[Sigmund et Erik] Les Mille Trônes

Marienburg est le plus grand de tous les ports du Vieux Monde. Située à l’embouchure du fleuve, la ville est un énorme centre de commerce. Le Reik est ici un fleuve énorme, mesurant plus d’un kilomètre et demi d’une berge à l’autre. Marienburg est une cité indépendante (sans lien avec l’Empire), située au sein des Wastelands. c’est aussi le centre de l’activité religieuse du Culte de Manaan, le Dieu de la Mer.

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[MJ] Souriceau
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Re: [Sigmund et Erik] Les Mille Trônes

Message par [MJ] Souriceau »

Je n’ai pas pris en compte la dernière partie du message de Sig, car Sœur Kuhn vient à votre rencontre et tu te doutes, aussi, que Sœur Hirtzel ne doit pas être enterrée dans l’orphelinat, mais plutôt au temple de Morr. :wink:
La Mère Abbesse Lutzen écouta les questions de ces deux interlocuteurs, semblant quelque peu agacée par cet interrogatoire.
Image Mère Abbesse Lutzen : Je vous l’ai dit, Karl n’était pas un enfant banal : c’était le plus beau des enfants ! En grandissant, il est devenu de plus en plus beau, plus noble. Les autres orphelins ont été jaloux de cet aura divin qui se dégageait de lui. C’est pour cela que nous l’avons séparé des autres pour éviter quelques… débordements.

Comment j’ai déduit que nous avons affaire à des agents du Chaos ? Connaissez-vous beaucoup de gens qui tueraient une Sœur de Shallya pour obtenir un jeune valet ? Je ne crois pas. Et il semblerait que mes suppositions étaient les bonnes, car le matin même, leurs origines impies ont été dévoilées…

C'est ainsi que la Croisade de l’Enfant fut formée, des partisans quittant en masse Marienburg pour gagner Altdorf, en marche vers l’avenir glorieux de l’humanité. Et à la tête de cette Croisade se trouve Père Helmut…
Lorsqu’Erik demanda à visiter le deuxième étage de l’orphelinat, la mine de Lutzen sembla s’assombrir :
Image Mère Abbesse Lutzen : Ce serait gaspiller votre temps, nous le craignons, et cela interférerait en outre avec les tâches des Sœurs. En vérité, toutes les Sœurs dont nous avons la charge ne sont pas au-dessus des commérages. Certaines seraient même enclines à… répandre de stupides rumeurs. Nous sommes au regret de ne pouvoir accéder à votre requête.
Alors que Lutzen congédia les deux compagnons d’un geste de la main, Sœur Kuhn fit son apparition pour les raccompagner dans la cour.
Test de perception (intelligence) :
Jet d’INT pour Sigmund : 9 -> Réussite !
Jet d’INT pour Erik : 9 -> Réussite !


En repassant devant les gamins en train de chanter tout en travaillant, Erik et Sigmund réalisèrent que les initiées shalléennes faisaient entonner aux orphelins un chant religieux sur Sigmar et non Shallya, et que les couplets modifiés évoquaient le retour de Sigmar. Erik, un peu plus attentif que son compagnon, remarqua aussi qu’une des petites fillettes construisant l’estrade en pierre était en train de se plaindre : « Pourquoi faut-il construire un autel à ce vieil idiot de Karl ? » avant qu’une initiée ne lui flanque une gifle.

Une fois au portail, Sœur Kuhn leur rendit leurs armes - les précieuses dagues de Sigmund et le bâton du magicien.

Si l’un d’entre vous cherchent à engager le dialogue avec elle, Sœur Kuhn devient nerveuse, se mordille les lèvres et jette des coups d’œil par-dessus son épaule aux autres initiées avant de vous faire signe de partir.
De retour dans la rue, Sigmund Engelhart sentit quelque chose le picoter au niveau de la ceinture ; il découvrit alors une note épinglée sur sa besace.
Lutzen est une imbécile qui se ment à elle-même comme à vous autres. Vous devez vous adresser à la véritable mère abbesse, devant l’ancien temple de Sigmar à Templewijk tant qu’elle est encore de ce monde. Le gamin est dangereux.
- Une fidèle toujours loyale
Lorsque vous sortez, il est environ 7h du soir :wink:
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Sigmund Engelhart
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Re: [Sigmund et Erik] Les Mille Trônes

