[RP groupé] Alliés de circonstance

[Martin de Mavignon]

Martin écouta, restant sur ses positions, silencieux. Notre bon chevalier errant savait qu'il n'avait pas de mots à ajouter dans la conversation, qui seraient sans doutes de trop de toute manière. Cependant, à l'évocation d'un hameau, une trace de civilisation avec à boire et à manger, le ventre du gasconnais se noua légèrement, lui arrachant une bref grimace alors qu'il s'imaginait déjà en train de prendre un repos bien mérité, et ce avec tout ses compagnons, avant de poursuivre plus en amont.

Lui se fichait bien de savoir sa rémunération -ou au moins tant que cela lui servais à entretenir son équipement et son destrier qu'il espérait attendait encore sagement-, ce qui l'intéressait par-dessus, c'était d'accomplir la quête qu'il avait accepté en rejoignant Wilhelm, afin d'honorer sa valeur et prouver sa bravoure à la Dame, un fait d'armes de plus qui pour sûr le rapprocherait d'être digne que d'acquérir le statut honorable de chevalier bretonnien. Et quoi de mieux que des morts-vivants pour plaire à la Dame et prouver sa valeur en terrassant les ennemis de la vie, et donc de la Dame ? Les histoires du duché maudit de Moussillon lui revinrent, lui qui enfant s'était déjà imaginer mener la croisade aux côtés du Roy pour reprendre le duché et le réhabilité dans le giron du Royaume et de la Dame. Bien entendu, Martin savait que cela étaient des rêves d'enfants, et il avait apprit depuis à retourner sur terre, mais il n'empêche, il n'avait jamais affronter autre chose jusqu'à maintenant que des orks, des bandits et des monstres divers. Des morts-vivants, ça serait une bonne première, et le chevalier errant avait bien hâte que de pouvoir à nouveau pratiquer des moulinets furieux sur les ennemis de la Dame, et qui empêchaient l'accomplissement de sa quête !

Mais il faut dire qu'avant tout ça, un bon verre d'eau ou de vin ainsi qu'un gros poulet dans le gosier suivit d'une digestion sur un lit, ça ne serait pas de refus, même pour le pourtant infatigable et toujours volontaire Martin de Mavignon !

[Catuvolcos]

Les discussions autour de moi étaient devenue superflues. L’homme qui partait vers le lac, les non-morts, le roublard d'en face qui cachait son jeu. Pour moi il y avait seulement ce déferlement de magie autour du Mage. C’était à la fois terrifiant mais merveilleux, l’aura autour de Wilhelm tourbillonnait, de longues langues de vents magiques semblaient fouetter l’air. Cela faisait longtemps que je n’avais pas vu un tel déferlement de magie à dire vrai c’était ma première vraie expérience avec les vents depuis mon arrivée sur le sol Impérial. Mais contrairement avec ce que j’avais pu voir la plupart du temps sur Albion, cette forme de magie semblait sinistre, froide, là où j’avais vu mes supérieurs se servir des vents pour faire la vie, celle du mage semblait entièrement tournée vers le pouvoir d'ôter toutes ces vies…

Un puissant flash me fit revenir de ma contemplation, c’était mon familier, s'il était fait de chair j'aurais peut-être pu le qualifier de livide, dans le silence le plus absolu il se mit à reculer légèrement, m'entrainent de plusieurs pas en arrière à sa suite, pour lui aussi un tel déferlement de cette magie si contraire à son essence devait le perturber….

Arrachant un demi-sourire je lui soufflai.

Oh moins il est de notre côté enfin je l’espère...

[[MJ] The Puppet Master]

Equipe Wilhelm >> malus de -1 jusqu'à ce que vous fassiez un vrai repas et passiez une vraie nuit de sommeil.
Wilhelm >> bonus de +2 aux tests d'intimidation et de commandement : 2 tours/6.

