[Lucy Trend] Un douloureux réveil

Marienburg est le plus grand de tous les ports du Vieux Monde. Située à l’embouchure du fleuve, la ville est un énorme centre de commerce. Le Reik est ici un fleuve énorme, mesurant plus d’un kilomètre et demi d’une berge à l’autre. Marienburg est une cité indépendante (sans lien avec l’Empire), située au sein des Wastelands. c’est aussi le centre de l’activité religieuse du Culte de Manaan, le Dieu de la Mer.

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[MJ] Igaram
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[Lucy Trend] Un douloureux réveil

Message par [MJ] Igaram »

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Rédigé par Galfric Lawmaker, Assistant MJ



Un douloureux réveil

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(Musique d'ambiance ici)

Une cellule sombre, antique, abandonnée.
De froides dalles en pierre dont l'obscurité et la pénombre cachaient la couleur grise. Une atmosphère glaciale, comme si l'air ambiant formait un linceul givré.
Le cliquetis des chaînes rappelait la présence d'un être vivant et de l'usage qu'il était fait de cette pièce. Une cellule de détention ? Un cachot ? Un donjon ? Des oubliettes ? Beaucoup de mots pour désigner une chose: une prison.
Mais qu'est-ce qui se trouve dans cette prison ? Qui y est retenu ? Telles sont les questions que l'âme égarée se pose.



Quelle est cette forme peinant à se mouvoir ? Qui est cette jeune femme retenue ici ? Qu'a-t-elle fait pour finir ici ? La retient-on ? Ou la cache-t-on des autres pour sa sécurité ou....celle des autres ?
Il ne s'agissait d'autre que de Lucy Trend.
Enfin ce qu'il restait de son corps perforé par plusieurs kilos de carreaux d'arbalète impériale.
Et pourtant, elle bougeait, à peine mais suffisamment pour savoir qu'il ne s'agissait pas de spasmes post-mortem. Elle s'éveillait, à la fois affaiblie et revigorée. Tiens donc ? Une bien étrange sensation pour la courtisane. Était-ce un rêve ?
En ruminant les souvenirs on se rappelle de certaines choses....

Retour en arrière, les derniers instants avant que tout ne s'évanouisse.
Une silhouette noire coiffée d'un chapeau que la jeune femme ne pensait, à cette époque, jamais croiser. Un certain "H". Un sadique répurgateur.

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Pourquoi ce bellâtre était ici ? Une porte s'était ouverte elle vit la silhouette de H, puis entendit une voix beuglant à des hommes d'armes. La scène était surréaliste, ça ne pouvait pas s'être produit, non, non, non ! Ce devait être Jean derrière la porte. Pas la violence, mais bien l'amour et....
Non. Ce n'était malheureusement pas un rêve.
On pouvait sentir ce douloureux et surprenant souvenir ainsi que cette oppressante pression dans l'air...
La mort.
Elle était morte ?
Les sons cinglants des cordes d'arbalètes, on ne pouvait plus les compter, la cruauté des carreaux déchiquetant et trouant le magnifique corps de la jeune femme pour en faire une passoire ensanglantée. Ses os broyés la changeant en un vulgaire chiffon d'organes.
Puis Jean arrivant pour la sauver exactement comme dans les contes pour enfants... C'était trop beau.
Mais alors pourquoi était-elle toujours en vie ? Pourquoi était-elle retenue ici si c'est Jean qui l'avait sauver ? Et pourquoi son coeur...
Son coeur ne battait plus ?
Elle ne transpirait pas ?
Sentait-elle au moins le peu de chaleur que produisait son corps ?
Elle se sentait presque oppressée, comme si elle devait se rappeler de l'émotion pour la ressentir...
Mais que lui arrivait-elle à la pauvre ?

Puis un son, résonnant comme une grande cloche.
Des pas, on venait.
Une silhouette avec une grande cape, son geôlier ? Il s'approcha doucement, tendrement même. Une capuche cachait son visage. On aurait presque voulut qu'il la retire pour qu'on y voit un chaleureux visage. Une voix reposée et attentionnée émanant de ce corps capé:


Je t'ai entendu te réveiller. Je suis si navré de te faire subir ceci mon amour...Mais il le fallait. Je n'avais aucun autre moyen pour te sauver. J'ai repris goût à la vie avec toi, je ne pouvais me résoudre à te perdre. J'ai dû te faire quelque chose afin que tu survive. Il y a des choses que je dois te révéler.
On aurait voulu qu'il se rapproche, ce qu'il fit. Mais il était prudent, que craignait-il ? Ou plutôt: que devait-on craindre de lui ? Et que faisait-il ? Il était en train de retirer sa capuche ? Dans les souvenirs, son visage généreux et viril scintillait comme un beau soleil. Il hésita. Des doigts pâles soulevèrent la capuche, mais avant de finir la révélation il accompagna le geste par ces paroles
Ce que tu t'apprêtes à voir mon coeur est la triste réalité que je te cachais honteusement...

