[Clodhbert] Les songes de Grosswald. Acte I
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[Clodhbert] Les songes de Grosswald. Acte I
[align=]Les songes de Grosswald
introduction: Exil
Le puissant château de Fondvallon semblait pris dans une étrange torpeur. On ne voyait personne sur ses tours et ses courtines, les bannières pendaient piteusement le long de leur hampe. Les habitants hagards hantaient les bâtiments plus qu'ils les occupaient. Les cloches de deuil sonnaient lentement. Partout dans la forteresse la terrible nouvelle s'était rependue : Robert était mort. L'héritier vertueux, bien aimé du peuple ne régnerait jamais. Dans toutes les pièces, dans toutes les cours des gens sous le choc pleuraient silencieusement leur espoir d'avenir meilleur envolé et leur crainte du futur. Le seigneur commençait à se faire vieux, à devenir dur et cruel, tous espéraient que le fils prodigue leur offre un nouvel âge d'or, mais les dieux en avaient décidé autrement.
Les murs épais de la grande salle filtraient les bruits extérieurs, tout le monde l'avait déserté lorsqu'on avait aperçu Suidebert rentrer de chasse, personne osait lui annoncer le cruel jeu du destin et tous avaient fui de peur de le croiser. Tous, sauf Clodhbert. L'adolescent les yeux dans le vague était assis sur un coffre, il attendait immobile que son père arrive pour lui dire, lui le fils indigne, que son ainé, son enfant favori n'était plus. La porte s'ouvrit violemment et le maître des lieux encore vêtu de ses vêtements de monte, entra. De là où il était le jeune écuyer pouvait déjà sentir la forte odeur de son géniteur, un mélange de sueur animal et de sang. Il tourna lentement la tête et vit le visage du vieil homme, ravagé par l'angoisse.
-Toi ! Hurla le seigneur d'un ton dégouté en le désignant du doigt. Parle sur l'instant, par Taal ! Que s'est-il passé ?[/align]
introduction: Exil
Le puissant château de Fondvallon semblait pris dans une étrange torpeur. On ne voyait personne sur ses tours et ses courtines, les bannières pendaient piteusement le long de leur hampe. Les habitants hagards hantaient les bâtiments plus qu'ils les occupaient. Les cloches de deuil sonnaient lentement. Partout dans la forteresse la terrible nouvelle s'était rependue : Robert était mort. L'héritier vertueux, bien aimé du peuple ne régnerait jamais. Dans toutes les pièces, dans toutes les cours des gens sous le choc pleuraient silencieusement leur espoir d'avenir meilleur envolé et leur crainte du futur. Le seigneur commençait à se faire vieux, à devenir dur et cruel, tous espéraient que le fils prodigue leur offre un nouvel âge d'or, mais les dieux en avaient décidé autrement.
Les murs épais de la grande salle filtraient les bruits extérieurs, tout le monde l'avait déserté lorsqu'on avait aperçu Suidebert rentrer de chasse, personne osait lui annoncer le cruel jeu du destin et tous avaient fui de peur de le croiser. Tous, sauf Clodhbert. L'adolescent les yeux dans le vague était assis sur un coffre, il attendait immobile que son père arrive pour lui dire, lui le fils indigne, que son ainé, son enfant favori n'était plus. La porte s'ouvrit violemment et le maître des lieux encore vêtu de ses vêtements de monte, entra. De là où il était le jeune écuyer pouvait déjà sentir la forte odeur de son géniteur, un mélange de sueur animal et de sang. Il tourna lentement la tête et vit le visage du vieil homme, ravagé par l'angoisse.
-Toi ! Hurla le seigneur d'un ton dégouté en le désignant du doigt. Parle sur l'instant, par Taal ! Que s'est-il passé ?[/align]
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Re: [Clodhbert] Les songes de Grosswald. Acte I
Etait-il stupide ?
Assis là, sur un coffre dans les appartements familiaux du logis du château, Clodhbert attendait. La peur lui tenaillée le ventre… Son père venait d’arriver et d’un commun accord silencieux tout le monde c’étaient défilés pour laisser le jeune fils annoncer le drame au seigneur…
Après ça il était certain qu’il le mettrait à la porte. Pourtant, dans le bouillon de ses émotions il n’y a pas que la peur : il y avait la tristesse, la culpabilité et plus étrangement : l’émerveillement !
Malgré le malheur qui le touchait l’apparition qui avait eu lieux ne voulait pas céder sa place aux pensées plus sombres.
« Soit vertueux mon fils » lui paraissait être une phrase plein de sens mais pourtant tellement rempli de mystères… Est-ce la Dame du lac ? Ou peut-être sa mère ? Il n’en avait pas la moindre idée car père avait fait retirer tous les tableaux d’elle…
Dans l’escalier qui mener depuis la grande salle, Clodhbert entendait de plus ne plus fort les pas rapides de son père comme s’il mener une charge !
