[Lucy Trend] Une dernière danse

Marienburg est le plus grand de tous les ports du Vieux Monde. Située à l’embouchure du fleuve, la ville est un énorme centre de commerce. Le Reik est ici un fleuve énorme, mesurant plus d’un kilomètre et demi d’une berge à l’autre. Marienburg est une cité indépendante (sans lien avec l’Empire), située au sein des Wastelands. c’est aussi le centre de l’activité religieuse du Culte de Manaan, le Dieu de la Mer.

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[MJ] Igaram
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Test de CHA : 1 (réussite critique)
Le jeune homme rougit après les propos de la jeune femme et il bafouilla :

-Et vous avez pensé à moi ? Ch'ui honoré m'dmoiselle. Je euuuh... Il se frotta l'arrière du crâne, l'air un peu gêné. J'ai un lit dans l'comble, il est confortable... plus que l'sol en tout cas.

Il jeta un rapide coup d’œil à l'extérieur, son visage marquant une certaine inquiétude. Il détailla rapidement la jeune femme de pied en cape puis il dit enfin en faisant un effort d'articulation cette fois-ci :

-Vous ne pouvez pas rester ici. C'est dangereux... Prenez cette porte et monter l'escalier en bois sur votre gauche. Tout en haut, c'est l'étage des serviteurs, ma chambre est celle au fond du couloir à droit.... Je vous rejoindrais... quand je pourrais... J'essayerai de vous trouver des vêtements propres et des chaussures à votre taille... Sans vraiment demander l'autorisation, il se mit à genoux et prit un des pieds de la jeune femme, faisant épouser sa paume à la plante du pied de celle-ci pour sans doute en estimer la taille. Il la relâcha directement après en se relevant légèrement gêné en se rendant compte de la familiarité qu'il venait de faire. Désolé... Je... Ce sera des vêtements de servante par contre. Mais sont beau, vous verrez.... S'il vous plaît, ne faites pas trop de bruit une fois là-haut.

La jeune courtisane suivit les instructions du jeune homme pour rejoindre la chambre de ce dernier. En ouvrant la porte, elle put se rendre compte de l'air chaud qui se dégageait de la maison bien qu'il ne s'agissait que du chemin des serviteurs et que par conséquent il était bien moins chauffé que le reste de la demeure. Montant les marches en bois massif sobrement travaillé, il s'agissait clairement d'un escalier fait pour le service et nullement pour montrer une quelconque richesse. Malgré tout, il était bien vernis et correctement entretenu, signe que la maison était très riche, comme l'avait décris Jean plutôt. En effet, elle n'avait pas besoin de concentrer ses richesses sur les choses apparentes et ne négligeait donc pas l'entretien général de la bâtisse.
Test de chance : 6
Test de discrétion : 9 (réussi)
Les marches grinçaient sous ses pas, heureusement personne ne descendit les escaliers en même temps qu'elle. Elle avança à pas feutré une fois dans le couloir, ne faisant même pas grincer une seule des lattes du planché. Elle ne pût cependant dire s'il s'agissait d'une chose normal ou de son véritable talent. Pour ainsi dire, elle ne devait pas vraiment s'en soucier, car la fatigue de la journée commençait doucement à lui tomber sur les épaules.
Test de résistance à la fatigue : 15 (raté)
Une fois arrivé dans la chambre du jeune homme, elle put constater que cette dernière était très petite. Il y avait une armoire qui devait contenir les effets personnels de Jean, un petit miroir de la taille d'une main et une bassine d'eau remplie avec une éponge posée sur son bord. Le lit était placé au fond de la pièce contre le mur et une fenêtre de toit fermée par quatre carreaux en verre et occultée par un rideau en tissus noir et rouge. La couche était bien faite, proprement et la couverture d'un même tissus noir et rouge tendue sur un coussin en paille douce. Quand Lucy toucha le matelas, elle put constater qu'il était tout aussi moelleux, moins qu'un fait en plume, mais clairement d'un niveau supérieur à la moyenne. La maison... tiens, elle ne savait même pas son nom... était très riche et bichonnait ses employés.

La jeune femme se déshabilla totalement, pliant correctement ses vêtements et en les posant à côté du lit. Elle se lava ensuite avec l'eau fraîche de la bassine, trouvant même un petit savon très très légèrement parfumé pour aller avec. Une fois chose faite et séché avec le petit essuie pendu à côté du miroir, elle défit le lit pour se blottir dans la couverture bien agréable. Le tissu était doux et se réchauffa rapidement, procurant un bonheur que la jeune femme n'imaginait même pas ressentir à nouveau. Elle voulait juste fermer les yeux deux minutes. Le sommeil lui tomba alors comme une massue et elle plongea dans le royaume des rêves.
Test de vigilance : 19 (raté)
1d10 : 10 (chanceuse va...)
Elle fut réveillé par une main sur une de ses épaules. Son corps était toujours recouvert par la couverture. Mais une chose lui souffla qu'on lui avait remis avant de la réveiller... Peut-être était-ce le visage rouge comme une tomate qu'affichait Jean ? Ce dernier lui sourit timidement avant de lui demander, la voix presque étranglée :

-Excusez moi d'vous réveiller, mademoiselle. Juste pour vous demandez si je... vu qu's'est mon lit... vous... euuuh... Est ce que je... Il sembla prendre son courage à deux mains et termina sa phrase : Je pourrais avoir un p'tite place à votre côté ? Promis, j'vous ferais pas d'mal! Mais faut qh'j'dorme... On pouvait également sentir qu'il voulait un peu profiter d'une occasion si merveilleuse, mais pouvait-on l'en vouloir ? C'était à la petite Lucy d'en décider.
Je suis le Dieu des morts et des vivants, Le Gardien du cycle éternel de la vie et de la mort et Le Défenseur de la création telle qu'elle m'a vu naître.

