[RP groupé] Alliés de circonstance

[[MJ] The Puppet Master]

Equipe Wilhelm >> malus de -1 jusqu'à ce que vous fassiez un vrai repas et passiez une vraie nuit de sommeil.
Wilhelm >> bonus de +2 aux tests d'intimidation et de commandement : 6 tours/6.

Surcouf : test sous CHA (10) + baratin (1) - malus (1) - malus circonstances très défavorables (3) = 7 >> 6 (réussite)
Martin de Mavignon : test sous CHA (9) - malus (1) - malus circonstances très défavorables (3) = 5 >> 9 (échec)
Theodoric : test sous CHA (9) + baratin (1) + bonus connaissance de Schwender et Hans (3) - malus circonstances très défavorables (3) = 10 >> 4 (réussite)
Wilhelm : test sous CHA (9) + bonus (2) + bonus réussite test précédent (1) - malus (1) - malus circonstances très défavorables (3) = 8 >> 5 (réussite)

- Des morts-vivants, hein ? Voyez-vous ça... C'est pas dans les cimetières qu'on trouve ce genre de gus ? En tout cas, mon gars, t'as raison sur un point : on a fait ce pourquoi on a été payé et... j'avoue que m'aventurer là-dedans pour récupérer le reste sans savoir sur quoi on va vraiment tomber, ça m'enchante pas des masses. L'homme lissa négligemment sa moustache. Baissez vos armes, les gars, annonça-t-il à ceux qui l'accompagnaient. Y s'pourrait bien qu'on ait pas besoin de se battre tout de suite mais c'est pas l'honneur des chevaliers Bretonniens qui me turlupine, ça non. Tu peux en être sûr. Tu sais où tu peux t'le mettre, ton honneur, chevalier ? Tous les hommes eurent un petit ricanement en réaction à cette remarque. L'honneur ça nourrit pas son homme, chevalier, mais ça permet à ceux qui ont le pouvoir de continuer à oppresser ceux qui ont rien en leur faisant bien comprendre qu'ils sont pas assez bien pour que ça change.

- Theodoric ! appela soudain la voix enfantine du demi-homme que Schwender obligeait à le suivre en direction des ruines en le traînant par le bras.

Les invectives en réponse du roublard amenèrent alors la discussion sur un autre terrain. Et, ceci conjugué aux interventions des uns et des autres, aux arguments exposés et au ton employé par chacun acheva de convaincre le sergent.

- Sale petit enfoiré de Schwender ! Il m'a bien baisé !

Les six hommes autour du moustachu se relâchèrent et observèrent leurs camarades disparaître au milieu des pierres noires des ruines de l'île.

- Par Danu, revenez bande d'abrutis ! hurla tout à coup Catuvolcos de sa grosse voix. Il empoigna ensuite le moustachu aux épaules et commença à le secouer. Faut pas les laisser aller là-bas ! Y a un truc qui est pas naturel et c'est sûrement pire que c'que tu crois !

Troublé par la hâte et la conviction du druide, le sergent-mercenaire ne sut trop que dire ou faire.

- Ouais mais le problème, c'est qu'on n'a plus qu'une barque et qu'on tiendra jamais tous dessus... On est deux fois trop nombreux.

L'ovate, dépité, laissa retomber ses bras en soupirant. Puis, il se tendit comme un chien de chasse qui vient de repérer une proie.

- Ebenhart ! Approchez un peu par là pour voir.

Catuvolcos ne quittait pas des yeux le lac à moins d'une dizaine de mètres de leur position. Il pointa du doigt ce qu'il observait et le mage d'Améthyste put constater la présence d'une perturbation magique à la surface de l'eau manifestée par un scintillement des vents selon une courbe en arabesque qui partait du rivage jusqu'à l'île.

- Là ! Vous voyez ?

De quoi s'agissait-il exactement ? Une menace ? Un rituel ou un sort ayant laissé une trace capable de perdurer malgré le temps ? Un passage magique pour accéder à l'île à pieds ?

[Dan Surcouf]

Surcouf souffla, soulagé de voir ces mercenaires revenir à la raison. Ce serait un combat d'évité et des alliés de gagné.

Il entendit le sergent se plaindre d'un manque de place dans la barque. Il était sérieux où bien juste stupide? La solution à ce genre de problème était plus que simple:
-Il suffira de faire deux voyages, sergent. Rien de bien compliqué.
Il en aurait presque roulé des yeux si Catuvolcos ne s'était pas mis à gesticuler auprès du patron en désignant un point dans le lac.

Le marin ne voyait rien de spécial. C'était juste de la flotte, presque de l'huile, pour lui. En trois coups de rames, la traversée serait pliée. Toutefois, si leurs mages commençaient à flairer quelque chose...
-Qu'est-ce qui se passe?

