[Clodhbert] Les songes de Grosswald. Acte I

Couronne est la capitale du Royaume, où siège le dirigeant actuel de la Bretonnie : Louen Cœur de Lion. Elle est située au Nord du Royaume et est le lieu de sacre et de résidence des Rois. Couronne est une gigantesque cité-chateau, bâtie sur d'antiques ruines naines. C'est une grande ville thermale et une grande place de marché pour tous le produits agricoles de la vallée fertile du Sannez et c'est aussi une puissante forteresse.

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[MJ] XVI
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Re: [Clodhbert] Les songes de Grosswald. Acte I

Message par [MJ] XVI »

[align=]-Vous êtes couvert de bandages, n'avez pas de véritable armure et acceptez de combattre dans un domaine de vous de maîtriser point. Vous êtes assurément un garçon très courageux, voyons si votre dextérité et à la hauteur de votre hardiesse.


Le chevalier enfila ses élégants gantelets, coiffa son bassinet surmonté de deux grandes ailes, fixa à son épaule sa targe et se hissa sans effort apparent sur le dos de sa monture fabuleuse. Le ménestrel lui tendit une longue lance.


-Les vœux que j'ai fait à une dame, m'oblige à ne pas me ménager, je suis heureux que votre demande soit identique. Que la Dame désigne la cause la plus juste.


Dans un claquement métallique il verrouilla son heaume et semblant répondre à un ordre non formulé, le pégase prit le galop. La course de la créature n'avait rien à voir avec la lente et laborieuse foulé du cheval de Clodhbert, même sans déployer ses ailes immenses, elle semblait survoler la prairie sans vraiment la toucher, le jeune chevalier errant ne put qu'admirer l'impeccable assiette et la tenue de lance de son adversaire. Lorsque les deux cavaliers se rencontrèrent Sir Gorn avait parcouru deux fois la distance du vieux coursier. Malgré la difficulté de la tâche la perche de l'aspirant chevalier toucha le bouclier rival pile sur l'aigle, mais ne mordit pas, en retour le fer cornu du paladin frappa avec la force d'un taureau. Evitant de quelques pouces le rebord de l'écu, il atteignit l'épaule droite de Rouergue, fracturant proprement la clavicule et s'étant enferré dans la maille, arracha le jeune jouteur de sa selle.

Clodhbert ouvrit les yeux, il semblait être adossé à un arbre. Il n'avait pas de souvenir de chute, mais la douleur atroce qui l'assaillit à cet instant lui confirma qu'il avait belle et bien été mit à bas de sa monture. Son bras d'arme pendait inerte le long de son corps et il devait avoir dans les quatre côtes cassées du côté gauche, ses yeux couvert de sang laissaient supposer une plaie au crane et sa cheville droite était au mieux vilainement foulée. Heinrich était auprès de lui et s'activait sans que son maître  réussisse à comprendre en quel but.


-En vertu des règles de la chevalerie votre cheval et votre équipement me reviennent. Tonna une voix dure. Mais je vous accorde deux choix…


Clodhbert tourna avec difficulté la tête dans la direction du champion, Sir Gorn encore juché sur sa bête parerait immense et tout puissant, son ton même semblait avoir changé en quelque chose de plus mordant et agressif.


-Soit vous me cédez, les seules choses qui aux yeux de nos semblables vous élève au-dessus du manant soit vous jurez sur votre honneur que dans quatre mois vous vous joindrez à moi à l'arbre griset que vous serez à mon service pour quarante jours de campagne militaire… Faites votre choix, chevalier ![/align]
Ton personnage n'ai plus en état de bouger.
jet d'attaque de Clodhbert modifié: réussite
Jet de parade de Gorn: réussite
Jet d'habilité de Gorn: réussite
Jet d'attaque de Gorn modifié : réussite
Jet d'attaque de Gorn modifié : échec
Jet d'attaque de Gorn modifié : réussite
Jet de parade de Clodhbert: échec-échec
Perte de PV frappe plus chute : 35

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Clodhbert
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Message par Clodhbert »

[align=]Son souffle fut coupé puis plus rien…Il ne réalisa pas de suite qu'il était à terre, mais à peu à peu la douleur l'envahit. Une douleur comme il n'en avait jamais ressenti avant ! Aucune partie de son corps avait été épargnée. Son torse, son bras, son cou, son crâne.
Il lui revint l'horrible bruit de craquement de ses os tout aussi clairement que celui des lances sous le terrible choc.
L'espace d'un instant plus rien n'existait autour de lui et dans ce vide momentané Clodhbert devait bien se l'avouer il regrettait sincèrement sa décision et son comportement. Il avait un fort ressentiment négatif envers cette espèce de brute. Qui sous ses faux semblant de courtoisie devait avoir un mauvais complexe à compenser quelque part…

Il se sentit secoué, mais ce n'était pas lui qui bougeait véritablement, Heinrich était auprès de lui. Mais à part la douleur il percevait difficilement du monde qui l'entourait.


« _ […] vous jurez sur votre honneur que dans quatre mois vous vous joindrez à moi à l'arbre griset et que vous serez à mon service pour quarante jours de campagne militaire… […]


Il aurait voulu ne pas entendre ses mots mais quelque part ce il pouvait s'en servir. Entre deux cracha de sang dans une voix complètement étouffé

« _ Oui je vous rejoindrais… »

Il partit dans une quinte de toux dont il pensait qu'il n'y survivrait pas tellement l'effort demandé par son propre corps lui semblait surhumain. Il se retourna, face à terre et rejeta le repas qu'il avait avalé avant la joute dans un immonde vomi.
Il tomba évanoui.[/align]
Modifié en dernier par [MJ] XVI le 02 déc. 2015, 15:51, modifié 1 fois.
Raison : Tu es bon joueur et colle bien avec la trame attention aux fautes quand même. 3XPs+4XPs pour le combat/total 7.
Clodhbert de Rouergue, Chevalier Bretonnien
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[MJ] XVI
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Re: [Clodhbert] Les songes de Grosswald. Acte I

Message par [MJ] XVI »

[align=]Clodhbert se réveilla une première fois, il était fixé sur un traîneau improvisé. la douleur était tellement insoutenable à chaque cahot qu'il préféra se rendormir. La seconde fois le bon Heinrich essaya de lui donner un bouillon claire, une gène lancinante persistait, mais c'était supportable. Une litière fait de branche était fixé à la selle du vieux cheval et leurs maigres affaires étaient entreposées sur son dos. Le chevalier se trouva affamé, hélas le coursier fini par trépigner d’impatience et le corps meurtri protesta de nouveau sous les vibrations. Lasse le jeune homme du se replier dans le repos.
Quand les yeux de Rouergue s'ouvrirent la troisième fois, il allait sensiblement mieux, ses blessures étaient toujours là, bien sûr et mettraient des mois à guérir, mais l'inconscience ne le guettait plus.
Il se trouvait sur le sol d'une petite chapelle dédiée à la dame, couvert de bandages et d'attelles de fortune. les lieux était bien conçu, mais il était sales et mal entretenu, signe d'une occupation plus qu'occasionnelle. Les bruits d'animaux qui lui provenaient laissaient entendre que l’édifice se trouvait en pleine foret. Le jeune disciple de la déesse de la miséricorde, avait trouvé une retraite parfaite et le travail qu'il devrait accomplir dans les prochaine semaine lui vaudrait surement le statut de bienheureux de son culte. Clodhbert devait s'armer de patience car la convalescence serait long, inconfortable et au vu de l’avancement de la saison: froide.

