[Lucy Trend] Souvenirs : Une humiliation cuisante

Marienburg est le plus grand de tous les ports du Vieux Monde. Située à l’embouchure du fleuve, la ville est un énorme centre de commerce. Le Reik est ici un fleuve énorme, mesurant plus d’un kilomètre et demi d’une berge à l’autre. Marienburg est une cité indépendante (sans lien avec l’Empire), située au sein des Wastelands. c’est aussi le centre de l’activité religieuse du Culte de Manaan, le Dieu de la Mer.

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(Test de For, malus de 3 à cause du poids de la porte = 16, échec)
(Test de résistance du chandail, test à 13 = 19, échec)
Quand Lucy installa son petit stratagème, elle pressenti que l’idée n’était pas si bonne que ça.
Bien qu’aidée par ses vêtements, la porte restait lourde, mais bon, il fallait tenter le tout pour le tout.
Et bien ce qui devait arriver arriva … Lucy tira de toutes ses forces, mais la porte resta solidement fixée sur ses gonds, seul un petit levier pourrait lui permettre de soulever la porte. Pire, son chandail se déchira en deux lambeaux à peu près égaux.

La pauvre Lucy était dans un piteux état, le torse nu, dans cette cellule gelée, appuyée contre la pierre, fixant avec obstination cette porte en fer, espérant peut-être le briser avec fracs de son seul regard.

Toujours est-il que le temps passait et que la porte restait strictement close et intacte. Lucy eut encore le temps de sommeiller quelque peu avant que quelque chose d’intéressant se passe.
*****************************************************************************
La brute nommé Danfer finit par faire son apparition dans le couloir longeant la cellule, tenant dans une main une torche incandescente et de l’autre un trousseau de clé plutôt garni. Voyant l’état de la courtisane, il ne put s’empêcher d’esquisser un léger sourire, puis reprenant rapidement son professionnalisme, il commença à chercher le cadenas de la cellule de Lucy dans le but évident d’ouvrir la porte.

Que pouvait donc faire Lucy ? Un éventail de possibilités s’ouvrait à elle, elle pouvait tenter n’importe quoi et ce à n’importe quel moment, me faut-il lui rappeler tout de même qu’elle est seins nus ?
Je suis le Grand Duc, seigneur de ces bois. Je vis avec mes gens, loin de la folie des hommes. La nuit je vole dans les sombres profondeurs de la forêt. Mon regard d'acier partout se pose, et sans bruit, comme le vent, je file entre les branches des arbres séculiers. Je suis le Grand Duc, seigneur de ces bois.

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Lucy Trend

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Message par Lucy Trend »

C'était… frustrant. Pas de finir seins nus de la sorte, mais que mon plan n'ai été d'aucune utilité à part de me ramener au sol comme pour me ramener à la réalité. Assise au sol, je fixais la porte tout en laissant partir un long soupir vers mes cheveux, relevant au passage une mèche devant mes yeux. Mon regard se porta alors sur les lambeaux de tissus qui étaient autre fois mon haut… désormais inutilisable. Je me redressais, cherchant du regard peut être une nouvelle faiblesse de la porte… peut être avais-je fragilisé les gonds ? Mais à mon grand désarroi, rien de cela n'était visible. Je pestai en Estalien, me retournant tout en croisant les bras avant de faire face vivement à la porte et cogner de dedans d'un grand coup de pied.

Comme si ça allait faire quoi que ce soit.

Cela, au contraire, ne fis que créer une forte douleur à mes orteils nus, déjà sensible à cause de la pierre froide du sol. Je poussais alors un petit cri de douleur avant de m'étaler par terre, tout en tenant mon pied pour calmer la douleur. Décidément, c'était une mauvaise journée et la porte ne bougerait pas pour me faire plaisir, il ne restait plus qu'à attendre que mon geôlier passe… un jour peut-être. La douleur finis par passer et je jetai un coup d'œil sur la zone sensible, j'avais une petite écorchure sur l'orteil du milieu mais rien de grave.

-Bon eh bien…

Je n'arrivais pas vraiment à trouver de bonne position pour me rendormir à cause du froid qui désormais, semblait prendre un plaisir pervers à caresser ma poitrine. Je pouvais juste à peine somnoler dans un coin de la cellule, assise, recroquevillé pour tenter de me réchauffer un peu… dire que nous étions en pleine été dehors… j'étais prête à donner n'importe quoi pour profiter du soleil la tout de suite. Mais je fus vite sortie de ma rêverie lorsqu'un cliquetis de clé se fit entendre ainsi que des pas. Enfin mon ravisseur ? C'était à peu près ça, il s'agissait de la brute avec l'homme qui m'avait fait ce traquenard. J'aurais préféré quelqu'un de plus bavard, mais au moins, je n'avais pas été mise aux oubliettes.

Je me relevai, les bras le long du corps sans cacher pour le rien du monde mes seins. Bien sûr je voulais compter sur son coté pervers, mais je n'avais jamais été très pudique surtout… je restais toujours pied nu et le ventre a l'air avec un sacré décalotté au final. Je m'approchais des barreaux, vers l'homme, ce fameux Danfer. C'était un bloc et pas seulement au niveau du physique, il en était de même pour le caractère, je n'avais pas vu une seule émotion sauf… son petit sourire à l' instant. Mais Etais-ce un sourire d'envie ? Ou de moquerie ? J'allais vite le savoir. A son niveau, je m'appuyais sur les barreaux, laissant passer ma jambe de l'autre côté pour enroulé mon pied au barreau.

