[Lucy Trend] Une dernière danse

Marienburg est le plus grand de tous les ports du Vieux Monde. Située à l’embouchure du fleuve, la ville est un énorme centre de commerce. Le Reik est ici un fleuve énorme, mesurant plus d’un kilomètre et demi d’une berge à l’autre. Marienburg est une cité indépendante (sans lien avec l’Empire), située au sein des Wastelands. c’est aussi le centre de l’activité religieuse du Culte de Manaan, le Dieu de la Mer.

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[MJ] Igaram
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Message par [MJ] Igaram »

Lucy s'était donc jeté un seau rempli d'eau sur la tête, espérant ainsi se prémunir du feu qui dévorait la maison du Sud. Elle se rua ensuite en direction de la porte du bâtiment en flamme, ouvra la porte en grand, elle pénétra dans le hall d'entré d'où une épaisse fumée s'échappait déjà, lui frappant le visage qui chauffa sous la chaleur ardente, la faisant tousser tandis que le gaz noir rentrait dans sa gorge.
Test d'End de Lucy : 20 (échec critique)
Elle tomba presque immédiatement à genoux tandis qu'elle n'avait même pas fait cinq pas dans l'habitation, voyant juste sa mère adoptive au loin, combattant contre le feu avec une couverture. Puis, sa vision devint flou et ses bras devinrent aussi mou que du plomb fondu et elle bascula en avant pour tomber dans le néant.

Elle rouvrit les yeux en sursaut, ne comprenant pas où elle était tandis que deux mains la repoussèrent pour la maintenir couchée. Elle se trouvait dans un lit de paille qui se voulait confortable, bien que de nombreux brins avaient transpercer le tissu qui le recouvrait, piquant la peau de la jeune femme. Une épaisse couverture recouvrait son corps et elle pouvait sentir qu'elle portait toujours les mêmes vêtement que lorsqu'elle était tombée inconsciente. Mais où était-elle ? Quand elle regarda autour d'elle, Lucy put voir de large voûte en ogive et de nombreuses statues. Un cœur était entrain de chanter des prières envoûtantes de voluptés tandis qu'un orgue majestueux faisait vibrer l'air dans une musique accompagnant parfaitement les choristes. Tandis que son esprit s'éclairait petit à petit, sortant de la torpeur dans laquelle il s'était plongé, Lucy finit par reconnaître les paroles qui étaient prononcées. Elle était dans un temple de Shallya !

La femme qui l'avait empêché de se relever portait en effet les atours traditionnelles des prêtresses de la déesse de la guérison. Elle lui adressait un large sourire de compassion, épongeant le front de la jeune courtisane avant de lui parler de sa voix douce :

-Mes larmes ne tariront pas pour ta douleur. Vous jetez comme cela dans les flemmes, vous avez de la chance d'être encore en vie... Reposez-vous. Je vais vous chercher de quoi vous nourrir un peu.

Elle se leva, marchant d'un pas léger en direction du centre de l'office où se trouvait une grande marmite et où une autre femme, plus âgée, distribuait de la soupe dans des bols en terre cuite tandis qu'une novice y ajoutait une miche de pain et une cuillère en bois. La prêtresse revint ensuite vers Lucy qui n'avait pas bougé, sans doute encore sous le choc et l'incompréhension de se trouver ici sans aucun souvenir de comment elle était parvenue ici... Ni de qui l'avait amené ici... Ni de si sa maison était encore debout... Ni si... ni...

La femme se mit à genoux à côté de la convalescente et lui tendit le bol de soupe fumante à l'odeur alléchante pour l'estomac vide de la courtisane. En effet, son ventre grogna famine et sa bouche se mit immédiatement à saliver en voyant la nourriture qu'on lui proposait. Et pourtant, elle avait été habitué à manger des choses bien meilleurs, mais quand on a faim, les yeux sont bien moins regardant. Mais une chose était étrange... la prêtresse la regardait avec tellement de pitié.

-Mangez, vous avez besoin de reprendre des forces.

Dit-elle... Non, c'était étrange, elle lui cachait quelque chose, mais quoi ? Elle lui mentait ? Non... Mais alors quoi ? Elle ne semblait pas vouloir ou savoir comment lui dire quelque chose. Mais pourtant, il s'agissait d'une prêtresse de la déesse de la Compassion. Qu'avait-elle de si dur à dire pour qu'elle ne trouve pas les mots ? Où préférait-elle qu'elle aille fini de manger avant de lui en parler ?
Je suis le Dieu des morts et des vivants, Le Gardien du cycle éternel de la vie et de la mort et Le Défenseur de la création telle qu'elle m'a vu naître.

Craignez-moi, car je ne pardonne pas. Adorez-moi pour cette même raison. Et vénérez-moi car je suis bon et juste envers toutes choses. L’Équilibre sera.

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Lucy Trend

Re: [Lucy Trend] Une dernière danse

Message par Lucy Trend »

J’avais été idiote… c’était bien la seul chose que j’ai réussi à me dire avant de tomber dans les pommes… pensant qu’il s’agissait la bien de la dernière chose que j’allais pouvoir penser. Mais que pouvais-je vraiment faire ? Je n’étais pas du genre à rester bêtement sur le côté et atteindre que la seul chose que j’ai dans la vie brule dans un brasier pareil. Il était bien hors de question que je ne fasse rien sans au moins essayer quelque chose. J’avais essayé… mais il était claire que je m’étais sur estimée. J’allais mourir avec ma « Tatie » et la petite estalienne… et la seule chose qui me consola, c’est qu’au moins je n’aurais pas à continuer de vivre pour vendre mon corps comme une simple prostitué.

