[Grimbergald] Le bon, la brute et le marchand.

Marienburg est le plus grand de tous les ports du Vieux Monde. Située à l’embouchure du fleuve, la ville est un énorme centre de commerce. Le Reik est ici un fleuve énorme, mesurant plus d’un kilomètre et demi d’une berge à l’autre. Marienburg est une cité indépendante (sans lien avec l’Empire), située au sein des Wastelands. c’est aussi le centre de l’activité religieuse du Culte de Manaan, le Dieu de la Mer.

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[MJ] The Puppet Master
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[Grimbergald] Le bon, la brute et le marchand.

Message par [MJ] The Puppet Master »

>>> Previously on Warhammer.

Une fois, mis à la porte de la demeure du marchand et voyant le nain dans l'expectative, Julius prit la parole et Grimbergald put enfin entendre le son de sa voix. Une voix posée, sans animosité ni agacement, et grave sans être tonitruante.
Image- Et bien ? Par où commence-t-on, maître nain ? Le jour est encore jeune mais plus vite nous en aurons terminé, plus vite nous n'aurons plus affaire avec Dietrich. Pour notre bien à tous les deux, croyez-moi...
Les formules de politesse n'étaient pas feintes et l'homme semblait être un brave bougre... Que diable avait-il fait pour être redevable à Dietrich ?
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Re: [Grimbergald] Le bon, la brute et le marchand.

Message par Grimbergald »

Grimbergald observa le volontaire que le marchand avait désigné pour accompagner notre nain dans cette mission suicide. Il semblait peu enclin à l’aider et son dévouement au marchand ne semblait pas être son leitmotiv pour ce travail.
Une fois dehors le tire-laine prit la parole :

- Et bien ? Par où commence-t-on, maître nain ? Le jour est encore jeune mais plus vite nous en aurons terminé, plus vite nous n'aurons plus affaire avec Dietrich. Pour notre bien à tous les deux, croyez-moi...

D’un ton neutre, tout en s’éloignant d’un pas lourd de la maison du marchand.

_On commence par l’commencement mon ami. Evidemment.
*sourire moqueur* On s’dirige vers le quartier, on prend des repères en cas d’ennuis et on cherche où s’trouve la maison. Accessoirement on essaie de savoir aussi pourquoi deux des hommes de notr’ « AMI » commun ont disparu pendant cette même mission et on essaie d’éviter que ça nous arrive à nous. Cette mission pue autant qu’le dernier rade dans l’quel j’ai pieuté pendant quelques semaines. Et crois-moi… Ca n’venait pas d’mes pieds !

Julius put observer les épaules du nain s’agiter d’un léger rire. L’humour n'était pas fin et spirituel mais il avait au moins l'avantage de faire rire l'auteur de celui-ci.

_Tu n’m’as pas l’air d’être le meilleur ami du…. « patron »… Crois moi j’m’en tape comme de mon premier pet. Mais j’veux juste que tu saches que j’ai rien contre toi et que j’n’ai pas d’affinité particulière avec lui. Si tu veux mon avis, si on veut sortir vivant d’ce merdier on a intérêt à faire notre boulot et à veiller mutuellement sur nos miches.


Grimbergald savait reconnaitre une affaire dangereuse et celle-ci s’annonçait comme particulièrement propice à l’apparition de complications en tout genre. Le mercenaire faisait rapidement l’inventaire des soucis plausibles à venir. Il n’aimait pas l’imprévu et pensait qu’en envisageant chaque possibilité il offrait à ses fesses une chance supplémentaire de survivre.

1) Il se faisait attraper et finissait ses jours en prison, dans un cachot miteux à crever lentement de malnutrition ou de folie. Passant les dernières années de sa vie à regarder un bout de ciel bleu à travers deux barreaux dans une épaisse muraille avec pour seule compagnie celle d’un rat… peu réjouissant.
2) Un rival de Dietrich était aussi sur l’affaire et alors il risquait de se faire trouer la peau par des hommes de mains. Si il s’en sortait il risquait aussi de s’attirer les foudres d’un autre « puissant ». Il serait alors obligé de quitter la ville et de partir pour des contrées moins hostiles à sa survie. Bof
3) Ceux qui avaient tué les deux précédentes personnes mandatées par le marchand attendait la venue de nouveaux arrivants. Un groupe de bandits ayant établi leur repaire dans cette vieille bicoque ou encore des contrebandiers planquant leur cargaison… Mouais...
4) Il ne trouvait rien et Dietrich le trucidait, mécontent de son travail… Hummmm...
5) Il trouvait les objets et Dietrich le tuait pour le faire taire… Aie.....


