[Les boulets en Nippon] Embarquement immédiat !

Marienburg est le plus grand de tous les ports du Vieux Monde. Située à l’embouchure du fleuve, la ville est un énorme centre de commerce. Le Reik est ici un fleuve énorme, mesurant plus d’un kilomètre et demi d’une berge à l’autre. Marienburg est une cité indépendante (sans lien avec l’Empire), située au sein des Wastelands. c’est aussi le centre de l’activité religieuse du Culte de Manaan, le Dieu de la Mer.

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Koravar
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Re: [Les boulets en Nippon] Embarquement immédiat !

Message par Koravar »

Koravar fut satisfait quand Amerkan acquiesça pour signifier son accord. Malgré l'accord passé avec le capitaine il voulait que les marins gardent un peut de discipline, et qu'ils ne désertent pas ses cours d'escrime. Enfin, comme le lui avait dit le capitaine, il était préférable de ne pas en faire tout les jours pour ne pas les épuiser. Il se remémora son entrevue avec le capitaine en fin d'après midi avec un léger sourire.

Flash-back fin d'après midi

Après qu'il aie terminé l'entraînement des matelots, juste avant de prendre rendez-vous avec Amerkan et Ayla , un matelot vint le voir pour lui dire que le capitaine requérait sa présence. Lorsqu'il entra dans la cabine, il fut accompagné du second ainsi que d'autres officiers du navire. De nombreux objets trainent sur son bureau, ainsi qu'une multitudes de parchemins et de cartes. Il lui fit signe de s'approcher et de s'asseoir sur la chaise devant lui, il avait l'air plutôt satisfait. Koravar en fut soulagé, quand il avait été demandé dans la cabine du capitaine il avait crut qu'il avait fait une bourde quelconque et que le capitaine voulait lui passer savon.

« Ah ! Oui ! Koravar ! Je me souviens de toi. Meilleur dans le maniement d'armes que dans l'orientation je vois. »


Tous les hommes se mirent à rire à cette blague.


-Je suppose qu'on ne peut pas être bon en tout, n'est ce pas ? Répondit-il avec un petit sourire.
Pas besoin de s'énerver pour une petite blague comme celle-là, et puis d'une certaine façon il avait raison.

« Je t'ai vu à l'oeuvre mon petit et laisse moi te dire un secret. Quand tu m'as dit hier que tu étais manieur de lames j'y ai pas cru trop trop. Mais j'ai du me rendre à l'évidence que tu étais plus expérimenté que les membres de mon équipage et je te remercie de bien vouloir les entraîner. Tu sais que t'es pas obligé de faire l'entraînement à tous les jours, deux ou trois fois par semaine ça suffira je crois, faudrait pas épuiser mes matelots ! Et surtout pas qu'ils se pensent supérieurs et qu'ils me fassent une mutinerie tiens ! »


D'autres rires encore une fois. Koravar eut un haussement d'épaule et répondit.

-Et bien, si vous pensez que c'est mieux je ne vais pas vous contre dire. Je pense aussi que ce serait mieux pour ne pas les épuiser de ne leurs donner des cours que deux ou trois fois par semaine.
Mieux valait ne pas critiquer les décisions de son employeur, d'une part parcequ'il n'avait pas forcément tord, il valait mieux que les marins ne soient pas trop épuisés pour rester efficace. Et puis, au moins, Koravar aurait lui aussi du temps pour lui.

Le second murmura quelque chose au capitaine, il se reprit un peu plus sérieux.


« Un de mes officiers m'a dit qu'il t'a vu discuter avec l'Arabéenne qui a attaqué un des matelots. Je suis conscient que cette tâche ingrate ne doit pas être facile, et nous te remercions de t'en occuper. Mes officiers ont beaucoup de choses à faire, et gardienner une fillette n'en fait pas partie. Pour tout ça, nous avons discuté et te proposons de doubler ta prime hebdomadaire. Tu passeras de 3 Pistoles d'argent à 6 pour le travail en supplément. Ça te conviens ? »

Le capitaine croisa les mains, en attendant la réponse de Koravar. Celui réussis à s'arranger pour cacher sa surprise. 6 pistole d'argent par semaine était quand même une jolie somme, en arrivant en Nippon sa bourse se sera considérablement augmenté. Enfin, il fallait quand même avouer que la tache était assez ardue. Veiller sur Ayla n'allait pas être une mince affaire. Mais bon, quand une bonne occasion se présentait, il fallait savoir la saisir.


-Très bien, j'accepte. Il se trouve que je connais l'arabéenne dont vous me parler, j’accepte de garder un oeil sur elle. Je tâcherai d'essayer de l'empêcher de faire n'importe quoi.