Quand la porte s’ouvrir l’odeur de la chasse emplit la pièce ! Supportant l’agression olfactive autant que l’agression vocale Clodhbert garda son dos vouté, son cœur aurait pu faire éclater sa cage thoracique. Il marmonna entre deux lèvres.
« _Je… Je suis désolé père… Robert… Robert est mort… un éboulement sur la route… Alors que nous conduisions chacun notre chariot… »
Déjà que sa voie n’était pas très assurer plus sa phrase avancée sous le jugement de son père et plus ses paroles se faisaient inaudible. A la fin il lui été impossible de soutenir le regard de son seigneur maitre et père.
Assis là, sur un coffre dans les appartements familiaux du logis du château, Clodhbert attendait. La peur lui tenaillée le ventre… Son père venait d’arriver et d’un commun accord silencieux tout le monde c’étaient défilés pour laisser le jeune fils annoncer le drame au seigneur…
Après ça il était certain qu’il le mettrait à la porte. Pourtant, dans le bouillon de ses émotions il n’y a pas que la peur : il y avait la tristesse, la culpabilité et plus étrangement : l’émerveillement !
Malgré le malheur qui le touchait l’apparition qui avait eu lieux ne voulait pas céder sa place aux pensées plus sombres.
« Soit vertueux mon fils » lui paraissait être une phrase plein de sens mais pourtant tellement rempli de mystères… Est-ce la Dame du lac ? Ou peut-être sa mère ? Il n’en avait pas la moindre idée car père avait fait retirer tous les tableaux d’elle…
Dans l’escalier qui mener depuis la grande salle, Clodhbert entendait de plus ne plus fort les pas rapides de son père comme s’il mener une charge !
Quand la porte s’ouvrir l’odeur de la chasse emplit la pièce ! Supportant l’agression olfactive autant que l’agression vocale Clodhbert garda son dos vouté, son cœur aurait pu faire éclater sa cage thoracique. Il marmonna entre deux lèvres.
« _Je… Je suis désolé père… Robert… Robert est mort… un éboulement sur la route… Alors que nous conduisions chacun notre chariot… »
Déjà que sa voie n’était pas très assurer plus sa phrase avancée sous le jugement de son père et plus ses paroles se faisaient inaudible. A la fin il lui été impossible de soutenir le regard de son seigneur maitre et père.
Modifié en dernier par [MJ] XVI le 26 nov. 2015, 10:39, modifié 1 fois.
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Clodhbert de Rouergue, Chevalier Bretonnien
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Re: [Clodhbert] Les songes de Grosswald. Acte I
Le chevalier parcouru trop calmement la pièce à la recherche de quelque chose qu'il finit par trouver en s'emparant d'une longue verge, celle qu'il utilisait pour corriger les dogues et ainsi armé marcha résolument vers l'infortuné messager, en marmonnant.
-La vieille folle me l'avait bien dit… Un quatrième fils, porteur de malheur et de déshonneur pour notre famille.
Le premier coup cueillit Clodhbert au visage et le fit basculer de son coffre, le deuxième l'atteignit avant même qu'il touche le sol, après il fut bien incapable de compter les suivants. La rossée était donnée de façon froide et méthodique, tombant systématiquement sur les points vulnérables de l'adolescent et ne stoppa que lorsque l'épaisse tige se brisa. Suidebert n'était pas encore apaisé, mais il était trop noble pour utiliser ses mains. Il en resta donc là.
-Va-t'en. Tu n'es plus chez toi dans ses murs. Prends tes affaires et disparai avant le coucher du soleil. Je t'interdis d'arborer notre blason familial avant de t'être hissé à la hauteur du véritable fils que les dieux m'ont pris par ta faute.
Puis malgré son habituel contrôle, son visage se déforma d'un profond rictus de dégout et il quitta la pièce sans rien ajouter. Le jeune homme était au sol, le corps meurtri et sanglant là où la peau avait éclaté sous les impacts. Dans un état second il tenta de se relever, sans succès. Son monde s'écroulait autour de lui, tout ce qui avait fait son enfance lui étaient retirée. La douleur et les chagrins étaient sur le point de l'anéantir.
Les pièces et les cours défilaient autour de lui sans qu'il est le moindre contrôle conscient sur ses jambes, quelqu'un le soutenait, mais il était incapable de pouvoir l'identifier. Ses mains attrapaient des objets, les conditionnaient dans d'autres de façon tous aussi irréelle. Il avait seulement mal. Partout. Au corps, au cœur, mais surtout à l'âme. Il aurait juste voulu s'allonger et ne plus penser. On le hissa sur un cheval qui prit le pas.
- Soit vertueux mon fils.
Cette phrase le fit réagir comme si on l'avait plongé dans un bain glacial. Clodhbert sursauta et repris ses esprits, cherchant de droite et de gauche d'où venait cette injonction. Il était sur le dos de Paisible, le vieux palefroi qu'il montait pendant ses cours et franchissait le pont-levis de la forteresse. Quelque personne était venue lui dire au revoir, des domestiques pour la plupart et Père Bon le solide prêtre de Shallya le bénissait.
