[RP groupé] La première pierre...

[[MJ] The Puppet Master]

Surcouf : test sous INT (10) pour apprentissage langue étrangère - Reikspiel >> 12 (échec) | aucune progression : 0/100
Wilhelm : test sous INT (11) pour apprentissage langue étrangère - Bretonnien >> 3 (réussite marge 8 ) | progression 5% + 8% (marge) : 13/100
Steffon : test sous INT (8) pour apprentissage langue étrangère - Bretonnien >> 8 (réussite sans marge) | progression 5% : 5/100

Comme pour donner raison à Surcouf, les deux hommes capuchonnés se levèrent, réglèrent le tenancier et quittèrent l'auberge alors que les trois hommes terminaient leur repas. Quelques instants plus tard, même les habitués avaient déserté les lieux et Martin, Steffon et Surcouf étaient seuls dans la grande salle. L'aubergiste, également assis près de la cheminée, baillait à s'en décrocher la mâchoire ; il attendait patiemment que les compagnons daignassent rejoindre la chambre payée d'avance et rubis sur l'ongle par Wilhelm. Il s'agissait d'une unique pièce aménagée avec six lits de bois apprêtés avec des paillasses et des couvertures de peau. Le mage occupait l'un d'eux et dormait déjà du sommeil du juste.

[Martin de Mavignon]

Le chevalier, lui, n'attendit pas plus et voyant le calme plat et la fatigue apparente, se leva, salua ses camarades ainsi que l'aubergiste et alla se coucher sur le lit de paille, mettant son équipement à côté de lui, sa lame à portée de main et restant bien tout habillé, fermant les yeux pour profiter sans doutes d'une nuit sans rêves.

[Dan Surcouf]

Surcouf ne tarda pas à suivre le chevalier, saluant le répurgateur, rejoignant alors la chambre. Quelle drôle de langue que le reikspiel... juste imbitable! Heureusement que le chevalier était là pour traduire!

Le contrebandier s'assit sur l'un des lit libre de la chambre, avant de retirer ses bottes, nouvellement acquises à Marienburg, puis sa veste en cuir et sa chemise, avant de se glisser dans les couvertures en peau. Brrr, qu'est-ce que ça faisait du bien de dormir dans un vrai lit, propre et sec!

Il se laissa glisser dans le sommeil, rêvant bientôt d'or et de pierres précieuses.

[Steffon Rückensborg]

Le répurgateur relâcha tranquillement la pression sur son pistolet lorsqu’il s’aperçut que les deux individus sortaient paisiblement de l’auberge. Il s’attarda un peu, laissant ses compagnons se coucher. Il resta quelques instants le regard vide, avant de s’apercevoir que l’aubergiste n’attendait que lui pour aller s’endormir. Steffon rattrapa donc ses camarades pour un repos bien mérité.

[[MJ] The Puppet Master]

La méditation nocturne du druide aussi bénéfique pour son esprit et la communion avec Danu qu’elle eut pu être n’en laissa pas moins des traces. Passer une nuit entière à la belle étoile était chose courante pour Catuvolcos mais, l’hiver approchant, les températures sur la côte de la Mer de Griffes se faisaient plus basses qu’à l’intérieur des terres. Il s’éveilla donc en grelottant, les doigts engourdis et les lèvres violacées. Sa bouche laissa échapper un nuage blanc qui scintilla à la lueur de Mannslieb. Une mince pellicule de rosée couvrait entièrement sa peau nue. Son familier assis en face de lui le regardait en battant des paupières, indifférent et étranger aux considérations matérielles de ce plan sur lequel il n’était, finalement, rien de plus qu’une ombre éthérée.
S’il comptait renouveler ce genre d’expérience, Catuvolcos allait devoir se prémunir contre le froid qui ne manquerait pas d’être de plus en plus mordant. Le matin n’était pas encore là et le soleil automnal ne se lèverait pas avant une bonne heure au moins à en juger par la faible ligne bleutée à l’est.

+ 1 PdC

[Wilhelm EbenHart]

Mut par les réflexes des fermiers et des travailleurs, l’apprenti sorcier se réveilla juste un peu avant le lever du soleil. Wilhelm sortis de sa torpeur lentement et avec difficulté. Il avait dormit et c’était là plus qu’il pouvait en dire sur les derniers jours de voyage. Bien ? C’était une autre histoire. Au moins il avait l’impression d’avoir récupéré une partie de son acuité mentale.

Il remarqua que ses compagnons étaient couchés dans leurs propres lits, tout autour de lui et soupira d’aise. Il avait eu une petite inquiétude en montant se coucher de laisser deux bretonniens avec une facture payée d’avance… mais tout le monde semblait en un morceau et le voyage pourrait reprendre normalement. Avec un peu de chance.

Il s’habilla prestement et fit le tour de ses effets personnels avant d’aller ouvrir les volets de la fenêtre. L’air glacé du matin d’automne fit irruption dans la chambre en même temps que la lumière ténue de l’aube prochaine. Wilhelm sourit, étonné de constater que les réflexes qu’il avait pris en travaillant a la ferme familiale étaient encore solidement ancrés en lui. Maintenant complètement réveillé, il referma les volets par respect pour ses compagnons mais alla quand même les réveiller un a un.

"Debout. Je sonne le départ dans une heure. Profitez-en pour vous préparer et manger un morceau."

Une fois la certitude acquise que les membres de l’équipe étaient bels et bien tiré de leur sommeil, Wilhelm descendit dans la salle commune et tenta de trouver l’aubergiste afin de demander un déjeuner.