Fin du flash-back.

Mais bon, il serait quand même bien d'éviter que la trop de complaisance ne s'installe sur le navire. Enfin ce que Koravar craignait surtout c'était que des problèmes dû aux jeux d'argents n'interviennent. Koravar se doutait que peux de marin apprécierait d'arriver en Nippon avec les poches plus réduites. Enfin bon, il ne pouvait pas y avoir de problèmes non plus, ce serait préférable parceque veiller sur Ayla allait déjà être une mission assez compliqué. Ce qu'elle prouva dès que Koravar eut finis sa pensée.


-J'aime la vie, alors il me faudrait une compensation...un bon pourcentage sur les gains par exemple...t'en pense quoi ?

L'un des matelots, occupé à envoyer un sou de cuivre sur le premier jeu, leva la tête.


« Un pourcentage sur les gains ? Mais qu'est-ce qu'elle raconte c'te gamine ? »

*Et merde... Ayla, sans déconner tu pouvais pas la fermer une fois dans sa vie ?
Se dit Koravar en se passant une main sur le visage.


- Oublie s't'histoire Lanrich, le second a dit qu'il l'avait à l'oeil, faut pas s'inquiéter. »
dit un autre marin, mais ça ne sembla pas le calmer.

« J'men fous, qu'elle le tue dans son sommeil si ça lui chante. Hick. Mais une donzelle qui veut m'piquer mon argent, et qui fait peur aux autres avec son p'tit couteau de cuisine, oh ça non ! 'Vais lui montrer comment j'négocie avec les p'tite pu*** dans son genre! »
Dit-il en sortant une dague. La situation s'aggravait, Koravar mit la main à son épée et se rapprocha de la scène.

-Mais voila l'homme de fer qu'il te faut Amerkan!
Koravar tourna brutalement la tête vers Ayla. mais qu'est-ce qu'elle avait en tête ? Auparavant elle lui aurait sans aucun doute dit d'aller se faire foutre et l'aurait attaqué.

Puis, restant à bonne distance du marin éméché elle lui déclara:


-Lanrich, si tu accepte de devenir garde du corps pour mon ami ingénieur, tu finirais ta vie sous des montagnes de pièces d'or! tu est un malin toi pas vrai? la façon inquiétante dont tu tiens ton couteau nous à ouvert les yeux! alors prêt à gagner de l'argent?!
Koravar ouvrit grand les yeux de surprise. Ayla qui utilisait de la diplomatie quand elle n'était pas attaché et forcé de l'utiliser ? Voilà une agréable surprise, peut-être qu'elle avait un peut changé finalement. Qu'elle était devenu plus mure et réfléchie.

-Écoutes! Et vous aussi écoutez. J'ai bien précisé précédemment les règles de CES jeux que J'AI organisé. Il est donc normal que vous participiez légèrement au coût. Mais si vous n'êtes pas satisfaits rien de vous force à jouer. Vous pouvez tout aussi bien garder votre argent, mais vous ne le ferait pas fructifier. Ou alors vous prenez des risques en connaissance de cause et vous assumez comme de vrais marins qui se respectent! Et en rien cette fille ne veut votre argent, elle m'aide simplement à vous compter vos paris, elle a donc droit à son salaire.
Koravar acquiesça en direction d'Amerkan, au moins lui on pouvait être certain qu'il allait chercher la solution diplomatique. Koravar lui en était reconnaissant, il était mine de rien un membre indispensable de leurs petit groupe. Autant pour son intelligence que pour son sens de médiateur.

Koravar quand à lui s'adressa un signe de tête à la mercenaire qui se taillait un chemin avec l'air de vouloir assommer le marin ivre pour lui dire d'attendre un peut avant de passer à l'acte. Puis il dit à Leindrich tout en gardant une main menaçante sur son épée.


-Je te conseille de les écouter Leindrich, le capitaine m'a chargé de veiller à ce que cette fille ne cause pas de problème, ce que je ferai. par contre si c'est toi qui cherche les emmerdes sans qu'elle ne t'ai rien fais, je te conseille d'y réfléchir à deux fois Parceque dans ce cas là c'est à moi que tu auras à faire. Et autant te dire que tu n'apprécieras pas.
Lui dit-il d'un ton menaçant, juste pour qu'il comprenne bien qu'il ne pouvait se permettre de faire n'importe quoi et qu'il ne plaisantait pas.