- Soit vertueux mon fils. Répéta l'ecclésiastique. Que la grâce de la déesse te guide.
La monture continua sa route, ses fontes semblaient pleines, un écu couvert d'un voile était fixé à la selle et une épée pendait à la ceinture du jeune homme, un garçon chargé et habillé pour le voyage le suivait, le jeune noble le reconnu comme Heinrich, le nouveau disciple de la déesse de la miséricorde. Ils partaient vraisemblablement ensemble.
Une route libre et incertaine s'ouvrait devant Clodhbert…[/align]
- Clodhbert
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Re: [Clodhbert] Les songes de Grosswald. Acte I
[align=]Suidebert sortit de la pièce. Prostré par terre Clodhbert, ressentait peu à peu et une à une toutes les blessures. Chaque écorchure était une brulure qui semblait s'enflammer à chacun de ses mouvements. Très difficilement et avec de l'aide, il se releva.
Le seigneur n'était pourtant pas sourd, il n'y était pour rien dans la mort de Robert… Mais depuis trop longtemps il devait espérer ne plus voir Clodhbert, depuis trop longtemps Suidebert espérait voir son cadet partir comme son aîné aujourd'hui…
Pourtant le père avait laissé une porte ouverte au fils… Il laissait l'opportunité de devenir un vertueux comme Robert… « Soit vertueux mon fils ».Comme une prophétie qui prenait d'un coup tous son sens.
Dans son réduit, il n'avait de toute façon pas beaucoup d'affaire à prendre. Sa boite d'écriture, ses vêtements de voyages, sa couverture. Il emballât tout ça dans une sorte d'inconscience. Il fut subitement tiré de sa torpeur quand trouva un vieux médaillon de la Quête, qu'un jour un chevalier cherchant le graal lui avait donné alors qu'il avait été gracieusement hébergé à Fondvallon pour une nuit seulement…
L'espace d'un instant, en empaquetant son bardage, il se prit pour l'un d'eux. Ayant prêté le serment de laisser leur lance et de ne jamais dormir deux fois au même endroit… Clodhbert n'était plus sûr que cette vie le fasse encore rêver maintenant qu'il y était forcé…
Invraisemblablement il se trouvait déjà sur son cheval à passer la porte de Fontvallon.
" Soit vertueux mon fils... "
Un instant alors qu'il pensait à beaucoup trop de choses en même temps il fut ramené sur terre par cette simple phrase. L'abbé était-il au courant de quelque chose ? Non, une simple coïncidence, une phrase que tout le monde dit touy le temps… A croire que finalement même la vision qu'il avait eu pouvait être un malentendu...
Alors qu'ils dépassaient la limite des habitations qui entourées Fondvallon avec Heinrich chargé de l'accompagner, ce dernier demanda au jeune noble :
« Alors, où allons-nous ? » Pas de révérence entre eux deux, les deux garçons ne se connaissaient pourtant pas vraiment, le jeune clerc étant nouveau au château.
« A priori, je dirais Mareinburg… J'ai l'impression que Fondvallon ne pourra plus rien m'apporter… Nous nous en remettons à la Dame Heinrich ! »[/align]
Fin de l'introduction
Le seigneur n'était pourtant pas sourd, il n'y était pour rien dans la mort de Robert… Mais depuis trop longtemps il devait espérer ne plus voir Clodhbert, depuis trop longtemps Suidebert espérait voir son cadet partir comme son aîné aujourd'hui…
Pourtant le père avait laissé une porte ouverte au fils… Il laissait l'opportunité de devenir un vertueux comme Robert… « Soit vertueux mon fils ».Comme une prophétie qui prenait d'un coup tous son sens.
Dans son réduit, il n'avait de toute façon pas beaucoup d'affaire à prendre. Sa boite d'écriture, ses vêtements de voyages, sa couverture. Il emballât tout ça dans une sorte d'inconscience. Il fut subitement tiré de sa torpeur quand trouva un vieux médaillon de la Quête, qu'un jour un chevalier cherchant le graal lui avait donné alors qu'il avait été gracieusement hébergé à Fondvallon pour une nuit seulement…
L'espace d'un instant, en empaquetant son bardage, il se prit pour l'un d'eux. Ayant prêté le serment de laisser leur lance et de ne jamais dormir deux fois au même endroit… Clodhbert n'était plus sûr que cette vie le fasse encore rêver maintenant qu'il y était forcé…
Invraisemblablement il se trouvait déjà sur son cheval à passer la porte de Fontvallon.
" Soit vertueux mon fils... "
Un instant alors qu'il pensait à beaucoup trop de choses en même temps il fut ramené sur terre par cette simple phrase. L'abbé était-il au courant de quelque chose ? Non, une simple coïncidence, une phrase que tout le monde dit touy le temps… A croire que finalement même la vision qu'il avait eu pouvait être un malentendu...
