[Lucy Trend] Repas familial

Marienburg est le plus grand de tous les ports du Vieux Monde. Située à l’embouchure du fleuve, la ville est un énorme centre de commerce. Le Reik est ici un fleuve énorme, mesurant plus d’un kilomètre et demi d’une berge à l’autre. Marienburg est une cité indépendante (sans lien avec l’Empire), située au sein des Wastelands. c’est aussi le centre de l’activité religieuse du Culte de Manaan, le Dieu de la Mer.

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[MJ] Galrauch
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[Lucy Trend] Repas familial

Message par [MJ] Galrauch »

Chapitre 1

Les jours suivants l’invitation du mystérieux Saïd, cet arabéen aux mille secrets, à venir résider dans le luxueux manoir de la silencieuse Baronne Cassandra, la vie de Lucy prenait une toute nouvelle direction. Elle ne courrait plus les rues ni les soirées mondaines avec divers clients pour accomplir sa tâche de courtisane. Elle était maintenant une invitée d’honneur dans cet endroit plus qu’enivrant.

Saïd, l’homme qui avait permis tout ceci était certes présent, mais pas autant que Lucy l’aurait aimée. Pendant les journées, il partait de longues heures faire on ne sait quoi, parler à on se sait qui.

Lucy s’était beaucoup rapprochée de Jean alors qu’il surveillait les préparatifs pour le mariage de la fille de la maison. Des montagnes de nourritures, de la coutellerie fraîchement fabriquée. Il ne semblerait qu’aucune dépense ne fut comptée. Chaque soir était une nouvelle aventure, il aimait passer de longs moments avec elle, que ce soit dans leurs chambres respectives à explorer l’anatomie de l’autre ou bien à découvrir les joies du kinbaku-bi, une expérience physique de la restriction corporelle importée de Nippon. Jean profitait des désirs d’aventure de Lucy, et Lucy profitait de la volonté de Jean. Une alliance charnelle fructifiait entre ces deux êtres. Chaque partie du corps avait sa fonction, sa tendresse. Chaque moment était une nouvelle histoire.


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Lucy apprise à connaître doucement la future mariée. Une jolie femme parfumée d’une vingtaine d’années, qui malheureusement ne semblait pas très intéressée à discuter avec la courtisane. Elle émanait beaucoup d’antipathie envers les employés du manoir. Margaret Boydinov était promise à Hudgard Den-Euwe, le cadet de sa maison. L’une des dix familles les plus influentes de Marienburg. Elle restait souvent seule à lire et si Lucy avait l’audace de l’approcher, elle trouvait un prétexte pour partir dans une autre section de la résidence.


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La solitude de Lucy arriva rapidement à son comble. Les jours s’étirèrent en semaines. On sentait la fébrilité grandissante des gens. Mais la courtisane était tenue à l’écart des préparatifs. Tout semblait déjà être prévu au quart de tour. Pas de place pour un élément nouveau. Si Lucy tentait de sortir de la maison, un homme de main lui rappelait le danger de l’extérieur et les consignes de Saïd, elle était alors promptement guidée vers son logis.

La Baronne Boydinov était très discrète, très souvent dans ses quartiers. Lorsqu’elle sortait, elle était habituellement attendue par un invité et sa rencontre n’était que très brève. De temps en temps, un homme passait la nuit et quittait promptement le matin. Et normalement, plus jamais il n’était revu dans la maison.

De plus en plus d’invités et d’inconnues dans cette maison. Après 3 semaines de préparations, les célébrations allaient enfin commencer. La cuisine normalement froide et presque vide bouillonnait d’activité humaine. Des chefs engagés pour l’occasion préparaient des dizaines d’assiettes montées de viandes importées. Une équipe entière de pâtissier s’affairait à la tâche, produisant gâteaux et brioches, pains et bouché délicates. La maison s’animait d’une vie rarement vue par Lucy. Il était difficile de croire que ces festivités allaient durer une semaine entière. Le stress commençait à gagner Margaret, elle était plus sèche et à vif qu’a son habitude. Il valait mieux ne pas se retrouver dans son chemin si elle avait perdu une boucle d’oreille.

Jean lui avait expliqué le dénouement des huit prochains jours.

Wellentag, Arrivé des invités, distribution des cadeaux de bienvenue et soirée dinatoire.
Aubentag, Orgies culinaires.
Marktag, Bal préparatoire, présentation du marié à l’assemblé
Backertag, Orgies culinaires.
Bezahltag, Repos
Konistag, Enterrement de vie de garçon de Hudgard
Angestag, Célébration dans la Chapelle Blanche de Shallya, Soirée au Manoir
Festag, Célébration privée avec famille proche au manoir Boydinov.

Une semaine chargée qui offrirait probablement bon nombre de divertissement et de rencontre à Lucy. Mais depuis les derniers jours, Jean semblait préoccupé. Il était fatigué et n’avait plus autant d’énergie à offrir à son amante. Le soir avant l’arrivée des convives, il brisa la glace en ouvrant la discussion avec elle alors qu'ils trainnaient dans la chambre de Lucy.

«Je t’ai vue avec Saïd, les échanges de regards, les longs soupirs et les silences pesants. Je… j’ai besoin de savoir ce qui se passe entre vous deux...»
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mais bien le courage, la découverte, l'ambition et la résilience.

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Lucy Trend

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Les jours qui suivirent étaient étrange, un changement radicale dans mon petit quotidien. Avant j’allais partie, faisant les quatre cent coups… mais maintenant… disons simplement que j’avais vite fait le tour de la maison… enfin, là où j’avais le droit d’aller. C’était plutôt désagréable d’ailleurs, être une invitée mais être aussi considéré comme une gêne a de nombreux moment. Je n’avais pas vraiment de fonction, la maitresse des lieux de semblait pas avoir besoin des services d’une courtisane et Said n’était presque pas là.

