[Lucy Trend] Souvenirs : Une humiliation cuisante

Marienburg est le plus grand de tous les ports du Vieux Monde. Située à l’embouchure du fleuve, la ville est un énorme centre de commerce. Le Reik est ici un fleuve énorme, mesurant plus d’un kilomètre et demi d’une berge à l’autre. Marienburg est une cité indépendante (sans lien avec l’Empire), située au sein des Wastelands. c’est aussi le centre de l’activité religieuse du Culte de Manaan, le Dieu de la Mer.

Modérateur : Equipe MJ

Avatar du membre
[MJ] Sarn Rhosg
PJ
Messages : 17
Lien fiche wiki : http://warforum-jdr.com/wiki-v2/doku.ph ... sarn_rhosg
Autres comptes : Gweria Gwath (PJ)
Localisation : Montpellier

Re: [Lucy Trend] Souvenirs : Une humiliation cuisante

Message par [MJ] Sarn Rhosg »

Les bruits de pas s’intensifièrent, puis Lucy entendit une porte grincer. Les pas se firent d’un coup plus proche, la personne étant certainement entrée dans la pièce. Le porte grinça de nouveau, comme un long râle lugubre. Lucy sentait la tension monter en elle, et alors les pas se firent moins rapide, tandis que le cœur de Lucy s’accéléra. Au bout d’un moment qui parut une éternité, les pas s’arrêtèrent, et il n’y eu dans la pièce plus aucun bruit que celui du cœur de Lucy battant la chamade.

« Toi là ! Relève-toi doucement et sans faire le moindre mouvement brusque. Si jamais tu fais le moindre pas de travers, je te transperce de ma rapière ! Je le jure, au nom de la garde de Marienburg ! »


Lucy se releva alors en douceur, en relevant les mains en signe de paix. Elle annonça alors au garde qu’elle avait été kidnappée par le « maître » et sa « brute », qu’un garde l’avait libérée, que la « brute » était morte et qu’il y avait d’autres personnes à secourir, en bas.

Le garde n’eut aucun mal à croire la jeune femme, au vu de sa tenue, de son accoutrement et de son état. Il rangea alors doucement sa lame et ajouta alors, avec le sourire calme et posé de celui qui sait comment calmer les personnes apeurées :

« Calmez-vous, mademoiselle, calmez-vous ! Je me nomme Clames, je suis un capitaine de la garde de Marienburg. Nous sommes venus avec mes gardes perquisitionner cette maison, car le soi-disant marchand qui y vit aurait été traité de voleur, d’escroqueur et de malfrat par certaines personnes venues se plaindre. Quand nous sommes arrivés, il n’y avait qu’une brute épaisse en train de dormir sur le sofa. Nous nous sommes approchés, et il a d’un seul coup ouvert les yeux en braillant à tue-tête. Il a dégainé son sabre et a blessé Martin. Par réflexe, on l’a tous poignardé, puis j’ai renvoyé deux gars avec Martin pour qu’il aille se faire soigner. On a commencé à fouiller la maison avec Will, mon meilleur garde, et quand on a vu qu’il y avait un sous-sol, je l’y ai envoyé en fouillant l’étage. N’ayant plus de nouvelles de lui, j’allais descendre quand je vous ai entendu tomber ici. Vous dites qu’il est mort ? Comment est-ce possible ? Suivez-moi, nous allons descendre et vous me raconterez en chemin. »


Le Capitaine Clames lui pointa alors du doigt la porte grinçante qu’il avait refermée derrière lui, et l’invita à le suivre d’un regard engageant.
100 ans ne sont qu'un clignement d'oeil dans la vie d'un elfe, alors soyez patient, et je posterai !

Avatar du membre
Lucy Trend

Re: [Lucy Trend] Souvenirs : Une humiliation cuisante

Message par Lucy Trend »

Lorsque le garde se présenta comme le capitaine des coiffes noires venus dans la maison, je ne pus qu'être ravi. J'avais eu terriblement peur que l'autre personne ici soit un ami du maître ou le maître lui-même et donc, un ennemi qui se ferait un plaisir de me remettre en cage. Mais heureusement ce n'était pas le cas. Un visage amical… enfin, un visage amical qui n'allait pas mourir cette fois. Alors qu'il expliquait ce qu'il faisait ici, je baissais les mains lentement, rangeant mes bras le long de mon corps. Oui j'avais toujours les seins nus et je ne les cachais pas dans une banale obligation de pudeur… j'y avais pris gout malgré-moi mine de rien… Toujours est-il qu'une fois l'explication terminée, je poussais un soupir de soulagement, terriblement heureuse d'être tirée d'affaire et lorsqu'il m'indiqua la porte pour aller chercher mes compères, je me dirigeai effectivement en avant, mais dans un autre but.

Dès que j'étais à sa hauteur, je ne pus m'empêcher de le prendre dans mes bras et de le serrer fort. Beaucoup plus petite que lui, mon visage était collé à sa poitrine alors que je respirais enfin une vraie liberté après tout ce… cirque venu par un étranger détraqué et une brute… insultante dirons-nous. Clames ? Je n'oublierais pas ce nom de sitôt et j'avais hâte de le remercier une fois rentrée. Continuant de le serrer dans mes bras je relevais la tête vers lui alors qu'une larme de joie coula de mon œil droit. C'était la seule, je n'allais pas me mettre à pleurer, mais après tout ce stress… cela faisait du bien.

-Dieu merci… vous n'imaginez pas à quel point je suis heureuse de vous voir et vous n'imaginez d'ailleurs pas à quel point j'ai hâte de rentrer à Marienburg. Vous et vos hommes, vous êtes mes sauveurs.

Je pris une petite pause pour le regarder alors que je reprenais mes esprits et mon… moi-même. Je voulais voir s'il était gêné du fait que je le sers de la sorte alors que j'avais la poitrine complètement exposée. Mais je me mis à rire de ma propre bêtise, à peine sortie d'affaire que je me remettais à faire des bêtises… au moins ça voulait dire que tout allait bien alors j'allais continuer. Est-ce que j'allais lui demander de me porter ? Nous verrons, ça serait en tout cas une image charmante.

