[Lucy Trend] Souvenirs : Une humiliation cuisante

Marienburg est le plus grand de tous les ports du Vieux Monde. Située à l’embouchure du fleuve, la ville est un énorme centre de commerce. Le Reik est ici un fleuve énorme, mesurant plus d’un kilomètre et demi d’une berge à l’autre. Marienburg est une cité indépendante (sans lien avec l’Empire), située au sein des Wastelands. c’est aussi le centre de l’activité religieuse du Culte de Manaan, le Dieu de la Mer.

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[MJ] Le Grand Duc
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Belma se tourna également vers Lucy en même temps qu’elle, et, également au même moment, elles se firent un clin d’œil. Belma gloussa gentiment avant de recentrer son attention sur le garde.

Lorsque celui-ci eu finit sa tirade, Lucy s’empressa de chercher de l’aide auprès de son sauveur, et également de demander de quoi se vêtir un minimum.
Le garde voyant la situation, et n’ayant rien pour libérer les jeunes femmes avec lui, retourna dans le couloir en courant, sans un mot. Les quatre femmes se regardèrent sans un mot, dans l’attente d’un nouveau mouvement, d’une quelconque information sur ce qui allait se passer ensuite.

Dix bonnes minutes plus tard, le garde revint, un marteau dans une main et un drap sur l’autre.

« C’est tout ce que j’ai pu trouver à l’étage pour vous aider mesdames. J’ai essayé d’être le plus rapide possible, nous vous trouverons quelque chose de plus agréable à mettre ensuite. »


Il s’approcha de Lucy et lui posa en douceur le drap sur les épaules. Il détourna le regard avec dignité, ne voulant pas gêner la jeune femme, même s’il est évident qu’elle ne l’aurait pas été, au contraire.
Il saisit alors sa masse des deux mains et commença à taper dans l’attache de la chaîne au niveau du pilier. BAM ! Il frappa de toute ses forces, et le métal se tordit à peine. BAM ! Un second coup puissant dont l’onde sonore se propagea surement dans toute la maisonnée. BAM ! le troisième coup tordit violemment l’attache. BAM ! Le quatrième et dernier coup de masse arracha l’attache du pilier, un bout de pierre l’accompagnant. Lucy était libre, du moins elle était toujours liée à la chaine au travers de l’anneau lui enserrant la jambe, mais elle pouvait aller où elle voulait.
La garde commence à s’approcher de Mathilda, la halfeline, quand un hurlement de rage emplit l’air.


Danfer, torse nu, un sabre ensanglanté à la main apparut dans l’embrasure de la porte. Il avait dû être attaqué par surprise pendant son sommeil car une vilaine plaie lui barrait le flanc, dont le sang coulait à flot continu. Son sabre était dégainé, et il s’élança sur le garde de Marienburg qui, lâchant le marteau, fit un pas sur le côté pour éviter le choc. Il ne fut pas suffisamment rapide, et son bras gauche prit un coup de sabre, qui fut amorti par la maille. Malgré cela, le choc fut terrible, et le garde en tomba à genoux. Celui-ci s’empressa alors de sortir son épée et de se relever tant bien que mal, le bras gauche ballotant le long de son corps, haletant à cause du choc, il se mit en garde.

De son côté, Danfer semblait ivre de rage, la folie du combat et de la hargne s’était emparée de son esprit. Hurlant avec vigueur, il leva son sabre et l’abaissa aussitôt dans la direction du garde avec toute sa force. Le garde leva alors son épée de biais, afin de dévier le coup et d’enchainer avec un contre-attaque, mais Danfer avait le dessus, sa force monumentale affaiblissait le garde à chaque coup. Ainsi, lorsque le choc se fit entre les deux épées dans un éclat assourdissant, l’épée du garde se brisa en son centre, et le sabre continua sa course jusque dans le trapèze du garde, s’enfonçant profondément dans la chair du garde. Celui-ci hoqueta à cause de la douleur, et dans un dernier sursaut de lucidité, il planta les restes brisés de son épée jusqu’à la garde dans la gorge dévoilée du monstrueux Danfer.

Celui-ci s’écroula à la renverse au centre de la pièce, cherchant désespérément à retirer l’épée de sa gorge. Ses mains pleines de spasmes finirent par y arriver, mais alors le sang se fit à couler abondamment de la large plaie et Danfer s’étouffa dans son propre sang.

Au niveau du mur du fond, assis et appuyé contre la pierre froide, le garde était silencieux, observant avec étonnement le sang et la vie s’écouler de son épaule déchirée. Certes le pauvre homme était encore en vie, mais pour combien de temps ?

Après un combat aussi bref qu’intense, un long silence s’installa dans la pièce. Lucy était la seule à être libérée, et le marteau n’était plus visible. Qu’allait donc faire notre courtisane favorite ?
Je suis le Grand Duc, seigneur de ces bois. Je vis avec mes gens, loin de la folie des hommes. La nuit je vole dans les sombres profondeurs de la forêt. Mon regard d'acier partout se pose, et sans bruit, comme le vent, je file entre les branches des arbres séculiers. Je suis le Grand Duc, seigneur de ces bois.

