[Sir Michael de Quenelles] Une quête qui commence...

Athel Loren est la plus ancienne des forêts du Vieux Monde. Ses arbres les plus vieux sont les jeunes pousses ayant germé à partir des graines semées par les serviteurs des Anciens en personne. C’est un lieu mystique qui s’étend sur une surface immense, mais nul ne sait si ce sont les Anciens ou l’influence du Chaos qui a éveillé ses arbres et leur a donné une âme. Toujours est-il qu’à l’aube des temps, ils ont commencé à raisonner d’une façon surnaturelle, et ont appris des sentiments tels que la haine et la colère. La forêt a peu à peu pris conscience d’elle-même et des autres races qui grouillaient comme des insectes à la surface du monde. Et les intentions de ces dernières ont éveillé sa rancœur…

Des menhirs gravés de runes elfiques marquent les limites de ce domaine végétal. Au-delà s’élèvent des arbres gigantesques dont les branches frissonnent et se tordent lentement, comme pour échapper à la barrière magique que forment ces pierres gardiennes. Les racines rampent et griffent les pierres couvertes de mousse, au milieu d’une brume persistante qui recouvre les clairières et les cavités du sol. Un tel labyrinthe de troncs et de branches suffit à rebuter l’esprit le plus décidé, car il abrite des yeux épieurs, des mouvements furtifs à peine entr’aperçus et des bruits inquiétants. La tranquillité surnaturelle des clairières tapissées de feuilles mortes et la brise silencieuse soufflant sur les sentiers ne voilent aucunement le sentiment d’être observé et mesuré à chaque pas que l’on y fait.

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[MJ] Igaram
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[Sir Michael de Quenelles] Une quête qui commence...

Message par [MJ] Igaram »

Sir Michael de Quenelles était parti depuis un moment déjà du dernier village dans lequel il s’était rendu durant sa quête. Il avait s’agit d’un beau petit bourg situé dans les contrées du Duché de Bourgon. Ses habitants étaient bien sympathiques et le seigneur des lieux l’avait chaleureusement accueilli quand il lui avait fait part de sa quête du Graal. Rien n’était plus noble en effet que cette quête de bravoure. Et trophée que le jeune homme avait était la preuve qu’il était un bon combattant. Toutefois le suzerain n’avait rien pu lui donner pour l’aider dans sa mission sacrée, hormis une route où aller et qui devait le mener vers un campement d’orque. Une mission qui se voulait fort simple, bien qu’un seul chevalier ait bien peu de chance de réussir pareil mission, le simple fait de chercher à l’accomplir était la preuve de la dévotion sans borne du cadet de la famille des De Quenelles.

La route était longue, tout comme le chemin qui lui restait à parcourir pour devenir un véritable chevalier du Graal, mais il ne faisait aucun doute qu’il arriverait au bout de ce chemin, fut-il terrasser un dragon pour y parvenir! Ne s’était-il pas entrainé de nombreuses heures durant pour devenir un fier représentant de son pays? Le chevalier du Graal qu’il avait vu dans le fief de son père lui avait donné la force de faire ce qu’il désirait le plus et l’aventure lui tendait les bras. De toute manière, n’étant pas l’ainé d’une famille nombreuse, c’est comme si le destin lui-même lui avait tracé une route et il se voyait mal échouer dans sa noble et juste tâche. Une bande d’orque en maraude n’allait pas lui faire peur, oh ça non !

Tandis qu’il faisait doucement marcher son fidèle destrier dans une forêt aux bois légèrement clairsemés. Il pouvait laisser trainer son regard sur le paysage magnifique qui se présentait à lui. Les arbres étaient parés de leurs habits d’été. Des fleurs poussaient çà et là sur les branches de certains d’entre eux, tandis que d’autre ne laissait voir que des feuilles d’un vert partant sur toutes les déclinaisons de cette couleur annonciatrice de vie. Un doux parfum flottait dans l’air en même temps qu’un vent léger soufflait sur le visage du chevalier, faisant onduler ses cheveux. Son casque était attaché à sa selle pour le voyage, il n’y avait de toute manière nul raison de le porter hors d’un combat et la chaleur ardente du soleil, seulement atténuée par l’ombrage des arbres, ne préconisait pas une telle folie. De même que son écu finement travaillé était attaché à son dos, toujours prêt à être décroché de sa position pour venir se porter à son bras et son épée frappait au rythme de sa monture contre sa selle.

Des bruits d’animaux étaient facilement perceptibles. Un pivert frappait un arbre en même temps qu’un autre oiseau chantait, rapidement accompagné par une myriade d’autres. Il avait même pu entrevoir un biche avant que celle-ci ne disparaisse aussi vite qu’elle était venue à ses yeux. Comment espérer meilleur paysage pour voyager calmement? Sauf qu’il ne s’agissait pas du désir du noble chevalier à l’allure digne d’un chevalier de la quête. Ainsi peut-il sourire, ou non, quand il vit un nuage d’oiseaux s’envoler dans le ciel en poussant des bruits de paniques et qu’un instant plus tard, il put entendre des cris de guerre visiblement orques.