Craignez-moi, car je ne pardonne pas. Adorez-moi pour cette même raison. Et vénérez-moi car je suis bon et juste envers toutes choses. L’Équilibre sera.

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Lucy Trend

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Je regardais le jeune homme qui bafouilla une réponse tout en timidité et m’indiqua alors un lit… enfin… je voyais le bout du tunnel. Tout n’était certes pas finis, j’avais toujours l’Inquisition à mes trousses et j’étais encore dans le flou sur mon destin. Mais au moins, j’avais un endroit où dormir pour cette nuit… ce qui était clairement bien mieux que dormir dans les rues de la ville, subissant le froid et le risque d’être découverte par des gens peu recommandable. Malgré tout, il resta plutôt inquiet, continuant de dire que l’endroit était dangereux… ce que je ne comprenais pas trop. Mais cela me passa au-dessus de la tête, car j’étais bien plus intéressé par le fait de pouvoir dormir bientôt. Il se pencha alors pour prendre mon pied et poser sa main sur la plante. Je me questionnai alors, un autre amoureux des pieds comme Frederick… cela avait le don de me ravir… mais je déchantai bien vite en remarquant qu’il s’agissait juste de prendre ma pointure de chaussure. Il allait avoir bien du mal à trouver des souliers pour des petits pieds comme les miens. Je voulus lui dire que je n’avais pas besoin de chaussure mais… tant pis, j’avais envie de dormir.

Tout en suivant le chemin indiqué par Jean, j’eu droit au premier aperçus de la demeure du côté des serviteurs. Ce n’était pas richement décoré, juste l’essentiel était présent… mais malgré tout il se dégageait un certain « confort ». Il n’était pas rare de ce que j’avais vu, que les seigneur ne fasse pas grand-chose pour leur servant. Mais dans le cas présent, les maitres des lieux ne négligeaient pas les petites gens directement sous leurs coupes. C’était bon signe pour passer une nuit confortable. La chambre de Jean me confirma dans l’idée que le maitre des lieux ne faisait pas les choses à moitié. Ce n’était certes pas aussi confortable que mon ancienne chambre… mais Jean avait tout le confort nécessaire pour vivre ici. Mes yeux ne se détachèrent pas du lit… mais surtout du bain. Soudainement après toute ses aventure… je me sentais sale et me laver me ferrait le plus grand bien… que ce soit simplement pour mon hygiène que pour mes muscles qui avait besoin de se relaxer.

Je commençais par défaire ma natte et laissez mes cheveux tomber naturellement dans mon dos, atteignant sans mal mes fesses, voir un peu plus bas. Je ne sais pas pourquoi mais j’adorais avoir de long cheveux… ils étaient beaux… mais généralement long a coiffé. C’est pour ça que je les mettais en nattes, pour les raccourcir et ne pas trop être gênée. Par la suite, je me déshabillai complètement, pliant mes vêtements pour les poser à côté du lit avant de rentrer dans la bassine. Le contact de l’eau claire un peu tiède sur mon corps me fit le plus grand bien… j’aurais pu m’endormir ici… mais rien ne vaudrait le confort d’un lit. Je me passai donc le savon sur la peau, lavant chaque impureté comme pour retirer chaque douleur de la journée. J’essayais de ne pas trop pensée a tout ce qui c’était passé, je voulais me détendre… dormir… et seulement demain a tête reposée, je réfléchirais en profondeur a toute cette horrible journée. Une fois toute propre, je sortis de l’eau pour me sécher avec la serviette à côté du miroir… tout en regardant d’un coin de l’œil l’extérieur. Difficile à croire qu’une nuit aussi calme était la suite d’une journée aussi mouvementé.

Une fois sèche, je me rendis alors vers le lit sans me rhabiller… l’habitude de dormir nue… beaucoup plus confortable je trouvais. Me couvrant de la couverture, je me blottis bien vite pour me réchauffer avec ce tissus confortable, recroquevillant mes orteils qui avait terriblement eu froid aujourd’hui et enveloppant mes pieds de la partie basse de la couverture pour les réchauffer. Je voulais au départ simplement faire une petite sieste car je me doutais bien que Jean allait venir et que c’était son lit mais… la fatigue fut plus forte et je m’endormis comme une buche… revant de trop de chose pour que je puisse vraiment me souvenir de quoi que ce soit.

Mais je finis par être réveillée par une présence… une main sur mon épaule… quelqu’un était là ? Une étrange impression me disait que la couverture avait été retirée pendant mon sommeil… puis remise avant de me réveiller… Finalement je parvins à sortir de ma torpeur pour voir Jean… apparemment très gênée. Je commençais à deviner ce qu’il c’était passé, surtout après ses paroles. Surement avait-il dû me voir dans le lit et ne voulant pas me réveiller, il décida de rentrer directement sous la couverture. Sauf qu’il a dû me voir nue… et voulait dissiper tout malentendu en me demandant l’autorisation. Sauf qu’au final cela laissait encore plus paraitre de nombreux malentendu. Je me contentai de lui sourire avant de hocher la tête. Je ne pouvais pas refuser, c’était bien son lit après tout.

