[RP groupé] Alliés de circonstance

[[MJ] The Puppet Master]

Equipe Wilhelm >> malus de -1 jusqu'à ce que vous fassiez un vrai repas et passiez une vraie nuit de sommeil.

Wilhelm >> activation de l'attribut de domaine Mort inéluctable : difficulté prochain sort -2

Steffon soupira à nouveau. Sous son chapeau à larges bords, on ne pouvait que deviner l'éclat de ses yeux et son sourire.

- Disons que, pour l'instant, cette proposition est acceptable... Il sera toujours temps d'en reparler le moment venu, pas vrai ? se contenta-t-il de répondre en guise de conclusion.

Suite à quoi le répurgateur posa sa main sur le mur et commença à tâter la pierre à la recherche d'un signe susceptible d'indiquer comment sortir de cette impasse.

De leur côté, les mercenaires tentaient de forcer la double-porte en poussant et tirant de toutes leurs forces et se refusaient à abandonner malgré les dires de l'halfeling soulignant, une fois de plus, toute l'inutilité de leur entreprise. Theodoric était à genou, la tête appuyée contre le battant refermé par Schwender et continuait de taper régulièrement du poing, avec moins de force et de conviction, certes, mais sans s'arrêter. Il marmonnait sa future vengeance...
Sous l'impulsion du mage, les mercenaires se mirent à examiner le brasero sans rien y trouver. Le meuble de chêne noir se révéla plus intéressant pour Wilhelm. En effet, il y découvrit un coffre en métal orné d'une belle serrure, deux chandeliers précieux et quelques sacs de toiles. Le meuble en marbre n'était là que pour la décoration apparemment.

Dans la niche dissimulée derrière la tenture, Surcouf découvrit un petit coffret de bois qu'il s'empressa d'ouvrir. A l'intérieur, il découvrit un rouleau de parchemin noirci d'une belle écriture à l'encre. Le travail d'un lettré ou d'un érudit, à n'en point douter. Quelqu'un saurait-il le lire ?

[Dan Surcouf]

Surcouf se gratta la tête en apercevant le parchemin. Il interpella alors immédiatement le mage.
-Patron! J'ai trouvé un truc!
A tout les coups, c'était un truc maudit ou une saloperie du genre... mieux valait confier ça à un spécialiste.

[Martin de Mavignon]

Notre bon chevalier lui resta à l'écoute, restant prêt à agir au besoin et se mettre en action.
Mais en attendant, il prenait un bref repos, afin de se calmer et reposer ses muscles, lui qui commençait à réellement sentir la fatigue monter, le manque d'eau et de nourriture commençant à se faire sentir. Ah ! Ce qu'il tuerait -façon de parler bien entendu- afin de déguster un bon poulet, ou un beau morceau de viande de mouton de sa terre natale ! Allez, même du poisson ferait l'affaire ! Mais il avait faim...et pourquoi pensait-il à cela par la Dame ? Cela n'arrangerait pas la situation à lui et son groupe que de réfléchir ainsi !

Du repos, pour le moment, était mieux que rien.

[Wilhelm EbenHart]

Intrigué, Wilhelm s'approcha de surcouf. Il n'avait pas compris ce qu'il voulait lui dire , mais a se faire tendre un parchemin de la sorte, ses intentions étaient assez évidentes. Il fit signe aux mercenaires de fouiller les sacs de toile et s'approcha du Marin.

"Ça tombe bien, moi aussi j'ai trouvé quelque chose que quelqu'un d'autre serait plus a même d'ouvrir..."

Il lui tendit le petit coffret et prit le parchemin de ses mains. Il se prépara mentalement avant d'essayer de le lire, ne sachant pas si il s'agissait d'un parchemin de magie noire ou simplement d'une page de note... dans tous les cas vu l'ancienneté de la tombe, les chances que le dialecte soit incompréhensible était bien présente...

[Dan Surcouf]

Le capitaine regarda le coffret qu'on venait de lui donner. Il se gratta la tête. Qu'était-il exactement supposé faire avec ça? Il lança un regard à Theodoric et l'interpella, désignant le coffret qu'il tenait.

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Theodoric eut une mimique découragée avant d'abandonner l'idée de rester là à attendre que la porte fut à nouveau ouverte. Il saisit le coffret des mains de Surcouf et entreprit de l'ouvrir. Il n'avait pas d'outils à disposition mais il espérait que les quelques rudiments de crochetage dont il disposait suffiraient. A pire, pensait-il, un bon coup d'épée permettrait à coup sûr de faire sauter le verrou.
De son côté, Wilhelm put constater avec amertume qu'il avait vu juste : il était incapable de lire ce qui était écrit. Ce n'était pas du Reikspiel, ni une langue approchant. Le tracé n'avait même pas la rigueur impériale ; les courbes et les fioritures laissaient à penser à quelque chose de plus sensuel, de plus méridional.
Le roublard laissa échapper un petit cri de victoire et un juron lorsqu'il parvint à ouvrir le coffret de fer en faisant sauter la serrure de la pointe de sa lance. Mais ses épaules tombèrent et la lueur dans ses yeux s'éteignit rapidement lorsqu'il aperçut le maigre contenu : un autre rouleau de parchemin, quelques pierres semi-précieuses et une poignée de pièces d'argent. Il laissa échapper un autre juron et retourna le coffret sur les dalles devant lui. Il s'agenouilla et entreprit d'évaluer ce maigre trésor.
Le rouleau atterrit aux pieds du chevalier Bretonnien qui s'en empara pour examiner le cachet de cire qui le scellait.