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Lucy Trend

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Message par Lucy Trend »

Pourquoi avait il fallut que je sois la première libre ? Je n'avais aucune idée de comment gérer la situation. J'étais horrifié par ce qui venait de se passer, complètement perdu et paniquée, les yeux écarquillé alors que j'observais le cadavre de Danfer se vider de son sang. J'avais toutes les raisons de le détester, j'avais été enlevé et séquestré par cet homme qui ne me voyait bien sûr que comme une prisonnière. Mais la mort ? Non, j'aurais préféré le voir hurler de rage de l'autre côté d'une cellule alors que j'étais libre… Mais… les choses y sont allées autrement. Je ne cherchais même pas à savoir comment l'homme avait fait pour venir jusqu'ici sans avoir été attaqué par les autres gardes car je me doute bien que notre sauveur n'était pas venu tout seul. Je voulais savoir pourquoi, nous étions arrivés à un mort et un mourant en moins d'une minute. Au final, il n'y avait pas vraiment d'explication autre qu'une précipitation des événements et une légitime défense qui n'a malheureusement pas été couronné de succès. J'aurais pu me réjouir que Danfer ne soit pas sortie vainqueur, mais je n'avais absolument pas le cœur à me réjouir.

Je pus finalement reprendre le contrôle de mon corps, mais toujours tremblante et blanc comme un linge d'effroi. Tournant la tête vers le garde mourant, Danfer ne l'avait clairement pas loupé… et même si je savais que rien ne pouvait être fait, je ne voulais pas rester indifférente à son sort à la recherche du marteau pour nous sortir de là. Il avait donné sa vie pour nous sortir de là, il pouvait donc avoir un peu de soutiens avant de rejoindre les terres de Morr. Je fis un premier pas en avant, m'assurant que je pouvais toujours marcher sans tomber après le choc de la situation. Puis j'avançais un peu plus rapidement pour finir presque en train de courir. A genoux à ses côtés, je constatais par moi-même la terrible blessure que lui avait infligé le sabre de mon kidnappeur. L'horreur de la vision avait finis de me rendre encore plus blanche que je ne l'aurais cru possible et il me fallut quelques secondes pour me contrôler, évitant ainsi que je recrache sur le sol ce que j'avais mangé la veille.

Je prenais certes des risques en étant espionne mais j'étais surtout une courtisane, une fille de la ville jouant avec les lois pour me divertir. La guerre, le sang, la mort, le combat, la souffrance et encore la mort m'était complétement inconnue. Jamais je n'y avais été confronté avant et cette première fois risquait fort de me laisser plus un mauvais souvenir qu'autre chose. Je retirais alors le drap que le même garde m'avait donné pour le poser délicatement pour lui. A la fois pour cacher l'horrible blessure qui le retirait de ce monde petit à petit, mais surtout car il devait, à cause de la vie qui le quittait, avoir terriblement froid… bien plus que moi.

Je me mis alors de son côté non blessé pour poser une main sur son épaule et une autre sur son front, il était gelé en effet, il n'en avait plus pour très longtemps. Mais qu'est-ce que je pouvais dire ? Que ça allait aller ? Oui bien sûr idiote, il vient de se faire déchirer le haut du corps, mais tout va bien, un bandage va tout arranger… La main que j'avais sur mon front changea d'endroit pour lui caresser la joue, oui certes je ne connaissais pas cet homme, mais il venait de chez moi et était venu aider, ça me suffisait pour le considérer comme un proche.

-Je suis désolé que nous ayons du nous rencontrer comme cela… j'aurais voulu trinquer avec vous après avoir payé une tournée pour vous et vos camarades.

Il allait falloir ceci dit que je ne me perde pas en discours interminable, il n'aurait pas le temps de l'entendre et je voulais qu'il parte sereinement même si la douleur ne devait pas aider pour le moins du monde.

-Ce que vous avez fait ne sera pas oublier, je peux vous l'assurer et de tout mon cœur je vous en remercie. Voulez-vous que je fasse quelque chose pour vous ?

J'aurais bien dit « dernière volonté » mais dans cette situation, ce terme me donnait juste envie de vomir… même maintenant, je ne voulais pas qu'il parte. Après une petite hésitation, je le regardais dans les yeux pour poser mes lèvres sur les siennes et l'embrasser. Au moins, il aura toujours chaud dans le royaume de Morr.

-Je m'appelle Lucy, quel est votre nom ?
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[MJ] Le Grand Duc
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« Merci »


Le son qui sortit de la voix du garde quand Lucy lui dit qu’elle était désolée de la manière dont ils s’étaient rencontrés n’était qu’un souffle, à peine perceptible. L’homme souffrait atrocement et faisait tout son possible pour rester digne alors que la mort lui dévorait son corps parcouru de spasmes.

« Je n’ai fait que mon humble devoir, Madame. Et j’ai atteint mon objectif, maintenant. Je rejoins mes ancêtres avec joie. »


Le garde sembla apprécier le geste de Lucy, comprenant qu’elle cherchait à le réconforter, rien de plus.