Mais… tout n’était pas mauvais du moins, j’étais en sécurité ici, je ne manquais de rien, et surtout, j’avais Jean avec moi. A chaque fois qu’il était en journée en train de travailler, je me languissais de le retrouver le soir pour enfin… s’amuser. Il avait bien appris à connaitre mon corps le petit coquin, mais tant mieux, ça me faisait tout aussi plaisir. Même mieux, il avait appris à aimer mes pieds et à leur faire plaisir au-delà de ce que j’aurais cru… j’étais vraiment tombé sur quelqu’un de formidable… une autre personne m’aurait pris pour une folle… mais pas lui… il m’aimait malgré mes fétiches et mes excentricités… et en retour je l’aimais à mon tour de tout mon cœur, m’offrant à lui, le réconfortant, le faisant rêver chaque journée de la soirée que nous allions passer ensemble. Il m’a d’ailleurs appris une pratique étrangère… le Kinbaku-bi, une pratique Nippon sexuel sur la restriction corporelle. Il m’attachait de certaine façon, me restreignant dans des formes plutôt belle, nul doute que mes capacités de contorsionniste devaient être fortes utile d’ailleurs pour ce genre de pratique. Par ailleurs, le sentiment d’impuissance et d’être à la merci d’un autre était… excitant. Enfin, je n’étais pas dupe, je n’aimerais pas être avec un inconnu dans cette situation, mais avec Jean je savais que je ne risquais rien… et… bien qu’il profite largement de mon impuissance… j’aimais ça et il n’allait jamais trop loin sans mon accord.

Néanmoins, j’aimais lui faire de petite farce pendant ses moments, me libérant des liens sans qu’il s’en rende compte, pour lui faire une plaisanterie au moment où il s’attend le moins. Mais depuis quelques jours, Jean ne semblait pas très en forme… fatigué. Bien que nous passion toujours nos moment ensemble, c’était plus court. Je comprenais bien pourquoi, les préparations du mariage semblaient être colossales, sans oublier la jeune marié qui était une vraie teigne. Cela ne devait pas aider à se rétablir malgré une bonne nuit de sommeil… Peut-être que des ébats aussi physiques chaque soir était aussi la cause de sa fatigue ? Non je ne pense pas, il me l’aurait dit sinon. Hors s’il ne m’en parlait pas… cela devait être autre chose ?

J’étais allongé sur le lit quand il daigna enfin aborder le sujet. J’essayais, profiter de mes long cheveux et de ma souplesse, d’attacher une longue mèche autour de ma cheville. Expérience idiote mais bon, j’aimais bien l’idée. Néanmoins le but n’étais pas de serrer… je ne voulais pas avoir à me couper les cheveux à cause de ça, juste voir si c’était possible. Et puis, Jean parla, me demandant ce qu’il se passait entre moi et Said. C’était une question certes importante mais… à laquelle je n’avais pas vraiment de réponse claire et c’était bien là le plus embêtant. Néanmoins, je vins m’asseoir sur le bout du lit en tailleurs, commençant avec mes mains un petit massage de mon pied droit.

-Said ? Je dois bien admettre que c’est plutôt étrange…

J’avais pensé à dire que c’était compliqué mais cela n’aurait rien arrangé, c’était au contraire la phrase à ne pas dire en cas de discussion de la sorte. Mais il était clair que je ne pouvais pas tout dire sans exposer mon amant à tous les dangers qui me poursuivait encore… et dont Said avait été… d’une certaine façon… l’un des responsables. J’allais encore devoir dire… mais sans tout raconter, juste le nécessaire.

-C’était une connaissance que j’avais rencontré un peu avant que ma maison ne brule… très gentil… bien que trop mystérieux à mon gout. Je pense qu’il doit se sentir responsable d’une certaine façon de ne pas avoir pu m’aider au plus vite.

Bon je devais bien admettre que Said était très bel homme et très charmant, mais mieux valait éviter de le dire à Jean sinon il allait faire une grosse crise de jalousie. Néanmoins… il était claire qu’un jour je devrais raconter à Jean tout ce qui c’était passé… mais pas tout de suite, quand les choses se seront tassé et que je ne serais plus poursuivie.

-Je pense qu’il essaye de se faire pardonner alors que je l’ai déjà pardonné de mon coté.

Ce n’étais pas complètement vrai… mais Said était la seul personne au courant de toute cette affaire et m’aidant. Là où tous les autres m’ont tourné le dos. Il était donc normal que je le pardonne plus facilement… même si une petite voix à l’intérieur de moi me disait de tous de même un peu gronder l’Arabeen car si il m’avait expliqué un peu plus tout ce qu’il se passait… peut être que je ne serais pas dans cette galère aujourd’hui. Finalement, je fis un grand sourire a Jean, tendant les mains vers lui pour attraper les sienne et l’inviter à s’asseoir à côté de moi.

-Tu serrais pas en train d’être jaloux par hasard mon amour ?

Je le tirais vers moi pour approcher ma bouche au plus près de son oreille.

-Il y a que toi que j’aime Jean, tu m’as sauvé, moi, une parfaite étrangère… tu as appris à m’aimer malgré mon côté folle et étrange, tu as appris à me connaitre et maintenant je serais bien incapable de vivre sans toi. Jamais je ne casserais toute cet amour pour toi juste pour une aventure avec un Arabeen.

Tout en gardant ses mains dans les siennes, je les rapprochais alors de mon corps, les posant sur mon ventre pour les faire caresser plus haut jusqu’à ma poitrine… et… plus bas…

-Tu dois te détendre Jean, huit jours difficiles arrivent pour toi et je tiens à ce que tu passes ses journées le plus en forme sans pensée à des bêtises qui te mineraient le morale. D’accord mon amour ?

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[MJ] Galrauch
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Re: [Lucy Trend] Repas familial

Message par [MJ] Galrauch »

Jean écoutait silencieusement les réponses de Lucy, il semblait être soulagé de l’entendre dire de telle chose. Ses épaules tombaient tout doucement, un poids de moins sur la conscience. Ses mains glissaient avec la douceur des vagues sur la peau de la courtisane. Il se retourna vers elle et lui dit les mots suivants.

« Je m’en suis fait pour rien alors, je te fais confiance Lucy. »

Cette dernière nuit avant les longues festivités fut de courte durée. Jean était habité d’une vigueur qu’il n’avait rarement autant démontrée auparavant. Que ce soit par plaisir personnel voir égocentrique ou bien complètement détaché de ses besoins, Lucy subissait les assauts répétés du grand gaillard sur toutes les parties de son corps. Ses bras, ses cuisses, son dos, sans oublier sa généreuse poitrine et les fins pieds. Des légères égratignures et quelques ecchymoses seront les seuls témoins de cette nuit sauvage partagée.