Ok, écrit maintenant un texte sur les prochains mois, ton personnage se remettra doucement de ses fractures. Brode développe fait un peu a ta guise, un peu comme un épisode de background tu est libre et je suis disponible pour des question en mp. prend ton temps et poste moi un truc abouti il y a une cagnotte de 25 XPs à gagner.
[/align]

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Clodhbert
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Message par Clodhbert »

La première journée fut pire de toute ! Heinrich l’avait emmené dans une chapelle du graal. Et l’Abbé Abritaeus avait accepté de le recueillir. Seulement ayant un besoin urgent de soins, le religieux n’avait pas trainé dans la tâche, une fois le jeune chevalier rendu ivre avec une piquette du coin le prêtre et Heinrich avaient travaillés aux premiers soins les plus urgent : remise en place de son épaule, couture et cautérisation des plais…

Au lendemain à l’état pitoyable de son corps s’ajouter l’horrible gueule de bois qui lui tenaillait le crâne.

Que la Dame soit louée, les jambes n’avait pas étaient plus touchées que la cheville. Mais plusieurs atèles de fortunes lui soutenait le buste du ventre jusqu’au cou.

Dans son malheur l’hiver rendez sa chambrette où il dormait froide et humide, il sentait le froid s’immisçait jusqu’au plus profond de ses os malgré le feu qu’Heinrich alimentait régulièrement.

Le garçon n’avait pas rechigné à la tâche, il avait coupé encore du bois pour pallier aux faibles réserves du prêtre, il s’était débrouillé pour qu’il sèche, il avait prié, il surveillait les bandages et l’évolution des plais.

A son état peu enviable s’ajoutait alors la fièvre, l’hiver avait installé le mal en lui. Et Heinrich se vit obligé lui faire une saignée…

Il ne croisait personne, il ne pouvait participer à l’office et toutes façons la neige ressente avait parait-il bloquée les chemins et forcée les gens du coin à l’isolement. Les jours avançaient et avec la neige et le climat moyen de l’été dernier les plantes médicinales étaient trop rares. Rien ne pouvait lui calmer la douleur, rien ne pouvait soigner sa fièvre… Il ne pouvait compter que sur lui-même pour survire.

Dans les moments les plus longs et dans la solitude la mélancolie venait encore empirer la situation. Le jeune Clodhbert n’en pouvait plus de restait immobile, n’en pouvait plus d’avoir constamment mal et froid. Les jours étaient sombres et silencieux. Parfois quand il savait Heinrich et le prêtre éloignés il se mettait à hurler ne serait-ce que pour faire quelque chose. Il ne comprenait pas pourquoi son corps le trahissait à ce point pourquoi il tenait encore à la vie alors que finalement rien ne le retenait ici !

Il n’avait aucune idée de l’endroit où il se trouvait ni de ce à quoi pouvait ressembler l’extérieur.
Deux semaines et demie avaient passées, les premiers bons signes qu’il reçut furent que sa cheville semblait s’être rétablie et de même le mal qu’il l’avait pris dans les poumons et par la fièvre semblait avoir abandonné le combat. Il pouvait aussi de nouveau bouger son bras droit…

Alors que le froid hivernal avait réellement commençait, la région eu soudainement un redoux. Des zones isolées comme leur chapelle s’ouvrait de nouveau au monde. Un jeune chevalier arriva alors accompagné de servants et d’un cheval lourdement chargé. Chléric était le fils du seigneur local un vicomte régnant tous juste sur un petit village.

Profitant d’une meilleure accessibilité des routes il apportait de la part de son père une offrande en nourriture pour la chapelle. Chléric rencontra Clodhbert et reconnu à son parlé et son attitude un jeune chevalier du même niveau social que lui, à l’écoute de son histoire Chléric se montrait un brin moqueur mais restait amical son nouveau visage et son esprit léger fut pour Clodhbert comme une bouffée d’air frais. Chléric avait bien proposé au jeune chevalier de la suivre chez son père mais Abritaeus tous comme Heinrich s’y opposaient prétextant une encore trop grande fragilité…

Et ainsi Chléric repartit. Mais cette visite avait changé les choses, un monde probablement intéressant se proposait au jeune blessé et lui donna une soudaine envie de « continuer » !

Un moi avait passé depuis son arrivé à la chapelle de St Annabelle. Après le redoux un nouveau manteau de neige avait de nouveau recouvert la région. Mais cette fois-ci les réserves avaient été pourvus en conséquences le séjour de Clodhbert avait pris un meilleurs tournant.

Ce jour-là Heinrich enlever soigneusement les atèles du torse de Clodhbert. Ses mouvements étaient encore un peu grossiers mais l’amélioration se faisait sentir.

Abritaeus arriva devant le jeune noble. Il avait dans les mains un manteau et une pelle.

« _C’est l’heure de vous mettre au travail ! Depuis plusieurs semaines vous êtes ici. Mais vous êtes chevalier, et il est hors de question que pourrissiez dans un endroit comme celui-là ! S’il vous prend la gratitude de me remercier. Alors allez dégager la neige le long du chemin : les gens n’arrivent plus à venir prier. Et tant qu’affaire profitez-en pour vous faire les muscles qui vous ont tant manqués pendant votre duel… »

Clodhbert se tourna vers Heinrich qui admettait, malgré la bassesse des travaux proposés, que l’exercice lui serait bénéfique.

Alors empreint d’humilité et souhaitant remercier la Dame de lui avoir offert un refuge il attrapa l’outil et se mit à déblayer le passage.

La côte était rude, mais ce travail avait l’avantage de lui changer les idées. Le soir Clodhbert se sentait brisé. Peut-être avait-il repris le travail trop vite ? Un autre jour le Père Abbé l’obligea à l’aider dans la réparation de la toiture pour mieux les isoler du froid. La fois suivante il devait porter du bois de chauffage et de l’eau depuis le village en contre bas. Clodhbert se montrait de plus en plus. Et il devait l’admettre, les charges des premiers jours lui paraissaient moins lourdes maintenant.

Mais malgré ses multiples soins, la brisure de sa clavicule était toujours un problème qui lui paraissait incurable. Aussi alors qu’il insista pour aider bucheron et sa fille à dégager leur charrette de la boue formée par la précédente tombée de neige, il se fit horriblement mal dans l’effort ! Ce fut alors que la petite s’approcha du jeune chevalier contre l’avis de son père : « Yvenne, non ! » Mais la gamine posa quand sa main sur le cou de Clodhbert et d’un coup, rien… La douleur avait disparue ainsi que la gêne qui l’handicapait dans ses mouvements. « Soit valeureux chevalier » la voie de l’enfant avait une étrange résonnance en lui en prononçant cette phrase. L’enfant courra rejoindre son père, ce dernier n’était manifestement pas surpris par le miracle mais l’inquiétude transpirait dans son regard. Clodhberd connaissait trop bien les bruits qui courraient au sujet des fillettes miraculeuses. Toujours elles finissaient par quitter leur famille et pour disparaitre afin de suivre les enseignements de la Dame…

Quand il rentra à la Chapelle qu’elle ne fut pas sa surprise de voir Chléric attendre sur son cheval. L’abbé et Heinrich étaient là aussi à préparer plusieurs affaires.

« _Salutation, s’exclama joyeuse le fils du seigneur, toi, Clodhbert, tu viens avec moi. J’ai parlé de toi à mon père et il t’invite dans sa maison. Ton servant Heinrich et mon père Abriteus te pense apte à me suivre. »

A la désignation de « servant », Heinrich fit un peu la tête mais et lorsque Clodhbert se tourna vers l’abbé c’est un visage approbateur qu’il aperçue.

« _Ecoute mon fils, je n’ai encore jamais croisé de chevalier serviable comme toi. Il va falloir que tu penses maintenant à ton avenir, ici je ne pourrais plus rien t’apporter. Il te reste à peu près trois mois avant de partir en campagne. Chez eux tu devras travailler dure… et prend un peu plus garde à ton comportement. C’est pas déblayant la neige que tu protégeras les pauvres gens, c’est en te battant ! »

Ainsi Clodhbert et Heinrich avait quitté la protection de St Annabelle. C’était étrange de voir à quel point ce lieu avait changé aux yeux du jeune chevalier. Au début il voyait la chapelle comme un trou du quel il ne sortirait jamais, alors que maintenant c’était une maison chaleureuse où prier la Dame était aussi réconfortant que la plus confortable des demeures…

Plus tard dans la journée, ayant tracée leur route dans la poudreuse aux seins des vallons. Au détour d’un autel à la Dame il aperçut le château de Granfond appartenant à la famille des Cadras au blason de gueule à la Tour déversant un torrent d’argent.