Les façons de mourir étaient nombreuses et variées. Les probabilités pour que cela tourne au vinaigre augmentaient au fur et à mesure que le nain envisageait les divers scenarii qui s’offraient à son imagination légèrement paranoïaque.

Heureusement il avait un atout dans sa manche pour certaines de ces situations : Julius. Le jeune homme pourrait toujours porter le chapeau en cas de présence des autorités. Un coup bien placé le réduirait au silence, il pourrait alors s’enfuir ou le livrer mort aux autorités prétextant qu’il avait aperçu un individu suspect pénétrer dans la maison. De plus Le jeune homme devait être connu des gardes ce qui appuierai la version du valeureux nain. En cas de rencontre musclée l’homme lui apporterait un soutien efficace

En revanche les deux dernières possibilités ne se résolvaient pas grâce à notre fripon et cela titillait la paranoïa de notre mercenaire. Comment être sûr de s’en sortir quel que soit l’issu de la mission ?

_Si tu veux mon avis mon p’tit pote on va s’amuser comme des petits fous… Mais dis-moi l’ami. Qu’est-ce que tu lui dois pour qu’il t’envoie dans un bourbier pareil ?
Modifié en dernier par [MJ] The Puppet Master le 17 févr. 2013, 18:10, modifié 1 fois.
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Re: [Grimbergald] Le bon, la brute et le marchand.

Message par [MJ] The Puppet Master »

Julius qui suivait Grimbergald de près, lui souffla sa réponse avec une moue résignée :
Image- Vous savez, maître-nain, Dietrich est le genre de personne qui s'arrange toujours pour qu'on lui soit redevable. A partir du moment où vous vous adressez à lui, il vous tient et ne vous lâche que lorsqu'il estime vous avoir assez pressé.
Il fit une pause, expira bruyamment par le nez et poursuivit :
Image- Je ne suis pas dupe. Malgré ce qu'il a dit tout à l'heure, je sais qu'il n'en aura pas fini avec moi. Il n'attend qu'une chose : que j'y reste. A ce moment-là, seulement, on sera quitte.
Julius soupira encore et se porta à la hauteur de son compagnon.
Image- Diectrich est un personnage dangereux, très dangereux même. Bien plus dangereux que la mission qui vous inquiète. Néanmoins, vous avez raison d'être inquiet : "cette mission pue..." J'en veux pour preuve que Dietrich n'utilise pas ses propres hommes et nous envoie... Tout cela ne me dit rien qui vaille.
Nous y voilà.
Tout en discutant, Grimbergald et Julius étaient arrivés dans le quartier de Noordmuur.
Julius parvint sans mal à trouver la rue mentionnée sur le plan et la boutique
Le servant de Manaan. L'endroit n'était pas très fréquenté la plupart des bâtisses étant abandonnées et en ruine. Même la boutique, pourtant signalée "ouverte", était si décrépie qu'on pouvait se demander par quel miracle elle était encore debout.
D'un signe de tête, l'homme désigna la demeure que les deux comparses étaient sensés "visiter" puis se dirigea vers le bout de la rue. Il jeta un coup d'oeil appuyé pour voir ce qui se passait dans la venelle adjacente et revint vers Grimbergald lui annonçait qu'elle était du même acabit que celle-ci : bâtisses en ruine et rue déserte. Au même instant, quatre miliciens débouchèrent à l'autre bout de la rue. Julius se racla la gorge et s'adossa contre ce qui avait été la façade d'une haute demeure aujourd'hui éventrée.
En passant devant Julius et Grimbergald, le sergent menant la petite troupe les dévisagea avec insistance sans pour autant prendre la peine de s'arrêter. Sans doute tenta-t-il de leur signifier qu'il était inutile de fomenter un mauvais coup tant qu'ils seraient dans les parages et qu'il ne manquerait pas venir les trouver le cas échéant.
Une fois les miliciens disparus au coin de la rue, Julius se fendit d'un petit sourire à l'attention de son compagnon nain.
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Re: [Grimbergald] Le bon, la brute et le marchand.