-En tout cas oui, on peut dire que votre soi-disant… hum marchant et bien un voleur, mais voleur de vie plutôt. Si vous n'avez rien trouvé à l'étage et vu qu'en bas il n'y a rien, je suppose alors qu'il ne doit pas être à la maison. Ce qui est une très bonne raison pour ne pas trainer ici et partir au plus vite.

Je finis enfin par le lâcher et m'écarter, allant dans la direction de la porte tout en le suivant.

-Pour… hum… Will… et bien il avait trouvé là où moi et les autres étaient enfermés, il avait commencé à nous libérer quand la brute… Danfer… et arrivé en hurlant. Blessé mais vivant malgré tout. Il a blessé mortellement Will et…. dans un dernier moment, il a planté son épée brisée dans la gorge de la brute.

Je pris une petite pause tout en continuant de le suivre, je n'aimais pas raconter cette histoire, j'étais une fille pour raconter et apporter de la joie… pas des moments durs comme celui-là. Mais bon, il voulait savoir et ça serait salir la mémoire de Will que de ne pas raconter.

-Je n'ai rien pu faire pour sa blessure alors… je suis restée avec lui pour qu'il rejoigne le royaume de mort apaisé.

Je ne voyais pas vraiment comment dire ça autrement et je n'avais pas trop envie de m'étendre, si le capitaine voulait absolument les détails, alors ça sera autour d'un verre à Marienburg. Nous allons récupérer les filles et partir aussi sec, je ne voulais plus m'attarder ici. Par ailleurs, en parlant des filles, je fis signe au Capitaine que je passerais devant dès que je reconnaitrais l'endroit pour rejoindre le reste du groupe. Si j'étais devant, les filles me reconnaîtraient et verraient donc que le capitaine est un allier.
Modifié en dernier par [MJ] Sarn Rhosg le 11 mai 2017, 16:01, modifié 2 fois.
Raison : 6 xp + 1 xp pour le calin - 1 xp pour l'orthographe = 6 xp / Total : 172 xp

Avatar du membre
[MJ] Sarn Rhosg
PJ
Messages : 17
Lien fiche wiki : http://warforum-jdr.com/wiki-v2/doku.ph ... sarn_rhosg
Autres comptes : Gweria Gwath (PJ)
Localisation : Montpellier

Re: [Lucy Trend] Souvenirs : Une humiliation cuisante

Message par [MJ] Sarn Rhosg »

Clames fut d’abord surpris par le geste de Lucy, mais il comprit rapidement qu’après ce qu’elle venait de vivre, Lucy avait besoin de réconfort. Il lui rendit alors son câlin avec douceur, et lui lança le meilleur de ses sourires quand il vit une larme perler à l’œil de la courtisane.
Clames se rendit compte de manière plus qu’évidente de la nudité de Lucy quand il sentit ses seins au contact de son veston en cuir clouté et qu’il toucha son dos nu avec ses bras. Il eut alors un air un peu gêné et s’éloignant en douceur d’elle, il maugréa :

« Hum … On va vous trouver de quoi vous vêtir Mademoiselle, vous devez avoir froid »


Aux remarques de Lucy sur « le maître », Clames tiqua :

« Voleur de vie vous dites ? Mais que faisait-il avec vous autres ? Il vous vendait en tant qu’esclaves ? En tant que catins ?
Avançons, voulez-vous ? Nous discuterons en chemin »


Il prit alors les devants et passa dans la pièce suivante, Lucy sur ses talons.

« Et non, il n’y avait personne à l’étage, même si de ce que j’ai pu en voir, cette maison est vraiment surprenante. L’étage est empli de pièces contenant de nombreuses choses de valeur, comme s’il s’agissait d’un entrepôt, en fin de compte. Vraiment surprenant. Le niveau auquel nous sommes est constitué de toutes les pièces de vie habituelles pour quelqu’un possédant quelque peu d’argent. Observez, nous arrivons dans la cuisine. »


Ils étaient entrés dans une cuisine des plus pratiques, disposant d’un grand plan central pavé de céramique bleue et blanche, d’un accès à l’eau de pluie stockée certainement sur le toit, d’une cheminée large et pratique, ainsi que de plusieurs meubles contenant certainement des ustensiles divers.

« Ce qui est surprenant, vous disais-je, c’est l’agencement des pièces. Tout ce qu’il faut pour vivre est à cet étage, mais il n’y a aucun couloir, on est obligé de traverser la pièce précédente avant de passer à la suivante. Il n’y a que le hall d’entrée qui doit également servir de comptoir de réception qui dispose d’une troisième porte, celle-ci amenant justement à l’étage. »


Ils passent alors une nouvelle porte et entrent dans des latrines plutôt large et lumineuses.

« Tenez ! Qu’est-ce que je vous disais, on passe aux latrines, et ensuite, on a une chambre de maître, puis la salle de travail avec bibliothèque, puis la salle de repos avec sofas, et enfin la très grande salle à manger. Ce n’est qu’une fois dans la salle à manger que l’on a accès aux sous-sols. »


Ils continuèrent alors leur traversée, traversant la chambre de maître et attrapant un chandail, puis entrant alors dans la salle de travail. Lucy se décida alors à répondre à la question de Clames sur son garde, Will.

« Diable ! Le bougre n’était pas mort ! Nous l’avions trouvé sur un sofa dans la salle de repos, en train de dormir. Cette brute, en se réveillant, a voulu nous attaquer, et dans un réflexe commun, nous l’avons percé de nos lames. Il semblait mort. Renvoyant les autres chercher des soins, j’ai continué avec Will, et quand nous avons vu qu’il y avait un sous-sol, je l’ai laissé y aller, rebroussant chemin et explorant le premier étage. Cette bête ne devait pas être morte en fin de compte.
Cela m’attriste pour Will, il s’agissait de mon meilleur garde, il faisait toujours preuve d’un sang-froid surprenant dans les pires moments, alors que dans les moments calmes il était doux et gentil comme un agneau. Une fois ceci fini, vous viendriez avec moi expliquer ce qui s’est passé à sa femme ? Vous en avez déjà fait beaucoup, je le sais et je vous en remercie, cependant je pense que sa femme apprécierait. »


Ils entrèrent alors dans la salle de repos, disposant de moquette partout, de grands tapis, et de sofas moelleux. Toute la pièce invitait à la paresse, si ce n’était l’énorme tâche de sang encore semi-frais sur le plus gros des sofas.

