[Les boulets en Nippon] Embarquement immédiat !

Marienburg est le plus grand de tous les ports du Vieux Monde. Située à l’embouchure du fleuve, la ville est un énorme centre de commerce. Le Reik est ici un fleuve énorme, mesurant plus d’un kilomètre et demi d’une berge à l’autre. Marienburg est une cité indépendante (sans lien avec l’Empire), située au sein des Wastelands. c’est aussi le centre de l’activité religieuse du Culte de Manaan, le Dieu de la Mer.

Modérateur : Equipe MJ

Avatar du membre
[MJ] Aurore
PJ
Messages : 111
Profil : FOR / END / HAB / CHAR / INT / INI / ATT / PAR / TIR / NA / PV (bonus inclus)

[Les boulets en Nippon] Embarquement immédiat !

Message par [MJ] Aurore »

:xD:

C'est jour de fébrilité au Port de Marienburg. Sur les docks, des dizaines et des dizaines de travailleurs s'affairent, entourés de centaines d'énormes caisses et tonneaux de bois. Le tout est acheminé vers le pont d'un immense et magnifique bateau. Tous les gens sont très agités : des marins, des officiers, des badauds et surtout un homme bedonnant à l'allure riche qui ne cesse de crier des ordres et des insultes aux dockers chargés des chariots de marchandises. Le départ est pour très bientôt !!

Sur certains bâtiments du port, on peut voir des affiches placardées :
Départ pour Nippon !

Johann Drauwulf, marchand impérial renommé, monte une expédition maritime le conduisant à Nippon.
Merci de vous entretenir avec le capitaine Lankdorf pour embarquer en tant que passager
Merci de vous entretenir avec le second, Monsieur Herzog pour tout recrutement en tant que matelot.
Image

****
Trio infernal
Mais que faites vous dans l'Empire ? Vos pérégrinations vous ont mené bien loin de la Bretonnie, mais ce n'est pas comme si vous n'étiez pas habitués aux voyages ! En vous comptant tous les trois et vos voyages que vous avez fait, de l'Arabie jusqu'en Empire, en passant par la Tilée, le Bretonnie et même Ulthuan, il n'est peut-être pas étonnant de vous croiser à Marienburg...

C'est en cherchant le pourquoi de toute cette excitation au port que vous vous retrouvez nez à nez devant l'une des affiches. Un voyage jusqu'en Nippon... pourquoi pas hein? Déjà, vous rêvez à tout ce que vous pourrez apprendre. Ayla : les meilleurs moyens de tuer quelqu'un discrètement auprès des ninjas. Koravar : maîtriser les techniques de ton ancien maître et enfin voir le pays dont il t'a parlé durant toute ton enfance. Amerkan : l'architcture nippone et leurs bâtiments de guerre n'auront plus aucun secret pour toi !
Aucune raison d'hésiter ! Ayla et Koravar pourront se présenter pour la défense du bateau, tandis qu'Amerkan pourra sans aucun problème vanter ses capacités d'ingénieur si un quelconque bris du bateau survenait ! Il ne reste qu'à aller voir le second Herzog afin d'embarquer dans l'aventure...

Je vous laisse chacun l'occasion de parler à Herzog, sachant que c'est un homme sage et réfléchi. Ayla devra se monter convaincante puisque que les femmes ne sont pas très appréciées sur les navires ;)


****
Thorane
C'est contrat par contrat que tu t'es retrouvée ici à Marienburg. Il te suffirait d'embarquer sur un bateau pour retourner chez toi et laisser l'Empire derrière. Pourtant ce n'est pas ce que tu cherches. Tu as quitté ta contrée lointaine et glaciale il y a longtemps pour découvrir d'autres cieux, laissant la mort et la désolation dans un passé auquel tu n'appartiens plus. Malgré les rudes batailles que tu as vécue, tu es toujours prête à louer ta masse d'armes à quiconque peut se payer tes services.

Alors que tu déambules dans le quartier du Suiddock, un petit attroupement devant un mur attire ton attention. Tu réussis à te frayer un chemin pour voir qu'ils regardent une affiche. Comme tu ne sais pas lire, un jeune homme le fait pour toi.

« Parait qu'le mec y paye 3 pistoles par semaine juste pour s'assurer qu'y ait pas d'trouble su'l bateau.. » dit quelqu'un à coté de toi envers son copain.
Toi, qui n'as pas encore de travail, et se doutant que ce ne serait peut-être pas dans une aussi grande ville marchande qu'il te serait possible de buter de l'homme-bêtes ou du mutant, te laisseras-tu tenter ? Après tout, une petite paye honnête qui ferait en sorte que tu reviennes tout de même assez riche de ce long périple ne serait pas contre-indiqué...

Quoi qu'il en soit, une petite visite à ce second Herzog dont le nom figure sur l'affiche suffirait pour embarquer sur ce bateau. Avec ton physique imposant et ton énorme masse d'armes, il ne serait pas impossible de croire que tu sois vraiment une guerrière. Il ne serait pas trop compliqué à convaincre ce mec... en espérant qu'il ne te parle pas de sa réticence à voir des femmes sur son bateau...

Même chose que pour le trio, je te laisses faire la conversation avec Herzog, qu'il faudra convaincre parce que les femmes ne sont pas appréciées sur les navires ^^
****

Eranor
Malgré ce que tu voudrais faire croire à tout le monde, la présence de ton maître et toi à Marienburg ne tient pas du tout au hasard. Votre mandat de surveillance vous a amené à vous rapprocher du fils du noble d'un petit domaine du Middenland : Elmeric Von Sternhauer. Déjà soupçonné d'entretenir des liens avec des adeptes du chaos, voilà que vous avez appris une nouvelle qui a fait grand bruit dans les villages environnants : Elmeric, qui entretient des liens avec Nippon depuis son voyage là-bas avec son oncle il y a déjà 7 ans, a annoncé son mariage futur avec la jeune fille ainée d'un clan très influent là-bas. Il fait partie de l'expédition direction Nippon afin de la ramener dans l'Empire.

Si cette annonce a été très bien perçue dans les hauts milieux, surtout par quelques marchands qui rêvent d'accord commerciaux avec l'Orient, ce fût tout le contraire pour les umbramanciens. Vous vous doutez bien que tout ceci est une énorme mascarade visant à renforcer les liens chaotiques d'est en ouest. Par contre, vous manquez d'informations, celles-ci sont cruciales pour le maintient de l'équilibre dans l'Empire. Vous avez donc été envoyés en reconnaissance afin de surveiller le noble et éventuellement enquêter sur cette jeune fille et son clan.
Mais voilà, vous n'êtes pas des guerriers, et il est hors de question de briser votre couverture de simples voyageurs. Le problème est qu'il coûte de 10 à 50 couronnes d'or pour embarquer dans le voyage, selon le désir de voyager en cale avec l'équipage ou bien d'avoir sa propre cabine ; de se nourrir de soupe, pommes de terres, poisson et rhum, ou de manger de la viande des fruits et des légumes accompagnés de bon vin durant tout le voyage.

Ton maître possède la somme requise pour embarquer sur le bateau, il ne te l'a pas caché. Pourtant, il t'envoie toi pour aller discuter avec le capitaine, vérifier si tes compétences magiques pourraient vous éviter de devoir dépenser une telle somme...
À toi de voir si tu réussis à 'convaincre' notre cher capitaine de vous laisser monter à bord sans frais. C'est un homme très grand et très bâti qui impose le respect d'un seul regard, sans même avoir à élever le ton. Des roublards, il en a connus d'autres. Je te laisse décider si vous voulez voyager à cale ou dans une cabine. Bonne chance ;)

*****

Après discussions avec les dockers, vous parvenez à chopper des infos ici et là :

- Paye de 3 pistoles par semaine pour tous les matelots.
- Le bateau fera une escale en Bretonnie, puis en Arabie, et finalement les îles forteresses des elfes des mers avant de se diriger en Nippon.
- Le marchand a monté son expédition à la dernière minute et ça ne plait pas du tout au Capitaine, qui se retrouve obligé d'engager un peu n'importe qui...

2xp à Celui qui me dit de quel jeu sort ce bateau ** Entend déjà les fans crier **
Et pas de stress pour le postage les amis, je sais que c'est plus tôt que je vous l'avais dit.. mais bon pourquoi pas commencer maintenant ? Pour toute question, réclamations, absences, pleurnichages ; ma tanière vous est ouverte ^^
L'Heure la plus sombre de la Nuit est celle avant le lever du Jour [Proverbe arabéen]

« Est-ce que c'est moi le prochain pour la suite de mon aventure? »
Rendez-vous à la tanière !

Avatar du membre
Amerkan
PJ
Messages : 112
Profil : FOR:8 END:8 HAB:9 CHAR:8 INT:10 INI:8 ATT:8 PAR:8 TIR9 NA:1 PV:60/60
Lien fiche wiki : http://warforum-jdr.com/wiki-v2/doku.ph ... kan_butoda
Localisation : France

Re: [Les boulets en Nippon] Embarquement immédiat !

Message par Amerkan »

Marienburg. Tout commença à Marienburg. C'est une ville commerciale située au bord de la mer, au beau milieu d'une baie, au fond du comté de Middenland, situé près des montagnes grises qui forme la frontière naturelle entre la Bretonnie et l'Empire.
Celui qui trouve à quoi se refère ce texte gagne: heu... Mon respect!
C'est dans une des taverne du port qu'Amerkan tentait désespérément de retrouver ses amis Ayla et Koravar auxquels il avait envoyé une lettre. Il n'avait pas vu ses compagnons depuis longtemps, et depuis son retour d'Estalie, il avait trimé pour rattraper son retard en ingénierie. Ses maîtres avaient organisé une excursion très coûteuse vers Marienburg et plus particulièrement vers ses chantiers navals. Le jeune homme avait profité d'un jour de congé pour inviter si possible ses amis à le rejoindre.
Cela faisait bien deux heures qu'il attendait ses amis. Sans doute n'avait-il pas reçu sa lettre; l'homme à qui il les avait confié était sans doute parti avec la somme d'argent qu'il lui avait remise. Quoi qu'il en soit, il n'était pas là. Amerkan sentit soudain une tape sur son postérieur droit, il se leva et vit un marin qui s'était noyé dans de l'alcool lui sourire bêtement tandis que d'autre riait comme des singes. La nature frêle de l'ingénieur avait dû attirer la connerie de ses babouins. Amerkan avait quelque peu changé depuis deux ans passé à arpenter les routes jusqu'en Empire et à se balader dans Altdorf. Il savait quel genre de personne s'était, un type qui ne pouvait pas s'empêcher d’emmerder les autres lorsqu'il avait des problèmes. Plutôt que de les régler il en faisait profiter tout les autres.

