[Thornaël] Cor de chasse

Athel Loren est la plus ancienne des forêts du Vieux Monde. Ses arbres les plus vieux sont les jeunes pousses ayant germé à partir des graines semées par les serviteurs des Anciens en personne. C’est un lieu mystique qui s’étend sur une surface immense, mais nul ne sait si ce sont les Anciens ou l’influence du Chaos qui a éveillé ses arbres et leur a donné une âme. Toujours est-il qu’à l’aube des temps, ils ont commencé à raisonner d’une façon surnaturelle, et ont appris des sentiments tels que la haine et la colère. La forêt a peu à peu pris conscience d’elle-même et des autres races qui grouillaient comme des insectes à la surface du monde. Et les intentions de ces dernières ont éveillé sa rancœur…

Des menhirs gravés de runes elfiques marquent les limites de ce domaine végétal. Au-delà s’élèvent des arbres gigantesques dont les branches frissonnent et se tordent lentement, comme pour échapper à la barrière magique que forment ces pierres gardiennes. Les racines rampent et griffent les pierres couvertes de mousse, au milieu d’une brume persistante qui recouvre les clairières et les cavités du sol. Un tel labyrinthe de troncs et de branches suffit à rebuter l’esprit le plus décidé, car il abrite des yeux épieurs, des mouvements furtifs à peine entr’aperçus et des bruits inquiétants. La tranquillité surnaturelle des clairières tapissées de feuilles mortes et la brise silencieuse soufflant sur les sentiers ne voilent aucunement le sentiment d’être observé et mesuré à chaque pas que l’on y fait.

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[MJ] Loec
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[Thornaël] Cor de chasse

Message par [MJ] Loec »

La capitaine reçoit gravement la nouvelle de la mort d'Aethril. Elle hoche la tête et une ride soucieuse se dessine subrepticement sur son visage sévère. Pas une seule larme n'est versée. C'est une guerrière et elle sait qu'elle ne peut pas s'appesantir sur le passé, en particulier durant cette époque de troubles. Les deux elfes connaissent la valeur du deuil, mais le temps des pleurs n'est pas encore venu. Pour l'instant, seul le temps de la guerre doit dicter leurs actions. Les hommes-bêtes payeront. Le cor de chasse sonnera encore une fois à travers les frondaisons millénaires, et les enfants du chaos seront repoussés comme il en a toujours été et comme il en sera toujours.
Après un court moment de silence qui résonne dans l'air frais comme une prière silencieuse, l'elfe se détourne de Thornaël. Le devoir des deux elfes se rappelle cruellement à eux; Il faut défendre la forêt quel qu’en soit la prix. Aethril n'est pas le premier elfe à tomber, et il ne sera pas le dernier car ainsi va le cycle des saisons, de la vie et de la mort. Les vivants doivent continuer. Se reposer est réservé des défunts.

***


Quelques jours ont passé. Thornaël est resté au chevet de sa jeune compagne magicienne. Son état est à peine stable malgré les soins prodigués par la capitaine et lui-même. Les herbes médicinales récoltées en forêt contiennent à peine la fièvre. A plusieurs reprises ils ont cru la perdre. Elle tient le coup mais elle ne s'est pas réveillé une seule fois. Thornaël commence à soupçonner des raisons inconnues à son état. La jeune elfe est gravement blessée, mais elle aurait dû montrer des signes de rétablissement. D'autant plus qu'il ne sait pas ce qui s'est passé lorsqu'elle a traversé elle aussi la faille du warp.

Entre-temps, le jeune enchanteur a rencontré les autres gardes sylvains. Ce sont des archers experts et des soldats entraînés. La plupart du temps, le camp reste silencieux. Chacun vaque à ses occupations mais ponctuellement, le petit groupe part en expédition pour repérer les mouvements de l'ennemi. Hier, un garde est revenu blessé à la jambe, mais il n'y a aucun mort pour l'instant. Ils ont intimé à Thornaël de rester en arrière. Ce dernier n'est même pas au courant des résultats des opérations ce qui le frustre au plus haut point. Il a l'impression d'être inutile, et il y a peut-être un peu de vrai dans cette affirmation.

Le matin se lève une fois de plus sur le camp de fortune. Les rayons du soleil se reflètent paresseusement sur les monticules éparts de neige. Thornaël aussi se lève. Il a construit un abri de branches et de feuille à l'image des autres gardes sylvains. La capitaine lui a offert une couche de fourrure. Ce n'est pas le luxe, mais il a connu pire.
Il étire ses muscles endormis. Son corps est encore étourdi par la courte nuit, mais son cerveau est déjà assailli par des pensées comme un flot continu de fer en fusion qui lui torture les nerfs et l'esprit. Il se demande surtout comment se porte la jeune apprentie qui est hébergée dans la tente de la capitaine. Mais il sait aussi qu'il ne pourra pas rester ici longtemps. Il a entendu un des gardes avant-hier parler de déménager le campement. Au vu de leur nombre restreint, la mobilité est leur unique chance de survie. De plus, les hommes-bêtes se sont aventurés encore plus profondément dans les bois. Il n'a pas besoin de lire les regards inquiets ni d'écouter les messes basses pour le savoir.