Là, le seigneur Philibert de Cadras les accueillis avec l’hospitalité grande dont il souhaitait faire en sa réputation. Clodbert se rendis compte qu’il connaissait déjà le Vicomte de Granfond, il c’était rendu quelque fois à Fondvallon pour traiter d’affaire militaire avec son père l’un l’autre n’étaient pas suzerain ni vassaux mais la proximité de leur terres respective leur imposait une certaine entente. Cela dit, il sembla à Clodhbert que la reconnaissance n’était pas réciproque. Aussi, fort de son interdiction d’affiliation il ne révéla rien sur c’est origine, il précisa d’ailleurs ce point dont Philibert eux le cran de ne pas lui en porter préjudice.

Selon, les dires du Vicomte, être punis de son origine à cause d’un manque de grandeur est certainement un juste châtiment, car il hors de question de faire honte à sa famille ! Cela dit, une punition juste était par définition une peine suffisante qui n’avait pas besoin d’être empirait et ainsi Clodhbert fut accueilli à Granfond.

Au repas du soir Clodhberd avait évoqué sa défaite face à Sir Gorn, ainsi que son obligation sur l’honneur de le suivre à la bataille. Philiberd admis être largement au courant de l’affaire et que l’avenir de la marche de Couronne était effectivement un sujet brulant. Pour Philibert le problème était que la querelle qui opposait les deux demi-sœurs était de toutes évidences, soutenue par des partis qui restaient dans l’ombre. Alicia, malgré sa mère ambitieuse ou bien Judith et le pouvoir royal, sans même parler de Sir Pons, aucun de ses acteurs ne pourra arriver à ses fins s’ils n’ont pas un soutien caché. Les choses étaient encore trop flou pour qu’il prenne radicalement partis, cela dit son Suzerain était affilié à un autre Ducher différent de la couronne, il y avait donc de fortes chances qu’il n’est pas à prendre partis.

« _Par contre, d’après ce que vous me racontiez ce fameux Sir Gorn était au courant de votre qualité, vous n’avez pas cherché à vous cacher ni à nier votre manque de savoir de faire à la joute… Je trouve sa méthode bien peu honorable… Alors dans ce cas-là Clodhberd, allez donc voir Gontrand, mon maitre d’arme il vous aidera ! »

Au lendemain donc, le jeune Rouergue se présentât au maitre d’arme manifestement informé de la situation. Ce dernier mit son nouvel élève immédiatement au travail. Informé de son état de santé, il commença d’abord par des exercices de pour le renforcer, puis ce fut la musculation avant de commencer le maniement de la lance et les base du combat en Fer de Lance.

Le plus souvent l’entrainement se faisait à la Quintaine, mais parfois cela nécessité la présence d’un adversaire et Chléric accepté de jouer le jeu avec grand engouement.

De jour en jour les coups de Clodhbert se faisaient de plus en plus efficaces et il se faisait de moins en moins désarçonner. Bientôt le combat à cheval n’avait plus de secret pour le jeune chevalier sous le regard du Vicomte depuis sa fenêtre. Les courses en Fer de Lance avaient grandement contribuées à rapprocher les deux chevaliers. L’entrainement était intense et parfois de vieilles blessures se réveillées, Clodhbert ne se ménageait pas, et quand des douleurs se ravivaient il ne s’accordait qu’une courte pause.

Voilà deux semaines déjà que Clodhbert s’entrainait au combat avec Chléric. Ce matin-là pendant les échanges à l’épée des deux jeunes gens, le père était encore à sa fenêtre mais il surveillait la vallée en contre bas. Ils étaient en opposition de force l’un contre l’autre, la buée de leur souffle se mêlaient tellement qu’ils étaient proches. Soudain un héraut hurla par-delà la muraille les portes s’ouvrirent et des jeunes chevaliers s’arrêtèrent pour regarder l’entrée de trois cavaliers et leur suite, un homme d’âge mûre et deux autres cavaliers, dont une demoiselle, qui avaient à peu près le même âge que Chléric et Clodhbert. Le visage de Chléric pris soudain l’expression de l’inquiétude, un regard interrogateur de Clodhbert suffit à lui faire sortir la réponse :

" _C’est le seigneur Trodor de Doralung et ses enfants… Elle ça va encore, c’est Annalior et par contre lui c’est Cordran méfi toi de lui, les problèmes sont toujours dans son sillage… »

Maintenant que Chléric en parlait, Cordan avait le visage typique du bagarreur. Mais Annalior avait un visage de déesse, s’il devait imaginer la Dame, elle aurait eu son visage… Une ora de beauté avec un soupçon de sauvagerie dans le regard, Clodhbert devait admettre sa faiblesse de regretter de ne pas voir ses cheveux sous sa coiffe à voile. Son attitude rayonnée de mystère et sa toilette laissait deviner les formes de son corps malgré les multiples toiles que composait sa robe.

Mais un coup de coude de Chléric le sortit de sa rêverie et le combat repris de plus bel avec les éclats métalliques caractéristiques au choque des épées…
Les bruits des tintements des armes attirèrent inconsciemment le regard des deux jeunes gens nouvellement arrivée.

Ce ne fut qu’à la fin de l’après-midi que les deux Chevaliers Errants purent rompre et retourner dans leurs appartements. Après un coup de rafraichissement ils se présentèrent aux nouveau venus, encore en entretiens courtois avec le Vicomte qui avait justement fait servir une collation.

Philibert présentât son fils avec fierté et il évoqua la présence de Clodhbert comme un simple chevalier invité…
Si Doralung ne leur jeta qu’un rapide coup d’oeil, Cordan leur adressa un regard orgueilleux mais Annalior eu la politesse de leur adresser un « bonjour », avec une voie grave, lascive et pleine de désinvolture. Un simple mot et Clodhberd s’emportait dans des mondes idylliques où elle lui accordait bien plus qu’un regard.

Le lendemain, alors que Chléric et Clodhbert faisait leur exercice de musculation, Cordan arriva ; torse nu malgré le froid pour laisser apparaitre sa constitution ; il s’installa sur un banc à leur côté pour faire pratiquer le même exercice qu’eux. Par sa simple présence Chléric semblait déjà agacé au plus haut point. Après quelques étirements le jeune orgueilleux passa à la pratique d’une arme pour réviser ses gardes non sans pouffer d’un petit rire en passant devant Chléric.

Ce dernier n’en attendait pas plus pour prendre la mouche, les deux se toisèrent du regard avec une expression mauvaise, Clodhbert ne connaissait pas leur passif mais il était manifestement lourd. Cordan dépassait d’une tête le fils du Vicomte. L’Héritier de Daralung poussa Cadras et l’envoya facilement à terre ! D’un seul bon Chléric était de nouveau debout quand le maitre Gontrand les stoppa net tous les deux !

« _C’est toujours pareil avec lui, toujours en train s’en prendre aux autres et de chercher la bagarre… Un jour je ne sais pas ce que je lui ferais ! » Chléric l’avait visiblement mauvaise comme si chacune de ses rencontre avec Cordan ressemblait à cela, auquel cas, Clodhbert comprenait très bien son ami.
Hors mis cet incident, rien d'autre ne vint perturber l'entrainement des deux garçons.
L'après-midi le Vicomte et son fils avaient conviés leurs invités à une partie chasse. Clodhbert lui, devait continuer à améliorer l'enchainement de ses gardes, ainsi que les différents passages des pas et des trots avec son destrier.