Un silence suivit, la silhouette révéla enfin son visage secret laissant Lucy sans voix:

Elle ne pouvait croire ce qu'elle vit

Je suis un vampire...et toi aussi maintenant
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Je suis le Dieu des morts et des vivants, Le Gardien du cycle éternel de la vie et de la mort et Le Défenseur de la création telle qu'elle m'a vu naître.

Craignez-moi, car je ne pardonne pas. Adorez-moi pour cette même raison. Et vénérez-moi car je suis bon et juste envers toutes choses. L’Équilibre sera.

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Lucy Trend

Re: [Lucy Trend] Un douloureux réveil

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Tout était plutôt… étrange. J'entendais autour de moi, mais je n'arrivais pas à ouvrir les yeux… comme si je sortais de la pire gueule de bois de ma vie… mais sans aucune migraine ou autre douleur. Une gueule de bois très anesthésié d'ailleurs, j'avais beaucoup de mal à ressentir autour de moi… les températures surtout. Les sons revinrent lentement, au départ de simple écho lointain… ils devinrent de plus en plus clairs. Des courants d'airs… le tintement de chaîne. Mes yeux commencèrent à s'ouvrir très lentement, bien vite aveuglé par un rayon de lumière intense qui… vint s'amenuir largement pour n'être qu'un simple petit filet de lumière lointain. Toujours dans un état second, je commençais à regarder autour de moi sans grand résultat car, ma vision était terriblement floue… pour l'instant. Je choisis alors simplement de concentrer mon regard sur mes pieds tout en clignant les yeux de manière régulière pour rétablir ma vision. A chaque fois que j'étais saoul… cela marchait… normalement… des fois…



Je tentais de me souvenir ce qu'il c'était passé pour que je sois dans cet état, forçant se cerveaux dans le brouillard, mais qui pourtant ne me gratifiais pas d'une célèbre douleur que tous ceux ayant trop bus. J'étais… au Brelan… avec Jean qui ne se sentaient pas bien et qui m'avait fait partir en carrosse à la maison de la future mariée. Je m'étais d'ailleurs plutôt bien entendu avec elle… et puis… Je dû forcer un peu plus, percer la brume de mon esprit pour voir plus loin… Quelqu'un avait toqué à la porte… c'était vers la fin de la nuit… ou plutôt le début de matinée. J'étais fatiguée à cause de la nuit blanche que j'avais passée… j'étais allé ouvrir pour tomber face… à celui… au fameux H… et… Le bruit des carreaux d'arbalète fusant vers moi me revint d'un coup et je vins me souvenir d'un coup de tout… d'une manière trop vivace et trop réel car, naturellement je vins positionner mes mains devants moi en hurlant.



-Non !!!!



J'attendu de longue seconde, les dents serrées et les yeux fermés, attendant la douleur fatidique… avant de réaliser que rien ne viendrais car, cet événement était déjà passé. J'entrouvris alors les yeux… interrogatifs. Si cet événement était déjà passé, alors comment cela se faisait que je voyais et que je respi…



Je me bloquai une nouvelle fois, constatant que non, je ne respirais plus. Ou du moins que je n'en avais plus besoin. Dans une étrange curiosité… mêlée d'une panique que je n'arrivais pas à exprimer, je me mis alors à respirer lentement… pour m'arrêter et voir combien de temps je tenais en ayant peur à chaque fois de manquer d'air… pour ne rien manquer du tout. C'était impossible, et pourtant j'y arrivais. Je nageais beaucoup et j'avais en effet un bon souffle… mais je ne savais pas que j'étais capable… à ce point. Et en vérité, non, je n'en avais jamais été capable. Pourtant, il était clair que…



Alors que mes yeux s'aventurèrent sur le reste de mon corps, je poussais un nouveau hurlement, bien plus fort et marqué de terreur que le précèdent… en voyant les trous sanglants qu'avait causé les carreaux d'arbalète sur moi. Je me souvins des tirs reçus, que j'étais au seuil de la mort… et que Jean était venu me sauver… sans que je sache comment. Mais comment je pouvais être en vie avec tout le sang que j'avais perdu ? C'était impossible, juste impossible. Je devais simplement rêver. C'est ça, j'étais en plein rêve. Je vins alors fermer les yeux, utilisant une vieille méthode que ma mère me disait quand j'avais peur d'avoir vu un monstre dans ma chambre. Fermer les yeux et compter jusqu'à cinq, prenant à chaque fois une grande inspiration. Après tout si j'arrivais à inspirer et expirer… alors j'allais bien.



Un.



-C’est juste un rêve.



Deux.



-C’est juste un rêve.



