[RP groupé] Alliés de circonstance

[Martin de Mavignon]

Le chemin à suivre avait été ainsi décidé par le groupe, et Martin se mît en chemin rapidement vers le lac, afin que lui et ses camarades puissent intercepter ceux qui convoitaient l'artefact se trouvant dans les ruines et ce pour un but sans doutes largement moins bien intentionné et noble que celui de notre bon chevalier et ses camarades. N'écoutant pas les grognements de son ventre, ni l'infime partie de son esprit regrettant le fait de ne pas avoir pu bénéficier d'un bon repas et lit avant de partir plus loin, Martin s'engagea avec ses camarades vers le lac, déterminé.

Cependant il se stoppa bien net lorsqu'un groupe d'autres humains, avec supplément volée de flèches, stoppèrent le bretonnien et ses camarades face aux hommes et qui semblaient bien déterminés eux-aussi à s'emparer du butin se trouvant sur l'île. Faisant la traduction à Surcouf, et traduisant ses paroles comme il pouvait auprès de l'autre groupe, Martin se tînt comme ses potentiels adversaires sur ses jambes en position de combat, mains sur le pommeau de son arme et prêt à saisir son bouclier.

Pour l'heure, il n'allait pas parler, laissant faire ses camarades et faisant la traduction pour Surcouf, qui avait prouvé déjà à plusieurs reprises à Martin que le marin maniait largement mieux les mots et impressions d'autrui que lui.

[[MJ] The Puppet Master]

Equipe Wilhelm >> malus de -1 jusqu'à ce que vous fassiez un vrai repas et passiez une vraie nuit de sommeil.
Wilhelm >> bonus de +2 aux tests d'intimidation et de commandement : 4 tours/6.

Surcouf : Test pour convaincre sous CHA (10) + compétence baratin (1) - malus (1) - circonstances très défavorables (3) = 7 >> 5 (réussite !)

L'homme resta un instant muet. Sa bouche entrouverte exhalait de petits nuages dans l'air froid de l'hiver approchant. Il réfléchissait, ce qui n'était pas courant pour un militaire de métier habitué à obéir et exécuter, preuve que l'intervention de Surcouf avait produit son petit effet.

- La chaotique saleté de là-bas que tu dis, c'est quoi ? finit-il par demander dans le Bretonnien approximatif de celui qui a appris une langue sur le tas et n'a jamais eu trop l'occasion de la pratiquer.
- Voilà qu'ils causent en Bretonnien maintenant... intervint Steffon.

Le répurgateur tenait toujours son pistolet bras tendu dans la direction des hommes qui leur faisaient face. A cette distance, il y avait peu de chance qu'il fît mouche et pût blesser qui que ce soit mais la menace restait claire. D'ailleurs, leurs opposants armés d'arcs étaient bien plus à même de leur causer des dégâts que l'inverse. Le moustachu étendit alors sa main paume ouverte dans un geste intimant à ses hommes de baisser leurs armes.

- Et c'est qui vous ? conclut-il en rendant la parole à Surcouf et Martin de Mavignon.

[Wilhelm EbenHart]

Wilhelm, essouflé par la course, fit un pas vers l'avant.

"Nous sommes une delegation envoyée d'altdorf pour détruire ce qui se cache a l'intérieur. Nous avons avec nous un répurgateur et je suis moi meme envoyé par le college d'améthyste pour gérer la situation. Vous envoyez vos homme a une mort certaine, voir pire encore."

Le.jeune mage se tenait pret. Les vents magiwues tourbillonaient de maniere menaçants autours de lui, prets a prendre la forme de sortileges destructeurs. Mais la possibilité qu'ils puissent régler tout ceci de maniere diplomatique était tres alléchante. Il ne fallait pas oublier que le moindre cadavre a proximité de cette ruine créait un potentiel d'ennemis encore plus puissant.

"A vous maintenant. Que faites vous ici ?!"