Mais… par chance, je rouvris les yeux, me relevant d’un bon avant d’être rallonger de force. Je pris donc un moment pour observer ou j’étais et écouter. Au premier lieu j’aurais pu croire etre dans le monde des morts avec les chants et la décoration très religieuse. Morr existait vraiment ? Non, rien pour le confirmer… j’étais simplement dans un temple de Shallya. Je suppose que c’était logique de me retrouver la… même si honnêtement j’aurais préféré être dans un autre endroit que celui ou des gens déblatèrent des stupidités religieuse. Mais je suppose que c’était mieux que rien. Celle qui était avec moi était une prêtresse qui commença à me faire des remarques sur mon action. Je commençai par souffler du nez.

-Désolé de vouloir sauver la seule chose qui me permet d’avoir un travail et une maison…

Non je n’étais vraiment pas en état de recevoir la moindre critique et certainement pas de la part d’une religieuse qui expliquait tout de manière surnaturelle. Je me fichais bien que les gens confondais un peu trop les courtisane pour être des prostitué, mais moi la différence je ne la connaissais que trop bien et sans Marrinna, j’allais encore mieux la connaitre… à mon grand désespoir. Mais actuellement, bien que je savais que je devrais être triste ou en colère… je n’arrivais pas vraiment à l’être. Trop d’informations se bousculaient dans ma tête, des hypothèses, des interrogations, des constats. Je me contentai simplement de soupirer en tout en me regardant, passant mes mains sur mes vêtements qui avait un peu trimé dans l’incendie… pas grand-chose mais, c’était tout de suite beaucoup moins éclatant. Mais je remarquais alors que j’étais beaucoup plus libre au niveau de la poitrine et alors que la prêtresse avait le dos tourné, je plongeais ma main dans mon decolté pour remarquer que la pierre brillante n’était plus là.

Qui me l’avait prise ? Et quand ? Même si je ne devais pas déjà avoir très belle mine, j’étais devenu blanche comme un linge. Cette foutue pierre savait décidément bien se faire remarquer en aussi peu de temps. Je doutais fort que la prêtresse me l’ai volée car je la voyais mal tripoter ma poitrine. Celui qui m’aurait sauvé… mais qui ? Une fois la soupe apporté, je ne fis pas la fine bouche et avala assez rapidement. Je n’étais clairement pas née avec une cuillère dans la bouche alors je n’étais pas difficile au niveau des repas. Tout en mangeant je posais des questions pour en savoir un peu plus sur ce qu’il c’était passé et... quoi faire par la suite. Malheureusement… la prêtresse n’était pas vraiment bavarde car, à part récupérer l’heure et ceux m’ayant amené je n’avais pas vraiment obtenu grand-chose. Un grand gaillard… et Marinna ? Je n’avais aucune idée de qui était ce grand gaillard et encore moins de pourquoi Marinna était avec lui… et pourquoi partir aussi tôt ? D’habord Said et voila maintenant que tatie me laisse aussi dans le flou. Bon… peu importe… elle était en vie… et peut etre qu’Encarnación avait aussi était sauvée. Elle n’allait pas m’oublier reviendrais me contacter, j’espérais…

La soupe finis, je remarquais alors que la prêtresse regardais beaucoup trop vers la porte, presque à chacune de mes question et demande de partir... pourquoi ? Il se passait quelque chose de dangereux dehors ? Pour l’instant le seul truc dangereux que je voyais c’est moi rester trop longtemps ici à écouter les autres brailler comme des autruches. Et il était hors de question que je passe ma journée ici même enchainé sur le lit.

-Ecoutez madame… je vous suis très reconnaissant pour ce que vous avez fait. Mais je ne peux pas rester ici, je connais quelqu’un qui peux m’héberger et qui sera ravis de m’aider pendant que je récupère. Ne craignez rien je ne vais faire aucune folie, j’ai assez tenté Morr pour au moins de bonne année… j’ai juste besoin d’être dans un endroit où je serais familier.

Frederick était bien le client le plus gentil que je connaissais et je ne pense pas me tromper en disant que je suis surement sa préféré des courtisane. Sans aucun doute qu’il acceptera de me loger… du moins jusqu’à ce qu’il reparte a Middenheim ou je devrais trouver autre chose. Mais au moins chez lui je pourrais réfléchir calmement a tout ça et décider quoi faire ensuite. Et il sera surement très content d’avoir un accès illimité à mes pieds… pour mon plus grand plaisir d’ailleurs.

-Si vous voulez ne pas me laisser seul dans les rues, peut être pouvons-nous contacter mon ami ? Je suis sûr qu’il sera content de venir me chercher… ou alors un de vos prêtres pourrait m’accompagner à sa maison.
Modifié en dernier par [MJ] Galrauch le 29 août 2018, 19:15, modifié 1 fois.
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[MJ] Igaram
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Re: [Lucy Trend] Une dernière danse

Message par [MJ] Igaram »

La prêtresse parla calmement à la courtisane, insistant à chaque fois pour qu'elle reste allongée et ne bouge surtout pas. Mais Lucy n'arrivait pas à savoir pourquoi elle désirait tant cela. Était-ce parce qu'elle était vraiment inquiète pour sa santé ? Pourtant la rescapée se sentait bien, à part la disparition de son bijou avec la pierre verte qui avait fait fuir Saïd. Elle essaya donc une nouvelle fois de convaincre la prêtresse d'accepter sa demande, lui proposant même de la faire suivre et essayant de prouver sa bonne foi en parlant d'une personne pouvant l'aider en dehors de ce temple.
Test de Cha (13+1-6): 1 (réussite critique)
Et visiblement, cela sembla marcher et la jeune femme la regarda avec des yeux plein de larmes avant de la serrer dans ses bras et de lui souffler à l'oreille des mots qui figèrent le sang de la courtisane aussi sûrement que de plonger tout droit dans un lac geler dans le plus loin nord connu des hommes.