« Je me nomme Will, et je vous remercie de tout cœur. »


Ce furent les dernières paroles de Will, garde de Marienburg et sauveur des quatre jeunes femmes de la cave.
Lucy resta immobile quelques minutes après la mort du garde, en signe de respect. Les voleuses respectèrent le silence que Lucy imposait malgré elle, mais au bout d’un moment, Belma lui rappela qu’il y avait à faire :

« Bon, ma belle, c’est bien mignon, mais il est mort, on ne peut plus rien pour lui. Alors viens me délivrer et allons-nous-en. J’en ai assez de cet endroit ! »


Rolla grommela alors quelque chose d’inintelligible, jetant un regard noir à Belma. Quant à Mathilda, elle semblait encore choquée par la violence du combat qui venait d’avoir lieu.
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Cela me faisait mal au cœur mais… la voleuse n'avait pas tort, plus rien ne pouvait être fait, il partait tranquille au royaume de mort, un de mes baisé sur ses lèvres pour ne pas le laisser seul dans ce domaine froid. Je pourrais alors un long soupir silencieux avant de me lever tout en prenant mes précautions, comme pour ne pas déranger le garde qui semblait dormir d'un sommeil profond, tellement profond qu'il ne se réveillera plus. Je pense passer dans une chapelle de Morr une fois cette affaire terminée, pour lui rendre hommage, bien que j'allais peut être faire scandale vu mon accoutrement habituel une fois rentré dans l'édifice.

Je secouai la tête pour ensuite retourner dans la direction ou se trouvait le marteau la dernière fois, je commençais à chercher aux alentours de la colonne où j'étais, tentant de me souvenir ou l'objet avait été jeté. Finalement, ce fut avec un dégout non dissimulé que je vis le manche de ce dernier, sous le cadavre de Danfer. J'eu une hésitation, de base touché un cadavre ne m'enchantait pas, ensuite, un cadavre ensanglanté… vraiment pas… mais en plus un cadavre ensanglanté d'une personne qui avait osé m'humilier ? Décidément le destin aimait bien s'amuser de moi. J'avançais tout en ne regardant pas le cadavre de l'homme mais j'eu une très désagréable surprise en posant le pied dans quelque chose de chaud, mais surtout visqueux. Regardant en bas, j'eus un haut de cœur en constatant que mon pied droit venait de se poser en plein dans le sang qui s'écoulait de la gorge de mon ravisseur. Un frison répugné me parcourra, je posai alors mon pied gauche sur le côté, pensant éviter le sang, mais je ne pus m'empêcher de pousser un petit cri aigue lorsque ce même pied, se posa lui aussi dans le sang.

-Ohh…. C'est pas vrai… je hais cette journée…

Les pieds maintenant en plein dans l'hémoglobine, autant continuer, mais cela n'allait pas être par plaisir. Quelques pas de plus et j'étais au niveau du ventre de Danfer, le manche du marteau juste en face de mes orteils. Emplie du peu de courage que j'avais encore, je me baissai lentement, posant mes doigts sur l'objet, tentant de le faire glisser vers moi. Malheureusement, le gros ventre de mon kidnappeur bloquait tout déplacement possible. Je pestai et, certainement dans un accès de ras-le-bol, je ne pus Contrôler mes deux mains qui vinrent agripper le marteau de toutes mes forces. Je me mis alors à crier tout en m'appuyant sur mes pieds pour gagner un peu plus de force.

Finalement, je sentis l'outil se dégager et alors que j'étais sur le point de crier victoire mais mes pieds nues me firent défaut et glissèrent aisément. Pendant le court, très court instant ou j'étais dans les aires je ne pus m'empêcher de regarder mes camarades d'infortune d'un air gavé tout en soufflant du nez. Décidément, j'allais me souvenir de cette journée très longtemps. La chute fut durt et surtout humide, ma tête avait cogné le sol suivis ensuite du reste de mon corps, éclaboussé par le sang. Je me redressai pour constater moi-même les « dégâts ». Ma poitrine et mon ventre étaient éclaboussé de sang, quant au bas de ma robe… et surtout le foulard que j'avais eu tant de mal à voler…. Les deux étaient aussi éclaboussés. Tant de travail foutu en l'air, littéralement. Prenant sur moi pour ignorer l'odeur du sang que j'avais en plein dans les narines, Je retournai vers les autres, décidant de suivre l'ordre prévu par le garde et donc, commençant à délivrer la Halfling. Je me mis donc à genoux prêt de la chaine, commençant à taper sans dire un mot le bout de la chaine, tenu à la roche.

Le sang sur ma robe me collait à la peau, j'aurais bien voulus la retirer mais j'étais déjà les seins à l'air, hors de question tout de même de finir nus comme un verre sauf s'il s'agissait de prendre un bain directement. Il était clair que ma force n'était pas celle du garde mais sa tactique n'avait pas été de briser la chaine, mais surtout de pallier à une petite faiblesse de ce genre d'attache. Taper sur le bout du métal et le tordre suffisamment à l'intérieur de la colonne pour que la pierre cède d'elle-même. Il n'y avait pas besoin de beaucoup de force, surtout le poids du marteau. Une fois la Halfling libre, je passerais donc à la naine et enfin à Belma. Puis, nous partirons directement, tout comme Belma, j'en avais ras le bol d'ici et je ne voulais que voir le ciel et sentir l'extérieur.
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Message par [MJ] Sarn Rhosg »

Bon bah allez, c'est bon je reprends le flambeau ! C'est toujours le même écrivain, mais y a plus Duc comme intermédiaire. Je voudrais d'ailleurs le remercie pour son aide précieuse !
Allez, stop le bavardage, on reprend le RP !