[Dan Surcouf]

Surcouf grimaça en entendant le bretonnien massacré de ces impériaux. Mais bon, il n'allait pas jouer les inquisiteurs de la grammaire, c'était déjà bien qu'ils puissent un peu se comprendre.

Il vit Wilhem commencer les négociations.
-Capitaine Surcouf, j'ai été engagé, comme toute cette compagnie, pour escorter et assister monsieur Ebénart dans sa mission. Les ruines et les eaux seraient maudites d'après locaux, ce qui a été confirmé par notre druide.
Il désigna nonchalamment Catuvolcaus, avant de faire signe à Steffon de baisser son arme. Les gars d'en face avaient baissé leurs armes et commencé à parler... tout indiquait qu'ils n'avaient aucune idée de ce qui se trouvait réellement dans ces ruines, ou du moins, il n'y avait l'air d'avoir aucune malice chez eux, contrairement au roublard et ses compagnons, tout à l'heure.

Puis, il remarqua, encore une fois, l'attitude menaçante du mage. Ce n'était peut-être pas la meilleure approche.
-M'sieur Ebénart, vous devriez peut-être euh... calmer vos vent...

[Martin de Mavignon]

A la demande du médiateur du camp d'en face, qui parlait un bretonnien plus qu'approximatif et qui fît sourire intérieurement Martin car il s'imaginait ainsi quand il parlait l'impérial, Martin se présenta, prenant une posture un peu moins guerrière, mais mains toujours prêtes à se saisir de son équipement si besoin s'en fallait :

- Je suis le chevalier errant Martin, de la maisonnée de Mavignon, du village du même nom, en Gasconnie. Comme l'a dit le capitaine Surcouf, notre groupe est ici afin de mettre un terme à une menace sombre se trouvant au lac juste à côté de nous, somme quoi après cela nous repartirons sans faire aucune histoire, et si possible sans aucun sang versé. Et vous, qui êtes vous, mon brave avec votre propre troupe de compagnons ?

Si un combat pouvait être évité contre toute cette bonne troupe, notre bon chevalier était bien prêt à y mettre du sien pour préserver ses compagnons et ses forces pour la suite de leur quête.

[[MJ] The Puppet Master]

Equipe Wilhelm >> malus de -1 jusqu'à ce que vous fassiez un vrai repas et passiez une vraie nuit de sommeil.
Wilhelm >> bonus de +2 aux tests d'intimidation et de commandement : 5 tours/6.

Wilhelm : test sous CHA (9) + bonus (2) - malus (1) - malus circonstances défavorables (2) = 8 >> 4 (bonne réussite)
Surcouf : test sous CHA (10) + bonus réussite précédent test (1) + compétence baratin (1) - malus (1) - malus circonstances défavorables (2) = 9 >> 11 (échec)
Martin : test sous CHA (9) - malus (1) - malus circonstances défavorables (2) = 6 >> 17 (gros échec)

Le moustachu restait droit, le regard fixé sur les nouveaux arrivants à guetter le moindre geste suspect alors qu'il écoutait d'une oreille attentive les explications des uns et des autres. Il reprit en Reikspiel :

- Si c'est un collège qui vous envoie alors c'est magique ce truc... Ça confirme ce qu'on nous a dit. Nous aussi on escorte quelqu'un. C'est pas un mage mais un marchand et il a déjà payé rubis sur l'ongle la moitié de not'solde ; le reste est à l'intérieur parait-il mais j'ai pas trop envie de me fourrer dans un truc moche. Par contre, vous arrêtez pas de causer d'un danger mortel mais j'ai comme l'impression que vous en savez pas plus que ça, je me trompe ? Il eut un sourire. Non, j'me trompe pas. Peut-être même que tout ça c'est du flan et que vous voulez juste arriver avant nous pour rafler la mise, hein ? Quant à dire que les eaux du lac sont maudites, j'en crois rien. On a rempli nos gourdes, on y a mis les pieds quand on a affrété les barques et personne s'est fait attaquer ou a vu ses orteils tomber. Déjà sur ce point, vous vous gourez. Il se détendit un peu et croisa les bras sur sa poitrine. Venons-en au fait. Va falloir être plus précis pour qu'on s'écarte et qu'on rappelle les autres. Prenez vot'temps, nous, on a déjà deux barques de l'autre côté. Il tourna la tête et pointa du doigt les deux embarcations qui venaient d'accoster sur l'île.