Message par Sigmund Engelhart »

Décidément, les réponses de la mère abbesse ne me convenaient guère. Ceci se vérifiait au fur et à mesure que la conversation avançait. Elle semblait perpétuellement dans l'emphase et l'exagération, lorsque ce n'était pas pour nous répondre sèchement et presque hors de propos. Beaucoup de gens qui tueraient une Soeur pour un enfant précis. Et bien oui, j'en connaissais un certain nombre qui l'auraient fait, sans se soucier des conséquences de leurs gestes. Il va sans dire cependant que je me tenait le plus loin d'eux possible les rares fois où il m'était nécessaire de les rencontrer. La seule véritable information à tirer de toute cette conversation harassante était la confirmation du départ du père Helmut au sein de la Croisade. Fait qui aurait pu être vérifié sans devoir nécessairement se coltiner pareille harpie...

Harpie qui refusa d'ailleurs catégoriquement la requête de mon compagnon concernant la visite de l'étage. Cependant, un détail dans son discours attira mon attention: elle révéla d'elle-même que certaines Soeurs n'étaient pas au dessus des commérages. Voilà qui était intéressant. J'en pris donc note dans un coin de ma mémoire, en attente de la suite. Qui n'eut d'ailleurs jamais lieu, la mère Lutzen nous remerciant et nous faisant raccompagner par Soeur Kuhn, sans même nous laisser le temps de formuler la moindre question ou constatation supplémentaire.

Repassant dans la cours, la teneur du cantique entonné par les enfants ne put que me surprendre, tant il semblait de prime abord aberrant qu'on révéra Sigmar au sein même d'un hospice shallayen. Tiquant, je cherchai à en saisir la teneur, pour remarquer malgré l'ancienneté de mon éducation religieuse sigmarite -inculquée par feu mon père- l'apposition dans le chant de nouvelles strophes évoquant une réincarnation. Décidément, rien ne semblait tourner rond dans cet orphelinat.

Arrivés à la porte, je tentai d'engager discrètement la conversation avec Marietta Kuhn, lui proposant à voix basse de discuter plus tard à distance du couvent, mais elle ne sembla pas répondre positivement à ma proposition, jetant quelques regards craintifs en direction des autres membres de la Sororité avant de nous congédier prestement, nous rendant tout juste nos affaires avant de nous claquer la porte au nez. Voilà qui était particulièrement désagréable, toute religieuse qu'elle était, je n'avais pas pour habitude de me faire éconduire ainsi comme un malpropre par une représentante de la gente féminine.

Poussant un petit soupir de dédain, je commençai à faire quelques pas en direction d'artères plus passantes du quartier, pour m'arrêter aussitôt face à une sensation de piqûre sur le flanc. Y regardant de plus près, je découvris un morceau de papier épinglé à mon havresac. Sans même prendre le temps de le consulter plus consciencieusement, j'entraînai à ma suite Erik afin de nous éloigner du couvent le plus prestement possible, prétextant une envie pressante de grignoter un morceau après des heures de jeûn, à l'attention d'yeux et d'oreilles attentives. Certes, j'en faisais sans doute trop, mais lorsqu'on souhaiter perdurer dans une profession comme la mienne, il fallait savoir se montrer paranoïaque et suspicieux dès que l'occasion se présentait. Or, en l'occurrence, l'étrangeté ressentie à l'orphelinat me semblait en être une excellente, d'occasion.

Quelques rues plus loin, je m'arrêtai brusquement, jetai un regard derrière afin de m'assurer que nous n'étions pas suivis, puis me dissimulai dans le renfoncement du seuil d'une maison avant de détacher délicatement le message, et commencer à l'examiner. Examen qui bien entendu ne dura que quelques secondes, car il fallait se rendre à l'évidence: si mon père m'avait appris à calculer sommairement, l'alphabet était passé à la trappe. De guerre lasse, je tendis donc la missive à mon acolyte, espérant qu'il saurait m'en apprendre plus sur sa teneur, et son éventuel intérêt.