Message par Grimbergald »

Le fait que les miliciens aient aperçus Grimbergald en compagnie de Julius perturbait légèrement ses plans quant à l’avenir du jeune homme s’ils se faisaient prendre. Un sacré coup du sort, s’il en était, mais Grimbergald n’était pas nain à croire à la malchance ou à la volonté des Dieux. Si ces miliciens étaient en ce lieu à ce moment précis c’était qu’il y avait des trucs louches qui se tramaient dans le coin. Que pouvait bien chercher une troupe de miliciens dans un quartier en ruine et désert ?

_ Manquez plus qu’eux !
, lâcha le nain d’un air écœuré. Avec un peu de chance ils vont décider d’aller poser leur cul sur l’palier d’notre maison…

Le nain ramassa un petit tas de terre et l’effrita entre ses doigts, la terre était sèche et argileuse et probablement imprégnés du fumier des chevaux de trait qui passaient de temps en temps par ici. Il fît rouler le petit caillou qui resta entre son index et son pouce crevassé.

_Il faut toujours d’un petit grain de poussière vienne se loger dans les rouages parfaits d’ma vie idyllique… C’est fou comme parfois la vie s’évertue à m’faire chi**


A ces mots le nain esquissa un sourire mélancolique et jeta à un petit mètre devant lui le petit caillou qu’il tenait entre ses doigts.

_ Dis-moi camarade, tu ne penses pas qu’on f’rait mieux d’attendre la nuit pour faire l’travail ? Ça m’a l’air mal fréquenté dans l’coin… C’est d’ailleurs c’qui m’étonne on a croisé presque personne sauf un groupe de milicien juste devant LA maison. Je sais qu'ils recherchent encore les deux précédents mais là... Pile poil maint'nant... Ça fait trop d’concidences… J'attends tes lumières parce que j’y connais pas grand-chose en «intrusions » mon truc c’est plutôt les « contusions ».


Grimbergald laissa un petit silence afin que le voleur puisse apprécier le trait d’esprit qu’il venait de faire et dont il tirait une grande fierté. Il frotta sa barbe d’un geste souple et regarda en direction de la maison d’un œil discret.

_Faudra être aussi discret qu’un chat en pénétrant la dedans. On commenc’ra par les étages rapidement. Je ne sais même pas ce qu’on recherche exactement… C’est ça que j’préfère dans ce boulot. Mais je pense pouvoir reconnaitre les objets en question. Toi tu montras la garde pendant que je fouillerai la bicoque, si quelqu’un entre ou que tu entends un bruit inhabituel tu me préviens.

D’un sourire carnassier le nain fixa le filou, une lueur d’or illuminant ses yeux avides de richesses.

_ Je garde la prime de la mission pour moi mais on ne va pas cracher sur une peu d’or en plus. Je te propose de faire cinquante-cinquante sur ce que l’on trouvera dans la maison. L’patron m’a proposé de les racheter mais si tu as un autre moyen je te filerai ta part et tu t’arrangeras tout seul…

Comme pour répondre à la question qui brulait les lèvres de Julius, Grimbergald lâcha rapidement :

_Je pense que tout travail mérite salaire et on ne fait pas payer les dettes d’un homme de cette manière… C’t’un travail comme un autre…

Il était bien entendu que Grimbergald ne voulait pas faire la charité au jeune homme, ce n'était pas son genre. Il ne cherchait qu’à s’attirer sa sympathie afin qu’il l’écoute et veille sur lui pendant la mission. Il aurait bien besoin d’yeux et d’oreilles pour être sûr que personne ne viendrait le déranger, et en le laissant à l’écart pour « surveiller », il s’assurait aussi que personne ne vienne fouiller dans ses affaires et il pourrait toujours garder pour lui les plus petites pièces qu’il pourrait dissimuler.

Personne ne savait ce que le nain allait trouver, sauf peut-être l’explorateur mort mais celui-ci risquait de ne pas être très loquace, aussi valait-il mieux que ce soit un nain seul qui s’occupe des affaires de Nains. S’il s’agissait d’une relique ancienne, il lui faudrait peut-être peser le pour et le contre, s’il ne s’agissait que de simples objets nains il pourrait le ramener sans trop se poser de questions et remplir son contrat.
Modifié en dernier par [MJ] The Puppet Master le 19 févr. 2013, 18:36, modifié 2 fois.
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Re: [Grimbergald] Le bon, la brute et le marchand.