Durant ces derniers jours, il a tout de même réussi à récupérer quelques informations sur leur emplacement. Ils ne sont pas extrêmement loin du poste avancé des Sethayla. Au sud devrait se trouver Al Tamarra mais la capitaine lui a appris que la pierre avait disparu ainsi que tout un pan de forêt. Bien plus au nord, le domaine de dame Fynielle. Elle n'est pas la noble la plus importante, mais elle règne avec sagesse sur son domaine depuis des centaines d'années. Les autres seigneurs ont appris à la respecter et écoutent ses paroles. Enfin, l'ouest est la direction du cœur de la forêt et là où l'armée du chaos se dirige.
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Thornaël Sombrecime
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Re: [Thornaël] Cor de chasse

Message par Thornaël Sombrecime »

Le silence est lourd, et son regard pénétrant insupportable. Mais, par respect pour mon ami, je la regarde dans les yeux. Et, sous le gris gelé de ses yeux, je découvre une douleur que je n’aurais jamais soupçonnée. Mais ce signe d’humanité disparaît aussi vite qu’il est apparu sous l’armure argentée de la militaire.
Nous savons l’un comme l’autre que les mots ne sont plus que futilités, que seul le sang répandu honorera sa mémoire. Son corps est retourné à la Terre, et c’est à Elle qu’iront nos offrandes sanglantes.

***


La routine s’est installée. Je passe mes journées entre les bois et la hutte abritant ma jeune amie. Ce que je récolte est utilisé le jour même. J’emploie tout mon savoir à la sauver, mais, bien qu’il ne s’aggrave pas, son état ne s’améliore en rien. Dans cette tâche simple comme dans cette guerre je suis inutile.

Les guerriers Sethayla ne parlent que très peu, et encore plus rarement leurs mots me sont adressés. Cependant, je n’ai pas besoin qu’ils me parlent pour ressentir la pression qui pèse sur le campement. La menace est invisible mais constante, les guerriers experts mais trop peu nombreux. Si l’on devait se battre aujourd’hui, le sang de nombre de nos adversaire irais gorger l’humus sous nos pieds, mais, peu importe le nombre d’ennemi tombant sous l’acier et les griffes, nos corps finiraient par tomber, la vie s’échappant de nos blessures, emplissant la clairière des brumes brunes et émeraudes entrelacées de la vie, fuyant la chair pour laisser place à la noirceur de la mort. L’avancée des hommes bêtes s’en verrait ralentie de quelques jours tout au plus, et la forêt se verrait privée de vaillants gardiens qui auraient pu prouver leur valeur dans des batailles bien plus utiles... Mais les nobles continuent à jouer avec nos vies par vanité et égoïsme, refusent de s’allier, d’envoyer des troupes faire front uni face à une armée chaotique assemblée par la haine et le fanatisme.

Je dois me rendre utile. J’ai récupéré, je peux de nouveau partir arpenter les bois d’Athel Loren pour essayer de rassembler autant de puissants alliés que possible. Il est l’heure pour moi de me séparer encore une fois des Sethayla.
J’en fais part à la capitaine, lui indiquant que mes pas me porteront vers l’orée du domaine de Sethayla avant de poursuivre vers le nord, vers le domaine de Dame Fynielle en espérant y trouver du soutien pour les batailles à venir et de l’aide pour ma jeune compagnonne. Après un dernier repas en sa compagnie, je m’enfonce à travers les bois assombris par la nuit qui tombe, trainant derrière mois un traineau improvisé sur lequel repose le corps de mon amie enroulé dans mon chaud couchage de fourrure. À une prochaine fois, au cœur de cette guerre qui n’en finit pas...
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Thornaël Sombrecime, Enchanteur Sylvestre Bestial
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• Forme de lion : - A tout moment, sans test d'INT, tu peux te transformer en lion des montagnes. En combat, l'action dure 1 tour durant lequel tu ne peux rien faire d'autre et encore un tour complet si tu veux te retransformer en elfe.

- Lorsque tu es en forme de lion, tu ne peux ni parler (hormis par rugissement ou autre) ni lancer de sorts ni effectuer aucune autre action qui ne puisse être faite par un lion (mais tu gardes ton intelligence). Bien évidemment, tu ne peux pas non plus manier une arme et les bonus relatifs aux armures disparaissent. Ton CHAR et ton TIR tombent à 1.

-Cependant, ton ouïe et ton odorat sont décuplés et tu bénéficies d'un bonus de +2 pour tout test engageant l'un ou l'autre de ces sens.