"Face à ce genre de chose, je connais un remède dont Ayla a le secret." songea le jeune ingénieur en souriant au gorille qui se dressait devant lui.

Amerkan se rapprocha du marin bourré avec un air faussement docile et en un éclair il sortit son pistolet de sa veste et le pointa sur la seule richesse du marin, ses bijoux de famille. Le silence était tombé sur la salle. Amerkan sûr de lui, regarda dans les yeux du matelot qui semblait moins entreprenant tout à coup.
Amerkan agrandit petit-à-petit la distance entre le canon de son arme et le haut du pantalon sale de l'imprudent. Pour mieux le relever aux deux sens avec un bon pied dans les valseuses. Effectivement l'homme se redressa de tout son long puis se laissa tomber sur le sol en gémissant. Ses camarades était encore en deuil pour lui, et quand leur esprit délabré afficha le mot "vengeance" Amerkan avait déjà disparu...

"Faut pas déconner! Je préfère encore me recevoir une baffe d'Ayla. Quoi que..." se dit Amerkan en courant très vite dans les petites rues de Marienburg.

D'ailleurs au détour d'une rue il cru voir une silhouette familière qui se glissait dans la foule. Mais il n'eut pas le temps de s'arrêter puisque des amis du castré l'avait repéré.
Finalement après dix minutes de course qui en paraissait soixante au pieds d'Amerkan, il rejoignit enfin l'auberge où ses collèges et maîtres avait élu domicile. Il poussa la porte et alla s'assoir prêt de ses amis qui était rentrés plus tôt que lui. Eux par contre avait fait des meilleurs rencontres visiblement. Ils avaient aux bras de jeunes filles qui ne semblait pas être des péripatéticiennes du port, mais des filles de marchands arrachées le temps d'une nuit à leurs maisons. Amerkan souri en les voyant. Il aurait bien profité mais il était épuisé. Il adressa un salut à ses camarades et refusa deux propositions avant de monter rejoindre sa chambre et son lit. Il retira ses bottes et sa veste et se mit à repenser à Ayla et Koravar. Il regrettait de ne pas avoir vu ses ex-compagnons de route, mais peut-être les retrouvera-t-il dans quelques temps. -Et il se trouve qu'il avait raison-.
Le lendemain matin, il se réveilla avec une sensation agréable. La température de son corps avait était bien conservées durant la nuit. Soudain il senti une main sur son épaule.

"Oh merde! Ça va pas recommencer!" se dit-il en se réveillant brusquement.

Il se retourna et à force que ses yeux s'habituent à la pénombre il pu voir que la personne dans son lit était l'une des filles de la veille qui avait du s'introduire discrètement dans sa chambre. Il était rassuré, car il avait remarqué que certains de ses confrères avaient d'autres tendances suspectes. Il s'habilla sans le moindre bruit et remit la couette sur les épaules nues de la jeune fille. Quel âge avait-elle? 18 ans tout au plus?
Amerkan descendit dans la salle encore vide et vit que le soleil était à peine levé. Il s'assit sur une chaise et y attendit ses maîtres pour la visite d'un bâtiment de commerce typique. Rien qui n'intéresse Amerkan mais on ne sait jamais. Le tavernier se leva une demi-heure après lui et ils discutèrent de la pluie et du beau-temps pour le passer, le temps. Enfin toute l'équipe descendit respectivement de leur chambre et ils purent diriger vers le port. Le maître qui était responsable d'Amerkan était un ingénieur avec un piètre sens de l'orientation doublé d'un énorme parieur. Si bien qu'il fallut passer par la case "capitainerie du port" pour se renseigner sur le quai du bateau qu'ils devaient visiter. En entrant dans la capitainerie le maître s'attarda sur une enseigne et la montra à ses élèves:
Citation:
Départ pour Nippon !

Johann Drauwulf, marchand impérial renommé, monte une expédition maritime le conduisant à Nippon.
Merci de vous entretenir avec le capitaine Lankdorf pour embarquer en tant que passager
Merci de vous entretenir avec le second, Monsieur Herzog pour tout recrutement en tant que matelot.
Amerkan avait entendu parlait de cette nation. Elle était à se qu'on disait très développée et pleine de surprise. Il aurait tant voulu pouvoir y aller...
La journée passa tranquillement et en fin d'après-midi ils étaient tous retournés à l'auberge. En rentrant dans sa chambre pour y déposer ses affaires, il découvrit le lit vide. La jeune femme se trouvait maintenant devant lui et l'embrassa sans sommation. Amerkan la prit dans ses bras et repoussa délicatement la femme. Elle tourna les yeux vers le sol. Amerkan lui mit amicalement une main sur l'épaule et lui dit:

-Tu ne sais pas encore ce qu'est aimer, mais ne pleure pas, il y a des garçons mieux que moi.
-Montre-moi.

Il la serra contre lui et l'embrassa.
Puis en lui souriant, il descendit rejoindre ses compagnons.
Le jeune homme repensait encore à l'annonce sur le port et réfléchit. Il voulait, non il devait y allait. Il se rapprocha de la table où ses maîtres discutaient entre eux. Il posa les mains sur la table et leur fît sa requête. Ils tâtèrent leur barbe et se tournèrent vers celui qui était responsable du jeune homme. La décision lui incombait. Amerkan connaissait le naturel parieurs de son maître et lui proposa un petit jeu qu'il était sûr de gagner. Si Amerkan perdait il lui donnerait son bijoux qu'il avait gagné en luttant contre des brigands. S'il gagnait son maître lui ferait un papier le recommandant auprès du recruteur du port et l'autoriserait à prendre la mer. Le maître fît semblant de réfléchir mais en sortant la gemme de sa poche Amerkan stoppa nette sa réflexion. C'était oui.

Le jeu était simple. Il y avait sur la table treize chopes alignées qu'Amerkan avait commandés, on joue tour par tour. On peut en prendre 1, 2 ou 3 chopes à la fois. Celui qui prend la dernière a perdu.
Amerkan laissa son maître commencer
Le maître est jouée par Eranor par l'intermédiaire de la CB.

-Le maître commence: prend 2 chopes
-Amerkan: prend 2 chopes
-Le maître: prend 1
-Amerkan: prend 3 (reste 5 chopes)
-Le maître: prend 3
-Amerkan: prend 1
-Le maître prend la dernière et perd.

Le maître incrédule venait de perdre devant tous les ingénieurs réunit autour de la table. Amerkan recevait les félicitations de ses camarades par des tapes dans le dos. De toute façon il était sûr de gagner, puis ce qu’à ce jeu celui qui commençait perdait s'était mathématique. Son maître fût alors bien obligé de signer la fameuse recommandation. Amerkan la prit sitôt signée et monta dans sa chambre. Il rassembla ses affaires et dit à la jeune fille dont il ne connaissait même pas le nom qu'il partait. Elle l’étreignit comme s'ils avaient vécu beaucoup d'aventures ensemble puis elle partit.

"C'est mieux pour elle" songea-t-il.

Il partit si vite qu'il ne dit qu'un "salut" à ses compagnons avant de se diriger vers la capitainerie. Il demanda alors où était le poste pour s'engager et s'y présenta. Une longue queue se dressait devant lui.
Il attendit près d'une heure que la file diminue et se présenta enfin devant un certain Herzog, qui selon Amerkan ne devait pas rigoler tout les jours.
"Je me présente Amerkan, ingénieur. Et voici une recommandation de mon maître de l'école d'ingénierie d'Altdorf" dit-il en tendant le bout de papier.
Modifié en dernier par [MJ] Aurore le 03 nov. 2012, 19:34, modifié 3 fois.
Raison : 6xp | Total : 6xp // Fiche à Jour ! +4PC + 1 compétence à ton choix !
Amerkan Butoda
FOR:8 END:8 HAB:9 CHAR:8 INT:10 INI:8 ATT:8 PAR:8 TIR9 NA:1 PV:60/60

Lien vers la fiche: http://warforum-jdr.com/wiki-v2/doku.ph ... kan_butoda

__________________________

La technologie n'est ni bonne ni mauvaise, tout dépend de l'utilisateur.

"Sapentia dixit."
La science a parlé.

Avatar du membre
Ayla Parawyn
PJ
Messages : 68
Lien fiche wiki : http://warforum-jdr.com/wiki-v2/doku.ph ... la_parawyn.
Localisation : Haha! tu voudrais le savoir hein? bah cherche.

Re: [Les boulets en Nippon] Embarquement immédiat !

Message par Ayla Parawyn »

On pourrait croire qu'après son aventure en Estalie, notre impétueuse amie ce serait fait oublier quelques temps.
Mais saurait été mal l'a connaître.
En vérité, la première idée d'Ayla était de prendre des vacances loin de tout ennuis, au calme, un endroit ou personne ne viendrais lui proposer des contrats totalement impossible à réaliser à l'autre bout du territoire...mais avant ses réjouissances, il lui fallait régler quelque chose de très important avec un jeune freluquet qui ne l'avait pas payée pour la "disparition" de sa belle-mère.
Or donc notre tueuse s'était rendue en début de soirée jusqu'à la maisonnée de son client, une habitation plutôt moyenne située à la périphérie de Marienburg, le crépuscule donnait une jolie couleur rosée à la façade grisâtre en pleine journée, Ayla s'était surprise à regretter l'Estalie, malgré les ennuis qui lui étaient tombés dessus lors de son séjour.
La porte s'était ouverte sur une jolie jeune fille d’à peine vingt ans, "certainement la fille de la belle-mère" songea Ayla tandis que l'épouse lui demandait sur un ton méfiant ce qu'elle faisait ici.


-Je suis porteuse d'un message pour Herr Muller, votre mari je suppose, est-il ici? Répondit courtoisement la jeune femme en sortant une enveloppe des plis de sa cape.