Les propos qu'il me rapporta semblaient corroborer l'impression que nous avait laissée notre visite, aussi fut il décidé d'un commun accord que cette piste serait la meilleure à explorer sur le champ, sans doute alertés par la teneur alarmante du message.

HRP: Tiens, cette mésaventure me donne d'ailleurs une idée. Sigmund est frustré de n'avoir pu lire le message tout seul, aussi serait-il envisageable qu'il demande à Erik de lui apprendre à lire sur la durée du voyage ? (alphabétisation faire partie de la famille "Malice", et est donc une compétence de classe)
Modifié en dernier par [MJ] Souriceau le 09 mai 2012, 17:13, modifié 1 fois.
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Sigmund Engelhart, Voie du Bonimenteur
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Erik Von Vystern
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Re: [Sigmund et Erik] Les Mille Trônes

Message par Erik Von Vystern »

Décidément, plus le temps passait, plus cette Lutzen commençait à devenir de plus en plus louche aux yeux d’Erik. Sous prétexte que le gamin était plutôt bien fait de sa personne, il était mis à l’écart ! C’était l’excuse la plus ridicule qu’Erik ait jamais entendu, et pourtant, il avait connu quelques précédents qui valaient leurs pesants de couronnes, mais à ce point là, jamais. Quant à la supposée aura divine, le magister aurait voulu la voir pour le croire, parce qu’il en restait franchement sceptique. Comme si l’enfant pouvait s’être baladé avec une auréole sur la tête sans être remarqué. Et pour l’interrogation de la mère abbesse, Erik estimait que dans les fonds de Marienburg, certains personnages fort peu recommandables auraient effectivement tué pour obtenir un valet agréable à l’œil, sans être forcément des esclaves des Puissances de la Corruption. Et pour couronner le tableau, voilà que le fameux Père Helmut était à la tête de la Croisade, comme par hasard ! Une coïncidence, on pouvait penser à un coup de Ranald, mais toute une horde, là, c’était pour le moins improbable. Surtout que le jeune homme avait la très nette impression que tous les protagonistes de cette affaire étaient liés, mais par quelque chose qui lui échappait.

Au vu de la tournure de l’entrevue, Erik ne fut que très modérément surpris par le refus de la mère Abbesse de le laisser visiter les appartements de Karl. Au moins, cela confirmait ses soupçons : cette histoire ne tenait pas debout, il y avait quelque chose qui clochait. Plus intéressante fut l’information que laissa échapper Lutzen. Des sœurs, susceptibles de se laisser aller à des commérages… comme cette chère Sœur Kuhn ? Donc, la supérieure bâillonnait ses prêtresses pout les empêcher de parler, ce qui signifiait que certaines avaient déjà dû être interrogées et livrer des informations dérangeantes pour la vieille femme ! Mais par qui ? Lui était envoyé par les Collèges, son collègue venait sans doute de la pègre locale, et ils étaient accrédités par un noble, quelle institution pouvait bien vouloir enquêter ? Peut-être des répurgateurs ou des membres d’autres cultes. En tout cas, lui et Sigmund avait un mystère de plus sur les bras, à croire qu’ils fleurissaient comme des roses au printemps en ce moment.

Erik sortit à la suite de son compagnon du bureau de Lutzen, et fut accueilli par la Sœur Kuhn, qui se révélait très présente autour de ce bureau. Elle les raccompagna jusqu’à la cour, et le pyromancien avait la désagréable d’être escorté comme un élément indésirable pouvant causer de nombreux ennuis. Manifestement, l’orphelinat et sa supérieure n’aimaient pas les questions des visiteurs, et au niveau hospitalité légendaire des shalléennes, il allait falloir repasser. Lorsqu’ils repassèrent devant les enfants en train de chanter à l’entrée, le magister parvint à saisir quelques bribes de paroles qui le laissèrent hautement perplexe. Déjà que ce temple shalléen lui inspirait très clairement une méfiance qui s’accroissait d’instant en instant, voilà maintenant qu’on apprenait des chants en l’honneur de Sigmar aux orphelins. Et cela, Erik en était absolument certain, ce n’était pas du tout normal. Du reste, ce n’étaient pas les prières habituelles que les gamins entonnaient, mais une version sévèrement réactualisée qui parlait d’une Réincarnation. Lutzen n’avait pas trainé pour répandre la nouvelle apparemment, ce qui était une fois encore très étrange, un tel zèle sigmarite chez une shalléenne… vraiment très suspect. Tout portait à croire que cet orphelinat était dévoué à Sigmar, mais qu’il était tenu par des shalléennes, dans un mélange des cultes des plus étonnants.