-Tes griffes comptent pour deux épées courtes (12+1d8) avec la compétence déstabilisant. Tu peux décider de remplacer tes coups de griffes par un coup de mâchoire. Le coup de mâchoire compte pour une épée (16+1d8).

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[MJ] Loec
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Re: [Thornaël] Cor de chasse

Message par [MJ] Loec »

Thornaël a adopté sa forme animale ce qui lui permet de parcourir de longues distances sans se fatiguer. Grâce à des cordes de lianes et de branches qu'il a fabriqué lui même, il a confectionné un traîneau de fortune dans lequel il transporte son "amie". Les jours passent et se succèdent sans différence notoire. Lorsqu'il trouve le temps, il part chasser dans la forêt pour ramener un peu de nourriture. Dès qu'il en a l'occasion, il essaye aussi de soigner l'apprentie. L'état de celle-ci ne s'améliore pas, mais miraculeusement, il n'empire pas non plus.

A l'aube du 13eme jour, il arrive enfin à l'orée du domaine de dame Fynielle qui n'est indiqué que par une unique pierre runique dressée. Respectueusement, il la dépasse en baissant la tête. Derrière lui, les pieds du traîneau de bois raclent le sol. Il ne croise personne, mais il se sait désormais surveillé. Dans l'ombre, les sentinelles sylvines l'ont sans doute déjà repéré. Toutefois, le fait qu'il ne soit pas encore transpercé de flèches est sans doute un bon début.

Il ne s'est jamais aventuré dans cette partie de la forêt. Pour un jeune elfe sans clan comme lui, chaque pas est dangereux. De plus, il ne sait pas où il va. La capitaine des Sethayla lui a globalement indiqué la position du palais hivernal de dame Fynielle, mais les demeures des elfes sylvains sont si bien dissimulées qu'elles sont presque indétectables. Il pourrait aussi bien être passé devant une dizaine de fois sans s'en rendre compte. C'est aussi sans compter sur le caractère changeant de la nature, qui combiné aux nombreux sortilèges de dissimulation et d'illusion rendent l'endroit aussi imprenable que la meilleure place forte.

Il a ralenti le rythme et essaye d'écouter les bruits environnants. Sa forme de lion lui permet de percevoir infiniment plus de choses que lorsqu'il est un elfe. Pourtant, il n'arrive à rien. Les seuls bruits qu'il entend sont les habituels sons forestiers.

Mais soudain ! Il entend le souffle calme d'un être vivant. Il s'arrête pour mieux écouter. C'est définitivement le bruit de respiration d'un être humain. A peine a-t-il cerné son origine qu'une deuxième souffle, puis un troisième se rajoutent au premier.
Trois personnes se dirigent lentement dans sa direction. Deux par le nord, et une par l'ouest.
Sans réfléchir, il se débarrasse du traîneau en faisant attention à ne pas brusquer la jeune elfe qu'il transporte, puis part se cacher.

Test de dissimulation/déplacement forestier :
Très facile +3

Obtenu : 2-1 = 1 (réussite)
Méthodiquement, le lion Thornaël entreprend de contourner les traqueurs. La manœuvre prend quelques minutes. C''est alors qu'il l’aperçoit.
Juste devant lui, la silhouette encapuchonnée d'un garde sylvain. L'arc à la main, une flèche dans l'autre, le guerrier se trouve à une quinzaine de mètre du traîneau, habilement dissimulé dans l'ombre d'un large buisson épineux. Il reste immobile et observe le corps de l'apprentie. Ses techniques de camouflage sont parfaites. Si les sens de Thornaël n'étaient pas décuplés, il n'aurait eu aucune chance de le repérer. Mais cette fois-ci, c'est le chasseur qui est chassé et l'elfe est totalement à la merci de Thornaël.
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Thornaël Sombrecime
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Re: [Thornaël] Cor de chasse

Message par Thornaël Sombrecime »

Ces cons commencent sérieusement à me les briser…

La forêt a plus que jamais besoin d’être unie, et eux se renferment dans leurs enclaves et se méfient de tout… Alors que bon, un lion trainant une elfe à moitié morte, ça se déplace pas vraiment de la même façon qu’une harde chaotique. Incompétence ou bêtise profonde, je commence à me poser de vraies questions.

D’un coup de croc je sectionne le harnais qui retiens le traineau à moi. L’assemblage précaire tombe dans un bruit assourdi par le tapis de feuilles mortes. Le corps de mon amie touche à peine le sol que mon ombre fauve se glisse déjà dans les fourrés.

Je contourne précautionneusement les traqueurs. C’est donc bien un manque impressionnant de compétences… Je parviens sans trop de soucis à en repérer un. Lui ne sait pas que je suis là. Je m’approche lentement de lui, mes coussinets de produisant pas le moindre bruit en caressant l’humus. Mes 200 kilos se meuvent souplement, tous mes muscles tendus, prêts à réagir au moindre mouvement de ma proie.