« Vous voyez, la brute était ici. Regardez, des gouttes de sang, une fois qu’il s’est réveillé, il a directement foncé vers les sous-sols, sans aucune hésitation. »


Lucy remarqua alors les gouttes de sang dont parlait le capitaine. Ils continuèrent leur chemin le long des pièces, entrant dans la salle à manger qu’avait découverte Lucy un peu plus tôt. Elle n’avait pas remarqué les tâches de sang sur le sol, dans sa précipitation pour quitter l’endroit. Rien n’avait bougé dans la pièce, la fenêtre par laquelle elle avait sauté était toujours ouverte, et un vent frais et chargé de sel entrait dans la pièce.

La courtisane prit alors les devants, connaissant le chemin. Elle parvint à la porte donnant sur les escaliers amenant aux sous-sols. Elle l’ouvrit avec délicatesse, craignant un coup de sabre malencontreux de Rolla. Les trois voleuses l’attendaient en bas, armes levées.
En la voyant, elles soupirèrent de soulagement, et Belma s’écria alors :

« Enfin ! Lucy j’ai bien cru que tu nous avais abandonnées ! Cela fait vraiment plaisir de te voir. Alors, qu’est-ce qu’il y a à l’étage ? Rien de dangereux j’espère ? »


Clames, qui suivait Lucy de près lui passa devant et les voleuses reculèrent de manière naturelle, à la vue d’un garde.

« Mesdames, bonjour. Je suis Clames, Capitaine de la Garde de Marienburg. Nous, enfin je, suis ici pour vous libérer et vous sauver. Will, mon garde, est mort non loin, n’est-ce pas ? Pouvez-vous m’amener à lui ? J’aimerai le voir. Nous reviendrons avec d’autres gars pour l’enterrer, mais pour l’instant nous n’avons pas le temps. Amenez-moi à lui, puis nous nous en irons à Marienburg. Je vous amènerai dans la caserne de l’Altstadt-Nord, ma caserne. Au vu de la situation et du problème de ce « maître », et de la mort de Will, vous devrez toutes faire un compte rendu de ce que vous avez vécu et ce que vous savez sur ce qu’il se passe ici. Vous certifierez sur l’honneur en trois exemplaire que votre déposition est complète et exacte et nous vous laisserons partir. Tant que ce n’est pas fait, vous êtes toutes quatre sous ma protection et sous mes ordres. »


Au fur et à mesure que le discours de Clames avançait, chaque voleuse commençait à resserrer sa prise sur son arme, ou à serrer ses poings si elle n’en avait pas. Elles essayaient chacune à sa façon de cacher leur anxiété de se faire découvrir en tant que voleuse mais Lucy comprit à leurs têtes que les voleuses n’aimaient pas ce qui allait se passer, et que chacune pouvait réagir de n’importe laquelle des manières à n’importe quel moment. Clames ne se rendait compte de rien pour le moment, attendant qu’on le guide vers le cadavre de Will. Qu’allais faire Lucy ?
Modifié en dernier par [MJ] Sarn Rhosg le 17 mai 2017, 19:36, modifié 1 fois.
100 ans ne sont qu'un clignement d'oeil dans la vie d'un elfe, alors soyez patient, et je posterai !

Avatar du membre
Lucy Trend

Re: [Lucy Trend] Souvenirs : Une humiliation cuisante

Message par Lucy Trend »

« Et bien alors bel homme ? Mal à l’aise de sentir mes seins nus ? Ou alors bouillonnes-tu d’envie ? » C’était ce que je me suis demandé après sa réflexion à me vêtir et le fait qu’il me tende un haute dès que possible. Je le pris bien sûr mais j’étais retissant à l’enfiler tout de suite… étrangement, même si cela ne venait que d’une erreur de ma part… j’avais pris gout à cette sensation d’être poitrine nue. J’étais très fière de mes seins et il devait s’agir de la deuxième partie de mon corps auquel je tenais le plus… mais… il fallait bien reconnaitre qu’ils étaient gros malgré tout… et donc… que j’étais plutôt serrée quand j’avais quelque chose qui les couvraient. Tant pis, il fallait croire que les bonnes choses ont une fin. Alors que nous continuions à avancer, je commençais alors à mettre le haut avant de me stopper dans ma manœuvre alors qu’il me proposait d’annoncer la mort du garde à la femme de cette dernière avec lui…

On ne pouvait pas dire que l’idée m’enchantait vraiment car… et bien… dans ma tête il était célibataire et… je l’avais quand même embrassé avant qu’il ne meurt. Je devais dire quoi a sa femme ? « Bonjour j’ai fait un bisou à votre époux avant qu’il passe l’arme à gauche. » ? Je comprenais bien l’intérêt du capitaine dans la démarche mais… il valait mieux que je ne sois pas là pour être honnête, elle pouvait se faire des idées et la mort de son mari allait déjà être bien suffisamment dure à supporter.

-Hum… et bien… c’est gentil mais je pense que je vais devoir… refuser.

Je pris une pause tout en observant l’endroit et en effet l’agacement des pièces très étrange… mais sur le coup je ne pouvais pas vraiment deviner le pourquoi du comment.

-Je suis Courtisane a Marienburg… et je ne voudrais pas que la femme de votre garde ce fasse des… « Idées » sur ce qu’il c’est vraiment passé si vous voyez ce que je veux dire.

