Bientôt, un grand feu fut allumé au centre du campement, et une douce lumière orangée éclaira la petite clairière où se trouvait la majorité du campement.
Vu d’ici, elle pouvait voir tout le camp. Dans la clairière, il y avait les cuisines, c’est-à-dire une grande tente accompagnée d’un feu de camp parfaitement apprêté pour la cuisson de la viande. Il y avait également l’enclos où les chevaux nécessitants des soins étaient amenés, tandis que les autres coursiers vagabondaient aux alentours du campement.
La clairière étant vraiment petite, il n’y avait que ces deux éléments, tout le reste du campement étant un simple assemblage hétéroclite et non ordonné de tentes, la majorité servant de lieu de repos aux elfes présents ici. Il y avait bien cette grande tente qui servait de râtelier d’arme, mais sinon rien de plus.
Avec la vue qu’avait Catra, elle pouvait distinguer, malgré la luminosité décroissante et la nuit s’installant, la tente d’Onnennîth, la capitaine en charge du campement.
Il avait du sang noble dans les veines, cependant pas suffisamment pour pouvoir diriger plus que la petite quinzaine d’elfes du campement. La majorité étaient des cavaliers sylvains, ils étaient six au total. Il y avait également deux écuyers, Catra et une autre elfe qu’elle n’avait pas encore rencontré. En plus de cela, il y avait deux éclaireurs et trois chasseurs. Le tout étant dirigé par Onnennîth.
Cela faisait quelques minutes que le feu était allumé, et une délicieuse odeur emplit l’air.
Catra huma avec plaisir l’odeur, mais fut incapable d’identifier l’animal responsable de cette odeur succulente. Rapidement, les chasseurs appelèrent afin que le campement vienne se sustenter. Catra attendit alors que les autres elfes partent se servir, puis elle se décida à descendre de l’arbre.
En deux petits sauts, elle se retrouva rapidement et avec souplesse au niveau du sol. Slalomant entre les elfes, les arbres et les tentes, elle finit par arriver au feu où une bouffée d’air chaud la frappa avec violence, alors que la fraicheur de la nuit commençait à s’installer. Un des chasseurs, un certain Yrillin, lui tendit un beau morceau de viande bien juteux.
L’écuyère mordit dans la viande encore chaude à pleine dents, profitant avec joie de la viande savoureuse. Par contre quelque chose l’ennuyait, il lui était impossible de déterminer de quelle viande il s’agissait !
Catra finit sa ration, puis continua à se balader et à vaquer à ses occupations, pendant que le camp se mettait progressivement en pause. Les éclaireurs se mirent à distribuer les tours de garde, et, comme d’habitude, la jeune elfe à la chevelure dorée n’en fit pas partie.
La nuit se passa alors sans aucun problème, et le campement resta calme.
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Nous sommes maintenant le lendemain matin, et à son habitude, Onnennîth distribua les rôles pour la journée. Catra passe en dernière, et remarque qu’il y a plusieurs elfes qui sont restés en retraits.
Le chef du campement est vraiment un elfe très enjoué, toujours joyeux et très optimiste. Il présente alors à Catra ses compagnons de voyage, et annonce au groupe l’organisation de cette petite expédition.
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