Steffon, lui aussi, avait l'estomac dans les talons et la gorge sèche. Rien d'étonnant, dès lors, à ce qu'il acquiesçât également à l'idée de faire un détour par le hameau ou, à défaut, prendre un peu de repos, non loin, et planifier, avec suffisamment de quoi se sustenter pour avoir les idées plus claires, la suite de leur entreprise avec de meilleures chances de réussite.
Ils n'avaient jamais étaient aussi proches de toucher au but mais rien n'était encore joué. Leur empressement ainsi que le manque de préparation et d'équipement leur ayant déjà joué assez de vilains tours, Wilhelm et les siens ne souhaitaient nullement poursuivre dans cette voie ô combien aléatoire. Tous les membres de la petite compagnie venue de Marienburg étaient unanimes sur ce point.
Le problème qui s'imposait à eux, maintenant, provenait de ceux qu'ils avaient rencontrés venant du hameau car ni Theodoric, ni aucun de ses deux compagnons ne semblaient disposés à imaginer devoir y retourner. Ils souhaitaient plutôt, à l'image d'un Reynald déjà parvenu à l'horizon de la colline, s'aventurer, sur-le-champ, à explorer les ruines sur le lac en contrebas.

- Qu'est-ce qui fout ? demanda le répurgateur en désignant Reynald d'un mouvement de menton.

L'homme pourtant déterminé jusque-là à se passer du concours et de l'assistance de tout ce petit monde indécis, demeurait, à présent qu'il avait atteint la crête, immobile et droit comme un « i ».

- Reynald ?! appela son frère soudain inquiet. Qu'est-ce qu'y a ? L'absence de réponse fit frissonner Ary. Tremblant et fébrile, il appela de nouveau : Reynald ?!

Cette fois, sans détourner le regard de ce qui semblait l'avoir pétrifié, Reynald fit un mouvement de la main pour inviter son frère à se taire et un autre pour le faire approcher. Imitant Ary qui rejoignait son aîné, Theodoric, Wilhelm, Dan Surcouf, Catuvolcos, Martin de Mavignon et Steffon eurent à leur tour la désagréable surprise de constater qu'il y avait du mouvement sur le bord du lac juste en face de l'île abritant les ruines. En effet, une douzaine de silhouettes sombres, peut-être plus, s'activait autour de trois barques œuvrant à leur mise à l'eau.
Le ciel était bas mais la luminosité largement suffisante. De l'endroit où ils se trouvaient, les alliés de fortune avaient une vue dégagée sur le lac et sans doute qu'il en était de même depuis le lac dans leur direction.

Theodoric : test d'observation sous INT (9) >> 9 (réussite)

Quelque chose attira soudain le regard du roublard ; n'était-ce pas la silhouette d'un enfant ou celle d'un... demi-homme qu'il apercevait au milieu de cette compagnie ?

Les préparatifs des nouveaux venus ne semblaient pas encore terminés mais ils étaient suffisamment avancés pour qu'ils eussent déjà atteint les ruines avant que Theodoric et ses « partenaires » ou Wilhelm et ses compagnons n'eussent pu les rejoindre. En effet, il leur fallait encore contourner au moins la moitié du lac avant d'atteindre leur position.

[Dan Surcouf]

Surcouf s'installa confortablement sur le sommet de la colline, posant son menton sur ses main, battant tranquillement des pieds en l'air. Il n'y avait rien à faire maintenant, sinon observer. Pour sûr, ils auraient pu aller à la rencontre de ces types, mais à peine avaient-ils atteint péniblement cette position que déjà, les douze empaffés avaient bien entamé la traversée. Hormis courir comme des dératés après eux, pour leur hurler dessus, dans l'espoir d'initier un contact, qui ne serait pas hostile, il n'y avait pas grand chose à faire... et autant dire que cette option était tout simplement trop contraignante et risquée pour ce qu'elle pouvait leur rapporter!