Il s’attendit alors à voir les peaux vertes surgir des buissons pur l’attaquer. Mais il dut bien se rendre compte qu’il n’en fut rien. En effet, les cris semblèrent même s’éloigner et se mêler à un autre son, celui d’un combat! Les chocs et les cris semblaient venir de plus loin sur le chemin et gageons que le chevalier, après avoir mis son casque, sortit sa lame et placé son bouclier, se dirigea vers la source de tout ce raffut. C’est donc au détour du chemin qu’il put voir la bataille dans toute sa folie. Une bande d’orque, une dizaine à première vue, avait chargé une troupe d’homme portant des armures sommaires et se battant avec des masses d’arme. Leurs vêtements étaient délabrés par une marche et une errance longue et sans pause, certains avaient des bandages sur le visage ou sur des parties du corps laissant à penser qu’ils n’en étaient pas à leur premier combat et qu’ils en avaient souffert.

A leur tête, Sir Michael de Quenelles put voir qu’il y avait un chevalier paré d’une armure à la beauté sans pareil, il portait une arme à deux mains d’une grande noblesse et semblait se battre avec la rage d’un soldat de la Dame. A ses côtés, un autre chevalier, visiblement plus jeune et ne portant pas de casque se battait également comme un lion. En y regardant de plus près, le jeune homme put d’ailleurs remarquer qu’il n’y avait pas eu seulement une dizaine d’orque, mais que sur le temps qu’il arrive, une bonne autre dizaine était tombée! Le combattant à la tête de ses dévots ne pouvaient être autre chose qu’un noble chevalier si ce n’est du Graal au moins de la Quête. Mais tandis qu’il pourfendait un d’une main habille un orque, un autre à la taille bien plus grande et aux épaules bien plus large le saisit par l’arrière de sa cuirasse et d’un mouvement sec le fit choir de sa monture.

Un pèlerin tenta bien de se jeter sur lui pour le défendre, mais un orque s’interposa l’empêchant d’aller au secours du chevalier au sol. L’instant d’après et malgré la lame de ce dernier qui s’était plantée dans le ventre du chef orque, ce dernier lui broya le casque à coup de tête répété. Un bruit horrible se fit alors entendre en même temps que le chevalier du Graal arrêtait de se débattre pour commencer à convulser. Puis ce fut fini, ses bras tombèrent au sol et le peau-verte se releva de toute sa taille avant de hurler le « Whaaaag ! » caractéristique de cette race ignoble. Les dévots commencèrent à chanceler et on pouvait voir qu’ils n’allaient pas tarder à perdre espoir sauf une petite partie qui se battait avec encore plus de rage. En même temps que l’autre chevalier regardait la scène sans bouger. Sans doute paralyser par ce qu’il venait de voir.

Il reste encore neuf orques dont le chef orque gravement blessé. Dix pèlerins errant (moral chancelant) et 4 pèlerins du Graal (devenu fou) ainsi qu'un chevalier (paralyser)
Profile Orque:
Guerriers orques:
Profil: For 10 | End 10 | Hab 7 | Cha 5 | Int 6 | Ini 7 | Att 9 | Par 9 | Tir 7 | NA 1 | PV 70
O1->6: 32/70 Etat: blessé:malus de -2 Att et Par
Pv O7->8: 70/70
Equipement:
kikoup 20+d8 Parade 8 (Lente et percutante)
Rondache parade 14

Boss orque:
Profil: For 14 | End 13 | Hab 10 | Cha 8 | Int 8 | Ini 9 | Att 14 | Par 14 | Tir 8 | NA 2 | PV 95
Pv: 21/95
Equipement:
L'ékrabouillateur 24+2d Parade 10 (Lente, percutante et épuisante)
Armure légère du Kosto' Potection 8 (tout sauf tête) -HAB, ATT et Par
Etat: Gravement blessé: malus de -3 Att et Par
Profile Humain:
Pèlerin errant :
Profil: For 11 | End 11 | Hab 8 | Cha 8 | Int 8 | Ini 8 | Att 9 | Par 9 | Tir 8 | NA 1 | PV 60
Equipement :
Capuchon en cuir 3 (tête)
Veste de cuir 5 (torse, dos et tête)
Masse d’arme 18+d8 (Assommant) Parade 10
Rondache Parade 14

Pèlerin du Graal
Profil: For 12 | End 12 | Hab 9 | Cha 8 | Int 8 | Ini 8 | Att 10 | Par 10 | Tir 8 | NA 1 | PV 65
Etat : PG1 : 45/60 PG2->4 : 60/60
Capuchon en cuir 3 (tête)
Veste de cuir 5 (torse, dos et tête)
Fléau d’armes 16+d8 parade 10 Percutant
Rondache Parade 14
Spécial : Arme de prédilection (Fléau d’arme)

Chevalier Sir ???
Profil: For ? | End ? | Hab ? | Cha ? | Int ? | Ini ? | Att ? | Par ? | Tir ? | NA ? | PV ?
Equipement :
Harnois : 18 (Tout sauf tête) -1Ini -2 Hab, Att et Par
Epée sainte (2mains) 20+d8 Parade 10
Destrier
Je suis le Dieu des morts et des vivants, Le Gardien du cycle éternel de la vie et de la mort et Le Défenseur de la création telle qu'elle m'a vu naître.