-Oh bien sûr, je suis désolée je me suis endormis toute seule, je vous fais une place… j’espère que je ne vous dérangerez pas trop.

Je me reculai un peu, toujours recroquevillé sous la couette, de manière à lui faire une place, mais sans lui tourner le dos. Une fois cela fait, je refermais les yeux naturellement tout en le laissant s’installer. J’espérais me rendormir vite…
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Le jeune homme sembla ravi et se glissa rapidement sous le drap. Le serviteur faisait également face à la jeune femme à la poitrine généreuse. Le jeune homme essayant de ne pas trop faire attention à cette dernière qui était clairement visible de là où il se trouvait et tous deux tentèrent de s'endormir côte à côte. Sans doute la tension de Jean pouvait être perceptible tandis que les deux corps étaient à seulement quelques centimètres l'un de l'autre, presque nu pour l'un et totalement vierge de tout vêtement pour l'autre. Puis Lucy ferma les yeux et s'endormit comme une masse, la fatigue étant toujours trop forte pour elle.
Détermination de la qualité du sommeil (Lucy/Jean) : 3 (très bonne nuit) / 5 (très bonne nuit)
Test de Cha Jean : 5 (réussi)
Les deux individus dormirent bientôt d'un sommeil profond, se serrant l'un contre l'autre sans même s'en rendre compte tandis que la présence de l'un et de l'autre se faisait plus diffus dans leur conscience. Pour Lucy, les rêves furent étrange, peuplée des images de ses derniers jours. Son cerveau semblait rechercher la cause de son malheur, le moment où tout avait basculer. Elle voyait Saïd la fuir après avoir vu son collier en pierre. Elle se rappela de ce qu'il lui avait dit de faire  « si tu veux me rejoindre, laisse un foulard attaché sur le pont rejoignant Paleisburg et le Reik à la brunante et j’irais te rejoindre à la Maison du sud au cours de la nuit. Fais attention à cette pierre, je t’en pris, protège là.  » Protège là ! Protège là ! Elle sera avec force contre son cœur la grosse pierre qui se trouvait près d'elle, totalement plongée dans ses songes.

Son cœur battait la chamade, elle eut un flash de lumière. La maison du Sud brûlait devant elle comme un bûcher infernal, elle s'y jetait et voyait celle qu'elle avait autrefois pris pour sa mère. Elle se luttait contre les flammes. Lucy courut, courut... courut. Cherchant à la rejoindre sans y parvenir. Elle sombra dans le sol qui semblait devenir aussi liquide que de l'eau. Elle s'enfonçait et croyait se noyer. Puis, il y eu une radiance de lumière et elle se sentit bien... au chaud... en sécurité... lovée dans les bras rassurants de quelqu'un. Son esprit était vague, mais elle revit le visage de Jean qui l'accueillait chez son maître, risquant peut-être une punition à cause d'elle ! Ses rêves devinrent plus confus et elle replongea dans l'inconscient. Calme... apaisée.

Le lendemain matin, la courtisane fut réveillée par les rayons du soleil qui frappaient doucement son visage au travers des rideaux. Elle était sur quelque chose de dur et mou à la fois. Chaud et terriblement agréable au touché. Ouvrant doucement les yeux, elle put peut-être parcourir de ses doigts un torse musculeux et parcouru de quelques poiles viriles. Deux bras la tenaient sans force, juste posés sur son corps. Une main était posée sur son dos délicat tandis que l'autre lui tenait une fesse. Sa tête était posé sur le torse massif du jeune homme, sa poitrine écrasée sur ce dernier et ses jambes entrelacées avec les siennes.

En levant les yeux, elle pouvait voir qu'il avait encore les yeux fermés, son souffle était calme et régulier. Il ne devait pas avoir passé une si bonne nuit depuis des lustres, une femme magnifique dans ses bras, lovée contre lui comme s'il était la chose la plus précieuse au monde... Elle se rendit alors compte qu'il était très beau, comme cela, endormi. Lentement, il émergea à son tour, regardant également la jeune femme collé à lui, il parla d'une voix heureuse :

-Eh bien, j'ai fait une agréable nuit ! C'est mon jour de repos aujourd'hui, je peux vous présentez au majordome en chef si vous désirez rester comme servante ici... sauf si vous êtes d'accord de rendormir avec moi... j'avoue que je ne serais pas contre. Il lui caressa alors délicatement le dos, remontant le long de la colonne, provoquant une décharge de bonheur qu'elle ne comprenait pas vraiment dans le corps de la jeune femme. Son cœur s'emballait également sans qu'elle ne puisse mettre le mot sur ce qu'elle ressentait alors. Travailler et avoir sa chambre ou vivre dans la même chambre que Jean ? Les propriétaires le permettraient-ils vraiment ? Possible, cela se faisait, les serviteurs pouvaient vivre avec leur famille... elle ne faisait pas partie de la famille de Jean, mais bon, tout pouvait se négocier et puis, le lit était agréable... et son occupant ?
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Lucy Trend

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Cette nuit fut étrange... je ne savais pas comment la décrire. D'abord hanté par mes rêves qui semblaient bien plus etre une métaphore de tout ce qui m'étais arrivé et de ce que j'avais perdu. Tout... absolument tout. Ma maison, ma mère adoptive, mon statue, ma protection, mon client préféré... j'étais devenu personne... enfin plutôt, j'étais devenu une cible ou personne ne viendra pleurer si il m'arrive quoi que ce soit. C'était à se demander si cela valait bien la peine de se battre maintenant... pouvais-je récupérer quoi que ce soit ? J'en doutais fortement... mais peut être que je pouvais construire autre chose ? Non... tout ce que j'avais, je le devais a Marrinna... mais elle n'était plus la maintenant.