À son réveil, Lucy était seule dans sa chambre, encore une fois avec une petite douleur chronique au cou. Un seul drap était encore intact, les autres avaient été déchirés pour quelconques jeux de la nuit précédente. Quelque chose était différent aujourd’hui, le matin normalement aucun bruit n’était présent. Aujourd’hui, un vrombissement d’activité résonnait dans le manoir, à travers les murs et les fenêtres, un bourdonnement de vie, chose très rare ici.

À peine sortie de la section réservée aux employés, Lucy dut faire attention de ne pas se faire écraser les orteils par les premiers invités et leur cohorte de serviteurs. Des dizaines de personnes étaient déjà arrivés. Un banquet d’accueil était offert en petit déjeuné aux plus matinaux. Fruit exotique de couleur que la courtisane n’avait jamais crue possible, du pain frais, des liqueurs d’un autre pays, une multitude de choix s’offraient aux invités. Lucy reconnaissait quelques un de ces invités. Depuis quelques années déjà elle demeurait dans la cité de Marienburg et quelle était invité à travailler dans ce genre d’évènement. Mariage, anniversaire, soirée mondaine. C’était pourtant la première fois qu’elle n’avait pas à accompagner quelqu’un et l’amuser. Saïd semblait encore une fois s’être volatilisé et Jean courrait à droite et à gauche pour les mille petits caprices des invités et de la baronne.

En pleins milieux d’après-midi, tout ce brouhaha commençait à donner le tournis à n’importe qui de sain d’esprit. Lucy attrapa une boisson qui pétillait sur la langue, une concoction particulière, le serveur avait appelé ça de l’eau minérale. Étrange chose. Cela dit, cette courte pause offrit quelque minute à Lucy pour tenter de reconnaitre les gens présents. Bien certainement les Van de Kuyper étaient présents, quelque représentant de la lignée Van Haagen, les Fooger, den Euwe, Rothemuur, la rumeur qu’un Todbringer était présent faisait fureur. Des représentants de la comtesse Von Liebwitz avaient été aperçus plus tôt. Le gratin de l’empire avait été invité ma foi. Des mercenaires de haut niveau avaient été engagés pour protéger l’endroit, une cohorte de la famille de Valentina de Nuln arborant fièrement la feuille du figuier comme insigne. Leur réputation de criminel semblait ici totalement infondée aux vues de leur comportement exemplaire. Un groupe de Boyard aurait même été vu près d’une table de crème fouettée.

De tous ces lots, un seul groupe d’individu ressortait du groupe. Trois hommes, bien vêtus, ne se mêlant pas aux autres. Lucy n’en aurait rien fait si ce n’était que leur visage leur rappelait quelque chose. Une étrange impression de déjà-vu. Ces trois hommes, elle les avait vus le soir de l’incendie, à l’auberge, sur le bord de l’eau, avec Saïd. Ils étaient dans la pièce, les trois ensembles. Et maintenant ils étaient ici et complotaient entre eux. La voix de l’arabéen résonnait depuis la pièce d’accoté tandis qu’il discutait avec un étranger. D’un coup d’œil rapide, Jean quittait promptement vers les cuisines. Les hommes se mêlaient habilement à la foule et semblaient chercher quelqu’un. Et si c’était pour elle qu’il était là ?
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Lucy Trend

Re: [Lucy Trend] Repas familial

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Le moins qu’on puisse dire, c’est que Jean savait m’honorer comme je l’aimais. Mais le plus important était qu’il soit rassuré concernant Said et moi, qu’il ne serait pas troublé pour le reste de sa semaine qui risquait d’être plutôt éprouvante. Tout en me redressant dans le lit je me contentais d’observer à droite et à gauche le bazar que cette fougueuse soirée avait causé. Je vins placer ma main sur mon coup tout en gloussant. Peut-être devais-je lui dire de ce calmé un peu ? Je haussai vite les épaules avant de dire que non. J’aimais ça façon de faire, alors il n’y avait rien à changer. Alors que je posais mes pieds sur le planché, je me mis alors à m’étirer, pratiquer quelque exercice pour garder la forme… j’allais bien sur voir comment se passait cette grande fête mais… bien sur… je n’allais pas y rester très longtemps. Sur tous les invités, il y avait surement quelque uns qui avait entendu parler de… « L’Hérétique » en fuite. Je croyais Said quand il disait que j’étais en sureté ici… mais cela ne m’empêchait pas de faire moi-même attention.

Je commençais à m’habiller tout en observant un peu la pièce… cherchant de petites idées pour plus d’amusement lors de la prochaine soirée. Nul doute qu’il voudra de moi après cette journée éprouvante. Mais avant de penser sexe, il serait bien intéressant de voir ce qu’il y avait dans la demeure pendant huit long jours. Mettant mon haut, je vins alors enfiler mes sandales. Il faisait chaud dans la maison, mais avec des invités j’allais respecter la demande de Said… déjà que l’hiver commençait à s’intaller…

-Saleté de froid.

Une fois sortie de la section pour les serviteurs, je fus surprise par tant d’agitation, tout le monde semblait s’y presser de rejoindre les célébrations, tant de personne bien vêtue escorté par tant de serviteur et tout cela dans une ambiance festive comme je le connaissais déjà. Cela dit, bien que je reconnaissais de manière fugace quelque visage du gratin de Marienburg… je ne m’attendais pas à voir aussi tant de personne venant des quatre coins de l’Empire et même de Kislev. Des représentant de compte électeur, des grandes familles de Marienburg et même de la Tzarine. Néanmoins, la première peur que j’eu faire affaire était… les van de Kyuper. Que savaient-ils de l’affaire ? Est-ce que eux aussi voulait ma mort ? Si Marrinna était allé les voir, j’étais surement à leurs yeux la cause de la perte de leur nid d’espion. Je restai un instant sur le côté, observant tous ses gens… ainsi que jean qui travaillait avec plus d’efficacité qu’une abeille dans une ruche de miel… je me mis à rire toute seule.

-Tant qu’il ne venait pas boutonner a d’autre fille, cela m’allait.

