Guillaume devait réfléchir et vite. A vrai dire il aurait nettement préférer un agent humain , il sait ce qu'il veut et il respecterait les règles de la civilités commerciales.
D'après les renseignements , qu'il avait put collecter sur elle depuis qu'il enquêtait sur elle , il arriva à cette conclusion , c'était une personnalité complexe. La dénommé Astiay faisait preuve d'un sadisme hors pair.De plus Vicieuse à l'extrême , elle forçait le partie de Guillaume à toucher ses retranchements de la négociation.
Chez les humains , ce genre de mode de pensées était atteint lorsque l'individu avait eut une enfance difficile, Guillaume se demanda si c'était le cas pour la Druchii et si elle partageait ce trait avec les autres membres de sa race.
Difficile à comprendre , car tout individu cherche quelque choses , la gloire , l'argent , l'affection , la reconnaissance des autres. C'était en général dans ses eaux la. Étonnamment , Guillaume vit en elle , non pas la simple avarice de logique commercial , sinon elle aurait accepter sa première offre, mais bien la volonté de faire souffrir, de faire trainer dans la boue ceux à qui elle avait fait affaire.
Bien que refusant d'être traité ainsi , le marchand dut lui reconnaitre un certain talent à ce genre de manipulation. Mais il était hors de question qu'il perde la négociation.
Une affaire ardu , elle n'avait pas de famille sur laquelle faire pression , la garde ne la retrouverait pas à couronne c'est certain.
Il ne pouvait pas non plus faire appeler à sa pitié , elle n'avait pas de sens morale , c'est certain. Et n'appartenait à aucune guilde pour pouvoir faire appelle au
code d'honneur des rôdeurs.
Cependant , il se demandait à quoi lui servirait tout l'argent de ses primes ... Personne ne la laisserait faire ses emplettes comme une simple visiteuse, et elle serait traqué tel un animal par les patrouilles de chevaliers si l'elfe sortait de la ville. Et surtout , elle était seule ici à Couronne. Aucun points d'appuis , pas d'organisation , pas de groupe, pas de guilde. Tout son Talent serait gâché dans du menu-fretin
Il le sut dés qu'il vit qu'elle mettait sa lame au service du plus offrant.
Et Guillaume de Quennelles serait le plus offrant. Alors la maison Beaumarchais regrettera de s'être opposé à lui.
Il rehaussa sa veste , et opposa à l'arme à son verbe.
"- Ma foi , Il s'agit de saisir , une opportunité en or. Vous pourriez être comme une coupe-jarret des Beaumarchais, au bas de l'échelle. Alors que pour nous , aucune porte ne nous sera fermé. L'ambition ne sera plus un vain mot. Réfléchissez à présent. Serez vous mieux considéré et mieux payer en tant qu'agent parmi tant d'autres des Beaumarchais , ou en partenaire avec ma personne , qui est venu vous chercher, sans la menace d'un porte lame pour vous forcer à ramper comme d'autre le ferait."
Il serra le poing pour accentuer ses propos , puis il lui souria , d'un sourire calme et avenant.
"- J'aurai pu en prendre d'autres , les assassins ce n'est pas ce qui manque ici, mais vous seul étiez digne à mes yeux. Vous avez du potentiel , et plus important , vous avez ma confiance , chose que j'accorde très rarement. Ainsi , si vous m'assassinez maintenant, vous tuerez le seul qui vous ferait jamais confiance . En comparaison de ceux de la maison Beaumarchais " Dit il en regardant avec insistance l'émissaire
"- Qui préfère se cacher derrière des émissaires plutôt que de venir parler à Dame Astiay en face à face. "
Puis il conclut plus posément. Laissant bien sur la bourse de 50 pistoles à disposition de son interlocutrice.
" Enfin si ce n'est qu'une question bassement financière , nous trouverons un accord.... Votre prix sera le mien. Pourquoi ne pas partir sur une base de 150 pistoles ? Mais nous pourrions certainement en rediscuter à mon échoppe devant un bon verre de vin. "