Il n’y a pas pire danger que de se croire chasseur quand on est proie.

D’un puissant coup de patte, tout en gardant mes griffes rétractées pour ne pas le blesser, je balaye ses frêles jambes. Je m’appuie ensuite sur son torse, le maintenant couché.

Après quelques instants à le fixer dans les yeux sans aggressivité, je ferme mes paupières, appellant à moi le vent d’Ambre. Mes poils se rétractent, mes doigts s’allongent, mon visage s’affine. Quelques instants plus tard, c’est un elfe à moitié nu qui se tient sur le garde. Je le gratifie d’un sourire, puis chuchotte :

“Je suis ici en ami. Mon amie plus bas est mal en point, je l’ai sauvée d’une embuscade d’hommes bêtes. Nous avons besoin d’aide.”

Je me relève lentement, puis lui dit que je viens de la part d’Helsarys Finrumae, capitaine des Seythala.
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Thornaël Sombrecime, Enchanteur Sylvestre Bestial
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-Cependant, ton ouïe et ton odorat sont décuplés et tu bénéficies d'un bonus de +2 pour tout test engageant l'un ou l'autre de ces sens.

-Tes griffes comptent pour deux épées courtes (12+1d8) avec la compétence déstabilisant. Tu peux décider de remplacer tes coups de griffes par un coup de mâchoire. Le coup de mâchoire compte pour une épée (16+1d8).

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[MJ] Loec
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Re: [Thornaël] Cor de chasse

Message par [MJ] Loec »

Il faut quelques secondes au garde sylvain pour assimiler ce qu'il vient de lui arriver. Pendant ce temps, Thornaël relâche son étreinte et le laisse se relever. Bientôt, les deux autres gardes sortent des buissons. Ils ont leur arc bandé mais leur compagnon leur fait signe et ils rengainent donc leur flèche dans l'épais fourreau de cuir accroché dans leur dos. Les trois elfes s'approchent doucement et forment une cercle méfiant autour du changeforme.
Tous les elfes ont une affinité unique avec la magie, mais les vrais enchanteurs sont rares. Les authentiques changeformes encore plus. La possibilité d'être manipulé par un esprit des bois n'est pas négligeable. Il est normal que les elfes se méfient.

Le premier garde fixe toujours Thornaël. D'un signe de tête il lui fait signe qu'il est prêt à le croire. Les deux autres elfes semblent toujours suspicieux, mais ils acceptent la décision. Thornaël va chercher le traîneau qui transporte son amie, puis suit ses nouveaux compagnons.

Ils arrivent devant un immense château de lianes et de troncs entrelacés. L’architecture elfique se mêle si bien à la forêt qu'il est presque impossible de faire la différence entre le bois chanté et les arbres. Le soleil froid d'une fin d'hiver qui se fait attendre transperce doucement les hautes frondaisons du domaine elfique. L'air est frais et le souffle des quatre elfes s'envole en volutes blanches dans la pénombre protectrice de Loren.
Thornaël essaye de déterminer la taille du palais sylvestre. Mais la tâche est impossible. Les voûtes arboricoles semblent d'étendre à l'infini. Il abandonne et se tourne vers ce qui semble être l'entrée du palais.

Deux gardes qu'il n'avait pas vu jusque là se tiennent immobile dans l'encadrement de la lourde porte de chêne blanc. Leur armure en feuilles de cuivre stylisées et décorées font écho aux différentes runes de pouvoir gravées dans les arbres à proximité.
Les gardes sylvains qui accompagnent Thornaël saluent les deux gardes qui les laissent entrer.

Immédiatement, un des elfes prend le traîneau des mains de Thornaël. Le jeune enchanteur se laisse faire et regarde partir son amie. Il sait qu'il ne peut pas faire plus. Il espère simplement qu'elle s'en sortira. Dès qu'il en aura l'occasion, il devrait essayer de lui rendre visite. A l'évidence, les blessures de la jeunes elfes sont autant physiques que magiques. Peut-être pourrait-il aider les soigneurs avec son troisième oeil ?

On lui montre ensuite un petite chambre située dans à la lisière du domaine. L'endroit est vétuste; une simple couche et une petite table de chevet font office de seuls meubles. Au loin, Thornaël entend le son clair d'un petit ruisseau. Il a donc de l'eau à disposition.
C'est là qu'il logera tant qu'il résidera dans le royaume de Dame Fynielle. On lui indique qu'il devra trouver sa propre pitance. Cela ne le dérange pas. Il est déjà content d'avoir un lit propre.
A l'ouest, ce sont les clairières où paissent les étalons du clan. Au nord, les quartiers royaux. L'endroit n'est pas inaccessible d'accès mais des gardes éternels veillent sans relâche au maintien de l'ordre. Le reste du domaine ne suit pas de logique précise. Parfois même, les jardins, les maisons et les échoppes changent de place en fonction de l'humeur de la forêt. La chose est habituelle dans Athel Loren et les elfes ont appris à s'en servir. Pour beaucoup dont Thornaël, l'inverse serait étrange.