Trois.



-C’est juste un rêve.



Quatre.



-C’est juste un rêve.



Cinq en ouvrant les yeux lentement.



-C’est juste unNNNNNNNN CAUCHEMARD !!!



Malgré la méthode, les blessures n'avaient, au contraire, pas disparus. C'était grâce à ça que je pouvais ne plus avoir à respirer ? L'air rentrait en moi par les trous et donc n'avait plus besoin de respirer par la bouche ? Et même si c'était ça ? Pourquoi j'étais encore vivante !? C'était juste impossible, c'était forcément du maquillage… Jean avait réussi à me sauver et voulait juste me faire dédramatiser avec une plaisanterie. J'allais bien… oui… j'allais bien. Je commençais à me calmer avant d'ouvrir encore les yeux et hurler une nouvelle fois. Non, je n'allais pas bien… si je n'étais pas morte, j'allais mourir très vite si je n'étais pas soignée alors pourquoi me mettre dans une cellule ? Mes hurlements se stoppèrent alors que j'entendais un grand bruit… une cloche ? Ou une porte ? Je ne savais pas vraiment. Un homme encapuchonné entra et s'approcha de moi. Une autre pensée me vint à l'esprit d'un coup. Et si Jean n'avait pas réussi à me sauver… et que H m'avait capturé ? Cela aurait le mérite d'expliquer la cellule. Mais la voix qui venait de l'homme était celle de Jean. Donc non, j'avais bien était sauvée… mais pourquoi m'avoir mise ici ? J'avais de plus en plus de mal à comprendre ce qu'il se passait.



-Jean ? Qu'est-ce qu'il… se passe ?



Du moins, c'était ce que j'avais essayé de dire, toujours sous les multiples émotions, ma question avait été un tel chuchotement que rien n'était vraiment audible… juste un mouvement des lèvres que celle moi aurait pu entendre la parole car en même temps dans ma tête. Il semblait avoir peur de se dévoiler. Parlant d'une réalité cachée. Je cherchais à deviner… une maladie physique ? Une difformité ? Et parlant aussi d'un moyen pour me sauver… que je ne comprenais pas… car vu mes blessures, je ne pouvais être que morte. Et puis vint le moment où il révéla son visage… un visage qui n'avait rien à voir avec le beau visage que je connaissais. On aurait dit un cadavre… ou un lépreux… ou un cadavre de lépreux… très pale. Mais où la lèpre n'avait pas attaqué grand-chose… est ce qu'on pouvait toujours appeler ça la lèpre ? Je n'en avais plus aucune idée… je n'avais même plus aucune idée de ce que je regardais. Etait-ce vraiment Jean ? C'était impossible que ce soit lui, aucun maquillage n'aurait pu cacher tout ça. J'avais forcement affaire à un imposteur !!



-Non !! Vous n'êtes pas Jean !! Où je suis !? Sortez-moi de la tout de suite !!



Je voulus me jeter sur lui, mais fut interrompu dans ma lancée par quelque chose qui me retenait au poignet, des chaines. Dans la panique je voulus alors me débattre avec mes jambes, mais le même résultat eu lieu au niveau des chevilles. Pourquoi j'étais enchainée ? Mais ma peur se stoppa lorsque je vis plus en détail le visage de l'homme… ou plutôt de Jean. C'était en effet le même visage… juste… détérioré… mort. Il avait la même forme, les mêmes traits… Réalisant la vérité, j'aurais voulu pleurer. J'étais aussi triste que folle de rage… mais pas envers lui. Folle de rage envers tous les événements qui avaient conduit à cet événement que j'étais incapable de qualifier. J'aurais voulus me rapprocher de lui… pour le prendre dans mes bras cette fois, mais je me contentai de grogner… toujours autant partagée dans la tristesse et la fureur.



-Si… c'est bien toi…



Un vampire… vraiment ? Comme dans les histoires et les contes ? Comment le croire alors que même sous les yeux j'étais incapable de me faire à cette idée.



-Pourquoi ?



A vrai dire, j'avais tellement de question… toujours sans vraiment croire tout ça… mais sans avoir le choix au final car, sans cette explication… je ne pouvais être que morte. Je relevai la tête lentement, toujours à quelque millimètre de sa poitrine.



-Pourquoi moi…



Cette question n'était pas posée à Jean, mais a… je ne savais pas vraiment. A celui ou celle qui dirigeait ma vie. Peut-être.



Je secouai vivement la tête, je ne voulais pas m'apitoyer… pas devant lui et certainement pas après ce qu'il venait de se passer. Je me redressai pour le regarder. Sans vraiment savoir par quoi commencer je voulus parler, mais ne put que bégayer car, ma question changea dans ma tête trop de fois pour que je puisse terminer ma phrase… enfin… terminer une phrase compréhensible. Au final, je vins choisir le plus simple.