Craignez-moi, car je ne pardonne pas. Adorez-moi pour cette même raison. Et vénérez-moi car je suis bon et juste envers toutes choses. L’Équilibre sera.

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Michael de Quenelles
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Re: [Sir Michael de Quenelles] Une quête qui commence...

Message par Michael de Quenelles »

Alors que le chevalier avançait sur le chemin de terre qui sillonnait dans les bois, il réfléchissait au évènements de la veille. Ce seigneur s'était montré très accueillant envers Michael tel que le voulait le code d'honneur de la noblesse et il lui était très reconnaissant de lui avoir fait part de la présence des orques pour lui permettre de prouver, une fois de plus, à la Dame qu'il était digne de son attention. Il était seulement déçu que ce noble ne possède pas plus d'informations sur la bête, le razorghort, qu'il pourchassait. Mais peu lui en importait ; ces orques représentait une menace assez importante pour les habitants de duché pour que le cadet des De Quenelles se détourne un peu de sa quête.

Le voyage risquant d'être encore long, Michael commença à admirer la beauté de la faune et la flore qui l'entourait. Il adorait ce décor typique de la Bretonnie et pour rien au monde il n'aurait voulu naître dans un autre pays. Il fini tout de même par ce lasser de ce paysage et commença à se demander si les orques ne s'étaient pas retirés de l'endroit depuis un moment quand il entendit soudain les cris de guerres orques s'élever au loin. Ne voyant aucune peau-verte lui tomber dessus, le chevalier s'équipa et dirigea Etoile d'Azur en direction de ce qui semblait être un combat acharné.

Il finit par arriver en vue de la bataille. La première chose qui le frappa fut la présence de ce qui semblait être un chevalier du Graal accompagné d'une suite de pèlerin du Graal et d'un second chevalier. Ils étaient aux prises avec une vingtaine d'orques. Avant qu'il ne puisse réagir, Michael ne put qu'assister avec horreur à l’odieux meurtre du serviteur de la Dame par celui qui semblait être les chef des peaux-vertes. Voyant que la scène avait tétanisé l'autre chevalier, Michael réagit rapidement. Epée au clair il chargea les orques, dirigeant sa monture vers leur chef : en effet, le chevalier savait que sans meneur les autres orques seraient plus faciles à chasser.

Alors qu'il n'était plus qu'à quelques mètres des monstres, Michael, autant pour honorer la dame que pour tenter d'intimider les orques qui se faisait charger par un nouvel ennemi en pleine forme alors qu'ils commençaient à éprouver une certaine fatigue due à leurs blessures, cria la devise qu'il s'était créé :

A jamais pour la Dame !!!
Je charge donc le chef orque en visant sa tête et compte sur les compétences "coup précis" et "dégainer l'épée" pour m'aider dans l'action :)
Si l'intimidation est possible, je la fais sinon je me contente de crier ma devise et de me préparer à parer un coup
Modifié en dernier par [MJ] Igaram le 07 juin 2015, 13:00, modifié 1 fois.
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Sir Michael de Quenelles, voie de la quête du graal
Profil: For 9 | End 8 | Hab 8 | Cha 9 | Int 9 | Ini 8 | Att 8 | Par 9 | Tir 8 | NA 1 | PV 60/60
Lien Fiche personnage: http://warforum-jdr.com/wiki-v2/doku.ph ... _quenelles
Alignement : loyal bon

Monture : Étoile D'azur : Destrier
For : 10 ; End : 11 ; Sau : 8 ; Rap : 9 ; Int : 8 ; Doc : 8 ; Att : 9

Bourse :
- Écus (CO) : 0
- Sous (PA) : 0
- Deniers (SC) : 0

Inventaire :
. Chemise de Mailles : protec. 9 sur torse, dos et bras ; -1 Hab, -1 Att, -1 Par
. Écu du Graal : parade 18 ; dégâts 6+1D8 ; déstabilisant
. Épée à une main : parade 12 ; dégâts 16+1D8 ; 1 main
. Vêtements confortables, pierre à aiguiser, 3 nourritures pour une journée

Compétences :
• Éloquence - niveau 1 : +1 test de contrôle d'une foule/assemblée selon sa réception aux propos
• Coups précis - niveau 1 : -1 au malus d'attaques précises
• Volonté de fer - niveau 1 : +1 test de volonté pour résister à des effets psychologiques (exp : peur )
• Étiquette - niveau 1 : +1 test avec la haute société
• Sang-froid - niveau 1 : +1 test dans un état de stress ( pour limiter un malus de stress )
• Dégainer l'épée - niveau 1 : +1 Ini au 1er round du combat si j'utilise une arme tranchante

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[MJ] Igaram
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Re: [Sir Michael de Quenelles] Une quête qui commence...