-La matriarche a trouvé un collier contenant une pierre blasphématoire sur vous. Elle a appelé l'Inquisition qui ne va pas tarder. N'essayez pas de revoir votre Tante, elle m'a dit qu'elle ne pouvait pas considérer un déchet pareil, ayant causer sa ruine, comme un membre de sa maison. Je suis tellement désolé ! Tellement, désolé ! Allez retrouvez votre ami ! Mais par pitié, soyez prudente ! Sortez par derrière l'office, il y a une porte en bois de chêne marquée par la déesse mère, caresser ses larmes et elle s’ouvrira. Un tunnel vous amènera loin d'ici. je vais tenter de distraire la matriarche.

La femme se releva en essuyant ses larmes de sa manche avant d'adresser un dernier petit sourire à la courtisane. Lui soufflant une dernière prière au nom de sa déesse. Elle reprit le bol de nourriture, désormais vide et tourna les talons sans rien dire de plus.

Puis elle se dirigea en direction du centre du temple où se trouvait la vieille dame qui servait la soupe. Elle commença ensuite à lui parler à cette dernière avant de lui montrer un malade un peu plus loin. Lucy ne put dire ce qu'elle disait, mais en tout cas, cela sembla inquiéter la matriarche qui se dirigea vers l'homme alité pour l'examiner plus en profondeur, soulevant sa couverture avec prudence tandis que la jeune prêtresse restait légèrement en retrait, adressant un rapide coup d'oeil à la courtisane, l'air de lui dire « vite, dépêche toi ! Tu n'auras pas d'autre occasion ! ».

Mais devait-elle vraiment fuir l'Inquisition ? Elle n'était fautive de rien... si ? Cette pierre blasphématoire... ce n'était que des superstitions... Non ? On n'allait quand même pas la juger pour cela ? Elle l'avait de toute manière juste volée... Mais la croiront-ils ? Et que voulait dire Marrinna ? La prêtresse devait avoir mal compris ce qu'elle lui avait dit ! Elle devait parler de poussière et qu'il fallait ramasser tous les déchets de la maison en ruine avant qu'elle ne puisse à nouveau l'accueillir comme un membre de sa maison ! Oui... Peut-être que c'était ça ! Ou... ou... C'était la vérité ? Difficile à croire... à moins que ce ne soit juste... trop dur à croire ?

Restait la solution de la fuite, suivre les instructions de la prêtresse et fuir. Il lui resterait encore mille et une possibilité ensuite, plus que d'être questionnée par la garde jusqu'à ce que mort s'en suive peut-être ! À moins qu'elle ne puisse quémander de l'aide à ceux-ci ? Après tout, si le bijou était à ce point blasphématoire, alors la famille à qui elle l'avait volé était des criminels et donc il était du devoir de la garde et de l'inquisition de s'en occuper. Mais la croiront-ils ? Toujours cette question qui restait dans la tête de la courtisane et un choix, elle avait un choix à faire.

Un choix qui déterminerait sans doute sa vie future au détriment sans doute de sa vie passée. Mais avait-elle réellement le choix ? Quoi qu'il en était, elle n'avait plus le temps de réfléchir, car la matriarche ne tarderait sans doute pas à reporter son attention sur elle et à ce moment là... Et si l'inquisition arrivait maintenant ? Elle devait choisir ! Là ! Maintenant ! Dans la seconde ! Sans quoi, son destin serait une nouvelle fois scellé par quelqu'un d'autre !
Je suis le Dieu des morts et des vivants, Le Gardien du cycle éternel de la vie et de la mort et Le Défenseur de la création telle qu'elle m'a vu naître.

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Lucy Trend

Re: [Lucy Trend] Une dernière danse

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Alors que la prêtresse m’expliqua vraiment la situation, je fus pris d’un très grand vertige. J’étais assise sur le lit, et malgré ça je dû m’appuyer pour ne pas tomber sur le côté comme une masse morte. Moi qui pensait avoir déjà subis déjà énormément, voilà que j’apprenais que ce n’étais pas assez. La pierre avait bien été trouvé… une pierre blasphématoire… mais en quoi ? Pourquoi appeler l’Inquisition ici ? Je n’étais coupable que de vol, je n’avais rien fait contre aucun culte qui méritait une telle punition. Cette simple déclaration me dépassait complètement, j’avais l’impression d’avoir été englué dans une toile que je ne voyais que maintenant et il était rageant de ce dire que cette fois j’allais avoir énormément de mal à m’en tirer… du moins, si j’y arrive.

Mais le plus blessant restait à venir… Marinna ne voulait plus me voir…

Un déchet… Elle me qualifiait de déchet.

L’insulte était tellement grosse que j’étais bien incapable d’y croire… et pourtant je voyais mal une religieuse du culte de la guérisseuse me mentir pour… pourquoi d’ailleurs ? Même si mon cœur refusait d’y croire, ma tête elle savait pertinemment que c’était vrai. Mais pourquoi me traiter de la sorte. La mission c’était bien passé, je n’avais même pas été repéré… tout c’était bien passé, alors pourquoi moi ? Tout cela devait être du a une méprise, surement croyait elle que j’étais responsable ou…

Je me contentai alors de soupirer tandis qu’une larme coulait sur ma joue.