Test sous INT (8) - malus de groupe (1) : 7 > 3 (bonne réussite)

Il lui semblait reconnaître quelques éléments utilisés par les vieilles familles de son pays pour leurs armoiries. Des éléments aujourd'hui tombés en désuétude et délaissés par cette nouvelle noblesse plus moderne qui tentait d'émerger en Bretonnie. Le genre d'élément héraldique qui l'incitait immédiatement à penser qu'il tenait entre les mains un morceau d'histoire. Curieux de comprendre ce qu'une telle incongruité pouvait faire si loin de son origine, dans un tombeau perdu et oublié de tous, au milieu des collines du Pays Perdu, Martin de Mavignon décacheta solennellement le parchemin et le déroula...

- Tout juste si on arrive à une dizaine de couronnes en monnaie d'argent... soupira Theodoric. Pas de quoi se rouler par terre et justifier d'avoir pris autant de risques. Bordel. Et moi qui pensait qu'un fabuleux trésor allait me changer la vie. Pff, quel crétin !
- Y a quelques pièces de plus par ici. Y a deux bourses de cuir pleines dans ce sac, annonça un des mercenaires, mais ça fera pas lourd non plus... Les autres sacs sont remplis de vieilleries : on dirait des vêtements mais y a plus rien de bon ; c'est tout moisi ou mité. Et ça pue...
- Avec les chandeliers, on n'aura peut-être assez pour quelques couronnes chacun... C'est vraiment minable.

Voyant qu'il n'y avait aucun danger dans son parchemin, Wilhelm le tendit au chevalier qui put le leur lire.

[Dan Surcouf]

Surcouf soupira en s'appuyant sur sa lance. Tout ça pour ça... si ils arrivaient à ressortir d'ici tout court. Il posa ses yeux sur Wilhem. Oh que oui il les aurait mérité ses dix couronnes de bonus!

Il lança un bref regard au répurgateur. Il fallait espérer que celui-ci n'ait pas la gâchette facile. Parce que sinon, le sigmarite allait goûter à la fureur d'un contrebandier qui venait de perdre un petit tas d'or!

[Wilhelm EbenHart]

Le jeune sorcier ne put empêcher une moue découragée en enttendant les hommes parler.

"Pourquoi pensez-vous que le collège d'Améthyste vous payais d'avance une somme considérable pour venir jusqu'ici ? Cette histoire de trésor était louche, dès le départ..."

Il soupira, se concentrant sur le chevalier qui était en train de déchiffrer les parchemins. Un ordre oeuvrant a la chasse contre le chaos, des chroniques datants de plusieurs dizaines d'années... Qu'est-ce que cet ordre était venu faire ici... ? Étaient-ils venu détruire l'artefact eux aussi ? Au mieux de ses modestes connaissances, le chaos et les morts vivants avaient toujours étés des enemis naturels, l'un incarnant le changement perpetuel et l'autre une stagnation perpetuelle... c'était étrange que cet artefact soit lié d'une manière ou d'une autre aux serviteurs des Quatre...

"Faites voir les habits que vous avez trouvé ? "

Le jeune mage se rapprocha du chevalier qu'ils avaient terassé, essayant de voir si il y avait une armoirie ou un signe quelconque sur son arme ou son armure.

Wilhelm soupira pour lui même. Si ça continuait comme ça leur seule chance de survie allait passer par Catuvolcos... Si ce dernier réussissait a les atteindres.

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Comme il le supposait, Wilhelm constata que les restes de vêtements, tuniques, chemises et autres tissus en décomposition dans le sac qu'il inspectait portaient les mêmes armoiries que celles visibles sur l'armure du chevalier mort-vivant qu'ils avaient vaincu. En fait d'armoiries, il s'agissait plutôt de signes ostentatoires ; les mêmes que ceux qu'arboraient les hommes en armure noire sur la tenture soulevée par Surcouf : liserés rouge, orange ou jaune, et flammes en pendentif ou brodées. Ce ne pouvait évidemment pas être une coïncidence...

- Ca fait 63 couronnes en monnaie, annonça Theodoric une fois le décompte terminé. Ensuite, y a les pierres et les chandeliers, mais j'y connais pas grand-chose en joaillerie et en fioritures. Peut-être qu'on aura pour une centaine de couronnes en tout. C'est mieux que rien mais j'ai franchement l'impression de m'être bien fait avoir sur ce coup !
- Le souterrain ne se limite pas à ce tombeau, Theodoric. Il y a un niveau au-dessus d'ici, par lequel vous avez dû arriver vous aussi. Un endroit bien maçonné avec des couloirs rectilignes et de beaux murs de pierre. On n'a pas exploré parce que Schwender cherchait cette salle mais il se pourrait que tu y trouves ton bonheur. tenta de le rassurer le semi-homme.
- Ouais... A condition de commencer par sortir d'ici.

[Wilhelm EbenHart]

Le jeune sorcier nota les informations qu'il venait d'apprendre dans un recoin de sa mémoire. L'existence de cette organisation ne leur donnait évidemment aucune manière de sortir de cette satanée chambre, mais si ils étaient rellié d'une manière ou d'une autre a cet artefact il y avait peut-être d'autres choses qu'ils pouvaient apprendre d'eux... Il s'approcha de Steffon.

"L'ordre des chevaliers du griffon, ça te dis quelque chose ?"

Il continua de chercher a travers la salle, essayant de trouver un détails qu'ils auraient ignoré, une dalle creuse ou piégée, un faux mur, n'importe quoi qui pourrait donner une manière de sortir de là. Peut-être même que le mécanisme contenait une dose de magie ? Wilhelm ouvrit sa conscience aux vents magiques pour essayer de voir si l'orbe au centre de la pièce était le seul élément a dégager une quelconque aura.