Un dernier détail attira l’attention d’Erik. Une petite fille en train de construire ce qu’il avait pris au premier abord pour une estrade, se plaignit de ce travail qui était en réalité l’érection d’un autel en l’honneur de Karl ! Voilà maintenant que les sœurs obligeaient les orphelins à construire des autels pour le prétendu Miracle, c’était de plus en plus inquiétant comme comportement. Surtout quand la jeune prêtresse envoya une solide gifle dans la figure de l’enfant, un acte violent totalement contraire aux prescriptions de la Déesse de la Compassion. D’ailleurs, la gamine n’avait pas l’air de l’apprécier beaucoup, « l’être noble et beau » de cette chère Lutzen, ne put s’empêcher de penser ironiquement Erik. Au moins une affirmation de vrai dans le discours de cette charmante mégère : le Miracle n’était guère apprécié par les autres pensionnaires de l’orphelinat, ce que le jeune homme trouvait assez compréhensible, au vu du traitement de faveur accordé à ce garçon par la mère Abbesse.

Arrivés au portail, Sœur Kuhn leur rendit leurs armes, et Erik referma sa main sur le manche de son bâton, retrouvant avec un certain plaisir ce compagnon familier, tandis que Sigmund rangeait prestement ses dagues. L’escroc essaya de déployer sa verve pour amadouer la sœur, qui semblait très nerveuse et leur intima l’ordre de partir, avant de s’en aller elle-même, visiblement nerveuse. Alors qu’ils s’éloignaient de l’orphelinat, Erik constata que le jour baissait et décida de ne pas se laisser surprendre par la tombée de la nuit, cette visite l’ayant rendu légèrement nerveux. Silencieusement, il invoqua les Vents de Magie et prononça les mots idoines pour lancer un sort mineur lui permettant de voir dans la nuit comme en plein jour. Sans doute mis en confiance par ses deux précédentes réussites, le jeune magister réussit facilement à puiser dans Aqshy et se sentit comme traversé par l’énergie aethyrique qu’il avait dégagé. Il cligna des yeux et eut l’impression de voir aussi clairement que sous la plus pure lumière du soleil.

Soudain, Sigmund l’attira dans une ruelle adjacente, afin selon ses dires de se sustenter après toutes ces heures sans la moindre bouchée de nourriture. Mais son compagnon s’arreta au bout d’un moment dans un recoin à l’abri des regards, et lui présenta un petit papier sur lequel était inscrit quelque chose. Rapidement, l’escroc lui passa le message, et Erik comprit soudain pourquoi : Sigmund ne devait pas savoir lire ! De ce coté-à, le pyromancien n’avait aucun problème : fils de noble, élevé dans un temple vérénen puis envoyé au Collège Flamboyant, toute sa vie avait été bercée par les livres et la lecture était un de ses passe-temps favoris, en ayant pris l’habitude depuis son plus jeune âge. Nullement gêné par le manque de lumière, il commença de son regard vif à déchiffrer les quelques lignes qu’il lut à voix basse à son comparse.

Croisant le regard de Sigmund, le magister flamboyant hocha la tête et murmura : « Je pense que nous serons tous deux d’accord pour convenir du fait que notre prochaine étape semble être cet ancien temple de Sigmar. La mère Abbesse a eu un comportement des plus suspects, et je ne m’étonnerai pas que certaines sœurs aient répondu à certaines questions de quelques autres enquêteurs. Qui, je l’ignore, mais cela corroborerait son refus de nous faire visiter les quartiers du Miracle, et ses allégations sur les dires des sœurs. Du reste, j’ai pu surprendre quelques paroles d’une fillette qui me font penser que ce Karl n’était guère apprécié, comme l’a dit Lutzen, par les autres enfants. Ce qui contraste d’autant plus avec le portrait flatteur que cette mère supérieure en a fait… C’est comme s’il l’avait envouté… Bref, ce ne sont que des suppositions, et le plus urgent est à mon sens d’aller voir ce fameux temple. » Manifestement, Sigmund était de son avis, leur prochaine destination était toute trouvée.
Erik acceptera sans l'ombre d'un doute ta demande si tu la formules, de mon coté ce serait ok.
Modifié en dernier par [MJ] Souriceau le 11 mai 2012, 13:34, modifié 1 fois.
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Erik Von Vystern, Voie du Sorcier Impérial
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Empreintes occultes:

Roux (Vos cheveux et vos sourcils deviennent d'un roux flamboyant).

Compétences:

Alphabétisation
Sens de la magie
Conscience de la magie
Incantation (Domaine du Feu)
Langue Hermétique - Magikane
Séduction: +1 aux tests quand approprié.
Maîtrise de l'aethyr (1): -2 au malus de difficulté pour lancer un sort.
Etiquette: +1 aux tests quand approprié.

Sortilèges:

Boule de feu: 20+2d10+2d10 dégâts (Maîtrise de l'aethyr 1)
Guérison des plaies: Rend 1d10+2 points de vie (Maîtrise de l'aethyr 1)
Charisme surnaturel: +2 en charisme, nécessite du parfum ou un miroir

Arme et armure:

Bâton des collèges de magie: 6+1d6 dégâts | 6 parade | +1 Par | Assommante
Capuchon en cuir: 3 points de protection | Tête

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[MJ] Souriceau
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Re: [Sigmund et Erik] Les Mille Trônes

Message par [MJ] Souriceau »

Ayant passé la plus grande partie de son enfance à Marienburg, Sigmund Engelhart savait très bien où se trouvait l’ancien temple de Sigmar. Ce dernier se situait à Templewijk (quartier des temples), le centre intellectuel et spirituel de la ville. Le quartier regroupait pratiquement tous les temples de la cité et leur collège religieux.

Prenant la direction du temple, le petit groupe traversa le vieux district de la Monnaie, un lieu où résidait jadis la noblesse de Marienburg. Mais les nobles s’étaient détournés d’une zone en pleine décrépitude en faveur du district huppé de Goudberg.

Des gens marchaient dans la rue sans paraitre tendu ou autre. Il n’était pas encore tard, ce qui expliquait leur présence. Une fois que Sigmund et Erik eurent remonté les rues encombrées, passant devant des propriétés autrefois belles aux peintures qui s’écaillaient, sous le regard vigilant des vieilles filles et des seigneurs ivres tombés dans la déchéance, ils accédèrent au merveilleux Templewijk, dont le spectacle était à couper le souffle.

Trois structures dominaient le quartier des temples : la cathédrale de Manann, le temple de Haendryk et l’Institut de la Magie Maritime et de la Navigation.

Ces trois édifices qui dominaient les rues, symbolisaient à leur manière la richesse, la réussite et l’influence rayonnante de la ville portuaire. La cathédrale de Manann était caractérisée par ses grandes flèches dorées ; Sigmund savait éperdument que c’était de loin le plus bel édifice de Marienburg. Aux yeux des adorateurs de Manann, c’était même le plus bel au monde. Avec ses murs blancs à la chaux et ses trois cloches recouvertes d’or formant le grand trident de Manann, la cathédrale attestait assez de la puissance dont le culte jouissat à Marienburg.

Le temple de Haendryk pourrait presque rivaliser avec la cathédrale de Manann alors pourtant que ce culte était assez limité dans le Vieux Monde. Vu le statut de Marienburg comme centre commercial cependant, le culte de Haendryk avait réussi à se tailler une place de choix. Erik ne put qu’être frappé par les excès d’un temple aux dorures trop voyantes et aux ornements trop chargés. Sigmund Engelhart, quant à lui, n’était pas choqué, car il savait que cette institution religieuse faisait également fonction de banque – c’était même une des toutes premières de Marienburg. Les négociants et les nobles les plus fortunés venaient tous y faire fructifier leurs affaires.