Il était seul sur la lisse d'entrainement quant-il fut interrompues par une grave et suave :
"_Pardonnez-moi, chevalier..." Manifestement Annalior ne se souvenait déjà plus de son prénom. Avec légèreté elle s’appuya sur la barrière de bois
_ Clodhbert, damoiselle. Elle montra un livre à sa main.
_ Vous en faites du bruit pour un homme tout seul... Je n'arrive plus à me concentrer sur ma lecture...
_ Pardonnez-moi, j'ai rendez-vous dans un peu plus de deux mois avec Sir Gorn "deux choix". Et j'ai une sacré remise à niveau à faire...
_ Vous avez pris le partis d'Alicia ? Intéressant pour quelqu'un qui est abrité par la famille Cadras... En général ils évitent les prises de partis...
_ J'y suis obligé par l'honneur, car j'avoue ne pas connaître tous les tenants et les aboutissants de cette affaire. Les Cadras ont bon coeur c'est tout...
_ Cela reste une bonne chose, nous pouvons être amis car mon père soutien justement la cause d'Alicia. D'ailleurs, mon frère à rendez-vous à la même date que vous avec Sir Gorn. Clodhbert n'y voyait pas vraiment une bonne nouvelle dans tout ça...
_ Je tâcherai d'être moins bruyant, damoiselle...
_ N'en faites rien chevalier, continuez vos exercices comme il se doit je m'en voudrais s'il devait vous arriver malheur pendant la campagne de Sir Gorn..."

Annalior allait s'éloigner quand les seigneurs revinrent de la chasse. Aucun d'entre eux ne manqua le chevalier en entrevue avec la jouvencelle. Encore en scelle, Cordan se précipita sur eux au galop, il avait le visage mauvais de son habitude mais sa soeur pris la parole en première :
"_ Alors mon frère avez-vous eu du bon gibier ?
_ Nous aurons de quoi manger ce soir... Ce nobliau t'importune ?
_ Pas le moindre mon frère restez en paix..." Elle avait posé une de ses délicates main sur le bras de Cordan en signe d'apaisement avant de s'éloigner montrant de dos sa démarche chaloupé avec cette pointe la même pointe de nonchalance envoûtante qu'elle mettait dans sa voie... Son frère démonta de son coursier et s'interposa dans la vision angélique de Clodhbert :
"_ Toi tu ne t'approches pas de ma soeur, elle est déjà promise à un autre que toi à qui tu n'arrives même pas à la cheville... Clodhbert ressentait soudainement le même ras le bol que Chléric.
_ Il faudra que tu me dises d'où te sort cette manie d'en vouloir à tout le monde ? Tu m'excuseras j'ai encore des exercices à finir...." Et Clodhbert lui tourna le dos sans lui laisser le temps de répondre. À tout instant il s'attendait à entendre une insulte ou bien le garçon passer la barrière qui les séparaient pour lui tomber dessus mais rien...

Il laissa passer un court moment avant de se retourner pour voir Cordan partir vivement en direction des seigneurs. Dans le fond de la cour Annalior avait observée de loin le face à face mais à cette distance Clodhbert était incapable d'analyser son visage...

C’est avec exaspération, que les deux amis, Chléric et Clodhbert, apprirent que les Doralung allaient rester encore une bonne semaine à Granfond. Le seigneur Trodor avait à faire dans la région et Philibert avait pris à cœur de leur offrir l’hospitalité toujours dans le but de sans faire une réputation.

La semaine fut longue ! Cordan et Chléric frôlaient systématiquement l’affrontement envers Clodhbert ce n’était pas mieux le jeune Rouergue n’avait droit qu’à des grognements ou au mieux à des silences associés d’un regard assassin… Et dans toute cette folie, Annalior était là lumineuse : elle irradiait de sa présence à chaque fois qu’elle arrivait quelque part… A son plus grand étonnement, cette fille qui paraissait inaccessible se laissait toujours aborder avec une grande facilité. Elle n’ignorait jamais ses prises de paroles et même de temps à autre lui demander son avis. Déjà que l’ambiance était électrique entre Chléric et Cordan, le comportement d’Annalior n’arrangeait rien ! Mais lorsqu’il était en sa présence, Clodhbert n’avait pas envie de penser aux conséquences. Leur père Trodor ne semblait pas voir le jeu de sa fille ni la tension qui s’installait peu à peu entre les garçons. Il allait et venait à l’extérieur du château pour s’occuper de ses affaires extérieures.

Le matin après l’entrainement le Vicomte fit appeler son fils ainsi que Clodhbert dans son cabinet. Les rideaux étaient tirés pour conserver la chaleur de la pièce et le feu dans l’âtre n’éclairé pas assez il leur tenu propos :

« _ Les garçons, j’ai constaté que vous vous étiez rapprochés durant ses derniers jours. Et je vais avoir besoin de vous très prochainement… Comme vous le savez, le seigneur Trodor que j’ai gracieusement invité chez nous a pris le parti d’Alicia. Cependant depuis qu’il est ici j’ai pu découvrir qu’il n’a pas arrêté de visiter les seigneurs alentours, moi y compris pour tenter de les convaincre à la cause d’Alicia. J’ai pu convaincre Simon grand épée de me laisser tranquille en échange de ses informations et puisque Chléric n’est que chevalier Errant sa participation à un combat n’engage pas vraiment la famille. Donc Toi, Clodhbert tu partiras rejoindre St Gorn et toi Chléric tu partiras rejoindre Judith. Vous comprendrez que je compte sur votre amitié pour tenter rester en contact et d’informer Sir Simon via Chléric sur les agissements de Sir Gorn. »

Plus tard les deux amis se concertaient, sur leur inquiétude de la situation. Clodhbert avait accepté car le Vicomte le lui avait demandé par gratitude de l’avoir accueillis. N’ayant pas trop apprécié la façon de Sir Gorn de l’avoir recruté il estimait cela d’un juste retour des choses. Mais il était vrai, les deux jeunes gens n’avais pas encore d’idée pour établir une communication discrète.

Il ne restait plus que deux mois avant le rendez-vous… L’entrainement entre Chléric et Clodhbert était plus intense. Parfois même jusqu’à ce que son épaule le tiraille à cause de sa luxation. Clodhbert avait fait du chemin c’était certain !
L’après-midi avec le Vicomtes, les deux amis travaillait à l’élaboration d’un code au travers de banal nouvelles épistolaire en apparence...
Et enfin, le soir dans sa chambre il se remettait difficilement de ses courbatures. Heureusement Heinrich ne l’avait jamais lâché. Parfois il même celui lui frictionnait le dos pour lui détendre les muscles.

La famille Doralung n’avait toujours pas quitté Granfond tous pensés qu’ils partiraient en même temps pour le rendez de Sir Gorn.
De son côté, le Vicomte avait établi une surveillance discrète grâce aux fermes et aux travailleurs de la forêt pour être informé des allées et venues du seigneur Trodor. Et toujours, d’après ce que disait le seigneur Philibert, il en informait systématiquement la couronne…

Le temps passé, et les journées étaient rythmés entre les entrainements, la chasse, et les altercations avec Cordan. Le soir les repas ne se ressemblait jamais car entre les humeurs du frère et de la sœur rien ne pouvait jamais être prédit.
Ce soir-là Annalior avait été d’un tempérament plus ouvert, Cordan était donc insupportable, Chléric inquiet au possible et Clodhbert complètement aveugle aux ressentiments des deux autres.
Dans sa chambre, Rouergue se déshabilla pour laisser Heinrich le masser quand deux mains bien plus délicates se mirent à lui caresser les épaules. Le chevalier sans famille se retourna brusquement pour découvrir la belle les seins nus et les cheveux découvert. Mus par une attraction invisible les deux se rapprochèrent mutuellement l’un de l’autre pour s’enlacer.