Cette enveloppe n'était absolument pas adressé à Muller, en fait, c'était un message qu'Ayla avait reçu quelques heures plutôt, alors qu'elle attendait patiemment la fin de journée dans la salle commune d'une auberge de la ville, une lettre de son ami ingénieur: Amerkan, une invitation au chantier naval de Marienburg, la tueuse avait lu la lettre, haussé les épaules, et repris la lecture de son livre, il était trop tard pour se rendre au chantier, et de toute manière elle n'avait pas envie de se retrouver une fois encore mêlée aux problèmes du jeune homme, lorsqu'elle en aurait fini avec son client, elle serait en vacances pour deux semaines minimum!

-Très bien, je vous remercie, je lui donnerais cette lettre dès qu'il reviendra, Déclara la femme en tendant la main, sortant Ayla de sa rêverie.

-Uhm? désolée Frau, c'est un message confidentiel qui concerne...des droits de succession, à remettre en main propre comprenez.

Parawyn était étonnée de la facilitée avec laquelle elle pouvait débiter des mensonges pareils, d'ailleurs, elle espérait que la Frau était crédule car à moins d’être doté de l'intelligence d'une moule morte, elle ne se laisserais pas abuser aussi facilement.

-Vraiment? dans ce cas entrez! S'exclama avec intérêt l'idiote en s'écartant de la porte.

-Vous êtes bien aimable, Répondit en souriant Ayla.

La phrase résonnait d'une autre manière dans son esprit: "Votre naïveté et votre stupidité m'enchantent tout deux au plus haut point, merci!".
Pénétrant dans la maison, notre amie put découvrir un décor plutôt banal, mais qui trahissait une ascendance aristocratique, en même temps, cela n'était pas étonnant, en effet, il courait d'étranges bruit sur le compte de Herr Muller, on parlait de déshérité, de sombres histoires de complots hourdis dans des salles obscure à la lueur de bougies noires...
En bref, si l'apparence extérieure de la maison était banale, l'intérieur était luxueux pour le quartier.
Le bois des meubles était délicatement sculpté, quelques tableaux d'artistes ornaient les murs, un escalier menait à l'étage supérieur, mais la femme amena Ayla dans un petit salon joliment décoré, et l'a fit s'asseoir dans un vieux fauteuil de cuir, enfin, il faisait bien chaud dans la pièce grâce à une cheminée alimentée de quelques bûches.
Frau Muller s'en alla dans sa cuisine, pour préparer un peu de thé, quelques minutes silencieuses plus tard, elle reparut avec un plateau qu'elle déposa délicatement sur une petite table ronde, puis elle s'installa en face de la tueuse.
Tout en versant du thé dans deux tasse elle demanda avec curiosité:


-Comment vous nommez vous?

Ayla sourit élégamment et répondit d'une voix aimable, elle avait déjà prévu le coup:

-Asma Mansouri.
-Pardonnez ma curiosité, mais comment une femme originaire d'Arabie s'est retrouvée à travailler dans un cabinet de notaire?
Continua la femme.

Fichtre! elle n'avait pas prévu de réponse à une t-elle question, en prenant une gorgée de thé, d'ailleurs ce breuvage était vraiment infect, Ayla prépara rapidement sa réponse:

-Votre curiosité est légitime, mais c'est une histoire que je ne souhaite raconter, beaucoup trop de mauvais souvenirs y sont liés...

Et tout en disant cela, elle avait prit un air mélancolique.

-Oh désolée...je ne vous importunerais plus.

Un hochement de tète avait été la réponse de notre actrice.
A ce moment là, la porte d'entrée s'ouvrit, et des bruits de pas retentir, un homme entra dans la pièce, et se figea à la vue d'Ayla, il était grand, plutôt chétif, avait une légère barbichette au menton, le teint pale, des cheveux blond attachés en catogan, et portait une veste de bonne qualité bleu roi par dessus une chemise blanche et un pantalon noir.


-Je...je...vous ici? Balbutia t-il visiblement effrayé.
-Et oui, vous n'auriez tout de même pas oublié de régler certains détails n'est-ce pas? Répondit avec un sourire carnassier Parawyn.
-Ahem non évidemment...chérie? S'adressa t-il à sa femme, Peux tu sortir silteplait? je doit parler affaire avec la dame.

Obéissante, l'épouse sortit, non sans lancer un regard interloqué à son mari, elle ferma la porte derrière elle.
Ceci fait, Ayla se leva, posa délicatement sa tasse sur le plateau, et s'approcha devant son client, elle lui déclara sans ambages:


-Vous me devez deux pièces d'argents.
-N'était-ce pas une seule?
-Oui mais vous êtes en retard, donc une en plus.
-Silvouplait nous pouvons négocier!
-Non.
-Allez!
-Non.
-Pitié!

Les pleurnichards énervaient prodigieusement la tueuse, aussi elle dégaina son poignard, et en plaqua la lame sur le cou du blondinet.

-Tu paye ou tu rejoins ta belle-mère.

Il pleurait à présent le lâche...en sanglotant il débita rapidement:

-Je vous en supplie! je n'ai pas asse d'argent je suis surendetté!
-Fallait y penser avant, Rétorqua notre amie en appuyant un peu plus sur sa lame, faisant perler le sang vermeil du jeune homme.
-Pitié! on peut faire un échange!

Dubitative, la jeune femme baissa le poignard et aquiesca d'un signe de tète.

-Quoi comme échange?
-Une lame!
-Hein?
-Attendez moi je reviens!
S'exclama le garçon en courant hors de la pièce.

Un bruit rythmé appris à Ayla qu'il montait les escalier, on entendit le bruit de quelque chose tombant à terre, quelque chose de lourd, comme une malle, puis le garçon redescendit et revint dans la pièce, il tenait une rapière à la garde ouvragée de fil d'argent, l'arme était dégainée.
Comprenant en un éclair, Ayla s'écarta sur la droite, esquivant le coup de justesse, elle secoua la tète en signe de négation, et tout en lui plantant son poignard dans le ventre, elle murmura à Herr Muller:


-J'accepte l'échange, mais ta femme est veuve maintenant.

Le cadavre tomba à terre, lâchant la rapière, cette dernière fut ramassée par la tueuse, qui sortit de la pièce en l'examinant, pas d'une excellente facture, c'était une rapière d’apparat, elle se casserais au bout de quelques combats, peu importais, elle se vendrais bien et pourrait lui donner un air plus menaçant, du moins pour quelques temps.
Frau Muller se mit à hurler au meurtre quand elle vit le cadavre de son mari, mais ce n'était pas grave, Ayla était déjà sortie de la maison, et il faudrait beaucoup de temps pour retrouver Asma Mansouri...

Le lendemain matin, Parawyn décida de sortir un peu en ville, arborant sa nouvelle "arme" à la hanche gauche, les badauds lui lançaient des coups d’œil méfiants et s'écartaient à son passage "j'ai une de ces allures" songea t-elle avec suffisance ah! enfin! elle était en congé à présent! ou allais t-elle bien pouvoir s'exiler? il lui semblait que le ciel grisâtre était d'une beauté infinie et que la vie lui souriait, oui, plus aucune responsabilités pour quelques semaines! juste la collecte d'informations.
Sauf que.
Oui, sauf que Ayla n'avait jamais de chance, c'était dans sa nature, aussi, au détour d'une ruelle elle sentit qu'on l'a suivait, jetant un rapide regard en arrière, elle avait vu un colosse qui gardait ses yeux rivés sur son dos "m*rde" songea Ayla en forçant le pas, dommage pour elle, alors qu'elle croyait avoir semé le type, deux autres gars du même genre apparurent au bout de la ruelle, stoppant net, elle sortit les mains de ses poches, et les mis à plat le long de ses cuisses "bien, pas de panique, attend tranquillement".
Le colosse s’arrêta lui aussi et lui lança d'une voix grave qui allait parfaitement avec son visage patibulaire:


-N'est envoyé par une connaissance commune gamine, tu t'souviens d'Baldur à l'oeil blanc?

"Je vais crever" pensa avec effroi la jeune femme en entendant le nom, pourquoi avait-elle insulté le gamin du caïd?! pourquoi?!

-Eu...on peut s'arranger..., Commença t-elle en jetant des regards anxieux aux trois types qui s'étaient rassemblés devant elle.
-Nan, coupa le premier, T'vas payer!

Les rôles étaient inversés.

-Absolument! mais je...oh regarde la bas! S'exclama Ayla en montrant du doigt quelque chose dans le dos des trois types.

Ils se retournèrent tous, et c'est ainsi que notre amie prit la fuite, "je suis lâche je suis lâche je suis lâche je suis lâche mais j'ai pas le choix" se répétait-elle intérieurement en bousculant les passants et en courant vers les quais, elle entendait des beuglements dans son dos, mais elle arrivait à les semer! passant devant une affiche, elle eut le temps de lire: " Départ pour Nippon ! ...Monsieur Herzog pour tout recrutement en tant que matelot.".
C'était sa seule chance, il lui fallait disparaître du territoire pour quelques temps, déboulant comme une dingue sur les quais, elle chercha des yeux la file des matelots qui cherchaient du boulot...et la trouva, elle était d'une longueur presque infinie et faisait face à un superbe bateau ou l'effervescence régnait en maître, mais elle n'aurait jamais le temps d'attendre autant de temps! il lui fallait trouver un moment ou personne ne serait dans la file pour pouvoir se faire engager rapidement, aussi, elle jeta un œil dans son dos et vit qu'un des colosses la cherchait dans la foule, sans réfléchir, elle s'engouffra un nouvelle fois dans une ruelle et monta sur quelque caisses empilées, après cela elle se débrouilla pour monter sur le toit d'un entrepôt, et progressa rapidement jusqu'au centre de la ville, courbée pour éviter d'attirer l'attention sur sa silhouette bondissant entre les toits...
Arrivée au centre-ville, elle repéra son auberge, et se glissa par une fenêtre dans sa chambre, ramassa toutes ses affaires puis elle sortit en trombe de l'établissement et alla se cacher dans une vieille taverne miteuse pas loin des quais, elle connaissait le tavernier, elle lui avait rendu service le soir de son arrivée dans la ville, aussi il lui indiqua une table dans le fond de la pièce ou elle pourrait attendre sans trop de problème que la foule de la file s'éclaircisse un peu, on lui avait dit un jour que en fin d'après midi, tout le monde était las et que c'était à ce moment là qu'il renonçaient à quelque chose en général, aussi elle attendit dix neuf heure trente pour ressortir prudemment du rad, et se diriger à pas de loup vers les quais, une nouvelle fois.