J'avais aussi un peu peur de ce qu'elle pourrait dire sur moi en ce faisant des idées pareilles. Déjà que les gardes en grande majorité voyaient en moins une simple voleuse horripilante, je n'avais pas envie en plus d'être traitée comme une séductrice qui vole le cœur des hommes à leurs morts… je ne prenais pas les fausses insultes. J'en faisais peut être un peu trop, mais actuellement, je voulais juste rentrer et m'effondrer sur mon lit.

Finalement, je finis par mettre le haut sans pour autant lâcher un petit grognement alors que je sentis mes seins comprimé sous le tissu… en plus du fait que je ne voulais pas me vêtir, il fallait que ça ne soit pas ma taille et largement trop petit… avec un peu de chance j'allais le déchirer si ça se trouve, mais pour l'instant, évitons d'avoir trop l'air bizarre… même si j'avais du atteindre les sommets depuis un bon moment. Je continuais d'accompagner le capitaine, sans pour autant vraiment répondre a ses paroles… il soulevait en effet beaucoup de questions sur cette maison et sur ce que faisait le propriétaire ici mais… je n'avais aucune réponse à mon très grand désarrois.

-Pour répondre à votre questions sur ce qu’il faisait avec nous et bien… je n’ai pas vraiment eu le temps de le savoir, je ne suis là que depuis hier. Le maître à parler d’un jeu et que la plus méritante serait libre… mais je suppose que ceux ayant perdu… bref, je n’ai pas très envie de m’étendre sur le sujet ici, je ne me sens pas vraiment sereine.

Proche de l’escalier menant au sous-sol ou devait se trouver les autres, je me retournais d’abord vers le capitaine et lui dit :

-Cet endroit me met mal à l’aise… il pose plus de question ou j’ai peur d’obtenir les réponses qu’autre chose. Je ne veux que partir d’ici et je pense que vous comprenez pourquoi.

Par cela il fallait comprendre que j'allais surement me montrer impatiente de sortir d'ici, je ne voulais donc pas y rester plus que nécessaire. Descendant, je pus tomber sur mes trois amies d'infortunes… au moins elles ne c'étaient pas mangée entre elles en voulant diriger. Une preuve donc que je pouvais leur faire confiance. Mais les choses se gâtèrent quand le capitaine se présenta et bien sûr, expliqua ce qui allait se passer… de mon côté ça ne me dérangeait pas le moins du monde car, il n'y avait pas grand-chose à faire pour la suite. Mais les autres ? C'était un risque à ce qu'elles se fassent pincer comme des voleuses si Clames découvrait notre point commun. Il ne fallait pas que la situation éclate alors que nous étions si proches du but.

-Hum… capitaine ?

J'avais peut-être un plan… ou j'allais devoir compter sur la déloyauté de mes camarades.

-Je comprends votre demande mais, mes camarades sont bloquées ici depuis bien plus longtemps que moi, plusieurs jours. Il serait mieux pour elles d'aller se reposer ? Elles peuvent très bien… « Attendre » au salon.

Je tournai la tête vers mes trois amis à ce moment-là, leur faisant un clin d'œil en insistant sur le mot « attendre ». J'espérais maintenant qu'elles aient compris et en profite pour prendre la poudre d'escampette pendant que moi je restais avec le capitaine en bas.

-Par ailleurs, je suis celle qui a pu rester avec Will, je veux être celle qui vous aidera à le ramener à Marienburg. Puis ensuite nous pourrons répondre à vos questions ne vous en faites pas.

Enfin, j'allais répondre à ses questions seules si tous se passaient bien. Les autres n'avaient pas pu me dire grand-chose de plus sur ce qu'il se passait donc… j'en savais autant qu'elles. Il ne restait plus qu'à savoir si le Capitaine allait être d'accord alors que je commençais à m'avancer.
Modifié en dernier par [MJ] Sarn Rhosg le 17 mai 2017, 19:37, modifié 1 fois.
Raison : 6 xp - 1 xp pour l'orthographe = 5 xp / Total : 177 xp

Avatar du membre
[MJ] Sarn Rhosg
PJ
Messages : 17
Lien fiche wiki : http://warforum-jdr.com/wiki-v2/doku.ph ... sarn_rhosg
Autres comptes : Gweria Gwath (PJ)
Localisation : Montpellier

Re: [Lucy Trend] Souvenirs : Une humiliation cuisante

Message par [MJ] Sarn Rhosg »

Allez, c’est le post des jets de dés xD ;)
Test de Char de Lucy à 12 = 11, réussite de justesse
Clames tiqua quand Lucy lui signala son refus de parler à la femme de Will, mais rapidement il comprit. En effet, une courtisane qui vient expliquer à la femme d’un mort comment son mari est mort est plutôt mal venu.

« Vous avez raison, elle pourrait se méprendre sur votre rôle dans cet évènement. Il vaudrait mieux lui éviter des soucis supplémentaires. J’irais seul, donc. »

Test de Char de Lucy à 12 : 7, 5 marge de réussite

Test d’Int de Belma à 8 + 5 = 13 : 20, échec critique

Test d’Int de Rolla à 10 + 5 = 15 : 17, échec

Test d’Int de Mathilda à 9 + 5 = 14 : 15, échec de justesse

Test d’Int de Clames à 8 - 5 = 3 : 1, réussite critique
Quand Lucy eut l’ingénieuse idée d’envoyer ses amies au salon afin qu’elles s’éclipsent discrètement, cela lui semblait vraiment le meilleur choix à faire afin de détendre l’atmosphère qui commençait à se faire pesante. Cependant, ce ne fut pas, finalement, la meilleure idée qu’elle ait eue. Le problème ne venait pas d’elle, ou de ce qu’elle proposait, ou même de la façon dont elle l’avait annoncée, non, le problème, c’est que les trois voleuses devaient être totalement obnubilées par la présence de Clames, et ne comprirent pas ce que voulait leur dire Lucy.