-Comment ?



Marquant une pause, je secouai la tête une nouvelle fois, cherchant quoi dire d'autre pour être plus précise.



-Comment c'est possible ? De… d'être…



Je n'arrivais plus à me retrouver, je devais me raccrocher à quelque chose… que j'appréciais… un loisir…. Un centre d'intérêt… un autre conseil de ma mère. Je trouvai et je me jetai alors dedans pour poser des questions plus précises.



-Comment je retire ça !!??



J'avais posé la question en pointant du doigt les trous qu'avaient percé en moi les pointes d'arbalète, mais surtout celui qui avait eu le malheur d'être sur ma poitrine. Mais pire encore, je réalisai autre chose… de plus horrible.



-Est-ce que moi aussi je vais plus avoir de nez ?

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[MJ] Igaram
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Re: [Lucy Trend] Un douloureux réveil

Message par [MJ] Igaram »

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La détresse et le désarroi régnait dans la pièce. Deux corps se parlant, l'un meurtri, confus et perdu, l'autre plus froid, immuable et presque...insensible.

Ce qui "semblait être" Jean regarda avec un air attristé Lucy qui se débattait et priait de son âme entière pour que tout ceci ne soit qu'un mauvais rêve. Malheureusement, le silence s'installa et les quelques secondes qui passèrent sans que rien ne se produise témoignèrent bien du fait qu'il ne s'agissait pas d'un mauvais rêve.

Conscient de l'affolement et du désarroi de Lucy, Jean fit un pas en arrière de retour dans la pénombre cachant l'affreux visage spectral de cet être. L'instant suivant il semblait faire preuve d'une sorte d'effort à la fois physique et mental. Peu à peu, son visage se radoucissait, se transformait. Pas seulement son visage, mais également sa peau pâle et stérile à la vie, ses cheveux reprenait leur couleur habituelle, son nez "revenait". Mais était-ce bien réelle ?

Jean ne prit même pas d'inspiration avant de parler sous sa forme plus familière pour Lucy, revêtant son charme naturel, ses beaux yeux et son air noble et rassurant. Il prit un air doux, rassurant et calme tout en s'approchant près de Lucy enchaînée pour finalement la prendre dans ses bras gracieux et protecteurs :

ImageLucy....Tout va bien, je suis là désormais, n'ai plus peur, ne crains rien, tout va s'arranger mon coeur. Il n'y a plus de quoi avoir peur...
On pouvait sentir toute l'affection et la tendresse dans son geste. Ils étaient l'un en face de l'autre, mais ni l'un ni l'autre ne pouvait ressentir la chaleur du corps de l'autre ni même sentir le souffle voisin. Jean relâcha sa douce étreinte visant à calmer et rassurer son aimée, avant d'afficher un sourire plein de bonté et de gentillesse.
ImagePour l'instant il faut que tu te reposes, je te promets de répondre à toutes tes questions plus tard. Je me charge de tout ne t'en fais pas, il te faut simplement un peu de temps ma douce. Je t'abandonnerai pas, ne n'oublie pas. Je reviendrai bientôt.
Jean retourna dans l'Ombre et quitta la cellule, laissant Lucy à nouveau seule mais consciente cette fois-ci.
Je suis le Dieu des morts et des vivants, Le Gardien du cycle éternel de la vie et de la mort et Le Défenseur de la création telle qu'elle m'a vu naître.

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Lucy Trend

Re: [Lucy Trend] Un douloureux réveil

Message par Lucy Trend »

Jean ne répondit pas, il se contenta simplement de me regarder d'un air triste avant de reculer dans les ombres pour se cacher. J'avais dit quelque chose qui ne fallait pas ? Je veux dire… oui…. Enfin non…. Jean sans nez ne me dérangeait pas…. Un peu, mais sans plus…. Hum, bref…. Mais dans mon cas il était hors de question d'avoir le visage aussi défiguré. Il revint alors… transformé, revenu comme avant. Je ne comprenais pas vraiment et honnêtement, après tout ça, je n'avais plus vraiment envie de chercher à une explication. Il s'approcha de moi et me pris dans ses bras. Cela me fit beaucoup de bien, mais sans complètement me rassurer. Tout simplement car, malgré sa douceur et sa tendresse… je ne ressentais plus rien de son corps. Plus de chaleur, plus de respiration. C'était étrange, dérangeant même et pendant ce temps, je me concentrai aussi au niveau de mes entraves où je ressentais les menottes qui me maintenaient… mais pas le froid du métal habituel.

Jean se recula, me promettant de répondre plus tard à mes interrogations, me demandant simplement de me reposer pour me laisser seule avec mes chaines. Mais me reposer… pourquoi ? Je n'étais même plus fatiguée. J'étais même étrangement en forme.