Message par [MJ] The Puppet Master »

Effectivement, le fait, mis en avant par le nain, qu'ils aient croisé une patrouille de milicien précisément à l'endroit où les deux compères devaient procéder à quelques actions illicites ne pouvait pas être qu'une simple coïncidence. Apparemment, Julius venait d'en prendre conscience et Grimbergald put voir les traits de son visage se durcir d'un seul coup. L'homme fronça les sourcils et songea quelques secondes, gardant ses mâchoires crispées et sa bouche hermétiquement close. Il inspira profondément et acquiesça d'un hochement de tête à la proposition d'attendre la nuit venue pour entrer dans la demeure abandonnée de l'explorateur.
Après quelques instants, Julius desserra les dents :

Image- Fort bien, maître-nain, je ferai de mon mieux pour nous introduire discrètement dans la demeure et je veillerai à ce que personne ne vienne nous surprendre.
Votre proposition me parait tout à fait honnête et je l'accepte : nous partagerons donc à parts égales le fruit de notre "labeur" de ce soir.
En attendant, ne restons pas un instant de plus pour ne pas attirer les regards. Nous reviendrons lorsque la nuit sera bien avancée.
Julius désigna d'un léger coup de menton, une petite tête qui les observait au travers de la vitrine crasseuse du servant de Manaan puis il entraîna Grimbergald quelques rues plus loin dans les locaux plus fréquentés d'une taverne miteuse joliment nommée Le coupe-gorge.

Là, ils attendirent que le soleil se couche puis que la nuit devienne bien sombre. Julius fit un brin de conversation pour tenter de faire oublier les longues heures à attendre et, ainsi, le nain put en apprendre un peu plus sur son compagnon d'un soir.
Ce dernier lui confia qu'il n'était pas réellement plus expérimenté que lui en ce qui concerne le genre de "visite" pour laquelle ils avaient été réunis mais qu'il connaissait deux ou trois ficelles utiles comme le crochetage et l'art de se dissimuler pour voir sans être vu. Un peu plus tard, Julius parla de sa famille et surtout de sa jeune soeur pour laquelle il se faisait beaucoup de soucis puisqu'elle refusait de l'écouter et se fourrait toujours dans des situations inextricables. C'est d'ailleurs plus ou moins à cause de sa soeur que Julius était devenu débiteur auprès de Dietrich mais c'est une trop longue histoire...
Bref, les heures passèrent et vint enfin le moment de retourner à leurs affaires.
Julius se leva, fit rebondir quelques pistoles sur la table de bois et quitta
Le coupe Gorge suivit de Grimbergald.

Une fois devant la maison visée, Julius se mit à agir avec une extrême prudence et beaucoup de discrétion, ce qui n'était pas trop compliqué étant donné que la ruelle était plongée dans une obscurité presque totale. Après quelques secondes accroupi devant la porte, il la poussa et elle s’entrouvrit non sans quelques grincements et autres bruits sourds lorsqu'elle cogna contre un tas de gravats venant la bloquer avant qu'elle ne puisse être ne serait-ce qu'à demi-ouverte.
Néanmoins, l'espace était suffisant pour que même un nain corpulent comme Grimbergald puisse se glisser dans la demeure sans trop de difficulté. Les choses sérieuses allaient pouvoir commencer...

Image- Je pense à une chose maître-nain : avez-vous de quoi nous éclairer ?
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Re: [Grimbergald] Le bon, la brute et le marchand.

Message par Grimbergald »

Votre proposition me parait tout à fait honnête et je l'accepte : nous partagerons donc à parts égales le fruit de notre "labeur" de ce soir.

Tu m’étonnes que ma proposition est honnête,
pensa le nain, tu vas te contenter de coller tes fesses à la fenêtre et de regarder dehors. Et j’étais même pas obligé de te donner un sou. Tu as intérêt à être efficace.

Bien si nous sommes d’accord, lui déclara-t-il en lui serrant la main, le marché est conclu !