Et puis… je vis les trois hommes. Je ne savais pas qui ils étaient… mais je savais par contre les avoir déjà vu… et que leur présence n’était pas très rassurante. Tout comme moi ils restaient de côté. Que venaient-ils faire ici ? Ils étaient certes bien habillé mais… était ce des noble ou… Les choses devinrent soudainement très inquiétantes… Said était dans une pièce à côté, et donc ne me voyant pas… et au moment où jean sortit lui aussi de la pièce… les trois hommes se mirent à bouger, se mêlant au gens, les regards à l’affut. Est-ce qu’ils me cherchaient ? Des hommes de mains des Ueblingen ? J’en étais sûr et je ne voulais pas les laisser m’approcher pour en avoir le cœur net.

Mais si je fuyais dans ma chambre, je serais seule… et donc acculé par ses hommes… Je me dirigeais alors vers la pièce ou se trouvait Said pour le rejoindre et engager la discussion… pour rester avec lui. Et dès que possible, je lui dirais à propos des trois hommes. Finalement, je retrouvai l'Arabeen rapidement, en train de discuter avec une femme que je ne connaissais pas... heureusement, je n'imaginais pas le problème si il était en train de parler avec quelqu'un comme Frederik... ou un Ueblingen. Je m’incrustai alors dans la discussion, tentant d’être naturelle malgré le danger imminent.

-Said ! J’eu bien les peines du monde vous trouver avec tout ce monde.

J’avais affiché mon plus beau sourire malgré les circonstances, je ne voulais pas nombreux créer un mouvement de panique ici au milieu de la fête pour un problème qui ne concernait que moi. Je fis alors une révérence à la femme suivis d’un compliment.

-Vous êtes ravissante madame.

Je me tournai alors vers Said, tentant de lui faire comprendre que j’avais besoin de le voir en privé discrètement mais… perdant patience… je lui attrapai le bras avec mes deux mains.

-Veuillez m’excusez, je vous l’emprunte juste deux minutes.

Je trainai Said hors du lieu des festivités avec la grâce d’un bossu qui traine un meuble sur le planché… en même temps je n’étais pas bien grande comparé à lui. Une fois dans un coin seul, je fis tombé le petit sourire pour arboré plutôt une expression paniqué.

-Ils sont la Said !!

Je parlais à voix basse bien que très paniqué, comme si j’avais une nouvelle horrible a annoncé mais qu’a côté je ne voulais pas réveiller quelqu’un qui dormait dans le coin.

-Je sais pas si ils sont de l’Inquisition ou avec les Uebligen mais ils sont là, trois hommes qui se sont infiltré dans la fête et qu’ils me cherchent !!

Je marquai un petit temps pour me rememorer de leur apparence… pour qu’ils soient surveillé mais… tout c’était passé tres vite.

-Humm… un a des manches tres courte avec une jacket en velour…. De longe manche serrée décoré… hummm… pas tres ajusté. Le deuxième… heu…. A aussi des manches courte, du vélin jusqu’aux genoux… de belle couture…. Et une ceinture en tissu… ah et des bottes orné de fourrure.

Je pris un peu plus de temps pour le troisième… aucun n’avait vraiment de signe distinctif très particulier… le moindre détail était important et je ne voulais pas que les mauvaises personne… laissant alors mes poursuivant libre de leur mouvement.

-Le troisième a une veste en cuir attaché par une cordelette et attaché au poignet avec un cordon en cuire… il a une petite ceinture en cuir et… un peu de fourrure sur ses bottes.

Je joignis mes mains tout en regardant à droite et à gauche avant de poursuivre.

-Said… ils étaient à l’auberge quand je vous ai retrouvé avec la pierre… ils doivent être impliqué avec tout ce qu’il s’est passé…. Je vous en prie Said, faut que je reste caché pendant ses huit jours qu’ils ne me retrouvent pas.

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Re: [Lucy Trend] Repas familial

Message par [MJ] Galrauch »

Jet Caché
Le beau Saïd suivit sans grand combat les ordres de la courtisane, même qu’il semblait amusé de se faire tirer de la sorte. Il lança une petite excuse au vol à son interlocutrice qui le prit en ricanant légèrement. L’ambiance à la fête était dans le cœur de tous et la musique retentissait partout. Une fois à l’écart, le son étouffé de la foule et de la célébration rendait la discussion plus simple.


Les révélations de Lucy sur ces trois hommes n’eurent pas grand effets sur Saïd, il semblait intrigué mais rien de plus. Il tenta de calmer la jeune fille en la serrant contre lui.


Image« Il n’y a rien qui puisse te faire du mal, douce princesse. Tu sais que les gens qui sont ici ont tous été invités par la baronne Boydinov ? Je suis certain que ces personnes ne sont pas mal intentionnées et que ce n’est qu’un hasard. Marienburg est grand et la baronne connait des gens partout. Allez viens avec moi, viens me montrer ces hommes et nous tirons tout cela au clair avec eux. »

Saïd prit la taille de Lucy et la rapporta vers le salon où elle avait vu cet étrange trio. Aux grands désarrois de tous, les hommes n’étaient nulle part. Est-ce que Lucy s’était imaginé ces hommes ou bien ils avaient profité de ce moment pour prendre la poudre d’escampette ? Un tour rapide du rez-de-chaussée du manoir et aucune trace d’eux persistaient.

Image« Ne t’en fais pas, je te crois, je sais que tu as vu ces hommes et je vais aller en glisser quelques mots aux gardes à l’entrée. Si ces hommes tentent d’entrer ou de sortir à nouveau, nous serons au courant et une interrogation proprement justifiée aura lieu. Encore une fois princesse Lucy, ici, dans le manoir, tu es en sécurité. Allez va, profite de ta soirée, il me reste quelques trucs à régler avant de pouvoir moi aussi relaxer. »
Sur ces mots, Saïd se pencha et offrit un léger baiser sur la joue de la courtisane.
« Ma Princesse. » Dit-il avec un large sourire aux lèvres avant de partir vers les portes du manoir.

Jet d’INT pour voir ce qui se passe : 5, succès
La foule rendait les choses difficiles, mais Lucy tenta de savoir ce que l’arabéen allait faire. Il se dirigea promptement vers l’entrée principale. Il était malheureusement impossible d’entendre la conversation qui s’en suivit, mais ses intentions étaient claires. Saïd avait envoyé les hommes faire une tournée des jardins et de la cour intérieurs. Les gestes ne mentaient pas, il était en colère, il battait des bras comme si ces mercenaires étrangers étaient des imbéciles. Ils voulaient les inconnus retrouvés et ramenés à lui aux plus tôt. La courtisane dut détourner le regard quand l’arabéen revint pour ne pas se faire voir à l’espionner.


