[RP groupé] Les Dragonniers

sont une région de collines calcaires situées à l’extrême nord des Montagnes Grises. Ces collines désolées, séparées des montagnes par le fleuve Oisel, sont habitées par des bergers Bretonniens, et les châteaux y sont peu nombreux. Les ancêtres des Bretonniens inspirés par les contacts qu’ils avaient avec les elfes et les nains, y ont érigé d’immenses tumulus funéraires pour leurs chefs. Ces tombeaux, aujourd’hui en ruines, sont devenus des repaires de monstres et de spectres. Cette région attire de nombreux Paladins ainsi que de nombreux nains chercheurs de trésors.

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Martin
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Re: [RP groupé] Les Dragonniers

Message par Martin »

Il n'y a rien de pire pour un être vivant capable de motricité que de voir pareille capacité retirée de sa possession. Ce que le corps humain et l'expérience vous ont permis d'acquérir vous était retiré brusquement, sans mot dire, et vous ne pouviez rien y faire. Décrire les couleurs à un aveugle est une tache bien difficile. Être privé de la capacité à voir celles ci quand vous avez joui d'un œil acéré durant toute votre vie est une torture.
À cela il convenait d'autant plus d'ajouter l'humiliation qu'il y avait à cette situation. Ne plus pouvoir bouger signifiait que vous aviez besoin des autres pour vos moindres faits et gestes que vous auriez pu accomplir vous même auparavant. Manger. Se gratter. Chasser cette saloperie de moustique qui se gave de votre sang alors que personne n'est dans le coin. On cette foutue mouche qui ne cesse de voler et foutre un boucan d'enfer dans le coin en plus de laisser ses excréments sur votre visage inerte. Puis il y avait le reste. Vous aviez besoin de vous nettoyer le visage, au moins au lever. Vous retourner, parce qu'il fait trop chaud, ou froid. Et le fait de devoir être accompagné dehors, pour uriner ou se débarrasser de ses selles, sous le regard parfois gêné, toujours gênant, des autres.
Aussi, lorsqu'après pareil traitement durant un temps bien trop long, quand il pu enfin sentir un orteil, ce fut un sentiment d'allégresse qui s'empara de lui. S'il pouvait sentir son orteil, c'est qu'il pouvait également sentir le reste de son corps. Petit à petit, il parti à la conquête des sens du reste de son organisme. D'un orteil, il senti la peau se tendre sous le pied. La corne gratté au bois. Le contact avec la couverture. Les courbatures dans ses chevilles. Il pu entendre les claquements dans ses articulations, le craquement de son cou, le frémissement parcourant sa colonne vertébrale.... Libre. Il était enfin libre.
Se traînant comme un cul de jatte, le jeune chasseur déploya de longs et frustrants efforts à essayer de se redresser, sans que ses jambes traîtresses ne lui obéissent. Quand enfin il réussi à faire tenir un genou, il traîna son autre jambe derrière lui, péniblement.
C'est finalement avec une démarche d'ivrogne qu'il sorti du char-infirmerie des dragonniers, tout en essayant de faire fit de la grosse déchirure qu'il y avait dans sa chaire, à la cuisse gauche, la vilaine coupure qu'il avait en travers la poitrine, et ce gros morceau de croûte dans le dos qui le démangeait. Il restait mal en point malgré les soins qu'il avait reçu.

C'est donc quelque peu "groggy" qu'il reprit son arc, dans la soirée, pour maladroitement s'exercer à atteindre des cibles, malgré le fait que des douloureuses courbatures lui tiraillaient tout le corps.

Le reste de la semaine fut assez pitoyable, puisque le nordlander, en compagnie de quelques compagnons de chasse assez inexpérimentés, s'en allait dans les montagnes pour en revenir avec quelque menu gibier. La plupart de la faune avait eu l'intelligence de s'éloigner du fond de la vallée durant les jours précédents, lorsque les sourdes détonations des combats avaient ébranlées le calme relatif qui régnait en ces lieux.
Il n'y avait plus que les animaux non migrateurs à reste dans les parages. Lièvres, marmottes, et des oiseaux de passage. Tout ce qui était chèvre, biches, sanglier et chevreuils s'étaient enfuis. Le piégeage permis donc de s'accaparer quelques prises, et l’œil adroit de Martin de se faire les plus beaux morceaux, mais rien de bien extraordinaire non plus. Ça restait mince. Peut être que la pêche c’eut révélée plus prometteuse ?

Mais le véritable coup de chance de cette chasse n'a pas été d'abattre une belle cigogne, mais au contraire de repérer des traces d'empreintes massives, au regard de ce que laisserait un bœuf ou un beau cheval de trait nordique. Et non loin de là, une carcasse de chevreuil, la colonne vertébrale brisée, la tête à l'écart et le reste consommé, des os cassés brutalement. Et le fait que les traces de pas soient brèves, sans qu'il puisse déterminer d'où venait et ou était parti le prédateur, fit comprendre au chasseur que l'animal responsable de ce spectacle était un volant. Un volant qui appréciait avoir la possibilité d'user de ses ailes puisque le terrain, assez rocailleux, était moins couvert par la végétation forestière que le campement. Pouvait on en conclure que celui ci était plus en sécurité s'il restait sou le couvert des arbres ? Douteux. Tant que la créature n'était pas motivée à les prendre en chasse, ce devait être possible.
D'autres gibiers massacrés, eux furent trouvés plus loin, l'odeur pestilentielle des cadavres partiellement consommés, en décomposition, l'aida à comprendre que la créature, ce prédateur, était aussi un tant soin peu cruel, puisqu'appréciant de tuer ses proies en les faisant chuter en l'air. A moins qu'elle ne les tue ainsi pour... Non. Si c'était pour les tuer et nourrir une portée, il n'y aurait pas de corps de laissés. Uniquement des traces de sang, pas des carcasses entières.

Lors de la dernière chasse, nocturne, dans l'espoir de capturer des proies aux habitudes différentes, l'équipe de Martin se jeta soudainement au sol lorsqu'elle entendit un cri, une espèce de mugissement cinglant, sorti de nulle part. Plusieurs fois, la créature responsable de ce raffut sembla, à l'oreille du nordlander, provenir non pas des pics enneigés, mais plutôt à leur niveau à eux. Ainsi, non seulement usée au vol de nuit, cette bête, peut être dotée d'une certaine acuité visuelle nocturne, devait avoir pour habitude de planer à leur hauteur. Peut être que l'elfe aurait un coup à jouer en pareilles circonstances ? Notant mentalement en tête les lieux, inscrivant sur quelques arbres des signes pour marquer l'endroit, l'équipe de fourrageurs rebroussa chemin pour faire communication de leur trouvaille.

Or, le temps que Martin aille faire son rapport au chef de l'expédition, sans rien cacher de ce qu'il avait trouvé, et lui livrer ses spéculations, quitte à répondre à des questions de sa part, un brouhaha extérieur, prenant de l'ampleur, les fit sortir du bureau du chef, pour aller voir qu'est ce que c'était que ce bazar.
Bien leur en fit car l'on venait de s'apercevoir que non seulement une part des vivres manquait, mais en plus le gros des équipages s'était tiré avec les victuailles.

Devant la colère montant, Martin senti qu'il fallait vite faire quelque chose, n'importe quoi, pour désescalader la situation ou bien ça tournerait aux poings puis aux poignards.

Toussant pour se nettoyer la gorge, le jeune chasseur fit de son mieux pour avoir l'attention du reste du groupe, à peine plus d'une dizaine de personnes.