Alors qu'ils dépassaient la limite des habitations qui entourées Fondvallon avec Heinrich chargé de l'accompagner, ce dernier demanda au jeune noble :
« Alors, où allons-nous ? » Pas de révérence entre eux deux, les deux garçons ne se connaissaient pourtant pas vraiment, le jeune clerc étant nouveau au château.
« A priori, je dirais Mareinburg… J'ai l'impression que Fondvallon ne pourra plus rien m'apporter… Nous nous en remettons à la Dame Heinrich ! »[/align]
Fin de l'introduction
Modifié en dernier par [MJ] XVI le 26 nov. 2015, 10:41, modifié 1 fois.
Raison : 5 XPs+10 pour la fin / total 20Xps
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Clodhbert de Rouergue, Chevalier Bretonnien
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Re: [Clodhbert] Les songes de Grosswald. Acte I
[align=]Les songes de Grosswald
Acte I: Sir Gorn "deux choix"
[/align]
Acte I: Sir Gorn "deux choix"
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Re: [Clodhbert] Les songes de Grosswald. Acte I
L'été était bel et bien fini, les arbres avaient même fini de jaunir et de rougir pour se dénuder entièrement. Le jeune chevalier chevauchaient au pas pour ne pas distancer le clerc. La route pour Mareinbourg, Clodhbert la connaissaient bien, mais il prit des chemins parallèles, il jugeait qu'il était encore trop tôt pour revivre l'affreux souvenir de la mort de son frère, il ne voulait pas revoir ce lieu maudit.
Clodhbert se tourna vers Heinrich :
- Et toi, tu faisais quoi avant d'arriver au château ?
-J'étais ailleurs, messire
La jeunesse de Clodhbert faisait qu'il n'avait pas encore le caractère pour forcer les servants… Alors, il en resta là pour cette question non sans en essayer une nouvelle :
- Et sinon tu te destines à être prêtre toi aussi ? Comme le Père bon ?...
- peut être...
Timidité ? Ordre de ne rien dire ? Décidément Heinrich n'y mettait pas du sien. Clodhbert abandonna pour l'instant comptant bien avoir prochainement une nouvelle occasion. Discuter lui aurait permis de se changer les idées en ce triste jour.
-Là-bas, messire, une maison pour la nuit.
-Tu veux dire une cabane... Mais bon je n'ai pas l'impression que nous ayons le choix.
La famille qui les accueillit était loin d'être riche, mais dans les conditions dans laquelle ils se trouvaient il ne fallait pas être regardant. D'autant plus que sur la petite route qu'ils avaient choisi ils ne risquaient pas de trouver beaucoup d'auberge…
Le repas fut simple est Clodhbert fut gêné lorsqu'on lui servit un jus de viande, certainement la seule denrée ayant de la valeur aux yeux de ses pauvres gens. La nuit il décida de s'installer dans l'étable avec Heinrich. Il voulait rester au plus près de son cheval certainement par manque de confiance. Et tant pis pour l'image chevaleresque de la noblesse, au point où il en était... Il avait déjà entendus parler de ce genre de situation au sujet de Chevaliers de la Quête pour qui le chevale est le bien le plus précieux.
Clodhbert se tourna vers Heinrich :
- Et toi, tu faisais quoi avant d'arriver au château ?
-J'étais ailleurs, messire
La jeunesse de Clodhbert faisait qu'il n'avait pas encore le caractère pour forcer les servants… Alors, il en resta là pour cette question non sans en essayer une nouvelle :
- Et sinon tu te destines à être prêtre toi aussi ? Comme le Père bon ?...
- peut être...
Timidité ? Ordre de ne rien dire ? Décidément Heinrich n'y mettait pas du sien. Clodhbert abandonna pour l'instant comptant bien avoir prochainement une nouvelle occasion. Discuter lui aurait permis de se changer les idées en ce triste jour.
-Là-bas, messire, une maison pour la nuit.
-Tu veux dire une cabane... Mais bon je n'ai pas l'impression que nous ayons le choix.
La famille qui les accueillit était loin d'être riche, mais dans les conditions dans laquelle ils se trouvaient il ne fallait pas être regardant. D'autant plus que sur la petite route qu'ils avaient choisi ils ne risquaient pas de trouver beaucoup d'auberge…
Le repas fut simple est Clodhbert fut gêné lorsqu'on lui servit un jus de viande, certainement la seule denrée ayant de la valeur aux yeux de ses pauvres gens. La nuit il décida de s'installer dans l'étable avec Heinrich. Il voulait rester au plus près de son cheval certainement par manque de confiance. Et tant pis pour l'image chevaleresque de la noblesse, au point où il en était... Il avait déjà entendus parler de ce genre de situation au sujet de Chevaliers de la Quête pour qui le chevale est le bien le plus précieux.