Les nerfs à vif, l’œil aux aguets elle se glissa dans la file qui avait bien diminué et rabattit la capuche de sa cape sur son visage, les vacances commençaient bien dis donc...et puis bon, après tout, le Nippon s'était pas si mal, la bas on parlait d’être mystérieux appelés "ninjas" qui combattaient avec la discrétion de l'ombre, il serait certainement très instructif d'étudier avec eux, si ils acceptaient bien sur.
Au bout d'une demi-heure, ce fut au tour d'Ayla, elle se retrouva face à face avec un homme qui avait tout du vieux loup de mer, il l'observait d'un oeil critique, cela ne plaisait pas du tout à la tueuse qui avait bien envie de frapper quelqu'un sur le champs, mais elle se força au calme et déclara d'un ton neutre:


-Bonjour, Ayla Parawyn...

Putain elle avait oublié de donner un faux nom!

-Un bateau comme le votre à certainement besoin de combattant aguerris pour le protéger et il se trouve que personne ne m'a jamais battu en combat singulier...

Oh le mensonge d'une violence extrême...

-Je protégerais votre bateau au péril de ma vie si il le faut...

Tu parle, elle piquerais bien volontiers une barque pour se tirer dès que les ennuis arriveraient.

-Je pars en Nippon pour parfaire mes techniques de combat.

Le second prit la parole ainsi:

-Tu sais ma ptite, une femme sur un pont ça porte malheur et j'te crois pas tellement pour tes prétendues facultés de combat.

Alors qu'elle allait continuer d'argumenter, Ayla se sentit poussée sur le coté, et un homme d'une tète de plus qu'elle fit d'un ton amusé:

-Allons gamine, ne dit pas de bêtises et laisse les hommes s'occuper de ça.

Il avait poser sa main droite sur la table d'Herzog, ni une ni deux, Ayla dégaina son poignard et le planta à une vitesse incroyable dans la main du type, le clouant au bois de la table.
Des hurlements effarés se firent entendre, et les gens reculèrent pour s'éloigner d'elle.
Parawyn observa le loup de mer, et lui fit d'un ton glacial:


-Alors je suis engagée?
Modifié en dernier par [MJ] Aurore le 03 nov. 2012, 19:27, modifié 3 fois.
Raison : 6xp | Total : 6xp // Fiche à Jour ! +2PC à ton choix !
Ayla Parawyn, Meurtre

FOR 9 / END 8 / HAB 10 / CHAR 8 / INT 9 / INI 8 / ATT 9 / PAR 8 / TIR 9 / NA 1 / PV 60/60

Compétences :
• Bagarre niveau 1 niveau 1
• Filature niveau 1 niveau 1
• Alphabétisation niveau 1
• Coups précis niveau 1
• Ambidextrie niveau 1
• Fabrication de drogue niveau 1

Bourse: 6 Couronnes d'or || Autres :
Inventaire:
Veste de cuir
Poignard à lame courbe
Amulette cirque Zavataniel
Lot trésor n2 Zavataniel

Koravar
PJ
Messages : 153
Profil : FOR 8/ END 8/ HAB 10/ CHAR 9 / INT 8 / INI 10 / ATT 10*/ PAR 7/ PV 50 (bonus inclus)
Lien fiche wiki : http://www.warforum-jdr.com/wiki-v2/dok ... he_korovar
Localisation : france

Re: [Les boulets en Nippon] Embarquement immédiat !

Message par Koravar »

Koravar courait en maudissant ses poursuivants et l'homme qui les avaient envoyés.

Cela avait semblé facile au départ, deux petits nobles qui voulaient . Ne souhaitant pas risquer leurs vies, ils avaient tous deux fais appel à des champions pour effectuer ce duel. Koravar était l'un des deux. Koravar vainquit son adversaire, mais le noble qui devait le pailler refusa, apparemment à ses yeux se battre en son nom valait bien tous les salaires du monde. Et quand Koravar avait eut l'audace de se plaindre ce sale petit enfoiré lui avait envoyé ses gardes avec l'ordre de le rosser histoire de "lui apprendre à respecter ceux qui lui sont supérieur et à rester à sa place". Koravar n'avait eut d'autre choix que de partir en catastrophe tout en maudissant son employeur, cinq gardes bien déterminés à le passer à tabac.


Finalement, il tourna brutalement à un croisement qui menait à une ruelle et une fois acculé dos au mur ses poursuivant sourirent à toutes dents ravi d'avoir enfin acculé leurs proies. On pouvait voir à leurs mines qu'ils étaient visiblement décidé à laisser sur le carreau plutôt que simplement tabasser l'homme qui les avaient fait courir.


Koravar regardait ses poursuivant avec un petit sourire mauvais en regardant ses poursuivants, en réalité il avait fait exprès de se faufiler dans cette ruelle car elle était trop étroite pour permettre de s'y engouffrer plus de un par un. Désormais ses ennemis étaient forcés de se déplacer les uns derrières les autres et ne pouvaient plus profiter de leurs supériorités numériques.
Dégainant son épée il se jeta sur le premier visant le haut de sa tête. Le garde s'écroula la crane fendu en deux. Avant que ses collègues ne puissent se ressaisir Koravar bondit et trancha la gorge du second qui s'écroula dans un gargouillis tout en agrippant sa gorge, tentant vainement d'empêcher son sang de couler à flot.
Le troisième larron, bien que toujours surpris parvint à se ressaisir et tenter de frapper Koravar avec son massif gourdin. Le demi-elfe bondit en arrière pour éviter l'assaut malhabile de son adversaire, puis il se fendit pour transpercer le coeur de l'homme qui s'écroula à son tour en se tenant la poitrine. Les deux autres gardes, qui tenaient plus de brigands furent refroidis par la mort de leurs infortunés collègues et s’enfuir tout en se bousculant pour être le premier à sortir de la ruelle.


Koravar essuya son épée avec un morceau de chiffon avant de quitter la ruelle sans même prendre le temps de fouiller les corps. Il ne désirait pas rester ici trop longtemps. Peut-être le
noble allait-il en rester là et se contenter de fulminer dans son coin pour éviter que l'affaire ne s'ébruite, mais peut-être allait-il envoyer d'autres gardes personnelles, voir aller se plaindre à la garde de la ville en inventant un mensonge quelqu'onc. Et en cas d'interrogatoire, Koravar doutait que les gardes apportent plus de foie à sa version que celle du noble. Il valait peut-être même mieux qu'il quitte la ville pendant quelques temps. Après quelques pas il finit par remarquer une annonce accrocher au mur.


*Tiens, tiens, intéressant...*
Se dit-il en lisant l'annonce.

Le demi-elfe avait toujours rêvé d'aller visiter ce pays que son maitre parlait toujours avec passion et émotions. Mais aussi avec une grande tristesse car il avait été contraint de partir pour des raisons personnels. A ce qu'avait compris Koravar il avait été obligé de partir à cause d'un problème d'honneur. Koravar désirait ardemment aller dans ce pays y parfaire sa technique de combat.
Toutefois, il n'était pas entièrement satisfait. En effet, il était venu à Marienburg avant tout pour retrouver ses deux compagnons Ayla et Amerkan. Ce dernier lui avait en effet envoyé une lettre dans laquelle il les conviaient à se retrouver à une taverne qu'il fréquentait avec ses camarades. Le demi-elfe avait des remords à partir ainsi sans prévenir ses amis mais il préférait ne pas les plonger dans ses ennuis avec le noble, et l'occasion de faire ce voyage qui lui tenait tant était trop belle pour se représenter à nouveau. Il se jura d'aller leurs rendre visite dès qu'il reviendrait.
Arrivant au bateau il vit une importante queue pour s'engager, prenant son mal en patience, le jeune homme attendit que ce fut son tour. A ce moment là, il enleva son capuchon et s'identifia au capitaine Lankdorf.


-Je m'appelle Koravar, et je suis un épéiste qui vit de sa lame depuis quelques années, et je pense pouvoir vous être d'une bonne aide face aux périls qui risqueraient de menacer votre navire. Je pense que vous ne regretterez pas ma lame si le besoin s'en fait sentir.
Annonça-t-il simplement mais avec franchise.
Modifié en dernier par [MJ] Aurore le 03 nov. 2012, 19:30, modifié 3 fois.
Raison : 6xp | Total : 6xp // Fiche à Jour ! Tu peux monter au Niveau 2 si tu le désires !

Avatar du membre
Thorane
PJ
Messages : 43
Profil : FOR / END / HAB / CHAR / INT / INI / ATT / PAR / TIR / NA / PV (bonus inclus)

Re: [Les boulets en Nippon] Embarquement immédiat !

Message par Thorane »

Cela fait trois jours que je suis à Marienburg, et les grands espaces me manquent, l'atmosphère de la ville m'étouffe, ses rues étroites, sa foule, tout cela ne fait qu'empirer mon malaise, je ne me sens pas vraiment à ma place dans cette cité portuaire. J'ai déjà eu maille à part avec les petits malfrats de la ville, les derniers à avoir essayer de couper les cordons de ma bourse doivent actuellement se réveiller d'une longue nuit de sommeil, une sacré bosse sur le crâne et quelques côtes explosées. J'ai déjà aussi eu à refréner les ardeurs de quelques gros porcs libidineux alcoolisés s’intéressant de trop près à ma poitrine selon moi. En général un bon coup de genou entre les jambes suffit avec ce type de personnes. Je finit ma bière, en me disant que si je reste plus longtemps dans cette ville il risque d'y avoir des morts, or je n'ai aucune envie de m'attirer l'attention de la milice et des guildes de voleurs. Il va donc falloir que je trouve assez vite une occasion de quitter cette ville, si possible avec un boulot à la clé. J'irais faire un tour sur les docks demain, en attendant je vais finir mon repas, avant d'aller occuper la couchette que je loue à l'arrière de l'auberge.