Jet d’Hab = 2, réussite
Dégoutée par le sang, Lucy s’approcha alors de la halfeline. Bien que n’ayant pas la force de Will, la courtisane fit preuve de détermination et de précision, et au bout de 5 minutes, elle parvint à détacher Mathilda.
La jeune voleuse se dégourdit alors les jambes, et approcha à pas discrets de l’embrasure de la porte défoncée. Ne voyant personne, elle annonça alors :
« Je vais m’avancer pour vérifier que personne ne vient, rejoignez-moi dès que vous avez fini ! »
Lucy s’attaqua alors à Rolla, et à la chaine qui liait sa jambe au pilier de pierre.
Jet d’Hab = 5, réussite
Alors que le marteau continuait son travail avec acharnement, Belma ne put s’empêcher de remarquer qu’elle était la dernière. Elle failli faire une remarque, mais ne fit que se racler la gorge, histoire de rappeler sa présence.
Lucy commençait à prendre le coup de main, et rapidement la naine fut libérée. Elle ne dit mot, mais hocha la tête en guise de remerciement, avant de rejoindre Mathilda, plus loin dans le couloir.

La jeune femme ensanglantée s’approche alors de la jeune humaine qui lui souffle à l’oreille :

« N’oublie pas ce que je t’ai dit hier soir ! Fais-moi confiance ! »

Jet d’Hab = 20, échec critique
Lucy s’attaque alors à la dernière chaine de la pièce, et empoigne son marteau. Bien décidée à libérer son amie, elle frappe violemment avec son arme, mais rate la chaine. Le pilier reçu le choc, et une volée d’éclats de pierre inonda la zone. Le choc fut vraiment violent, mais après coup, Lucy se rendit compte que le pilier n’avait finalement pas été beaucoup abimé, et qu’il en faudrait bien plus pour arriver à le fragiliser suffisamment.
Elle s’apprêta alors à frapper la chaine avec plus de précaution et précision, et se rendit compte qu’elle n’avait qu’un manche en bois entre les mains. Entre la violence du choc et le mauvais angle entre le marteau et le pilier, la partie métallique du marteau s’était séparée du manche et avait volée de l’autre côté de la pièce.

Belma se rendit alors compte de la bêtise de Lucy, et commença à hurler de rage :

« Quoi ! Comment as-tu pu me faire ça, à moi ! Nous étions amies ! Tu l’as fait exprès, c’est sûr ! Aaahh ! Je vais te tuer ! »


Belma commença alors à se tasser sur elle-même, prête à se jeter sur Lucy.
Que pouvait donc faire notre courtisane ? Le marteau était hors d’usage, mais il semblait sage de calmer Belma avant qu’elle ne se fasse mal, ou qu’elle ne blesse Lucy. Il fallait donc réfléchir, et à toute vitesse !
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Lucy Trend

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Message par Lucy Trend »

Je ne m'attendais pas… a… une tel force de ma part. J'étais tout bonnement bouche bée, incapable de dire quoi que ce soit alors que je regardais à tour de rôle : Belma qui voulait me tuer et ce qui restait de mon marteau. Surement que je devais me demander ce qui m'effrayait le plus. Finalement, reprenant mes esprits, je reculai d'un coup pour ne pas finir étrangler par une Belma folle de rage. Elle avait bien raison d'être furieuse mais je n'y étais pas pour grand-chose. Je n'avais pas vraiment réfléchie à l'ordre selon lequel je libérais mes camarades, cette malchance aurait très bien pu tomber au début qu'à la fin et pas de chance, ce fut sur la fin… sur Belma. Je tentai de la calmer en lui faisant signe des mains, terrorisé par sa rage.

-Belma, reste calme s'il te plait, je n'ai rien fait exprès, je voulais te libérer comme les autres et je voulais qu'on parte ensemble d'ici, tu l'as dit toi-même, nous sommes amies après tout.

Oui bon enfin… amie, amie… c'était vite dit vus que je ne connaissais Belma que depuis… même pas vingt-quatre heure. C'était donc un peu tôt pour parler d'amitié, mais dans cette situation, il fallait mieux la caresser dans le sens du poil. Je discuterais philosophie plus tard quand elle arrêtera de vouloir me tuer.

-Par ailleurs, si j'avais tant voulue te laisser là, tu ne crois pas que je ne serais pas déjà partie ? J'étais la seule libre après tout, j'ai choisie de rester parce que je ne partirais pas sans tous vous libérer.

Je me mis à genoux pour me rapprocher un peu plus tranquillement de Belma, mais tout en gardant une distance de sécurité quand même. Je regardais la chaine avec dépit, même avec une épée, impossible de casser les maillons ou d'arracher la chaine de la colonne. Si j'avais eu quelque chose de plus résistant j'aurais pu casser le métal mais… Pourquoi du métal et pas une corde ? Au moins j'aurais pu la couper avec… Mes pensées se figèrent pendant un instant, je tournai alors la tête sur la cheville de Belma… Bien sûr… la sangle à la cheville était en cuire, pas en métal et nous avions deux objets tranchant dans la pièce.