« Attendre au salon ? Pour quoi faire, manger ? J’espère qu’il y a à manger là-haut, sinon je reviens moi ! »


Mathilda commença alors à monter les escaliers, pensant de manière naïve que Lucy l’y avait envoyée pour son estomac. La réaction de Rolla ne se fit pas plus attendre, encore plus décevante que la première.

« Partir dans le salon ? Pour servir d’appât au Maître s’il revient ? Non merci, moi je reste avec toi Lucy, je n’ai pas envie que tu partes sans moi de cet endroit une fois de plus ! »


Et en bonne naine bien bornée et butée, Rolla resta sur place, les bras croisés sur son ventre, le sabre de Danfer posé contre le mur, à côté d’elle.
Quand Lucy acheva son discours par un discret clin d’œil, Belma s’indigna :

« Attendre dans le salon ? Non, non et non ! J’en ai ma claque moi de cet endroit ! Maintenant qu’on sait qu’il n’y a plus personne, faut s’en aller ! Et il est hors de question que j’attende sagement que ce « capitaine » me mette en cage pour interrogatoire ! Et inutile de me faire un clin d’œil Lucy ! Je n’attendrai pas sagement dans le salon avec les autres pendant que tu fricote avec cet énergumène dans l’espoir de t’attirer ses faveurs ! »

Jet de dé caché
Elle s’éloigna alors vers les escaliers, et Rolla comprenant son intérêt dans les paroles de sa consœur humaine se mit à la suivre sur ses talons.
Aux paroles de Belma, Clames ne fut pas dupe, sentant déjà l’entourloupe dans les paroles de Lucy. Il se retourna vivement vers l’escalier où les trois voleuses avaient commencé à grimper à l’étage, et leur ordonna de revenir.
Jet de dé caché
Seulement, aucune des trois ne fit mine de revenir, accélérant le pas pour s’éloigna au plus vite de Clames et de cet endroit malfaisant.
Test d’Ini de Clames à 8 : 5, 3 marge de réussite
Test de Hab de Lucy à 11 : 1, réussite critique
Test de Hab de Rolla à 6 : 2, 4 marge de réussite
Test de Hab de Belma à 9 : 13, échec
Clames se mit alors à courir avec une vivacité surprenante pour sa corpulence. Il bouscula Lucy qui se trouvait sur son chemin, mais celle-ci l’évita sans mal, le regardant passer avec incrédulité. Le capitaine commença à gravir les escaliers et se jeta sur les deux voleuses les plus proches, Belma et Rolla. La naine sentit le coup venir, et n’eut qu’à se baisser pour éviter de peu d’être prise dans l’étreinte du garde de Marienburg.
Belma, quant à elle, ne vit absolument rien venir. Elle s’écroula de tout son long sur les escaliers, plaquée au sol par la puissance du saut de Clames.
Test d’Int de Mathilda à 9 : 20, échec critique
Test d’Int de Rolla à 10 : 3, large réussite
Test de For de Belma à 8 – 2 = 6 : 4, 2 marge de réussite
Test de For de Clames à 9 + 1 = 10 : 3, 7 marge de réussite
Dans la soudaineté de l’évènement qui venait de se produire, les deux voleuses non engagées n’eurent pas la même réaction. Mathilda paniqua purement et simplement. Elle hurla de frayeur et s’accroupit dans l’angle entre le mur de l’escalier et le mur de la porte du haut de l’escalier. Rolla, quant à elle, saisit cette chance de s’enfuir, et gravit allègrement les quelques marches qui lui manquaient pour parvenir à la porte.

Belma tenta également de se débattre, et voulu repousser son assaillant. Elle faillit réussir à se dégager, mais la position avantageuse du capitaine et sa force supérieure eurent raison de la jeune humaine. Clames, sans doute dans un réflexe, envoya lourdement la tête de la voleuse contre une marche, ce qui eut pour effet de l’assommer.
Jet de dé caché
Le corps à corps terminé, Rolla dans le salon et Mathilda terrée dans son coin, son cri fini, il y eu comme un énorme silence d’après bataille. Et dans ce silence, Lucy entendit des bruits de voix, en haut. Plusieurs voix.
100 ans ne sont qu'un clignement d'oeil dans la vie d'un elfe, alors soyez patient, et je posterai !

Avatar du membre
Lucy Trend

Re: [Lucy Trend] Souvenirs : Une humiliation cuisante

Message par Lucy Trend »

Les choses avaient pourtant commencés… si bien… pourquoi fallait-il que les choses partent dans un tel chao ? Au début, j'avais cru que mon petit jeu avait fonctionné… la Halfling n'était pas la plus intelligente, mais elle commença à monter. Elle n'avait pas compris, mais les autres lui expliqueraient ce qu'il allait falloir faire. Du moins, c'était ce que j'aurais pu croire avant que Rolla ne fasse sa… « Naine » justement. Elle n'allait pas bouger d'un pouce et rester avec moi sans comprendre ce que j'essayais de leur dire. Qu'importe, je lui expliquerais discrètement alors que nous descendions vers nos anciennes cellules et le tour sera joué. Mais… quand Belma répondit à son tour, je perdis simplement tout espoir de leur faire comprendre quoi que ce soit. Cette idiote avait dit… beaucoup trop pour continuer un simple jeu de comédie de petite menteuse. Là, nous étions dans de beau drap et dans pas longtemps nous allions être dans une nouvelle cage.

Par la suite, les choses s'enchainèrent. Belma suivit de Rolla tentèrent de partir comme des princesses malgré les ordres du capitaine pour rester sur place. Bien sûr, comme toute voleuse classique, dès qu'un garde demande de revenir, c'est l'inverse qui se passe. Bien sûr, le capitaine se lança à leur poursuite avec une vitesse impressionnante. Je reçus un petit coup d'épaule, mais par reflexe je m'écartai un peu tout en me tenant sur mon gros orteil. Au final, je ne fis qu'un petit tour sur moi-même qui s'arrêta bien en face du spectacle qui allait suivre. Moi qui croyais que les nains étaient lents sur leurs courtes pattes… et bien j'avais eu une sacrée surprise en voyant Rolla en tête et surtout, esquivant Clames comme si de rien était… pour ce qui était de Belma par contre… elle finit écrasée par la masse du capitaine en moins de temps qu'il faut pour dire « quelle idiote. »

Et c'est pendant ce moment que je ne pus m'empêcher de me rappeler que… elle voulait diriger le groupe à la base… heureusement que ça n'avait pas été le cas… sinon nous aurions été mal. Enfin, ça ne l'a pas empêchée de tout faire rater à cause de sa… stupidité ? Oui c'est ça.