Demain matin, Thornaël a rendez-vous avec Maître Finruïr. On ne lui a pas dit grand chose à propose du maître fauconnier. Mais il joue le rôle de bras droit de Dame Fynielle. Comme celle-ci n'a pas de mari, elle doit s'occuper seule de la gestion de son royaume.

Pendant que Thornaël s'installe dans ses quartiers, les gardes sylvains qui l'on accompagné jusque là partent. On laisse seulement un garde à l'entrée de sa chambre par mesure de précaution. Il ne reste que quelques heures avant la tombée de la nuit.
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Thornaël Sombrecime
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Re: [Thornaël] Cor de chasse

Message par Thornaël Sombrecime »

Mon souffle est lourd. Ma respiration forme des nuages de buée dans l’air frais. Il me regarde dans les yeux, l’air perdu. Quelques secondes plus tard, son visage se détend. Il a compris. Je me relève, le libérant de mon poids. D’un sifflement discret, il fait signe à ses compagnons de le rejoindre.

Ils sont visiblement sur leurs gardes, mais glissent les flèches qu’ils avaient encochées, prêtes à filer vers le moindre danger. Heureusement pour moi, ils n’ont pas vu venir celui qui aurait pu mettre fin à leurs vies…

________________________________________________

Je les suis à travers la forêt en trainant derrière moi le corps de mon amie. Son aura est de plus en plus faibles… Les quelques rongeurs qui détalent dans les buissons à notre passage attirent presque plus de Vent à eux seuls…

________________________________________________

Après quelques minutes de marche, nous arrivons devant le palais de Dame Fynielle. Il est magnifique, une superbe démonstration du savoir-faire des Chante-Arbres, un œil inattentif le raterait à coup sûr. De la même façon, les quelques gardes en faction autour des troncs sont presque invisibles malgré leurs armures de cuivre reflétant la chaude lumière du soir. Sans un mot, ils nous laissent passer le portail de chêne blanc. L’endroit transpire la magie sylvestre… C’en serait presque entêtant.

Une fois le portail passé, un des gardes qui m’a accompagné jusque ici se charge du traineau, et s’éloigne dans la direction opposée. J’ai un pincement au cœur en voyant le corps chétif de mon amie trimballé au grès du moindre caillou.

On m’amène à une cabane en lisière du domaine. La chambre est minimaliste, mais je n’ai pas vraiment besoin de plus. Je remercie les gardes qui m’ont accompagné avant de déposer mes rares possessions sur mon lit. La nuit arrive. La faim se fait sentir. Il me faut me trouver à manger.

Je médite rapidement en attendant que le soleil disparaisse derrière les montagnes à l’ouest, sondant les méandres de Ghur autour de moi, à la recherche de la moindre anomalie ou perturbation. C’est la guerre, mieux vaut avoir un coup d’avance sur son ennemi que le voir apparaître à sa porte au réveil.

La nuit est tombée sur la forêt, et seuls les quelques follets qui volent entre les arbres-maisons en éclaire les enfants. Je me glisse dans ma seconde peau, avant de me faufiler entre les feuillages en direction de la rivière. Une fois éloigné du domaine, j’ouvre mes sens à la recherche du moindre gibier venant se déshydrater en ce point où la rivière n’a pas encore gelé, ou un poisson bloqué dans le bras d’eau.

Si je ne trouve rien au bout de 30 mn je lance « En Chasse » et reprends mes recherches.
Thornaël Sombrecime, Enchanteur Sylvestre Bestial
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• Forme de lion : - A tout moment, sans test d'INT, tu peux te transformer en lion des montagnes. En combat, l'action dure 1 tour durant lequel tu ne peux rien faire d'autre et encore un tour complet si tu veux te retransformer en elfe.

- Lorsque tu es en forme de lion, tu ne peux ni parler (hormis par rugissement ou autre) ni lancer de sorts ni effectuer aucune autre action qui ne puisse être faite par un lion (mais tu gardes ton intelligence). Bien évidemment, tu ne peux pas non plus manier une arme et les bonus relatifs aux armures disparaissent. Ton CHAR et ton TIR tombent à 1.

-Cependant, ton ouïe et ton odorat sont décuplés et tu bénéficies d'un bonus de +2 pour tout test engageant l'un ou l'autre de ces sens.

-Tes griffes comptent pour deux épées courtes (12+1d8) avec la compétence déstabilisant. Tu peux décider de remplacer tes coups de griffes par un coup de mâchoire. Le coup de mâchoire compte pour une épée (16+1d8).