J'intimai alors à Belma de ne pas bouger avant de courir vers le cadavre de Danfer, les pieds dans le sang comme la dernière fois, mais vu mon état, je n'étais plus à ça prêt. D'une main, je pris l'épée de mon ravisseur mais… avant de partir, je regardais vers sa gorge. L'épée cassée du garde était plus petite, plus sur donc pour trancher le cuir. Dans un dégout non prononcé, je pris le manche avec mes deux mains pour l'arracher à la chaire du colosse et cette fois, je ne tombai pas par terre en glissant. Revenant alors auprès de Belma, je mis à genoux auprès d'elle, observant la sangle et cherchant à voir avec mes doigts si un petit espace était possible pour une lame. C'était le cas oui…. Mais très fin… Je regardais alors la botte de la voleuse, si elle était retirée ça serait alors mieux mais… le pouvais-je ? Sans vraiment demander l'avis à ma camarade prisonnière, je retirais rapidement de mes deux mains sa botte de son pied, observant déjà que la lame se glisserait plus facilement. Je commençais alors à m'exécutant, prenant l'épée casser, je mis la lame entre la sangle et le pied. Puis, alors que j'étais prête à trancher d'un mouvement sec… j'eux un doute… je n'étais pas très rassuré au final. Je regardais alors Belma.

-Hum…. Est-ce que tu peux couper ? Ça sera plus sur si c'est toi qui t'en charge… et… je ne voudrais pas te blesser.

Et ça aurait été très dommage de l'abimer, elle avait un certain style pieds nues tout de même… mais je réfléchirais a ça plus tard. Je n'avais qu'une hâte pour l'instant, la voir libre et qu'on y aille.
Modifié en dernier par [MJ] Sarn Rhosg le 17 avr. 2017, 23:27, modifié 1 fois.
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Message par [MJ] Sarn Rhosg »

Belma se calma aussi vite qu’elle s’était emportée, comprenant l’idiotie de sa réaction. Les deux femmes regardèrent de concert l’ensemble de l’attache, sans arriver à trouver une solution. C’est alors que Lucy remarque quelque chose et, ayant une idée, intime à Belma de ne pas bouger et s’éloigne dans la pièce.
« Tu me demande de ne pas bouger ? Est-ce que tu te fiche de moi ? »
Voyant Lucy s’éloigner, elle enchérit :

« Lucy, mais qu’est-ce que tu fais bon sang ! Cette chaîne ne va pas se retirer toute seule ! Viens m’aider à trouver une solution, s’il te plait ! »


Lorsque Lucy revint avec le bout d’épée brisée, la jeune femme comprit ses intentions, et au moment où la courtisane hésita, Belma tendit les mains dans sa direction. Il valait peut-être mieux pour tout le monde que la jeune femme torse nu et ensanglantée de toute part ne s’attaque pas à l’attache de la cheville de Belma, en effet. Celle-ci s’attaqua avec délicatesse à l’attache en cuir lui maintenant la cheville.
Jet caché
Une minute plus tard, la dernière prisonnière fut libre de tous ses mouvements, et intima à Lucy de s’approcher afin de la libérer de sa chaîne, augmentant ainsi sa mobilité.
Jet caché
« Prend le sabre de Danfer, je garde l’épée brisée. Je ne sais pas si tu sais t’en servir, mais pour ma part j’ai l’habitude des dagues, donc au niveau de la taille, je serai moins gênée. »


Les deux femmes avancèrent alors dans le couloir, retrouvant non loin leurs voisines de cellules attendant au niveau de l’intersection. Aussi surprenant que cela puisse paraître, Rolla prit la parole.

« Pendant que Mathilda faisait le guet, j’en ai profité pour aller de ce côté (elle désignait le couloir où avait été enfermée Lucy dans un premier temps). Il s’agit d’un cul de sac, il n’y a que des cellules individuelles. »


« Vous pensez que l’on peut monter à l’étage ? Je n’ai entendu aucun bruit provenant de là-haut depuis que je suis ici. Le garde, Will, il a parlé d’un capitaine non ? »


« Oui, il s’appelle Clames je crois. Vous pensez qu’il nous attend au-dessus ou le garde est venu seul ? Qu’en est-il du maître ? »


Belma tenta alors de s’abroger le rôle de chef de la petite bande :

« Bon écoutez-moi, on va faire comme je dis. Rolla, tu es petite, alors tu montes devant, tu nous préviens si jamais il y a des soucis. Ensuite, ira Lucy, car tu es armée et que tu as l’allonge pour taper ce qui pourrait venir embêter Rolla. J’irai ensuite, et Mathilda couvrira nos arrières. Allez go mesdames ! »

Jet de CHAR = 19 échec
L’impact des paroles de la jeune humaine ne fut pas celui qu’elle escomptait. Mathilda avait faim, et l’idée ne lui plaisait pas trop. Quant à Rolla qui commençait à apprécier Lucy, elle ignora tout simplement les propos de Belma.