Quant à Mathilda, bien sûr, aussi innocente et naïve soit elle, la situation la fit paniquer… j'aurais bien voulus aller la voir pour la réconforter, étant la seule personne sincèrement gentille avec tout le monde et sans idée de coup fourré. Mais les choses se gâtèrent quand Clames et Belma se battirent… enfin, quand Belma se débâtit comme une diablesse pour s'enfuir.

-Belma je te conseil de te calmer tu pourrais.

Mais elle fut alors assommée, la tête contre une marche de l'escalier. C'était clair, Clames ne plaisantait pas du tout.

-te blesser…

Bon… bah… ça avait été un fiasco des plus complets… et pour ne rien arranger là-dessus, d'autre voix se faisaient entendre là-haut. Le reste des gardes ? Surement… alors plus rien ne servait de fuir… et puis avec des collègues pareilles, je pense que j'avais perdue tout envie de résister. Surtout si c'était pour me faire matraquer le crane sur une marche d'escalier, décidément, les méthodes de la garde avaient bien changés avec le temps.

Maintenant il ne restait plus qu'à savoir quoi faire, il c'était occupé de Belma, Mathilda pleurait plus loin et la naine devait avoir des problèmes la haut. Bon au moins on n'aura qu'à dire que j'ai essayé de les prévenir, donc ce n'est pas grave si elles avaient été prises comme des débutantes. J'avais une idée mais celle-là était plus pour arrondir les angles qu'autre chose. Il m'avait vu faire mon petit numéro, je n'étais plus si innocente que ça.

-Décidément, ce n'est pas ma journée.

Je m'approchais lentement de Clames, pas vraiment par peur, mais plus par dépit de ne pas avoir eu mon plan marcher. Une fois derrière Clames, je ne pus m'empêcher de jeter un coup d'œil vers Belma, envoyée dans un long sommeil brutal.

-Bon bah… hum… je suppose que vous voudrez des explications la dessus aussi quand on sera au baraquement de Marienburg ?

Je posais lentement sa main sur son épaule, le but n'était pas de séduire mais simplement qu'il voit que je n'allais plus tenter de l'entourlouper… alors qu'il m'avait sauvé.

-Je vous expliquerais tout ça, vous pouvez en êtes sûr, mais sachez que mes intentions n'avaient pas but de vous nuire, je serais resté avec vous quoi qu'il arrive. On peut m'accuser de beaucoup de choses mais jamais je ne serais méchante et je ne mentirais jamais pour de mauvaises intentions.

Bon… j'avais voulu lui mentir pour faire fuir des voleuses qui allaient se faire coffrer bêtement vus leurs compétences intellectuelles. Je commençai alors à m'éloigner dans le couloir, prenant la direction de la cellule alors que la tension retomba. Cette dernière me fit alors remarquer les petits détails… mais surtout que ce haut était vraiment trop petit et me compressait la poitrine. Je commençais alors à tenter de l'élargir un peu, mais le craquement du tissu me prévint qu'il fallait mieux confier ça à un professionnel. Je décidai alors simplement de le retirer et de le mettre sur mon épaule… ça faisait du bien.

-Je vous attends dans la cellule de votre garde pour le transporter.
Modifié en dernier par [MJ] Sarn Rhosg le 28 mai 2017, 20:42, modifié 1 fois.
Raison : 6 xp / Total : 183 xp

Avatar du membre
[MJ] Sarn Rhosg
PJ
Messages : 17
Lien fiche wiki : http://warforum-jdr.com/wiki-v2/doku.ph ... sarn_rhosg
Autres comptes : Gweria Gwath (PJ)
Localisation : Montpellier

Re: [Lucy Trend] Souvenirs : Une humiliation cuisante

Message par [MJ] Sarn Rhosg »

Décidemment, tout ce qui venait de se passer rendait vraiment la scène confuse. Lucy, à bout de nerfs, s’approcha tout de même de Clames, afin de le rassurer et de lui faire comprendre qu’il n’y aurait plus d’entourloupe de sa part.
Test de Cha à 12 = 8, réussite
Au contact de la main de Lucy sur son épaule, Clames redevint calme, et eu un soupçon de compréhension de ce qui venait de se passer. Lucy lui proposa alors de tout lui avouer une fois que tout se serait calmé.
Clames se leva alors, lançant à la volée un clin d’œil envers Lucy, en signe d’approbation de sa soumission. Il s’élança alors vers Mathilda pour tenter de la calmer. Il s’agenouilla à ses côtés, et lui chuchota à l’oreille des paroles qui se voulaient rassurantes.
Pour savoir si Belma est calmée, je vais faire un test de Cha de Clames, un test d’Int de Mathilda. Il faut, pour que l’action réussisse, que Clames ai plus de marge de réussite que Mathilda n’en a d’échec.
Test de Cha de Clames, à 8 + 1 pour activité habituelle = 9 : 12, -3 marge de réussite
Test d’Int de Mathilda à 8 – 1 à cause de la panique = 7 : 7, 0 marge d’échec
-> Ça ne fonctionne pas
Mathilda sembla se calmer aux paroles de Clames, sa raison l’incitant à se calmer, et elle commença à se relever doucement. En se relevant, elle aperçut le corps évanoui de Belma, et pensant qu’elle était morte, elle recommença à paniquer. Elle continua alors de se relever, pour pouvoir mieux s’enfuir dans la pièce juste à côté.
Au même moment, Lucy commença à se diriger vers la cellule, invitant Clames à la suivre. Celui-ci était exténué. Il n’en pouvait plus, et le ras-le-bol de Lucy commençait à se propager. Tout ceci n’avait aucun sens ! La logique et la raison commençaient à quitter cette maison pour laisser place à la folie et au chaos.
Ce satané maître avait fait un sacré travail en vidant ces jeunes femmes de leur raison et en instillant un peu de folie en elle, folie qui ressortait maintenant de manière virulente.
A bout, Clames commença à redescendre les escaliers, se dirigeant vers la cellule, abandonnant même le corps inconscient de la jeune voleuse. Il tourna à droite, suivant Lucy de loin, et il la vit retirer son haut avec une nonchalance non négligeable. Vivement que tout ceci se termine, ou sinon Clames finirait également fou !
Jet caché
Il se trouve qu’une fois de plus, rien ne se passa comme prévu. Alors que Clames s’apprêtait à entrer dans la pièce où Will était mort, ils entendirent tous deux un effroyable cri. Il était similaire à celui que Mathilda avait poussé précédemment, mais il ressortait de ce cri encore plus de terreur que le précédent. Qu’avait-il bien pu se passer ?
Clames dégaina alors son épée et se mit à courir en direction de l’étage, incitant Lucy à le suivre. Arrivant au niveau des escaliers, Lucy sur ses talons, il remarqua que Belma n’était plus là, mais il n’eut pas le loisir de s’en occuper car un autre cri emplit l’air, tout aussi effroyable que le précédent.
Ils gravirent alors les marches, et juste avant d’ouvrir la porte, Clames se retourna vers Lucy :