-Je peux au moins être détachée ?

Trop tard, Jean était maintenant sorti et trop loin pour m'entendre. J'allais devoir faire avec. Je regardais les murs de la pièce, cherchant alors quelque chose pour me distraire ou alors quelque chose à penser. Je pourrais très bien réfléchir à ma condition mais… ne sachant rien…. Je voulus tester la résistance des chaines, voir si je pouvais peut-être glissé ma main hors d'une menotte. Je me mis à forcer un peu, cherchant à me disloquer le pouce pour mieux le placer. Rien à faire, je voulus faire pareille avec mes chevilles, me tordant dans tous les sens pour au moins me libérer un de mes précieux pieds, mais je ne parvins qu'à me couper…. Tout en ayant l'air parfaitement ridicule. Pourtant, malgré que je voyais une légère coupure à la cheville, je ne ressentis pas vraiment de douleur… c'était dur à expliquer, j'avais ressentie… sans avoir mal.

Soupirant, je laissais tomber, regardant au sol tout en cherchant encore à me distraire, on aurait au moins pu m'amener quelque chose… je ne savais pas vraiment quoi étant donné que j'étais enchainée mais…. J'eu alors un déclic. Si j'étais vraiment vampire… alors… je pouvais me transformer en chauve-souris ? Du moins d'après un livre que j'avais lu parlant d'un fameux Dracul. Mais comment ça marche en fait ? Ce n'étais jamais dit dans le livre, il n'y avait pas de formule magique ou de potion spécial. Fallait-il y penser très fort ? Je fermais alors les yeux, pensant que j'étais une chauve-souris pour au final battre des ailes frénétiquement quand je me sentais prête. Au final il n'y eu comme réponse que le bruit des chaines que j'agitais frénétiquement. En ouvrant les yeux, il était clair que cela n'avait pas du tout marché et que c'était maintenant que j'avais vraiment l'air d'une andouille.

-C'est… l'intention qui compte.

Je n'essayai alors même pas à me transformer en loup pour éviter un autre échec… et de toute façon je préfèrerais me transformer en chat…. Ou en renard… c'est beaucoup plus mignon qu'un loup. Je me contentai alors d'attendre une nouvelle fois tranquillement le retour de Jean, sans bouger ou faire des siennes… mais finalement je n'aimais pas cette position, avoir les genoux à terre et la main maintenue plus ou moins au niveau de ma tête me dérangeait. Je commençais à tirer les chaines pour jauger leur longueur et voir s'il serait possible de bouger un peu… au moins mes jambes. Mais… je n'avais pas trop envie de passer une nouvelle fois pour une idiote… donc… mieux valait attendre. Jean ne devrait pas tarder à revenir.

Apres tout, s'il m'avait mis ici, c'était pour me protéger… et si j'étais enchainée… c'était pour faire croire à mes poursuivants que j'avais déjà été capturé. Enfin je crois…

Je crois…

…Ou alors j'étais là pour être remise aux autorités et ainsi passer pour la méchante tout du long.

Sans chercher plus longtemps je me remis à me débattre pour essayer d'échapper à ces fichus chaine. Forçant et me tordant dans tous les sens pour trouver une hypothétique faille… et tout en criant sans arrêt pour espérer qu'on vienne m'aider.

-Je suis innocente !!! Au secours !!! J'ai besoin d'aide !! J'ai rien fait de mal !! Ce n'est pas moi qu'il faut emprisonner !!! A l'aide !!!

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[MJ] Le Grand Duc
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Re: [Lucy Trend] Un douloureux réveil

Message par [MJ] Le Grand Duc »

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Combien de temps s'était écoulé ? Quelques heures, voire quelques jours ? Difficile à dire
Ce dont on pouvait être certain c'était que Lucy passa un long moment à rester enchainée aux glaçantes chaînes paraissant tiède au toucher de sa peau qui semblait être devenue plus pâle et froide...

La jeune femme restait toutefois aussi vivace et optimiste, mais n'était-ce qu'une façade pour cacher une forme de folie ?

On entendit la grille s'ouvrir, Jean venait d'entrer avec sa forme humaine. Voyant Lucy qui semblait avoir l'air normale, il se rapprocha d'elle, clef à la main.
Le cliquetis de serrures que l'on ouvre à l'aide d'une clef paraissait comme une douce musique aux oreilles de Lucy,un son libérateur dans les deux sens du terme.

Lucy désormais un peu plus libre de ses mouvements, Jean la regarda dans les yeux et débuta la conversation:

ImageIl faut qu'on parle... et il y a beaucoup à dire.
Je suis le Grand Duc, seigneur de ces bois. Je vis avec mes gens, loin de la folie des hommes. La nuit je vole dans les sombres profondeurs de la forêt. Mon regard d'acier partout se pose, et sans bruit, comme le vent, je file entre les branches des arbres séculiers. Je suis le Grand Duc, seigneur de ces bois.