Message par [MJ] Igaram »

Le chevalier bretonnien chargea celui qui avait tué le puissant serviteur du Graal et de la Dame. Tandis que les pèlerins restaient toujours indécis quant à ce qu’ils devaient faire.
Jet d’ini du chef orque : 20 (échec critique) Il ne se rend même pas compte du nouvel arrivant (attaque surprise => Pas de parade possible).
Jet d’attaque de Michael de Quenelles : 7 réussi (Att à 8 + 2(charge) -3 (attaque à la tête et coup précis nv1) + 1 (cavalier vs piéton) = 8)
Le boss orque subit 25 dégâts à la tête, le boss orque est Mort
Le boss orque criait sa joie d’avoir ainsi vaincu un adversaire digne de sa mesure, lui qui était le chef d’une troupe d’orque semant la mort dans cette région du monde. Il en avait un peu marre de se battre contre des paysans qui ne savaient pas se défendre et il devait trouver ce combat bien plus gratifiant. Après avoir poussé un dernier « whaaag » à ses troupes, il entreprit de retirer la lame qui était encore plantée dans son torse. L’homme de métal s’était bien défendu, mais désormais il allait servir de viande pour la soupe. Enfin, c’était ce que se disait le peau-verte l’instant avant qu’une lame tenue par Sir Michael ne lui tranche la tête d’un geste vif et circulaire faisant jaillir son sang vert qui vint éclabousser l’autre chevalier se trouvant à quelque pas de là.

Ce dernier sembla alors se réveiller et criant d’une voix forte à la vue de la mort de celui qui venait de tuer celui qui devait être son mentor. Il leva sa longue épée, balayant ses hommes du regard :

-Hardis compagnon ! La Dame ne nous a pas encore abandonné et nous envoie un autre de ses chevaliers pour nous aider ! Que nulle engeance ne survive ! A mort !

Les quatre fanatiques du Graal répondirent par un « Pour la Dame ! » rapidement repris par le reste de la troupe qui chargea les orques sans attendre. Ces derniers s’étaient reculés d’un pas en voyant leur chef ainsi tomber. Mais était-ce pas inconscience ou simple stupidité caractéristique de cette race, quoi qu’il en soit, ils chargèrent à leur tour les hommes de Bretonnie.
PE1 vs O1
Attaque PE1 : 6 (réussi)
O1 subit 34 de dégâts, il est Mort
PE2 vs O2
Attaque PE2 : 1 (critique)
O2 subit 68 de dégâts, il est Mort
PE3 et PE10 vs O3
Attaque PE3 : 12 (échec)
Attaque PE10 : 8 (réussi)
O3 subit 36 de dégâts, il est Mort
PE4 et PG1 vs O4
Attaque PE4 : 20 (échec critique), perte de son arme
Attaque de PG1 : 7 (réussi)
O4 subit 38 de dégâts, il est Mort
PE5 et Chevalier vs O5
Attaque PE5 : 12 (échec)
Attaque chevalier : 10 (réussi)
O5 subit 44 de dégâts, il est Mort
PE6 vs O6
Attaque de PE6 : 1 (réussite critique)
O5 subit 74 de dégâts, il est Mort
PE7 et PG2 vs O7
Attaque de PE7 : 12 (échec)
Attaque de PG2 : 6 (réussi)
O7 subit 37 de dégâts, il lui reste 33Pv (perte de plus de la moitié de ses Pv)
Test End : 14 (échec) il est hors combat pour un tour
Achevé par PG3, O7 est Mort
PE8, PE9 et PG4 vs O8
Attaque de PE8 : 18 (échec)
Attaque de PE9 : 4 (réussi)
O8 subit 34 de dégâts, il lui reste 36Pv
Attaque de PG4 : 4 (réussi)
O8 subit 38 de dégâts, il est Mort

Résultat Global : Tous les orques sont Morts
La charge fut brutale et sanglante. Les corps s’entrechoquèrent dans la frénésie des cris des hommes fanatisés par leur dévotion à la Dame et par l’espoir qu’elle les remarque. Ainsi galvaniser, ils ne laissèrent aucune chance aux orques qui furent culbutés et mis en pièce sans aucune retenue par les dévots et le chevalier qui les accompagnait. La mort du chef des orques avait suffi à redonner espoir à ses soldats dévoués et ils venaient de prouver qu’ils n’étaient pas à prendre à la légère malgré les armes archaïques et l’équipement miteux qu’ils utilisaient.