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[MJ] Loec
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Re: [Thornaël] Cor de chasse

Message par [MJ] Loec »

Thornaël se dirige lentement vers le hall des quatre saisons. En ouvrant la porte de sa chambre, il salut rapidement le garde posté à l'entrée qui lui indique la direction à prendre. Il a les yeux cernés. La nuit a été longue. Malgré ses efforts, il n'a pas réussi à trouver de nourriture et il a fini par passer la nuit dehors. L'hiver s'attarde dans les contrées elfiques. Les jeunes pousses et les premières fleurs se font attendre. Peu d'animaux sont sortis de leur torpeur hivernale. Le printemps arrive sans se presser, et la forêt est toujours engourdie.

Peut-être devrait-il penser à faire un tour du côté des quelques échoppes du domaine. Il pourrait y acheter des provisions, et en profiter pour acheter quelques objets de première nécessité. Ses maigres biens sont constitués de l'étrange parchemin de sort qu'il a trouvé dans les brumes entre-les-mondes, du collier d'ambre et de celui en dents, et de son armure de feuille. Il n'a rien à offrir, mais peut-être qu'avec un peu de tact et de finesse, il pourrait troquer ses services contre quelque chose de valeur. Si la chance est avec lui, peut-être que Dame Fynielle lui offrira aussi quelques pièces. L'argent n'est pas commun dans Athel Loren, mais sa valeur est reconnue.

Il traverse plusieurs couloirs de colonnes boisées. La lumière tamisée du soleil matinal qui passe entre les branchages donne à l'endroit un aspect inquiétant et rassurant à la fois. Il est encore tôt. Il croise de temps en temps un elfe qui le salut brièvement de la tête. Il lui semble que cela fait une éternité qu'il n'a pas croisé d'autres êtres humains. Ou tout du moins, des elfes à peu près "normaux", si on excepte les grands mages du conseil.

Il arrive devant une porte aux couleurs des saisons. La taille de la porte est étrangement petite, mais les décors qui l'ornent sont d'une beauté à couper le souffle. Les arabesque vertes, jaunes, oranges et blanches s'entremêlent avec finesse sur le bois de bouleau. En fixant la porte avec intensité, on pourrait presque les voir bouger. Des êtres surnaturels et des scènes de combat épiques semblent jaillir de nul part avant de disparaître aussitôt. La porte n'est pourtant pas enchantée. Elle est l'unique fruit du savoir artisanal des elfes.
Comme pour l'entrée du palais, deux gardes éternels garde l'entrée. Leur longue Sæarath pointe vers le ciel, immobile et fière dans l'air frais du matin.

Thornaël les dépasse et rentre enfin dans le hall. Contrairement à ce que l'on aurait pu attendre, son architecture est plutôt modeste. A peine différente du reste du palais. En son centre, une large table de bois sombre fait face à un trône de bois et d'épines qui surplombe la scène. En six endroits, d'imposants piliers de lianes soutiennent la toiture.


"Changeforme, je vous attendais."

Le maître fauconnier est à quelques mètre de Thornaël. Il est étrangement frêle pour un elfe de son rang et Thornaël le dépasse en taille de plusieurs centimètres. Ses yeux sont d'un blanc laiteux tout comme ses longs cheveux qui lui descendent jusqu'aux épaules. Pourtant il semble voir parfaitement. Son regard perçant scrute le jeune elfe comme s'il attendait une réponse.
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Thornaël Sombrecime
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Re: [Thornaël] Cor de chasse

Message par Thornaël Sombrecime »

L’hiver est déjà profondément installé sur cette partie de la forêt, et la nature s’est déjà bien endormie. J’ai passé la nuit dehors, mais ma partie de chasse n’a pas porté ses fruits. C’est donc les yeux cernés que je me mets en route vers le Hall des Quatre-Saisons où je suis attendu. À mon passage le garde devant ma porte me salue d’un petit mouvement de tête sans sortir de son mutisme, la lame de sa lance pointée vers le ciel flamboyant dans la lumière du matin.

Je traverse le domaine, passant entre les échoppes où mon peuple s’affaire déjà malgrè l’heure matinale. C’est étrange de marcher au milieu d’elfes « normaux » après tous ces mois passés dans la forêt livré à moi-même ou entouré de changeformes. Ici, la vie est active, même si la menace de la guerre se fait légèrement sentir. Je suis ici un étranger, et les quelques regards suspects qu’on me lance ne font rien pour atténuer la légère agoraphobie qui me prend petit à petit.

