = 88 dégâts
On parle d’un canon, donc dégâts de zone de shrapnels éclatantes
Une araignée intacte se fait dégommer, son corps se fait pulvérisé.
Les nuées sont impactées par l’onde de choc qui sonne complètement les petites araignées, disperçant les nuées.

3 araignées moyennes et 4 Nuées ressortent de la grotte durant ce tour. 4 tours avant de vous atteindre.

Tour 2
Martin pourra agir au prochain tour, il a atteint le rocher.
Une nouvelle vague d’araignées surgit : 2 Nuées et une moyenne.
Chargement du canon…(avec les vraies règles !)
Amerkan va aider au chargement. 3 NA par servant (2 servants nécessaires) 2 NA par personnes. Le canon est chargé et prêt à tirer au tour 4


Les gens au canon chargent celui-ci. Le mercenaire va vous aider.
Tour prochain : canon prêt (une personne supplémentaire assiste) au lieu de deux tours. (donc tour 3 pour ceux qui ont du mal à suivre, moi inclus).

Tour trois :
Martin fait chuter le rocher…
Il se passe quelque chose…
Perception sur INI : 7, réussite !
….

Une véritable défense s’organise. Le tir fait mouche cette fois-ci. Le premier banc d’araignées se fait atomiser, réduit à l’état de vulgaires pulpes de chitines et de liquide visqueux. Un Tir magistral digne des sièges impériaux.
L’équipage du canon n’eut le temps de célébrer leur victoire, il fallait immédiatement le réarmer. Aussitôt se mirent-ils au travail. Le mercenaire, que nous nommerons Johan, se joint à eux et suit les instructions claires et concises d’Amerkan. Durant tout ce temps, Martin se rua vers le rocher, prudemment en utilisant un petit sentier remontant sur le côté. Un choix judicieux car sinon il fallait escalader une façade de pierres escarpées.

D’autres araignées surgissaient de la grotte en poussant des cris susurrants. Il devait y en avoir beaucoup ! Ou bien il s’agissait de celles ayant eu suffisamment de temps pour pouvoir s’échapper.
Il fallait se dépêcher sous peine d’être submergé !
Malgré la matinée, le soleil était déjà en train de battre de son plein, comme s’il était déjà au zénith. On transpire, on crie, on panique, on s’attelle. Il fallait que ce canon fasse mouche à nouveau !
La tension monte. Exténué Martin parvient enfin à son objectif, peut-être un peu tard : d’autres araignées allaient submerger le groupe.
Ni une, ni deux, il frappa d’un coup de pied le déclencheur ayant refusé d’accomplir sa tâche. On entendit un grondement sourd…

Au moment où une silhouette s’abattait sur d’autres araignées en train de s’échapper de la grotte encore fumante. Martin put voir des pattes de chitines gigantesques qui étaient sur le point de sortir de la grotte.
Celle-ci parvinrent malheureusement à sortir de celle-ci…

Pendant ce temps, dans l’urgence, en voyant d’autres araignées se rapprocher, l’équipage s’attela et pria Ranald qu’Amerkan puisse à nouveau effectuer un nouveau tir précis…
Tour 3 :
Les araignées sont à un tour de vous choper !
Tir d’Amerkan à +3 (présence de trois servants).
Obtention d’un 5, réussite !
Le boulet tiré fait à nouveau mouche sur la plus grosse et les shrapnels transpercent les autres.
Dégâts : 82+3= 85
Les éclats infligent des dégâts résiduels. Le reste des araignées est pulvérisé ! 4 morts car la dernière vague s’est groupé avec la première.
3 nuées parviennent à survivre au choc. Elles se disperçent.

Le rocher tombe et bouche désormais l’entrée de la grotte. Plus aucune araignée ne parviendra à passer.
Mais…
Détonation, éboulement et cris de victoire. Alors que le stress allaient atteindre l’équipage et les pousser à la panique, quelques gestes calculés et brefs permirent à Amerkan d’effectuer un dernier tir qu’il n’aurait jamais pensé réussir.
Une autre détonation, symbole du triomphe de la technologie sur mère nature. Les araignées éclatèrent en morceaux : une patte par-ci, une mandibule par-là. Un véritable carnage.
Toutefois, ceci n’arraitait point le flux constant d’araignées sortantes de l’antre.
Mais une gigantesque pierre chûta, emprisonnant toutes les araignées restantes à l’intérieur. Sans l’intervention de Martin, l’équipage aurait dû s’assurer de réussir chaque tir pendant un temps indéterminable.
Plus aucune araignée ne pouvait être aperçu dehors…
Sauf une.
Une gigantesque ombre de 4 mètres de haut et de 5 mètres d’envergure ! Une immensité naturelle venait de faire son apparition. Martin l’avait remarqué avant que le rocher ne chute. Bigre !
Elle ne poussa pas le moindre son et commença à se ruer vers l’équipage qui fut interrompu dans leur triomphe.
Mère nature n’avait visiblement pas dit son dernier mot…