Une partie du groupe est partie ? Et alors ? Demanda-t-il sur un ton rhétorique au groupe. Le bon grain a été séparé de l'ivraie. Ceux trop lâches pour dire les choses toutes hautes qu'ils avaient sur le coeur sont partis... Sans rien dire ! insista-t-il, pour faire naître quelque sentiment de trahison à l'égard des camarades les ayant laissés en pied du jour au lendemain. Ils n'ont même pas essayés de partager leurs doutes, de parvenir à un compromis. J'ai pas besoin de camarades comme ça, m'abandonnant au premier coup de vent. Et vous non plus, pas vrai ? Il ne reste que les meilleurs. Puis ce n'est pas comme si c'était la première chasse que vous faisiez pas vrai ? A quel moment tout s'est passé exactement comme prévu ? L'inconnu, le hasard, la chance, tout cela a toujours joué. Nous sommes moins nombreux ? Eh bien c'en fera plus pour nous, et moins pour les autres ! Dragonniers ! Tout prendre et rien donner ! Hurla-t-il à ceux ci, le poing fermé et levé. Tout prendre et rien donner !

Bon. Si ça passait mal à l'oral, eh bien... Tant pis. Après tout, ça n'était pas vraiment son travail à lui de maintenir le moral au même niveau que le pavillon, non ? Lui, son travail, c'était de pister le gibier. Pas... Servir de démagogue ou autre chose. C'était pas lui, le chef de l'expédition, qui avait à trouver les bons mots pour maintenir la cohésion de ce petit groupe.

Laissant la «scène» à d'autres, il rejoignit plus tard, avant le crépuscule, Amerkan, l'elfe et le chef.

Les gars sont vraiment pas motivés. Il va y avoir des disputes, voir des combats entre eux dans les jours à venir. Ça va être moche. Est ce que ça vous semble une bonne idée d'organiser des combats, pour que ces affaires se fassent de manière contrôlée ? Quoiqu'on fasse ça va arriver un moment ou un autre. Donc mieux vaut que ça vienne de notre côté. Puis ça permettra de... Leur donner du spectacle, qu'ils oublient leurs griefs ? Je crois être assez bon lutteur moi même. Un cercle, un adversaire avec lequel on s'entend pour se donner en spectacle.... dit-il en regardant l'elfe du coin de l’œil, pour terminer.
Sinon.... débuta-t-il sur un ton empli de doute....Si vous pensez qu'on est plus assez nombreux... On peut toujours couper nos pertes. On déblaie la grottes aux araignées pour en récupérer les œufs et les corps. On travaille ceux ci pour récupérer la chitine et tout ce qui pourrait avoir de la valeur, et on rentre avec ce butin. Des araignées géantes empaillées, ça doit pouvoir trouver preneur chez la plupart des nobles et bourgeois du Vieux Monde non ? Ça permettrait de sauver la face, rassurer le reste de l'équipage et celui ci ne nous ferait pas faux bond sans prévenir, et de rentrer en partie dans les frais de l'expédition. A vous de voir patron.

Si aucun des membres du "conseil restreint" du capitaine n'avait autre chose à dire, ce serait alors à celui ci de décider de la marche à suivre.
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Gamin, un jour ou l'autre tes plans foireux feront de nous des morues salées. Et tu sais quoi ? Je regretterais même pas car je me serais sans doute amusé comme un fou avant d'y passer.
35 — « Quand la langue fourchue et l’œil de chouette se rencontrent, Morrslieb sourit. »
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Amerkan
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Re: [RP groupé] Les Dragonniers

Message par Amerkan »

L'elfette avait raison, Amerkan n'avait pas vraiment l'étoffe d'un meneur d'homme, et malgré son discours qu'il trouvait pourtant bien inspiré, la troupe gardait l'air maussade et endeuillé. La drucchi pris le large sans piper mot, au moins ne viendrait-elle pas l'accabler comme il pensait qu'elle aurait fait.

Lorsqu'il se coucha, Amerkan songeait déjà au travail qui l'attendait demain, et sa tête se rempli de tout ce qu'il allait devoir faire. Finir le four et faire fondre le restant de fer et d'acier qu'il avait pu collecter. Travailler la chitine dans l'espoir de faire une maigre protection. Et résoudre ce problème de propulsion de navire de terre. Les journées suivantes allaient être longues et épuisantes, mais elle ne manquaient pas de défi.

------------------------------


L'ingénieur pris peu soin de lui durant la semaine où il travaillait. La sueur, la chaleur, la graisse et les rouages dans le cerveau étaient comme des moteurs pour lui. Tant qu'il y avait à faire, c'est qu'on pouvait faire ! Pliant le métal, redessinant les courbes de l'acier pour correspondre au plan. Donner un coup pour tester une partie de la machinerie, re-graisser les essieux, redonner un coup, voir que ça tourne sans grincer, esquisser un sourire et se remettre au travail.
Pièce par pièce, telle une partie d'échec arabéen, le jeu d'engrenage et de soupapes se mettais en place. Et par un petit matin, le camp fut réveillé par un gros:
BROOUUUVMMMMM ! Tchlac-Tchlac-Tchlac-Tchlac-Tchlac-Tchlac !

Comme une épée dans un fourreau sur mesure ! Elle crache du feu de dieu *kof kof* ! Alors c'est pas beau ça ? Ça ronronne comme un loir !

Le moteur fonctionnait, mais attention à pas forcer sur la machinerie, le moteur n'avait pas été fait avec de bon matériaux: roulait ça il pourrait faire, mais partir à la guerre et faire Nuln-Couronne en seulement deux semaines, c'était autre chose. Surtout que le carburant n'était pas non plus des plus efficace qui soit. Mais au moins ça ferait l'affaire et la caravane pourrait se remettre en marche.
Mais dans toute son euphorie créatrice, le départ d'une partie de la troupe vint mettre un terme à l'émotion. Comme ils s'en doutait, la chaîne de l'équipage avait ployé sous la difficulté de la situation, et quelques chaînons venaient de sauter. Le reste devait supporter le poids des autres.

Leur départ est regrettable, d'autant qu'il vaut mieux rester souder dans ses contrées. Partir d'ici à pied tiens de la folie et non du courage., murmura-t-il à lui-même.

L'ingénieur rejoignit le chasseur qui venait d’haranguer courageusement la troupe. Peut-être aurait-il plus de chance que le jeune estalien.


Merci pour ton intervention, je suis moins à l'aise avec les hommes qu'avec la machinerie pour ce qui est de les mettre en marche.

Il fallait admettre que le Nordlander parlait mieux que l'ingénieur. Et pas qu'à cause de l'accent.

Plus tard dans la soirée, les deux hommes se retrouvèrent avec le chef d'expédition dans sa tente.

Je suis ton point de vue Martin, mais après ce qu'on a accompli, on ne peut pas tout laisser tomber. On aura ce dragon soit en sûr. Il faudra juste l'attirer avec une chèvre ou un cerf attaché. Je pensais notamment à creuser quelques abris, recouverts de feuilles et de neige pour que le dragon ne nous voit pas depuis le ciel, et une fois au sol, nous l'immobiliserons.
Pour ce qui est du moral, c'est peut-être pas mal l'idée de l'arène, même si je n'ai pas beaucoup de goût à cela. Par contre s'il nous reste un peu d'alcool à distribuer ça aiderait. D'autre part, qui dit dragon dit trésor ! La rumeur pourrait aider à garder les dragonniers de notre côté.
Modifié en dernier par [MJ] Le Cartomancien le 27 sept. 2022, 19:56, modifié 1 fois.
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[MJ] Le Cartomancien
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Re: [RP groupé] Les Dragonniers

Message par [MJ] Le Cartomancien »

Jet de CHAR à +1 (il s’agit de la distraction du soir et le discours se veut sincèrement inspirant)
18, échec cuisant.
Après le discours grandiloquent mais se voulant bien inspirant de Martin, le silence fut son seul auditoire. On pouvait lire des regards inquiets, soucieux et défaitiste. Seuls quelques-uns tentent d’applaudir, difficile de savoir si c’était par dépit ou pour briser le silence pesant et gênant.
L’elfe avait répondu, à la proposition de Martin, par un hochement d’épaule désintéressé mais elle ponctua ce geste par un clin d'œil espiègle. Difficile de savoir quelle était concrètement sa réponse face à la proposition de se lancer dans un concours de bourre-pif peu élégant avec un éphémère.
Ahhh, les elfes, toujours si mystérieux ou pédants, pas vrai?