Ainsi, quand le choc que la charge fut enfin terminer, il ne restait plus qu’un des fanatiques qui massacrait un orque au sol qui avait le malheur d’avoir survécu au choc entre les deux corps armés. Son terrible fléau d’arme transformant en un instant la tête de la créature dans le même état que l’était celle du fier serviteur de la Dame qui avait péri sous les coups sourds du crâne du boss orque.

Le chevalier bretonnien qui avait posé son épée sur l’encolure de sa fière monture, se dirigea au pas vers le nouvel arrivant qui par son action avait renversé le cours de la bataille en redonnant espoir la troupe endeuillée par la mort de son leader. Un large sourire s’affichait sur son visage portant une large barbe et un crâne parfaitement rasé. Il parla de sa voix forte à l’intention de Sir Michael :

-Bonjours noble chevalier ! Je me nomme Sir William de Larad, chevalier suivant de… défunt Sir Edward Le bon chevalier du Graal par la Dame. Votre arrivé s’est fait au meilleur moment et je puis être sûr qu’il s’agit d’un signe de la Dame. Mais quel vu la raison que la Dame put mettre sur votre chemin pour vous guider jusqu’à nous noble chevalier de la Quête ?

Le chevalier qui s’était nommé Sir William, semblait croire que le chevalier errant était, par sa stature sans doute, un chevalier de bien plus grande noblesse qu’il ne l’était.
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Michael de Quenelles
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Re: [Sir Michael de Quenelles] Une quête qui commence...

Message par Michael de Quenelles »

À mesure que Michael se rapprochait du boss orque il sentit monter en lui une puissante rage envers cet créature qui venait de tuer un idéal de la chevalerie. Toute cette haine commença à monter en lui et s'intensifia lorsque le chevalier vit que l'orque, selon lui, ne considérait pas le nouvel arrivant comme une menace : le chevalier de Quenelles n'avait en effet pas compris que l'orque ne l'avait en fait même pas remarqué.

Toute cette rage se déversa alors au moment où le chevalier abattit sa lame sur la nuque de son adversaire le décapitant sur le cou. Emporté par l'élan d'Étoile D'azur, Michael ne put prendre part à la fin du combat mais ceci ne fut apparemment pas très gênant puisque, revigoré par l'intervention spectaculaire du chevalier et désireux de venger la mort du serviteur de la Dame, les pèlerins menés par le second chevalier pourfendirent sans aucune pitiée le reste des orques qui, contrairement à ce qu'ils laissèrent voir, avaient surement perturbés par la mort si violente et soudaine de leur chef.

Alors que le calme revenait petit à petit sur le champ de bataille, Michael de Quenelles commença à sé perdre dans ses pensées ; alors comme ça même un noble chevalier du Graal pouvait perdre la vie face à un adversaire aussi pitoyable. Cela perturbait le chevalier qui ne comprenait pas pourquoi la Dame n'avait pu sauver ce guerrier de légende. Il commença alors à se dire que tout cela était un message de la Dame à son attention, qu'elle voulait lui montrer que, même une fois son but atteint, Michael ne serait pas immunisé à toute les représailles et que la voie sur laquelle il s'engageait serait semée d'embûches et se terminerai surement par une morte violente voir douloureuse sur le champ de bataille. Mais cela ne le découragea pas, il se rappelait très bien du regard qu'il avait observé dans les yeux des gens du château lorsque le chevalier du Graal était venu à Quenelles : c'était un regard d'admiration mais également de gratitude. Voilà ce qu'il désirait, pouvoir apporter son aide à qui en avait besoin au nom de la Dame et il ne voyait que la voie du Graal pour atteindre son but.

Michael fut alors extirpé de sa méditation par le chevalier se présentant sous le nom de sir William de Larad. Par politesse, le jeune chevalier errant se pressa de rentrer sa lame dans son fourreau et de retirer son casque. Lorsque sir William le qualifia de chevalier de la quête, Michael ne put retenir un sourire gêné. Il s'adressa alors à ce chevalier qui devait, pour avoir accompagné sir Edward, être tout au moins un chevalier du royaume :

Vous me faite trop d'honneur seigneur, mais je ne suis que sir Michael de Quenelles, humble chevalier errant. La Dame ne m'a pas encore jugé digne de porter une telle marque d'honneur. Quand à ma présence ici, elle n'est en rien du au hasard. J'était justement à la recherche du campement de ces peaux-vertes que j'avait décidé de raser suite à une requête du seigneur de ces terres qui, la veille, m'a très
noblement accueilli. Je suis également profondément désolé de ne pas être arrivé plutôt pour soutenir le sir Edward.


Disant cela, Michael posa un triste regard sur le corp mutilé et sans vie du chevalier du Graal, se disant que ce sacrifice était bien injuste pour que Michael reçoive une leçon d'existence.
HRP : voilà ma réponse, J'ai essayez de mieux approfondir les sentiments de Michael. N'hésite pas à me dire si il y a des choses à améliorer. ;)
Modifié en dernier par [MJ] Igaram le 08 juin 2015, 12:09, modifié 1 fois.
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Sir Michael de Quenelles, voie de la quête du graal
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Re: [Sir Michael de Quenelles] Une quête qui commence...