[[MJ] The Puppet Master]

Le sergent mercenaire eut un haussement d'épaule et un rictus crispé sous sa moustache avant de répondre en Bretonnien :

- C'est facile penser aller... mais retour après, hein ? Quand faudra se fuir avec une chose du Chaos au cul, c'est toi attendre le deuxième voyage ? Ou préféreras tenter la chance avec les eaux maudites que tu dis ? Puis il poursuivit en Reikspiel. On peut déjà y aller nous autres avec un de vous ou on se partage moitié nous-moitié vous. Les autres essayent de trouver une solution ou nous attendent ici. Au pire, même si ça m'enchante pas, on peut faire comme a dit le marin... et on avisera plus tard pour le reste.

[Dan Surcouf]

Surcouf se pinça l'arrête du nez, avant de souffler un bon gros soupir exaspéré.
-Il y a des barques sur l'autre rive. Quand toute cette histoire sera finie, on aura largement de la place pour embarquer le peu qui survivra.
Parce que, bon, sans déconner, si quelqu'un croyait que tout le monde allait pouvoir rentrer chez lui, c'est qu'il était franchement naïf. Et avant le chaos, il y avait aussi leur ex-patron et ses sous-fifres, qui allaient probablement les attendre avec des grand bâtons pointus, sur la rive. Le seul cas où tout le monde arriverait à survivre serait que, pour une raison obscure, tout ce petit monde arrive à devenir copain comme cochon et quitte l’île avant de rencontrer la moindre menace, afin de réorganiser l'expédition proprement.
-Faisons moitié moitié.

[Wilhelm EbenHart]

Le jeune mage acquiesça rapidement. Il fallait faire vite, son coeur battait, son esprit fatigué tournant a vive allure.

"Combien de personnes peuvent être transportées sur les barques ? Il faut faire vite avant que cet abrutis n'atteigne l'artefact. Idéalement nous passons tous, mon groupe et moi, de l'autre côté : nous sommes les mieux équipés pour gérer ce genre de situation, sans vouloir vous offenser. Mais de solides guerriers seraient un atout non négligeable. "

Il prenait une inspiration pour continuer de parler quand le druide l'interpella. Il fronça les sourcils et s'approcha, inquiet. Ce n'était pas normal... et le fait qu'il n'ait rien vu avant n'augurait rien de bon... Il ouvrit grand sa conscience magique, essayant d'apprendre tout ce qu'il pouvait sur le phénomère magique flottant comme une brume malsaine au dessus du lac.

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Désolé des délais de réponse ^^ mon ordinateur est de nouveau installé

[Theodoric Hohenjager]

Le roublard acquiesça, deux voyages et le tour était joué, il fallait pourtant que les deux groupes soient prudents, un comité d'accueil allait sans doute les accueillir et il valait mieux s'y préparer...

Sergent, vous devriez aller dans la première barque pour expliquer la situation a vos hommes sur l'île, je vous cède ma place...

Après tout, si cela pouvait aider...pourquoi se mettre en danger inutilement...

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Hors-sujet

désolé, message court, beaucoup de taf...

[Martin de Mavignon]

Martin aurait bien envoyer valser son poing dans la figure de l'homme qui venait d'insulter l'honneur de la chevalerie face à lui et d’insinuer des propos intolérables -bien que notre bon chevalier savait et devait bien admettre que certains de ses confrères n'étaient pas autant..."motivés" que lui à poursuivre dans la voie de la chevalerie et avec autant d'ardeur-, mais le gasconnais se retint, principalement car cela n'était ni le lieu et encore moins le moment pour en parvenir à de tel gestes.

Le chevalier errant se contenta donc d'un grand soupir intérieur ainsi que d'une brève prière marmonnée à la Dame en lui demandant force pour ce qui allait suivre, et cela ne risquait fort bien de ne pas être de tout repos. Et lui qui commençait à manquer sérieusement de force et de repos, ça n'allait être qu'une épreuve supplémentaire de la Dame au sein de la quête avec ses compagnons !

Et restait à voir ce que ses compagnons allaient décider pour la suite des événements, bien qu'il serait peut-être temps qu'ils se bougent tous le popotin !

[[MJ] The Puppet Master]

Equipe Wilhelm >> malus de -1 jusqu'à ce que vous fassiez un vrai repas et passiez une vraie nuit de sommeil.

Whilelm : Test sous INT (12) : impossible car absence compétence conscience de la magie.