Pourtant... je ne pouvais pas dire que tout était si noir... grâce à la rencontre que j'avais fait et qui me permettait d'avoir un lit. Alors qu'après un rêve pareil, j'aurais pu croire que j'allais me réveiller en sueur, apeuré et nerveuse... mais non. La surprise quand j'ouvris les yeux fut très agréable... il semblait que Jean avait pris ses aises... mais pouvais-je vraiment lui en vouloir. Ma tête sur son torse, je pris un petit temps pour parcourir le haut de son corps avec mes doigts. Il était plutôt jeune et déjà tellement bien bâtit... et plutôt beau. Je tournais alors la tête doucement vers sa main sur mes fesses. Avait-il pris un temps avant de dormir pour « m'explorer » et s'assurer que je n'étais pas un mirage... ou ses rêves avaient pris le pas sur lui ? Le plus important c'était qu'il est passé une aussi bonne nuit que moi... et cela se confirma par ses paroles. Je poussais un petit gloussement, sans répondre tout de suite pour continuer de l'admirer de là où j'étais, ressentant sa poitrine se soulever sous sa respiration. Une petite curiosité coquine me fit jeter un coup d'oeil au niveau du bas de son corps. Il portait un pantalon beige, ce qui indiquait qu'il n'avait rien tenté... par contre il était clairement visible, par une bosse... ou plutôt une dague au niveau de son entre jambe, que je lui faisais de l'effet.

Je me mis alors à rire tout en reportant les yeux vers lui, posant mes mains sur le haut de ses pectoraux. Marinna mettait un point d’honneur à ce que l’on ne touche pas ses protégées, j’étais donc restée vierge… mais je savais tout de même comment… attiser la flamme des hommes. Je remontais alors mon pied sur sa jambe, remontant lentement son pantalon tout en continuant de le regarder sans rien dire. Je continuais alors de monter mon pied pour y faire rentrer quelque orteil sur le côté de sa hanche.

-Je dois bien admettre que dormir en votre compagnie ne me déplairait pas.

Je poussais un petit gloussement avant de retirer mes petits orteils... mais surtout car, je ne savais pas trop quoi faire ensuite. Pour justement éviter qu'une courtisane s'encanaille avec un client... Marinna ne nous apprenez pas... la suite... comment faire vraiment plaisir et donc prendre aussi du plaisir. J'aurais voulus rester contre lui tout le reste de la journée... mais ce n'étais pas comme ça que j'allais découvrir mon nouveau chez moi et mon ange gardien. Je vins alors m'asseoir à califourchon sur son ventre pour m'étirer, lui offrant une vue imprenable sur ma poitrine qui aurait rendu jalouse n'importe quelle déesse. Je pris alors quelques secondes pour le regarder... juste lui, son visage... constatant que sans lui... je serais surement morte dans la nuit. J'approchais alors mes lèvres pour lui embrasser le front doucement.

-Merci beaucoup... de tout mon coeur.

Je lui offris alors mon plus beau sourire, sentant la bonne humeur revenir en mois alors que j'aurais bien cru qu'elle ne reviendrait plus.

-Je veux bien aller voir le majordome en chef pour voir ce qu'il à me proposer... je n'aimerais pas etre un fardeau pour vous.

Je joignis alors mes mains, toute exciter à l'idée de savoir qu'elle type de vêtement m'avait ramené mon protecteur.

-Oooh !! J'ai hâte de voir ce que vous m'avez ramené comme vêtement !!

Je sortis du lit comme un lapin sortant de son terrier pour faire quelque échauffement, étirement plus poussé et exercice physique. Je n'étais pas très musclé mais il s'agissait surtout de bien entretenir mon corps... mais surtout dérouillé mes muscle qui ont dû prendre un coup à cause du grand stresse et du froid d'hier.

-Si je ne peux pas faire de travail pour le maitre de maison... est ce que je pourrais au moins resté avec toi ? Je suis sûr qu'il doit y avoir un moyen de pouvoir faire cet arrangement ?
Modifié en dernier par [MJ] Igaram le 27 juil. 2018, 14:38, modifié 1 fois.
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 ! Message de : [MJ
Igaram]Attention: Contenu déconseillé au moins de 18 ans dans ce poste, ce pourquoi le poste sera sous spoiler.
1-10 il essaye de coucher avec sans insister et y va doucement 11-17 il y va Franco mais s'arrêtera si une fois couché sur le lit elle résiste et 18-19 il ne fait rien et 20 il la "force"
Réaction de Jean : 10
Le jeune homme semblait ravis de la première phrase de la jeune femme, posant ses mains sur ses hanches avant de lui caresser la cuisse sensuellement. Il sembla alors mi déçu mi ravis de la voir se redresser pour venir s'asseoir sur lui, posant ses fesses merveilleusement galbés sur son torse musculeux. Il fit passer lentement ses doigts sur les flancs de la dame, lui provoquant un léger frisson de plaisir. Les deux êtres se regardèrent l'un l'autre, admirant chacun les traits de l'autre. Le visage du jeune homme devint rouge comme une tomate quand la femme lui embrassa le front avant de lui offrir un magnifique sourire.
Test de For(-4, il ne veux pas lui faire mal) : 15 (raté)
Quand Lucy se releva rapidement, elle put sentir que Jean tenta de la rattraper sans vraiment la bloquer. Il semblait être un homme au cœur tendre, car combien d'individu n'aurait pas hésité à user de leur force supérieur pour « profiter » d'une pareille femme ? Il pivota sur son côté, soutenant son corps d'un bras qui aurait pu être comparé avec la jambe de la jeune fille tant il était puissant. Il la scruta, comme pour fixer chacune de ses formes dans sa mémoire. Il sourit, son visage avait retrouvé sa couleur ordinaire et il se releva pour la rejoindre.
Test de CHA : 1 (réussite critique)