-Vous auriez pu me mettre dans une cellule avec une fenêtre, j'ai froid moi ici.

Je parlais sur un ton léger, presque comme s'il s'agissait d'un vieil ami, rapprochant mon visage des barreaux, mais surtout, approchant ma poitrine de Danfer.

-Bon… tu peux m'expliquer où je suis et pourquoi je suis là ? Au moins je serais un peu plus obéissante pour la suite, vous êtes en position de force. J'avoue j'ai tenté quelque chose pour fuir, mais ça n'a servie a rien… enfin…. J'ai juste maintenant la poitrine bien aéré… surement trop d'ailleurs.

Je me rapprochai alors de mon maximum des barreaux, faisant passer mes seins entre ses derniers. Une des barres de fer séparait mes seins bien au milieu, mais je ne pus m'empêcher de frissonner au contact du métal. Qu'est-ce qu'il ne faut pas faire pour attirer l'attention de quelqu'un… si Marrinna me voyant, nul doute qu'elle serait en train de fumer des oreilles et du nez. Même moi je commençais à avoir un peu honte… c'est pour dire… mais proche comme il était, je n'avais qu'à tendre la main pour attraper ses clés… ou son pistolet s'il était en visu.

-Tu sais, je suis courtisane après tout, je sais où est ma place et je sais faire preuve de beaucoup de gratitude… même pour de simple information… ou même, pour plus si tu veux.

J'avais mes seins à sa portée et j'ose dire, à sa merci la plus complète. Un choix très risqué de ma part, mais si j'avais réussis a passé sa faille, il ne regarderait pas ce que font mes mains et je pourrais alors tenter quelque chose. Je cherchais du regard soit son pistolet, soit ses clés mais d'un autre côté, je n'étais plus très attentif à ce qu'allais faire la brute. Avais-je bien jouée ? Ou avais-je « trop » bien jouée ?
Modifié en dernier par [MJ] Sarn Rhosg le 17 avr. 2017, 10:09, modifié 1 fois.
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[MJ] Le Grand Duc
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Message par [MJ] Le Grand Duc »

Jet caché


Danfer ne put s’empêcher, en effet, en arrivant, de remarquer que Lucy n’avait plus de haut et était seins nus. Il ne put alors s’empêcher d’esquisser un petit sourire d’amusement, certes ce n’était pas très professionnel, mais au diable, cette petite courtisane était vraiment comique ! Comment s’était-elle débrouillé pour se retrouver de la sorte ?

Le pire, c’est que son cirque ne s’arrêta pas là ! Alors que Danfer s’approchait pour ouvrir la cellule, la petite courtisane s’approcha de la grille et lui fit un sacré numéro de charme. Personne ne pouvait résister à la belle jambe douce de Lucy qui s’enroulait autour d’un barreau, ni encore moins à sa paire d’attributs féminins. Quand Lucy commença alors à parler avec une voix enjôleuse, Danfer n’en put plus, il éclata bruyamment de rire. C’était un rire guttural, mais vraiment sincère.

« Ahahah ! Tu ne pouvais pas moins bien tomber petite ! Je suis gay ! Ahahahah ! »


Le pire c’est que dans son éclat de rire, Danfer s’éloigna légèrement de la porte, il était alors vraiment trop loin pour que Lucy puisse tenter quelque chose.

Reprenant rapidement son sérieux et son professionnalisme, il vint achever la tâche pour laquelle il avait été confié. Il acheva d’ouvrir le cadenas de la chaîne, tira la chaîne, ouvrit la porte de la cellule et lança le tout à l’intérieur. Il fit alors signe à Lucy pour qu’elle le suive sans rechigner.
Cependant celle-ci était vexée de la réaction de la brute, et se sentait obligée de bouder après s’être donnée ainsi en spectacle.

Elle recula et s’assit dans le coin opposé de la pièce, croisant les bras devant ses seins, les jambes assises en tailleur.

« Viens maintenant »


Danfer n’avait pas que ça à faire. Il s’avança d’un pas déterminé, et attrapant brutalement Lucy par la taille, la jeta sur son épaule comme un sac de farine. Lucy, bien évidemment, se débattait et insultait la brute, mais celui-ci n’en avait rien à faire, et il sortit sans problème de la cellule, avec la courtisane sur l’épaule. Ils avancèrent le long d’un couloir sombre et sinueux, pour finalement atteindre un embranchement. Danfer prit la voie de droite qui amenait à un escalier et le gravit. Arrivant en haut, il tomba nez à nez avec son maître. La brute lança un regard interrogateur à son maître que celui-ci comprit promptement.

« Je venais voir comment se portait notre nouvelle protégée. Je vois qu’elle avait un peu trop chaud en bas.
Tu n’as qu’à l’envoyer avec les autres, dans la cave. Elle sera un peu plus au frais, il me semble. »


Toujours cet air narquois et amusé, légèrement hautain qui le rendait autant mystérieux que détestable. Et bien sûr, aucune information sur son nom ni sur le lieu où Lucy se trouvait. En effet, le maître se trouvait dans l’embrasure de la porte, si bien que Lucy n’a pas pu voir ce qui se trouvait derrière.
(Jet d’HAB = 8, réussi)
Danfer fit alors demi-tour, et dans son demi-tour, envoya par mégarde la tête de Lucy conter le mur. Celle-ci vit le coup arriver et, serrant ses abdos, redressa suffisamment sa tête pour éviter le choc.