Le reste de la soirée s’écoula rapidement aux yeux de Lucy
Jean ne revint pas se coucher.
Lucy se retrouva seule.
Dans tout ce bruit, tout ce brouhaha, dans la fête qui continuerait encore surement toute la soirée, la nuit s’écoula lentement.


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Au réveil de la courtisane, elle découvrit une enveloppe qui avait été déposée sur ses vêtements. Sa fenêtre entre-ouverte laissait passer un courant d’air frais. Le sceau utilisé pour sceller l’enveloppe était un vulgaire sou de cuivre estampé dans la cire. D’une écriture hâtive et irrégulière, la lettre s’adressait à Lucy.


► Afficher le texte
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Lucy Trend

Re: [Lucy Trend] Repas familial

Message par Lucy Trend »

Alors que j'étais en train de trouver une excuse pour ne justement pas aborder ces trois personnes qui me recherchaient... il semblait que je n'aurais pas à les rencontrer. Apres avoir fouillé le rez de chaussé du manoir, aucun d'entre eux ne fut visible. Je ne m'étais cachée pour aller chercher Said que quelques minutes... et pourtant ils avaient déjà disparu. Pourquoi était-il la et pourquoi partir si vite ? Je ne comprenais plus vraiment ce qu'il se passait. Est-ce que à cause de la peur d'être pourchassé même ici j'avais vu des visages inquiétants là où il n'y avait que des ressemblances ? Avais-je vu des mouvements à ma recherche là où ce n'était que simple déplacement pour se mêler à la fête ? Je finis par me retourner vers Said, cherchant une explication, mais il me devança. Il me croyait, c'était déjà ça... mais je le trouvais trop calme là ou ma vie était clairement en jeu. Il m'invita simplement à profiter de ma soirée alors que je me retournais pour chercher dans la foule un signe... qu'ils étaient toujours la... ou bien partit.

-Il ne peuvent pas être partis aussi vite, ils sont surement dans le coin, caché à l'étage peut être ou... ou alors dans la cave, peut etre que..

Je n'eus pas le temps de finir que Said me prit au dépourvue au m'offrant un baisé sur ma joue ce qui me paralysa complètement. Il finit par s'écarter tout en me rappelant une nouvelle fois « princesse », la sienne. Non pas que c'était désagréable, bien au contraire mais... je n'avais aucune idée de comment réagir a tout ça. C'était trop d'émotion d'un coup au point que mon cerveau ne demandait que du repos. Néanmoins, je continuais d'observer l'Arabeen. Il était clair, au vu de comment il s'adressait à ses gardes, qu'il n'avait pas eu envie de me montrer sa colère. Mais colère pour quoi justement ? Parce qu'il y avait juste des intrus qui me voulaient hypothétiquement du mal ou... pour autre chose que je ne savais pas. Toujours est-il qu'il voulait les retrouver... pouvais je me détendre ? Pas vraiment... mais je ne savais pas pourquoi. Un ressentit, une inquiétude, surement infondé, mais suffisante pour me déranger.

A cause de cet état second entre inquiétude, émotion... et fatigue de tout cela, la journée passa tres vite. Je ne veillai pas tard, dès la nuit tombée je revins dans ma chambre pour passer la soirée avec Jean dès qu'il aura fini son travail. C'était peut-être le seul moment où j'allais pouvoir me détendre vraiment. Je m'étais déshabillé et je l'attendais sous les draps du lit, nue pour lui faire une surprise. Mais... très vite l'attente devin bien plus longue que prévu. Après une bonne heure d'attente je commençais à me demander si par fatigue il n'était pas justement allé machinalement dans sa chambre. Je m'étais rhabillé pour aller voir mais... rien. J'ai donc attendu dans la mienne... pendant plusieurs heures avant de me déshabiller de nouveau cette fois simplement pour dormir. Qui sait... j'aurais peut-être jean à côté de moi à mon réveil.

La nuit ne fut pas reposante pour un sous. Mauvaise position, pas de rêve, réveillée toutes les heures au moindre bruit suspect. Pour au final un réveil le matin... encore seul dans le lit. Je me contentai simplement de soupirer... bien qu'inquiète. Jean n'avait pas pu travailler toute la journée et nuit sans repos. Quelque chose était arrivé c'était certain... mais quoi ? Je n'eus pas vraiment le temps d'y réfléchir d'avantage quand je remarquais une enveloppe sur mes vêtements.

Quelqu'un était donc rentré dans ma chambre pendant la nuit, ce qui m'inquiétait encore plus. L'un des trois hommes ? Je ne voulais pas tirer de conclusion déjà attife et malgré que les évènements me faisaient vraiment peur, je pris l'enveloppe pour lire son contenu. L'intérieur... bien qu'exempt de menace comme j'aurais pu le croire, n'était pas pour autant très rassurant. On me proposait d'aider en échange de retirer les charges à mon encontre. Alors je comprenais pour ce qui était des possessions de marchandises illicite à cause de la pierre... mais... corruption des moeurs ? Qu'importe, surement une accusation fantoche de l'Inquisition. Mais de qui venez la lettre ? « H » ? L'inquisition ? Une homme de main des Ueblingen ? Une autre grande famille qui aurait eu vent de l'affaire ? Je me contentai de plier la lettre tout en regardant par la fenêtre. Les choses étaient devenues de nouveau très dangereuse en une soirée... et toujours aucune trace de Jean.

-Je suis désolé d'apporter le danger moi mon amour... reviens vite j'ai besoin de toi.

Bien que je voulais en savoir plus, le meilleur moyen d'y arriver... c'était justement de discuter avec ce... ou ces « H » qui m'avait contactez. Je m'habillai alors rapidement pour demander à ce qu'on m'amène mon déjeuner dans ma chambre. Et puis... attendre... qu'ils arrivent.