Message par [MJ] Igaram »

Sir William sembla terriblement déçu par l’annonce du jeune chevalier errant. Il rengaina négligemment sa lame dans son dos avant de regarder le cadavre de son ancien camarade chevalier. Il semblait également déçu de le voir ainsi gisant sur le sol de terre sèche. Les pèlerins, après avoir vérifier que tous les orques étaient bien mort en leur fracassant le crâne, commençaient d’ailleurs déjà à le préparer pour le transformer en un reliquaire, construisant une plaque en bois pour le transporter et posant son épée sur son torse, les mains jointes sur sa garde. Un des fanatiques du Graal vint également lui recouvrir le visage enfoncé par les coups puissant de l’ennemi qui avait mis fin à ses jours. Les pèlerins ne perdaient pas de temps, tout devait rapidement être fait, car la quête du Graal n’attendait pas et encore moins pour des personnes de basses extractions tel qu’ils l’étaient. Sans un chevalier du Graal à accompagner, ils n’étaient plus rien et c’est pourquoi il devait faire en sorte de pouvoir transporter la dépouille sacrée de celui qui avait été leur guide suprême.

-Et bien, moi qui croyait rencontrer un camarade de la Quête, mes yeux ont dû me jouer des tours. Enfin soit, Sir Michael de Quenelles, vous n’êtes peut être qu’un simple chevalier errant pour l’instant. Mais en ce jour, vous avez montré votre bravoure à la bataille. Si vous le désiriez, vous pouvez m’accompagner sur ma quête du Graal, ces pèlerins ont besoin d’un meneur sans quoi ils ne seront que des mannequins d'entraînement pour les hordes en maraude. Mais à nous deux, je suis certain que nous pourrions en faire de vrais combattants et montrer à la dame notre dévotion à guider notre peuple vers sa lumière, bravant les dangers et pourfendant les monstres les plus terrible en son nom.

Le chevalier semblait assez sûr de lui et de son talent de combattant. Il parlait sans crainte et sa voix semblait plus forte quand il parlait des combats à venir. Sa prestance était alors à son paroxysme, comme s’il était né pour ce battre. C’était sans doute le cas, comme pour beaucoup de nobles de ce pays où naissait les meilleurs chevaliers du monde. Il regarda un pèlerin qui ramenait du bois pour aider à la construction du semblant de lit mortuaire sur lequel allait reposer un temps le brave tomber aux champs d’honneur. Il dit alors, presque négligemment.

-C’est dommage pour Sir Edward, il était un très bon combattant et aurait fait un terrible adversaire à combattre pour toute personne le défiant. Sa mort est une vrai tragédie, mais je suis certain qu’avec de l'entraînement, vous deviendrez bien meilleur que lui.

Les pèlerins travaillaient vite et il était presque certain que l’on puisse dire qu’ils ne leurs faudraient pas une demi-heure pour construire un moyen de transport potable le temps, au moins, de trouver de quoi faire mieux.

-Alors, quelle est votre décision? Nous accompagnez-vous?
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Re: [Sir Michael de Quenelles] Une quête qui commence...

Message par Michael de Quenelles »

Écoutant sir William parler, Michael sé mit à observer les pèlerins occupés à transformer sir Edward en reliquaire du Graal. Le chevalier avait déjà eu l'occasion de voir une troupe de pèlerins transportant un reliquaire formé du squelette d'un chevalier du Graal et de celui de son cheval, apparemment mort avec son maître. Cela avait d'abord révolté le jeune chevalier qui trouvait abominable l'idée d'exposer le cadavre d'un défunt aux yeux de tous mais avait ensuite compris que cela permettait de continuer à faire transparaître l'influence de la Dame au travers de la dépouille de l'un de ses héros. C'est donc avec bienveillance que Michael observait la scène se dérouler et il ne pu s'empêcher de penser que la Dame avait de la chance d'avoir des serviteurs aussi dévoué.
Les compliments que lui adressa William le touchèrent profondément ; surtout que ces compliments venait d'un chevalier de la quête. Mieux encore, ce chevalier lui proposait de l'accompagner dans sa quête du Graal. Michael n'aurait pu espérer meilleur offre : aux cotés du chevalier de la quête il pourrait apprendre comment devenir un grand chevalier au service de la Dame. Peut-être pourrait-il même l'aider à retrouver la bête que le chevalier de Quenelles traquait depuis fort longtemps pour qu'il puisse l'occir et rentrer la tête haute auprès de son père pour devenir chevalier du royaume puis de la Quête et, qui sait, de la Dame. Il répondit alors à sir William :

Je suis honoré de votre proposition et ce serait un honneur de me joindre à vous. Je suis de votre avis que ces pèlerins, une fois bien entraîné, pourront faire de très bons combattants. Il est aussi vrai qu'à vos côté, je pourrais en apprendre beaucoup sur l'art de la chevalerie et je serai ravi que vous me l'enseignez.