Modifié en dernier par [MJ] XVI le 26 nov. 2015, 18:33, modifié 1 fois.
Raison : J'ai rajouté les reponses de Heinrich pour plus coller avec le caractère prévu. On va affiné le partenariat MJ/PJ doucement 5XPs /total 25
Raison : J'ai rajouté les reponses de Heinrich pour plus coller avec le caractère prévu. On va affiné le partenariat MJ/PJ doucement 5XPs /total 25
Clodhbert de Rouergue, Chevalier Bretonnien
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Re: [Clodhbert] Les songes de Grosswald. Acte I
[align=]Au matin, le chef de famille leurs indiqua le plus court chemin pour regagner la route, les informa du grand train qui devrait suivre pour espérer arriver avant la nuit à Montgavret, village sur la route de Marienbourg où vivait son frère qui pourrait les héberger. Il les salua, les recommandant à la Dame et retourna biner sa parcelle.
Le soleil brillait et la route étant bien sèche, Clodhbert et Heinrich avançait rapidement. Vers midi ils arrivèrent déjà en vue de la rivière indiquée, mais leur espoir de bruler une étape s'arrêta là. A la sortie d'un bois fourni un court pont de bois franchissait un lit escarpé où bouillonnaient des flots chargés des pluies de la semaine précédente. Deux chariots faisaient la queue et obstruaient le chemin. Les charretiers qui les occupaient, pestaient contre ce contretemps imprévu. Le disciple de Shallya posa son sac et se faufila entre les véhicules pour s'enquérir de la cause de cette retenue. Le jeune écuyer ne souhaitant pas descendre de cheval fut bien contraint de l'attendre. Le jeune clerc revient très vite une mine inquiète sur le visage.
-Un chevalier a pris la fantaisie d'interdire le passage aux nobles combattants et de questionner les manants, je serais d'avis que vous dissimuliez vos armes avant qu'il vous aperçoive, si vous ne voulez pas qu'on vous impose un parti dans la succession des Marches.
Devant le regard perplexe de Clodhbert, le jeune homme poursuivit.
-On en parle depuis des mois. S'étonna Heinrich. En début d'année Le vieux baron Adalbert Aymar a pris froid et n'y a pas survécu. Il n'avait pas de fils, seulement deux filles et de deux femmes différentes et c'est là que ça se complique. Le baron a répudié sa première épouse avant de prendre en secondes noces une simple fille de chevalier, mais possédant dit-on, des arguments physiques hors du commun. Le problème est que Judith la fille issue de la première union a été fiancée par sa mère avec Gregor de Longpont, le propre petit-fils du roi et que la futur-belle famille ne compte pas renoncer aussi facilement au noble héritage. La question est : le vieux Adalbert avait-il la possibilité d'annuler son mariage, le droit du duché de Couronne semble dire le contraire, alors que la règle coutumière des Marches de couronne semble elle l'autoriser ce qui ferait d'Alicia Aymar la seconde fille la baronne légitime.
Pour épaissir l'affaire, Sir Pons le frère cadet de Adalbert , réclame la souveraineté arguant l'impossibilité de transmission du titre par les femmes actée dans le droit local du siècle dernier. Le prétendant a des tas de qualité, c'est un chevalier accompli et il est surtout dans la force de l'âge contrairement à Gregor et Alicia qui sont mineurs. Le seul souci est qu'il a fait la majeure partie de sa carrière à l'étranger et que les nobles locaux ne lui font pas confiance.
Actuellement la régence est confiée à sir Simon grande-épée, un noble de la cour qui administre la baronnie pour le compte de Judith. Il a l'appui de la plupart des chevaliers locaux et de la cour de justice royale. Contre lui Pons n'a que son fief de la digue au cerf et Alicia dont la famille maternelle était insignifiante n'avait rien jusqu'à ce que le paladin qui attend là-bas se déclare son champion et commence le recrutement d'une armée pour faire valoir les droits de la demoiselle. La bataille juridique étant enlisée dans des chamailleries de préséance de droit contradictoire. L'affaire risque de se régler par les armes. Si on ajoute que l'empire a toujours revendiqué la baronnie des Marches de couronne comme appartenant à sa sphère d'influence le désordre risque de bientôt être le quotidien des petites gens d'ici. Que Shallya les prenne en pitié.