Braun se voulut d’ajouter

-Je pense que nous avons tous besoin de repos aujourd’hui. Nous devrions en parler les idées plus claires.

-La nuit porte conseil, dit-on chez les Umgis, non? Ce sera donc l’occasion! On a quand même gagné quelque part. Et puis comme le dit si bien notre chasseur en chef: ça en fera plus pour nous, tant pis pour les autres!



Quand les torches commencèrent à s’éteindre et que les tours de gardes furent assignés, Ubrum vint aux côtés d’Amerkan et de Martin, l’air maussade:


“Ils sont plus têtus et grincheux que des longues barbes ceux-là! On va essayer de s’assurer qu’ils ne partent pas trop. J’ai pris le soin de vérifier nos réserves de gnoles: on est bon pour soit faire un brasier digne de l’incendie d’Altdorf, soit une petite fête du village bien arrosée...pour seulement une dizaine de personnes.
J’y pense, je vous ai entendu parler de lutte et d’alcool et je pense que ce n’est pas une si mauvaise idée que cela. Du travail, de l’alcool et du divertissement: il faut entretenir l’esprit des hommes par le travail et la gnôle, leur garder un but, une journée remplie et organisée.
J’ai déjà entendu parler d’histoire comme ça. Un capitaine de régiment Ostlandais coincé près de la Drakwald. Pour éviter une mutinerie, il s'assurera de faire persévérer un but au régiment. Son projet était de réparer un pont qui fut détruit afin de garder l’esprit des hommes occupés mais surtout donner une raison d’être au groupe.
Bref tout ça pour dire que c’est pas bête tout ça.
Bonne nuit les jeunots.”


À ces mots, l’aîné nain partit vers sa tente afin de prendre une petite nuit de sommeil méritée.
En parlant de sommeil, notre duo en avait également besoin!

***



Au lendemain matin, précisément peu après que les rayons de l’aube eurent finit d’illuminer la face de ceux dont la tente laissait filtrer ces rayons (les réveillant donc par la même occasion), une discussion eut donc lieu. C’est sous un ciel étonnement dégagé que cette nouvelle journée commençait. Pour ceux habitués aux villes, on aurait déjà entendu les marchands ouvrir leur échoppe, les pêcheurs saler leur prises fraîches, les charretiers de jurer à plein poumons: la vie s’animait et le faisait savoir en jouant un concerto de brouhaha ambiant.
Dans les montagnes où nos dragonniers sont, le petit matin se vit différemment. Au lieu des criées et des bruits de charrettes et de bottes, on entendait déjà divers oiseaux gazouiller paisiblement. Le vent soufflait à travers la végétation locale: des conifères et quelques buissons quelconques laissaient filtrer le vent à travers leur feuillage. Avec de l’imagination, le son en sortant pouvait faire penser à une flûte dont 10 bouches sont en train de souffler dedans. Malgré la puissance du souffle, le son qui s’en dégage reste, certes sobre et rude, mélodieux à sa manière.
C’est dans ce cadre-là que nos dragonniers, du moins nos chefs de file, se réunirent après le petit-déjeuner (consistant de rations grossières avec un peu de pain).
Ubrum, Thralgan, Armega, Braun, Martin et Amerkan étaient réunis ensemble, dans un coin à l’écart tandis que le reste du camp se préparait pour la journée.

De leur discussion, l’idée d’organiser un genre de festival pouvait sonner comme incongru, aux premiers abords. Néanmoins, il fut conclu que le moral des troupes n’était pas au plus haut et qu’il fallait peut-être tenter de changer un peu le quotidien des dragonniers. Il y avait suffisamment de nourritures mais l’alcool pouvait manquer. En comparaison, les vivres permettraient à l’expédition de tenir encore 2 à 3 mois, voire plus en raison des départs furtifs. La gnôle, en revanche, ne tiendrait pas plus de 5 jours si chaque homme buvait 2 gobelets. Il est évident que l’alcool fort (le vin et la bière faisant office de source d’hydratation, ils sont présents en quantité) n’est disponible qu’en petite quantité, si l’on met de côté les alcools utilisés pour différentes fabrications ou traitements.

Mais alors vinrent les questions portées sur l’animation d’une telle soirée. Il fallait peut-être accompagner ces jeux de lutte et de beuverie de quelque chose d'autre? L’idée de faire une petite foire et de faire travailler un peu les hommes pour leur propre oisiveté fut acceptée à l’unanimité, même Braun, sceptique au départ, reconnut que cela changerait l’atmosphère locale. Après tout, les dragonniers doivent encore se préparer à l’affrontement, d’autres préparatifs sont nécessaires comme localiser précisément la bête, préparer le terrain pour le combat, déterminer des points faibles et établir un plan stratégique. Toutefois, si le moral, si la volonté n’y était pas, il est reconnu que seul la mort et l’échec de l’expédition en seraient les conséquences logiques.

Donc, autant faire en sorte de bien profiter d’une dernière nuit.
Armega, sortant de son silence méprisant, fit remarquer que festoyer alors que l’équipe n’était pas prête pouvait s’avérer être une mauvaise idée. Peut-être fallait-il d’abord s’assurer que tout était prêt et paré avant de se permettre un moment de folie?

Mais c’est vers Amerkan et Martin qu’on se tournait. Ces derniers semblaient, à eux deux, avoir plus de suite dans les idées que leurs comparses.
Comment vont-ils s’y prendre?
Un dernier verre avant de trimer pendant plusieurs jours et tuer la bête?
Ou serrer les dents encore un peu et festoyer seulement quand tout sera prêt?
Et que voulait donc bien dire “quand tout sera prêt”?
Que faudra-t-il préparer pour la grande soirée? Et quels sont les derniers projets à réaliser avant de chasser la bête?
C’est à eux d’y répondre.
Je ne prétendrais jamais connaître l’avenir car j’en connais plusieurs.
Il n’est jamais question d’une unité, mais d’un tout. Le destin est un mille-feuille aux saveurs improbables.



(Compte MJ de Galfric Lawmaker et Hinzuo-Ashino Daimatzu)

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Re: [RP groupé] Les Dragonniers

Message par Amerkan »

La nuit fut agité.
Non pas par le bruit ça non. Mais dans son esprit, Amerkan cherchait éperdument des idées pour la fête à organiser. Sachant qu'en plus il fallait finir tout le travail pour la chasse au dragon. "Rhaaa" songeait-il "Je ne suis pas un meneur d'homme moi ! Comment faire ?"

Créer un esprit de corps. C'est ça qu'il fallait. Mais quels jeux permettrait de faire ainsi ?
La corde bien évidemment. Des chaises musicales comme en Estalie ? Il faudrait introduire ce jeu peut-être. Mais y avait-il un musicien dans la troupe ? Sûrement. Un chamboule tout ? Avec des petits bouts de bois taillés. Un bras de fer évidemment. Le lancer de couteau sur une buche ? A voir.

Le lendemain matin, Amerkan exposa sa liste au petit déjeuner: cela nécessitait peu de matériel, et peu de travail pour réaliser celui qui manquait. Une matinée de travail pour un homme tout au plus.