Ces types avaient prévus des barques, ça voulait dire qu'ils étaient déjà bien mieux préparé qu'eux huit... on rajoutait à cela une supériorité numérique qui écrasait de loin leur petite bande de voleur et de mage, les chances n'étaient, une fois de plus, pas à leur avantage. Et puis, de toute façon, Surcouf était tout simplement trop fourbu et affamé pour aller jouer avec leurs nouveaux copains.

La seule chose à faire, donc, restait de glander là et de voir ce que le lac, l’île et les ruines, allaient réserver à ces messieurs. Même si les chances de les voir revenir en serviteurs du chaos étaient potentiellement élevées, il n'y avait, de toute façon, rien de mieux à faire, désormais, que de les regarder comme les cobayes d'une étrange expérimentation, à laquelle ils prendraient eux même part, fort des leçons tirés de ce premier jet.

Il lança un regard au chevalier.
-Il reste des trucs à grignoter?

[Theodoric Hohenjager]

Le roublard vint se positionner aux côtés de Reynald sur le faîte de la colline, surpris du spectacle qui s'offrait plus loin...trop loin pour intervenir et trop tard pour y changer quoi que ce soit...d'abord légèrement défaitiste, un tantinet surpris, ses lèvres se crispèrent en même temps que ses bras se croisèrent.

think : Le petit enfoiré...

L'une de ces silhouettes ne laissait que peu de doutes, les semi-hommes ne devaient pas être légions dans ces contrées et celui là avait un instinct de survie qui ne laisserait pas de surprendre Théodoric.

Son pouce caressa ses lèvres crispées dans un lent mouvement, sa tête légèrement penchée, avant de tapoter nerveusement son menton...

Bonne nouvelle, je crois savoir où est la carte qui nous permettra de passer outre les éventuels pièges de ces ruines...mauvaise nouvelle, elle est certainement dans la caboche de mon ami Hans, qui est a mon avis ce petit bout de demi-homme avec ceux là...Il a dû être capturé, je ne vois pas comment il aurait pu trouver du renfort si rapidement...

Le ton du roublard était froid et posé, il se contentait d'énoncer simplement les faits qu'il pensait percevoir dans la situation...Puis en se tournant vers Reynald..

Je suppose qu'il n'y a pas tant de communautés comme la votre dans les environs...Reynald, à ton avis, combien de chances que ce groupe ne soit pas...ou plutôt soit composé de skavens ou autres mutants du même genre ?

Cette question était épineuse, si la silhouette qu'il avait reconnu était bien celle de Hans, ce groupe pouvait prendre beaucoup d'avance sur eux et les spolier de ce que pouvaient contenir ces ruines, mais en même temps, les laisser avancer et prendre les risques pouvait être rentable s'ils défrichaient les embuches qui ne manqueraient pas d'exister dans ces lieux...

La situation à changé, il faut avertir Roderick je pense...selon ce que cache ces lieux, les explorer n'est peut-être plus juste une question de s'enrichir, mais de protéger le hameau de ce que ceux là pourraient y trouver...

Le roublard se tourna vers le jeune mage...

Vu que vous êtes missionné par votre "école", je suppose que ce que vous cherchez ne devrait pas tomber entre de mauvaises mains...Sinon vous ne prendriez pas simplement "que" dix pour cent du trésor de ces ruines pour votre concours dans son exploration...Et si c'est Hans, il leur permettra d'avancer, c'est certain, mais il va aussi les ralentir, en fonction de la taille de ces ruines pour ne pas tomber dans un piège...Vous pensez qu'il faut tenter de les rattraper pour les empêcher de mettre la main sur ce que vous cherchez ou qu'il vaut mieux les embusquer quand ils sortiront ?

Ce genre de situation était intéressantes, ce qu'ils avaient à faire était assez simple au goût du roublard, mais complexe pour les hommes de morale...