L'aube pointe à peine à travers les brumes qui recouvrent le port de Marienburg lorsque j'arrive sur les quais. L'écho lointain de chansons entremélées atteint mes oreilles :
« Dans le port d'Marienburg, y'a des marins qui chantent... »
« Du rhum, des naines, de la bière non de dieu... »
Ici au moins la brise maritime repousse les odeurs de fumée, de boue, de déchets, pour laisser place à l'odeur, acre et saline, des embruns venant s'écraser sur les piliers en bois goudronné des pontons, du guano, du poisson frai, de l'écume, toutes ces odeurs me détendant.

Malgré l'heure matinale, les quais sont déjà animés. Ici un baleinier qui par en chasse, là un navire marchand se vidant de leurs marchandise qui iront pourvoir le marché de la journée. Je fini par trouver la capitainerie, où je pense pouvoir trouver un emploi. Au milieu de toutes les offres, une seule m'intéresse : l'appel du voyage se fait soudain ressentir, la perspective d'accompagner un navire marchand jusqu'au Nippon me faisant briller les yeux. J'argumente auprès de l'homme face à moi, en lui disant que mes compétences de survie et au combat seront sûrement très appréciées sur le navire...
Des cacahuètes pour celui qui me donne les références de mon post !
Modifié en dernier par [MJ] Aurore le 21 nov. 2012, 04:05, modifié 4 fois.
Raison : 4 xp | Total : 4 xp
Thorane, Mercenaire
Profil: For 9 | End 10 | Hab 9 | Cha 8 | Int 8 | Ini 8 | Att 10 | Par 9 | Tir 9 | NA 1 | PV 21/65
Lien Fiche personnage: http://warforum-jdr.com/wiki-v2/doku.ph ... he_thorane

Ma galerie DeviantArt : http://da-cricket.deviantart.com/ Commentez !

ImageImageImage

Avatar du membre
Eranor

Re: [Les boulets en Nippon] Embarquement immédiat !

Message par Eranor »

Une nouvelle fois, nous repartions à travers l’Empire sous les ordres de l’ordre gris afin de surveiller un autre noble bien suspect. Ce fut ainsi que nous arrivâmes jusqu’à Marienbourg, suivant les routes dans la faible lueur crépusculaire, traversant de sombres bourgs et suivant la douce empreinte que laisse Ulgu. Nous suivions la maigre trace des rumeurs murmurées ici et là, dans le minables bouges ou les grandes auberges de renom. Nous avancions petite à petit, en apprenant chaque jour un peu plus sur Elmeric Von Sternhauer, notre cible du moment. Mais, alors que nous nous renseignons depuis près d’une semaine, ce maudit décida de partir pour le Nippon pour s’unir avec la fille ainée d’un clan influant. Bonne nouvelle pour les marchands de tous genres, que nous entendions presque chanter l’hymne de l’argent qui coulerait bientôt à flot dans leurs mains, mais il en fut tout le contraire pour nous autres, umbramanciens.

Pouvions-nous réellement laisser un coupable potentiel s’en tirer aussi aisément et étendre les déjà trop longs tentacules du chaos dans ce lointain pays qu’est le Nippon ? Impossibles, nous devions agir. Le tuer sur-le-champ et sans autre renseignement ? Impensable, le risque d’erreur serait trop fort, l’ordre gris n’agit pas comme l’inquisition. Notre dernière solution était de le suivre à travers les brumes de l’inconnu, dans l’immense désert bleu de l’océan. Peut-être pourrions-nous mêmes obtenir quelques bribes d’information sur cette jeune fille si importante qui allait s’unir avec une noble famille impériale, ce qui ne serait pas plus mal. Déambulant sur le port, mon maitre et moi-même cherchions un moyen d’entrer dans l’immense bâtiment qui allait servir au long voyage prévu jusqu’à ce que nous tombions sur l’une des affiches accolées un peu partout dans cette grande ville :

Départ pour Nippon !

Johann Drauwulf, marchand impérial renommé, monte une expédition maritime le conduisant à Nippon.
Merci de vous entretenir avec le capitaine Lankdorf pour embarquer en tant que passager
Merci de vous entretenir avec le second, Monsieur Herzog pour tout recrutement en tant que matelot.
Voilà qui était parfait ! Nous pouvions monter en tant que passager sans que nous n’eussions à travailler avec acharnement sur le pont, ce qui ne nous aurait aucunement laissé le temps d’approfondir notre enquête. Nous nous dirigeâmes alors vers l’imposant bâtiment, jusqu’à arriver en face de son fameux capitaine. Si les passagers étaient bel et bien acceptés, la somme demandée était des plus prohibitives : de dix à cinquante couronnes ! Une petite fortune, dont beaucoup ne verraient même pas la moitié au cours de leur vie de miséreux. Mon maitre m’expliqua qu’il disposait de cette grosse somme, mais que bientôt, je serais seul et je devrais me débrouiller alors avec ce que j’ai. Il voulait me voir encore à l’action, me laisser négocier avec l’homme nommé Lankdorf pour que nous n’ayons à vider nos bourses.

Je partis donc seul face au capitaine, grand, musclé, ayant une impressionnante présence. Le convaincre serait une tache difficile, mais, pour le bien de la bourse de mon maitre, je devais faire de mon mieux. Enfin arrivé face à lui, je me mis à lui parler, après avoir enlevé mon capuchon.


-Bonjour Herr Lankdorf, je me nomme Erich Altmaan, et voici mon père, Odwin Altmaan. Dis-je tout en désignant mon maitre resté en retrait. Nos affaires ont à nous mener jusqu’au lointain Nippon, autant dire que votre expédition est une vraie bénédiction de Sigmar. Malheureusement, la somme que vous demandez est quelque peu… Prohibitive, vous devez l’avouer.

Un court silence m’enjoint à continuer.

-Pour pallier ce petit problème, j’ai une proposition à vous faire. Laissez-moi monter comme passager en cale, et je vous tiendrais au courant de tout ce qu’il s’y dit. Vous serez averti au moindre problème, je serais vos yeux et vos oreilles, et personne ne pourra même s’en douter. Quant à mon père, qu’il prenne place dans une cabine, il s’occupera de la même chose, mais avec les passagers plus nantis et les officiers plus gradés. Bien sûr, une fois sur place, nos activités nous rapporteront suffisamment pour que vous touchiez une petite compensation.

Il y eut un nouveau silence de quelques secondes, Lankdorf devait être surpris d’une telle offre. Les noms que j’avais donnés n’étaient évidemment pas véritables, mais je doutais que mon ancien précepteur ne s’offusquât de cet empreint temporaire. Brisant le court blanc, je déclarais :

-Alors ? Qu’en pensez-vous ?
Modifié en dernier par [MJ] Aurore le 04 nov. 2012, 04:08, modifié 5 fois.
Raison : 6xp | Total : 6xp // Quand c'est noté on édite plus svp ^^

Avatar du membre
[MJ] Aurore
PJ
Messages : 111
Profil : FOR / END / HAB / CHAR / INT / INI / ATT / PAR / TIR / NA / PV (bonus inclus)

Re: [Les boulets en Nippon] Embarquement immédiat !

Message par [MJ] Aurore »

Amerkan
L'attente avait été très longue dans cette file. Tu avais pu voir toute la population bas-de-gamme de l'Empire se présenter pour ce voyage : Râtiers, brigands de mauvais quartiers, escrocs et manants en tout genre. Voilà le type de personnes qui se présentaient pour une telle affaire. Évidemment, il s'agissait pour la très grande majorité des gens qui n'avaient aucun travail ni aucun domicile fixe, pour qui la perspective d'aller s'enrichir à l'Est à leurs risques et périls leur semblait une bien meilleure gage de prospérité d'avenir que de faire quelques boulots par-ci par là pour éviter de crever de faim.

Peu après une heure, tu pus enfin te présenter devant ce cher Herzog. C'était un homme d'une quarante ou cinquantaine d'années qui avait l'air en très bonne forme, quoi que las et épuisé de cette journée d'entrevues qui n'en finissait plus.
" Encore un autre.." Semblait-il se dire alors qu'il vit ta tête. Jusqu'à ce que tu sortes le bout de papier signé par ton maître.

«Je me présente Amerkan, ingénieur. Et voici une recommandation de mon maître de l'école d'ingénierie d'Altdorf. »

Le second se redressa de son banc comme s'il avait reçu un choc électrique et prit le papier qu'il ouvrit pour lire ce qu'il y était inscrit. Un sourire amusé apparut sur le visage de l'homme alors qu'il te remis la recommandation.


« AHH ! j'savais bien qu'y'avait pas seulement d'la racaille icitte ! Bienvenue à bord mon p'tit gars ! Le départ est avant l'aube demain matin. J'te conseille de dormir ici sinon tu va manquer l'bateau... et oublie pas de faire tes prières et offrandes pour Manann avant d'embarquer ! »
dit-il en te montrant le chemin pour pouvoir embarquer sur la bateau. Puis il se désintéressa totalement de toi et cria :
« Suivant ! »

Ayla
Quelle ne fut pas la surprise du second de voir arriver une femme devant lui ! Il en avait vu des vertes et des pas mûres durant sa journée, mais une femme, non ! Il te laissa parler puis eu un léger sourire en coin. Une arabéenne, sans doute une domestique qui voulait fuir la maison et retourner chez elle. Le bateau faisait justement une escale en Arabie. Il ne dit rien, mais juste à voir son visage tu avais très bien compris ce qu'il pensait de toi

«Tu sais ma ptite, une femme sur un pont ça porte malheur et j'te crois pas tellement pour tes prétendues facultés de combat »

Évidemment.. quelle femme sait se battre ?
Malheureusement, l'homme qui te poussa n'était pas au courant de tes aptitudes, et croyait-il qu'en bonne petite fille bien élevée tu lu aurais laissé la place sans rechigner. Mais voilà, c'était ne pas te connaître, et sa main paya le prix. Même le second n'avait pas vu venir le coup de la dague. Il s'était attendu à tout sauf ça.

«Alors je suis engagée?»