Enfin, l’Institut de la Magie Maritime et de la Navigation se dressait à la périphérie de Templewijk. En sa qualité de première université de Marienburg, il rivalisait avec celles de Nuln et d’Altdorf en termes de facultés et de cursus. En fait – comme pourrait l’expliquer Sigmund à son compagnon – ce n’était pas le meilleur endroit au monde pour apprendre les principes de la navigation. En dehors des études purement nautiques, l’institut proposait aussi un enseignement des arts, de l’histoire, des sciences et autres dominantes prosaïques. L’institut se vantait également de son vaste département spécialisé dans la formation des magiciens.

Hélas pour Erik et Sigmund, leur enquête ne les entrainait vers aucun de ces hauts lieux de Marienburg. Leur destination, c’était le tout petit temple de Sigmar. Lors de l’histoire embrouillée de la cité, lorsque les prêtres de Sigmar s’opposèrent à l’indépendance de Marienburg, leur temple fut condamné et le culte de Sigmar transféré au quartier Ostmuur. Clos et à l’abandon depuis des années, les deux hommes pouvaient y voir certains signes de détérioration.

Devant le péristyle du temple se trouvait une petite esplanade en pierre comprenant un puits surélevé à couvercle. Sur le côté du puits, un poteau en fer haut de près de trois mètres et demi, scellé à la pierre, supportait une grande cage métallique ovale d’environ un mètre vingt qui oscillait à un mètre quatre vingt au-dessus de sol. Toute recroquevillée, une femme y était enfermée.

Alors que les deux compagnons s’approchaient du poteau, Erik put découvrir un panneau attaché où il put y lire :

Maida Widmann, ancienne Mère Abbesse du temple de Shallya, est condamnée pour acte de sorcellerie. La sentence : condamnation à mourir d’exposition aux éléments.
Pendant qu’Erik déchiffrait la pancarte, l’escroc put s’apercevoir que les gardes avaient fourré dans la bouche de Maida un haillon brodé de l’emblème du marteau de Sigmar – une méthode qui avait fait ses preuves pour combattre les maux de la sorcellerie.
Pour le moment vous ne pouvez pas lui parler, car elle est bâillonnée. Et vous ne pouvez pas l'atteindre, car sa cage est trop haute. Faites preuve d'ingéniosité :P
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Sigmund Engelhart
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Re: [Sigmund et Erik] Les Mille Trônes

Message par Sigmund Engelhart »

Le trajet jusqu'au vieux temple de Sigmar fut une partie de plaisir, je menai mon compagnon aux robes rouges par les ruelles les moins fréquentées mais les plus directes, franchissant les canaux à des endroits moins connus des passants, nous arrivâmes bientôt sur la place des temples, où le petit édifice en ruine jouxtait de magnifiques bâtisses, contraste fort saisissant. Mais cela faisait fort longtemps que le dieu tutélaire impérial n'était plus très populaire dans la cité, les marienbourgeois attachant une grande importance à leur indépendance vis à vis de l'Empire. Ce qui rendait d'autant plus surprenant cet engouement soudain pour l'Enfant qui semblait mettre la ville en ébullition.

Devant la façade décrépie de l'ancien lieu de culte, on pouvait apercevoir une cage se balançant au dessus d'un puits, une forme voutée y séjournant. Passant rapidement devant sans faire mine de s'en soucier, je pus apercevoir une inscription sur un panneau attaché non loin de là, sans toutefois pouvoir espérer la déchiffrer, mais on pouvait aisément supposer qu'il s'agissait de celle qu'on nous avait enjoint à rencontrer, au vu des événements récents. Le bâillon utilisé, portant le symbole du marteau sacré, ne fit que confirmer mes soupçons, visiblement cette femme avait déplu aux instances religieuses sigmarites. Et rester dans les environs plus longtemps que nécessaire serait pure folie, aussi entrainai-je Erik à ma suite pour éviter de nous attarder et attirer l'attention sur nous. Visiblement avant de pouvoir avoir une discussion à tête reposée avec l'ancienne mère-abbesse, il allait être nécessaire de mettre la main à la patte. Mais élaborer un plan au pied de la potence semblait somme toute être une idée particulièrement stupide, aussi autant nous éloigner de quelques rues avant de commencer à y réfléchir.