La chose en question
Image
et une ptite musique…


Martin : tu as un tour d’avance grâce à ta position surélevée et à la réussite de ton test.
Cette araignée se déplace très vite. En effet, du fait de sa taille elle couvre du terrain bien plus facilement…
Dragonniers….qu’allez-vous faire ?
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Re: [RP groupé] Les Dragonniers

Message par Martin »

Après une courte course à pied suivie d'une rapide escalade du talus pour parvenir à accéder à une voie plus aisée à emprunter pour les talents d'alpiniste actuels de Martin, ce dernier atteignit le dispositif installé par les collègues pour faire s'effondrer l'entrée de la grotte. Poussant d'un coup de pied le lourd et grippé levier, un ensemble de mécaniques s'enclencha. Destiné à empêcher davantage de givrépines à s'échapper du piège enfumé qu'était leur grotte, le machin bricolé à la va vite accomplit enfin son office en faisant s'enclencher divers petites explosions, tonnelets d'explosifs bien placés, qui firent s'écrouler une partie du pan de la montagne, piégeant les créatures sous des tonnes de roche et de terre, ces dizaines d'araignées que Taal avait jugé bon de créer démesurées.

Fixant en contrebas les cadavres poilus, velus et les roches qui étaient désormais recouvertes d'ichor, des membres par endroits agités de tics et soubresauts nerveux, le chasseur fut satisfait. Le travail avait été rondement accomplit. Oui, par moment, il pouvait voir une patte ou deux qui semblaient s'agiter de manière moins erratique que les autres... Mais ce n'était que son imagination. N'est ce pas ? Oui. Certainement.... En fait non. Il y avait deux pattes, en contrebas, qui s’érigeaient, traînant derrière elles une immense silhouette velue, qui, ni une, ni deux, se releva des rochers, pour ensuite s'en aller gambader en direction des collègues agités derrière le canon.

Il leur aurait bien crié de ne pas bouger, car la vision de la bête était activée par le mouvement mais... C'était bien trop tard pour ça. Il ne pu que regarder avec horreur les dragonniers aux prises avec la nuée, se faire charger par le tank de Taal....
Sans trop réfléchir, une caractéristique que les mauvaises langues attribuaient aux ulricains et septentrionaux de l'Empire, le nordlandeur dégaina sa hache. S'il avait prit quelques secondes pour réfléchir posément aux actions qu'il allait mener, il se serait clairement aperçu du caractère épique et instamment dangereux, voir suicidaire, de celles ci.
Mais avait il eu le temps de se livrer à une introspection ? Dans le feu de l'action ? Alors qu'il était encore tout chaud de son exercice d'alpinisme et de course à pied ?

Nop.

Il se contentait d'agir, malgré son éducation de vérénéen, en bon nordlandeur, c'est à dire avec panache et témérité, cette recette parfaite pour la concoction d'une virilité toxique.
Sa hache dégainée, tenue à deux mains, il couru, puis sauta, bras levés, en l'air, comme pour défier la gravité de le rappeler à l'ordre, et... Dans sa chute inéluctable, il abattu la lourde tranche d'acier nain sur la créature en contrebas, faisant s'exercer sur l'épiderme dorsal de la givréire, toute la force de ses musculeux biceps, et le poids de son corps.
Et loin de s'arrêter là, pour que son dossier en maltraitance animale soit indéfendable, il escomptait certainement prendre d'une main une large touffe de cheveux de la bestiole pour, de l'autre, continuer à hacher le corps de celle ci.
Pour monter la bestiole et lui hacher le crâne, c'était là le minimum nécessaire.