Si tu croyais lui faire peur avec ton sourire carnassier, c'était perdu. Ce vieux loup de mer en avait vu d'autres. Mais il n'était pas idiot. Si tu avais pu frapper quelqu'un avec une dague à cette vitesse sans qu'il puisse voir venir le coup, c'est que tu le surpassais à un certain point. Et ça, il en était conscient.
Le pauvre homme gueulait toujours à pleins poumons, les autres hommes dans la file s'étaient légèrement reculés afin de voir la suite de la scène. Herzog parla alors d'un ton respectueux, quoi que très autoritaire.


« Tu viens d'blesser un potentiel matelot, il aura sûrement besoin des soins de notre cher médecins et ne pourra travailler correctement avant trois jours. Si j'entends parler ne s'rait-ce qu'une seule fois d'un incident avec un autre membre de l'équipage, tu s'ras jetée en sacrifice à Manann sans autre procès. Et j'suis pas responsable de ta p'tite carcasse si les hommes décident de s'occuper personnellement de toi dans la cale. Allez file! Et qu'j'entende plus parler de toi ! » dit-il en pointant le bateau..

Koravar
En fait, la première file que tu pris n'était pas tellement longue. Celle pour aller voir le capitaine Lankdorf n'étais pas très longue comparée à celle pou rencontrer le second. Après quelques minutes, tu pus rencontrer le capitaine, qui posa ses mains sur la table afin de t'écouter.

«Je m'appelle Koravar, et je suis un épéiste qui vit de sa lame depuis quelques années, et je pense pouvoir vous être d'une bonne aide face aux périls qui risqueraient de menacer votre navire. Je pense que vous ne regretterez pas ma lame si le besoin s'en fait sentir. »


« Très bien, ça te fera 10 couronnes d'or mon cher Koravar .. » dit-il l'air extrêmement sérieux... avant de s'esclaffer de rire !

« C'est un blague mon p'tit ! Pour les matelots, c'est le second Herzog qu'il faut aller voir, moi j'moccupe du paiement des passager. C'est l'autre file que tu dois prendre » Il pointa alors la loooooongue file qui t'attendais.

Évidemment il aurait été facile de payer ces 10 couronnes, mais ça aurait été plus de la moitié de ta bourse qui se serait envolée. En supposant que c'était une erreur d'inattention que tu te sois trompé de file, tu te rendis en direction de l'autre, là où l'attente allait être beaucoup plus longue.

Tu attendais depuis une vingtaine de minutes lorsque des murmures se firent entendre devant toi


« Parait qu'y'a une kislévite qui a tué un homme ! Devant le second ! Et il l'a fait embarquer !
- Mais non c'est pas possible !
- Mais si j'te dis ! Parait qu'elle a essayé de s'attaquer à lui par la suite et qu'elle l'a menacé de faire brûler le bateau s'il ne la faisait pas monter !
- Dis, c'est pas une chaotique j'espère ?
- Sais pas mec.. »


Quelques hommes effrayés par cette rumeur sortirent de la file. Plutôt faire cuire les rats d'égouts pour subsister sans travail pendant quelques jours que de monter dans un bateau avec une folle psychopathe qui allait tous les tuer dans leur sommeil !
Les autres hommes qui restèrent étaient anxieux et ne cessèrent d'inventer toutes sortes d'histoires sur l'identité de cette fille, ou encore de dire que c'était un truc pour décourager les couards à embarquer dans l'expédition.

Finalement, tu pus te rendre devant le second Herzog, ou tu lui redis en gros ce que tu avais annoncé par erreur au capitaine au départ.


« Ah ! Un maître d'armes. On en a jamais de trop! J'te donne même une prime si tu montre aux hommes comment manier l'épée correctement ! »
Alors qu'il te faisais la proposition, un rapide regard sur la table permis de te rendre compte qu'il y avait une tâche de sang qui semblait fraîche. Le second se rendit compte de ce que tu regardais avant de te faire signe de t'approcher pour te murmurer à l'oreille.

« Une arabéenne à attaqué un de mes hommes. Elle a sortit une dague de nulle part pour lui planter dans sa main. Elle tenait absolument à monter, et je les connais ces folles d'Arabie, commettre des crimes odieux contre les bonnes gens de l'Empire au nom de leur Dieu impie. Si j'lui disait non elle m'aurait lancé une dague en pleine gorge et aurait eu le temps de tuer les trois gars derrière moi avant que quelqu'un se rende compte de ce qui se passe.

Elle me fait pas peur, mais j'suis pas à l'aise de la laisser balader tranquillement sur mon bateau. J'lai bien avertie qu'elle risque de servir à manger aux requins si elle recommence, mais j'pense pas qu'elle aie compris. Contre quelques pièces, tu pourrais jeter un oeil ou deux sur elle ? »
dit-il, insistant sur le mot pièces afin que tu acceptes.

Par la suite, il te montra par où entrer pour monter sur le pont et ainsi installer tes trucs.

Image

Bravo ! Tu passe au niveau 2 de la carrière du maître d'armes, voie de la maîtrise martiale.

Te voici donc Duelliste. Ton prochain rang sera Maîtres d'Armes et ultimement Champion.
Te voilà donc engagé non pas seulement comme matelot, mais aussi comme maître d'armes, qui aura pour tâche d'apprendre le combat aux autres membres de l'équipage. Si tu fais bonne impression auprès du marchand et de la noblesse, qui sais jusqu'où cela pourrais te mener ?

Thorane
Tu étais dans la file depuis une bonne quinzaine de minutes lorsque des rumeurs vinrent jusqu'à toi.

« Vous avez entendu parler de la folle qui a tué trois mecs devant le second ?
- C'était pas un ?
- Non trois !
- C'est vrai qu'elle veut essayer de tuer le capitaine aussi ?
- Pas seulement le capitaine ! Elle veut s'en prendre au marchand aussi ! Parait qu'elle ne veut pas que le bateau parte pour Nippon!
- Et nous ?
- Ben on va s'en occuper, ç'pas une Cathayenne qui va nous faire peur !
- Ç'pas une chaotique j'espère ?
- J'sais pas... »


Certains homme devant toi étaient pourtant effrayés à l'idée qu'une chaotique soit du voyage quittèrent la file, alors que d'autres de chuchotaient à l'oreille afin de mettre un plan en branle afin de détruire cette femme qui avait embarqué sur le bateau. Quelques-uns te jetèrent des regards suspicieux, troublés à l'idée que tu puisse être de connivence avec cette autre femme, et se remirent à murmurer de plus belle espérant qu'aucun de leurs mots ne puisse venir à tes oreilles.

Finalement tu arrivais devant le second Herzog, qui sembla se crisper à ta vue et se sourciller à mesure que tu lui parlais. Il ne répondit rien et jeta un coup d'oeil sur ton arme, avant de te regarder à nouveau. Il regarda ensuite les hommes derrière toi et te fit signe d'embarquer sur le bateau.

Tu pus voir avant de quitter une tâche de sang sur la table, de la grosseur d'une main

Ce pauvre homme avait eu assez d'ennuis avec les femmes aujourd'hui, et la dernière qui venait de lui passer sous le nez avait une énorme arme et était sûrement capable de décapiter une dizaine d'hommes à mains nues vu sa taille et sa corpulence. Il connaissait les coutumes barbares des Norse, aussi ne voulait-il pas avoir à se frotter à l'une des leur...


Eranor
Tu n'eus pas à attendre bien longtemps pour rencontrer le capitaine. Car contrairement à la file pour devenir matelots, les gens qui voulaient être passagers afin de débarquer en Bretonnie ou en Arabie n'étaient pas légion. C'est ainsi que tu rencontras le capitaine Lankdorf alors qu'il était calme et tout ouvert à ta proposition.

-Bonjour Herr Lankdorf, je me nomme Erich Altmaan, et voici mon père, Odwin Altmaan. Nos affaires ont à nous mener jusqu’au lointain Nippon, autant dire que votre expédition est une vraie bénédiction de Sigmar. Malheureusement, la somme que vous demandez est quelque peu… Prohibitive, vous devez l’avouer.
Pour pallier ce petit problème, j’ai une proposition à vous faire. Laissez-moi monter comme passager en cale, et je vous tiendrais au courant de tout ce qu’il s’y dit. Vous serez averti au moindre problème, je serais vos yeux et vos oreilles, et personne ne pourra même s’en douter. Quant à mon père, qu’il prenne place dans une cabine, il s’occupera de la même chose, mais avec les passagers plus nantis et les officiers plus gradés. Bien sûr, une fois sur place, nos activités nous rapporteront suffisamment pour que vous touchiez une petite compensation.

Quel grossier mensonge ! Cela avait-il une chance de marcher face à un capitaine aguerri qui avait du faire face à des situations plus difficiles ?

Nous aurons ici un test comparé afin de vérifier si ton mensonge tient la route, et si le capitaine te crois !
Test de Charisme Reinard : 14 (-6)
Test Intelligence Capitaine : X (-4)
Celui-ci fronça les sourcils alors qu'il te regardait de manière suspicieuse.

« Herr Altmaan. Autant vous avertir tout de suite que j'ai fait affaire avec des crapules plus ignobles que vous durant ma vie. J'ai cotoyé des pirates, des meurtriers, des marchands véreux et tout ce que vous voudrez. Ce n'est pas en étant naïf que je suis devenu capitaine, vous comprendrez. Et ce ne sont pas deux gentilshommes fraichement débarqués à Marienburg qui pourront me passer un mensonge aussi éhonté. Autant me dire tout de suite la vraie raison de votre présence ici devant moi si celle-ci requiert que nous revoyons les frais d'entrée sur ce bateau. Sinon j'exige une prime de 10 couronnes chaque en supplément du prix pour avoir tenté de me rouler aussi honteusement. Vous pouvez aussi bien attendre le prochain départ pour Nippon qui aura lieu dans plusieurs mois je présume..»

Il ne semblait pas avoir apprécié ce petit jeu et tendait la main afin qu'on lui donne une bourse contenant les pièces d'or demandées. Et avant même que tu puisse prononcer le moindre mot afin de t'expliquer, ton maître pris alors la relève, s'approchant de toi et du capitaine.

« Herr Lankdorf, veuillez pardonner mon fils. Il m'a dit qu'il se chargerait des négociations avec vous mais je ne croyais pas qu'il vous raconterait de telles sornettes. Voici les 60 couronnes du voyage .. » dit-il en déposant une bourse sur la table. Celle-ci semblait très lourde et fit un drôle de bruit lorsqu'elle atterrit sur la table.
« Et 25 autres que voilà, afin que l'on oublie tout ceci et que nous puissions profiter du long voyage vers Nippon tous ensemble. » Il déposa alors une autre bourse un peu plus petite sur la table.