Le coupe-gorge, magnifique établissement au décor classique, mariant harmonieusement l’odeur de pisse, les couleurs noires et grises de la poussière avec la couleur rouge du sang séché sur les murs, vestiges des bagarres passées. En regardant avec plus d’attention sous les tables on pouvait apercevoir, de-ci de-là une ou deux dents à moitié pourries qui avaient été extraite brutalement de la bouche d’un des clients. Ce qu’ils osaient appelé bière était probablement un mélange d’un fond de cuve avec de l’eau crasseuse récupéré dans l’un des nombreux canaux de la ville.

Dans l’auberge le nain écouta Julius qui n’en finissait pas de caqueter comme une poule à longueur de temps.Et vas-y que je t’avoue que je suis un voleur médiocre qui s’est probablement déjà fait attraper par la milice locale, et vas-y que je te cause de ma sœur qui est probablement aussi bien éduqué que lui et qui devait trainer on ne sait où à cette heure-ci. Si elle lui causait des ennuis il n’avait qu’à la mettre dans un clos de Shallya loin d’ici ou encore lui briser les deux jambes, méthode plus radicale mais tout aussi efficace. Toutefois, il ne lui en toucha pas un mot, l’écoutant et hochant la tête de temps en temps pour acquiescer et donner de l’importance aux paroles du voleur.

Grimbergald ne lui parla guère de son passé, lui préférant de loin ses perspectives d’avenir et de la compagnie qu’il voulait mettre en place. Il lui raconta quelques anecdotes de batailles et de contrats légèrement édulcorées afin de les rendre encore plus attrayantes. Il lui conta la fois où il avait accompagné un marchand sur la route d’Altdorf et n’ayant eu aucun ennui, ce dernier ne voulut pas le rétribuer pour son travail. Prétextant que de toute manière le nain devait lui aussi aller jusqu’Altdorf et que de ce fait cela ne lui avait pas fait faire de détour, il voulut le laisser là, sans la moindre piécette en dédommagement. Grimbergald n’eut d’autre choix que de faire comprendre au marchand qu’un contrat est un contrat en lui brisant deux dents d’une droite bien placée. Ce jour-là il reçût sa paie et même un léger dédommagement pour le temps perdu à réclamer son dû.

Même si ses histoires n’étaient pas toujours d’une fidélité parfaite à la réalité, elles en révélaient beaucoup sur le tempérament du nain.

L’heure venue le nain pu observer Julius à l’œuvre, la facilité et la rapidité avec laquelle il ouvrit la porte laisser penser qu’il était légèrement plus doué que ce qu’il voulait bien laisser paraître au nain.

_ Pas mal pour un novice... Murmura le nain à l’oreille du filou.

Il se glissa tant bien que mal à l’intérieur de la maison, rentrant la légère proéminence de son ventre pour passer plus aisément la porte et ne pas paraitre trop lourdaud pour ce travail. La maison était sombre mais il ne fallut pas plus d’une seconde aux yeux du nain pour s’adapter au manque de lumière. Il commençait à apercevoir les reliefs, les meubles, les portes les objets environnant sans pour autant pouvoir dire avec certitude de quoi il s’agissait. Il lui faudrait s’approcher d’eux pour pouvoir dire avec certitude de quoi il s’agissait mais au moins il serait extrêmement discret.

- Je pense à une chose maître-nain : avez-vous de quoi nous éclairer ?

Le nain n’avait pas pensé au jeune homme, qui lui, ne voyait rien dans la nuit. Pour rester professionnel et ne pas montrer qu’il s’était montré négligeant il inventa :

-Je vois bien dans la nuit et nous seront bien plus discret sans une source de lumière que l’on pourrait voir de dehors. Reste à la fenêtre et observe la ruelle pour voir si personne ne passe et tends l’oreille pour être sur que personne n’est déjà ici.

Une fois Julius à son poste, Grimbergald commença à fouiller la première pièce, il se mit à ouvrir délicatement chaque tiroir, chaque armoire.
_Alors je fouille en premier le rez de chaussée, en essayant de ne pas faire de bruit.
_ je cherche des notes, de petits objets précieux, quelques chose qui évoque les Monts Brumeux
_ et je cherche aussi de quoi illuminer notre cher ami: bougie, allumettes...
Si je ne trouve rien je propose de trouver le bureau de l'homme ou sa chambre.
Modifié en dernier par [MJ] The Puppet Master le 21 févr. 2013, 18:37, modifié 1 fois.
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Re: [Grimbergald] Le bon, la brute et le marchand.