Je repère rapidement les quelques échoppes où je pourrais acheter de la nourriture, si un jour je fini par réunir un peu d’argent ou trouve quelqu’un intéressé par mes services…

Je marche entre les colonnes brisées qui se dressent partout autour de moi, passant sous leurs ombres projetées par un soleil encore bas. S’alternent rais de lumières dans la brume matinale et ombres aux contours flous. Sans les bruits de la vie urbaine, je me sentirais presque chez moi entouré d’arbres millénaires, sans la moindre âme alentours pour venir perturber ma vie au cœur d’Athel Loren.

Je fini par arriver devant une porte que j’aurais imaginée plus grande, mais qui compense sa petitesse par une richesse ornementale telle que j’en ai rarement vue. Des bois aux couleurs aussi diverses que celles que prend la forêt au fil des saisons s’entremêlent pour donner vie à des arabesques représentant tantôt les légendes épiques de mon enfance, tantôt des créatures mythiques dont les seuls noms vont frémir les habitants d’Athel Loren d’un mélange de crainte et d’admiration. Ici aussi, deux gardes tout de cuivre flamboyants dans la lumière du matin.

Je passe entre eux et pénètre dans un hall qui est aussi modeste que la porte était ornementée. Quelques ouvertures laissent passer des rais de lumière tamisés par les feuillages de l’arbre dans lequel il a été érigé. Il est vide, à l’exception d’une table massive en son centre, dominée par un trône où bois et épines s’entremêlent.

Une voix me sort de ma contemplation.

Je me tourne sur ma droite pour regarder mon interlocuteur. Le maître fauconnier du domaine est un elfe petit, et frêle, ce qui contraste avec la prestance que dégage son regard laiteux.

Après quelques secondes où je cherche mes mots, je m’adresse à lui, essayant de lui fournir une réponse que ses yeux fixes me demandent.


« Merci de m’accueillir. Les temps sont difficiles pour nous tous, il est très noble de votre part de nous avoir acceptés dans votre domaine moi et mon amie.

Je ne suis pas ici pour mendier un toit et un repas. Ce que je vais vous dire vous semblera surement ridicule, voir fou, mais je vous demande de me croire.

Ceithin Har s’est éveillé, et le Seigneur des Bêtes veut que nous sachions que nous ne sommes pas seuls dans cette guerre. Nos vies ne sont qu’un battement de cil à ses yeux, mais l’invasion en cours est bien plus importante que notre seule race. Athel Loren elle-même est en danger, et nous devons unir nos forces.

Le Conseil Sauvage a été interrompu, et je ne sais combien de Shamans sont tombés. C’est à ce moment que mon amie a été blessée. Elle est l’apprentie d’Aelfindel, une Tisseuse de Vie que j’ai croisée lors de mon passage chez les Seythala. J’espérai d’ailleurs pouvoir la visiter après notre entrevue.

Je suis venu ici en espérant que vous et Dame Fynielle puissiez m’aider. Les clans doivent se réunir et s’allier face aux hardes qui envahissent notre mère. Nous cacher ne ferait que repousser notre mort, et réduire nos chance d’un jour repousser le chaos hors de notre foyer. Malheureusement ma voix ne porte pas. J’ai besoin de v
otre soutien. »
Thornaël Sombrecime, Enchanteur Sylvestre Bestial
Profil: For 8 | End 9 | Hab 9 | Cha 8 | Int 12 | Ini 10 | Att 9 | Par 8 | Tir 8 | NA 1 | PV 60/60
Lion des Montagnes :
Profil : For 10 | End 9 | Hab 9 | Cha 8 | Int 12 | Ini 11 | Att 11 | Par / | Tir / | NA 1 | PVs 60/60
• Forme de lion : - A tout moment, sans test d'INT, tu peux te transformer en lion des montagnes. En combat, l'action dure 1 tour durant lequel tu ne peux rien faire d'autre et encore un tour complet si tu veux te retransformer en elfe.

- Lorsque tu es en forme de lion, tu ne peux ni parler (hormis par rugissement ou autre) ni lancer de sorts ni effectuer aucune autre action qui ne puisse être faite par un lion (mais tu gardes ton intelligence). Bien évidemment, tu ne peux pas non plus manier une arme et les bonus relatifs aux armures disparaissent. Ton CHAR et ton TIR tombent à 1.

-Cependant, ton ouïe et ton odorat sont décuplés et tu bénéficies d'un bonus de +2 pour tout test engageant l'un ou l'autre de ces sens.

-Tes griffes comptent pour deux épées courtes (12+1d8) avec la compétence déstabilisant. Tu peux décider de remplacer tes coups de griffes par un coup de mâchoire. Le coup de mâchoire compte pour une épée (16+1d8).

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[MJ] Loec
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Re: [Thornaël] Cor de chasse

Message par [MJ] Loec »

"Je ne prétends pas connaître tous les enchanteurs du Lorien. Mais ce nom m'est familier. Soyez en tout cas assuré que nous nous occuperons au mieux de votre amie. Je n'ai encore eu aucune nouvelle, mais nos guérisseurs sont très compétents. Je suis certain qu'elle ira mieux très bientôt.