Le capitaine ouvrit alors les deux bourses et fit un rapide calcul mental avant de les refermer, un large sourire sur son visage. Pendant ce temps, ton maître fixait obstinément le tout, sans sourciller pendant une seule seconde.


«Très bien Herr Altamaan. Je savais que nous pourrions nous entendre. Je vous souhaite des affaires prospère à Nippon, heureux de vous avoir à bord. Vous pourrez venir dîner avec nous ce soir si vous le désirez ainsi que les autres passagers des cabines ! Notre cuisiner Tom Pommeverte est un as des de l'accord des fines herbes du Moot avec les délicieux vins de Tilée ! Votre fils pourra faire connaissance avec les autres membres de l'équipage pendant ce temps. »

Le capitaine se leva et serra la main de ton maître ainsi que la tienne, vous faisant tous deux de très larges sourire. Sans doute ne s'attendait-il pas à recevoir des passagers qui semblaient être fortunés à ce point, et ça le rendait très heureux. Il prit les deux bourses que ton maître lui avait donné et les confia a l'un de ses hommes derrière lui.
Tu ne quitta pas les bourses du regard pendant cet échange de main et une drôle de sensation te pris directement dans les tripes. Une ouverture vert les vents de magie te confirma ce que tu croyais : Le vent Ulgu voletait autour des sacs de cuirs, comme de la fumée s'échappant d'un plat qui sort à peine du four.

Un regard vers ton maître suffit à te calmer alors qu'il t'envoyait un clin d'oeil. Et s'assurant que personne ne vous observait, il te murmura à l'oreille :
« Dénaturation matérielle, il ne se rendra compte de rien avant une bonne dizaine de jours .. Et la prochaine fois pense au sort de désorientation mentale, on aurait pu lui faire croire qu'on l'avait payé. » dit-il sans la moindre trace de colère ou de sentiment négatif dans sa voix. Il était conscient tu n'était encore qu'un apprenti et que tu avais de nombreuses choses à apprendre.

Il le prit alors par les épaules, t'entraînant vers le pont du bateau ou vous passerez les prochains mois ensemble.




Enfin ! Le gigantesque bateau décolla. Malheureusement, il partit beaucoup trop tôt à l'aube pour qu'on puisse voir une scène digne des films avec des femmes disant leurs adieux sur les quais avec la larme a l'oeil et agitant les mouchoirs. Les matelots étaient pour la grande majorité accotés au bastingage pendant les quelques minutes de pause qu'ils avaient, observant la ville qui allait bientôt se réveiller. Eux l'étaient depuis plus d'une heure, ayant été sortis de leur sommeil afin de terminer les préparatifs pour le décollage.
Tous ceux qui n'avaient jamais pris le bateau autrement qu'en tant que passager, on leur montra rapidement ce qu'ils devaient faire à l'aide de matelots plus exéprimentés. Koravar et Amerkan furent placés avec Ayla et Thorane.
Image
Test de matelot !
Comme qu'Amerkan et Koravar ont fait de nombreux voyages, je considère qu'ils connaissent le travail. Le test sera pour Ayla et Thorane

Je ferai un test d'INT et d'HAB pour la compréhension des cordages et l'habileté pour jouer avec

Ayla ( Réussite sur 19 ) : 8 et 6 !

Malgré une compréhension moyenne de comment faire le travail, il faut bien se rendre compte que tu es habile de tes mains. Ainsi tu n'as aucune difficulté à exécuter les tâches qui te sont demandés.

Thorane ( Réussite sur 17 ) : 6 et 20 :Oo:

Si tu as passablement bien compris les instructions qui te sont donnés, les exécuter est une tout autre affaire ! En moins de temps qu'il ne le faut pour le dire, tu as déjà entremêlé des cordes ensemble, déplacé une barre dans la mauvaise direction, semant la confusion dans l'équipage. Des matelots s'en viennent vers toi en criant « HEY HEY ! » et faisant des grands signes pour que tu lâches tout, s'empressant de venir vers toi et réparer les dégâts que tu as causés. Si ceux-ci sont minimes pour le moment, tes camarades te jettent encore de drôles de regards, pas sûrs s'il doivent te faire confiance pour un voyage de plusieurs mois. Les femmes ne sont généralement pas appréciées sur les navires, il ne serait pas dans ton intérêt de faire des gaffes trop souvent ...
Il y avait plus d'une centaine de matelots à bord qui mettaient du coeur à l'ouvrage. Un bon esprit d'équipe commençait à s'installer à bord, chacun étant conscient que la réussite de ce voyage ne se fera pas sans le travail d'équipe de tous.

**

Marienburg était loin derrière lorsque les passagers se réveillèrent. Et tout le monde put profiter du petit déjeuner préparé par Tom Pommeverte ainsi que ses aides cuisiniers. Pour les passagers de cale, un ragout de pommes de terres et de poisson leur fut servit. Malgré l'aspect un peu repoussant de cette moulée à bétail blanche, il fallait dire que c'était délicieux. Le cuisiner avait un talent certain à donner un bon goût à tous les aliments, aussi ferait-il passer de la viande de rat pour un bon morceau de filet mignon !

Et surprise ! Ceux qui voulaient eurent droit à du vin ! Il n'était pas aussi bon que les grands crûs Bretonniens renommés, mais qui parmi les matelots avait déjà pu goûter les millésimes du Château du Chesne ? Quelques matelots se mirent à raconter qu'un des cuisiniers avait peut-être volé une caisse particulière pour l'offrir aux membres de l'équipage et que ça n'arriverait plus, alors que d'autres se mirent à rêver que du vin leur soit servi à chaque repas ! Et les vieux loups de mers, eux, refusèrent de goûter à ce jus de raisin insignifiant et crièrent pour avoir du rhum, " d'la vraie boisson d'hommes " !

***

Lorsque les choses se calmèrent, avant l'entrée dans la mer des griffes, tous eurent l'occasion de pouvoir discuter entre eux de jouer ensemble aux dés, aux cartes et aux concours de bras de fer ! Plusieurs hommes mirent Thorane au défi, excités de connaître la force de la belle grande rousse Norse qui les accompagnait...

Voilà vous avez carte blanche pour faire ce que vous voulez ! Je vous laisse discuter avec les PNJ et j'interviendrai si je dois ajouter des trucs ou lancer des dés. Racontez moi votre journée sur le bateau, le travail éreintant de matelot etc etc ! Vous pouvez participer aux jeux, n'oubliez pas de me donner la mise que vous comptez mettre ! ^^
L'Heure la plus sombre de la Nuit est celle avant le lever du Jour [Proverbe arabéen]

« Est-ce que c'est moi le prochain pour la suite de mon aventure? »
Rendez-vous à la tanière !

Avatar du membre
Amerkan
PJ
Messages : 112
Profil : FOR:8 END:8 HAB:9 CHAR:8 INT:10 INI:8 ATT:8 PAR:8 TIR9 NA:1 PV:60/60
Lien fiche wiki : http://warforum-jdr.com/wiki-v2/doku.ph ... kan_butoda
Localisation : France

Re: [Les boulets en Nippon] Embarquement immédiat !

Message par Amerkan »

Lorsqu'il présenta sa recommandation, le recruteur bondit de sa chaise et s'extasia en notant l’extensionnalité d'Amerkan parmi les gredins qui se trouvait dans la file. Aussitôt Amerkan fût engagé et partit prendre sa place dans les cales. Il connaissait bien les bateaux, il les avait aussi bien étudiés que prit puisqu'il avait voyagé dans l'un d'eux par deux fois: la première pour aller dans l'Empire et finir malheureusement en Bretonnie -Amerkan eu un frisson en repensant à ce pays et ses habitants- et une autre pour l'Estalie sa terre natale. Cependant lors de ces voyages il avait plutôt pris le bateau en tant que passager et non comme un matelot.

"Si je me dirige vers la mauvaise odeur, c'est que je suis proche de la cale." se dit Amerkan pour trouver l'itinéraire.

Il arriva finalement à bon port -c'est le cas de le dire-. Il posa ses affaires sur un hamacs un peu éloignés des autres, prit ses affaires précieuses: son fidèle pistolet, sa topaze et ses pièces d'or. Combien de marin se sont retrouvés sans le sous après être monté dans le navire. Il remonta alors sur le pont et observa la loongue file d'attente devant le recruteur un moment. Puis il finit par s'ennuyer de cet audition aux airs de rencontre de mendiants et de voleurs.
Quand soudain un cri réveilla Amerkan qui comptait les passants. Le recruteur hurlait de douleur. Une silhouette mince était penchait vers lui. Une silhouette au tien basané et au cheveux noirs. Une silhouette avec dans sa main un poignard, lui-même enfoncé dans la pauvre main du marin. Amerkan se frotta les yeux.
"Une agression? en plein jour? devant autant de témoins?"
C'était irréaliste et pourtant les faits étaient là. Amerkan dégaina son pistolet. S'il pouvait obtenir une place dans un autre endroit que la cale ça l'arrangerait. Il couru vers la passerelle. Et s'arrêta.

Ayla Parawyn, la mercenaire, la meurtrière se tenait devant lui, son poignard encore sali par le sang. Elle empruntait la passerelle dans le sens opposé à lui. Hagard le jeune homme remis son pistolet dans son étui de cuir et se retourna machinalement. Il avança calmement jusqu'à l'autre flanc du navire.
-C'est un rêve, dit-il dans un rictus, je vais me réveiller.
Il tourna la tête elle était encore là. L'ingénieur s'appuya contre la rambarde. Il n'en croyait pas ses yeux. Il ne manquait plus que Koravar pour reformer la fine équipe de bric et de broc et de bras cassé. L'Estalien revint sur ses pas et parla le premier à Ayla.
-Ayla, tu vas bien?

"Vachement original" s'adressait-il à lui-même.
Amerkan Butoda
FOR:8 END:8 HAB:9 CHAR:8 INT:10 INI:8 ATT:8 PAR:8 TIR9 NA:1 PV:60/60

Lien vers la fiche: http://warforum-jdr.com/wiki-v2/doku.ph ... kan_butoda

__________________________

La technologie n'est ni bonne ni mauvaise, tout dépend de l'utilisateur.