Message par [MJ] The Puppet Master »

Avant toutes choses >>> L'antre du marionnettiste

Grimbergald débuta donc son inspection des pièces du rez-de-chaussée. Julius et lui se trouvaient dans ce qui avait du être le vestibule. L'endroit était jonché de gravats ; pierres, planches de bois et immondices s'amoncelaient dans tous les coins gênant la progression du nain qui trébucha à plusieurs reprises tant l'endroit était encombré.
Par une ouverture qui devait originellement contenir une porte le mercenaire put accéder à la salle commune où les gravats étaient aussi légion à tel point que même en pleine lumière on ne devait distinguer le sol carrelé. Dans l'angle opposé à l'accès principal se trouvait un escalier menant à l'étage. Etrangement, ce dernier était en bon état comparé au reste de la maison.
Sur la droite, Grimbergald entra dans l'ancienne cuisine qui contenait les vestiges d'un grand four et différents meubles en morceaux. Les vitres de la fenêtre avec vue sur le fleuve étaient toutes brisées laissant entrer un courant d'air froid.
Attenante à la cuisine, la plus petite pièce du rez-de-chaussée était aussi la plus délabrée puisque la principale poutre soutenant le plancher du premier étage était toute vermoulue et gisait brisée sur des monticules de pierres aussi hauts que le nain. Les murs étaient presque entièrement détruits et il put apercevoir, par une ouverture béante sur le vestibule, Julius qui scrutait la ruelle.
Parmi toutes les immondices, Grimbergald ramassa quelques bouts de tissus et de bois pour constituer une torche. Il n'avait plus qu'à trouver de quoi l'allumer...
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Re: [Grimbergald] Le bon, la brute et le marchand.

Message par Grimbergald »

Grimbergald avançait prudemment au milieu des gravats, la dernière chose qu’il voulait été de se ramasser au milieu de tout ce fatras. Les nombreuses fenêtres brisées laissaient peu d’espoir quant à la présence d’objet précieux qui n’auraient pas été précautionneusement dissimulés. Dans un tel état, nombre de cambrioleurs avaient déjà dû tenter leur chance afin de ramasser ce qui pouvait trainer. Cette maison était dans un sale état et menaçait à tout moment de s’effondrer comme un château de carte. Les poutres étaient pourries et les murs s’effritaient à vue d’œil, tout dans cette bâtisse laissait à penser qu’elle était à l’abandon depuis de très nombreuses années.

L’aspect relativement préservé de l’escalier laissa Grimbergald perplexe, il le regarda un instant mais ne parut pas comprendre la raison de cet état de conservation. Il chercha du regard des traces de rénovation récente ou des endroits où la poussière serait moins présente qu’ailleurs. La saleté a ses avantages : quand on marche dans la poussière, on laisse des traces.

Il chercha partout les traces du passage des précédents hommes mandatés par le marchand : traces de pas, traces de fouilles, morceaux de tissus accrochés dans les débris. S’il trouvait leurs traces, il pourrait savoir ce qui s’était passé pour qu’ils disparaissent sans donner de nouvelles. Peut-être qu’un morceau de l’étage leur était tombé dessus et les avaient ensevelit, peut être étaient-ils passés à travers le plafond en s’empalant sur on ne sait quel morceau de bois qui jonchait le sol, après tout cela pouvait être un accident. S’il retrouvait leurs corps peut être retrouverait il du matériel et peut être même des indices.

Au rez-de-chaussée se trouvait les pièces à vivre, il savait qu’il avait peu de chance de trouver ce qu’il voulait ici, mais avant de s’aventurer plus loin il tenait à voir s’il ne pouvait pas trouver quelque allumettes ou quoique ce soit qui pourrait allumer sa torche de fortune. On ne savait jamais, la chance pouvait lui sourire pour une fois et puis il fallait bien quelque chose à la cuisinière pour allumer ce vieux four. Qui sait, en fouillant les débris adjacents, peut être trouverait il son bonheur.

Il regarda aussi, à droite à gauche afin de chercher un accès au sous-sol, il devait bien y avoir dans cette demeure une trappe ou un escalier menant au premier sous-sol, voir même au second. Dietrich l’avait informé sur ce réseau de tunnel en dessous et vu qu’il soupçonnait ses hommes de s’y être perdus s’est donc qu’ils l’avaient trouvé, de gré ou de force...
Une fois sa fouille terminée, il ramena ce qu’il avait trouvé à Julius.