Quant à l'invasion, nous sommes au courant. Nous avons déjà déployé nos troupes. Les garnisons éternelles contiennent les troupes du chaos depuis qu'elles ont posé le pied sur nos terres. Dame Fynielle est en déplacement au palais des naïades c'est pourquoi elle n'a pas pu vous recevoir aujourd'hui, mais nous gérons très bien la situation ici.
Je comprends et j'entends votre requête maître Thornaël. Vous êtes un homme sage. Nous ne sous-estimons pas la puissance de la Ruine.

Nous n'avons jamais été le clan le plus avare, et nous sommes loin d'être opposés à de potentielles alliances. Je peux vous rassurer, nous avons toujours entretenu de bonnes relations avec nos voisins Sethayla. Leur forestiers nous sont d'ailleurs d'une aide précieuse.

Je souhaite aussi hardiment que vous saigner ces engeances du chaos jusqu'à la dernière. Je vous donne ma parole que leur carcasse ira nourrir le sol de la forêt d'ici la fin de l'hiver. Nous nous occupons de tout ici."


Le vieil elfe dit tout cela avec calme, mais Thornaël peut distinguer la volonté guerrière derrière le ton posé. Le vieil elfe croit en ce qu'il dit, il n'en fait aucun doute. Quand il a finit de parler, il s'incline légèrement et sourit à Thornaël. Il est prêt à le raccompagner jusqu'à la porte.
Oserez-vous vous aventurer dans les Bois sauvages de Loren ?

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Thornaël Sombrecime
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Re: [Thornaël] Cor de chasse

Message par Thornaël Sombrecime »

Le vieil elfe a parlé, et je ne sais pas si c’est sa voix ou sa confiance, mais je me sens apaisé pour la première fois depuis… Depuis quand d’ailleurs ?…

Je n’ai pas le temps de me poser tant de questions. Je le suis en direction de la porte, mais prends le temps de lui poser une dernière question au passage.


“J’ai la nuit dernière essayé de chasser pour me nourrir, mais la forêt est encore profondément endormie, et je n’ai pas trouvé de bête sur laquelle me sustenter. Sauriez vous où je pourrais me rendre utile en ville en échange de nourriture ou d’argent ?”

Après avoir pris soin d’assurer à Maître Finruïr que je reste à sa disposition si jamais il a besoin de la moindre aide, je me dirige vers l’endroit où l’on m’a dit que mon amie est soignée.

Nous ne sommes restés qu’une vingtaine de minute à discuter, mais c’est l’hiver, et le soleil se lève vite. L’air se réchauffe légèrement, et les dernières brumes sont parties se réfugier sous les frondaisons les plus sombres. Un léger vent frais souffle cependant et hérisse les poils à la base de mon cou. Par pur réflexe, je saute en avant, finissant mon chemin en trottant doucement entre les cabanes, mes coussinets caressant silencieusement le sol de la forêt.

Une fois arrivé au chevet de mon amie, je salue d’un hochement de tête les guérisseurs que je croise. Je m’avance doucement vers son lit en essayant de ne pas la réveiller, pose ma tête à coté de son épaule, et lui lèche gentiment la joue. Je plonge ensuite dans Ghur, à l’écoute de son souffle de vie.

Si je sens qu'elle s'affaiblit, je sors de ma forme animale et essaie de la soigner avec le spell.

Si des guérisseurs arrivent et qu'ils ont l'air aggressifs/inquiets, je sors de ma forme animale et leur explique vite fait.
Modifié en dernier par [MJ] Loec le 06 déc. 2016, 06:07, modifié 3 fois.
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Thornaël Sombrecime, Enchanteur Sylvestre Bestial
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• Forme de lion : - A tout moment, sans test d'INT, tu peux te transformer en lion des montagnes. En combat, l'action dure 1 tour durant lequel tu ne peux rien faire d'autre et encore un tour complet si tu veux te retransformer en elfe.

- Lorsque tu es en forme de lion, tu ne peux ni parler (hormis par rugissement ou autre) ni lancer de sorts ni effectuer aucune autre action qui ne puisse être faite par un lion (mais tu gardes ton intelligence). Bien évidemment, tu ne peux pas non plus manier une arme et les bonus relatifs aux armures disparaissent. Ton CHAR et ton TIR tombent à 1.

-Cependant, ton ouïe et ton odorat sont décuplés et tu bénéficies d'un bonus de +2 pour tout test engageant l'un ou l'autre de ces sens.

-Tes griffes comptent pour deux épées courtes (12+1d8) avec la compétence déstabilisant. Tu peux décider de remplacer tes coups de griffes par un coup de mâchoire. Le coup de mâchoire compte pour une épée (16+1d8).

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