Certes faire la fête alors que rien n'est encore accompli n'est pas la meilleure des idées, mais le moral est au plus bas. Si on ne le fait pas, jamais nous n'aurons les hommes suffisant pour mener à bien cette expédition. Cependant la fête durera deux jours.
Autre chose: nous tendons une main douce aux hommes. Mais si des gens voudraient partir, il faudrait les retenir, ou tout du moins en faire un exemple. La nourriture et la boisson était compris dans le voyage non ? En cas de rupture de contrat, ne seraient-ils pas sensés tout vous rembourser maître nain ? Le but n'est pas l'extorsion, mais de montrer qu'on est dans la même galère, et qu'ils ont plus d'intérêt à rester qu'à partir. Un gant en soie d'un côté et une poigne de fer de l'autre. Qu'en pensez-vous ? L'idée vient de m'apparaître mais je ne sais pas encore si s'en est une bonne ou non.
Modifié en dernier par [MJ] Le Cartomancien le 27 sept. 2022, 19:57, modifié 2 fois.
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Re: [RP groupé] Les Dragonniers

Message par Martin »

Devant l'échec clair et net de son discours se voulant volontaire, Martin quitta la scène légèrement honteux et confus. La seule consolation de la soirée fut le clin d’œil taquin de la longues oreilles. Son aspect pathétique devait avoir mis quelque baume au cœur de la longue vie ayant perdue les siens. Le malheur des uns faisait le bonheur des autres ?

La nuit lui porterait conseil. Mieux valait qu'il se repose après cette journée bien chargée. C'est donc après rejoint le "conseil de guerre" des dragonniers, où Ubrum exposa ses préoccupations, qu'il parti roupiller un bon coup.
Un roupillon rapide où, à son réveil, il n'eut qu'un vague souvenir de son rêve. Une histoire de tomes de fromages mangeant des pièces d'or et des fantômes. S'étant levé un peu plus tôt que d'habitude, l'esprit embrumé, le chasseur s'habilla sommairement pour sortir des chariots empestant l'odeur de pieds, non sans emprunter un briquet à la main. De là, il salua les malheureux de garde, pour s'en aller en direction du lac où encore quelques nappes de brume flottaient au-dessus de l'eau. Avisant du bois mort, il débuta un petit feu. Une fois celui ci réalisé, le nordique déposa ses armes non loin du brasier, puis se déshabilla. Une fois nus comme Taal, il prit son courage à deux mains et s'enfonça dans l'eau froide du lac. Puis lâcha un râle de souffrance lorsque le froid lui mordit le corps.

"Y'a pas à dire, elle est fraiche. Mais qu'est ce que ça réveille par contre".

Toujours nu, mais son couteau de chasse à la main, le septentrional s'avança dans l'eau en faisant de grands gestes pour se réchauffer, alors que les premiers rayons du soleil commençaient à percer l'obscurité des eaux troubles du lac. Le chasseur avait gardé une arme à la main, car qui sait ce qui pouvait lui tomber dessus. Il était seul, non loin du camp, certes, mais il gardait presque tout le temps une arme sur lui, des fois que. Habitude prise depuis sa jeunesse. Puis des fois qu'il tomba sur un gros poisson durant sa baignade, il pourrait en profiter pour lui faire sa fête.
D'ailleurs, à plusieurs reprises, il mis la tête sous l'eau, pour essayer de distinguer la faune et la flore sous marine, sans pour autant s'aventurer trop loin dans le lac. Il restait toujours là où il avait encore pied, puisque ne sachant pas nager mieux qu'un chien.
Après peut être cinq minutes de ce bain "vivifiant", l'impérial sorti de l'eau pour se mettre debout près du feu. Il commença à s'essuyer la peau à coup de brusques gestes de la paume sur son corps afin de faire glisser l'eau qui était restée suspendue à son corps.
Puis, restant près du feu quelques minutes, afin de se réchauffer les mains et faire partir les dernières gouttes échappant à ce régime, il commença à se revêtir.
Une fois frais et dispos, il se mis à jeter du sable sur son feu et à éteindre celui ci.

Il avait une sacrée faim. Direction le petit déjeuner avec les collègues.

Lors de leur restauration, Amerkan et Martin eurent à prendre parole sur les actions à entreprendre vis à vis du reste des dragonniers et de l'expédition. Les arguments exposés par Amerkan semblaient logiques aux oreilles du rural, et il abonda dans ce sens.
La rupture de contrat de la part des dragonniers, dans les circonstances présentent, il semblerait logique qu'ils aient à assurer certains frais. Car ils mettent le reste du groupe en difficulté et en danger. Concernant la fête, je pense que péter un coup maintenant pourrait servir à faire baisser la pression qui montait dans le groupe.

Amerkan dit des choses sensées. Mais il faut faire remonter le moral au plus vite avant que d'autres ne partent. Pour la fête, je propose qu'on se fasse exploser la panse. On fait bombance de nourriture. On a un lac, une forêt et de la montagne, c'est plein de gibiers tout ça. Il doit y avoir moyen de vivre sur le pays. Avec un peu d'aide, je peux réaliser et placer de nombreux pièges à poisson et bêtes. Avec les ingénieurs, il doit y avoir moyen de fabriquer une barque et des filets de pêche pour faire des prises dans le lac. On passe toute cette journée à chasser. Puis selon les résultats de la chasse, on fait une une fête soit ce soir soit demain. Par ailleurs, faudrait voir si la chair d'araignée est comestible, voir même bonne. Voilà pour la bouffe.
Pour les divertissements, on peut organiser des combats de lutte à mains nues. Avec des estrades ou des bancs pour le public. On commence avec un match où moi même et l'elfe nous affrontons, en nous mettant en scène pour que ça rende bien. Puis après ça, on peut faire plusieurs manches à nouveau, ou bien inviter ceux qui se sentent chanceux à affronter un des deux favoris.
Puis je sais pas trop pour vous, mais on aime bien se laver au Nordland. Un bon fumoir à vapeur. C'est une pièce fermée où on entre, et on y fait brûler du bois sous de l'eau, pour que la vapeur s'accumule dans la pièce. On aime bien ça. Peut être qu'on pourrait en fabriquer un avec les ingénieurs ? Et que ça intéresserait le reste du groupe ?
Concernant l'alcool.... Il y a un jeu. Ça consiste à danser en cercle autour d'un feu, au rythme d'un instrument de musique. Tambour, flute ou autre. Et à mesure qu'on danse, ceux qui se fatiguent et abandonnent doivent se contenter d'un verre ou deux de piquette, mais ceux qui restent, les derniers en lice, obtiennent les meilleures parts de gibier et d'alcool.
Sinon j'aime bien le théâtre. Une fois au village on a eu une troupe qui nous a fait le triomphe de Ranald. C'était très amusant. Surtout quand il s'est fait botter les fesses par Taal. Donc si certains chez les dragonniers ont déjà été dans un théâtre, peut être qu'il y a moyen de faire quelque chose là dessus ?
Ah. Et maintenant que j'y pense. Pour pas que les hommes aient l'impression qu'on fasse la fête pour un rien... Et si on la conditionnait au déblaiement de l'entrée de la caverne aux araignées ? Ça permettrait de récupérer les corps restés à l'intérieur, et donc potentiellement leur venin. Mais aussi de voir si on peut récupérer des œufs d'araignées géantes, puisque les fourmis géantes du convoi ne sont plus. Puis des fois, sur un malentendu, il pourrait y avoir du "butin" dans la grotte de celles ci ?