_Tiens, ça peut toujours servir. C’est un vrai capharnaüm là d’dans… Tout s’effondre ou est en train d’s’effondrer, murmura le nain, on va devoir monter à l’étage, il n’y a rien en bas. J’aurais besoin de tes lumières sur un truc qui m’parait louche mais je n’sais pas pourquoi… C’est comme une intuition, une impression étrange.

Ou un pur accès de paranoïa, qui malheureusement alimentait souvent l’imagination fertile de notre beau barbu. Mais un excès de prudence valait mieux que de se retrouver dans la panade, celle-ci avait déjà une fâcheuse tendance à rattraper notre nain malgré toutes les précautions qu’il prenait parfois.

Le nain amena l’homme dans la pièce principale, face à l’étrange escalier.

_Tu vois, tout dans cette maison est en ruine… sauf çà… Comme si on avait voulu qu’il reste en bon état pour pouvoir accéder au reste de la maison. Je me fais peut être toute une histoire mais si tu pouvais me donner ton avis…

Grimbergald attendit que Julius ait fini de donner son avis avant de lui proposer de monter.

_Passe devant, tu es plus discret que moi. Une fois en haut ouvre l’œil et tends l’oreille et fais-moi signe, si il y a un souci redescend et on avisera. Mais reste en vue, ne t’aventure pas tout seul à l’étage, comme j’te l’ai dit cette affaire pue autant qu’la bouffe qu’on sert au « marin chantant » et je ne veux pas qu’il t’arrive quoi que ce soit.

Grimbergald ne voulait surtout pas que le filou commence à fourrer son nez dans ce qui ne le regardait pas et trouve avant lui ce qui pouvait bien rester à trouver dans cette vieille bicoque délabrée. Mais si l’escalier devait s’effondre ou si il était piégé il préférait de loin que cela arrive à son « acolyte » plutôt qu’à lui-même.
Modifié en dernier par [MJ] The Puppet Master le 23 févr. 2013, 18:27, modifié 1 fois.
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Re: [Grimbergald] Le bon, la brute et le marchand.

Message par [MJ] The Puppet Master »

The Puppet Master a écrit :Jet de dés secret... Hum, réussi.
A tâtons, Julius suivit Grimbergald jusqu'à l'escalier mais ne put guère renseigner plus avant le nain et lui demanda d'aller chercher de quoi allumer la torche de fortune qu'il lui avait ramené. Le mercenaire suivit alors son idée et retourna dans les vestiges de la cuisine où, après avoir fouillé les alentours du four, il trouva une pierre à briquet qu'il s'empressa de frotter avec la lame de sa hache pour produire quelques étincelles susceptibles d'enflammer les lambeaux de tissu. Après plusieurs essais infructueux, il se souvint qu'il possédait, dans son paquetage, un nécessaire à pipe qui lui permettrait sans doute d'obtenir de meilleurs résultats. A force de persévérance et de quelques insultes en Khazalid, Grimbergald parvint à ses fins et revint fier de lui voir Julius. L'homme sourit à son compagnon et dit en désignant la torche :
Image- Ceci nous sera fort utile car je crains qu'il n'y ait vraiment aucune lumière au sous-sol... Vous aviez vu juste, maître-nain : il y a une trappe dissimulée sous cet escalier. Je l'ai découverte en tâtonnant quelques instants seulement avant que vous n'allumiez la torche.
Ajoutant le geste à la parole, il s'empressa d'indiquer à Grimbergald un tas de planches qu'il avait déplacées pour dégager l'accès caché. En baissant les yeux au sol, le nain constata ce qu'il supputait : outre les traces de ses pas et celles de Julius, il y avait là pas moins d'une douzaine d'empreintes bien marquées dans l'épaisse couche de poussière qui couvrait le sol crasseux. Toutes tournaient autour de l'escalier puis repartaient vers le vestibule, à moins que ce ne soit le contraire...
Quoi qu'il en soit, les deux compères avaient désormais un choix à faire : monter ou descendre ?
Les Péjis sont là comme des marionnettes qui, dans l'atmosphère brûlante de leur Erpé,
oublient qu'elles n'ont que l'illusion de la liberté...

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Grimbergald
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Re: [Grimbergald] Le bon, la brute et le marchand.