Ils redescendirent alors d’un pas lourd les escaliers en pierre, et la courtisane put entendre la porte au-dessus d’elle se refermer d’un claquement sec. Arrivant de nouveau à l’intersection, Danfer tourna une fois de plus à droite, amenant Lucy dans la partie jusqu’alors inconnue du souterrain. Ce tunnel-ci était éclairé à intervalles à peu près réguliers par des torches accrochées au mur.

Cela ne prit pas longtemps avant d’arriver au niveau d’une porte en bois, et à ce moment, la brute posa violemment Lucy par terre, ses pieds meurtris n’étant plus aptes à amortir le choc.
Danfer saisit alors son trousseau de clé à sa ceinture, et il ouvrit la porte de la soit-disante « cave ».
Il saisit Lucy par les épaules, la soulevant légèrement, et la fit entrer.
Il s’agissait d’une pièce carrée d’environ 10 mètres de côté, et possédant une colonne dans chaque angle, à 2 mètres du mur. La pièce était plutôt haute, bien 5 mètres de haut, et sur le mur du fond, tout en haut, il y avait une petite lucarne fermée de barreaux laissant entrer un petit air bien frais.
Un peu de paille avait été jetée par terre pour permettre aux habitantes d’avoir un poil plus de confort que celui dont Lucy disposait dans son ancienne cellule.
Dans cette cave, il n’y avait pas que Lucy, il y avait également les « autres ».

Il s’agissait de trois autres femmes, une humaine, une halfling et une naine. Toutes trois portaient des vêtements beaucoup plus pratiques que la robe de Lucy, et elles semblaient toutes trois prêtes à courir sur les toits ou à effectuer un cambriolage de haut vol. Chacune était attachée au niveau d’une cheville à une chaîne reliée à l’un des piliers, mais elles avaient tout de même un minimum de liberté de mouvement.
ImageImageImage
Danfer amena notre courtisane préférée au seul pilier libre, le premier en entrant à droite. Lucy entendit des marmonnements dans son dos, des « hé ben elle n’est pas gênée celle-là ! », des « ho un peu de pudeur tout de même ! » ou encore des « mais qu’est-ce qu’ils nous ramènent encore ! »

Posant Lucy sur un tas de paille proche, la brute attrapa une chaîne non loin et l’enserra autour de la cheville gauche de Lucy. Il sortit alors sans un mot et referma la porte de la cave à clé.

Lucy jeta alors un coup d’œil vers ses voisines, et remarqua que les trois la fixaient avec un air curieux.
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Lucy Trend

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Message par Lucy Trend »

De tous… de TOUS les hommes de Marienburg… il a fallu que je tombe sur le seul qui ne soit pas attiré par une femme. J'avais fait ce qui m'aurait surement fait rapprocher le plus possible d'une prostituée des docks, aguicheuse, révélant mes plus beaux atouts en sortant mon meilleur numéro…. M'humiliant ainsi pour un bouseux. Et au final… je venais juste d'être insultée par cet homme qui n'avait rien d'autre à faire que ce moqué de moi. Je me reculai, bouche bée, les yeux écarquillés et pleine de fureur. Je me retournais simplement, pour aller dans un coin, m'assoir en tailleurs, loin de cet homme qui n'avait pas idée de la chance qu'il avait eu. Je ne voulais pas le regarder, j'avais connu de nombreuses personnes qui aurait été prêt à se ruiner pour me toucher de la sorte… voir même à faire disparaître leurs épouses pour profiter pleinement de moi. Oui les clients sont des fois rendus un peu trop fou par la beauté des courtisanes de la maison du sud. Mais voilà que quelqu'un avait osez me dire non… là où il aurait pu faire n'importe quoi et rien ne pouvais l'en empêcher ? Ça me rendais malade…

-Qu'est-ce que ?

Je sentie ses mains au niveau de ma taille alors qu'il voulait me soulever. Je me mis alors à me débattre de toutes mes forces…. Bien ridicule comparé au mastodonte qui me soulevait.

-Ou est-ce que tu te crois !? Repose moi part terre maintenant chupavergas !!!

Mais rien à faire, j'avais beau taper dans son dos avec mes poings, et dans son abdomen avec mes pieds, le fameux Danfer continua de m'ignorer. Cette provocation finit de me rendre folle, en plus d'être porté comme un vulgaire sac.

-Lache moi cerdo !! Je t'ai donné ta chance de me toucher, mais tu la rater maintenant !! Retourne donc te faire por culo por marineros !!! Tu avais les deux plus beaux trésors de Marienburg…. Et j'ose dire de tout le vieux monde sous ton nez… et toi tu les renie comme si ce n'était rien !!!?? Hijo de puta !!! T'es juste un raté !! Pour ne pas profiter d'une occasion pareille faut vraiment etre una Mierda !!! Tu vas me faire le plaisir au moins de faire semblant d'aimer ça desgraciado !!!

J'avais continuée de hurler de toutes mes forces pendant absolument tout le trajet, peut-être était-ce pour ça que l'homme qui avait provoqué mon enlèvement et ma séquestration vint nous voir. J'aurais préféré ne pas revoir son visage, déjà qu'il me m'était mal à l'aise, mais maintenant son sourire m'insupportais. Il se jouer de moi comme le colosse m'ignorait. Sa boutade termina de me rendre folle furieuse, je repris de plus belle les insultes, cette fois si diriger vers les deux compères, mais cette fois, complètement en Estalien, un petit trait hériter de ma mère. Mais Danfer manqua de m'assommer contre le mur, pendant le temps que je pris pour esquiver, il y eu un silence et alors que je m'éloignais de l'homme qui se moquait de moi, je ne pus m'empêcher de le menacer.