Voilà pour les idées du chasseur du Nordland qu'il avait à proposer.
Au programme :
- Si Martin a repéré du poisson dans le lac lors de sa baignade matinale -> réalisation de pièges à poissons (pourvu qu'il y ait du saumon, miam miam ^^).
- Concernant la chasse, ce sera surtout de la pose de pièges artisanaux. La chasse "à l'arc" ne se fait que si je tombe sur du gros gibier par hasard (chèvre, bouc, castor et marmotte)
- Je propose que les ingénieurs réalisent une barque et des filets de pêche pour pêcher sur le lac
- Je propose également aux ingénieurs de réaliser un sauna en nature. On a du charbon de bois (voir : viewtopic.php?f=112&t=6592&p=124113&hil ... on#p124113 )
- Pour la fête de ce soir, ou demain, selon la quantité de nourriture chassée et pêchée, je propose :
- un combat de lutte faussé entre moi et l'elfe, ouvert au public
- une représentation de théâtre, si quiconque se sent chaud
- un jeu où tout le monde danse autour d'un feu où grille du gibier. Les règles sont les suivantes :
*Ceux ne pouvant suivre le rythme (ça peut durer jusqu'à minuit) sont éliminés.
* Plus l'élimination est récente et plus la part de gibier et d'alcool obtenue est importante (en qualité ou quantité
- Ah. Et pour justifier la fête, eh bien on met en place le déblaiement de la grotte aux araignées. Il doit surement y avoir des choses à y exploiter, outre les corps. Et avec un peu de chance, il y aurait même un gisement de charbon.... Ou de diamants ? Oui je sais, on peut rêver. ^^
Voilà voilà.
Modifié en dernier par [MJ] Le Cartomancien le 27 sept. 2022, 19:57, modifié 1 fois.
Raison : +6 xp / cumulé depuis le 17/10/2021: 67
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Re: [RP groupé] Les Dragonniers

Message par [MJ] Le Cartomancien »

Les idées ainsi délivrées par Amerkan et Martin, la conversation semblait désormais être réorientée sur l’organisation de telle festivité.

Ubrum appuya la remarque d’Amerkan concernant les vivres et la rupture de contrat.
Il fût alors annoncé que quiconque décide de partir, devra se débrouiller sans le soutien de la compagnie et que c’était ainsi.
Sinon ils seront considérés comme des voleurs. Cette tirade instaura un long moment de silence vachement pesant pour tout le monde. Des regards s’échangent sans que la moindre parole n'ose être émise.
Voilà une question de réglé.

Car oui, à la grande surprise des lecteurs, finalement, faire des danses autour du feu, chanter, jouer des chaises musicales et du bourre pif était perçu comme étant des idées aussi ludiques qu’originales. Ubrum en esquissa même un rire, lui qui tire toujours un portrait peu amical. Visiblement, le nain jugea que pour remettre un esprit de corps, il fallait ressouder les équipes. Et cela ne lui sembla finalement guère incongru de faire travailler les hommes pour contribuer à leur flânerie. Cela permettrait sans doute de revenir vers un train de vie plus sain.

Il en fut ainsi donc décidé! Si d’une part il fallait chasser et pêcher, il fallait d’autre part préparer gradins et bans pour le banquet et les jeux!
Le programme, la rumeur, selon laquelle une belle soirée sur deux jours allait se tenir piqua l’attention générale. Au départ, les hommes étaient perplexes, eux qui étaient venus abattre du lézard volant ou ceux qui étaint déterminés à rentrer chez eux. Puis, l’idée gagna l’envie d’oisiveté naturelle et inhérente aux humains.

De manière surprenante, le tout fut accueilli avec un enthousiasme peu dissimulé. Les quelques bruits et conversations entendues ne concernaient plus l’expédition, mais la préparation de la soirée sympathique.
Déconcertant compte tenu de l’expédition, non?
Malgré une telle situation, il fallait bien noter que les visages des dragonniers présents avaient bien changé d’expression. Au lieu de paraître terne, triste et nerveux, on voyait une forme de petite excitation, d’étincelle de folie et de sincère envie de gaieté.
Du jamais vu dans les pâles sœurs.


Série de jets!

Chase pour Martin:
3 ; 8 ; 8
Une belle partie de chasse! Tu parviens à récupérer deux bons gros gibiers et quelques poiscaillent, de quoi bien manger lors du fameux soir et de quoi remonter vos stocks de vivres!

Amerkan: travail palissade, supervision de tes autres projets:
20; 14; 20
Bon…on ne va pas basculer sur quelque chose de catastrophique non plus.
La palissade: on se contentera d’un petit fossé creusé dans la terre.
Les autres travaux: heureusement que tu es passé à 14 en Intelligence. C’est réussi pour ce que tu souhaites encore entreprendre. Je te laisse le choix entre les abris portatifs composés de chitine d’araignée ou l’autre projet.

Votre grand soir arrive!
Quelques mésaventures par-ci et par-là et du turbin: on arrivait aux festivités!
La chasse connut un succès des plus surprenants! On avait pêché de gros brochets bien épais ainsi que deux biches bien garnies! Il allait y avoir de quoi tenir plusieurs jours en plus! Un sursis gagné et un grand repas récompensent alors la compagnie. Martin put apercevoir des sourires, des gémissements face à quelque chose d’aussi banal qu’une belle prise.
Une chose rare dans les pâles sœurs. La région en haute montagne avait tendance à n’abriter que peu de vie, peut-être s’agissait-il d’un grand coup de chance au bon moment? Ou bien d’une main tendue par le destin et les dieux?

Quoiqu'il en soit, de rudimentaires mais solides estrades et bancs furent bâtis à l'aide de troncs de sapins. Le vent montagneux d'habitude si rude avait décidé d'être plus clément. En effet, une calme et douce brise de printemps soufflait sur le campement ce qui changeait des bourrasques violentes martelant les environs à longueur de journée. On n'entendait guère quelqu'un se plaindre de la météo, même les nains paraissent tranquilles.

Le calme avant la tempête?

Le soleil commençait à se coucher. On alluma les feux. Avec l'atmosphère, on aurait déjà envie de chanter ! Du gibier à foison, du poisson à déguster en grillades, une petite arène pour se mettre dessus avec les compagnons! On en oublierait presque le calcaire subit ces derniers jours.

Tout le monde était là et les festivités pouvaient commencer. Ils furent d'abord timides puis après avoir consommé quelques breuvages les langues se sont déliées et les sourires apparaissent sur les visages.
La fête commençait bien et on voyait bien que les dragonniers avaient besoin de se détendre.

Ubrum et son comparse étaient détendus et se contentaient de boire tranquillement avec d’autres personnes.Il était étrange de les voir si détendus tous les deux, eux qui ont pourtant la fâcheuse tendance à grommeler et de rouspéter. Les voir rire et chanter était un spectacle que personne n’a eut l’occasion d’admirer de toute l'expédition
L’elfette se situait non loin. Évidemment elle jouait de ses petits charmes et de sa grâce naturelle afin de jouer avec les désirs des autres, sans pour autant s’engager. Elle restait là à capter l’attention et elle était bien consciente d’être l’objet des convoitises.

Et pourtant, la soirée ne faisait que débuter.

Que vont faire Martin et Amerkan pour marquer le soir?
Je ne prétendrais jamais connaître l’avenir car j’en connais plusieurs.
Il n’est jamais question d’une unité, mais d’un tout. Le destin est un mille-feuille aux saveurs improbables.