« Lucy, c’est toi qui nous as libérée, alors décide, car sinon on n’arrivera jamais à se décider toutes ensemble. »
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Re: [Lucy Trend] Souvenirs : Une humiliation cuisante

Message par Lucy Trend »

Maintenant libre, je ne pus m'empêcher d'étirer ma jambe qui avait été prisonnière d'un poteau, cela faisait tellement de bien de pouvoir bouger librement. Enfin, bien sûr, si l'on oubliait le fait que j'étais couverte de sang et que la sensation que cette matière rouge sèche sur ma peau n'était pas tout à fait agréable. Écoutant le conseil de Belma, j'allai alors prendre l'épée du gros kidnappeur avant de partir suivre ma camarade. Je n'avais jamais tenue une arme entre les mains, certes, je possède en effet une dague, mais il s'agissait là plus d'un objet de… dissuasion à mes yeux, je ne comptais même pas m'en servir. Quand à là, le sabre était une arme faite pour tuer. Pendant un moment, je le vis simplement comme un jouet, mimant des moulinets et autre coup « acrobatique ».

-Eh… je me demande s'il y a pas moyen de faire une danse sympas avec ça… peut-être dans le style oriental, mais avec une arme, ça peut en impressionner plus d'un.

C'était le cas de le dire, car au moment même où je commençais à danser tout en maniant l'arme, je ne fis pas attention et dans un instant de clairvoyance, j'eu à peine le temps de me reculer violemment alors que la lame du sabre avait été à deux doigts de trancher à la base de mon sein droit. Je lâchai alors l'épée tout en me reculant pour reprendre mon souffle devant une telle frayeur, j'avais réussi à rester intact jusqu'ici… ce n'était pas le moment pour se couper un sein…. De quoi j'aurais eu l'air avec un de mes plus beaux trésors en moins ?

-Ouai nan… je vais laisser ses conneries a d'autre plus plate que moi…

D'une main tremblante je ramassai l'arme et l'autre main, était bien plaqué sur mon sein qui a bien faillis finir tranché comme un vulgaire bout de viande. Personne ne me retirera ma poitrine… pas même moi. Une fois les autres rejointes, je me contentais de les écouter ainsi que de constater les… disons… faibles compétences en commandement de ma consœurs humaine possédaient. Cela dit… ce n'était pas si grave qu'elle n'ait pas réussie à convaincre les autres car… je n'étais pas tout à fait d'accord avec son plan. La naine m'invita alors à décider ce qui n'était pas pour me déplaire même si je n'allais clairement pas faire dans la subtilité de mon côté. Je tendis alors l'arme qui avait bien faillis me priver de ce qui me rendait la plus fière pour m'en débarrasser facilement et aussi… car toute naine maniait une arme… non ? Qu'importe, elle me semblait la plus apte à utiliser une épée.

-j'ai… plus simple à proposer. Je passe devant seule, vous trois vous restez bien groupée. On est même pas sûr que le Maitre soit toujours là et on ne sait pas si la garde aussi est toujours là. Si le maître est présent, alors je servirais de diversion. Il ne me prend pas au sérieux donc il pensera qu'il sera facile de me mettre hors d'état de nuire. Vous pourrez alors lui tomber dessus au moment où il s'y attendra le moins.

Je pris une pause dans mon explication avant de reprendre.

-Si c'est la garde alors ils me connaissent surement et je pourrais leur parler plus facilement.

Dit bien sur la fille couverte de sang… mais au final, ils m'ont trouvé dans des situations déjà bien pire durant les nombreuses courses poursuites que j'ai eu avec eux, ils ne seront surement pas surpris. Enfin, peut être si justement. Enfin, au final, tout cela était surtout justifié car, je brulais d'envie de revoir la lumière du jour et sentir l'air de l'extérieur sur ma peau. Je commençai alors par avancer d'un pas rapide avant de me retourner avec un petit sourire.

-Et si on sort d'ici, je vous offre à toute une séance gratuite dans ma maison de courtisane avec boisson à volonté dont je serais votre humble courtisane.

Et sans même laisser le temps de répondre, je me mis à courir le plus vite possible, déterminé a enfin quitter cet endroit.
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[MJ] Sarn Rhosg
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Re: [Lucy Trend] Souvenirs : Une humiliation cuisante

Message par [MJ] Sarn Rhosg »

Rolla accepta sans sourciller l’arme que lui tendait Lucy et la soupesa avec un air légèrement connaisseur. Elle hocha brièvement la tête, montrant ainsi l’acceptation, mais également le respect mutuel qui commençait à s’installer entre les deux voleuses.

Quand Lucy annonça qu’elle irait voir en haut, seule et sans arme, les trois lui répondirent en cœur de faire attention et d’être vigilante. Lucy gravit alors les marches de l’escalier séparant le sous-sol du reste de la demeure du Maître, et, arrivant en haut, juste avant la porte, elle se retourna pour observer ses comparses. Elles s’étaient assises en bas des escaliers, et chuchotaient entre elles, sûrement à voix basse afin d’entendre si Lucy avait besoin d’aide.