[Martin de Mavignon]

Observant la petite troupe au loin, Martin semblait peu confiant, et à entendre autrui, il semblait que c'était biend es "concurrents" qui risquaient de mettre à mal toute la quête et l'expédition en découlant. Cependant, il n'était point chef de cette expédition, et le choix revenait à Wilhelm quand à la suite des opérations à prendre pour le groupe, et concernant le roublard nommé Theodoric, Martin trouvait qu'il correspondait bien à l'impression qu'il avait eut de lui, et si son plan n'était clairement pas idiot, ce n'était nullement chevaleresque et digne que d'opérer ainsi. Les embuscades étaient réservées aux orks et aux forces du chaos, pas à la fine fleur de la chevalerie bretonnienne ! Bien que Martin savait qu'il n'en était pas du tout encore là, et qu'il n'y serait sûrement jamais.

Notre bon chevalier fut cependant sorti de sa torpeur lorsque son compatriote marin lui demanda de la nourriture, ce à quoi il répondit instinctivement par le positif, cherchant dans son large sac un morceau de provision à fournir à Surcouf, et s'il trouvait il lui donnerait, et s'ils avaient déjà tout mangé alors tant pis.
Pour le reste, il comptait rester encore une fois silencieux, jugeant qu'il aurait son mot à dire en temps voulu et quand l'instant propice se présenterait, foi De Mavignon !

[Dan Surcouf]

Surcouf émit un grognement plaintif en entendant qu'il allait probablement falloir sauver ce fameux Hans. Toutefois, Theodoric avait raison sur ce coup là. Non seulement ce Hans, de part ses compétences, était un atout précieux qu'ils ne pouvaient se permettre de perdre, mais, en plus, la douzaine pouvait être un problème que le contrebandier avait largement sous-estimé, la première fois. Et Surcouf détestait se tromper. Pas par orgueil, enfin, si, un peu, mais, surtout parce que dans son monde, se tromper, ça pouvait coûter bonbon.

C'était un choix difficile à prendre. Le risque de voir compromis le véritable objectif de leur quête était grand. D'un autre côté, intervenir signifiait foncer tête baissée dans un piège, affamés et fatigués. Et tout cela pouvait au final se révéler parfaitement futile.

Le marin s'éclaircit la gorge, faisant signe à Martin d'abandonner la recherche de nourriture pour traduire à la place.
-Si on attend pour leur tendre une embuscade, si jamais ils sortent avec une sorte d'arme ou je ne sais quoi, ça pourrait très mal finir. Mais si on veut les empêcher de la choper, il va falloir aller au charbon là dessous et ils sont surement mieux préparé que nous, sans compter qu'ils sont plus nombreux.
Ses yeux s'attardèrent sur les barques du groupe adverse, avant de revenir vers les volutes de fumée émanant du village. Il réfléchit.
-Il faut que quelqu'un aille prévenir les locaux... et pour gagner du temps, on pourrait leur chiper leurs canots.
Après tout, si ils restaient coincés au milieu du lac, ils auraient beaucoup de mal à faire quoique ce soit.

[Wilhelm EbenHart]

Wilhelm soupira. C'était encore une complication... ce troisième groupe était-il après le trésor ? L'artefact qu'il avait été envoyé pour détruire ? ou autre chose de plus terrible encore ? Trop de variables entraient en jeu. Une chose était certaine : le temps ne jouait pas en leur faveur...

"Si ils sont ici pour atteindre l'artefact présent dans ses ruines il faut les en empêcher... si ils savent l'utiliser nous ne pourrons pas les empêcher de quitter."

Il se frotta les yeux, fatigué, las, affamé.

"Le temps ne joue pas en notre faveur, il faudra renoncer a aller jusqu'au village pour nous restaurer. Messieurs, nous devons procéder vers ces ruines, essayer de prendre le groupe de vitesse ou a tout le moins de les intercepter. "

Il prit une grande inspiration, puis les regarda un a un, le visage sombre.