A quoi bon, cherchait des excuses ne servirait à rien. Je n’avais aucune idée de ou trouver Marinna, je n’avais plus de chez moi et c’est fou furieux religieux venez me chercher. Honnêtement je n’aurais jamais imaginé tomber aussi bas. Très honnêtement, je me demandais vraiment si ça valait le coup de résister. Je savais courir, mais à part des course poursuite avec la garde pour des petits larcins… quel type de danger directe avais-je affronté ? Aucun. Pourtant la prêtresse m’aida… je ne pouvais pas vraiment croire qu’elle était mêlé a une quelconque conspiration contre moi… et, dans le cas présent, entre choisir l’Inquisition… et un hypothétique passage secret… le choix était vite fait.

Pourtant, j’hésitais. Alors qu’elle était en train de divertir celle qui semblait être la matriarche… je n’étais plus trop sûr de moi. D’un côté je n’avais rien à me reprocher, j’avais juste volé un mauvais objet dont je n’avais aucune idée de quoi il s’agissait. De l’autre par contre… qu’est ce qu’il me disait que l’Inquisition voudrait m’écouter ? Que l’Inquisition ne serait pas corrompue d’une façon ou d’une autre ? Ou tout simplement, qu’il n’était pas de mèche avec la famille propriétaire de la pierre et veulent simplement la récupérer tout en m’éliminant pour en avoir trop vu. Je savais très bien que fuir me ferait passer pour la coupable idéal… mais… il y avait bien trop de flou dans cette affaire pour que j’accepte de me laisser capturer de la sorte. Je voulais la vérité sur cette histoire, pas celle que l’Inquisition imposerait.

Bien qu’à contre cœur, je décidais alors de suivre le conseil de la prêtresse tout en profitant de sa diversion pour me lever et me diriger vers l’office… sans trop savoir à quoi m’attendre et un peu chancelante suite à ses nouvelles… mais je m’apitoierait sur mon sort une fois à l’abris chez Frederick. Pour l’instant je devais rester maitresse de moi-même et ficher le camp d’ici. M’approchant de la sculpture en chêne, je caressai les larmes de la déesse guérisseuse presque par dernier recourt… m’attendant presque à ne pas voir cela fonctionner.

-Seule une déesse pourrait me sortir de cette histoire…
Modifié en dernier par [MJ] Galrauch le 29 août 2018, 19:16, modifié 1 fois.
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[MJ] Igaram
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Re: [Lucy Trend] Une dernière danse

Message par [MJ] Igaram »

Test de discrétion (11+1 déplacement silencieux) : 18 (raté)
Test de chance (sur 15) : 20 (échec critique)
La courtisane s’avança vers le passage secret qui devait lui servir de porte dérobée pour s’échapper du temple. Progressant le plus discrètement possible, la jeune femme jeta un rapide regard en direction de la matriarche, cherchant à voir si cette dernière faisait attention à elle ou non. Par malheur ou à cause des derniers évènements, cette distraction plus que passagère ne lui permis toutefois pas de voir l’obstacle qui se dressait devant elle, ou plutôt… à ses pieds. En effet, elle se sentit basculer sur quelque chose de mou, se retournant au dernier moment pour se rendre compte qu’elle venait de rentrer en collision avec un pauvre malade couché sur le sol en attendant des soins plus que nécessaire en vue du sang qui imbibait ses draps.

Comble du malheur, Lucy entendit en même temps la porte principale du temple s’ouvrir en grand et une troupe d’une demi-douzaine de zélotes accompagné d’un homme aux habits plus que reconnaissables : un répurgateur de l’inquisition ! Le sang de Lucy ne fit qu’un tour tandis que tous les visages passaient d’elle aux hommes en armes qui venaient de pénétrer l’endroit.
Test de vitesse pour se relever : 1 (réussite critique), Lucy, la reine des extrêmes


Se relevant d’un bon tel un félin, elle se jeta à corps perdu en direction de la porte, ne laissant pas le temps à quiconque de réagir ou même de se rendre compte de sa disparition. Ouvrant la porte secrète du temple exactement comme on lui avait dit, cette dernière se déverrouilla dans un léger cliquetis discret et Lucy y pénétra sans un bruit, aussi vive que le vent. De l’autre côté de la porte désormais à nouveau close, elle pouvait entendre les bruits et les cris des gardes et du répurgateur qui hurlait, réclamant visiblement la « scélérate de suppôt des démons » sans la trouver. Difficile de dire ce qui se passait de l’autre côté, mais une chose était certaine, personne ne l’avait vue passer la porte ou plutôt, tout le monde devait avoir été suffisamment distrait par l’entrée des gardes pour ne pas avoir fait attention à elle un instant, instant qui lui avait ainsi suffit pour se glisser en sécurité.

Se retournant, dos à la porte en bois massif, visiblement renforcée par des barres d’aciers, à moins qu’il ne s’agisse du mécanisme d’ouverture, la courtisane ne s’y connaissait clairement pas assez pour pouvoir le dire. Devant elle, un couloir étroit et faiblement éclairé par des lampes à huile qui s’étaient allumées en même temps que la porte s’était refermée. Un léger cliquetis se faisait d’ailleurs entendre à la droite de la jeune femme.
Test d’Int : 12 (raté)


Toutefois, elle ne sut dire à quoi il correspondait. Il ne lui restait plus désormais qu’à avancer en ligne droit, le chemin ne lui laissait pas vraiment de choix pour progresser en réalité. Il s’agissait visiblement d’un simple et long couloir, tantôt en pente douce descendante, tantôt en pente douce montante. De nombreuse toiles d’araignée en parsemait les bords, recouvrant parfois presque tout le passage. Certaines avaient même brûlée en contacte avec les flammes des lampes à huile. Signe, non des moindre, que ce passage n’était pas souvent emprunté. Bonne ou mauvaise nouvelle ? Difficile à dire. Mais des bruits de pas se faisait entendre tout autour d’elle, faisant écho à ceux de la jeune femme. Était-ce les siens qui résonnaient ? Ou ceux de ses poursuivants éventuels ? Elle n’arrivait pas à le dire, les sons venant de partout et de nulle part à la fois ! S’arrêtant en même temps qu’elle, à moins que ce soit un peu après elle ? Elle n’arrivait pas à faire le tris, trop de chose lui était arrivé aujourd’hui et elle était désormais une fugitive, désarmée autant physiquement que mentalement.
Je suis le Dieu des morts et des vivants, Le Gardien du cycle éternel de la vie et de la mort et Le Défenseur de la création telle qu'elle m'a vu naître.