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Re: [RP groupé] Les Dragonniers

Message par Martin »

La journée se terminant, Martin enseigna aux artisans en herbe la manière de s'y prendre pour réaliser des pièges à poissons. Ceux ci se devaient ensuite d'être lestés dans le lac, un morceau de bois flottant attaché à une corde reliée au piège pour marquer l'emplacement des casiers.
La nuit venant, il parti se coucher tôt, en compagnie des trappeurs qui avaient été assignés à son groupe de chasse.
La nuit fut non-événementielle. Le dortoir puait des pieds, Martin s'y étant néanmoins habitué ; les hamacs et couchettes vous gardaient à température ambiante, et cette manière augmentait à mesure que la nuit progressait, grâce au Co2 généré par les multiples moteurs biologiques peuplant le wagon. Et au petit matin ceux ci étaient aérés pour les décongestionner du gaz. Ça et les odeurs de pieds et sueurs. Sous sa couverture, le jeune chasseur sombra dans une nuit sans rêves, après que son esprit se soit curieusement aventuré à fantasmer sur les minces courbes de l'elfe, ses hanches et le maniement de ses couteaux. Elle maniait ces derniers avec une grande dextérité, lui faisant douter de ses propres capacités quand au maniement des lames.

Au petit matin, le nordlander s'était levé avant même le lever du soleil pour initier ses préparations matinales. Il avait néanmoins cette fois ci un bonus pour accroître ses chances durant cette chasse : du savon ; une composition chimique créé par un alchimiste génial. Ce savant mélange de graisse animale, de sable et produits aux noms compliqués. La propriété la plus intéressante de ce produit était qu'il permettait la crasse et également de votre odeur, rendant ainsi le gibier moins paranoïaque lorsque celui ci détectait votre présence olfactive. En fait, même en étant en amont du vent, les proies étaient moins à même de vous détecter. Pour ce qui était du moins pour l'odeur. Concernant la vue et l'ouïe les animaux allaient vous fuir.

En attendant, avant de retrouver le reste de sa troupe, il progressa vers le lac où son exercice matinal l'attendait.


Lavé, séché, habillé, équipé et nourrit, le nordlander s'en allait quérir les moyens de subsistance des dragonniers pour le banquet.
En compagnie de ses compagnons de chasse, ils s'aventurèrent vers les bois autrefois remplis d'araignées. Pendant toute la matinée, il cherchèrent des traces de gibier. Faisant, lièvres.... Voilà quelques cadavres qui avaient été découverts dans les toiles des anciennes maîtres des lieux. Vers midi, ils découvrirent enfin ce qu'ils cherchaient. Des traces récentes. Et celles de gros gibiers apparemment. Peut être des daims. Ou bien des cerfs. Remontant la piste en silence, les dragonniers, dans un silence d'or, émergèrent finalement des bois vers deux heure, pour trouver dans le lointain leurs proies, peut être à deux lieues de leur position. Prenant bien garde de progresser en étant sous le vent, la troupe mis une heure à se placer et à lentement progresser vers les bêtes. À cent mètres, ils se cabrèrent pour se faire discrets. À cinquante, ils avancèrent en rampant parmi les herbes et buissons. À vingt mètre, chacun prit le temps qu'il fut à Martin pour que chaque cible soit désignée.

''Les cerfs sont encore jeunes. Leurs bois ne sont pas assez longs. Pareils pour les daims. Ils sont à peine sortis de l'enfance. Trop jeunes. Il faut leur laisser le temps de grandir. Les biches.... Quelques jeunes... Ah ah. Quatre honorables proies. Le vieux cerf et trois vieilles biches parmi les femelles." Faisant signe à Kadrim, il assigna à l'arbalétrier le vieux cerfs, tandis qu'Harim et Pierre se voyaient assigner la biche au poil rayé d'un poil blanc sur le flanc, et celle aux poix noirs au niveau des hanches. Quand à Martin lui même, il allait viser la femelle au poitrail teinté de touches blanches.
Puis il fit signe à leur accompagnatrice de leur donner le signal pour faire feu. L'elfe aurait à se ceindre d'un de ses classiques claquements de langue pour leur signifier le moment de tirer.

Le moment venu..... Seule la moitié des cibles furent touchées, et s'effondrèrent sur le coup. Martin s'élança alors vers les cibles abattus et, voyant que l'une des deux biches commençait à se relever pour essayer de s'enfuir avec le reste du troupeau, le chasseur l'acheva d'un tir dans le poitrail.
L'autre proie, elle, était restée au sol, mais souffrait, lâchant un brame. S'approchant de celle ci lentement, le nordlander s'accroupit à côté de celle ci ; puis doucement, posa sa main sur le corps chaud et humide de la biche. Celle ci était terrifiée.

Avec douceur, le jeune homme chercha à rassurer la créature qui le suppliait de ses yeux de biche terrifiés.

Oh Père et Mère, puissiez vous accorder à votre graine de trouver un sol fertile. Père, je te remercie pour cette chasse. Puisses tu continuer de me couvrir de ton poil protecteur, et puisse continuer de ne pas te décevoir. Les fruits de ton royaume seront utilisés à bon escient. Je continuerai à protéger ton domaine de la souillure.
Et toi, Mère, je te remercie pour m'avoir accordé la force et la douceur de ton berceau. Et je te demande humblement d'accorder à cette pauvre créature un départ paisible. Puisse-t-elle retourner à la terre d'où elle est sortie. Puisse sa descendance se montrer forte et nombreuse.


Regard à la créature souffrante.

Et puisse son sommeil éternel ne pas t'attrister, car c'est très méchant ce que je fais.

Sur ce mot, il trancha proprement la jugulaire de la biche. Le sang pompé par son cœur légèrement apaisé par les paroles douces, se voulant réconfortantes, se mis à noyer le cerveau de la proie qui sombra dans un sommeil éternel. Son cou s’affaissa et son corps se laissa mourir entièrement. L'homme des forêts pressa les paupières de la biche, désormais noyées par le sang, pour les refermer.

Il se dirigea ensuite vers l'autre biche qu'il avait abattu pour se livrer à un rituel légèrement similaire.

Oh Ulric nous te remercions pour cette proie. Puisse-t-elle s'être montrée digne à tes yeux et puissions nous être montrés suffisamment capables à tes yeux. Pour te remercier nous offrirons à tes fils une partie de son essence avec ceux ci, pour qu'ils continuent de tolérer notre présence sur leurs terrains de chasse, et poursuivent leur devoir de tuer l'engeance noire venant salir ton royaume.

Aux autres qui le regardaient étrangement, le chasseur les regarda de la même manière.

Bon. On se met au travail les gars ?

Chacun prend deux jambes. On retourne au campement et on travaille le repas.

Péniblement, ils retournèrent au camp des dragonniers avec leur proies, cheminant durant une bonne heure, arrivant uniquement vers midi, le temps pour ingérer l'infâme mixture préparée par le cuisinier de l'expédition.
De retour au campement, il eu par ailleurs la bonne surprise d'apprendre que les pièges à poissons avaient remplis leur office à la perfection puisque plusieurs brochets avaient été pris dans ceux ci.
Il fournirait au cuisto la manière de les préparer correctement cette fois ci, histoire que les hommes ingèrent quelque chose de consistant et ayant au moins l'apparence appétissante. Il avait ouïe dire qu'au Stirlandon faisait des tartes aux tête de poisson.

''Par Solkan, je jure que s'il prévoyait de faire cette horreur, on le retrouvera suicidé par noyade dans une mare d'une main de profondeur....''

Il était temps pour eux de travailler la viande.
Ottmar lui avait montré comment faire, et décrit des procédures détaillées pour encore mieux dépecer le gibier pourvu que le matériel et les conditions idéales soient réunies.
Déjà le matériel. Couteau de chasse d'au moins quatre pouces, oui. Scie pliante. Fait. Hache. Elle était dans son dos. Un jeu de cordes et crochets : les gars les avaient. Venaient les gants. Tout serait là.