La petite idylle du couple avait gardait son secret. Les rendez-vous discrets dans le bosquet voisin se suivaient avec les rencontres furtives dans la chambre du chevalier.
Ils étaient à la semaine suivante quand les choses se dégradèrent entre Chléric et Cordan. L’un en voulait à l’autre, et cette fois Chléric ne s’était pas laissé faire, les deux étaient en venus aux mains et Cordan avait le dessus. Clodhbert s’était précipité à son tour pour aider son ami. Et après quelques coups de poings et prises de forces, Cordan fut écarté malgré lui de Chléric avec la lèvre en sang. « Mon frère ? »

L’interpellation d’Annalior empêcha Cordan de retourner à l’attaque et il s’éloigna vers elle, avec la relation secrète qui l’unissait à elle, Clodhbert pensait qu’elle œuvrait pour l’apaisement de son frère. Elle regarda sa lèvre, réajusta ses habits et lui glissa un mot à l’oreille. Cordan entra alors dans une fureur rouge ! Il se précipita sur le chevalier à l’écu couvert mais Clodhbert esquiva le coup de poing que Cordan avait préparé.

« _Tu n’es qu’une vermine ! Personne ne te veut même pas ta famille et tu oses convoiter ma sœur ! Je te tuerais ! Cordan envoya tous son corps en avant.
_ Je n’ai pas forcé ta sœur… Clodhbert l’évita à nouveau.
_ Mon frère si vous souhaiter être garant de mon honneur faites-le s’il vous plait comme il se doit ! »

La belle avait levait son masque, ce qu’elle aimait c’était qu’on se bat pour elle… Voilà pourquoi elle venait de dénoncer leur couple. Le frère s’inclina face à sa sœur et il défia Clodhbert à la joute. L’histoire de la dernière joute du jeune Rouergue n’était un secret pour personne et Cordan espérait bien en jouer.
La règle la plus simple avait été édité : une seule lance par adversaire jusqu’à la première chute d’un des deux adversaires !

Cordan s’était présentait avec son armure étincelante et son destrier aguerrie, Clodhbert n’avait que son vieux haubert rapiécé, son épée ébréchée, son écu recouvert et son coursier vieillissant… Au côté de Rouergue, Chléric lui parlait des quelques points faibles qu’il avait déjà constaté chez Cordan, dans sa voie on sentait une pointe d’inquiétude mélangée avec je ne sais quoi d’admiration et Heinrich avait déjà préparé ses ongans et ses bandages.

La Reine de la lisse se positionnait au milieu et attendait silencieusement que les deux rivaux soient prêts. Son attitude était désabusée se qui laissait deviner à Clodhbert qu’elle était coutumière du fait.

Elle lâcha un voile blanc pour donner le départ à la joute. Les chevaux obéirent du mieux possible à leur maitre ! Clodhbert appréhendait secrètement, cette fois-ci la course lui parut interminable avant que le choque ne survienne. La tenue de sa lance était fragile mais il la tenait bien stable, il sentait son épaule chauffer sous l’effort de son bras d’arme et quand les deux chevaliers se rentrèrent dedans un énorme « CLAK » se fit retentir…

Cordan avait fait une tentative au dernier instant pour viser la tête de son adversaire, mais réactif, Clodhbert avait opposé son bouclier. La manœuvre avorté et aucun des deux n’avait finalement touché l’autre, ni brisé sa lance. Cependant Clodbhert avait senti passé le choque et son épaule s’était de nouveau démise…

Son cheval le ramena à son camp il était plié en deux par la douleur, comme s’il revenait subitement en arrière de trois mois ! Voyant cela Heinrich et Chléric se jetèrent sur lui et sans attendre une seule seconde ils lui remirent l’épaule en place dans un horrible craquement… Submergé par la douleur du déboitement Clodhbert ne sentit même pas la différence avec de la remise en place de son épaule. Malheureusement il n’avait pas le temps de se remettre de sa douleur que déjà il fallait retourner en lisse.

Annalior, le visage espiègle donna de nouveau de top départ pour que les deux chevaliers s’élancent l’un sur l’autre dans une charge sauvage. Clodhbert avait pris le pari de reposer son bras le temps de la cours, aussi sa lance n’était-elle pas alignée à l’écu de son ennemi. Très confiant de cette attitude suicidaire Cordan se servit de son écu pour bloquer sa lance afin d’avoir plus de justesse. Surmontant sa fatigue et sa douleur Clodhbert redressa son arme au dernier moment il visa surtout comme il put mais le bouclier bloqué de Cordan fit dévier la lance de Rouergue pour la précipiter dans son ventre ! Clodhbert n’arriva à voir seulement que sa lance se briser puis il dépassa son adversaire. Le chevalier à l’écu recouvert était encore en scelle…

Quand il se retourna Cordan était à terre se tortillant au sol. Chélric et Heinrich se précipitèrent sur lui sous le choc son esprit s’était déconnecté mais peu à peu il reprenait pied dans la réalité et encore une fois une horrible douleur lui pris l’épaule. De nouveau elle n’avait pas tenu le coup et ses deux amis durent la remettre en place. Clodhbert hurlait toute sa rage. Mais la douleur laissait peu à peu la place à l’engourdissement. Alors qu’il n’était plus sur sa monture, se tenant le bras encore fragile, il s’avança lentement vers le garçon à terre.

Essoufflé par l'épreuve de son épaule plus que par la joute, il se rapprocha de Cordan. Étrangement, Clodhbert redoutait de l'avoir gravement blessé. À terre, le chevalier belliqueux se tortillait encore sous la douleur. Sa maille et sa broigne étaient déchirées sur tout le côté gauche, il était difficile d'estimer la gravité de la blessure sous les différentes épaisseurs d'habit mais ça saignait abonnement:
"_ Cordan... Vous êtes un brave. Clodhbert avait encore du mal trouver un rythme de respiration. J'espère que vous vous en remettrez, et tâchez dorénavant de ne plus chercher querelle à qui que ce soit."

Il commençait à s'éloigner du garçon a terre quand celle qui n'était plus pucelle se rapprocha de lui :
"_ Vous avez lavé mon honneur chevalier...
_ Vous n'étiez déjà plus pucelle avant moi... Mais le sang de la chevalerie vous en effectivement blanchis, occupez-vous de votre frère, il en aura bien besoin..."

Clodhbert laissa la belle sur place et rejoignit ses amis. Il imaginait facilement le calvaire que Cordan aller passer. Quoi qu'heureusement pour lui le dernier moi d'hiver venait de se finir et il n'était pas désavoué par son père.

La blessure de Cordan avait précipité le départ des Doralung. Mais malheureusement la semaine suivante Clobhert ne pouvait toujours pas s'entrainer à cause de son épaule incapable de tenir en place... La Chirurgie d'Heinrich n'y pouvant rien, Gontrand le maître d'arme, clamait haut et fort que les progrès de Clodhbert allaient bientôt être réduit à néant si l'on n’y faisait rien...
la semaine suivante, Le Vicomte fini par appeler le chevalier blessé dans son cabinet plein d'appréhension Rouergue pénétra dans le cabinet et s'assit. La différence avec la dernière fois était palpable, tous les rideaux étaient ouvert et même les vitres pour laisser entrer l’air du printemps naissant :
"_ J'espère que tu es fière de toi ? Te voilà blesser, tu ne pourras pas assumer ton rendez-vous. Et Maintenant que cette famille de pique assiette est partie se sera plus difficile de les surveiller... Mais je dois je t'avouer que c'est désagréments ne sont rien par rapport à la leçon que tu as donné à ce prétentieux de Cordan, bravo pour ça.
_ Merci mon seigneur... Mais c'est vrai que je me suis bien arrangé dans tout ça, je suis désolé.
_ Enfin, tous n'est pas perdu... J'ai mis une semaine à les convaincre de venir. Mais ils sont là pour toi. Il parait même que tu les as déjà aidé."