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Re: [Lucy Trend] Repas familial

Message par [MJ] Galrauch »

Aubentag…

Lucy attendait patiemment l’arrivée de son repas, bien installé dans sa chambre aux deuxièmes étages du manoir. Le capharnaüm des célébrations était recommencé, le brouhaha tumultueux de la vie qui était chose si rare dans cette maison brisait la sérénité coutumière. L’odeur du repas qui s’approchait commença à faire saliver la jeune femme. La voix d’un serviteur brisa sa quiétude avec un timide « Votre déjeuner, madame ». Cette phrase était normalement destinée aux gens de la haute, avec d’immenses moyens, une armée d’employés et de gardes à leur service. Ces gens qui n’avaient qu’à lever le petit doigt pour que s’écroule une guilde d’artisans qui les eurent froissés. Mais aujourd’hui, le serviteur la traitait de la sorte.

Suivant l’invitation de Lucy, le serviteur pénétra la chambre avec un grand plateau d’argent. L’assiette principale, cachée par une cloche reluisante se laissait désirer. Un bouilli encore fumant de loups, serti d’orange confite et de riz assaisonné d’anis frais. Ce combat d’effluve fit voyager la courtisane. L’odeur faisait rêver de contrées lointaines et de paysages invraisemblables. Le plateau de service fut déposé sur une petite table de bois puis le tout rapproché de Lucy. Alors qu’elle se préparait à plonger dans le repas, le serviteur fit quelques pas vers la porte et la ferma doucement.

Lucy, toujours anxieuse de rencontrer cette étrange « H » ne pus que céder sous la tentation de ce repas à l’allure délicieux. La viande fondait sur sa langue, l’anis était savoureux, pas la moindre teinte d’entreposage de longue durée. C’était littéralement un festin de roi. Puis un bruit de botte la sortit de sa transe. Elle leva les yeux. Le serviteur était toujours là. Il se tourna doucement vers elle et ajusta un gant de cuir épais qui couvrait sa main gauche. Maintenant qu’elle porta attention à l’homme, ce n’était pas du tout un serviteur. Elle n’avait même jamais vu cet homme dans le manoir.

Un peu moins d’un mètre quatre-vingt. Un visage qui vous glaçait le sang par son regard perçant. Cheveux en brosse poivre et sel, un barbe peu entretenu. Une oreille horriblement amochée en chou-fleur. Le soleil avait fait des ravages sur sa peau ternie par le temps. Elle semblait sèche et rugueuse. Il était vêtu identiquement aux employés du mariage, c’était à s’y méprendre.

Image


Il fit quelque pas rapidement et s’assied aux côtés de Lucy sur le lit. Il déposa une main sur la cuisse de la jeune femme et l’autre en passant dans son dos se retrouva sur la bouche de la courtisane, l’empêchant de dire quelconques mots. Il appliquait une certaine force lui tordant légèrement la nuque. Pas assez pour lui faire mal, mais suffisamment pour lui signifier ses intentions. Il tourna son visage vers le cou de la jeune femme et huma longuement la sueur qui commençait à se répandre sur son corps. Il plongea son nez dans la chevelure afin d’y prendre une grande bouffée d’air. Un léger claquement de langue, un horrible soupir d’appréciation de l’homme qui n’avaient pas la meilleure odeur du monde. Elle sentait un sourire apparaître sur le visage de l’inconnu même alors qu’elle ne le voyait pas.

" Lucy, Lucy, Lucy. Tsk tsk tsk, dans quel merdier t’es-tu mise hein ? "

Il prit un autre grand respire dans la nuque de la courtisane.

"C’est encore à se demander si tu es idiote ou si tu comprends ce qui t’arrive..."

Il retira sa main de sur la cuisse pour la faire glisser légèrement sur son torse vers son visage. Il prit dans sa grande main gantelée la mâchoire de Lucy et la tourna vers lui. Il dépose sa deuxième main sur l’épaule de la femme tout en serrant légèrement, rappelant l’oppression de l’empire sur elle. Elle faisait maintenant face à cet homme, son haleine épicée lui fouettant le visage.

"Faire copain-copain avec ces gens c’est dangereux, tu ne crois pas ? Tu seras jeté dans le premier caniveau à moitié vide lorsque tu ne leur seras plus utile… Et voilà que tu t’es fait prendre comme un vulgaire insecte dans la grande toile de ces monstres… Tu sais qu’il existe encore un moyen de t’en sauver hen ? La rédemption est à la portée de tous. La pureté de la flamme de Sigmar nous sauvera tous."

Jet de lucy pour se déprendre : For opposé
Lucy 9 + 1 contortionisme,
L’inconnu 11.
8 pour lucy avec 2 de marge,
10 pour l’inconnue avec 1 de marge.
Lucy réussit à se dégager.
L’homme sentant Lucy commencer à se débattre se vut forcer de la relâcher.

"Je t’offre le choix jeune fille, aide-moi, coopère, et ton âme sera sauvé. Dans le cas contraire, je te jure que tu seras pourchassé aux quatre coins du monde. Tu es chanceuse que j’ai besoin de toi pour l’instant. Je déposerais des instructions sous ton oreiller dans les prochains jours. Si tu es une bonne fille, tout ira bien pour toi et tu seras libéré d’ici peu de leur emprise. Malgré tout cela, je suis une bonne personne, la plus généreuse que tu auras rencontrée dans les derniers jours. Je vais te laisser réfléchir à mon offre. Allez, lève-toi, va rejoindre la fête, je ne serais plus ici à ton retour. Allume une chandelle ce soir à ta fenêtre pour me laisser savoir ton choix. D’ailleurs, ne pense pas courir aller avertir le beau Saïd de ma présence, il sera trop tard. Tu savais qu’il était l’amant de Cassandra ? Hem… Intéressant…



Mais qu’est-ce que tu attends, allez, va t’amuser Lucy Trend."


Il restait assis confortablement sur le lit de la jeune femme.
Les dons des dieux de la ruine aux citoyens du monde entier ne sont pas la douleur, la luxure, la corruption et la maladie,
mais bien le courage, la découverte, l'ambition et la résilience.