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Lucy Trend

Re: [Lucy Trend] Une dernière danse

Message par Lucy Trend »

Il s’en était fallu de peu…

De base quand j’étais poursuivi par les gardes lors de mes petits vols… jamais je ne partais du principe qu’il y avait un quelconque danger. J’étais attrapé, enfermé et Marrinna me faisait sortir. Alors je n’avais que faire d’être attrapée, c’était justement le but, je ne courrais que pour m’amuser pas pour fuir. La par contre… à la fin de l’Inquisiteur et de ses fous furieux, j’avais couru pour sauver ma liberté et ma vie. Moi-même je n’aurais jamais cru pouvoir courir aussi vite mais je n’avais pas vraiment le choix. Derrière la porte, je pris quelque secondes pour reprendre mon souffle… dans d’autre circonstance ce danger aurait pu être excitant mais au vu des récent D’une main tremblante évènements… je ne riais plus tellement.

Je me redressais tout en tremblotant, observant les lieux autour de moi, ce long passage éclairé de lampe à huile. A part les échos de derrière le passage secret, tout était devenu si calme, c’était étrange et assez paradoxal vu ce que je vivais. Je passais mes mains tremblante sur mon front tout en sueur pour l’essuyer comme je le pouvais. Je me retournai une dernière fois avant de commencer mon avance dans le tunnel, essayant de ne pas trop penser à ce qui aurait pu se passer si je n’avais pas fuis assez vite lors de l’entrée du repurgateur. Par chance, personne ne m’avais vu grâce à son entré… « Subtil ». Pour une fois, la mauvaise réputation des Inquisiteur avait servis en ma faveur. Il ne restait plus qu’à savoir ou débouchera le passage…

Durant mon avancé, je tentais de ne pas trop faire attention à tous les bruit autour de moi en réfléchissant à mon approche vers Frederick… il était évidant qu’il allait poser des questions… mais jusqu’où devrais je lui dire les choses ? Bien sûr que la maison du Sud avait brulé, c’était une évidence… mais concernant la pierre et le repurgateur ? J’allais devoir m’abstenir de parler de la pierre… j’allais simplement dire que j’étais poursuivie par erreur par un Inquisiteur mais que je n’avais pour l’instant pas les preuves de prouver mon innocence. Je savais que je le mettais dans une situation risquée en lui demandant de me cacher… mais je n’avais maintenant nulle part où aller, il était mon dernier espoir et j’espère le bon.

Etrangement, je commençais même à envisager de quitter la ville avec lui pour aller… je ne sais pas… Middenheim ? C’était une possibilité mais je doute fortement que la femme de Frederick soit ravie que son marie ramène dans ses bagages une courtisane… Mais peut-être qu’il connaissait une maison de courtisane dans la ville du nord ? C’était bien triste de constater qu’au vu de mes talents je ne pouvais pas vraiment me reconvertir dans autre chose que courtisane pour rester dans la légalité. Par ailleurs, voler pour moi était un plaisir, je n’envisageais pas d’en faire ma raison de vivre. Je pouvais tout aussi bien rester pour obtenir des réponse mais… avec un repurgateur au trousse, tout cela serait bien compliqué… peut être trop compliqué pour moi.

Je continuais ma marche, écoutant les étrange cliquetis qui résonnait et les pas qui ne devait être que des échos des miens… et qui pourtant me faisait me retourner assez fréquemment. Finalement, je me stoppai pour retirer mes sandales… plus besoin d’être présentable dans une fugue, juste le côté pratique importe. Et puis… surement que Frederick serait plus enclin à m’aider si il était déjà captivé par mes pieds. Je n’aimais pas beaucoup faire de tel manipulation mais ma vie était en jeu, je saurais me faire pardonner plus tard. Je continuais donc mon avance, espérant enfin sortir et de la, pouvoir atteindre la maison du marchand du nord.
Modifié en dernier par [MJ] Galrauch le 29 août 2018, 19:16, modifié 1 fois.
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[MJ] Igaram
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Re: [Lucy Trend] Une dernière danse

Message par [MJ] Igaram »

Test de recherche de la garde : 1 (réussite critique)
Test de dissimulation de Lucy : 1 (réussite critique)
Du jamais vu XD
Lucy marchait dans le tunnel depuis un moment déjà quand elle vit enfin une lumière au bout. Mais quelque chose clochait ! Il y avait des ombres qui y bougeait. Sans vraiment savoir pourquoi, la courtisane se méfia et se cacha donc derrière un bloc de pierre qui soutenait le passage. Ce dernier s’élargissant de plus en plus pour devenir une vraie pièce donnant directement accès à l’extérieur. Là, elle pouvait désormais clairement distinguer une troupe de quatre hommes en arme, pistolet au poing et une rapière au ceinturon. Chacun semblait l’observer ce qui glaça le sang de la pauvre femme. Comment savaient-ils qu’elle allait sortir par-là ! Mais, tandis qu’elle allait se rendre, trop fatiguée pour lutter, une chose étonnante se passa, lui faisant alors réaliser que les gardes ne savaient en réalité pas qu’elle était là et que l’observation attentive qu’ils semblaient lui porter n’était en réalité qu’une surveillance du tunnel désormais obscure dans lequel la jeune femme se trouvait ! En effet, l’un des quatre hommes se tourna vers les autres en disant :