Impossible pour le mage d'Améthyste, en si peu de temps, avec si peu d'éléments, et au vue de l'urgence de la situation d'en apprendre plus sur cet étrange phénomène magique qui semblait se propager à la surface des eaux du lac. Il aurait aimé pouvoir se pencher sur ce problème mais un autre, bien plus urgent, devait être réglé avant toute autre considération et ce fut Steffon qui le lui rappela :

- Allez ! On a assez traîné... Le répurgateur s'avança vers la barque et commença à la mettre à l'eau. Herr Ebenhart ? Faut y aller. On est ici pour une saloperie d'artefact chaotique, alors on va faire ce qui faut. Il sauta ensuite dans l'embarcation et se saisit d'une rame.
- Oui, allez-y ! J'ai à faire ici avec cette... traînée impure qui court sur le lac. Comme une réponse inconsciente aux hésitations de Wilhelm, Catuvolcos venait de prendre les devants. Danu m'a guidé jusque-là pour purifier le lac et c'est ce que je vais faire.
- Sehr gut ! Horst et les archers : vous restez avec le druide pour le protéger et assurer un appui en arrière, au cas où... Le sergent-mercenaire ne termina pas sa phrase mais se tourna vers Theodoric, Whilelm et les autres aventuriers. Avec vous sept et nous deux, ça devrait passer, conclut-il.

Alors que les désignés commençaient à rejoindre Steffon sur la barque, une voix hésitante bredouilla derrière eux.

- Euh... Frérot ? J-je... J'suis plus très sûr, là.

Tous les yeux se tournèrent vers Ary. Ses mains tremblaient et son visage était livide. Reynald avait déjà embarqué et ce fut les dents serrées qu'il cracha quelques mots dédaigneux en réponse :

- Parfait ! Que les peureux restent là...

Suite à quoi il se saisit également d'une rame et se prépara, à côté de Steffon.

Lentement, en silence, avec le seul clapotis des vaguelettes sur la coque et des rames venant crever la surface noire de ses eaux, la barque avait glissé sur lac jusqu'à l'île tant convoitée. Contrairement à ce que Theodoric avait cru, il n'y eut personne pour les « accueillir ». L'embarcation toucha terre dans un raclement sourd lorsque la coque s'enfonça au milieu des galets au fond de l'eau. D'un bond, Karl, le sergent-mercenaire, sauta sur l'herbe humide de la rive. Reynald le suivit ainsi que le mercenaire qui les avait accompagnés.
Les ruines de pierre étaient toutes proches mais personne n'était en vue. Le ciel s'était assombri et les nuages gris clair il y a quelques minutes étaient maintenant lourds et presque noirs. Un unique rayon de soleil vint illuminer cette scène inquiétante quelques secondes avant d'être chassé par les nuages.

Une fois tout le monde sur la terre ferme, le groupe jeta un dernier regard en arrière. Le druide était assis en tailleur au bord de l'eau à l'endroit où il avait repéré les perturbations dans les vents de magie. Wilhelm suivit des yeux les scintillements jusqu'à l'île et s'aperçut qu'ils en faisaient entièrement le tour tel un lasso s'enroulant autour d'une prise.

Steffon se racla la gorge.

- On y est... Il ajusta sa ceinture puis vérifia que son arme était bien chargée et prête à fonctionner en actionnant plusieurs fois le chien vers l'arrière. Y a plus qu'à...

Comme le répurgateur, chacun exécuta les derniers ajustements et tous se mirent prudemment en marche vers les ruines. Ils contournèrent les premiers murets effondrés pour s'avancer au milieu de ce qui avait dû être une tour ou un donjon en des temps reculés. Là, un trou béant s'ouvrait dans la terre et un escalier taillé dans la pierre descendait vers... l'inconnu.

[Dan Surcouf]

Surcouf, en tant que marin chevronné, prit la place tout à l'arrière de la barque et aida à bien diriger celle-ci. Une fois à terre, il n'y avait personne pour les attendre. Inutile de dire que c'était très mauvais signe.

Le contrebandier, très légèrement armé, décida de prendre une rame avant de descendre.

[Martin de Mavignon]

Prenant place dans la barque, très silencieux et saluant Catuvolcos tout en lui souhaitant bonne chance, notre bon chevalier errant observa l'île centrale au lac se dessiner devant eux, l'air calme bien qu'un peu angoissé, comme avant chaque épreuve que lui soumettait la Dame. Mais qu'importe ce qui l'attendait sur cette île, il y ferait face, comme le fondateur de sa maisonnée avait fait face vaillamment aux putrides orks il y a de cela si longtemps !

Apprêtant une autre prière silencieuse à la Dame, une fois la barque accostée, Martin en sortit d'un geste vif et déterminé, dégainant son épée et son bouclier en prévision des combats qui désormais ne sauraient tarder à venir face à lui et ses camarades. Fixant le capitaine Surcouf prendre une rame, le chevalier errant l'interpella en bretonnien alors qu'il observait également le restant de l'île se posant devant eux :

- Êtes-vous sûr de votre choix d'arme pour les combats à venir sur cette île, capitaine Surcouf ?