« Que fait-on maintenant ? Une idée ? »
100 ans ne sont qu'un clignement d'oeil dans la vie d'un elfe, alors soyez patient, et je posterai !

Avatar du membre
Lucy Trend

Re: [Lucy Trend] Souvenirs : Une humiliation cuisante

Message par Lucy Trend »

Evidemment rien ne devait se passer comme prévu, nous allions rentrer une nouvelle fois dans notre cellule et quelque chose nous dérangea, un cri de Mathilda venant d'en haut. Était-elle tombée sur le canapé ensanglanté où les gardes avaient poignardés Danfer ? Est-ce que la naine avait décidée de lui faire une farce ou est-ce que… le Maître était de retour ? Il y avait possibilité que les gardes soient de retour, mais je n'y croyais pas vraiment. Simplement parce que la journée avait décidée d'être complètement contre moi donc il fallait que ce qui arrive soit complètement négatif. J'en faisais peut-être trop, mais mieux valait prévoir le pire comme ça si quelque chose de bon arrivait, on en était que mieux surpris.

Je suivi alors le capitaine de la garde vers l'étage mais d'un pas un peu mou. Je recommençais à avoir mal au pied à cause du manque de repos dans un véritable endroit pour… en fait à cause du manque de vrai repos tout cour. Au final, la prochaine fois que j'avais une occasion de ficher le camp en vitesse, je le ferais, les autres suivront. Mais cela aurait été lâche tout de même. Tout cela pour dire, que je fatiguais et perdais patience, la fin de toute cette histoire était à portée de main, mais étrangement, quelque chose me faisait reculer à chaque fois que je tentais de l'attraper. Une fois retournée là où les choses avaient déparées, Belma avait disparue, il fallait croire que le coma était vite passé pour la jeune voleuse… ou alors quelqu'un l'avait embarquée ? Mais qui ? Je préférais ne pas y réfléchir car, ma tête était déjà pleine de questions à en exploser.

Une fois devant la porte, le capitaine se retourna vers moi et suggéra quoi faire… mais… avais-je vraiment la tête d'une capitaine de la garde ? Je crois que Clames devait lui aussi en avoir marre pour demander conseil à une courtisane exhibitionniste qui se promenait poitrine nue chez son propre ravisseur.

-Heumm… je ne pense pas être la plus qualifiée pour savoir quoi faire monsieur… je suis courtisane et danseuse, je ne ferais qu'attirer l'attention sur moi.

Mais je compris alors que si, je pouvais faire quelque chose en duo avec le garde, j'aurais très bien pu utiliser mes compétences d'espionne ou de voleuse, mais mieux valait ne pas éveiller plus les soupçons à mon encontre. J'allais donc jouer la « dame en détresse », l'appât surtout. Si le maître était là, il n'aurait d'yeux que pour moi… et ça tombe bien, j'avais des choses à lui dire.

-Nan en fait j'ai bien une idée.

Tout en expliquant mon idée, je pris le haut qui était sur mon épaule pour l'accrocher à ma taille, histoire de ne pas être gênée de quelque façon que ce soit pour la suite.

-Je passe devant et je vais voir directement ce qu'il se passe. Vous restez en arrière, caché, mais gardant un œil sur moi pour intervenir en cas de danger et profiter de la surprise pour éliminer tout danger rapidement.

Si le maître était bien de retour, il ne devrait pas se douter que des gardes étaient-là, il croira surement que moi et les autres avions trouvées un moyen de nous échapper… et donc, il tentera de me… « Gérer ». Et à ce moment-là, Clames pourra se charger de lui et l'arrêter. Je mis ma main sur la poignée de la porte et avant de l'ouvrir, je me tournai vers Clames tout en lui faisant un clin d'œil accompagné d'un sourire aguicheur.

-Vous en faites pas, ce n’est pas un stratagème pour vous fuir… comment je pourrais me passer de mon sauveur ?