-- Mer 28 Nov 2012, 14:59 --

Koravar fut satisfait quand Amerkan acquiesça pour signifier son accord. Malgré l'accord passé avec le capitaine il voulait que les marins gardent un peut de discipline, et qu'ils ne désertent pas ses cours d'escrime. Enfin, comme le lui avait dit le capitaine, il était préférable de ne pas en faire tout les jours pour ne pas les épuiser. Il se remémora son entrevue avec le capitaine en fin d'après midi avec un léger sourire.

Flash-back fin d'après midi

Après qu'il aie terminé l'entraînement des matelots, juste avant de prendre rendez-vous avec Amerkan et Ayla , un matelot vint le voir pour lui dire que le capitaine requérait sa présence. Lorsqu'il entra dans la cabine, il fut accompagné du second ainsi que d'autres officiers du navire. De nombreux objets trainent sur son bureau, ainsi qu'une multitudes de parchemins et de cartes. Il lui fit signe de s'approcher et de s'asseoir sur la chaise devant lui, il avait l'air plutôt satisfait. Koravar en fut soulagé, quand il avait été demandé dans la cabine du capitaine il avait crut qu'il avait fait une bourde quelconque et que le capitaine voulait lui passer savon.

« Ah ! Oui ! Koravar ! Je me souviens de toi. Meilleur dans le maniement d'armes que dans l'orientation je vois. »


Tous les hommes se mirent à rire à cette blague.


-Je suppose qu'on ne peut pas être bon en tout, n'est ce pas ? Répondit-il avec un petit sourire.
Pas besoin de s'énerver pour une petite blague comme celle-là, et puis d'une certaine façon il avait raison.

« Je t'ai vu à l'oeuvre mon petit et laisse moi te dire un secret. Quand tu m'as dit hier que tu étais manieur de lames j'y ai pas cru trop trop. Mais j'ai du me rendre à l'évidence que tu étais plus expérimenté que les membres de mon équipage et je te remercie de bien vouloir les entraîner. Tu sais que t'es pas obligé de faire l'entraînement à tous les jours, deux ou trois fois par semaine ça suffira je crois, faudrait pas épuiser mes matelots ! Et surtout pas qu'ils se pensent supérieurs et qu'ils me fassent une mutinerie tiens ! »


D'autres rires encore une fois. Koravar eut un haussement d'épaule et répondit.

-Et bien, si vous pensez que c'est mieux je ne vais pas vous contre dire. Je pense aussi que ce serait mieux pour ne pas les épuiser de ne leurs donner des cours que deux ou trois fois par semaine.
Mieux valait ne pas critiquer les décisions de son employeur, d'une part parcequ'il n'avait pas forcément tord, il valait mieux que les marins ne soient pas trop épuisés pour rester efficace. Et puis, au moins, Koravar aurait lui aussi du temps pour lui.

Le second murmura quelque chose au capitaine, il se reprit un peu plus sérieux.


« Un de mes officiers m'a dit qu'il t'a vu discuter avec l'Arabéenne qui a attaqué un des matelots. Je suis conscient que cette tâche ingrate ne doit pas être facile, et nous te remercions de t'en occuper. Mes officiers ont beaucoup de choses à faire, et gardienner une fillette n'en fait pas partie. Pour tout ça, nous avons discuté et te proposons de doubler ta prime hebdomadaire. Tu passeras de 3 Pistoles d'argent à 6 pour le travail en supplément. Ça te conviens ? »

Le capitaine croisa les mains, en attendant la réponse de Koravar. Celui réussis à s'arranger pour cacher sa surprise. 6 pistole d'argent par semaine était quand même une jolie somme, en arrivant en Nippon sa bourse se sera considérablement augmenté. Enfin, il fallait quand même avouer que la tache était assez ardue. Veiller sur Ayla n'allait pas être une mince affaire. Mais bon, quand une bonne occasion se présentait, il fallait savoir la saisir.


-Très bien, j'accepte. Il se trouve que je connais l'arabéenne dont vous me parler, j’accepte de garder un oeil sur elle. Je tâcherai d'essayer de l'empêcher de faire n'importe quoi.


Fin du flash-back.

Mais bon, il serait quand même bien d'éviter que la trop de complaisance ne s'installe sur le navire. Enfin ce que Koravar craignait surtout c'était que des problèmes dû aux jeux d'argents n'interviennent. Koravar se doutait que peux de marin apprécierait d'arriver en Nippon avec les poches plus réduites. Enfin bon, il ne pouvait pas y avoir de problèmes non plus, ce serait préférable parceque veiller sur Ayla allait déjà être une mission assez compliqué. Ce qu'elle prouva dès que Koravar eut finis sa pensée.