- Tu ne sais pas à qui tu viens de t'attaquer bastardo !!! Quand les Van de Kyupers apprendront que quelqu'un à kidnapper une de leurs agents, ils vont te traquer !!! Toi et ton gros suceur de chèvre !!! Vous allez finir bouffer par leurs chiens !!!! Alors libérez-moi tout de suite !!!

J'avais mis mes dernières forces dans ce hurlement et me laissa tomber comme une morte sur l'épaule de Danfer. J'étais essoufflée… mes pieds me faisant mal à force de taper dans le ventre de celui qui me transportait, mes mains étaient rouge pour la même chose. Je soupirais tout en regardant ou j'étais emmené avant d'être laissée tomber par terre sans plus de fioriture. Je portais mes mains à mes pieds nues… j'avais surement frappé un peu trop fort dans ma colère. Je reportais mon regard vers l'homme alors que mon souffle tremblant me faisait regagner mon calme petit à petit.

-Dit au moins qu'ils sont beaux ? Ou au moins touche-les un peu ?

Mais rien à faire… Je fus trainé dans la cellule, observant alors mes nouvelles camarades de prison et écoutant leur commentaire. Quoi ? Elles n'avaient jamais vu les seins d'une femme ? Une fois enchainée à la colonne, je laissai sortir entre mes lèvres une dernière insulte à l'encontre de Danfer avant qu'il ne referme la porte derrière lui. Je fis mon possible pour m'assoir correctement, commençant à masser mes pieds qui avaient bien besoin de repos. A vrai dire, j'avais sommeil, tout cet énervement m'avait poussé à bout…. Et je commençais tout de même à avoir faim. J'aurais bien voulus m'allonger, mais le regard très présent des trois autres femmes me… dérangeait, je n'aimais pas être regardée comme une animale. Autant faire un peu connaissance, je ne sais pas combien de temps j'allais rester.

-Bon… jour ?

Je me stoppai pour mieux les regarder, pourquoi nous quatre ? Décidément, ce n'était pas pour distribuer des friandises dans les rues de Marienburg vu leur accoutrement. Est-ce que nous allions être forcés à voler ? Bon courage pour me faire obéir car, dès que j'étais dehors, je retournais tout de suite chez moi. Un courant l'air passa par l'ouverture, me faisant frissonner alors que l'air froid entourait ma poitrine. Je pris alors un temps pour m'attirer, m'asseyant en tailleur tout en posant mes mains derrières mon dos.

-Est-ce que vous savez pourquoi nous sommes ici ? Et où nous sommes ?

Je pris une pause, regardant à tour de rôle les visages dans le grand silence.

-Ah… je m'appelle Lucy, Courtisane a Marienburg et agent pour les Van de Kyupers.
Modifié en dernier par [MJ] Sarn Rhosg le 17 avr. 2017, 10:09, modifié 1 fois.
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Re: [Lucy Trend] Souvenirs : Une humiliation cuisante

Message par [MJ] Le Grand Duc »

Lucy était vraiment hystérique. Certes la malchance la poursuivait depuis qu’elle était entrée dans cette ruelle, mais le refus de Danfer la mit dans un état de folie monstrueuse, une rage la tenait, alors que le pauvre Danfer, lui n’avait pas le choix.
Il préférait les hommes, c’est tout. Certes il s’était un peu moqué d’elle, mais la situation était vraiment cocasse ! Et puis, après tout, il ne fallait vraiment pas lui en vouloir, à ce pauvre Danfer. Le maître l’avait recueilli depuis longtemps, il ne pouvait pas discuter les ordres du maître, car tout était réfléchi.

Malgré le sérieux de Danfer, l’humour, involontaire certes, mais l’humour de Lucy le faisait grandement rire. La dernière requête de la courtisane fut vraiment surprenante, elle faisait donc tout pour éviter la déception de l’échec.

Danfer, en sortant, eut un moment d’hésitation. Il fut tenté, soudainement, de satisfaire l’amour propre de la courtisane, histoire d’amener cette grande blague jusqu’à son terme. Mais hélas, l’heure n’était pas à la plaisanterie et il avait à faire. Il partit alors rejoindre son maître.
*****************************************************************************
Quand Lucy entama la conversation avec les trois autres femmes, avec un timide bonjour, celles-ci détournèrent légèrement les yeux, et lui répondirent à l’unisson en marmonnant.
« Bjour »
Quand Lucy se mit à poser des questions, la naine s’exclama alors avec virulence :

« Pourquoi on est là ? Tu te ramènes à moitié à poil, les nichons à l’air, tu implore un gay de te toucher les seins, tu ne sais même pas t’habiller de manière pratique, et tu demandes pourquoi on est là ? Et où nous sommes ?

Tu ne crois pas que si on savait ce qu’on faisait là on se tournerait les pouces à attendre qu’une écervelée dans ton genre se ramène en minaudant ? Tu ne crois pas que si on savait où nous étions, nous ne serions pas en train d’élaborer un plan pour nous sortir de là ? »


La femme se leva ensuite, et prit la parole :

« Je te prie de l’excuser, cela fait des semaines que nous sommes enfermées ici sans avoir aucune information d’aucune type. Je me nomme Belma, et je viens d’un petit village de l’Ostland. Le fameux maître et son toutou sont venus dans le village où je sévissais tranquillement et ils m’ont emmenées sans que je puisse demander ce qu’il se passait.