Une fois au camp, les proies furent trouées au couteau dans l'arrière des tendons, derrière les sabots. Ensuite elles furent soulevées de telle manière à ce qu'un homme adulte puisse en atteindre toutes les parties du corps. Des seaux furent disposés pour récolter le sang qui s'écoulait.
Alors on retirait la peau en taillant une longue ligne de la tête à la queue. Ensuite l'on retirait la peau en parties et l'on faisait davantage de coupes à mesure que le découpage arrivait. Cela permettait de retirer les poils et le cuir en un coup, permettant de récupérer ceux ci si l'envie vous prenait de faire de l'empaillage ou simplement récupérer les matières pour les travailler et leur accorder ainsi une valeur ajoutée pour les revendre.
Lorsqu'enfin arrivé à la tête, il était temps de s'emparer de la scie dans l'espace au-dessus de la première vertèbre.

Enfin, ou fit descendre les corps pour les poser l'un sur une grande bâche huilée et l'autre sur une longue et solide planche en bois à hauteur de hanche.
Il convenait de dépecer les proies en retirant les organes digestifs. Il avait heureusement assez d'expérience pour retirer et séparer ceux ci sans qu'ils ne se vident. Ce qui serait impropre à la consommation serait jeté dans des seaux, et le reste était disposé sur une autre bâche.

Avisant l'un des dragonniers qui s’apprêtait à jeter les intestins dans le seau des déchets, il lui intima de ne rien en faire.

Avec ça et le sang récupéré, on fera des saucisses pour conserver la viande plus longtemps.

La cervelle des biches était gardée à l'écart. Celle ci serait dissoute dans un bouillon.
Le cœur des proies était également mis à l'écart. Ce morceau de cartilage allait être découpé finement en tranche carrée et trempées dans une sauce appropriée, chauffée, avant d'être dégustée.
Les gigots seraient cuits dans un pot au feu, afin qu'ils perdent quelque peu de leur fort goût. Ils allaient mijoter au plus vite entre ce moment et celui où, le soir, ils seraient dégustés.
Les yeux et tendons iraient à l'araignée qu'ils gardaient prisonnière.
Les os seraient mis de côtés pour être soigneusement ouverts et récupérer la membrane à l'intérieur de ceux ci. Ou bien jeté à bouillir dans une marmite pour que l'eau absorbe le goût.
Enfin, les déchets seraient répartis en deux groupes. L'un pour le scarabée géant du des dragonniers, l'autre, il l'emporterait avec lui même. Il comptait s'éloigner du camp un moment avec ceux ci avant de trouver un endroit où il pourrait commencer un feu et les faire brûler au bois, pour ensuite les jeter aux alentours, afin de remplir sa promesse au dieu des loups. Il ferait ça après l'entraînement guerrier auquel il irait se livrer, pour s'entraîner à simuler lors des démonstrations de lutte du soir.

Voilà pour la procédure. À voir si tout se déroulait comme prévu.


Au cuistot désormais. Se dirigeant vers son pire ennemi, le valeureux cuisinier en herbe s'enfonça dans la ténébreuse antre du monstre, s'apprêtant à le terrasser au cours d'un mythique du-du-du-du-du-DUEL !

Sur la manière de cuisiner des brochets. L'horreur commença en présentant le menu : tête de brochets dans des tartes.
Mais Martin, malgré son dégoût naturel pour tout ce qui était issu du Stirland, essaya de lui faire voir la lumière, en lui présentant les différentes manières de préparer le brochet : au court bouillon, au four ou bien à la poêle.
Au court-bouillon, il suffisait d'écailler et vider le poisson, le rincer à l'eau froide, puis le sécher dans un panier pour le préparer au court bouillon. Dans le même temps, il convenait de laver et peler une carotte, un oignon émincé, un céleri en tronchons et, dans l'idéal, un verre de vin blanc. Puis beaucoup d'eau, le brochet, le tout porté à ébullition et laisser frémir quelques trente minutes.

Ou bien au four, il fallait vider et écailler le poisson, enlever la tête et les nageoires. Hacher du persil et des échalotes, saler, poivrer, arroser d'un verre de vin blanc dans un plat, enfourner une heure. Puis on égoutte et sert en sauce.

Enfin, il restait possible de le faire à la poêle. Couper le poisson en filet, enlever les arrêtes, faire cuir trois minutes de chaque côté, napper avec une sauce, servir avec des légumes sur le côté.

Ou même simplement faire dissoudre le poisson dans une soupe....


Les péripéties avec le kuisto terminées, Martin parti retrouver Thralgran[/u], le solide camarade chevaucheur de fourmis qu'il avait tiré des pattes des araignées géantes.
Celui ci était en compagnie de quelques uns des dragonniers, à tailler le bout de gras, aussi Martin commença en le tirant un peu à l'écart du groupe.

Ah ! Thralgran ! Je peux te parler un moment s'il te plaît ? Débuta-t-il d'un air bonhomme. J'aurais besoin de ton aide pour quelque chose. Prenant le nain à l'écart, il l'interrogea. On va essayer d'organiser des démonstrations de lutte ce soir. J'aurais besoin d'un partenaire pour m'entraîner cet après midi. Un combattant expérimenté dans ce domaine. Est ce que tu aurais l'idée d'un nain dans notre groupe que tu pourrais me recommander ? À moins que tu n’aie toi même du temps pour cette mission ?
Sur le ton de la confidence, il se rapprocha de oreilles du khazalide pour lui parler à voix basse dans l'idée de convaincre le solide gaillard de le rejoindre pour l'entraînement.
Il me reste des rations, bien meilleures que la tambouille qu'on nous sert d'ordinaire. On en mangera une chacun après l'entraînement de cet après midi. Tu en dis quoi ?

La réponse de Thralgran enregistrée, le jeune chasseur parti en direction de l'autre collègue dont il aurait besoin pour son entraînement.

L'elfe.

Celle ci ne fut pas particulièrement difficile à trouver. Toujours plus ou moins à l'écart d'un groupe, sans jamais être trop lointaine non plus. Pas vraiment la première à socialiser.

Le nordlander s'inséra dans le champ de vue de l'elfe pour attirer son attention, la saluant du regard. Puis il se dirigea vers elle en la saluant de la main droite, avant de l'aborder.

Salut. Tu tiens le coup, malgré la bouffe infâme que prépare le kuisto ?
À la suite de sa réponse, le chasseur continua son offensive.
On va organiser des démonstrations de lutte à mains nues ce soir. Ça te dirait de rejoindre le spectacle ce soir ? J'ai besoin de revoir mes limites, histoire de ne pas décevoir le public ce soir. Je pense que je gagnerais beaucoup à m'entraîner avec toi. On irait faire ça à l'écart du camp, histoire de garder ça une surprise.

Puis, vérifiant que nul n'était à proximité, il affecta de parler en secret, comme un conspirateur. Il me reste quelques rations, largement meilleures que l'infecte tambouille qu'on nous fait ingérer ici.... Je peux en partager une avec toi après l'exercice.

Néanmoins, observant le visage sibyllin de la fée du couteau et du poison, il décida d’accroître les enjeux pour bénéficier de ses muscles et lumières. Et cette fois ci en chuchotant pour de vrai à la longue oreille de la créature mystérieuse, presque au point de coller ses lèvres à l'ouille de celle ci. J'ai aussi une barre de ce ''chocolat''. On se la partage à deux, conclu-t-il.

Les pourparlers avec l'elfe conclus d'une manière ou d'une autre, il irait taper un mot à Amerkan pour qu'il puisse réserver quelque part l'espace nécessaire au combat en soirée. Il fallait juste des bancs, ou bien des gradins s'il en avait le loisir, réunis autour d'un cercle ou seraient réunis les deux combattants.