-J'aime la vie, alors il me faudrait une compensation...un bon pourcentage sur les gains par exemple...t'en pense quoi ?

L'un des matelots, occupé à envoyer un sou de cuivre sur le premier jeu, leva la tête.


« Un pourcentage sur les gains ? Mais qu'est-ce qu'elle raconte c'te gamine ? »

*Et merde... Ayla, sans déconner tu pouvais pas la fermer une fois dans sa vie ?
Se dit Koravar en se passant une main sur le visage.


- Oublie s't'histoire Lanrich, le second a dit qu'il l'avait à l'oeil, faut pas s'inquiéter. »
dit un autre marin, mais ça ne sembla pas le calmer.

« J'men fous, qu'elle le tue dans son sommeil si ça lui chante. Hick. Mais une donzelle qui veut m'piquer mon argent, et qui fait peur aux autres avec son p'tit couteau de cuisine, oh ça non ! 'Vais lui montrer comment j'négocie avec les p'tite pu*** dans son genre! »
Dit-il en sortant une dague. La situation s'aggravait, Koravar mit la main à son épée et se rapprocha des deux belligérant. Se doutant qu'Ayla allait en rajouter une couche.

-Mais voila l'homme de fer qu'il te faut Amerkan!
Koravar tourna brutalement la tête vers Ayla. mais qu'est-ce qu'elle avait en tête ? Auparavant elle lui aurait sans aucun doute dit d'aller se faire foutre et l'aurait attaqué.

Puis, restant à bonne distance du marin éméché elle lui déclara:


-Lanrich, si tu accepte de devenir garde du corps pour mon ami ingénieur, tu finirais ta vie sous des montagnes de pièces d'or! tu est un malin toi pas vrai? la façon inquiétante dont tu tiens ton couteau nous à ouvert les yeux! alors prêt à gagner de l'argent?!
Koravar ouvrit grand les yeux de surprise. Ayla qui utilisait de la diplomatie quand elle n'était pas attaché et forcé de l'utiliser ? Voilà une agréable surprise, peut-être qu'elle avait un peut changé finalement. Qu'elle était devenu plus mure et réfléchie.

-Écoutes! Et vous aussi écoutez. J'ai bien précisé précédemment les règles de CES jeux que J'AI organisé. Il est donc normal que vous participiez légèrement au coût. Mais si vous n'êtes pas satisfaits rien de vous force à jouer. Vous pouvez tout aussi bien garder votre argent, mais vous ne le ferait pas fructifier. Ou alors vous prenez des risques en connaissance de cause et vous assumez comme de vrais marins qui se respectent! Et en rien cette fille ne veut votre argent, elle m'aide simplement à vous compter vos paris, elle a donc droit à son salaire.
Koravar acquiesça en direction d'Amerkan, au moins lui on pouvait être certain qu'il allait chercher la solution diplomatique. Koravar lui en était reconnaissant, il était mine de rien un membre indispensable de leurs petit groupe. Autant pour son intelligence que pour son sens de médiateur.

Koravar quand à lui s'adressa un signe de tête à la mercenaire qui se taillait un chemin avec l'air de vouloir assommer le marin ivre pour lui dire d'attendre un peut avant de passer à l'acte. Puis il dit à Leindrich tout en gardant une main menaçante sur son épée.


-Je te conseille de les écouter Leindrich, le capitaine m'a chargé de veiller à ce que cette fille ne cause pas de problème, ce que je ferai. par contre si c'est toi qui cherche les emmerdes sans qu'elle ne t'ai rien fais, je te conseille d'y réfléchir à deux fois Parceque dans ce cas là c'est à moi que tu auras à faire. Et autant te dire que tu n'apprécieras pas.
Lui dit-il d'un ton menaçant, juste pour qu'il comprenne bien qu'il ne pouvait se permettre de faire n'importe quoi et qu'il ne plaisantait pas.

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Eranor

Re: [Les boulets en Nippon] Embarquement immédiat !

Message par Eranor »

Guidé par les doux effluves de la cuisine, j’arrivais à sa porte avant d’y entrer quelque peu distraitement. Lors d’un bref instant, j’essayais de me concentrer sur les vents de l’Aethyr, mais impossible d’en percevoir le moindre mouvement, trop de bruit parasite et d’odeur agressive me dérangeaient dans cette salle. Je m’apprêtais alors à repartir mais le Halfing qui s’occupait des cuisines, occupé il y peu par ses subordonnés, sembla m’apercevoir et m’interpella.

-Mouuuiii? Des commentaires sur le repas Her ?