"Sapentia dixit."
La science a parlé.

Avatar du membre
Thorane
PJ
Messages : 43
Profil : FOR / END / HAB / CHAR / INT / INI / ATT / PAR / TIR / NA / PV (bonus inclus)

Re: [Les boulets en Nippon] Embarquement immédiat !

Message par Thorane »

La tache de sang sur le bureau me laisse un vague sourire au lèvre, et le sentiment que ce voyage ne va pas être terne. Le bateau me semble d'abord immense, puis quand je découvre la taille dédiée à l'espace personnel je désenchante très vite. Mais bon, je n'ai pas à me plaindre, j'ai connu bien pire !

**

L'apprentissage des techniques maritimes est bien plus complexe que ce à quoi je m'attendais ! Toutes ces cordes, poulies, barres, aux noms tous plus étranges les un que les autres!J'ai vite fait d'en emmêler la majorité, mais heureusement mes « camarades » sont là pour réparer mes erreurs. Même si ma connaissance des légendes sur les femmes à bord des navires et les regards qu'ils me jettent ne me donnent pas envie de trop faire des c*nneries... Mais bref, comme on dit, 'faut un début à tout !

**

Après la journée passez à récurez les pont faute d'être utile ailleurs, un bon repas me remonte le moral ! Ces « halflings » font vraiment des merveilles avec pas grand choses, ce qui va sans doute égayer le long voyage vers le lointain Nippon.
Malheureusement, en plein milieu du repas, mes boyaux se tordent, sans raison apparente, me coupant tout appétit. Y'a un truc bizarre à bord, et plus ça va plus je me dis que ce voyage risque de sérieusement bouleverser mon existence. Des autres matelots embauchés, trois sortent de l'ordinaire. Un gars, je sais pas trop si c'est un elfe ou quoi, mais ses oreilles sont trop pointues pour qu'il soit humain. En tout cas il à le port du bretteur expérimenté, même si la grâce des meilleurs maîtres d'armes lui manque encore.. Un autre, assez étrange, je ne saurais pas trop dire quels sont ses talents, mais il ne fait pas de vague et ne m'a pas l'air antipathique.
La dernière est également une femme, la seule en dehors de ma personne à être montée à bord. Je pense que c'est d'elle que parlait le second, et le simple fait de savoir qu'elle n'est pas sans défense la rend sympathique à mes yeux. Bref, y'a du beau monde à bord de ce bâtiment !

**

Alala, ces hommes, toujours à se mesurer dans ces combats de coq stériles... Mais bon, ces bras de fer, jeux de dés et autres arnaques ont au moins le mérite de calmer les esprits et de divertir ces matelot musculeux, tout en me laissant l'opportunité de me moquer d'eux. Mais je suis quand même assez surprise quand ils me demandent de participer. Est ce là une forme d'intégration, ou au contraire un défi visant à me ridiculiser pour mieux m'exclure ?
Dans tous les cas, le défi est relevé, et je m'assied en face de mon premier adversaire, un grand sourire aux lèvres. Je retire ma veste de toile, ne gardant sur le haut de mon corps que ma tunique sans manche, au décolleté révélateur, afin de le déconcentrer, juste au cas où... Je pose mon coude sur la table, tends ma main, avant de dire bruyamment :

« Alors mon gars, montre moi ce que t'as dans le fût, et tu pourra peut être dire bonjour à mes deux amies ici présentes »
Un regard évocateur suis, pour ne laisser aucun doute sur le sens de mes paroles...
Modifié en dernier par [MJ] Aurore le 21 nov. 2012, 04:06, modifié 1 fois.
Raison : 5xp | 9 xp
Thorane, Mercenaire
Profil: For 9 | End 10 | Hab 9 | Cha 8 | Int 8 | Ini 8 | Att 10 | Par 9 | Tir 9 | NA 1 | PV 21/65
Lien Fiche personnage: http://warforum-jdr.com/wiki-v2/doku.ph ... he_thorane

Ma galerie DeviantArt : http://da-cricket.deviantart.com/ Commentez !

ImageImageImage

Avatar du membre
Ayla Parawyn
PJ
Messages : 68
Lien fiche wiki : http://warforum-jdr.com/wiki-v2/doku.ph ... la_parawyn.
Localisation : Haha! tu voudrais le savoir hein? bah cherche.

Re: [Les boulets en Nippon] Embarquement immédiat !

Message par Ayla Parawyn »

Juste après avoir prononcé sa phrase, Ayla eu quelques regrets au sujet de son geste, peut être était-elle allée trop loin? enfin, ce qui était fait était fait, et si Herzog refusait sa candidature, tant pis, elle monterais en clandestine, sa vie était en danger, et elle avait encore une mission à accomplir avant de mourir!

-Tu viens d'blesser un potentiel matelot, il aura sûrement besoin des soins de notre cher médecin et ne pourra travailler correctement avant trois jours. Si j'entends parler ne s'rait-ce qu'une seule fois d'un incident avec un autre membre de l'équipage, tu s'ras jetée en sacrifice à Manann sans autre procès. Et j'suis pas responsable de ta p'tite carcasse si les hommes décident de s'occuper personnellement de toi dans la cale. Allez file! Et qu'j'entende plus parler de toi !

La jeune fille retira son poignard de la table, libérant le pauvre homme, puis répondit au second:

-Un simple mauvais réflexe, cela ne se reproduiras plus.

Ceci fait, elle grimpas dans le navire, tandis qu'elle essuyais méticuleusement la lame de son arme avec un vieux chiffon sortit de son sac, une voix qu'elle connaissait se fit entendre:

-Ayla, tu vas bien?

La tueuse releva rapidement la tète, et se retrouva face à face avec un vieil ami, l'ingénieur n'avais pas changé, étonnée elle s'exclama:

-Amerkan? Mais que fait tu sur ce navire? tu pars pour le Nippon toi aussi?

Puis se rembrunissant elle ajouta:

-Niveau santé aucun problème, bien que je doute de ma longévité, je quitte le continent quelques temps pour échapper à des brutes, et même pas encore montée sur le navire, voilà que le vieux autorise implicitement ses hommes à me lutinée durant le voyage...

Elle soupira et annonça au jeune homme qu'elle allait s'installer puis qu'elle reviendrais un peu plus tard pour discuter avec lui.
La jeune femme descendit à la cale, grimaça en voyant l'état des lieux, se promit de n'y rester que le strict minimum de temps, et enfin, sélectionna le hamac le plus éloigné des autres, vous savez, celui que l'on refile toujours à l'exclu du groupe? celui qui est toujours plongé dans la pénombre qu'elle que soit l'heure, et dans le noir la nuit? et bien elle prit celui-ci, dédaignant la vieille couverture moisie et couverte de taches toutes plus suspecte les unes que les autres, elle balança cette dernière sur le hamac d'un autre matelot, et installa la sienne, ceci fait, elle prit la bourse contenant ses économies et la plaça dans une poche interne de sa cape, elle considéra un instant sa besace, si un voleur fouillait, il ne trouverais que quelques vivres, et encore pas beaucoup, des vêtements de rechange, un pain de savon, et un vieux carnet de la hauteur d'une main accompagné de son crayon.
Rien d'utile pour un voleur.
Néanmoins, elle prit son carnet de croquis, si l'occasion de présentait, peut être pourrait-elle dessiné qui sait?
Après tout cela, elle décida de remonter sur le pont pour discuter avec son ami, en attendant le départ.



Le lendemain matin très tôt, après une nuit blanche passée à cogiter sur le voyage, Ayla se retrouva sur le pont en train de faire équipe avec Amerkan, une femme dont une seule gifle aurait sûrement pu lui arracher la mâchoire, une norse sûrement...et Koravar! et oui, lui aussi était présent, bon, à la longue, Ayla finissait par être habituée à retrouver les mêmes mous du bulbes qu'elle avait rencontrés dans un cachot, mais fichtre! ce que le monde était petit tout de même!
Un homme leur expliqua ce qu'ils devaient faire, une histoire de cordes, de nœuds et autres taches plus ou moins compliquées, Ayla ne saisit pas totalement les explications du marin, aussi, elle observa un peu les autres faire avant de comprendre ce que l'on attendait d'elle, dès lors elle mit un point d'honneur à tenir la cadence toute la journée avec les autres hommes, et surtout le demi-elfe, pas question de se laisser humiliée sous prétexte qu'elle n'était pas asse endurante!



A la fin de la journée, on leur laissa quartiers libre et le repas fut servis, réellement c'était un délice! ce poisson était assaisonné...uhm...magnifique, la jeune femme se régala en songeant que les Halflings étaient décidément d’excellent cuisiniers, après cela, les marins voulurent abordé la norse en lui proposant un concours de bras de fer "c'est d'un lyrisme..." songea Ayla désabusée en entendant la remarque implicite de la rousse sur ses "atouts".
Se détournant de ce spectacle affligeant, Parawyn reporta son attention sur ses amis:


-Bon et bien, il semblerait que nous soyons à nouveau réunis tout les trois, le destin joue avec des dés pipés c'est moi qui vous le dit...Leur déclara t'elle, puis elle ajouta à l'attention de Koravar:

-Comment tu t'es retrouvé ici l'Elfe?


J'ai raconté tout les évènements décrits par Aurore d'un bloc (plus rapide), Amerkan si tu veux on fait un flash back pour la discussion de rencontre?
Ayla Parawyn, Meurtre

FOR 9 / END 8 / HAB 10 / CHAR 8 / INT 9 / INI 8 / ATT 9 / PAR 8 / TIR 9 / NA 1 / PV 60/60

Compétences :
• Bagarre niveau 1 niveau 1
• Filature niveau 1 niveau 1
• Alphabétisation niveau 1
• Coups précis niveau 1
• Ambidextrie niveau 1
• Fabrication de drogue niveau 1

Bourse: 6 Couronnes d'or || Autres :
Inventaire:
Veste de cuir
Poignard à lame courbe
Amulette cirque Zavataniel
Lot trésor n2 Zavataniel

Répondre

Retourner vers « Marienburg »