Clodhbert était impressionné qu'un simple clerc soit aussi pointu en politique local, lui même connaissait l'existence de ce probable conflit que depuis peu et n'avait pas autant de détail. Ce qui n'expliquait pas pourquoi il devrait craindre de rencontrer le chevalier du pont. Laissant le jeune cavalier à ses reflétions, les manants ayant visiblement reçu l'autorisation de passer fouettèrent les bêtes et commencèrent à dégager pesamment la route. Si l'aspirant-chevalier ne faisait rien il serait bientôt en vue du pont et de potentiel ennuie. Mais allait-il déjà reculer ?[/align]
Le soleil brillait et la route étant bien sèche, Clodhbert et Heinrich avançait rapidement. Vers midi ils arrivèrent déjà en vue de la rivière indiquée, mais leur espoir de bruler une étape s'arrêta là. A la sortie d'un bois fourni un court pont de bois franchissait un lit escarpé où bouillonnaient des flots chargés des pluies de la semaine précédente. Deux chariots faisaient la queue et obstruaient le chemin. Les charretiers qui les occupaient, pestaient contre ce contretemps imprévu. Le disciple de Shallya posa son sac et se faufila entre les véhicules pour s'enquérir de la cause de cette retenue. Le jeune écuyer ne souhaitant pas descendre de cheval fut bien contraint de l'attendre. Le jeune clerc revient très vite une mine inquiète sur le visage.
-Un chevalier a pris la fantaisie d'interdire le passage aux nobles combattants et de questionner les manants, je serais d'avis que vous dissimuliez vos armes avant qu'il vous aperçoive, si vous ne voulez pas qu'on vous impose un parti dans la succession des Marches.
Devant le regard perplexe de Clodhbert, le jeune homme poursuivit.
-On en parle depuis des mois. S'étonna Heinrich. En début d'année Le vieux baron Adalbert Aymar a pris froid et n'y a pas survécu. Il n'avait pas de fils, seulement deux filles et de deux femmes différentes et c'est là que ça se complique. Le baron a répudié sa première épouse avant de prendre en secondes noces une simple fille de chevalier, mais possédant dit-on, des arguments physiques hors du commun. Le problème est que Judith la fille issue de la première union a été fiancée par sa mère avec Gregor de Longpont, le propre petit-fils du roi et que la futur-belle famille ne compte pas renoncer aussi facilement au noble héritage. La question est : le vieux Adalbert avait-il la possibilité d'annuler son mariage, le droit du duché de Couronne semble dire le contraire, alors que la règle coutumière des Marches de couronne semble elle l'autoriser ce qui ferait d'Alicia Aymar la seconde fille la baronne légitime.
Pour épaissir l'affaire, Sir Pons le frère cadet de Adalbert , réclame la souveraineté arguant l'impossibilité de transmission du titre par les femmes actée dans le droit local du siècle dernier. Le prétendant a des tas de qualité, c'est un chevalier accompli et il est surtout dans la force de l'âge contrairement à Gregor et Alicia qui sont mineurs. Le seul souci est qu'il a fait la majeure partie de sa carrière à l'étranger et que les nobles locaux ne lui font pas confiance.
Actuellement la régence est confiée à sir Simon grande-épée, un noble de la cour qui administre la baronnie pour le compte de Judith. Il a l'appui de la plupart des chevaliers locaux et de la cour de justice royale. Contre lui Pons n'a que son fief de la digue au cerf et Alicia dont la famille maternelle était insignifiante n'avait rien jusqu'à ce que le paladin qui attend là-bas se déclare son champion et commence le recrutement d'une armée pour faire valoir les droits de la demoiselle. La bataille juridique étant enlisée dans des chamailleries de préséance de droit contradictoire. L'affaire risque de se régler par les armes. Si on ajoute que l'empire a toujours revendiqué la baronnie des Marches de couronne comme appartenant à sa sphère d'influence le désordre risque de bientôt être le quotidien des petites gens d'ici. Que Shallya les prenne en pitié.
Clodhbert était impressionné qu'un simple clerc soit aussi pointu en politique local, lui même connaissait l'existence de ce probable conflit que depuis peu et n'avait pas autant de détail. Ce qui n'expliquait pas pourquoi il devrait craindre de rencontrer le chevalier du pont. Laissant le jeune cavalier à ses reflétions, les manants ayant visiblement reçu l'autorisation de passer fouettèrent les bêtes et commencèrent à dégager pesamment la route. Si l'aspirant-chevalier ne faisait rien il serait bientôt en vue du pont et de potentiel ennuie. Mais allait-il déjà reculer ?[/align]
- Clodhbert
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Re: [Clodhbert] Les songes de Grosswald. Acte I
Clodhbert ne s'y connaissait que très peu, bercé par les contes chevaleresque des servants du Graal et l'imaginaire des épiques combats. La politique ambiante lui était passée à côté, pensant qu'il aurait bien le temps plus tard. Mais là : trop tard, il était devant le fait accompli. Il s'étonna lui-même à comprendre aisément la situation que lui expliquait Heinrich.
"Je ne cacherais pas mes armes; tu n'aurais pas reconnu son blason par hasard ?"
Et le jeune noble donna à son cheval l'impulsion pour qu'il avance au pas.
La décision de son partis pris était claire pour lui. Il y avait fort à parier qu'il s'agissait d'un partisans d'Alicia...
"Je ne cacherais pas mes armes; tu n'aurais pas reconnu son blason par hasard ?"
Et le jeune noble donna à son cheval l'impulsion pour qu'il avance au pas.