Philibert de Cadras se leva et alla ouvrir une porte à l'arrière de la pièce, derrière se trouvait le bucheron et sa fille. Le seigneur donna une bourse au paysan en lui promettant le silence.
La jeune Yvrenne s'approcha de l'épaule faiblarde, y posa c'est mains et le miracle se produisit à nouveau. Il sentait les choses se remettre en place à l'intérieur de lui, des craquements, des piques de douleurs et puis plus rien...
Aucune position ne lui faisait plus mal ni ne le gênait, plus de cicatrise, tout était comme neuf !

La petite s’éloigna sans rien dire. Alors que Clodhbert s’attendait justement à une phrase mystique… Cela dit le regard de l’enfant était plus triste que la première fois. Comme si elle n’avait plus l’insouciance de son âge, comme si elle pressentait un évènement malheureux. Alors, comme elle s’était ouverte, la porte se referma sur le père et sa fille.

Après un examen d’Heinrich qui n’en revenait, pas l’entrainement pus reprendre. D’abord rattrapé le retard accumulé en une semaine. En suite progressait à nouveau… Chaque jour du dernier mois qu’il lui restait Chléric et Clodhbert échangeaient les passes d’arme, joutaient, revoyaient ensemble leur codage épistolaire. Les trois semaines passèrent très vite mais avec une douceur de vivre qui m’avait d’égale que la douceur du printemps.

Il ne restait plus qu’une semaine avant le rendez-vous et c’était justement le temps de voyage qu’il fallait compter. Clodhbert laissait les servants rangeait ses affaires, laissait les palefreniers et les pages s’occuper de son cheval et mais il ne put s’empêcher d’aider l’écuyer à boucler son armure. Le fils du Vicomte en faisait de même. Ils partirent ensembles, Chléric été suivis d’un écuyer alors que Clodhbert était toujours secondé d’Heinrich. Celui-ci avait eu le choix de son avenir mais avait choisi le jeune chevalier. Curiausité ? Amitier ? Inquiétude ? Rouergue ne savait pas vraiment ses motivations. Ils firent une courte halte à la chapelle de St Annabelle où le père Abritaeus eu peine à le reconnaitre. Et au bout d’un moment, à la croisée d’un chemin les deux amis se serrèrent la main avec un regard sincère, allaient-ils se revoir un jour ? Allaient-ils rester amis malgré la tourmente qui allait dicter leurs actes ?

C’est avec un avenir incertain que chacun pris son propre chemin.
Modifié en dernier par [MJ] XVI le 08 janv. 2016, 20:35, modifié 1 fois.
Raison : Perte de 10 points de croyance.
Clodhbert de Rouergue, Chevalier Bretonnien
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[MJ] XVI
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Re: [Clodhbert] Les songes de Grosswald. Acte I

Message par [MJ] XVI »

Heinrich déposa son sac au sol, s’assit sur le nouveau casque de Clodhbert et retira son soulier pour en extraire une pierre en soupirant.


-D’après le vieux bûcheron, nous devrions atteindre l’arbre Griset demain. La population du coin se plaint déjà d’actes de brigandages, il y a fort à parier qu’une partie de l’armée de Sir Gorn, nous est précédée.


Une fois de plus le suivant avait raison, le lieu de rendez-vous était une vaste colline en pente douce ceinturé par une rivière, elle était entièrement nu mit à part un grand arbre mort à son sommet. Une petite armée bivouaquait sur le relief. De nombreux petits campements s’entassaient autour de leurs bannières multicolores. Les blasons indiquaient que leurs propriétaires venaient des quatre coins de la Bretonnie. Les chevaux étaient pour la plupart attaché au bord du cours d’eau sous la garde de nombreux manants. Le jeune chevalier errant évalua leurs nombres à deux cents et au moins le triple de sergents et de pages.

Les compagnons se dirigèrent naturellement vers le centre de cette attroupement, personne ne leur barra le passage, les rares sentinelles surveillaient uniquement les biens de leur propre seigneur. De l’intérieur le manque de cohésion de la troupe était flagrant. Sous l’arbre était planté un grand pavillon plutôt simple aux armes de la famille Ersente précisa Heinrich. Petite maison sans importance d’où était issus la seconde femme du baron Adalbert. Devant l’abri de toile installé derrière une table à tréteaux se trouvait un grand et maigre chevalier. Il était vêtu d’une robe soulignant son faible statut et paraissait un peu perdu. Il se leva à l’approche de Clodhbert avec un air rassuré de rencontrer enfin quelqu’un inférieure à lui. Heinrich annonça son maître et l’ayant fait reconnaître comme noble, l’autre se présenta à son tour.


-Salutation chevalier, je suis sir Henry Ersente, oncle de la baronne Alicia des Marches de couronne. Et de par ma position d’ainé mâle de ma famille, protecteur des droits de ma nièce et général de son armée. Si vous êtes là c’est que vous connaissez sir Gorn de Parravon le champion de notre cause. Il est actuellement à la chasse, prenez vos quartiers où vous voulez. Tous les chevaliers sont conviés au repas du soir ici même. Nous devrions rester encore ici quelques jours en attendant tous les obligés, puis nous marcherons probablement sur le château du miroir où Simon grande-épée tient cour.

A toi, je reprends la main au repas, le camp est constituer d’une multitude de chevalier de toute condition.

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Clodhbert
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Re: [Clodhbert] Les songes de Grosswald. Acte I

Message par Clodhbert »

En voyant le campement de l'armée, Clodhbert n'eût qu'une seule réaction : un soupir... Pour sa première campagne, ça ne ressemblait certainement pas à ce qu'il s'imaginait d'une armée Bretonnienne... Le jeune chevalier était persuadé que Chléric avait de meilleurs conditions... Enfin quelque part cela le consolait dans le sens où : vue le petit nombre et la disparité des combattants, il lui semblait peu probable, que cette armée puisse vaincre quoi que soit...
Après sa présentation au chambellan de la troupe, les deux voyageurs se trouvèrent un coin où installer leur tente.
A vrai dire, en regardant le monde autour de lui, le jeune chevalier se demandait ce qu’il faisait ici… Depuis le début il n’avait pas vraiment réalisé qu’il jouait sa vie dans cette affaire. Il n’avait jamais fait de bataille. Et soudains des pensées sombre le prenait, maintenant il comprenait qu’il devait être valeureux… Ne serait-ce pour ne pas fuir ou pour suivre à la bataille…

Alors qu’il ne cherchait pas vraiment le contact auprès de ses voisins de tente, un jeune chevalier comme lui se présentât :
« _ Bonjour, je suis Frédéric Berduin, tu es chevalier Errant toi aussi ?
_Oui… Clodhbert. Heinrich pensa juste de préciser :
_Mon maitre ici présent est un chevalier ayant interdiction de cité sa lignée… Clodhbert ne pouvait nier la vérité mais trouvait toujours un peu gênant à chaque fois qu’il précisait se fait de peur d’être pris pour un paria…
_Je vois, mon père soudain Alicia, il m’a donc envoyer ici… Et toi ?
_J’ai perdu une joute contre Sir Gorn… Clodhbert se sentait un peu penaud, entre le Heinrich et sa défaite, décidément rien n’était fait pour lui redorer le blason…
_J’aimerais dire pas de chance, mais je ne connais pas grand monde capable de battre Sir Gorn à la joute… N’ayez pas honte de ça. Tu as déjà participé à des batailles ?
_Non, ce sera ma première.
_J’ai déjà deux combats à mon actif pour d’autre circonstances. Tu voudras te mettre à mes côtés pour le Fer de Lance ?
_Avec plaisir… Rouergue, ne connaissait rien de ce gare là mais il n’avait pas l’aire trop désagréable il accepta plus par politesse qu’autre chose. »

L’après-midi passa et alors qu’il allait se mettre en route pour le repas du soir il aperçut plus loin une bannière qu’il redouta malgré lui… Doralung… Au milieu d’un groupe de Chevaliers Errants ce qui ne signifiait qu’une seul chose : Cordan était là… Il avait certainement dus être soigné par magie, comme Clodhbert lui-même. Cela dit Clodhbert se rassuré de se dire qu’à leur dernière rencontre, Rouergue avait été victorieux. Mais il préférait se méfier.
Modifié en dernier par [MJ] XVI le 08 janv. 2016, 20:35, modifié 1 fois.
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Clodhbert de Rouergue, Chevalier Bretonnien
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Re: [Clodhbert] Les songes de Grosswald. Acte I