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Lucy Trend

Re: [Lucy Trend] Repas familial

Message par Lucy Trend »

La matinée passa lentement… après ce qu’il c’était passé la veille et surtout cette lettre, je ne me sentais plus du tout en sécurité dans la demeure. Alors, la simple pensé de rejoindre la fête ou je pouvais être isolé à chaque instant par des gens qui me voulait du mal me faisait terriblement peur. Certes… ma chambre n’était pas forcément plus sécurisée vu que quelqu’un avait réussi à si infiltré pendant que je dormais… mais… j’imagine que ce vieux sentiment de sécurité quand on est dans sa chambre… dans son lit. Comme si rien ne pouvait nous atteindre. J’avais donc en attendant testé ma flexibilité le plus possible, retirant mon haut pour ne pas être gênée, j’enchainais différente figure pour mettre ma souplesse à l’épreuve tout en essayant de me relaxer malgré tout… avant que la voix du servant ne vienne me sortir de ma concentration. Je remis alors mon haut pour me couvrir, n’ont pas que la vue de ma poitrine déplairait au servant mais… je n’étais pas d’humeur pour ce genre de coquinerie.

Je revins m’asseoir sur le lit, indiquant alors qu’il était possible de rentrer au servant. Clairement, je ne fis pas vraiment attention à lui mais plutôt au repas. Décidément, le cuisinier savait faire rêver avec des repas de mille et une saveurs. On pouvait dire sans mal que ce repas eu le mérite de me sortir de mon inquiétude. Apres tout, il serait mieux de faire face à ce fameux « H » le ventre plein. Je ne fis donc pas plus de retenu pour commencer à manger et la saveur du plat était sans égal… bien mieux que j’aurais pu manger à la Maison du Sud. Malgré que je fusse surtout une mangeuse de viande, le reste du repas fut tout aussi fantastique que le loup. Surement c’était là qu’on reconnaissait un bon cuisinier… c’était celui qui faisait perdre les préférences.

Mais je fus sortie de ce délice en me rendant compte que le serviteur venait de fermer la porte… mais était toujours dans ma chambre. Il attendait quelque chose ? Je devais lui donner l’autorisation de partir ? En relevant les yeux vers lui je me rendis alors compte de ce qui en était vraiment. J’avais déjà vu du coin de l’œil les serviteurs du manoir et même si je ne les connaissais pas personnellement… je pouvais jurer que cet homme n’en faisait pas partie. Monsieur H ? Une peur soudaine me prit alors… et si… le repas était empoisonné ? Ou même drogué ? Je ne perdis pas de temps pour jeter dans l’assiette les couverts et me reculer du plateau d’un bon pour observer cette homme terrifiant… mais mon regard refusait d’aller sur son visage, il restait juste à côté… comme si j’avais affaire a une illusion et que si je faisais comme si elle n’était pas là, alors elle disparaitrait.

Mais le malaise commença quand il vint s’asseoir à côté de moi, posant sa main sur ma cuisse ce qui me fit frissonner… mais pas de plaisir cette fois. Ses prochaines actions démontrèrent clairement ce qui m’attendait si je n’étais pas « sage ». J’étais répugnée alors qu’il profitait de ma nuque. Je voulais qu’il parte, je ne répondis même pas à ses remarque, je voulais juste savoir ce qu’il voulait… et qu’il me laisse tranquille. Il me força alors à le regarder… il était claire que je n’aimais pas avoir ses yeux mauvais en face des miens… mais c’était toujours mieux que d’avoir une main mauvaise sur ma cuisse… meme si le passage de sa main sur ma poitrine fut répugnant. Il parla, surement décrivant la famille de la maitresse de maison. Me proposant la rédemption… super… un fanatique de sigmar doublé d’un violeur supposé… il faut croire que la vertu ne concerne plus ceux qui sont sous les « bonnes » autorité. Et après on s’étonne que je ne sois pas religieuse.

Néanmoins, je ne répondis rien, je ne voulais juste plus supporter son oppression. Il était fort certes, mais mon agilité et ma souplesse me permirent de me dégager subtilement, il vint alors me lâcher et dans ma précipitation à me reculer de lui, mon derrière tomba du lit pour heurter le sol. Les fesses parterre et les pieds sur le lit, je regardais cet homme alors que je me frottais le derrière pour amortir la petite douleur. Il continua de parler, me proposant clairement de l’aider à quelque chose en échange de ma… liberté ? J’étais libre ici, je n’étais pas aussi oppressé qu’avec ce fou religieux. Mais avais-je vraiment le choix ? Je me contentai de serrer les dents tout en cherchant quoi répondre alors qu’il m’invitait à rejoindre la fête.

-Merci mais je vais rester dans MA chambre si ça ne vous dérange pas… Je n’ai aucun désire de revoir vos hommes me chercher dans la foule comme hier.

Je n’avais aucune preuve que les trois personne d’hier soir était ou non des hommes de mains de l’Inquisition, mais peut être que… H… dans sa réponse allait m’éclairer volontairement ou non sur la question. Tout en m’aidant de mes mains et de mes pieds je me reculais pour me blottir sur le mur, loin de lui. Observant vers la porte… peut être que Jean allait rentrer et m’aider… du moins… j’espérais.

-Dites-moi tout de suite ce que vous voulez, ce n’est pas comme si j’avais le choix de toute façon.

Il était clair que si je refusais, c’était la mort qui m’attendait, et même si je ne voulais pas lui obéir, je pouvais toujours gagner du temps et trouver une solution contre lui.

-Si j’avais été utile d’une quelconque façon à Said cela fait longtemps qu’il m’aurait jeté dans un caniveau, j’ai aucune utilité ici à part me cacher d’une fausse accusation… la pierre elle est au Ueblingen, allait leur proposer a eu de se laver dans les flammes de Sigmar. Au final qu’est ce qui me prouve que c’est pas vous qui allait me mettre dans un caniveau quand j’aurais fait votre besogne ?

La disparition de Jean avait surement quelque chose à voir avec cet homme mais… je voulais éviter d’aborder le sujet… j’étais déjà assez mal à l’aise comme ça.

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[MJ] Galrauch
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Re: [Lucy Trend] Repas familial

Message par [MJ] Galrauch »

L’homme se releva et replaça ses habits de servants du revers de la main. Il jeta un coup d’œil inquiétant à la jeune fille qui était maintenant acculée au mur comme un animal sauvage pris en cage dans sa propre demeure. De longues secondes passèrent, le bruit de la fête battait son plein.