-Bordel ! On ne va pas attendre encore des heures ici ! Ça se voit qu’elle est déjà partie !
-Ouai, t’as raison, j’vois pas pourquoi on s’gèlerait les miches ici. J’ai faim en plus. Dit un autre.
-C’vrai qu’il commence à faire faim ! Si on allait à la Pute qui dance ? renchérit un troisème.
-Tu veux dire la Truie qui dance ? Ouai, bonne idée, comme ça, j’pourrais réchauffer les mains. Un rire graveleux s’ajouta à cette remarque pleine de sous-entendu. Les trois autres renchérissant avec des remarques qui indiquaient clairement qu’ils n’allaient pas aller à cette taverne dans le seul but de manger.
- S’pas pour une pute du chaos de plus ou d’moins dans sbled, j’crâmerais tout mua.
-Pas avant d’avoir profité d’leurs femmes.
Puis, le quatuor se dirigea lentement vers la sortie, rangeant leurs armes à leur ceinture et riant gaiment tout en continuant à proférer des propos plus indécents les uns que les autres. Il ne s’agissait clairement pas des soldats les plus dévoués à la cause et nul doute que s’ils avaient capturé la jeune femme aux formes généreuses, ils n’auraient pas juste voulu profiter de ses pieds.

Heureusement pour la jeune femme, elle les avait vu avant qu’eux ne la voit, ce qui lui avait évité de passer un bien mauvais moment en leur compagnie. Elle attendit quand même plusieurs longues minutes, tapie dans l’ombre, pour être certaine qu’ils n’étaient plus dans le coin. Puis elle sortit lentement de sa cachette. Le froid mordant de la pierre traversant son corps par ses pieds nus, la gelant jusqu’au os, elle claquait légèrement des dents et fut plus que ravie de sentir les doux rayons de soleil de l’après-midi lui réchauffer le visage, répandant une douce chaleur et faisant contraste avec la sensation de gèle intérieur qu’elle commençait à ressentir. Le sol pavé de la rue dans laquelle elle venait d’atterrir était chaud et si agréable qu’elle en aurait presque oublié sa situation des plus déplorables. Mais la réalité la rattrapa rapidement tandis que les passants la regardaient de travers, comme si elle était un vulgaire clochard. Pourtant ses vêtements étaient relativement propres, mais le fait d’être pied nu n’était-il pas signe de pauvreté dans ce quartier visiblement assez riche ? D’ailleurs, où se trouvait-elle ?
Test de repérage : 15 (raté)
Test de la garde du quartier : 17 (raté)
Elle se rendit alors compte qu’elle… ne savait pas du tout où elle se trouvait dans la ville ! L’avantage de voyager en carrosse était qu’on ne se salissait pas, le souci était qu’on ne faisait pas autant attention au chemin que l’on empruntait et là en l’occurrence, elle était dans un endroit qui ne lui disait rien. Par chance, elle put remarquer, non sans que son cœur ne rate un battement, que la garde civile ne semblait pas être au courant de sa situation, la niant même superbement quand une patrouille de trois soldats passa devant elle sans même lui prêter un regard. Elle n’était finalement qu’une femme parmi tant d’autre dans une ville en contenant des milliers et elle n’avait pas vraiment de signe distinctif…
Je suis le Dieu des morts et des vivants, Le Gardien du cycle éternel de la vie et de la mort et Le Défenseur de la création telle qu'elle m'a vu naître.

Craignez-moi, car je ne pardonne pas. Adorez-moi pour cette même raison. Et vénérez-moi car je suis bon et juste envers toutes choses. L’Équilibre sera.

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Re: [Lucy Trend] Une dernière danse

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Le tunnel était plutôt long, ou cela m'amenait ? A l'extérieur de la ville ? Vu le désespoir de la jeune prêtresse c'était surement le cas. Mais peut-être aussi que je me faisais des idées, la ville était grande après tout. Perdu dans mes pensées, je pris un petit temps alors pour me relaxer, faire le vide, j'avais besoin de ne pas être trop stressée pour la suite des évènements. Frederick m'aiderait, c'était sûr, mais j'avais justement à rejoindre sa maison et c'était pendant ce trajet que je devais garder mon calme. Je me perdis alors dans le rythme de mes pas... ressentant le sol froid sous mes pieds... très froid... mais cette sensation était revigorante. Après tout c'était ce que j'aimais, ressentir. Mais bien vite je fus ramené à la réalité en voyant devant moi un groupe de trois gardes.

Ils me regardaient... c'était fichu, j'avais tenté de fuir et maintenant j'avais un chef d'accusation de plus sur ma tête... un vrai cette fois. Pétrifiée, je devins pale, ne sachant pas vraiment comment gérer la situation. Il n'y avait au final rien à faire, j'avais été rattrapé malgré l'aide de la prêtresse qui devait elle aussi maintenant avoir des problèmes. Mais avant que je ne puisse lever les mains pour me rendre... quelque chose se passa... il regardait vers moi... mais ne m'avait pas vu. Je restais alors immobile, fixant les deux hommes en espérant qu'ils ne me verront pas. Si je bougeais pour me cacher, il verrait alors un mouvement et donc moi par la suite. Ecoutant leur discussion, je me mis à espérer que oui, qu'il aille donc voir des prostitués et me laisser tranquille... paradoxal quand on sait que j'allais peut-être en devenir une si je ne trouvais pas autre chose pour vivre.