J'ouvris alors la porte et me mis à la recherche de l'origine des cris en appelant fort le nom de la halflings…. J'allais être l'appât parfait.
Modifié en dernier par [MJ] Sarn Rhosg le 28 mai 2017, 20:43, modifié 1 fois.
Raison : 6 xp / Total : 189 xp

Avatar du membre
[MJ] Sarn Rhosg
PJ
Messages : 17
Lien fiche wiki : http://warforum-jdr.com/wiki-v2/doku.ph ... sarn_rhosg
Autres comptes : Gweria Gwath (PJ)
Localisation : Montpellier

Re: [Lucy Trend] Souvenirs : Une humiliation cuisante

Message par [MJ] Sarn Rhosg »

« Courtisane et danseuse, il est vrai, mais vous me semblez avoir ce qu’il faut de jugeote pour tirer au clair cette affaire. De mon côté, je ne suis bon qu’à mener les hommes et me battre, vous savez. »


Lucy retira alors son haut de son épaule et le noua autour de sa taille, afin d’être un peu plus libre de ses mouvements. Après un grand moment de solitude et de nonchalance, Lucy semblait finalement plus déterminée que jamais, prête à en découdre avec le maître s’il osait être présent plus loin, là-haut.

« Je garde vos arrières … madame. Je n’interviendrai que si j’y suis obligé. Mais sachez que j’interviendrai si vous me semblez ne serait-ce qu’un peu en danger. »


Lucy ouvrit alors la porte, en criant à tue-tête : « Mathilda ! Mathilda ! »
Elle entendit alors un « A l’aide ! » désespéré.

Elle se retrouva alors dans le salon où elle s’était une première fois échappée et ce qu’elle vit lui glaça le sang d’effroi !
Le cri de Mathilda était justifié, car Rolla gisait par terre, morte. On aurait dit que sa gorge avait été tranchée, et cela semblait tout à fait plausible car juste derrière elle se trouvait Mathilda, qui regardait vers Lucy. Et elle avait un couteau ensanglanté sous la gorge, tenu par … le maître.

Autour du maître se trouvaient deux arabiens qui portaient un sabre à la ceinture, à l’image de celui de Danfer. Ils portaient des atours dorés, rien qui semblait les protéger, et un turban marron clair. Ces deux arabiens se ressemblaient vraiment beaucoup, peut-être même étaient-ils frères.
Cependant, malgré le fait qu’ils étaient armés et plus nombreux que Lucy, ils ne semblaient pas prêts à en découdre, ce qui laissait à Lucy le temps de s’exprimer, et même de tenter quelque chose, éventuellement.
100 ans ne sont qu'un clignement d'oeil dans la vie d'un elfe, alors soyez patient, et je posterai !

Avatar du membre
Lucy Trend

Re: [Lucy Trend] Souvenirs : Une humiliation cuisante

Message par Lucy Trend »

Voilà enfin la personne que je cherchais depuis un bon moment et surtout lui parler mains et pieds libres. Mais pour autant, moi qui aurais bien voulus lui sauter dessus et lui faire manger son sourire dans la joie et la bonne humeur d'une douce vengeance, je devais rester prudente sur mes mots… même si, de ce que j'avais vu de lui, j'aurais du mal à le froisser. J'allais alors me permettre un petit risque d'assurance et d'arrogance envers lui, je ne voulais pas lui faire croire que je l'implorerais pour espérer survivre, j'étais libre et je comptais bien le rester. Réaffichant mon sourire naturel, je croisai les bras de manière à les mettre sous mes seins et les relever un peu… mais clairement mit en évidence.

-Oh ? Vous êtes déjà de retour ?

Je me mis à rire tout en me balançant vers l'avant et l'arrière, toujours dans mon caractère de jeune fille ayant fait une bêtise, mais voulant le cacher.

-Désolé je ne pouvais pas rester dans ma nouvelle chambre… toujours un peu trop chaude pour moi, mais je vous promets, je comptais bien revenir me coucher au retour de papa.

J'étais très bien affectée par le cadavre sang vie de Rolla… horrifiée même à l'intérieur. Malgré mon visage assuré, j'étais tout de même en train de trembler car, ne voulant pas que ce sort m'arrive à moi ou à Mathilda. Mais, si je cédais à la peur, tout était perdu alors je m'accrochais à ma joie même lorsque le moment était… plutôt déplacé. Tout en gardant la même posture, je m'avançais vers la table, tirant la chaise du bout de table pour m'y installer confortablement, plaçant mes pieds sur la table vers le maître et positionnant mes bras derrières la tête, ouvrant donc ma poitrine vers lui.

-Enfin, pour être honnête je ne compte pas vraiment faire quoi que ce soit sans un minimum d'explication tout de même.

Je croisais alors les jambes pour positionner mon pied gauche de manière à ce que le Maître voit mon visage juste à côté de la plante de mon pied. Il s'agissait là bien sûr d'une mise en scène, montrant que j'étais confiante, mais même si j'aimais me mettre en danger, il y avait une frontière que je ne franchissais presque pas. Cette frontière était celle de me rendre vulnérable face à une personne qui pouvait me faire… suffisamment mal que je ne voulais pas y penser. Donc, faire ce petit numéro... ne me plaisait pas du tout et les yeux sang vie de Rolla me montrait bien ce qui pouvait m'arriver si tout dérapait.

-Nous avons été kidnappées, séquestrées, maintenues dans le secret. Puis, ensuite tu nous parles d'un jeu entre nous quatre… Oh, par ailleurs, désolé d'avoir complètement gâché ton jeu en laissant la porte de notre chambre ouverte en partant, j'espère que tu ne m'en veux pas trop.

En fait, je tremblais à la fois de peur et de rage, je n'avais qu'une envie en tête, lui sauter à la gorge… mais avec ses deux gardes du corps, c'était juste suicidaire. Je devais être patiente, mieux valait sortir d'ici en vie et en un seul morceau que morte à cause d'une bêtise.

-Mais sinon ? Comment c'est passé ta petite sortie ? Tu m'as ramené un cadeau ? Un bon papa donne toujours des cadeaux à sa fille adorée. On peut dire que tu as pris… « Soin » de moi… faudrait pas que je refasse des bêtises parce que je n'ai pas de cadeau et la comme cadeau je veux des réponses. Mais peut-être n'es-tu pas un bon papa ?
Modifié en dernier par [MJ] Sarn Rhosg le 28 mai 2017, 23:05, modifié 1 fois.
Raison : 6 xp / Total : 195 xp

Répondre

Retourner vers « Marienburg »