Luther Schwender, à peine descendu, fit un large geste du bras et interpella les mercenaires en ces termes :

- Sergent ! Exécutez les ordres et rejoignez-nous ! Ces gens sont des concurrents mécontents d'arriver trop tard !

- Voyez ? Le moustachu fit un signe de tête à ses hommes. Les trois archers encochèrent une flèche et bandèrent leurs arcs, les trois épéistes raffermirent leur prise sur le pommeau de leurs armes. Le patron nous attend... et il veut pas de vous, apparemment. Va falloir être plus convaincants, les gars.

[Dan Surcouf]

Surcouf grogna devant la stupidité de ces gens. Ils avaient de l'eau du lac dans leurs gourdes, ils en avaient probablement bu. C'était foutrement dingue ce que l’appât du gain pouvait faire à un cerveau humain... il ne restait plus qu'à espérer que le minuscule reste d'esprit de survie serait assez puissant pour contre-balancer. Il présenta ses paumes de mains ouvertes, pour montrer qu'il ne représentait aucune menace pour ces hommes.
-Soyez pas stupide, sergent. Une malédiction peut mettre du temps à agir. Si vous avez bu ces eaux, ce n'est pas de l'or dont vous avez besoin, mais d'un médicomage.
Il leur désigna les ruines, au centre de l'ile, d'un vague geste de la main.
-Sans même parler des morts-vivants dans ces ruines, que les locaux disent capable de couper quelqu'un en deux d'un seul coup. Même si la malédiction de ces eaux vous laissait assez de temps pour les rencontrer, vous ne survivriez pas à leur rencontre. Vous n'avez même pas de mage avec vous!
Il les pointa du doigt.
-Vous tenez réellement à risquer autant votre peau, peut-être même vos âmes, pour un trésor dont on est même pas sûr de son existence? Vous avez déjà la moitié de votre solde, vous avez conduit votre patron jusqu'ici, vous avez donc remplit la moitié de vos engagement. La moitié du salaire, contre la moitié de la tâche, alors que vous avez déjà payé un prix bien plus lourd que tout ce que vous pouviez obtenir dans cette entreprise. Vous ne lui devez plus rien. Laissez nous vous aider et empêcher votre patron de faire une énorme connerie.

[Martin de Mavignon]

Notre bon chevalier aurait prit un grand plaisir qu'à répondre au sergent, malgré ses difficultés à suivre quelque peu son monologue, mais Martin se stoppa quand Surcouf se mît à parler, et l'approuvant et remarquant encore une fois sa grande aisance avec les mots, le chevalier errant se contenta de faire une traduction la plus fidèle possible, tout en croisant les bras pour montrer une posture encore moins agressive, tel que le voulait le code de la chevalerie. Si les hommes en face voulaient se battre, alors ils auraient à porter le premier coup, auquel cas Martin pouvait se défendre en cause légitime sous les yeux de la Dame.

Et le chevalier errant, après traduction, se permit de rajouter quelques mots :

- Et me concernant, vous pouvez m'accorder tout l'honneur que vous voulez, mais je puis vous assurer que sur ma parole, l'honneur de ma famille et des armes de mes ancêtres, jamais je n'oserais mentir et me faire passer, et encore moins me comporter, comme un vulgaire bandit de grande route, moi qui en est déjà tué plusieurs ! Et penseriez vous que j'accompagnerais de vils gredins si je savais qu'ils étaient si mauvais et mal intentionnés ? Je suis un chevalier errant de Bretonnie, pas un vulgaire bandit en recherche de trésor ! Comme tout mes camarades avec moi, nous sommes ici pour mettre à bas une menace noire, et nous sommes bien disposés à accomplir notre quête commissionnée par Herr Ebenhart ici présent !