Michael se mit alors à réfléchir et fini par demander.

Au fait, sans vouloir vous paraître indiscret mais, puisque je vais maintenant vous accompagner, y avait-il une raison à votre présence ici ?
Modifié en dernier par [MJ] Igaram le 08 juin 2015, 21:32, modifié 1 fois.
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[MJ] Igaram
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Re: [Sir Michael de Quenelles] Une quête qui commence...

Message par [MJ] Igaram »

Le chevalier regarda un moment le jeune homme qu’il avait en face de lui avant de lisser sa barbe de sa main gantelée et de rire d’une voix grasse avant d’ajouter, visiblement de bonne humeur:

-Une raison à notre présence ici? Nous cherchons le mal et nous le pourfendons. Nous traquons les bêtes les plus féroces pour les châtions. Ma lame n’a que se but, car tel est la quête que je mène.

Il regarda les pèlerins finirent de faire ce qu’ils étaient entrain de faire tandis que déjà certain se mettait en place pour sécuriser l’endroit et être prêt à partir dès qu’on leur en donnera le signal. Puis sir William porta à nouveau le regard vers le chevalier errant:

-Je suis ravis que vous nous rejoignez. Cette relique aura besoin de bras vaillant pour la défendre et les pèlerins de têtes pensantes pour les guider. Vous allez voir, leur compagnie est des plus mornes, mais ils ne sont pas méchant. Je suis juste heureux d’avoir autre chose que ces gens à qui parler. Notre quête est longue et elle n’en est que plus agréable en compagnie d’un chevalier du Graal en devenir.

Le chevalier sembla réfléchir un moment avant de continuer d’une voix toujours aussi enjouée.

-Je n’étais pas au courant des plans de Sir Edward quant à la suite de notre périple. Auriez-vous une envie en particulier? Sans quoi… Nous pourrons toujours continuer notre route, les pèlerins trouvent toujours de quoi manger et nous finirons bien par trouver un village où y glaner des informations sur un monstre à occire. Ma foi, temps que je peux me battre pour la Dame et lui montrer ma dévotion, je me moque un peu du chemin que nous prendrons.

Le chevalier réajusta son armure avant de sourire en attendant la réponse de son homologue chevalier. Il semblait assez ouvert à une discutions éventuel ou pour partir directement. De leurs côtés, les derniers préparatifs du reliquaire était désormais fini, il s’agissait d’une construction encore très sommaire, mais il était certain qu’au premier village qu’ils croiseront, les dévots de la Dame allaient trouver de quoi transformer cette cage encore grossière en quelque chose de bien plus beau et de bien plus noble. Transformant du même coup le reliquaire en ce qu’il devait être, la dernière demeure d’un noble et puissant serviteur de leur déesse adorée. Dans le même ordre d’idée, dans un village, il y avait sans aucun doute d’autre paysan près à quitter la chaleur de leur foyer pour se joindre à la progression de foi. Une troupe plus importante permettant sans nulle doute de pouvoir accomplir des quêtes plus dangereuses. En même temps qu’un plus vaste groupe risquait également d’éloigner les créatures en maraude plus encline à s’attaquer à des petits groupes qu’à des bandes armées. Mais aussi qu’il sera plus difficile d'entraîner une plus vaste progression. En même temps, les serviteurs de la Dame n’étaient-ils pas avant tous les chevaliers et la noblesse? Un entraînement poussé de la populace n’était pas vraiment nécessaire et cela ne risquait-il pas de faire ombrage au courage du jeune chevalier du Graal en devenir? Toutes ces questions, Sir Michael pouvait se les poser, ou pas, ou d'autre, c’est selon.
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Michael de Quenelles
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Re: [Sir Michael de Quenelles] Une quête qui commence...

Message par Michael de Quenelles »

Avant de répondre, Michael réfléchit un instant. Il avait en effet lui-même une quête et cours : celle de retrouver et d'occir la bête qu'il traquait depuis son départ de Quenelles. Or, ayant perdu sa trace et ne trouvant aucune information sur lui dans cette région, il serait stupide de poursuivre pour l'instant cette mission. La Dame seule saurait quand remettre cette créature sur la route du chevalier. Il trouva alors l'idée de glaner de village en village excellente : les paysans, non protégés par d'épaisses murailles, étaient régulièrement la cible de pillages, de raids et d'attaques d'hommes-bêtes, de bandits, d'orques et autres terribles monstres. Ces lieux étaient donc parfaits pour y dénicher quelques quêtes pouvants faire monter l'estime de quelques braves chevaliers auprès de la Dame. Quand au "risque" de recruter plus de pèlerins, cela ne le gênait pas du tout : le chevalier de Quenelles était bien conscient que quelque soit le niveau militaire d'un paysan, jamais celui-ci ne viendrait se soulever face à un chevalier car ils étaient conscients que jamais ils n'atteindraient le niveau martial de ces nobles et que, de toute façon, sans eux, la Bretonnie aurait tôt fait de se voir envahir par les impériaux et des créatures abominables. Quand à la difficulté d'entrainer un grand groupe de pèlerin, le chevalier ne voyait cela que comme un défi supplémentaire à relever qui ferait surement plaisir à la Dame.
Il donna alors sa réponse au sir William :