Lui tenant les épaules avec une tendresse qui contrastait avec ses mains impressionnantes. Puis, il lui parla d'une voix d'une douceur qui aurait fait vibrer le cœur d'une religieuse et fit battre à la chamade celui de Lucy :

-Oooh Lucy, le majordome n'empêchera jamais un des serviteurs de la demeure de la Baronne d'avoir une compagne et jamais je ne vous laisserai tomber comme l'a fait votre « ami ».

Il fit alors passer une de ses mains dans le dos de la jeune femme, pivotant légèrement l'autre sur son épaule. Il l'a fit alors légèrement basculer en arrière et lui apposa un baiser que la jeune femme ne put s'empêcher de rendre avec fougue. Après de long échange, les deux amants se séparèrent sans qu'il ne la lâcha et Jean la regarda de ses magnifiques yeux d'un brun profond :

-Le majordome en chef doit être très occupé en cette matinée, avec la fête à venir. Nous avons du temps... Pourquoi se presser ?

L'embrassant à nouveau, il la fit pivoter avant de basculer sur le lit qui gémit légèrement. Le matelas était toujours aussi doux, amortissant à la perfection la chute contrôlée des deux êtres. Le serviteur continua à embrasser la douce courtisane, parcourant son corps de ses mains, lui caressant le dos et les hanches. Ses lèvres quittèrent celle de Lucy pour descendre lentement sur sa nuque, descendant encore pour finalement remonter et recommencer à lui porter toute l'attention qu'elle méritait. Il était doux, si doux et agréable. Les caresses se portèrent sur sa nuque, parcourant maintenant son corps sur presque toute sa longueur. Le délice de l'action était à son paroxysme emportant la jeune femme dans des sensations sensuelles qu'elle n'avait jamais ressentie avant cela ! Mais se laissera-t-elle emportée ? Ou résistera-t-elle pour encore faire durer le désire et ne pas être « trop facile » ? Mais voulait-elle résister ? Après tant de souffrance ?
Je suis le Dieu des morts et des vivants, Le Gardien du cycle éternel de la vie et de la mort et Le Défenseur de la création telle qu'elle m'a vu naître.

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Re: [Lucy Trend] Une dernière danse

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Modifié en dernier par [MJ] Igaram le 29 juil. 2018, 19:14, modifié 1 fois.
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[MJ] Igaram
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Re: [Lucy Trend] Une dernière danse

Message par [MJ] Igaram »

Test d'Hab : 5 (réussi)
Test d'Hab : 8 (réussi)
La jeune femme était guidée par son instinct, réussissant sans bien comprendre à surmonter sa méconnaissance de la chose. Les deux corps s’entrelaçaient dans une parfaite harmonie. Mélangeant leurs odeurs tandis que les lèvres de l'un et de l'autre venaient porter des baisers plus fougueux à chaque instant. Le serviteur chevauchait tantôt la courtisane et l'instant d'après, il était sous-elle, caressant ses formes généreuses tandis qu'une morsure était échangé.

Quand il sentit le pied son amante sur son flanc, il n'eut qu'un instant de doute avant de s'en occuper. Procurant un plaisir que la jeune femme ne s'était jamais cru pouvoir ressentir. Le déluge de sensations était du miel sur les blessures de son esprit meurtri par les derniers événements et elle n'arrivait pas à s'en défaire, restant accroché à ce corps qui lui faisait tellement de bien. Quand elle lui souffla qu'elle n'avait plus grand chose à faire du temps qui passait, elle put sentir que Jean était plus chaud, plus... nu. Elle ne savait dire à quel moment il s'était dévêtu intégralement, toutefois, le contacte de leur deux peaux était bien trop savoureux pour qu'elle s'en soucie plus.

Alors, elle sentit la dague de son homme rentrer dans son fourreau de velours. Lucy tenta, un instant, de le repousser. Mais toute résistance fut brisée par une simple caresse sur l'un de ses pieds, posé sur l'épaule du jeune homme. Le sceau de la pureté fut ainsi brisé dans une légère douleur et un écoulement cramoisi. Jean Derjunge s'arrêta un instant, comme s'il sentait quelque chose, il eut alors un large sourire et il se lança dans une danse magistrale d'où Lucy était la reine.

La douleur devint alors rapidement plaisir et le plaisir devint torrent de bonheur. S'écoulant dans tout le corps de la jeune femme, d'abord comme des papillons lui parcourant le ventre, puis plus fort, plus puissant. Sa tête commença à tourner et elle ne put contenir des cris de joies tandis que seul la main de son amant empêchait toute la maisonnée d'être au courant de sa présence. Mais en avait-elle quelque chose à faire ?

Le reste devint si flou, si confus, il n'y avait plus qu'eux deux. Deux corps mêlés l'un à l'autre par un lien si fort qu'elle ne pouvait l'imaginé rompu. Tout son corps était devenus si sensible qu'une simple caresse devenait presque douloureuse de plaisir. Le temps devint une notion sans fondement tandis que leurs lèvres ne cessaient de s'unir. Combien de fois hurla-elle aux étoiles ? Grimpant dans une allégresse purement divine ? Comment avait-elle pu se passer de ce genre de chose jusqu'alors ? Comment avait-elle survécu sans tant de bonheur ?