Et les portes de la cuisine’ouvrirent, comme si tout était déjà préparé, telle une pièce de théâtre. S’ensuivi un court dialogue entre un marin assoiffé et le chef cuisinier avant que le matelot sortit insatisfait et que Pommeverte m’accordât à nouveau son attention.

-Ne vous inquiétez pas, il me fait ça tous les jours depuis des mois ! Tom Pommeverte, responsable des cuisines ! À qui aie-je l'honneur ? Vous ne me semblez pas être un membre de l'équipage, je me trompe . Si c'est pour le rhum, c'est moi qui fait la distribution et le rationnement, mes fûts sont gardés jour et nuit, pas la peine de venir demander ! Mais si c'est pour le vin, Bechilda devrait en refaire ce soir ! Une vraie fée, c'est Esmeralda elle-même qui me l'a envoyée ici !

C’était le moment pour chercher quelques informations, peut-être que cet homme taille miniature savait quelque chose sur les origines du vin qui m’avait attiré.

-Enchanté Herr Pommeverte, je suis Erich Altmaan. Vous avez raison, je ne suis pas là en tant que marin, mais en tant que passager. Toutes mes félicitations pour ce repas, vraiment délicieux. Mais si je viens à vous, c'est surtout pour votre vin, il est vraiment étonnant. Vous dites que ce serait « Bachilda » sauriez-vous comment elle s'y prend ? Et d'où elle vient ?

En soirée :

Les deux seules femmes à bord étaient bien singulières, la rousse était étonnamment forte, plus que certains matelots même, et savait s’y prendre pour s’intégrer parmi tous ces marins apparemment. Mais celle qui devait venir d’Arabie accapara bien vite mon attention. J’avais entendu les rumeurs sur les circonstances de sa venue à bord, mais elle se tenait tranquille, jusqu’à maintenant tout du moins. Voilà qu’une bagarre se préparait entre elle et le dénommé Lanrich, l’homme qui avait fait irruption dans la cuisine pendant la journée. La situation ne pouvait que mal tourner, soit la fille gagnait et elle aurait quelques problèmes avec le second, soit l’homme ivre la frappait jusqu’au point où elle ne puisse plus bouger pendant des jours. Mais d’un mal peut sortir un bien, je pourrais obtenir de l’aide dans mes affaires auprès de l’Arabéenne et ses amis si j’intervenais. Il ne me suffisait que d’un simple souffle sur le marin, puis je pourrais faire n’importe quoi de lui durant quelques secondes.

Tous étaient soit trop ivres, soit trop occupé à regarder le combat qui s’amorçait pour se rendre compte que je murmurais, personne n’avait de raison de me regarder d’ailleurs, je pouvais lancer mon sort en toute discrétion. Je me concentrais alors sur le vent d’Ulgu, prononçant dans un léger chuchotement les antiques paroles que m’avait apprises mon maitre.

Je jette le sort Désorientation mentale sur Lanrich, je suis parti du principe que ce sort est plutôt discret.

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[MJ] Aurore
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Re: [Les boulets en Nippon] Embarquement immédiat !

Message par [MJ] Aurore »

Eranor

Dans l'après-midi...

Tom Pommeverte dodelina doucement de la tête alors que tu complimente ses repas, tout sourire d'entendre de telles choses.

«... Vous dites que ce serait « Bachilda » sauriez-vous comment elle s'y prend ? Et d'où elle vient ? »

Le sourire du Halfling disparut lentement alors que tu lui poses ces question. Ces sourcils se froncent un peu avant qu'il ne commence à parler.


« Bechilda, Herr Altmaan, Bechilda. Elle fait le vin à partir de techniques secrètes, vous comprendrez qu'elle ne voudrait pas que je raconte tout à n'importe qui non? Et elle viens du Talabecland si mon souvenir est bon. Repassez plus tard ce soir vous voulez ? Peut-être qu'elle sera toute ouïe pour répondre à vos questions ! »

En disant cela, il s'était approché de toi et t'accompagnais jusqu'à la porte, une main dans ton dos afin que tu quitte l'endroit. Même si son ton était resté cordial, tu compris qu'il n'avait pas du tout envie de discuter de ces choses.
Test conscience de la magie: 14. Raté
« Oui oui ! Revenez plus tard ! Je devrais déjà être en train préparer le repas du soir ! »

Décidément, il ne dira rien de plus. À moins de le frapper ou de le menacer avec un couteau, mais ce ne serait clairement pas dans ton intérêt...