"La beauté des êtres humains vient de leurs libertés et de leur choix. Je vois que tu as fait le tien ici Lucy. Qu’il en soit ainsi. Ce soir, aux alentours de minuit, je souhaite discuter avec Saïd, tu devras vider la cour intérieure et y apporter l’Arabéen. J’ai bien hâte de lui parler enfin. Ne t’en fais pas, sa vie n’est pas en danger, ni la tienne d’ailleurs. Notre petite rencontre surprise saura l’amuser au plus haut point. Mais le connaissant, il sera craintif et paranoïaque. Il voit des conspirations partout alors que la réalité est bien plus simple. Aide-moi ce soir et ta rédemption se rapprochera à grands pas Lucy. Ne lui dis rien surtout, sinon sa confiance en toi sera plus qu’ébranlée. Je vous laisse Dame Trend. À plus tard."

Sur ces mots, il se retourna vers la porte et sorti dans le corridor avant d’isoler Lucy encore une fois. Le bouilli commençait à refroidir tandis qu’une brise balaya la pièce.

---------

La journée était bien entamée et les festivités ne s’étaient pas estompées. Une forte odeur de pâtisseries et de poissons fumés submergeait le rez-de-chaussée. Les invités par centaines chassaient les serviteurs qui arrivaient avec de savoureux plateaux étincelants recouverts de nourriture. À peine quelques minutes naviguer la foule qu’il devait retourner en cuisine faire le plein. La chaleur des fourneaux se faisait ressentir dans la partie arrière du manoir. L’odeur traversait les murs et les planchers. Un groupe de musicien Kislevite partageait leurs patrimoines sonores riches en exotismes. De longues cornes de bêtes amoureusement travaillées, une intrigante guitare munie de peu de cordes, des clochettes et des flutes colorées n’était qu’une infime partie de leurs attirails. Ils portaient tous des vêtements traditionnels de leur pays. Avec leurs vestes recouvertes de fourrures et de cuirs, d’étranges chapeaux pointus, ils recréaient un typique bal Kislev.
La fête menait bon train et tout le monde s’amusaient. Les trois hommes suspects ne semblaient pas présents aujourd’hui. Saïd profitait du spectacle et entretenait une discussion avec un noble richement vêtu sur le bord du foyer principal. Si on cherche un peu, Jean était assis profondément dans un salon avec une coupe de vin rouge à ses doigts avec 2 individus plus ternes les uns que les autres.
Le soleil commençait à se coucher et le quatrième service de confiseries s’amorçait. Coulis de framboises sur parfait d’orange et biscuit moelleux au cacao pur servi avec une liqueur de menthe. De véritables délices. À l’extérieur, il se trouvait 4 couples, deux discutait dans le creux de leur cou à s’échanger de secrets baisés. Deux hommes parlaient ensemble, visiblement ivres. Ils étaient bruyants et à la limite déplaisants. Un autre individu était seul à fumer la pipe alors qu’il se changeait les idées à la fraicheur de la soirée.



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Lucy Trend

Re: [Lucy Trend] Repas familial

Message par Lucy Trend »

A peine l’homme partie… je ne savais pas quoi penser de tout ça… j’étais clairement mise au pied du mur. Soit je l’aidais et… je n’avais aucune idée de ce qu’il se passera. Soit je refusais… et je savais clairement que j’aurais des problèmes. J’avais peur, tout ça parce que j’avais obéis a une mission j’avais l’impression que le monde entier c’était ligué contre moi. Je pouvais toujours fuir… partir loin de Marienburg… mais… pour aller ou ? Je ne connaissais pas l’extérieur, les rares fois où j’étais dehors, j’étais accompagné, guidé… accompagnant un homme. Jamais je n’étais seuls, je ne savais même pas qu’elle route prendre. Et encore une fois, pour aller où ? Dans la bretonnie ou les femmes ne sont pas libre et ou je serais surement bridé dans toute mes liberté ? Ou dans l’Empire ? Ou l’église de Sigma aura encore plus de moyen pour me pourchasser ? Je pouvais aussi prendre le bateau pour… rentrer en Estalie, chez ma mère…

Je pris ma tête dans mes mains, tentant de supporter toute cette pression avant de regarder dans ma chambre, cherchant quelque chose qui pourrait m’aider à trouver une solution. Je vis d’abord la trousse de maquillage que m’avait offerte Jean. Si je devais prendre une décision, je devais parler à Jean… je devais le trouver, je ne prendrais pas de décision sans son aide. Je ne voulais pas lui parler… mais il fallait qu’il sache. Prenant un petit temps pour vérifier mon accoutrement, je vins alors sortir a mon tour. J’allais demander à Said ou était Jean.

Redescendant a la fête, je pus constater que tout allait pour le mieux ici, tout était si festif et tout le monde tellement joyeux. Pas moi par contre, j’étais bien plus troublé qu’avant, je ne savais pas ce que j’avais fait qui m’avait découverte a cet… homme… qui était-il vraiment ? Ce n’était pas le moment de chercher à deviner. Je cherchais dans la foule, ou était Said… je finis par le trouver… mais pour aussi trouver la personne que je cherchais le plus : Jean. J’aurais du être heureuse mais… je ne savais pas, j’avais un doute… il n’était pas en train d’être servant… mais buvait… avec des personnes… bizarres… Les gens d’hier ? Apparemment non… mais il n’avait pas l’air d’être des nobles de la fête. De toute manière, il était-là, je n’avais qu’à venir le voir.

Me débâtant difficilement dans la foule, je vins a sa rencontre, souriante, bien que peu rassurée car sachant très bien que l’homme qui m’avait contacté devait m’observer d’une manière ou d’une autre. J’allais ignorer les gens qui étaient avec lui… mais j’étais surprise qu’on le laisse boire alors qui devrait être en train de travailler ? Que ce passait il, qui était ces gens avec lui ? Malgré mon sourire… j’avais peur… très peur.

-Jean !! Tu vas bien ? J’étais inquiète de ne pas te voir venir dormir.

Sans faire aucun cas des autres, je vins le prendre dans mes bras pour lui embrasser la joue. Malgré ma peur, j’étais très contente tout de même de le revoir… alors que son absence m’a fait imaginer les pires scenarios possibles.

-Jean, j’ai… besoin de toi pour un truc… est ce que on peut parler dans ta chambre s’il te plait ?

Je lui avait dit ça avec un grand sourire mais dans mes yeux j’avais toujours aussi peur… et j’espérais qu’il le verrait pour comprendre que c’était très urgent.

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