Quand elle reprit conscience de ce qui l'entourait, elle se rendit compte qu'elle était là, son dos lovée sur le ventre de son amant. Couché sur le côté, les deux êtres étaient encore uni, elle pouvait le sentir. Elle avait une légère douleur à l'épaule, près de sa nuque, elle toucha l'endroit et vit qu'elle avait un peu saigné. Le souffle chaud de son amant sur sa nuque la fit une nouvelle fois frisonner de bonheur tandis que les bras musclés de l'homme la serrait contre lui, tenant une de ses gorges généreuses au creux d'une de ses mains. Il lui parla doucement de sa voix si plaisante :

-Désolé pour ta nuque, j'ai été quelque peu mordant et ta peau délicate en a souffert... J'en suis navré. Il apposa alors un baisé sur la zone douloureuse qui fit tressaillir la jeune femme tandis qu'une vague de plaisir se bonheur la traversa une nouvelle fois, resserrant son fourreau contre la lame du brave. Je pourrais recommencer ce soir si tu le désires et avec grand plaisir. Lui souffla-t-il tout en quittant son étreinte pour se lever de la couche maintenant en partie souillée par un liquide carmin.

Déliant ses muscles puissants comme l'avait fait la jeune femme un peu plus tôt, il lui sourit d'un de ses sourires qui feraient fondre une banquise du nord.

-Je crois que le majordome supérieur doit avoir fini les préparatifs matinaux. Je te montre tes vêtements ? Ce serait un plaisir d'habiller une si jolie femme !
Je suis le Dieu des morts et des vivants, Le Gardien du cycle éternel de la vie et de la mort et Le Défenseur de la création telle qu'elle m'a vu naître.

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Re: [Lucy Trend] Une dernière danse

Message par Lucy Trend »

La suite des évènements devint... étrange... en bien cela ne faisait aucunes doutes mais... tout ce qui se passait désormais... m'étais inconnu. A partir de ce moment-là, les découverte, les sensations, le plaisir... tout cela s'enchaina tellement vite, que je profitais sans pouvoir vraiment tout comprendre et tout retenir. Et pourtant mon corps semblait n'avoir aucun problème à suivre cette dance de plaisir... comme si il savait le faire sans que mon cerveau soit au courant. Tout cela était tellement naturel et fantastique que je ne me souvenais même plus du déroulé des évènements, leurs ordres et même tout ce que je devais ressentir. J'avais fait de nombreuses dances sensuels, accès sur la séduction et le physique, mais jamais de telle danse qui offrait tout ce que j'aimais. Mais pourrais-je apprécier les petites choses après ça ? Je ne m'en souciais pas le moins du monde, je profitais... peut-être un peu trop car, je me souvenais bien de Jean gardant sa main sur ma bouche pour éviter que j'alerte toute la maison de ma présence. Pourquoi ça plus que les autres ? C'était drôle.

Quand les choses redevinrent plus calmes et plus claire... même si j'étais encore éberlué par cette nouvelle expérience, mon premier reflex fut de sourire. J'étais terriblement heureuse et je ne cherchais aucune justification. Le fait d'être poursuivis par l'Inquisition... d'avoir tout perdu... même sa mère adoptive... c'était loin car, même si je n'étais pas sur de rester ici... j'étais convaincus d'avoir trouvé quelqu'un qui ne m'abandonnerais pas. Cette personne, je me contentai de la regarder alors qu'il me serait dans ses bras... cela me suffit pour frissonner une nouvelle fois de plaisir tout en sentant son souffle sur ma nuque. Il allait falloir que je l'apprenne à aimer mes chers petons... Je me mis à rire bêtement, car je ne savais pas si il les aimait... mais il avait clairement compris que le meilleur moyen de me faire céder et que je sois à sa merci... était simplement de jouer avec eux. Il s'excusa alors pour ma nuque alors que je n'avais même pas remarquée cela durant nos ébats... décidément il avait été très passionné avec mon petit corps. Au départ je ne voulais pas parler car, je croyais que prononcer un mot casserait ce moment magique. Mais finalement je pris la parole tout en mimant basiquement une femme en alerte, plaçant ma main sur mon front.

-Ooooh... par tous les dieux...Aurais-je été enlevée par un terrible vampire assoiffée venu tout droit de Sylvanie ? Si c'est le cas, je veux bien servir de casse-croute tous les jours.

Il embrassa alors la zone mordue ce qui me fit tressaillir de plaisir... il fallait croire que j'étais complètement à lui... et honnêtement je n'y voyais aucun problème. Je vins me serrer à lui à mon tour... j'étais bien comme ça et je ne voulais plus bouger... tout en sachant qu'il allait quand même falloir. Tout alors qu'il me proposa de recommencer le soir en se relevant, je vins alors serrer la couverture sans le lâcher des yeux, complétement conquise à cet homme sublime.

-Matin, midi, soir, nuit, dans une chambre, une cave, une rue.... Je suis prête à recommencer quand tu veux, ou tu veux.... Et pourquoi pas aussi comme tu veux.