TOUS
Test Charisme Ayla : 18. Raté
Malheureusement pour Ayla, Lanrich ne crut pas un seul mot de ce qu'elle lui dit. Même si sa proposition était sûrement l'une des plus foireuses que l'ivrogne ait entendue, il avait beaucoup trop bu pour discerner si c'était un mensonge ou pas.

« Hey, fous toi pas d'ma gueule p'tite.. »

Il fut coupé sec par Amerkan qui se posa entre les deux, essayant de la jouer comédien et tenter de sortir son amie du prétrin dans lequel elle s'était embourbée. Il tenta de rallier les autres marins à sa cause.
Test Charisme Amerkan : 19
Test intelligence des marins: 16
Mais voilà, son plan ne réussit pas. Pire encore, certains protestèrent suite à sa tirade, s'affichant ouvertement contre cette idée de payer quelqu'un pour tenir des jeux. D'autre encore protestèrent contre ceux qui gueulèrent en disant que les amis d'Amerkan ne seraient pas payés, que c'était l'ingénieur qui organisait tout : « C'est l'ingénieur il sait comment faire ! ». Des voix s'élevèrent pour couvrir les autres, alors que chacun pensait avoir raison. Visiblement, si les gens n'avaient pas été charmés par les propos d'Amerkan, leur cerveau embrumé par l'alcool n'avait rien compris de ce qu'il disait.

Mais le problème de Lanrich n'était toujours pas réglé. Reinard s'avança, tentant de lancer un sort qui avait l'avantage d'être discret afin de faire oublier au marin éméché la raison de sa présence devant les groupe.

Lancer du sort : Désorientation mentale.
Int + 2, réussite sur 12 ou moins
Résultat : 17
Malheureusement, il fut bousculé par deux matelots qui commençaient à se chamailler sérieusement, et perdit la concentration nécessaire à la réussite de son sort. Les choses allaient bientôt dégénérer...

Koravar tenta à son tour de raisonner l'homme avec un vieux couteau rouillé à la main.

« Je te conseille de les écouter Leindrich, le capitaine m'a chargé de veiller à ce que cette fille ne cause pas de problème, ce que je ferai. par contre si c'est toi qui cherche les emmerdes sans qu'elle ne t'ai rien fais, je te conseille d'y réfléchir à deux fois Parceque dans ce cas là c'est à moi que tu auras à faire. Et autant te dire que tu n'apprécieras pas. »

Lanrich lança alors un regard mauvais au maître d'arme, avant de ranger son couteau. Si la diplomatie n'avait pas marché contre lui, il n'y avait rien de mieux que la menace pour le faire changer d'idée. Même s'il n'avait pas participé à l'entraînement organisé plus tôt par Koravar, il avait pu y assister et voir que le semi-elfe n'était pas qu'une jeunot imbu de lui m-eme sorti de nulle part, mais bien un véritable expert des armes comparé aux autres membres du navire.
Le matelot grogna avant de se faire pousser par des comparses qui étaient toujours en 'discussion' musclée derrière lui. Il répliqua en poussa l'un deux, et tous se mirent à crier et vociférer des insultes à qui voulait bien les entendre.

La bagarre ne mit pas trop longtemps à éclater, chacun distribuant des coups à gauche et à droite. Rien de mieux qu'un excès de rhum pour échauffer les esprits !

Cette echaffourée ne dura pas bien longtemps. Les officiers du bateau, dérangés par tout ce bruit descendirent bien vite en cale pour découvrir la source de tout ceci. Le second arriva très rapidement et tira deux ou trois coups de pistolets dans les airs pour calmer tout le monde. Sa voix se propagea bien au dessus des autres.


« Vous avez 10 secondes pour vous calmer sinon vous serez privés de rhum pendant 3 jours ! »

Il tira a nouveau du pistolet. Les esprits se calmèrent bien rapidement, chacun retournant à son affaire, son hamac ou sur le pont supérieur. Mieux valait oublier cette histoire plutôt que d'être privé d'alcool pendant trois jours...
Vous pouvez participer à la bagarre si vous voulez, c'est le temps de se défouler je ne ferai aucun lancer de dés! Ce sera sans conséquences tant que vous ne tuez pas personne ^^ On arrive en Bretonnie bientôt je ferai une ellipse donc si vous avez des trucs à faire c'est le moment :) Vous pourrez dépensér vos XP là-bas !
L'Heure la plus sombre de la Nuit est celle avant le lever du Jour [Proverbe arabéen]

« Est-ce que c'est moi le prochain pour la suite de mon aventure? »
Rendez-vous à la tanière !

Koravar
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Re: [Les boulets en Nippon] Embarquement immédiat !