"Un artefact de très grande puissance est enfouis dans ces ruines... j'ai été envoyé ici pour le détruire. Si ce groupe met la main dessus le fait qu'il y ait un trésor ou non n'auras plus aucune importance : vous n'aurez plus aucun endroit ou le dépenser..."

Il revint vers Theodoric.

"Si ils ressortent avec ce qu'ils sont venu chercher l'embuscade est un plan suicide. Connaissez vous le chemin jusqu'a cette île ?"

► Afficher le texte

Je suis en déménagement alors ça va me prendre un peu plus longtemps que d'habitude pour répondre ^^

[Dan Surcouf]

Surcouf grogna.
On a même pas de quoi traverser, patron... et moi je nage pas là dedans, même pour tout l'or du monde.

[Theodoric Hohenjager]

Le roublard se gratta le crâne, les gamins avaient l’air d’avoir du mal à se décider, mais ils ne semblaient pas emballés par l’idée la plus simple, celle qui méritait de préserver leurs forces.
Cette histoire d’artefact à détruire était plus inquiétante, le jeune mage ne semblait pas décidé à en dévoiler plus, mais vu la situation, il fallait sans doute le presser un peu.

Dites-moi, Mage, juste au cas où…Vous devriez nous décrire à tous cet artefact et nous dire comment trouver votre commanditaire…si les choses tournaient mal…

Restait à s’organiser au mieux…le roublard ignorait quelle crédibilité il pouvait avoir auprès de ce groupe mais quelqu’un devait bien prendre les choses en main pour essayer de résoudre la situation…Le roublard se contenta d'énumérer avec calme un plan d'action facile à mettre en oeuvre et qui ne nécessiterait pas de se battre pour accepter les consignes.

Ary ! Tu vas aller prévenir Roderick ! dit lui qu’en allant chasser pour préparer mon départ on est tombé sur des voyageurs…et qu’en essayant de faire connaissance, on a repéré un groupe qui est allé sur l’ile, avec comme otage un ami à moi.

C’était confus à expliquer et Théodoric doutait de la capacité du trappeur à tout retranscrire, mais un peu de confusion ajouterais à l’urgence…Si le chef du village sentait le danger, il enverrait peut-être des renforts aptes à éliminer la menace, du genre qui répondrait aux questions que le roublard avait pu se poser en examinant les trophés exposés sur la colline.

Donne-moi le sac, ton arc et tes flèches…j’en aurais sans doute besoin rapidement !

Après tout, ils devaient sans doute aller au combat…Et Théodoric n'était pas encore assez remis pour ne pas juger utile de mettre un peu de distance entre le danger et lui.

Reynald ! Guide-nous pour aller aux ruines ! On y accède comment ? En nageant ? Tu sais où on peut récupérer une barque ou un radeau ?

Celui là risquait de ne pas apprécier, mais il n'aurait jamais la lâcheté de ne pas vouloir les accompagner pour s'assurer sa part. Restait le second groupe, qui rechignerait sans aucun doute à suivre ses consignes, sauf s’il arrivait à convaincre leur chef de le suivre. Le roublard s’approcha du mage, sans animosité, et lui posa la main sur l’épaule en lui souriant…

Pour les votres, il faudrait se mettre en marche et préparer le terrain...que ceux qui attaque à longue portée restent vigilants, ceux qui sont partis sur l'île ont peut-être laissé des renforts pour éviter les visites surprises, que ceux qui préfèrent la mi distance fasse attention aux alentours et que ceux qui préfèrent la mêlée se tiennent prêt à subir un assaut...Difficile d’être responsable, vous allez décider de jeter vos amis et nous au combat…Rien ne garantit que nous reviendrons tous, mais ne rien faire serait bien pire…Non ? Alors? que fait-on ?

Le roublard espérait qu'en lui rendant son autorité après avoir distribué ses consignes, les autres suivraient...