Je me remis à rire bêtement avant de me redresser à mon tour, d'abord pour simplement m'asseoir et le regarder s'étirer... il était claire que cela avait été un sacrée sport. Il vint me sourire une nouvelle fois... et il n'en fallut pas plus pour que je succombe encore à lui. Il me proposa de me montrer mes vêtements... mais honnêtement, avec un sourire pareil, il aurait pu me demander de me jeter de la fenêtre que je l'aurais fait sans aucune hésitation. Je hochai simplement la tête, il allait tout de meme falloir rencontrer le majordome en chef pour... au moins me présenter même si je ne travaille pas ici et loge juste dans la chambre de Jean. Mais avant de m'habiller, je voulais me laver un peu, l'eau était surement froide, mais ce n'étais pas grave... j'avais déjà plongé dans le Reik a basse température, alors une bassine pour me laver ne me faisais pas peur. Je vins donc me lever pour commencer ma toilette, lavant surtout mon intimité qui avait vu... « Rouge ». Certes la blague n'était pas excellente mais cela ne me dérangeais pas. Une fois toute propre, je me tins devant Jean, prête a être vêtue... et prête à faire ma petite révolté quand il s'agirait de mettre les chaussure qu'il a surement du me prendre. Je reste fidèle à moi-même quoi qu'il arrive après tout.
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[MJ] Galrauch
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Re: [Lucy Trend] Une dernière danse

Message par [MJ] Galrauch »

L’homme roula hors du lit et se pencha pour tendre les bras sous sa couette. Jean sortit une boite à l’allure modeste qui faisait contraste avec tout ce que Lucy avait vu jusqu’à maintenant. Il l’ouvrit avec une délicatesse exemplaire, comme si ce qu’elle contenait était d’une valeur inestimable, un trésor qu’on aurait caché et finalement retrouvé. Si ce n’était que le contenu était important, son maniérisme le faisait bien croire. Il se retourna vers la jeune femme et lui demanda de s’approcher. Il la prit par les hanches pour la retourner dos à lui, ses mains ne manquant pas de caresser son dos et son ventre. Il remonta ses doigts le long des côtes, longeant ses épaules, rôdant sur chaque centimètre de ses bras pour finalement effleurer du bout des ongles la paume des mains de son invitée pour finalement diriger ses bras vers le ciel. Elle sentait la chaleur du corps de son hôte à quelques centimètres derrière elle. Il se retourna rapidement et revint glisser un habit sur la courtisane. Le tissu n’était pas aussi rugueux que ce qu’elle s’attendait, c’était un coton de bonne qualité, bien tissé, de couleur malheureusement terne, mais pour une servante c’était dans les normes. Elle rappelait un caramel brûlé. La coupe n’était pas ajustée bien sûr, mais pas trop flottante non plus, quelques modifications pourraient grandement améliorer la chose. De longues manches et une jupe qui recouvrait jusqu’au genou cheville, ce n’était pas non plus l’attirail le plus séduisant que Lucy avait eu la chance de porter. Jean quitta de nouveau son accolade pour revenir aussi rapidement. Il se colla cette fois encore plus près, Lucy sentait les hanches de l’homme appuyé contre son bassin. Il apporta ses mains ensemble contre son ventre et y posa un tablier qui descendait jusqu’à ses genoux. Pas très grand, d’une belle finition et d’un blanc immaculé. Elle sentait le souffle chaud de l’homme dans son cou et la peau de son visage qui frottait délicatement contre sa joue. Il déposa une main puissante sur son épaule et avec sa seconde main caressa la gorge de la jeune femme pendant un bref instant. Il y déposa un foulard bourgogne qu’il noua habilement. Ni trop serré, ni trop lâche, mais assez présent pour qu’elle ne l’oublie pas telle une main qui y serait déposée en permanence. Il lui montra une paire de souliers au sol devant elle.

«Je n’oserais pas te forcer, mais tu devras tout de même les porter. Tu es magnifique, je peux maintenant me rappeler et imaginer ce qui se cache sous ses accoutrements et planifier notre prochaine rencontre. Allez, suis-moi, nous devons rencontrer le majordome.»

Jean traina Lucy dans un dédale de corridors pour finalement se rendre face à une porte massive d’où se glissaient quelques rayons de lumière vive dans la fissure du cadre.


«Le bureau du patron se trouve à quelque pas de l’autre côté. Je vais aller lui parler, viens avec moi, mais n’entre pas dans son bureau je t’en pris, reste en arrière. Il a un sale caractère.»

Il entrouvrit la porte et l’invita à le suivre. Il y avait un murmure de musique dans la maison, quelques serviteurs traversaient le corridor plus loin, tous affairé à diverses tâches. L’architecture de l’endroit venait de changer radicalement, des moulures en bois travaillées à la main, de la tapisserie importée de couleurs vives et sur le sol un joli tapis finement brodé. Nous n’étions pas dans une demeure de nouveau noble. Jean fit signe à Lucy d’attendre ici alors qu’il allait parler avec le majordome.

Quelques voix venaient d’un peu plus loin dans la maison, deux personnes parlaient. Un homme et une femme. Il était difficile de discerner ce qui était dit, mais une des voix était familière à Lucy, presque impossible de se rappeler exactement à qui elle appartenait. Alors qu’elle entendait Jean parler d’elle au patron, elle observait les mille détails de l’endroit. Et c’est là qu’elle croisa son regard, un homme qu’elle avait vu nombreuse fois et que ses yeux lui avaient fait rêver. L’homme au loin qui traversait une pièce était nul autre que Saïd.
Les dons des dieux de la ruine aux citoyens du monde entier ne sont pas la douleur, la luxure, la corruption et la maladie,
mais bien le courage, la découverte, l'ambition et la résilience.