Ils partirent enfin, me laissant seul dans le tunnel froid... mes orteils ne demandait qu'à bouger car, la fraicheur commençait petit à petit à devenir désagréable. Mais je me félicitais tout de même d'avoir retiré mes sandales... car cela aurait fait beaucoup de bruit à chaque pas et m'aurait fait repérer. Puis, après plusieurs minutes, je repris mon avance, un peu plus rapidement car, malgré tout, la présence de gardes dans le tunnel voulait dire que le repurgateur devait chercher dans tous les passages secrets du secteur. Mais finalement, je pus enfin sortir et quel ne fut pas ma joie de retrouver le soleil qui me réchauffa... tout comme le sol pavé, chauffé par les rayons du soleil réchauffèrent mes chers pieds.

J'avais franchie une première étape, je n'étais certes pas tirée d'affaire, mais à l'extérieur, je n'étais pas coincé dans un temple ou un tunnel sans issue. Mieux encore, les gardes de la ville semblèrent ne pas être au courant de ce qu'il se passait. Cela voulait peut-être dire que la garde de la ville ne se mêlait pas des affaires du repurgateur ? Je n'irais pas tenter ça en allant les voir, bien au contraire j'allais me faire toute petit. Les gens me regardaient bizarrement et pendant un moment je me demandais pourquoi... avant de réaliser que c'était juste du à mes pieds. Je devais sans doute être dans un quartier que je ne visitais pas beaucoup alors. Qu'importe, j'avais l'habitude de ce type de regard.

Mais maintenant... il ne restait plus qu'une question à résoudre... où j'étais ?

Je ne devais pas être dans un quartier que je visitais souvent... dans le sens où j'y allais tout seul. Peut-être étais-je dans des quartiers en bordure des murs ? Difficile à dire.... Ma position n'était pas bonne pour voir au loin. Toujours est-il que le quartier semblait riche. Goudberg ? Paleisbuurt ? Difficile à dire... et je pense qu'il n'y avait qu'une façon de le savoir maintenant. Je m'approchais alors d'un passant, de quelqu'un semblait vivre ici... et vu la richesse du quartier, de préférence un servant. Disant que je m'étais perdu et que je cherchais à rejoindre le quartier ou logeait Frederick sans le mentionner ou même mentionner une adresse. Une fois sur place je saurais me repérer et me débrouiller seul pour aller le voir.

Bonjour ? Hum... désolé de vous déranger mais... je recherche le quartier de l'Handelaarmarkt, je dois retrouver une personne la bas, mais je me suis perdu sur le trajet... pourriez-vous m'aider ?
Modifié en dernier par [MJ] Galrauch le 29 août 2018, 19:16, modifié 1 fois.
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[MJ] Igaram
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Re: [Lucy Trend] Une dernière danse

Message par [MJ] Igaram »

La jeune femme se déplaçait dans la foule, cherchant une personne qui serait capable de l’aider à mieux se repérer. Pour cela, elle avait décidé de privilégier la recherche d’un serviteur, les nobles et autres bourgeois de ce genre de quartier n’étant pas des plus causant. Ce n’était d’ailleurs pas une mauvais idée, car rien ne disait que les propriétaires n’étaient pas des pervers qui abuseraient d’elle ou qui appelleraient la garde sous prétexte qu’elle était « trop peu riche » pour ce quartier.

Test d’Int : 10 (réussi)
Test de CHA (sur 13+1) : 3 (réussi)
Marchant sur les pavés chauds de la vaste rue, elle finit par repérer sa victime idéale. Il s’agissait d’un homme, la vingtaine même pas passé, large d’épaule, cheveux brun coiffé en une queue de cheval et portant un chapeau de type tricorne. Il portait un uniforme somme tout assez riche, couleur noir, bordure rouge et deux rangées de gros boutons dorés. Visiblement, il était entrain de faire rentrer des caisses de provisions dans la maison de son maître par la porte sous l’escalier de la demeure plus que luxueuse.

Elle s’approcha lentement de lui, attendant qu’il ressorte une énième fois pour l’apostropher en jouant de son charme envoutant. L’homme la regarda avec une envie des plus lubrique tandis que Lucy voyait bien qu’elle avait réussi dans sa tentative d’hameçonnage. Sa proie était facile, elle qui avait l’habitude de jouer avec de bien plus gros poisson que lui. Le jeune homme posa le sac en osier qu’il venait juste de prendre. Il se tourna ensuite vers la femme, sa bouche légèrement entrouverte.

-Mada… Mademoiselle, je… je… Oui, bien sûr qu’je v… que je vais vous aider. Bredouilla-t-il en essayant de bien articuler les mots qu’il disait. Puis, il jeta un regard autour de lui, vérifiant visiblement que personne ne les observait, ou plus particulièrement que le maître d’hôtel de la maison n’était pas dans le coin. Puis, il invita la jeune femme à le suivre tout en reprenant sa manne en osier.

Ils rentrèrent donc dans ce qui ressemblait à un garde-manger. Les étagères étaient remplies de différents ingrédients pour de somptueux festins. Pourtant, vu le chariot à l’extérieur, la maisonnée avait encore acheté plus de nourriture, vin et autres produits de luxe. Le serviteur déposa le sac dans un coin, vidant son contenu dans une étagère déjà partiellement remplie. En même temps, il parla à la courtisane en disgrâce :

-La fille de la maison se marie, la Baronne organise une fête qui devrait durée pendant une semaine. Tout le quartier de Guilderveld est invité j’ai l’impression. En tout cas, les plus riches et les plus influant. Il faut dire, si la maison de la Baronne avait voulu se mêler à l’histoire politique, certain qu’elle serait la seule en lice ! Enfin, p’arle trop. Votre quartier se trouve plus à l’Est d’ici. Je vous conseille de remonter au Nord et de suivre l’eau une fois que vous l’avez atteint en la gardant sur votre gauche. Aux quatrièmes ponts, si je m’trompe as, et c’est votre quartier, mademoiselle.