Eh bien, mon seigneur, tuer ces orques était la dernière mission que je pouvais réaliser ici. Je trouve donc votre idée parfaite. Nous pouvons partir dès que vous le désirez.
Modifié en dernier par [MJ] Igaram le 11 juin 2015, 16:38, modifié 1 fois.
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[MJ] Igaram
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Re: [Sir Michael de Quenelles] Une quête qui commence...

Message par [MJ] Igaram »

Le chevalier du Graal sembla une nouvelle fois déçu. Mais il ne dit rien de plus avant de se tourner vers ses gens. Il parla de sa voix forte et puissante. On sentait qu'il s'agissait d'un homme capable de commander et qui savait se faire respecter par les soldats fanatiques qui l'accompagnaient depuis sans doute maintenant un moment.

-Braves gens ! En route !

Sans un mot, les fanatiques les plus zélés prirent chacun une partie du reliquaire et le soulevèrent comme un seul homme tandis que les autres l'encadrèrent comme la garde le ferait autour de son roi. Les pèlerins semblaient s'être remis de la mort de leur puissant chevalier maintenant qu'il était à nouveau à leur côté.

Sir William talonna alors sa monture qui se mit à marcher d'un pas rapide et il prit la tête de la troupe. Il invita également son nouveau camarade à le rejoindre pour qu'il face la route ensemble. Le chemin risquait d'être long, car les villages n'étaient pas si fréquent que cela dans une forêt et bien que la zone dans laquelle ils se trouvaient n'était pas vraiment beaucoup boisée, cela semblait suffire à en éloigner les bourgades plus loin que sur la plaine. Pourtant, quand on savait la méthode qu'avait certains nobles bretonniens de définir leurs terres par la vue qu'il avait de leur plus haute tour, on aurait pu s'attendre à ce que les villages se trouvent au contraire, plus proche. La présence de créature hostile dans ces bois devaient sans doute être une des causes qui expliquait ce phénomène.

Le chemin de terre était long et rapidement le paysage sembla monotone avec ses arbres et ses bosquets. Les orques contre lesquels s'était battu le jeune chevalier semblait être pour l'heure la seul menace plus dangereuse qu'un lapin ou un cerf surpris et fuyant à l’approche de la troupe. Durant le trajet, si le chevalier avait fait attention, il aurait pu remarquer que Sir William ne détournait pas le regard de droit devant lui, comme s'il était à la recherche d'un ennemi et on pouvait voir qu'il était quelque peu frustrer de ne pas en rencontrer durant la journée qui s'écoula. Ainsi, à la tombée de la nuit, la petite armée de fanatiques posa le reliquaire en dessous d'un arbre tandis qu'une partie des pèlerins errants partait chercher du bois soit pour faire un feu soit pour continuer à travailler sur la relique dont certain défaut avait été révélé par la marche et qu'il fallait régler au plutôt.

Pendant ce temps, les quatre fanatiques qui avaient porté tout du long la structure pourtant massive, montaient la garde résistant à la fatigue qui devaient les ronger pour continuer à servir leur mission sacrée. En même temps, le chevalier William descendit de sa monture avant de partir sans un mot dans les bois, laissant Sir de Quenelles seul avec les fanatiques et les quelques autres pèlerins plus classique qui commençaient déjà à allumer le feu.

L'un d'eux vint d'ailleurs à sa rencontre. Un air misérable, il portait un bandage sur le visage en dessous de son casque sommaire de cuir et son armure n'était pas dans un meilleur état que le reste de ses vêtements en loque. La seul chose qui était encore en bon état était le parchemin qui était cloué au niveau de son torse et où devait être écrit des prière à la Dame. Il parla alors d'une voix faiblarde, comme s'il avait peur de s'adresser à une entité supérieur tel qu'un chevalier devait l'être à ses yeux :

-Mon bon seigneur... si vous le désirez... Non pas que je voudrais vous y forcer ou quoi que ce soit... mais vous voyez... avec les gars, ben... je... enfin, ce qu'on se disait que l'on écouterait bien vos exploits et... ben on... c'est, juste une idée... mais enfin, juste pour dire que si vous voulez manger avec nous, on vous accueillera comme il se doit, pour sûr !

Après cette dernière phrase qui avait du lui coûter un effort titanesque, le pèlerin partit aussi vite qu'il était venu, comme si un aura semi-divin émanait de la personne qu'était le chevalier et qu'il ne se sentait pas assez pur pour y rester plus longtemps.
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