Voyez par vous même!

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Lucy Trend

Re: [Lucy Trend] Une dernière danse

Message par Lucy Trend »

Cet habillage eu le mérite d'être... paradoxal. Non pas qu'il était désagréable bien au contraire, mais il me procurait tellement de sensation de plaisir.... Que j'avais plus en vie de retirer ce tissu et me livrer une nouvelle fois à cet homme... que me vêtir. Néanmoins, je résistai à la sensation, il fallait tout de meme voir ce que le maitre d'hotel aurais à dire à mon sujet... même si je ne pouvais pas travailler... au moins me présenter pour pouvoir rester. Avant de partir néanmoins, je profitais pour me regarder... cette tenue me faisait étrangement pensé à certaine histoire de jeune servante devenant des princesse... j'avais l'impression d'être une d'elle. Je pris un temps pour ranger mes vêtements originels dans la malle et les ranger sous le lit, à l'abri. Je n'étais pas une grande admiratrice de cette robe... trop gênante, mais bon je n'allais pas travailler avec ma robe de courtisane... pour l'instant en tout cas. Par la suite, j'observai durant un temps les petits souliers que m'avais trouvé Jean. C'était tres gentil de sa part mais franchement, a part des sandales... et encore... je trouvais les chaussures en général bien laide, trop grossière, empêchant tout ressentit et désagréable. Pas assez libre en gros. Les sandales que je mettais avant étaient justes pour être « correcte » avec les clients hors de la maison de Courtisane. Mais j'ai toujours préféré mes petits pieds mignons pour me déplacer... et c'était pour cela que je les entretenais avec une assiduité maladive par moment.

Je regardais alors le bas de ma robe... touchant presque le sol... et je me demandais si il y avait bien de l'importance à porter des souliers si se n'était pour ne pas les voir. Après tout si c'était par hygiène, il n'y avait pas à s'en faire... encore une fois, l'entretien et l'attention de mes pieds était des fois proches de l'adiction... alors il n'y avait rien à craindre concernant la saleté. Et pour ce qui était de la présentation... et bien, de toute façon avec cette robe on ne verrait pas mes pieds. Je choisis donc, malgré la demande de Jean, de faire sans, les positionnant juste prêt du lit avant de suivre ce bel homme avec qui j'avais passé une nuit et un réveil formidable.

La demeure était plutôt fabuleuse, il ne s'agissait pas la de petite noblesse ou d'un petit marchand... la richesse était étalée avec un raffinement certain, ni provoquant, ni de manière inconsciente. Qu'importe qui vivait là, il n'avait pas gagné une fortune que récemment, mais bien depuis plusieurs générations. Une des dix familles ? J'espérais ne pas avoir atterrie chez les Van de Kyuper car sinon... les risques qu'ils connaissent mon identité était fort grand. Mais pour l'instant il ne s'agissait que de rencontrer le majordome, pas le maitre ou la maitresse de maison. Je pouvais me détendre... et si j'étais bien chez cette famille, je n'aurais cas me donner un autre nom... ou ne pas les rencontrer... enfin, si tant t'est que ça soit suffisant.

Finalement, Jean entra seul en premier dans ce qui semblait être le bureau du majordome… je ne sais pas pourquoi mais je m’étais attendu à ce que le majordome soit du genre grognon… les cliché venait tous d’une vérité au final. Je me contentai de hausser les épaules et d’attendre. Cela ne devrait pas prendre longtemps, juste une formalité. Mais… alors que j’attendais… une voie se faisait entendre… que je connaissais mais j’étais incapable de mettre un nom dessus… du moins jusqu’à ce que je le voie.

-Said…

Mon cœur avait raté un battement en le voyant... que faisait-il ici ? Était-ce justement lui le maitre maison ? Ou alors un serviteur... ou... Je ne savais plus quoi dire à son propos... pour être honnête, je savais tellement peu à son sujet qu'il aurait pu être ici juste pour examiner le sol que cela ne m'aurait pas surpris. Toujours est-il que c'était une occasion de lui demander des réponses... sans avoir justement à me risquer dehors pour accrocher un foulard. Cependant, alors que je faisais un pas dans sa direction... je fus envahi d'un terrible doute. Je me souvenais encore de Frederick qui m'avait rejetée comme une pestiféré alors que j'avais toute confiance en lui... mais... et si Said faisait de même ? S'il était en position importante ici.... Je n'osais pas imaginer dans quelle situation délicate cela me mettrait. Mais dans le cas présent... vu tous mes poursuivant... j'avais besoin de réponse, c'était vital. Je m'approchais alors de lui d'un pas peu rassuré mais en l'appelant.

-Said !!

Une fois proche de lui, j'eu bien du mal à trouver mes mots, n'osant d'ailleurs pas aller plus loin de deux mètres de lui... toujours hanté par la réaction de Frederick... gardant mes mains proches de ma poitrine, comme prête à me défendre... au cas où... je ne savais pas vraiment.

-Je n'aurais jamais cru vous voir ici... après... hum...

Je me bloquai... ne voulant pas parler de ce qui c'était passé alors que des oreilles indiscrètes écoutaient... surtout que Said devait bien voir ce que j'avais voulu dire.

-J'ai besoin de parler avec vous... j'ai besoin de réponse... pourrions-nous discuter plus tard dans la journée ? Je vous en supplie.
Modifié en dernier par [MJ] Galrauch le 29 août 2018, 19:19, modifié 1 fois.
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