L’homme avait donné des informations croustillantes pour la jeune femme, bien qu’elle fût pour l’heure bien loin d’en avoir besoin. Peut-être que son appétit pour l’intrigue allait se réveiller ? Et puis, ce jeune homme l’avait fait rentrer dans la maison, peut-être qu’elle pourrait se fondre dans la masse ? Après tout, si fête il y avait… il y aurait un grand besoin de servant et servante pour servir tous les invités ! Devenir une servante ? Etais-ce mieux que de devenir une prostituée ? Le chemin était encore visiblement long jusqu’au quartier de Handelaarmarkt… et si les gardes la remarquaient durant le trajet ? Et si ses pieds ne suffisaient pas ? Le doute, le doute rentrait dans la tête de la jeune femme aussi insidieusement que le plus vile des poisons !

J'espère que tu joueras bien à fond le doute ;)
Je suis le Dieu des morts et des vivants, Le Gardien du cycle éternel de la vie et de la mort et Le Défenseur de la création telle qu'elle m'a vu naître.

Craignez-moi, car je ne pardonne pas. Adorez-moi pour cette même raison. Et vénérez-moi car je suis bon et juste envers toutes choses. L’Équilibre sera.

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Lucy Trend

Re: [Lucy Trend] Une dernière danse

Message par Lucy Trend »

Le jeune homme céda sans difficulté... comme quoi, tout n'allait pas forcement mal aujourd'hui, je gardais toujours mes capacités de séduction. Son regard ne laissait pas de doutes quant à ses désirs en me regardant... mais je n'avais pas le temps de m'amuser. Il m'ammenna alors avec lui pour déposer un sac de victuaille dans le garde mangé d'une demeure. Il se mit alors à parler de ce qu'il se passait dans la demeure, une fête... encore une... Néanmoins je pus enfin savoir dans quel quartier je me trouvais... et quel chemin prendre pour rejoindre Frederick.

Néanmoins, le petit blabla du jeune homme eu le mérite de me faire hésiter. Peut-être qu'ici serait une bonne cachette ? Après tout j'étais déjà à l'abri... le trajet était certes peu long... mais cela faisait plusieurs rus à prendre et donc un risque de croiser des gardes qui me rechercheraient peut-être ? Tandis qu'ici... et bien... je n'avais qu'à prendre une tenue de serviteur et... me prendre au jeu. Mais il y avait un problème majeur et c'était tout simplement que je ne connaissais rien de cet endroit. Surtout que si le maitre des lieux me remarque tout en entendant parler d'une courtisane en fuite dans la ville... il n'aura pas grand mal à faire le rapprochement et donc j'étais alors cuite. Frederick par contre, je le connaissais et il me connaissait... c'était donc ma meilleurs solutions. Néanmoins je gardais sous le coude l'idée de m'infiltré ici... en cas de secours si avec Frederick il y aurait un problème quelconque. J'espérais bien sûr que tout ce passe bien car une fois la bas, je pourrais réfléchir clairement à la suite des évènements. Mais maintenant je devais agir, je sais quoi faire.

-Comment pourrais-je remercier un si joli garçon pour sa gentillesse ?

L'homme bafouilla aisément que simplement mou sourire lui suffisait... chose que je devinais bien vite comme étant un mensonge, surement voulait-il quelque chose qu'il n'osait pas demander. Je me contentai alors simplement de lui déposer un bisou sur la joue pour le remercier tout en lui demandant son nom et ou le retrouver.

-Eh bien Jean, j'espère que je pourrais vous revoir et que vous serez tout aussi disposer à aider une jeune femme fragile telle que moi. J'essayerais de revenir dès que possible pour vous redire merci.

Cela dit, je repris alors ma route, laissant le jeune bretonnien supposé à son travail... du moins... ce que je pensais être un Bretonnien vu son nom. J'allais suivre la route qu'il m'avait conseillée, le but étant de rejoindre le plus rapidement possible et donc de ne pas faire de détour quelconque. J'allais me meller dans la masse grouillante du peuple pour passer inaperçus... je n'étais pas bien grande je pourrais donc facilement être caché. Néanmoins je me positionnerais toujours du côté du fleuve... comme ça, si j'étais en danger et complètement bloqué, je n'aurais qu'à me jeter à l'eau. A utiliser en cas d'urgence bien sûr... arrivé trempée chez Frederick était le dernier de mes souhaits.

Durant le trajet, je commençais alors à réfléchir à quoi dire à Frederick. Bien sûr je ne ferais aucun cas de la pierre ou de la rencontre avec Said. J'allais donc simplement dire que j'étais partie faire une course après la fin de notre journée et qu'en revenant à la maison du Sud le bâtiment était en feu. J'allais aussi parler de ma tentative de sauvetage lamentable et de mon réveil dans un temple de Shaylla. Le plus Difficile allait être l'explication concernant l'Inquisition. Le mieux était de dire que j'étais accusé à tort et que j'avais juste besoin d'être cachée le temps de prouver mon innocence.
Modifié en dernier par [MJ] Igaram le 09 juil. 2018, 21:40, modifié 1 fois.
Raison : Ensemble des postes non-comptabiliser 10*6xp / Total: 60xp

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