[Dan Surcouf]

Le contrebandier protesta mollement au réveil forcé du patron. Il venait d'interrompre un rêve où il profitait des charmes d'une plantureuse créature... finalement, elle ne verrait jamais le sabre d'abordage du grand capitaine Surcouf.

Il se leva, enfilant rapidement ses vêtements en baillant, avant de suivre le patron en bas, traînant des pieds et affichant la gueule d'un mec qui voulait clairement retourner sous la couette.

[[MJ] The Puppet Master]

L'aubergiste était à pied d'oeuvre devant la cheminée dans laquelle il venait de redémarrer une flambée. La grande salle, éclairée de quelques bougies et de la pâle lueur de l'aube approchante, était déserte. A grand renfort de « messire » et de sourires, l'homme accéda tant qu'il le put aux demandes de Wilhelm. Une cruche d'eau, un pichet de cidre, un demi-fromage, un saucisson et une miche de pain noir furent déposés sur la table devant l'âtre. Il annonça également qu'il pouvait réchauffer les restes de potage de la veille mais qu'il faudrait patienter un peu avant. Pour terminer, il s'enquit de savoir si ses hôtes avaient bien dormi et commença à raconter qu'il accordait un soin tout particulier à la literie et au linge de maison, se fournissant à Marienburg chez un excellent artisan-drapier. Il s'insurgea ensuite contre ses prétendus confrères qui se disaient aubergiste alors que leur établissement tenait plus de la grange, voire de l'écurie, que d'une auberge digne de ce nom. Comment pouvait-on prétendre accueillir une clientèle sans un minimum d'attention pour leur sommeil ? Ce n'était pas parce qu'on était loin de tout qu'il fallait faire fi de l'hygiène et du confort, tout de même.

[Dan Surcouf]

Le contrebandier s'installa rapidement à table, acceptant de bonne grâce les victuailles proposées pour le petit déjeuner. Il dévora sa part (et un peu plus) sans plus de cérémonie, avant de se tourner vers Wilhem, s'essuyant la bouche avec la manche.
-M'sieur Ebénarte, je vais aller préparer le navire pour la suite du voyage. On se retrouve au ponton.
Il le salua d'un signe de la tête, avant de gratifier de façon similaire l'aubergiste et de retourner à son navire.

Il fallait qu'il vérifie si la nuit n'avait fait aucun dégât à celui-ci et, surtout, il fallait qu'il voit un peu comment étaient l'eau et le temps...

[Catuvolcos]

Mon réveil fut brutal et trop vite mon esprit reprit conscience de la dure réalité. En l'occurrence un froid me frigorifiant de part en part. Rabattant ma pèlerine autour de moi et mettant ma capuche, je me sentais déjà un peu mieux. C’est vrai que mon périple m’avait amené à remonter vers le nord. Je me trouvais peut-être actuellement plus au Nord qu'Albion? Quoiqu'il en soit le froid était présent et je n'allais pas rester planter là. La nuit touchant à sa fin, je me mis en tête de faire un peu d’exercice typiquement Gaëls pour me réchauffer et pour faire passer le temps. Le soleil pointant le bout de son nez. Je me mis en marche tout essoufflée resserrant ma pèlerine sur mon torse nue en direction de la bourgade.

En chemin je sus ce qu’il me fallait, de la graisse animale, en m’en enduisant sur ma peau cela me tiendrait au chaud. J’avais appris cette astuce par un marchand Nordique nettement plus intelligent et surtout moins belliqueux que le commun de son peuple. Entrant dans le village côtier, je n’eus pas de mal à trouver une sorte de marchand de viande, un boucher, drôle de nom. Bavardant rapidement avec un marchand plutôt trapu il me fit savoir qu’il disposait de plusieurs types de graisse.Je pris celle de phoque, même si c’était l’une des plus chères c’était celle-là qui était utilisée par les Norses. Prenant mon achat contenu dans une sorte de grande outre de peau. Il en avait beaucoup, les autres seraient sûrement contents d’avoir chaud grâce à moi. Après avoir payé le commerçant je m'étonnant encore de cet étrange système qu'était la monnaie et comment elle pouvait avoir de la valeur. Chassant ces pensées futiles de mon esprit je me mis en quête de mes compagnons.

Trouvant l’auberge, je m’avançai vite vers l'âtre où se trouvaient déjà le mage et le marin. Saluant les deux hommes tout en profitant du confort des flammes et d’un bon repas. Alors que Surcouf venait de partir, je me mis à poser certaines questions à Wilhelm qui me taraudait depuis un moment.

C’est pour moi la première fois que je rencontre un praticien des vents de magie affilié à l’Empire, il faut dire que sur le continents, les personnes se montrent très superstitieuses vis-à-vis de la magie. Je suppose que tu as dû suivre une longue formation. Moi-même je n’ai fait qu’effleurer le domaine des vents. Je dois avouer que ton aura me mais mal à l’aise moi est mon ami, fi-je ne montrant d’un signe de tête le renard planer aux dessus de moi. Mais bon je sais que Shyish est du genre mortel!!!

Rigolant de ma propre blague, tout en continuant d’engloutir ce que l’on me servait, c’était peut-être l’un de mes derniers vrais repas avant un moment…

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Achat d'une grande outre de peau remplie de graisse de phoque. (N'ayant pas trouvé de prix dans la section inventaire, c'est à la discrétion du MJ )