La décision de son partis pris était claire pour lui. Il y avait fort à parier qu'il s'agissait d'un partisans d'Alicia...
Modifié en dernier par [MJ] XVI le 01 déc. 2015, 17:39, modifié 1 fois.
Raison : 2XPs / total 27
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Clodhbert de Rouergue, Chevalier Bretonnien
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- [MJ] XVI
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Re: [Clodhbert] Les songes de Grosswald. Acte I
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Le pont muni de deux solides parapets ouvrait sur une large prairie, devant l'ouvrage se tenait un homme dont les vêtements soulignaient l'aisance financière. De l'autre côté de l'ouvrage, confortablement installé à l'ombre un arbre, était assis un chevalier revêtu de son armure, occupé à picorer des victuailles sur une table qui en débordait. Une fabuleuse monture broutait l'herbe à ses côtés et des lances reposaient sur les branchages. Un écu « de dextre d'argent à l'aigle d'azur et damier de sable et d'or en sénestre» pendait à un pieu non loin.
Le héraut richement vêtu, interpella Clodhbert dès qu'il l'aperçut.
-Qui ose s'avancer sur le passage tenu par le vaillant Gorn de Parravon ? Manant ! Descends de cheval et montre le respect qui est dû au champion de la baronne Alicia des Marches de Couronne.
-Vous avez devant vous Sir Clodhbert, qu'un ordre de son suzerain interdit de nommer la noble ascendance. Répondit Heinrich acceptant la décision de son maître.
L'homme fut un instant décontenancé, qu'un voyageur sentant la vil roture puisse être un chevalier semblait difficilement concevable pour lui. Il s'apprêtait tout de même à répondre lorsque le champion s'étant levé le fit à sa place.
-Et bien Sir Clodhbert, mon défi vous concerne, quiconque désire franchir ce pont devra m'affronter à la joute. La fortune ne semble pas vous avoir souri, mais je suis disposé à vous céder la lance que vous ne possédez pas. Acceptez-vous de relever le gant ? Afin d'être honnête je dois vous présenter mon compagnon, il s'agit du célèbre ménestrel Olivier de Moussillon que j'entretiens afin d'immortaliser les braves et démasquer les couards.
-C'est Gorn « deux-choix » crut bon de préciser discrètement le jeune clerc.
L'homme n'était pas très grand, mais il était couvert d'une impressionnante armure argenté. Il était de plus très beau avec des traits fins et une chevelure dense qui brillait au soleil, il s'exprimait avec courtoisie, malgré l'évidente différence de richesse. Son coursier déplia ses grandes ailes et s'ébroua en hennissant pour ponctuer la proposition de son cavalier. Ce guerrier ressemblait à une incarnation vivante de l'idéal chevaleresque.
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Le pont muni de deux solides parapets ouvrait sur une large prairie, devant l'ouvrage se tenait un homme dont les vêtements soulignaient l'aisance financière. De l'autre côté de l'ouvrage, confortablement installé à l'ombre un arbre, était assis un chevalier revêtu de son armure, occupé à picorer des victuailles sur une table qui en débordait. Une fabuleuse monture broutait l'herbe à ses côtés et des lances reposaient sur les branchages. Un écu « de dextre d'argent à l'aigle d'azur et damier de sable et d'or en sénestre» pendait à un pieu non loin.
Le héraut richement vêtu, interpella Clodhbert dès qu'il l'aperçut.
-Qui ose s'avancer sur le passage tenu par le vaillant Gorn de Parravon ? Manant ! Descends de cheval et montre le respect qui est dû au champion de la baronne Alicia des Marches de Couronne.
-Vous avez devant vous Sir Clodhbert, qu'un ordre de son suzerain interdit de nommer la noble ascendance. Répondit Heinrich acceptant la décision de son maître.
L'homme fut un instant décontenancé, qu'un voyageur sentant la vil roture puisse être un chevalier semblait difficilement concevable pour lui. Il s'apprêtait tout de même à répondre lorsque le champion s'étant levé le fit à sa place.
-Et bien Sir Clodhbert, mon défi vous concerne, quiconque désire franchir ce pont devra m'affronter à la joute. La fortune ne semble pas vous avoir souri, mais je suis disposé à vous céder la lance que vous ne possédez pas. Acceptez-vous de relever le gant ? Afin d'être honnête je dois vous présenter mon compagnon, il s'agit du célèbre ménestrel Olivier de Moussillon que j'entretiens afin d'immortaliser les braves et démasquer les couards.
-C'est Gorn « deux-choix » crut bon de préciser discrètement le jeune clerc.
L'homme n'était pas très grand, mais il était couvert d'une impressionnante armure argenté. Il était de plus très beau avec des traits fins et une chevelure dense qui brillait au soleil, il s'exprimait avec courtoisie, malgré l'évidente différence de richesse. Son coursier déplia ses grandes ailes et s'ébroua en hennissant pour ponctuer la proposition de son cavalier. Ce guerrier ressemblait à une incarnation vivante de l'idéal chevaleresque.