Message par Koravar »

Koravar et Leindrich s'affrontèrent du regard pendant quelques instants mais finalement le marin détourna la tête et rangea son couteau. Sans toutefois oublier de lancer un regard mauvais au demi-elfe. Koravar le lui rendit avant de lâcher la poignée de son épée. Le problème était clos, du moins pour le moment. Koravar craignait que Leindrich ne reste pas là, cet imbécile avait refusé les solutions à l'amiable qu'Amerkan et Ayla lui avait proposé et avait voulu continué sur sa lancée. Il avait fallut les menaces de Koravar pour le calmer, et il se doutait que cet idiot lui garderait rancune pour l'avoir empêcher de se battre contre Ayla. Koravar lui avait peut-être sauvé la vie ce soir, car il doutait que ce marin ivre puisse vaincre Ayla en combat.

*Il va falloir le surveiller celui-là, il serait capable de faire des conneries rien que pour se venger de cette nuit.* Se dit Koravar en dévisageant Leindrich.
Le matelot grogna avant de se faire pousser par des comparses qui étaient toujours en discussion' musclée derrière lui. Il répliqua en poussa l'un deux, et tous se mirent à crier et vociférer des insultes à qui voulait bien les entendre. Là, une bagarre allait vraiment finir par éclater.

Koravar s'avança pour essayer de désamorcer la situation mais avant qu'il ne puisse dire quoi que ce soit le premier coup de poing fut donné, suivis par un deuxième.
Rapidement, ce fut tout la salle qui se mit joyeusement sur la gueule.


-PAR SIGMAR ET MANAAN ! ARRÊTER VOS CONNERIES !
Hurla le demi-elfe, mais les marins étaient bien trop occuper à se taper dessus pour l'entendre. Et la seul réponse qu'il reçut fut un coup de poing de son voisin qui cherchait un autre adversaire après avoir mis k.o le sien.
Le demi-elfe recula un peut sonné par le coup qu'il n'avait pas vu venir, mais se repris juste à temps pour esquiver un second crochet. Il répondit avec un uppercut qui mis au tapis son adversaire. Il eut à peine le temps de comprendre ce qui c'était passé qu'il dû se battre avec un autre adversaire, qu'il réussis à mettre au tapis en enchainant deux violents crochets. Malheureusement, le troisième était un vétéran des bagarres de beuverie et il para sans peine le crochet de Koravar pour l'envoyer manger le sol avec un uppercut aussi efficace que violent. Koravar se releva en grognant tout en se tenant la mâchoire, pour ne se retrouver que face à un nouvel adversaire.
Ce manège continua pendant quelques minutes, Koravar ne se débarrassant d'un adversaire que pour se retrouver face à un nouveau. Finalement deux coups de pistolet résonnèrent, ce qui attira l'attention de tout les belligérants, le second était descendu, et avait vraisemblablement envie de rétablir l'ordre sur le navire.


« Vous avez 10 secondes pour vous calmer sinon vous serez privés de rhum pendant 3 jours ! »


La menace eut son effet, et les marins stoppèrent leur bagarre pour retourner à leurs affaires. Koravar lui se massa la mâchoire endolorie par le dernier coup qu'il s'était pris puis partit vers son hamac tout en maugréant contre la stupidité des marins. Il s'allongea dans son hamac, épuisé, mais en prenant toutefois garde à garder son épée du lui de façon à pouvoir la dégainer rapidement et sa bourse sous sa tête de façon à ce qu'un voleur habile ne puisse la lui prendre. Puis il s'endormit en se disant qu'il faudra qu'il pense à se perfectionner dans le combat à main nue plus tard. Cela pourrait lui être utile.

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Re: [Les boulets en Nippon] Embarquement immédiat !

Message par Ayla Parawyn »

Même Koravar était venu pour désamorcer la situation, vaguement agacée, Ayla songea qu'elle pouvait très bien se débrouillée sans son aide et que son stratagème marcherait sûrement.
Dommage.


-Hey, fous toi pas d'ma gueule p'tite...

Oui, dommage car le marin était encore asse lucide pour voir la supercherie...si il avait accepté, la jeune fille se serait discrètement débarrassée de lui en le jetant par dessus bord pendant la nuit, ni vu ni connu, mais bon, cela n'aurais jamais lieu, Amerkan tenta lui aussi de calmer le jeu, mais sans autre résultat que d'énervé encore plus l'assemblée, seul Koravar, grâce à ces menaces, put les calmés, notre amie avait retenu son souffle pendant que le jeune métis parlait, au jeu des menaces, il fallait vaincre ou perdre, pas d'autre issue...et il gagna, soupirant de soulagement, Ayla adressa un hochement de tète de remerciement à son ami, puis se promit d'éviter les jeux d'argent de l'ingénieur, il fallait absolument que l'on oublie son existence sur ce bateau, mais c'était mal barré...
Puis, sans trop comprendre comment ni pourquoi, la jeune femme assista médusée à un début de bagarre entre les marins, d'ailleurs, Koravar tenta d'utiliser son statut de maître d'arme pour stopper les ivrognes:


-PAR SIGMAR ET MANAAN ! ARRÊTER VOS CONNERIES !