[Theodoric Hohenjager]

Le roublard regardait dans la direction de l'île, le regard un peu las...Schwender avait réussi par un tour de passe-passe impressionnant à s'enfuir, trouver des renforts, arriver sur l'île et prendre l'ascendant sur lui autant que sur le groupe du mage dans cette course à l’échalote...

*Quel bâtard, il est doué !*

Il ne se demandait pas si les hommes qui l'accompagnaient étaient des mercenaires, il en était sûr, mais ils étaient eux aussi des alliés peu fiables si on comptait l'appât du gain et la méconnaissance de leur client.

Au moins, ce ne sont pas des Skavens avec lequel il s'est allié...

Le roublard se rendait compte que Surcouf avait l'instinct de celui qui avait connu la rue, celui qui sait repérer un combat à ne pas mener directement, et le roublard ne pouvait que laisser la parole à ce groupe...Pour autant, la situation semblait se diriger vers un combat, peut être restait il une possibilité de l'éviter, mais le roublard se demandait si ce qu'il allait dire ajouterais assez de confusion pour que les mercenaires hésitent à passer à l'attaque...Il hurla en direction de l'île...

SCHWENDER ! Vous allez aussi laisser crever ceux là quand vous ferez face au danger ? Vous aviez déjà prévu de nous faire massacrer quand on a quitté Marienburg ? Vous avez usé de quelle sorcellerie sur Hans pour qu'il m'abandonne en vous suivant ?

Le fait de connaitre Schwender était peut-être utile...s'il avait avec ce groupe de mercenaire usé d'autant de biais et de cloisonnement de l'information, les mercenaires pourraient peut-être hésiter à suivre aveuglément ses ordres, chercher à se renseigner un peu avant de tenter le combat...Il se tourna vers celui qui semblait être le chef de ce groupe de mercenaires...

Comment va Hans ? A cause de Schwender, toute la caravane qui avait quitté Marienburg a été massacrée et j'ai craint pour la vie de ce saloupiot de demi-homme...si je n'étais pas tomber sur ceux qui m'ont sauvé, je ne serais pas ici maintenant et j'espère que c'est bien lui que j'ai aperçu tantôt !

il marqua une demi-pause...

Je pense que vos hommes et vous ce sont fait avoir comme mes hommes maintenant morts et moi...Schwender n'a rien d'un marchand, il a tout du serviteur du Chaos prêt à sacrifier tous ceux qui l'entourent à ses secrets et aux forces obscures...

Le roublard espérait qu’avec ce qui avait déjà été dit, ce qu'il avait ajouté, la présence d'un chevalier et du répurgateur suffirait à donner assez de crédit à ses propos pour faire douter les mercenaires sur leur commanditaire...

[Wilhelm EbenHart]

Wilhelm hocha lentement la tete. Ça le rassurait énormément de voir que ses hommes comprenaient le danger et savaient d'exprimer. Il les laissa parler et continua lui aussi.

"Cet artefact agis sur les morts vivants et cette ruine en est remplie d'apres mes maitres ET les légendes locales. Meme si vous mettez la main sur l'artefact on parle d'un objet maudit que des gens beaucoup plus puissant que votre schwender."

Il croisa les bras.

"Je crois qu'il y a une chose que vous n'avez pas compris et c'est que je me fout que vous alliez ou non a l'intérieur de cette ruine. Je sais que vous n'atteindrez pas l'artefact. J'aimerais juste éviter que
Vous ne rajoutiez des effectif a la poppulation de morts vivants a l'intérieur de cette ruine."

Il soupira. Il fallait que ces hommes comprennent qu'il n'était pas attiré ici par l'appat du gain.

"Nous venons pour détruire cet artefact avant qu'il ne tombe entre de mauvaises mains. Une fois ceci fait vous pourrez piller la ruine autant que vous le voulez. Vous voulez risquer la sécurité de l'empire pour le caprice d'un marchand ?"