Lucy ouvrit alors la porte, et pénétra dans une nouvelle pièce qui semblait éblouissante comparé à tout ce qu’elle avait pu voir pendant ses dernières vingt-quatre heures.
Image
Quand ses yeux se furent habitués à la lumière ambiante, elle put découvrir la nouvelle pièce. Elle comportait 3 grandes fenêtres au verre opacifié afin que la lumière puisse rentrer, mais qu’une personne à l’extérieur ne puisse voir ce qui se passait à l’intérieur. Au fond, sur la droite, se trouvait une porte à double battants en bois. Une grande et belle table en bois était placée au centre de la pièce, mais il n’y avait rien à manger dessus. Vraiment rien de rien, tout était parfaitement rangé comme il se doit, tout semblait à sa place. Lucy pouvait même remarquer plusieurs vitrines mettant en avant bijoux et autres raretés. En somme, un endroit parfait à cambrioler si on avait la tête à cela.

Bien que Lucy n’ait la tête à cambrioler la pièce, la nécessité lui fit regarder ce qu’elle pouvait récupérer d’utile ici. Elle commença à s’approcher des vitrines sur la gauche, et remarqua qu’elles contenaient des magnifiques objets ouvragés et incrustés de pierres précieuses et semi-précieuses. Des carafes, des petites sculptures, bref tout ceci était vraiment très joli mais fort peu utile pour la suite. Voyant que les vitrines étaient fermées à clefs, Lucy abandonna et s’attaqua au meuble présent sur la droite de la pièce. Il s’agissait d’un vaisselier, fort peu utile quand on a rien à manger, surtout quand il n’est pas l’heure de manger.

Abandonnant la récupération et la cambriole, Lucy s’approcha d’une fenêtre, et l’ouvrit sans forcer. L’air de la pièce s’emplit de sel alors qu’une forte odeur proche de celle que l’on peut sentir sur les docks de Marienburg emplit les narines de la courtisane. L’odeur était vraiment la même, la seule différence était qu’ici, on ne sentait ni l’odeur de transpiration ni l’odeur de pisse caractéristique du port. Il n’y avait pas non plus l’odeur du poisson pas frais, mais on sentait bien l’air de la mer.
Tendant l’oreille, Lucy pu entendre assez distinctement le bruit des vagues s’écrasant sur les rochers. On ne pouvait cependant la voir, car devant elle se trouvait une plaine légèrement vallonnée, et c’est tout.
Jet caché
Lucy s’élança alors vers sa liberté, visant le sol en contre bas, non loin. Elle sauta avec adresse et atterrit en souplesse sur le sol, ses pieds nus s’enfonçant avec douceur dans la terre meuble. Elle remarqua d’ailleurs que le sol n’était pas si proche que ça, car, se retournant, elle se rendit compte que la fenêtre était maintenant hors d’atteinte.

Se rendant compte de son erreur, et n’oubliant pas ses comparses, Lucy décida de faire le tour de la maison pour y retourner. Il lui fallait donc trouver la porte d’entrée. Longeant les murs, elle continua de remarquer des fenêtres à la même hauteur, et de plus toutes fermées, donc totalement inaccessibles. Le long des murs, il y avait des parterres fleuris, simples et tenaces, ces fleurs apportaient un peu de couleur dans ce monde bicolore, entre les plaines plutôt verdoyantes et les murs de la maison en gris pierre. Plus Lucy avançait et plus elle remarquait la simple beauté de l’endroit. En effet, vu de loin, la maison semblait perdue au milieu d’une immensité verte, seule, simple et sobre.

Quelques pas plus tard, Lucy parvint à l’angle, et tourna. De ce côté, rien ne changeait, toujours l’herbe des prairies, les parterres colorés et les fenêtres inaccessibles. Ce nouveau côté de maison était plus court, la maison avait donc sûrement l’air grossier d’un rectangle, au niveau de ses fondations. A peine quelques mètres plus tard, Lucy arriva au niveau d’un nouvel angle.
Tournant de nouveau, elle atterrit donc à l’opposé de là où elle s’était échappée. Le sol ici était fait de terre, sûrement à cause du passage courant d’hommes, écrasant l’herbe sous leurs pieds, et détruisant une partie de l’écosystème devant la demeure.

Il y avait au centre de la façade un escalier, de pierre lui aussi, qui menait à une porte d’entrée, tout en bois.
Jet caché
Lucy commença alors à gravir les marches, et entendit un bruit, à l’intérieur ! Elle approcha l’oreille et la colla au bois rêche de la porte. Une fois de plus ce bruit ! Comme un bruit de toux.
Par vaillance et dévouement pour ses amies attendant au sous-sol, à moins que ça ne soit par simple curiosité, Lucy entra. Ouvrant la porte délicatement, celle-ci ne fit aucun bruit et laissa passer notre courtisane dans la maison sans un bruit.
Test d’HAB (discrétion) = 14, échec
Cependant, elle ne remarqua pas le tapis posé dans l’entrée, et elle y glissa malencontreusement le pied. Elle s’écroula de tout son long avec un bruit sourd qui se répercuta dans la pièce d’à côté.