Quand je suis arrivée ici, Rolla la naine était déjà présente.
Deux jours plus tard, cette petite futée du Moot nommée Mathilda nous a rejoint.
Tout ceci s’est passé il y a plus de deux semaines, c’est pourquoi nous avons les nerfs à vifs. »


La naine s’excusa alors en grognant :

« Désolé, j’ai rien contre toi mais j’aime pas les pleureuses, et je t’ai pris pour une chiffe molle quand je t’ai vu entrer les seins à l’air. »



L’Halfing ajouta alors avec un air légèrement enjoué :
« Bonjour Lucy, tu tombes à pic, le diner sera bientôt servi ! Ce n’est pas très bon, mais il y a de quoi se remplir la panse ! »
« Ecoutez, mesdames, nous devons nous serrer les coudes, il s’agit de la seule façon que nous avons pour espérer nous sortir d’ici ! Qu’en penses-tu Lucy ? »


A ce moment précis, la porte s’ouvrit, et le maître apparut, apportant le repas. Lucy entendit dans un murmure « mais qu’est-ce qu’il fait là ? Il ne vient jamais d’habitude ! »

« Mesdames, bonsoir ! Je suis venu vous apporter votre avant dernier repas que vous prendrez ici. Profitez-en, surtout pour faire connaissance avec notre nouvelle invitée, car demain vous serez mises au défi. Vous devrez vous affronter l’une l’autre pour déterminer qui pourra sortir d’ici et recevoir toute ma gratitude »


Avec son sourire habituel, il s’avança gaiement jusqu’au milieu de la salle, posa les plateaux exactement au centre, et s’en alla en lâchant un :

« Bonne nuit mesdames ! »
Je suis le Grand Duc, seigneur de ces bois. Je vis avec mes gens, loin de la folie des hommes. La nuit je vole dans les sombres profondeurs de la forêt. Mon regard d'acier partout se pose, et sans bruit, comme le vent, je file entre les branches des arbres séculiers. Je suis le Grand Duc, seigneur de ces bois.

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Message par Lucy Trend »

J'écoutais les femmes parler, ne tiltant pas vraiment aux insultes de la naine car, il était normal d'avoir un petit retour de bâton après avoir littéralement incendié Danfer pendant un bon moment. Et puis bon, c'était une naine, ils étaient fidèles à leur caractère. Par contre les explications de l'humaine eurent le mérite de m'éclairer un peu plus sans pour autant m'apporter de vraie réponse. Il n'y aurait donc que deux personnes, le gros et le… maitre ? Drôle de surnom… un peu prétentieux d'ailleurs. Il aurait donc kidnappé des femmes partout dans le pays… mais pourquoi des femmes et surtout des voleuses spécifiquement ? Là je crois malheureusement que je n'aurais pas de réponse tout de suite. Mais cela voulait peut-être dire que je n'étais plus à Marienburg, cela expliquait pourquoi il faisait si frais alors que nous étions en été. Mais ou étions-nous ? Je reportais mon attention sur la naine, s'excusant tout en se justifiant un peu… pas la peine d'aller en conflit avec elle, un Nain savait se débrouiller quand son honneur était en jeu.

-Oh… j'aurais voulus entrer avec mon haut ici, ça aurait voulus dire que j'avais réussis à sortir de ma cage. Mais bon, au moins maintenant je ne vais pas me plaindre qu'il fait chaud.

Je lui aurais bien raconté comment j'ai finis comme ça, mais je préférais quelque chose de brève avec un peu de sarcasme. Avant de se coucher je leur dirais, pour dormir le cœur léger après avoir bien ris. Du côté de la Halflings, bien que j'avais une petite aversion envers cette espèce, elle était sympathique, justement ce que j'avais besoin pour reprendre un peu de moral après avoir hurlé comme un dragon avant de rentrer ici. Je voulus continuer de parler, mais le « maitre » entra alors. Je ne l'écoutais pas vraiment, je n'avais que haine envers cet homme qui n'avait fait que jouer avec moi comme une poupée de chiffon depuis le début… moi et les autres apparemment.

L'envie de lui faire un croche patte, ou simplement lui sauter à la gorge, mais j'avais eu ma dose de crise de nerf aujourd'hui, et je doute que ma chaine me permette une telle approche tout en gardant ma liberté de mouvement. Il ressortit et nous laissa seul entre fille. J'observais ce qu'il nous avait amené, à peine une bouillie mais c'était déjà mieux que rien. J'avançais à quatre pattes pour m'assoir juste à côté du plateau, distribuant à chacune de mes camarades d'infortune un bol de cette tambouille qui semblait infecte.

-Et bien… je suppose bonne appétit.

Je commençais à manger… enfin plutôt à observer la chose contenue dans la spatule en bois. J'avais faim oui… mais assez pour manger ce truc ? Je tournai la tête vers l'humaine pour reprendre la discussion là où elle c'était arrêtée.

-Oui, il faudra s'entre aider pour s'enfuir d'ici, a chacune pour soit, nous n'arriverons a rien. Son petit jeu… autant ne pas le jouer on ne ferait qu'aller dans son sens et donc nous éloigner de la liberté… malgré ce qu'il dit.

Je pris une pause avant de me préparer et mis la cuillère dans la bouche. Comme la dit la Halfing, ce n'était en effet pas bon… et très loin de ce que je mange d'habitude. Mais de même, ça remplissait et vu ma faim, autant tout manger même si le cœur n'y était pas.

-Néanmoins, je vais un peu mieux me présenter, je suis courtisanes officiellement à Marienburg mais je suis aussi voleuse a temps libre ainsi qu'informatrice et espionne pour la famille des Van de Kyuppers de Marienburg.