Message par [MJ] XVI »

[align=]A côté du vieil arbre des serviteurs avaient installé des tables et de quoi s'asseoir, les chasseurs étaient revenus en fin d'après-midi. Au vu du gibier, la viande ne manquerait pas, les cuisiniers des camps rassemblaient autour de grands feux s'activaient à la préparer. De la musique se fit entendre et tous les gens de nobles naissances se rassemblèrent. Le général Ersente les accueillis différemment suivant leurs statuts, alors que Sir Gorn vêtu d'un magnifique pourpoint de fils d'or avait d'attention que pour les plus grands. Clodhbert se retrouva relégué loin de la table des barons. On pouvait voir de nombreux chevaliers de la quête, mais aucun chevalier du graal. Les vaincus étaient de loin les plus nombreux de la troupe, les véritables partisans étant rare tant le parti de la dernière-née était faible. Malgré le ressentiment du jeune Rouergue, le mérite du paladin de Parravon forçait son admiration, qu'un guerrier est réussi à vaincre autant d'adversaires et à leur faire jurer fidélité, même temporairement était digue des romans de geste. Il avait levé une armée sur sa seule valeur, tous ses hommes, étrangers les uns avec les autres, étaient désormais uni par le jeu des serments et des liens de parenté à une cause initialement perdue.

Deux trompettes sonnèrent l'arrivée d'Alicia, avoir recours à cette mise en scène pompeuse avait quelque chose de décalé au milieu de ce camps fait de bric et de broc, les deux manants qui faisait retentir la note appartenaient au vicomte Amori alors que le chambellan qui fit l'annonce d'une voix forte était de la clientèle du seigneur de Casteldorieux. On était assis sur des troncs mal équarri, mais on se donnait des airs de cour princière. Clodhbert aurait pu s'en amuser, mais la petite prétendante apparu est capta immédiatement sa totale attention. Sa robe simple contenait mal son indiscutable beauté, malgré son évidente jeunesse son corps dégagé une troublante sensualité. La dernière fille du baron Adalbert n'avait pas plus de onze ans, qu'une enfante si jeune provoque ce type de réaction avait quelque chose d'inhabituel, pour ne pas dire de maléfique. Les sens du jeune chevalier étaient ébahis, mais quelque chose dans son esprit hurlait des avertissements.
Alicia salut discrètement l'assemblée, avant de s'asseoir sur le siège préparé à son intention, Sir Gorn s'interposa devant elle, la lueur de ses yeux confirmant l'envoutante emprise de la fillette sur son champion.


-Mes seigneurs ! Attaqua le paladin. Je me félicite que vous ayez tous respecté votre parole et soyez venu à mon appel. Mon compagnon Olivier de Moussillon est parti hier afin d'apporter ma lettre de défi à sir Simon. Dans deux jours nous partirons pour la vallée de l'Iroise et nous y attendrons l'ost de l'usurpateur. Dans ce vaste champ nous ferons triompher la justice en plus de nous couvrir d'honneur et de richesse. Notre général Sir Henry renonce à prélever une part sur les rançons. La totalité reviendra donc aux hommes suffisamment graves et vaillants pour s'emparer de la personne de ses ennemies.


La dernière annonce fait réagir favorablement l'assistance, les demandes de rançon étaient la manière la plus simple avec le pillage de faire de l'argent et la richesse étant un signe de grandeur sociale tous ou presque la recherchaient.


-Le seigneur de la garde grise a refusé de se rallier à l'héritière légitime et entend gêner notre progression. Nous avons donc décidé de lui faire payer cette traitrise. Sir Kirian partira demain avec une quarantaine de sergent monté, porter la destruction sur ses terres. Il aura pour mission d'aveugler ses gens pour que l'effectif exact de notre ost reste secret.


Pour Clodhbert, cette mission n'était assurément pas une promotion pour ce chevalier, le saccage de campagne ne rapportait pas grand-chose de glorieux et était d'ordinaire délégué aux manants ou aux mercenaires. Pour le jeune homme l'honneur d'un noble ne pouvant que s'abîmer à voler du bétail plutôt que de chercher l'affrontement avec les chevaliers ennemis.


-Un instant, vaillant preux. Réclama Cordan


Sir Henry se pencha pour chuchoter quelques mots à l'oreille de sir Gorn, qui donna la parle au fils Doralung

-J'ai fait la connaissance d'un homme dont les manières iraient à merveille pour participer à cette chevauché. Il s'agit de Clodhbert qui est assis là-bas.


L'assemblée se tourna vers la direction indiquée, mettant le fils de Suidebert au centre d'une désagréable attention. Le champion ne sembla pas très satisfait de l'intervention.


-Il rejoindra donc les rangs de Sir Kirian, mais au vu de vos propres propos, vous les accompagnerez.


Le visage du rival vira au rouge, mais il ne releva pas.


- Les honneurs s'acquièrent par la prouesse et la vertu, pas par la manœuvre sournoise. Poursuivit le chevaucheur de pégase, finissant d'humilier le jeune chevalier.


Le général Ersente leva sa coupe


-pour Alicia


Tous les nobles firent de même et le repas commença.

§§§
Sir Kirian était une authentique brute, un véritables chien enragé et Clodbert s'en aperçu aux premiers mots échangés. Sans moral et sans manière il se révéla le plus déplaisant chef que le jeune chevalier est rencontré. Ses hommes étaient sortis du même moule, sans avoir du sang bleu pour compenser. La stratégie était simple, elle consistait à se rependre dans la campagne en saccagent tous afin d'attirer l'attention, de disparaitre avant d'être rejoint et enfin de recommencer le plus longtemps possible. La mobilité était essentielle et Heinrich ne possédant pas de monture, il fallait se résoudre à le laisser dans la troupe principale. Les deux grands adolescents se serrèrent dans les bras, se recommandant aux dieux avant de se quitter.
Revêtu de son haubert, coiffé de sa barbute, Rouergue enfourcha son cheval, son arme tirait sur sa ceinture, la guerre, la sale commençait.

Continu un peu, jusqu'à l'attaque d'un village si tu veux.
[/align]

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Re: [Clodhbert] Les songes de Grosswald. Acte I

Message par Clodhbert »

Il ne semblait pas il y avoir beaucoup d'échappatoire pour Clodhbert... Il s'attendait effectivement à ce genre de réaction de la part Cordan, comme quoi, se gamin en était réellement un pauvre frustré à cause de la vanité de sa soeur...

Après le repas, alors qu'il préparait ses affaires, Frédéric Berduin s'inquièta :
"_Vous prenez une drôle de promotion... Mais c'est notre devoir de Chevalier... Je suis de tous coeur avec vous.
Clodhbert était bien embêté par la tournure des évènements, mais il n'avait pas chois... Il y avait peu de choses que Clodhbert pouvait faire.
_Auriez-vous un pigeon ? J'ai promis à mon mentor de lui donner de mes nouvelles... Je n'ai pas encore eu le temps de le faire.
_Bien-sûr mon ami, mes sachez que je suis déçus de ne pas chevaucher avec vous demain...
_Ouai... Pareillement.

"Cher Seigneur,
Sachez qu'ici on m'emploie pour se qui est prévu. C'est à dire une charge valeureuse où je vais affronter de vaillants chevaliers #on n'ordonne d'attaquer des paysans #.
Depuis la dernière fois ma blessures #ma cible#dirige la garde grisâtre de mon épée. Mais j'espère m'en sortir tous de même avec honneur #j'essairais de sauver des vies#.
Je revois encore les brebis #ici les chevaliers# de vos terres au nombre 80# on ne garde que le premier chiffre multiplié par 12# j'espère les revoir encore."

