Ainsi il avait tenu sa promesse et était venu le rejoindre.
Un des rares à avoir honorer sa part du marché.
L'accolade fut donc quelque peu douloureuse physiquement t mais tout à fait confortable moralement.
Il n'était plus seul. Et Geoffroy représentait exactement ce qui manquait à ses négociations. Une fine lame. Et une certaine brutalité contre ceux osant s'élever contre eux.
Parfait ...
Et ainsi après la boutade bien placé susceptible de détendre l'atmosphère.
"- Je ne saurais d'offrir sur le champ, un peu de vin, mais je te promet une bonne cuvée. Une fois que nous serons chez moi. "
s'exclama il.
Puis plus posément.
"- Je ne savais pas que tu était libéré de ton service à l'armée du Roy. Mais quoi qu'il en soit j'ai plusieurs "choses" à régler avant de partir de Couronne... "
Il entama donc son explication à destination de ce qui ne pouvait être qu'un proche collaborateur.
"- Premièrement, Les Beaumarchands c'est bien eux qui ont fomenté ce coup contre moi, je risque de ne pas avoir suffisamment d'appuis à couronne pour m'opposer ouvertement à eux. Cependant avant de partir j'ai une ... Dette ... Avec l'un de leurs agents. Pas n'importe quelles coupes jarrets. Une elfe noir visiblement. Les gardes l'ont vu, mais je ne sais pas où en sont les recherches actuellement. Nous nous en chargerons en premier lieu.
Pour le deuxième point, il est en rapport avec notre famille. Agatha règne encore en veuve sur le trône de la baronnie."
Un sourire carnassier s'ouvrit , mais il chuchota. De crainte qu'on ne l'entende facilement.
"- J'ai étudier les lois féodales. Elle n'a pas le droit de régner si un autre membre de famille mâle est encore en vie. Je suis le plus proche en tant que fils de Godric. Toi tu est le cadet. Rien ne m'empêche de prendre le trône durablement en me mariant avec Catherine sa fille et ta demi-sœur , avec ton soutien , nous aurons la loi ancestral avec nous. Je serait baron et toi chevalier. La gloire le pouvoir. Je pense que tu sais ce que c'est. "
Siffla il en espérant attiser la flamme de l'ambition et de l'avidité chez son frère.
"- Mais une chose après l'autre. Retournons chez moi. J'en ait assez des cris de tout ces misérables. Qu'ils crèvent, ca nous fera du vent. " Lui chuchota il.
Guillaume en avait assez de tout ces misérables. Comme si leur misère pouvait s'accrocher à lui et l'entrainer dans la fange.
Sortant de sa chambre en sa compagnie. Et s'accrochant à la large épaule de son demi-frère cadet si la douleur le surprenait. Il laissa la somme de 25 pistoles devant l'autel de Shayalla. De quoi payer 2 ou 3 informateurs. Et en ces temps troublés , c'était bien plus que ce que beaucoup pouvait donner.
Puis il partit avec la ferme intention de rejoindre son échoppe et de se caler dans son fauteuil en cuir, au calme.