La fatigue commençait à se faire sentir, il allait falloir dormir mais… pas avant que j'en sache un peu plus sur les autres. Une fois qu'elles me connaîtront un peu mieux, nous pourrons alors peut-être nous mettre d'accord sur quelque chose.

-J'ai été enlevé lors d'un vol d'amusement. Le gorille et le maitre s'y sont mêlé, coupant ma fuite et m'ont embarqué. Dans la cellule ou j'étais j'ai tenté de dégonder la porte avec mon haut… mais comme vous pouvez le voir ça n'a pas marché.

Le « repas » finis de mon côté, je m'éloignais alors un tout petit peu du plateau pour continuer de me masser les pieds malgré le froid qui enserrait toujours autant mes seins nus. Hors de question que je leur demande quoi que ce soit pour me couvrir, je m'étais mis dans cette situation toute seule après tout. Même si je n'aurais pas dit non à un massage de la poitrine pour me réchauffer un peu.

-Pensez-vous vraiment jouer au petit jeu de ce type ? Il est juste cinglé, il faut partir des que l'occasion se présente et à nous quatre on peut y arriver.

Dit la fille qui se promène les seins a l'air bien sur… mais au moins si je m'en sortais, je pourrais être fière de pouvoir réussir des missions dans cet état. Bien que si Marrinna l'apprenne… ça sera tout sauf une fierté pour elle. Une fois le massage terminé, je me rassis en tailleurs, observant les trois filles à tour de rôle alors que je croisais les bras au niveau du ventre, relevant sans le vouloir ma poitrine.

-Il n'a qu'un garde et je suppose qu'ils vont devoir nous détacher pour cette… affrontement, on pourra tenter quelque chose la ?
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Re: [Lucy Trend] Souvenirs : Une humiliation cuisante

Message par [MJ] Le Grand Duc »

Le départ du Maître laissa un grand froid dans une pièce déjà glacée. Lucy tenta de détendre l’atmosphère avec un peu d’ironie, mais n’observant aucune réaction de la part de ses voisines de cellule, elle finit par observer plus en détail le gruau servi par le Maître.

Par charité, à moins que ça ne soit par stratégie, Lucy approcha les plats à chacune de ses camarades.
Retournant à « sa place », Lucy commença à farfouiller son plat avec une cuillère en bois avec autant d’enthousiasme qu’un cochon allant à l’abattoir. Souhaitant un bon appétit aux autres femmes, elle put remarquer que chacune réagissait différemment.

Rolla, la naine, boudait à moitié et n’avait même pas encore touché à son assiette. Belma, de son côté, répondit avec courtoisie en lançant un clin d’œil à Lucy. Quant à Mathilda …
« Merchi, bon ‘pétit à chtoi auchi ! »
La halfeline avait déjà avalé la moitié de son gruau, et continuait à s’empiffrer avec plaisir. Elle récupéra même le gruau que la naine avait laissé de côté.
Quand Lucy commença à aller dans le sens de Belma, puis qu’elle commença sa présentation, Rolla grogna bruyamment, se mit en boule et leur tourna le dos, faisant semblant de dormir.

Les deux autres encore éveillées rirent de bon cœur lorsque Lucy fit allusion aux aventures de son haut et de la porte de son ancienne cellule. Il est vrai que même si l’idée semblait lumineuse sur le moment, il est évident que ça ne pouvait en aucun cas fonctionner...

Quand Lucy retourna sur le sujet amené par le Maître, Mathilda commença à acquiescer, mais rapidement elle se mit à bailler outrageusement et annonça que, après un bon repas, elle se devait de digérer, et rien de mieux pour digérer que de dormir… Ces halfelins, je vous jure, toujours fidèle à eux-mêmes.

Belma attendit quelques minutes avant de renchérir sur les propos de notre courtisane préférée.
« En effet, on ne doit surtout pas tomber dans le piège de la facilité. Ce que ce Maître nous propose, ce n’est pas juste ! Vraiment pas juste ! Il nous prend pour quoi ? Des objets de sa collection favorite ?
A mon avis, nous devons nous liguer contre lui. »
Elle finit sa phrase dans un souffle. Elle jeta alors un coup d’œil aux deux autres femmes, la halfeline et la naine se trouvaient être les deux les plus loin de la porte, et toutes deux semblaient dormir à point fermé. Belma se mit alors à ramper sans bruit vers Lucy, et, la regardant droit dans les yeux, elle lui murmura :

« Nous devons nous lier, certes, mais je ne fais pas confiance à la naine. Cette petite peste rabougrie nous plantera une dague dans le dos et se servira sur nos cadavres encore chauds si jamais nous travaillons de concert avec elle. Quant à la pied-velus, elle est bête comme … ses pieds justement. Elle peut nous être utile, mais elle risque, au final, d’être un fardeau pour nous. Il vaudrait mieux garder un petit casse-croute à lui jeter pour nous en débarrasser le moment venu. Qu’en penses-tu, Lucy ? Tu es avec moi ? Je te jure que nous ne pouvons nous fier à ces non-humaines ! »
Je suis le Grand Duc, seigneur de ces bois. Je vis avec mes gens, loin de la folie des hommes. La nuit je vole dans les sombres profondeurs de la forêt. Mon regard d'acier partout se pose, et sans bruit, comme le vent, je file entre les branches des arbres séculiers. Je suis le Grand Duc, seigneur de ces bois.