- Clodhbert
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Re: [Clodhbert] Les songes de Grosswald. Acte I
« Messire ! Sachez que c’est par honneur que je relève le défi. Je resterai très honnête en vous avouant que je m’attends à perdre, vu que mon entrainement ne m’a encore jamais donné l’occasion de jouter. De ce fait j’attends de votre part une belle démonstration qui je l’espère me servira d’exemple pour mes futures joutes. J’espère que votre baladin ne sera pas trop acerbe dans mon évocation pour votre postérité. »
Sir Gorn toisa le jeune homme qui commençait déjà à prendre son écu recouvert. Il le stoppa ainsi lui proposant d’abord de se restaurer. Ce Clodhbert était jeune mais manifestement « en devenir » il n’avait pas l’arrogance habituel des jeunes nobles tout juste adoubés chevaliers... Mériterait-il du coup un traitement de faveur ? Il se laissait le temps d’en décider. Après tous, il avait demandé une leçon et Gorn se sentait fort en disposition pour lui en donner une.
Devant la table, entre les fruits et la viande, les deux nobles s’observaient. Et entre la bière forte et le vin de Bordeleau la conversation était courtoise. Manifestement les deux futures adversaires voulaient rester discret l’un pour l’autre.
Clodhbert se cachait dernière son interdiction de nommer son héritage. Tandis que Sir Gorn s’appuyer sur les déboires de la pauvre Alicia pour détourner le véritable intérêt de la conversation.
Enfin, Olivier de Moussillon qui semblait faire office d’écuyer, apporta une lance au jeune Clodhbert, celui-ci enfila sa vieille cotte de maille, enfourcha son vieux cheval et enfila son bras dans le bouclier. La lance avait son poids, mais pas plus que les rares qu’il avait déjà eu en main. En face de lui Sir Gorn se mettait en lice et était déjà prêt à lancer son formidable pégase dans la joute le ménestrel s’apprêtait à donner le cri de lancement.
Les quelques secondes qui s’écoulaient avant le signal de départ furent intenses ! Jamais il n’avait réellement jouté. Il avait bien pratiqué de la quintaine et avait heureusement appris à tomber de sa monture. Tenir, bien ferment son bouclier, tenir sa lance sans se soucier des douleurs et des fatigue de son bras... bien se concentré sur le point visé et ne pas se préoccuper de la transpiration ni aucune autre distraction d’ailleurs.
C’était là au final les seuls leçons qu’il avait reçu sur le combat de joute…
Clodhbert serra les dents et éperonna son cheval quand le départ fut donné.
Sir Gorn toisa le jeune homme qui commençait déjà à prendre son écu recouvert. Il le stoppa ainsi lui proposant d’abord de se restaurer. Ce Clodhbert était jeune mais manifestement « en devenir » il n’avait pas l’arrogance habituel des jeunes nobles tout juste adoubés chevaliers... Mériterait-il du coup un traitement de faveur ? Il se laissait le temps d’en décider. Après tous, il avait demandé une leçon et Gorn se sentait fort en disposition pour lui en donner une.
Devant la table, entre les fruits et la viande, les deux nobles s’observaient. Et entre la bière forte et le vin de Bordeleau la conversation était courtoise. Manifestement les deux futures adversaires voulaient rester discret l’un pour l’autre.
Clodhbert se cachait dernière son interdiction de nommer son héritage. Tandis que Sir Gorn s’appuyer sur les déboires de la pauvre Alicia pour détourner le véritable intérêt de la conversation.
Enfin, Olivier de Moussillon qui semblait faire office d’écuyer, apporta une lance au jeune Clodhbert, celui-ci enfila sa vieille cotte de maille, enfourcha son vieux cheval et enfila son bras dans le bouclier. La lance avait son poids, mais pas plus que les rares qu’il avait déjà eu en main. En face de lui Sir Gorn se mettait en lice et était déjà prêt à lancer son formidable pégase dans la joute le ménestrel s’apprêtait à donner le cri de lancement.
Les quelques secondes qui s’écoulaient avant le signal de départ furent intenses ! Jamais il n’avait réellement jouté. Il avait bien pratiqué de la quintaine et avait heureusement appris à tomber de sa monture. Tenir, bien ferment son bouclier, tenir sa lance sans se soucier des douleurs et des fatigue de son bras... bien se concentré sur le point visé et ne pas se préoccuper de la transpiration ni aucune autre distraction d’ailleurs.
C’était là au final les seuls leçons qu’il avait reçu sur le combat de joute…
Clodhbert serra les dents et éperonna son cheval quand le départ fut donné.
Modifié en dernier par [MJ] XVI le 01 déc. 2015, 17:45, modifié 2 fois.
Raison : 4XPs / total 31.
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Clodhbert de Rouergue, Chevalier Bretonnien
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