#Traduction du seigneur Cadras#


Clodhbert remit sa lettre à Frédéric qui y jeta un coup d'œil puis ajouta de rediriger cette lettre sur le château de Granfond.
Le chevalier attacha la lettre à un de ses volatils puis se retourna vers Clodhbert :
"_J'espère que votre blessure ne vous trahira pas..."
Frédéric n'avait manifestement pas vu le code il eu même un regard compatissant et il fit partir son pigeon.

Le lendemain quand il intégra la troupe de Kirian, Clodhbert déchanta encore plus en voyant les cavaliers qui allaient les accompagner... Ils avaient encore plus l'air de détrousseurs que d'autre chose...

Devant cet brute de Kirian Clodhbert savait qu'il devait faire le change. Ce qui n'était pas dure vue les criminelles corrompue qu'étaient ces sergent là. Du coup il se comportât avec arrogance envers eux avec facilité et il joua le renfrognement, presque comme s'il se comportait comme une caricature de se qu'il imaginait d'homme brutal est suffisant.

Pendant le voyage, Clodhbert se contentait du minimum en relation, essayant de faire voir de lui une facette peu agréable. Pour autant il ne fallait pas se faire des ennemis parmi la troupe... Mais Clodhbert n'était que chevalier Errant, un paladin comme Kirian était élevait au dessus de lui mais les soldats montés eux, ne pouvaient rien contre le jeune chevalier.

Mais le voyage fut difficile... Kirian était insupportable, il avait à peu de chose près le caractère de Cordan. Et sous les ordres implicites de leur commandant habituel, ses hommes n'avaient aucun scrupule à chahuter le jeune écervelé.
À midi, à force de râl le bol, il en vint aux mains avec l'un des bouseux.
Fort de sa dernière victoire contre Cordan, même si cela commençait à remonter, il tenait tête et ongle. Associant facilement sa situation au jeune bagarreur qu'il avait déjà vaincu. Cette transposition l'aidait à garder suffisamment d'assurance en lui. Mais voyant le temps passer et la marche ralentir, Kirian fit cesser la prise de bec.

Dans l'après-midi, le village fut en vue.
Modifié en dernier par [MJ] XVI le 08 janv. 2016, 20:36, modifié 2 fois.
Raison : 5XPs/total 10
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Re: [Clodhbert] Les songes de Grosswald. Acte I

Message par [MJ] XVI »

J'ai légèrement modifié ma gestion des points de croyance et t'en est fait sauter 10 pour comportement peu vertueux sur ton post de transition.


[align=]Les éléments de tête firent halte au sommet d'une colline pour que la troupe se rassemble, en contrebas les habitants les ayant aperçus commencèrent à s'agiter. Ser Kirian regarda quelques secondes les manants courir dans tous les sens.


-Gourin, prends cinq hommes et fait le tour par le taillis à sénestre, tu me rassembles les fuyards avant qu'ils  franchissent la rivière. Tu ne ramènes tout ce qui a de la valeur.

-Chef ? Se hasarda Cordan. Ce village n'est pas sur les terres de la Garde grise.

-Et alors ? Lâcha méprisant l'officier en éperonnant sa monture.


Les soudards emboîtèrent le pas à leur meneur et bientôt les cavaliers pénétrèrent dans le village. Ils franchirent la clôture au petit trot, tenant négligeant leurs armes bien visibles. Sur la petite place centrale un groupe d'une cinquantaine de paysans se tenaient serrés les uns contre les autres, leurs regards angoissés passant d'un soldat à l'autre.


-C'est encore moi, entonna Ser Kirian, j'ai apprécié forcer la fille blonde à mon dernier passage et je suis d'humeur à recommencer. Apportez la moi ainsi que de quoi boire et je repartirais. Faites mine de trainer sales gueux et c'est sur vos cadavres que je prendrais ce que je veux.


Le teint du visage des laboureurs vira au blanc cireux. Depuis la rue derrière eux arriva un groupe de femmes poussait rudement en avant par les six derniers fourrageurs, parmi elles, une jeune fille épouvantée aux cheveux claires semblait chercher désespérément une échappatoire. Des hommes probablement de sa famille s'élancèrent pour s'interposer, mais les coursiers leur coupèrent le passage et leurs propriétaires les renvoyèrent violemment avec les autres. La tuerie semblait imminente lorsqu'une voix puissante focalisa l'attention de tous sur elle.


- Chevalier, Où est votre honneur ?


Émergeant d'entre deux masures, un guerrier se glissa d'autorité entre les deux groupes, la forte odeur de son destrier excitait les montures des sergents qui d'abord surpris lui laissèrent le passage. Le nouveau venu était recouverte d'une imposante armure cabossée et couverte ça et là d'oxydation, son heaume pendu à sa selle ne couvrait pas sa face maigre et totalement glabre. Il ne possédait pas d'écu, mais son gantelet droit serrait la fusée d'une épée dépassant les sept pieds.


-Que des gens de peu se livrent à du brigandage est compréhensible, leur sang faible les poussant aux vices, mais que des nobles s'y adonnent et une abomination que la Dame m'oblige à punir.


Sir Kirian prit une moue faussement ennuyé.


-La première vertu est l'obéissance. Je suis les ordres. Tire toi je n'ai pas de temps à perdre.


Le courageux était un combattant aguerrie, mais sa protection semblait bien maigre contre une tel nombre d'adversaire. Déjà un cavalier le visage ravagé par la petite vérole encochait une flèche alors que le reste de la troupe se déployait autour de leur opposant. Cordan visiblement excité dégaina son braquemart.[/align]

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Re: [Clodhbert] Les songes de Grosswald. Acte I

Message par Clodhbert »

Je n'ai pas compris que Cordan nous accompagner dans l'expédition punitive. J'aurais tanté quelque mais tant pis
Clodhbert se sentait seul contre tous. Il n'était pas vraiment d'accord avec ce qui était entrain de se passer.
Une option intermédiaire aurait été de s'arranger de faire fuir les paysans pour qu'il n'y ai que des dégâts matériels c'était encore ce qu'il y avait de moins grave.
Mais les soldats ayant prit le village à revers mettait cette idée à mal.
Une autre solution était de jouer sur les honneurs de chacun mais avec Kirian c'était pas gagné. Après tout Clodhbert ne connait pas Kirian et peut-être celui-ci était-il un piètre combant et le vieux en armure (chevalier ? bourgmestre ? ou prévôt ?) réservait-il peut-être des surprises ? Cela dit, mieux fallait partir perdant pour ne pas être déçu.
Enfin une troisième option : Clodhbert était étonné de la réaction de Cordan face à la situation. Et après tout c'était à cause de ce dernier qu'il se retrouvait ici... Voulait-il de l'aide pour ne pas se déshonorer dans cette mission ? Ou simple vengeance ?
Il était un peu tard pour s'intéresser à la question. Clodhbert revint à la possibilité précédant avec une légère variante : il pouvait se charger du duel lui même pour être sûr d'accorder la victoire au guerrier !
"_Seigneur laissez moi me charger de ce pantin décrépie. Il n'a pas à vous parler ainsi. Laissons donc la Dame juger de la vertus de notre présence ici."

Clodhbert s'avança l'arme au point en position de défi.Et s'adressa au Guerrier en armure :
"_Si je vous bas, vous ne vous opposerez pas à nous. Par contre si vous me mettez à terre vos villageois s'en sortiront sans sévices ni dommages."

Clodhbert s'étant avancer, seul les paysans pouvaient voir son visage, étant assez proche pour distinguer les détails du visage de chacun Clodhbert lui adressa un clin d'œil.
Modifié en dernier par [MJ] XVI le 13 janv. 2016, 18:11, modifié 1 fois.
Raison : 3+2 XPs/ total 15. Gain d'un PC pour la tentative de sauvetage, Perte de 5 PC pour "sacrifice de son honneur".
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