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Lucy Trend

Re: [Lucy Trend] Un douloureux réveil

Message par Lucy Trend »

-Allez… c'est pas si compliquer…

J'étais partie sur une autre stratégie, étant donné que les chaines étaient trop serrées sur moi… alors j'allais tenter de les déloger du mur. En mettant donc tout mon poids sur une chaîne, j'arriverais à la faire céder, bien que cela risque de faire un peu mal… enfin…. Peut-être. Je pensais alors à cette fois où je m'étais retrouvée poitrine nue à cause d'un de mes merveilleux plans d'évasion. Ça ne pouvait pas rater cette fois, je crois. J'essayais alors de me tordre de telle façon pour pouvoir tirer avec plus d'efficacité la chaîne tenant mon poignet droit, essayant de me contorsionner du mieux que je pouvais mais… le succès n'était pas vraiment au rendez-vous. Je sentais bien le métal frotter sur ma peau, mais sans aucune douleur malgré les fins filés de sang qui coulait maintenant de mes poignets et mes chevilles. Mais surtout je n'arrivais pas du tout à me positionner… et encore moins de déloger les chaines.

Finalement, la grille se rouvrit et je me stoppai instantanément, me repositionnant calmement voulant faire croire que je n'avais pas bougée… malgré mes poignés et mes chevilles ensanglantées. Il fallait dire que je m'étais un peu acharnée. Je me contentai simplement de détourner le regard tout en souriant innocemment à Jean.

-C'est pas moi.

Il s’approcha de moi avec une clé qu’il utilisa pour déverrouiller mes entraves… une libération grandement attendu. Je ne perdis pas de temps pour me relever et m’étirer, enfin j’étais libre !! Alors que Jean me parlais, de mon côté, je n’écoutais pas vraiment, me contentant de courir en souriant autour de lui, ayant retrouvé mes sens et savourant les sensations que me procurait mes chers pieds. Mais ensuite, je vins me jeter sur Jean pour le prendre dans mes bras et l’embrasser sans plus attendre.

-Décidément, toi, tu aimes te faire désirer monsieur le cachottier.

Je vins alors poser ma tête sur sa poitrine, sans pour autant le lâcher, j’étais tellement heureuse de pouvoir me mouvoir et d’être avec mon amour. Je vins alors sauter à son coup dans ses bras. S’il y avait bien un endroit où je voulais bien être emprisonnée… c’était dans ses bras ou dans ses cordes qu’il savait très bien serrée sur moi.

-Alors… de quoi tu veux parler ? Tu sais que tu ne m’as toujours pas répondu concernant mon nez… et les quelques trous.

J'étais un peu rieuse, toujours sous l'euphorie d'avoir été enfin libérée, mais au final j'étais vraiment concernée par ses questions. Il était hors de question je passe l'éternité avec un nez en moins… et trouée… enfin au final le seul trou dérangeant était celui ayant touché ma poitrine, les autres ce n'était pas très grave. Enfin, pour l'instant en tout cas.

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[MJ] Igaram
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Re: [Lucy Trend] Un douloureux réveil

Message par [MJ] Igaram »

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Malgré ce moment de tendresse que le monde cruel s'efforce d'étouffer, la froide réalité due revenir réveiller nos deux tourtereaux. Lucy devait sortir de sa rêverie et Jean prenait une voix plus grave accompagnée d'un ton plus sérieux.
Repoussant Lucy prudemment, doucement, il lui dit en la regardant droit dans les yeux. Cette fois, il n'y avait plus de mots doux, plus de tendresse ni de caresse:

ImageIl faut que tu comprenne que les choses ont changée... Tu n'as malheureusement pas encore saisi ce qu'il s'est passé. H est remonté jusqu'à toi et t'as froidement fait abattre. Lucy tu es morte et tu aurais dû le rester... Du moins avant que je n'intervienne. Vois-tu il y a tant de chose que tu sembles t'efforcer à ignorer. Les vampires, la mort, la magie, les sorciers et le mal existent bel et bien. Je t'ai transmis mon sang afin que tu survive. Nous sommes issus d'une lointaine lignée qui remonte à un temps où Sigmar n'était pas encore de ce monde. Tu dois comprendre Lucy, qu'il n'est plus question de revenir en arrière, rien de ce que tu connais de ton ancienne vie ne sera possible. Tu es considérée comme MORTE. Tout va de travers en ce moment... Notre petit monde est en train de tristement s'effondrer... Tu ne peux plus rester à Marienbourg... Mais avant il faut que tu découvres te découvre à nouveau.
Jean avait perdu son expression si chaleureuse. Son sourire se mua en un visage qui n'arborait plus la bonté du personnage.
Comment peut-on bien réagir quand on apprend que tout ce qui faisait notre vie était désormais réduit à néant ?