Message par Grimbergald »

Des traces, des dizaines d’empreintes de pas marquaient le sol poussiéreux à l’endroit d’une trappe secrète dans une maison abandonnée.

Grimbergald marqua un temps d’arrêt, sembla évaluer consciencieusement la situation, pesant le pour et le contre. Tout à coup il regarda Julius et prit la parole :

_C’est d’la que v’nait l’odeur de merd* qu’on sentait tous les deux. Je t’avais bien dis que je n’avais pas marché dedans en v’nant ici...

Le nain afficha un large sourire, celui-ci masquait probablement la légère inquiétude qui venait de s’emparer de son courage et de son assurance à toute épreuve. Il n’était pas question de reculer mais de là à se jeter tête baissée dans la tête du troll sans réfléchir ou trouver un autre moyen, fallait pas pousser non plus. Cependant il n’était pas crédule, si ce lieu était aussi visité, il avait dû être fouillé de fond en comble et ce qu’il cherchait devait probablement être aujourd’hui la propriété de ceux qui se baladaient dans le coin.

_Bon… on finit ici avant d’descendre plus en profondeur. On fouille l’étage et si on n’trouve rien … ben… Là il ne s’agira plus de marcher dedans mais carrément d’y plonger la tête la première…

Il regarda la trappe, certains que son « affaire » allait l’emmener ans les tréfonds de la cité. Sur quelle affaire louche allaient-ils tomber ? Grimbergald n’en savait fichtre rien mais cela ne présageait rien de bon. Il caressa Moumougne de la paume de sa main comme pour l’encourager et la rassurer sur l’issue de ce qui allait se produire dans les heures à venir.

_Alors, va savoir si c’est le même le même homme qu’est passé douze fois ou douze hommes qui sont passés une fois… Ça paraît pas grand-chose… Mais ça changerait rudement la donne…

Il laissa s’écouler deux à trois secondes, comme illuminé par une information qu’il avait jusque là négligée.

_ Les planches étaient au-dessus hein ? C’est p’têt que le ou les gars sont sortis et qu’ils ont camouflé l’entrée de leur planque, fît-il d’un ton assez enjoué avant de se reprendre, ou que quelqu’un les a replacés là une fois la troupe entrée pour que personne ne les dérange. Mais dans ce dernier cas devrait y avoir un guet… quelque part…

Puis, d’un air décidé il affirma :

_Non il faut d’abord vérifier là-haut ! Inutile de descendre si nous trouvons ce qu’on veut dans le bureau de l’ancien propriétaire.

Sur ces bonnes paroles il indiqua à Julius de replacer les planches comme il les avait trouvé afin de pouvoir inspecter l’étage tranquillement, sans être tout de suite repéré, si le ou les personnes revenaient à l’improviste. Puis il monta l’escalier doucement, en évitant, tant que faire se peut, de faire grincer le dit escalier. Il demanda à Julius de rester en haut de l’escalier, adossé au mur adjacent afin de pouvoir observer la trappe sans se faire remarquer et de l’avertir rapidement de la présence inopinée d’autres individus.

Une fois à l’étage, Grimbergald se mît à chercher le bureau puis il l’inspecta avec précaution. Son premier réflexe fût d’observer la pièce dans sa globalité afin d’être sûr que cette pièce n’avait rien de particulier qui pourrait lui sauter aux yeux. Ensuite il fouilla chaque tiroir de chaque meuble encore debout, retourna chaque tableau encore accroché au mur pour les inspecter, regarda au-dessus des étagères puis derrière, fouilla les décombres afin de trouver ce qui pouvait ressembler à un carnet de notes ou tout ce qui lui évoquerait les Monts Brumeux.

Le fait qu’il ne sache absolument pas lire n’arrangerait certainement pas les choses, mais il devait bien y avoir dans ce genre d’ouvrages des dessins illustrant les montagnes ou quelques runes dessinées à la va-vite.
Modifié en dernier par [MJ] The Puppet Master le 23 févr. 2013, 18:28, modifié 2 fois.
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Grimbergald, Mercenaire
Profil: For 9 | End 10 | Hab 6 | Cha 8 | Int 8 | Ini 6 | Att 11* | Par 9 | Tir 8 | NA 1 | PV 70/70
* +1 (si Hache)
Ancien "Bras-cassé" officiel
Médaille du "serial fail"
Image

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