Avec les personnes qu'il avait réussi à mettre dans la confidence, Martin irait s'entraîner à l'écart du camp. Peut être à quelques dix ou vingt minutes de marches. Là, ils commenceraient par tester la capacité de chacun à frapper, en donner des coups dans les paumes des autres. Puis en montrant aux partenaires leurs méthodes d'immobilisation respectives. Le but n'était pas de se blesser, mais au contraire de prendre conscience des méthodes de ses pairs pour éviter les mauvaises surprises. Bien entendu, les armes et coups aux yeux étaient interdits. La victoire était déterminée de manière assez simple. Il fallait marquer trois points. Soit en amenant son adversaire au sol (1 point), soit en le poussant hors du cercle (1 point), soit en faisant toucher le sol aux épaules de son adversaire lors d'une chute (2 points). Bien entendu, il était aussi possible de rendre son adversaire hors d'état de combattre en le bloquant jusqu'à ce qu'il plaide l'abandon (1).

Pour la sécurité des joueurs, un référent commun était présent pour stopper le combat s'il estimait que celui ci allait trop loin.

L'idée des démonstrations nocturnes qui auraient lieu après l'entraînement était de donner du spectacle à l'assemblée. Les deux, ou trois lutteurs s'étant entraînés ensemble auraient bien sûr droit chacun à une portion de viande entière de leur choix à l'issue des matchs, par ordre de victoire. Mais les spectateurs étaient libres de défier l'un de ceux ci pour s'en voir une accordée, s'ils venaient à vaincre l'un d'entre eux.

Après l'entraînement, Martin offrirait les reste de viande à Ulric en jetant ceux ci dans un feu à l'endroit où ils s'étaient exercés, avant de rejoindre le campement.

Puis la soirée pourrait prendre son cours.
Gamin, un jour ou l'autre tes plans foireux feront de nous des morues salées. Et tu sais quoi ? Je regretterais même pas car je me serais sans doute amusé comme un fou avant d'y passer.
35 — « Quand la langue fourchue et l’œil de chouette se rencontrent, Morrslieb sourit. »
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Re: [RP groupé] Les Dragonniers

Message par Amerkan »

Amerkan passa une grande partie de sa journée à travailler le bois. Cependant ça n'était son fort. De la forteresse de bois d'hêtre, on était passé à une forme de tranchée vétuste. Mais qu'importe, tant que ça protégerais des flammes du lézard pyromane. Mais tout de même. Quel gâchis de bois et d'effort.

La construction des abris portatifs étaient bien avancée cependant. La chitine se travailla difficilement, mais c'était signe que le matériaux avait de l'avenir. Ainsi fait, les dragonniers pourraient se mettre à l'abri derrière le bouclier de feu l'arachnide, lorsque le dragon viendrait taquiner leurs barbes.
Pour travailler et relier la chitine, il avait fallu créer une petite vrille, afin de percer quelques emplacement sans faire rompre la structure de la chitine. Ainsi fait, il était facile de confier les plaques à quelques nains qui travaillaient le cuir, pour faire des attaches et poignées.
La vrille fut au départ manuelle, le temps que le jeune ingénieur mette en place un système auxiliaire et temporaire sur un des moteurs à vapeurs. Au vu de la quantité de chitine, cela s’avéra nécessaire.
Vint ensuite une étape de test sur la dite chitine. Un volontaire prit l'énorme pavois en main et accepta de plonger sur un feu de camp avec. Les ingénieurs étant des gens sérieux, mais aussi quelque peu secrets, le test se fit un peu à l'écart, et un tonneau d'eau de neige fût amené au-cas-où. Mais le test s'avéra visiblement concluant.
On augmenta ainsi la taille et la puissance des feux des tests pour vérifier que ni charbon ardent, ni la vapeur sous pression ne faisait pas roussir ou même courber les poils du volontaire.
Ainsi au moins, les équipages seraient à l'abri du dragon s'il venait à souffler. Et comme tout canon, le dragon avait lui aussi besoin de reprendre son souffle. Alors les dragonniers pourraient répondre par leur souffle de poudre et de fer.



La soirée approcha vite, et le manque de lumière ne permit pas d'avancer les travaux qui restaient encore. L'estalien alla préparer avec les autres quelques ateliers et camps de jeux: cartes, dés, chaises musicales et ring fais de simples cordes et de poteaux plantés dans le sol. Simple mais efficace.
Pour les gradins, soit ils furent érigés à la hâte, soit les spectateurs iraient regarder depuis les navires.
Alors qu'il travaillait, l'odeur de la pitance vint chatouiller les narines des travailleurs.
Bon ça sens pas la meilleure cuisine, mais dites vous qu'avec ce qu'on va gagner, on va pouvoir s'en payer des banquets ! Parce que qui dit dragon dit écaille tout ça, mais dit aussi trésor. Moi je prends le pari de lui faire bouffer notre poudre et notre fer et ensuite le pactole sera à la troupe. Qui sait ? Peut être ce dragon a volé l'or au nains ? Si c'est le cas en tout cas je vous le laisse. L'héritage c'est sacré aussi par chez moi. Mais imaginez... des gemmes et de l'or qui forment un lit de la taille d'un dragon. Avec ça je pourrais enfin payer la fin de mon voyage vers l'Empire et aller étudier l'ingénieurie là bas. J'aurais aimé le faire chez vous mes amis des montagnes, mais je vous sais précieux de votre savoir, et qui ne le serait pas à vôtre place ? En tout cas je veux faire des choses qui rendent fier tout le monde ! Désolé... je rêve éveillé., Amerkan affichait un sourire rêveur, essayant de transmettre à la troupe de constructeurs, sa confiance en l'expédition.


Amerkan alla chercher Ubrum. Même si c'était une idée des deux humains, il valait mieux que le chef ait le beau rôle dans ces festivités.
Bonsoir chef ! Je pense que tout le monde est prêt. Vous pouvez sortir l'alcool pour nos compagnons, et je vous invite à faire l'entrée en scène vous-même. Voulez-vous bien vous donner la peine ? A ces mots, Amerkan se pencha en une révérence grandiloquente et quelques peu ridicule, adressant un clin d’œil complice au chef de l'expédition. Il fallait maintenant amuser et s'amuser pour que demain soit une aube radieuse.
Amerkan Butoda
FOR:8 END:8 HAB:9 CHAR:8 INT:10 INI:8 ATT:8 PAR:8 TIR9 NA:1 PV:60/60

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Martin
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Re: [RP groupé] Les Dragonniers

Message par Martin »

Soudainement attiré par quelque chose dans la périphérie du camp, le jeune chasseur du Nordland s'effaça subrepticement de ses compagnons pour emprunter un chemin de chèvre au milieu des hautes herbes. Il progressa à travers celles ci durant de nombreuses minutes, à remonter une piste qui finit par l'amener dans le bois autrefois hantés par les araignées.

Quelque chose dans le lointain ne cessait d'attirer son attention, distant mais n'échappant guère à son ouille. Des vapes de brume commençaient à apparaître autour de lui. C'est là qu'il la remarqua, au milieu d'une marée de brouillard. Une silhouette fine, humanoïde, de laquelle se dégageait une lueur verte, s'approchant de lui. Au dernier moment, il réalisa avec stupeur sa véritable nature....

Voilà. Martin disparaît en tant que pj. Vous pouvez toujours créer un pnj "Martin" avec son profil pour continuer l'aventure si vous le désirez, mais le pj Martin mjité, lui, est mis en stase dans l'attente de jours plus heureux. Puissent les dragonniers obtenir une conclusion à la hauteur de leur ténacité.
Bisous. :kiss: [/spoil]
Gamin, un jour ou l'autre tes plans foireux feront de nous des morues salées. Et tu sais quoi ? Je regretterais même pas car je me serais sans doute amusé comme un fou avant d'y passer.
35 — « Quand la langue fourchue et l’œil de chouette se rencontrent, Morrslieb sourit. »
Martin, Voie de la chasse
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