Jean voulut reprendre, il semblait avoir à révéler plus encore...
ImageLes vampires sont des morts-vivants. Des êtres existant das la non-vie, entre la mort et la vie. Nous ne vieillissons plus, nous n'avons plus besoin de respirer ni de nous nourrir, du moins à certains égards. Nous sommes une espèce à part. Nous possédons encore d'autres pouvoirs, certains magiques, d'autres liés à notre nature unique. Toutefois Lucy, ton initiation doit débuter maintenant, il va déjà falloir que tu t'habitues à ta nouvelle condition. Tu ne fais plus partie du triste régime des mortels, tu es au-dessus. Il y a encore beaucoup à faire.
Que pouvait-il bien entendre par "beaucoup à faire" ?
Je suis le Dieu des morts et des vivants, Le Gardien du cycle éternel de la vie et de la mort et Le Défenseur de la création telle qu'elle m'a vu naître.

Craignez-moi, car je ne pardonne pas. Adorez-moi pour cette même raison. Et vénérez-moi car je suis bon et juste envers toutes choses. L’Équilibre sera.

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Lucy Trend

Re: [Lucy Trend] Un douloureux réveil

Message par Lucy Trend »

Si au départ je me ressentais de nouveau bien dans ses bras, les choses devinrent différentes lorsqu'il me reposa, prenant un ton grave et sérieux. Non pas que j'étais triste ou quoi que ce soit d'autre… juste que j'avais beaucoup de mal à vraiment accrocher à ce qu'il disait. Il fallait dire que je n'avais jamais été une fille très solennelle ou sérieuse. Fallait-il maintenant que je précise « de mon vivant » ? C'était une très bonne question qui ne m'intéressait pas, que je sois vivante ou morte ne semblait pas vraiment être très différent vu que je pouvais me mouvoir comme avant, et même mieux sur certain point.

Bon, apparemment selon lui j'étais considéré comme morte… bon… pourquoi pas, au moins maintenant j'ai plus de poursuivant. Je ne voulais pas vraiment le laisser paraitre sur mon visage pour ne pas le vexer… mais je ne comprenais pas vraiment tout ce sérieux… ou plutôt je n'accrochais pas du tout. Certes c'était grave ce qu'il se passait et je comprenais son inquiétude. Mais étrangement je ne parvenais pas à le partager. Moi je voulais juste m'amuser de quelque façon que ce soit. Au final à la simple mention de quitter Marienburg, je ressentais plus de l'excitation que de la peur… là où avant je n'aurais jamais envisagé de quitter ma ville chéri. Ou alors c'était juste un moyen de me protéger inconsciemment du choc émotionnel que mon cerveau avait trouvé. Mais si mon cerveau était mort, est ce que ça pouvait toujours fonctionner comme ça ? Est-ce que j'étais toujours moi ? Jean avait surement raison sur le point de ma mort, mais peut-être pas sur ce qui était vraiment mort au final. Est-ce que ça lui était arrivé à lui aussi quand il a été transformé ? Enfin, je ne pense pas qu'il à dû recevoir des carreaux d'arbalète pour devenir ce qu'il est. Et si j'étais morte deux fois en vérité ? Une fois du à mes blessures, une mort psychologique et une fois à la transformation, une mort physique ? Ou alors l'inverse ?

Toutes ses questions que je me posais pour tenter d'expliquer ma soudaine indifférence… devinrent tout aussi soudainement… inintéressante et je les renvoyai dans les confins de mon crane pour juste savourer encore la sensation du sol sous mes pieds et la seule chose qui m'inquiétait vraiment, était juste de ne plus pouvoir ressentir une quelconque chaleur. Mais pour l'instant c'était juste une petite gène curieuse… hum… enfin quelque chose plus amusant qu'handicapant… si tant est quelque chose de gênant puisse avoir un amusement. Peut-être faut-il juste que je ne m'y attarde pas trop.

Jean expliqua un peu plus sur les vampires, c'était plutôt sommaire, mais j'imaginais que c'était une mise en bouche de ce qui allait venir par la suite, j'étais impatiente de savoir comment me transformer en chauve-souris, enfin, du moins si ce n'était pas juste une histoire sans fondement sur les livres que j'ai lu. Mais au final, il n'y avait qu'une seule chose à demander. En levant les bras en l'air, j'écriais tout simplement mon envie d'apprendre.

-Quand est ce qu'on commence !?

Mais surtout, je voulais quitter ce sous-sol pour avoir plus d'espace et avoir un peu de lumière. Sans vraiment attendre Jean, je vins me diriger vers la porte qui semblait être la sortie de cet endroit en courant.

-On va ou Jean ?