Assurément, Taal, Ulric et Sigmar sauraient apprécier à sa juste valeur la témérité déployée par leur sujet dans son effort héroïque.
S'il ne se gamelait pas misérablement en trébuchant sur un caillou...
Oh, elles allaient être épiques les chansons qu'on entamerait à sa gloire, de retour à la maison... Scandant le cris de guerre antique, attribué au meilleur des ulricains, le jeune chasseur du nordlandeur, hache en main, fonçait vers la gloire...
et potentiellement chez Morr, ou Shaylla....

FUSS RODAH !!!

Dépense de 10 pdc de Sigmar pour accroitre mes chances de ne pas me ridiculiser en cette action à Haut Potentiel Cinématique.[/spoil]
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Re: [RP groupé] Les Dragonniers

Message par Amerkan »

Les cris, la sueur, le sang, la bourde, la poudre et la poussière. Tout cet univers tournoyait sur le champ de bataille alors qu'Amerkan rechargeait le canon méticuleusement, récitant comme une comptine les pages d'un manuscrit sur le chargement des canons à Nuln. Il avait pu mettre les mains sur ce texte lors de ces voyages et en avait noté dans sa mémoire les vers:

Ton fût est aussi propre, qu'un derrière d'elfe,
Mets la charge et en te relevant cueille un trèfle,
Sigmar soit loué, il a quatre côté.
Mets toi à la vis, tourne pour ajuster.
Allume-moi ça !
Qu'ils t'entendent jusqu'en Norsca !


Le tir souffla tout un rang d'araignées grouillantes, petites et grandes. Même si la plupart survécurent au un tir de shrapnel, plus aucune n'était en état de se battre, et un ichor jaunâtre recouvrit leurs consœurs qui venait de sortir de la grotte. Les corps retournés sur eux mêmes furent aussitôt recouvert d'une nouvelle vague tout aussi importante. Mais à peine le canon refroidit au contact de l'air froid des montagnes que la comptine repris: si le canon arrêtais de tirer, c'était la fin. Tirer pour en abattre le plus. Tirer pour vaincre. Tirer pour survivre.
Sur son promontoire, l'impérial grimpait mais avec difficulté: les rochers tranchants n'attendait qu'un faux mouvement pour qu'il glisse et vienne s'empaler. Heureusement pour lui, aucune araignée dans leur bêtise bestiale, n'avait songé à se préoccuper de la sûreté de la grotte. Après tout, cela faisait des générations qu'elle devait être ouverte, alors pourquoi s'en soucier ?
Soudain la détonation salvatrice arriva, et la caverne fut bouchée. Sans laisser un répit aux araignées, Amerkan arma de nouveau le canon, et la charge balaya de nouveau les grouillantes. Le tir était moins précis que le précédent mais il fit mouche quand même au grand bonheur de tout le groupe. Celles qui avaient survécu s'enfuirent, probablement désorientée par le souffle qui soit dit en passant avait dû leur vriller ce qui leur servait d'organes auditif.

Le hourra fut de courte durée... car de la poussière et de la neige, s'éleva une créature colossale. "Haute comme un navire et plus large que la mère d'un marin lors d'un échange d'insulte dans un port." jura l'ingénieur.
Ce qui devait être la génitrice de la portée s'avançait à vive allure vers la batterie 'arachnocide'.

C'est alors que de la montagne s'élança le Nordlandais, hache à la main, et courage au cœur ! Devant l'arachnosire, l'impérial eut le sang chaud !

ON RECHARGE !!! cria AmerkanON L'ABAT ICI ET MAINTENANT !!! CHARGE DE 24 POUR BOULET DE 8 !!!

Si la bête était rapide, l'équipage l'était tout autant à recharger le canon pour renvoyer cette horreur dans les abysses auxquelles elle appartenait. Et s'il le fallait.
Si Martin arrive à sauter sur la bête pour la déconcentrer, j'en profite pour bien la viser et attendre le bon moment pour tirer en jouant sur les vis de tirs. J nee vais pas risquer la vie de Martin si je sens que le tir pourrait le mettre en danger sauf si l'araignée venait à nous foncer quand même dessus.
J'écoutais ta musique @Le Cartomancien, et s'est lancé ensuite "Legends Never Die" automatiquement. On va tester si on est des légendes hein Martin ? POUR LA CARAVANE !
Modifié en dernier par [MJ] Le Cartomancien le 27 sept. 2022, 19:52, modifié 1 fois.
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Amerkan Butoda
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