Mais cela ne marcha pas et il se retrouva aussitôt pris dans la mêlée, se défendant vaillamment, comprenant que c'était une occasion à saisir pour se faire oubliée, Parawyn s'enveloppa dans sa cape pour ne pas s’emmêler en courant et déclara d'un ton héroïque, aimant l'ironie de la phrase:

-Il est temps de fuir!

Et elle se barra promptement de la cale, émergeant avec joie à l'air libre, quelques instants après sa sortie, elle vit plusieurs hommes ainsi qu'Herzog descendre les marches, plusieurs coup de feu se firent entendre, et la bagarre sembla cesser.
Ayla espéra que le second ne fasse pas le lien entre elle et la baston car sinon, elle était bonne pour les requins.


-J'dors pas la dedans cette nuit, Marmonna t-elle.

En effet, une vengeance de la part de Lanrich était plus que probable, et mieux valait ne pas tenter le diable, aussi, elle décida de rester sur le pont pour la nuit.
Vers une heure du matin elle était gelée et décida qu'enfin de compte, les marins devaient tous dormir et qu'il n'y avait plus aucun danger.
Elle rejoignit sur la pointe des pieds son hamac, se planqua sous sa couverture, et s'endormit, la main serrée sur le manche de son poignard.

Le premier qui trouve la référence dans le texte? xD
Ayla Parawyn, Meurtre

FOR 9 / END 8 / HAB 10 / CHAR 8 / INT 9 / INI 8 / ATT 9 / PAR 8 / TIR 9 / NA 1 / PV 60/60

Compétences :
• Bagarre niveau 1 niveau 1
• Filature niveau 1 niveau 1
• Alphabétisation niveau 1
• Coups précis niveau 1
• Ambidextrie niveau 1
• Fabrication de drogue niveau 1

Bourse: 6 Couronnes d'or || Autres :
Inventaire:
Veste de cuir
Poignard à lame courbe
Amulette cirque Zavataniel
Lot trésor n2 Zavataniel

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Amerkan
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Re: [Les boulets en Nippon] Embarquement immédiat !

Message par Amerkan »

Malgré tout les efforts des personnes présentes, aucune ne pût convaincre les marins de se calmer. Si bien que dans leur grande sagesse ils décidèrent que dans le doute, il faut taper tout le monde. Et c'est ce qu'il firent les bougres. Ses pécores étaient en train de frapper sur tous ceux qui bougeaient avec ce qui leur passait sous la main. Amerkan imita Ayla et prit les devants en tentant de s'enfuir, mais une entrave vint l'empêcher d'aller plus loin.
Un marin déjà bien beurré venait de saisir le jeune homme à la cheville. Amerkan se retourna et jouant sur l'équilibre, il envoya un violant coup de pied dans la mâchoire de son adversaire. Celui-ci relâcha sa prise et gémit de douleur comme le chien qu'il était. Amerkan se dirigea vers les marches de l'escalier et croisa l'un des officiers un pistolet à la main.
"Je me porterais mieux si je suis loin" pensa Amerkan en fuyant -selon lui- à la bretonienne.

Arrivé sur le pont un marin de garde ce soir là lui demanda ce qu'il se passait. Amerkan feint de dire la vérité et prétexta une bagarre entre deux marin ivre pour une bouteille de vin et elle avait tourné au vinaigre. Le marin acquiesça en répondant que c'était un grand classique. Il l'informa d'ailleurs que leur prochaine escale serait la Bretonnie. Amerkan ressentit un profond malaise, quand soudain un tir retentit dans la cale, visiblement il fallait user d'arguments frappant pour calmer cette bande de dégénérés.
Après que les événements du soir soient passés et que les marins s'étaient couché pour cuver. Amerkan rejoint le dortoir et prit un repos réparateur. Il gardait néanmoins une main sur son arme à feu, au cas où un imbécile voudrait lui faire les poches.
Amerkan Butoda
FOR:8 END:8 HAB:9 CHAR:8 INT:10 INI:8 ATT:8 PAR:8 TIR9 NA:1 PV:60/60

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