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[MJ] Igaram
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Re: [Lucy Trend] Un douloureux réveil

Message par [MJ] Igaram »

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Jean, face aux réponses enjouées de la jeune femme et de son empressement, reprit la parole avec un ton plus ferme voire autoritaire:
ImageIl faut que tu comprennes que tout ces jeux d'enfants auxquels tu es si habituée, faire la courtisane, danser, voler, courir, faire ce qu'il nous plait, tout ça je dirais que c'est fini. Maintenant tu as l'occasion de jouer dans la cours des grand si je puis dire. Comme je l'ai dit ton initiation commence ici même. Tu as été enfermée ici par... "précaution" car il peut arriver que, quand on est une forme de vie ultime comme nous, l'on ne reste pas aussi intègre qu'on ne l'est habituellement...
On aurait cru que Jean essayait de mettre notre courtisane en garde vis-à-vis d'un danger qui pourrait la surprendre dans son habituelle innocence presque naïve. Oui, il y avait quelque chose qu'elle devait bien comprendre...
ImageVois-tu, nous les vampires ne subsistons pas de la même manière que les autres. Notre régime alimentaire tourne autours de quelque chose de plus vital que la nourriture ou l'eau. Nous avons besoin de sang... Et quand on ne peut en boire, la soif peut nous faire perdre la raison voire nous transformer par la haine en créature hideuse. C'est quelque chose que je préfèrerai que tu garde à l'esprit. Tu vas devoir apprendre à rester constamment alerte, sans quoi ça pourrait très mal finir. Je te dis ceci parce que je t'aime bien sûr.
Je suis le Dieu des morts et des vivants, Le Gardien du cycle éternel de la vie et de la mort et Le Défenseur de la création telle qu'elle m'a vu naître.

Craignez-moi, car je ne pardonne pas. Adorez-moi pour cette même raison. Et vénérez-moi car je suis bon et juste envers toutes choses. L’Équilibre sera.

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Lucy Trend

Re: [Lucy Trend] Un douloureux réveil

Message par Lucy Trend »

Le ton de jean devint plus autoritaire, comme si il s'adressait à une enfant, chose que je ne comprenais pas vraiment et qui me surpris. Je me stoppai dans ma démarche pour me retourner vers lui, une expression d'incompréhension sur mon visage, ne sachant pas trop quoi répondre. Mes jeux n'étaient jamais finis et ne le sauraient jamais, en quoi être vampire m'empêcherait de le faire ? Parce que je vais devoir boire du sang ? Au final c'était juste un changement de régime… plutôt inhabituel, mais pas de quoi changer le monde. Au final Jean faisait plutôt bien le servent lui aussi, si un vampire pouvait faire une activité normal, alors moi aussi.

Le sang ne me surprit pas vraiment, j'avais lu ça aussi dans certain compte… devoir boire le sang de jeune vierge innocente un soir de pleine lune. Bon ce n'était peut-être pas la chose la plus simple à trouver, mais je suppose que pour Jean ça n'avait pas été un problème. C'est alors que je me souvins d'un petit détail a chacune de nos « soirée en amoureux »… du fais qu'il me mordait au cou. Je me sentais généralement plus faible à chaque réveil, mais je mettais ça sur le compte que la nuit avait été plutôt agitée.

-T'as déjà bus mon sang à plusieurs reprises !?

Ce n'était pas vraiment un reproche, ni même une accusation… ni même une question car, c'était plutôt évidant maintenant. C'était… une affirmation à moi-même… partager à voix haute… à l'attention de Jean. Moi-même je ne savais même pas, je m'étais contentée de sortir pour… Je haussai les épaules, réélaborant mon sourire qui avait disparu un court instant sur le changement de ton de Jean.

-Bah, tant que mon sang avait bon gout, alors ça va…. Je suis sûr qu'il doit être sucré.

Ça, c'était une évidence, il ne pouvait en être autrement. Mais actuellement, je ne savais plus trop quoi faire, Jean parlait de commencer l'initiation ici même. Alors qu'allons-nous faire ? Apprendre la disparition sous la cape ? Je dois dire que je n'aimais pas cette pièce, trop sombre, trop terne. Je voulais faire ça dans ma chambre, ou même mieux, a l'extérieur, en pleine air sous le soleil. Les vampires brulaient au soleil ? Certain livres disent que oui et d'autres non. Si au moins tous ses auteurs pouvaient se mettre d'accord ça aurait été plus simple et j'aurais pu apprendre grâce à la lecture. Je vins alors m'approcher de Jean, passant mes bras autour de son cou comme pour me suspendre à lui.

-On peut faire ça dehors s'il te plait ? J'aime pas ici…. C'est pas beau.

Finalement je comprenais mieux pourquoi il me parlait comme a une enfant… mais j'aimais être une enfant, et la personne qui me ferrait changer mon comportement n'était pas encore né.

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