Relevant la tête, Lucy remarqua un hall d’entrée très soigneux, avec des peintures accrochées sur des murs en parquets, un lustre en acier pendu au plafond, et de nombreux tapis au sol. Il y avait un guichet, ou quelque chose s’y approchant. Il s’agissait d’une longue banque en bois qui prenait presque toute la largeur de la pièce, laissant un petit passage sur le côté pour passer. Il semblait y avoir une porte au fond, mais la position couchée de Lucy l’empêchait de voir avec discernement ce qui se passait derrière le comptoir. Elle devinait donc la présence de la porte, mais elle ne pouvait savoir si elle était ouverte ou non. De plus, sur sa gauche, se trouvait une simple porte en bois, fermée.

Toujours allongée sur le ventre, la tête légèrement relevée, Lucy se trouvait dans une situation assez déplaisante car elle entendit un bruit de pas s’approcher d’elle, venant de la pièce du fond. Il faut cependant remarquer que la situation n’était pas si déplaisante que cela, au vu des dernières péripéties qu’elle avait subies. En effet, le tapis était chaud, moelleux et agréable, et elle n’était plus entravée.

Comment allait-elle réagir ?
100 ans ne sont qu'un clignement d'oeil dans la vie d'un elfe, alors soyez patient, et je posterai !

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Lucy Trend

Re: [Lucy Trend] Souvenirs : Une humiliation cuisante

Message par Lucy Trend »

L'ironie de la situation était…. Plutôt amusante au final. Alors que dans la tente de Tannou je voulais faire semblant de tomber, j'avais réussie à me rattraper par un réflexe naturel digne d'un elfe. Et là ? Alors que je devais justement ne pas tomber, j'arrive à m'étaler sur le sol avec autant d'élégance qu'une petite fille qui rendre en courant chez elle. Après tout, d'une certaine façon, j'avais toujours la mentalité de la petite fille que j'étais avant. Je pris quelques secondes pour mieux regarder les lieux et me remettre de la petite surprise que j'avais subie. Le moins qu'on puisse dire… c'est qu'après avoir eu les seins gelés par le froid dans les sous-sols de cette maison… avec quelque chose d'aussi chaud et confortable sur eux était plus que le bienvenu. Pour être honnête, je serais bien resté ici comme ça encore plusieurs minutes… et peut- être même faire une sieste. Mais n'oublions pas le plus important, j'étais toujours chez le fameux maître… je ferais la sieste plus tard quand je serais tiré d'affaire.

Je me relevai en m'appuyant sur mes bras pour atterrir sur la pointe de mes pieds avant de me redresser. Ce bruit de toux et de pas que j'avais entendu était surement celui de la même personne. Etait-ce un des gardes venu avec notre sauveur ? Je le voulais, mais à l'intérieur j'avais du mal à y croire. Même en faisant tout le tour de la maison, cela ne ressemblait pas à une demeure qui venait d'être pris d'assaut par un groupe de gardes. Alors… ou étaient-ils ? J'aurais bien voulus à ce moment précis, prendre mes jambes à mon coup et fuir une bonne fois pour toute cette maison. J'en avais assez de tous ses mystères… mais je ne pouvais pas abandonner les autres, même aussi proche de ma liberté.

Je ne pris alors pas le risque de venir fouiner à l'une des portes pour voir ce qu'il y avait derrière… ni une ni deux, je me mis juste derrière le comptoir, accroupis en direction de la porte d'entrée. C'était une cachette plutôt… faible, mais je pouvais compter que la personne qui venait ne s'attende pas à ce que je sois ici. Et à partir de la… j'avais trois scénario possible.

Le premier étant… s'il s'agit du maître… je ne vais pas me faire prier pour lui sauter sur le dos et tout donner pour le mettre au sol avant de courir par là où il était venu. J'irais chercher les autres et ou partirons de là. Il ne devait pas se douter que nous étions libres après tout et cela jouera en notre faveur. Ou peut-être le savait-il déjà ? Il nous avait parlé d'un jeu ? Et si c'était ça le jeu ? Dure à croire mais venant d'un homme aussi tordu, j'étais prêt à croire beaucoup.

S'il s'agit d'un garde… c'était plus simple, je n'avais qu'à lui révéler ma présence et lui expliquer la situation. Bien sûr j'allais faire exprès « d'oublier » pourquoi j'étais là en premier lieu… ça la fout généralement mal de sauver un voleur pour un garde… mais surtout j'allais devoir expliquer ce qui était arrivé à son collègue… et pourquoi j'étais sein nu et couverte de sang. Et ainsi, ce foutu cauchemar serait enfin fini.

Et s'il s'agit de mes camarades, alors nous n'aurions qu'à partir, purement et simplement. Après tout, je ne leur avais pas interdite de bouger, je leur avais juste dit que je passais devant et que je faisais diversion pour les éventuelles menaces… elles pouvaient donc avancer elles aussi.

Mais alors que les pas s'approchaient, je me fis alors toute petite, plaquée sur le comptoir, aux aguets et prêt à me jeter sur celui qui était peut être le maître.
Modifié en dernier par [MJ] Sarn Rhosg le 03 mai 2017, 00:05, modifié 1 fois.
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