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Lucy Trend

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Je pus prendre un peu plus la température par rapport à mes trois camarades d'infortune, la naine n'était pas trop conviviale, mais après tout, ils avaient toujours eux un caractère de cochon, je suis sûr que le langage de la bière lui parlerait plus une fois dehors. En tout cas, je pouvais compter sur elle pour mettre une rouste au grand idiot et à son maître une fois que l'occasion sera venue… le sens de l'honneur des nains restaient toujours fort… comme dans leur sang de naissance. L'humaine, Belma était sympathique, bien qu'un peu discrète, mais cela ne me surprenait pas, la fatigue et la pression du kidnapping avait de quoi vider quelqu'un de ses forces. La halflings…. J'étais surprise, d'habitude j'évite ses congénères de Marienburg…. Pas très propre, grossier et assez cleptomane, je n'avais aucune envie donc de l'apprécier… mais sa bonne humeur dans une situation pareille avait réussi à me mettre du bonne au cœur. Je l'aimais bien cette pieds poilus et j'espérais qu'elle ne perdrait pas son sourire de sitôt.

Le repas finis, j'écoutais ma congénère tout en observant les deux dormir, les yeux plus rivé vers la Halflings qui me donnait un sourire d'amusement devant une telle insouciance, il s'agissait là peut être une des rares halflings que je laisserais s'approcher de moi une fois qu'on sera sortie de cet enfer. Mais je du détacher mon regard lorsque Belma se rapprocha plus de moi pour me murmurer à l'oreille. Je ne savais pas trop quoi penser de ses dires… elle avait ses raisons de ne pas faire confiance à la naine et à la halflings mais la situation demandait vraiment que nous soyons unis. Si nous commencions à nous mettre des bâtons dans les jambes, cela ne servirait qu'au maitre et nous ne sortirons pas d'ici de sitôt. Que Belma ne fasse pas confiance aux deux autres étaient une chose mais…. pourquoi moi elle ne me trahirait pas aussi ? C'était bien là le piège d'une telle proposition, si tu demandais de trahir quelqu'un, rien ne t'empêchais de faire de même avec celui à qui tu as demandé.

Je me mis juste à rire doucement pour aller avec son chuchotement tout en plaçant ma main devant ma bouche. Je devais au moins la convaincre de ne pas faire de bêtise pendant l'évasion, nous étions quatre, le maître n'avait qu'un homme de main un peu idiot avec lui… nous pouvions les surclasser, pas la peine de nous faire d'autres ennemis au passage.

-Allons allons, tout de suite des coups fourré ?

Je gloussais avant de reprendre en chuchotant bien entendu.

-Je peux comprendre ton aversion pour la naine, mais il s'agit là d'une race fière gonflée par l'honneur, elle ne nous fera pas de coups en traitre, ça n'irait pas avec le comportement des siens. Si elle veut nous voler, elle le fera après nous avoir cassez la figure en face à face.

Je mis une pause avant de m'approcher à son oreille pour lui murmurer avec un ton humoristique.

-Et comme tu peux voir, je n'ai pas grand-chose sur moi à voler….. À part mes seins qui sont d'une valeur inestimable bien sûr… plus dur à voler pour des raisons évidentes.

Je reculais la tête tout en lui faisant un clin d'œil avant de reprendre.

-Pour mathilde… si elle était si bête que ça, je ne pense pas que le maître aurait pris tant de mal pour l'enlever. Ne faisons pas ce que nous regretterons sinon, le maître aura gagné et nous resterons à sa botte encore très longtemps. Mais si tu veux tant que ça une diversion pour occuper le maitre, je m'en chargerais, j'ai deux mots à lui dire.

Si ma mère et Marrinna m'avait bien appris quelque chose pendant toute mon enfance, c'était qu'on ne venait pas chercher des noises a une Estalienne sans c'être pris suffisamment de claque dans la figure. Et là, j'avais été plus qu'enquiquiner par ce salop, si je devais fuir d'ici, ça ne serais pas sans une dernière provocation qu'il aura du mal à digérer. Néanmoins, je réfléchirais tout ça demain, la fatigue avait finis de me tomber dessus…. Je devais dormir. J'attendais juste une réponse de ma camarade avant de plonger sans attendre dans un sommeil profond.
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[MJ] Le Grand Duc
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Re: [Lucy Trend] Souvenirs : Une humiliation cuisante

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« Coups fourrés ? Elle a déjà essayé de me discréditer auprès du maître pour s’attirer ses faveurs, crois-moi ! Et si tu penses que Rolla fait preuve d’un comportement similaire à celui des nains, rappelle-toi une chose : c’est une voleuse. Comme toi, ou moi, certes, mais une naine qui se mets à voler, cela ne présage vraiment rien de bon, alors toi qui ose me parler de son sens de l’honneur… tu me fais rire ! »


Belma rit de bon cœur devant la blague drôlement bien amenée de Lucy.

« Décidemment, toi, tu me plais ! Tu as d’ailleurs peut-être raison pour Mathilda, nous devrions croire en elle, elle aura peut-être quelque chose d’utile à nous apporter avant la fin de ce grand sketch !
Sur ce, dors bien mon amie, et repose-toi ! Tu en auras besoin pour demain, m’est avis. »

L’humaine recula alors à sa place, et jetant un dernier clin d’œil à Lucy, elle se roula en boule et ferma les yeux.
*****************************************************************************
Une fois de plus, Lucy rêvait. Elle rêvait d’étendues sauvages, de grandes prairies et clairières. Lucy était comme un oiseau, elle survolait les paysages naturels, passant au-dessus de villages minables et évitant les plus grosses cités. Elle accéléra, le paysage se floutant sous, et autour d’elle à cause de la vitesse. Elle finit par s’arrêter brutalement devant un mur de verdure. Une forêt lui faisait face. Cette forêt semblait menaçante, et peu naturelle, alors Lucy fit rapidement demi-tour, filant vivement vers le Nord. Elle reprit de la vitesse, survolant tertres et collines, lorsqu’elle aperçut une lumière au loin. Se dirigeant vers la-dite lumière, elle commença à en déterminer les contours, il s’agissait d’une imposante cité. Presque entourée d’eau, elle ressemblait à une version magnifiée de Marienburg. Toute la cité brillait de mille feux.

Soudainement, un vacarme emplit les oreilles de Lucy. Elle cligna deux fois des yeux, et les rouvrant, elle fut de nouveau éblouie par la lumière. Elle entendit un nouveau coup sourd. Relevant la tête, elle vit la porte de sa cellule trembler. Un nouveau coup sourd, et la porte bondit en avant dans la cellule avec un craquement effroyable, comme celui d’un os qui se brise.

Entrant dans la pièce, un garde de Marienburg jeta le rondin de bois qui lui avait servi de bélier, ébahi. Il ne s’attendait certainement pas à trouver des prisonnières ici.

« Mesdames, vous allez être libérées. Mon capitaine, Clames, vous posera quelques questions, et si tout va bien, nous vous permettront de vous en aller sans problème. Vous avez des questions avant que je vous mène à lui ?
»
Je suis le Grand Duc, seigneur de ces bois. Je vis avec mes gens, loin de la folie des hommes. La nuit je vole dans les sombres profondeurs de la forêt. Mon regard d'acier partout se pose, et sans bruit, comme le vent, je file entre les branches des arbres séculiers. Je suis le Grand Duc, seigneur de ces bois.

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Lucy Trend

Re: [Lucy Trend] Souvenirs : Une humiliation cuisante

Message par Lucy Trend »

Je me demandais bien ce que ses rêves signifiaient… Rien à l'extérieur pour moi ? Une ville mieux que Marienburg m'attendait ? Sortirais-je un jour pour tomber sur une impasse ? Je ne croyais pas vraiment aux significations d'un rêve dans la vie réel, si ça se trouve c'était juste parce que je voulais sortir de cette cellule. Mais, quand le rêve était si vivant au point de sentir le vent sur ma peau alors que je volais au-dessus des clairières de ce qui n'étaient peut-être même pas l'empire, et que je voyais tout cela de manière aussi claire… Est-ce que ce rêve avait une signification pour moi ? Je croyais tout de même aux dieux… n'était-ce pas un message de leur part ? J'aurais peut-être pu en savoir plus, mais je fus sortie de mon rêve de la façon la plus indélicate possible.

Relever la tête et voir le garde de Marienburg fut un véritable soulagement qui faisait chaud au cœur, mais vus ça tête, il devait peut-être ne pas s'attendre à cette découverte. Il fallait croire que notre chère maitre était coupable d'autre crime que l'enlèvement… ou alors les Van de Kyuper n'avait pas apprécié qu'une de leur espionne disparaisse comme ça et aient donc mené l'enquête. Ça pouvait tenir debout en imaginant qu'un espion se fasse torturer pour donner tout le linge salle d'une famille. Heureusement que je n'avais pas été enlevé pour ça en tout cas car je n'aurais peut-être pas tenus très longtemps. J'aurais bien voulus savoir pourquoi nous étions ici mais vus qu'on me proposait de rentrer chez moi, je n'allais pas dire non et même, j'allais surement expédier les questions du capitaine pour rentrer à la maison des courtisanes et m'enfermer pour plusieurs jours.

Je me redressai alors pour m'assoir en tailleur, j'aurais bien voulus prendre dans mes bras, mais une chaine à ma cheville m'empêchait de m'approcher du garde. Il n'y avait plus qu'à espérer maintenant, qu'ils ont de quoi nous détacher… briser la chaine a coup de rondin risquait d'être assez long. Mais qu'importe, nous étions libre maintenant… drôle de paradoxe tout de même de libérer des voleuses de leur prison. Je tournais alors la tête vers Belma pour lui faire un clin d'œil, un petit signe que même en tant que voleuse, la garde d'une ville pouvait être d'une aide sur laquelle on pouvait compter.

Je levais alors la main, je n'avais pas vraiment de question particulière… certes, j'aurais voulu en savoir plus sur cet endroit, qui était le maitre, pourquoi nous avions été kidnappées… Mais je doute que le capitaine ou ses soldats le sachent eu même. Tant pis, j'allais enfouir ce mystère dans mon crane pour ne plus jamais m'en ressouvenir un jour.

-Heuuuu… oui moi j'ai une question. Je viens de Marienburg, est ce que vous revenez dans la ville après car après m'être fait kidnapper par un inconnu, je me sentirais un peu plus en sécurité si on me raccompagnait… j'ai un peu peur de rester seul là.

Puis je baissai la tête vers ma poitrine, il était vrai que je n'allais pas pouvoir me permettre de rentrer comme ça ou les gens allaient me regarder bizarrement… dommage, je ne voyais pas vraiment de problème.

-Ah et… est-ce-que vous auriez quelque chose à me mettre sur le dos ? Je commence à avoir froid en fait.

Sans pour autant cacher mes seins d'une quelconque façon.
Modifié en dernier par [MJ] Sarn Rhosg le 17 avr. 2017, 10:11, modifié 1 fois.
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