Un plan d'action fut rapidement mit en place, et quelques minutes plus tard nous nous séparions pour arpenter le quartier, délivrant le même message à tous les miséreux que nous croisions sur notre passage:


« Bonnes gens, écoutez la bonne parole, et louez Haendryk le divin patron de la négoce ! Car en ces jours de misère, et de privation, ses prêtres ont décidé qu'afin de montrer leur engagement envers la croisade de l'Enfant, il sera fait l'aumône à tous ceux qui se présenteront devant leur temple en louant son caractère divin ! Voyez comme la générosité de ces hommes est grande, mais hâtez-vous ! Car il est évident qu'ils ne pourront vider les coffres du temple pour soulager tous les nécessiteux ! »

Ceci allait inévitablement entraîner un chaos sur le parvis du temple en question, ce qui était le but. Une foule en délire harcelant les prêtres, voilà qui allait attirer l'attention de la garde à coup sûr, et leur demander de grands efforts pour garder la situation en main, et éviter que l'attroupement ne dégénère en émeute devant le vraisemblable refus des initiés d'Haendryk. Attendant à l'angle d'une rue à l'autre bout de la place, non loin du temple de Sigmar, nous pûmes être témoins de la croissance de l'attroupement au fur et à mesure que la nouvelle se répandait comme une traînée de poudre. Voir les gardes s'escrimer à maintenir le calme devant cette foule en liesse était un spectacle particulièrement attrayant, néanmoins les affaires nous appelaient, aussi ne pouvions nous pas rester à l'admirer trop longtemps.

Le point de repli avait été tout trouvé lorsque j'avais fait part à mon compagnon d'une ancienne cache dissimulée le long des canaux de Templewijk, utilisée par la bande de gamins à laquelle j'avais appartenu dans le temps, et aujourd'hui laissée à l'abandon, mais toujours aussi bien dissimulée à la vue, ce qui nous permettrait de nous replier rapidement et laisser la vieille femme récupérer, dans un lieu relativement sûr.

Restait maintenant la partie la plus délicate, qui n'était pas de mon ressort. Aussi m'approchai-je rapidement de la cage, après un regard à la ronde pour vérifier qu'aucun garde ne fut désoeuvré avec l'agitation ambiante, et fit-je la courte-échelle à Erik pour le laisser monter sur mes épaules et se trouver à hauteur de la cage: c'était maintenant à lui de jouer.
Modifié en dernier par [MJ] Souriceau le 31 mai 2012, 10:54, modifié 1 fois.
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Sigmund Engelhart, Voie du Bonimenteur
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Erik Von Vystern
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Re: [Sigmund et Erik] Les Mille Trônes

Message par Erik Von Vystern »

Erik suivit son compagnon silencieusement, ne connaissant évidemment pas le chemin qui les mènerait à ce temple de Sigmar. L’escroc le conduisit dans diverses petites ruelles qui semblaient avoir connues des jours meilleurs. Certaines bâtisses avaient encore belle allure, mais l’œil aguerri du magister discernait les signes avant-coureurs de la décrépitude dans les murs aux peintures écaillées et aux lézardes rampants jusqu’aux gouttières rouillées. Pourtant, les inscriptions fatiguées aux reflets d’or sale semblaient attester d’une certaine grandeur passée, et invitaient souvent les passants à reconnaitre tel ou tel nom qui avait pu avoir de la grandeur jadis, peut-être. Les femmes aux visages aigris et creusés par l’envie d’une vie meilleure contemplaient sans mot dire les allées faiblement éclairées, tandis que les hommes en pourpoints déchirés portaient sur leurs visages marbrés de tâches rouges dues à l’alcool le regret de la gloire passée, de la fortune engloutie au milieu des fûts de bières et des alambics de quelques distillerie clandestine. C’était la misère des gens ayant dilapidé sans vergogne leur patrimoine, et le pyromancien essayait de chasser les pensées peu amènes qui lui venaient à l’esprit pour ces personnes qui se contentaient de survivre avec les restes de quelque fortune amassée par un lointain parent au nom oublié. Il secoua sa tête et se reprit, concentrant sur sa mission : trouver cette ancienne mère abbesse à Templewijk, si sa mémoire ne le trompait pas.

Lorsqu’ils arrivèrent, le spectacle qui se tint devant ses yeux émerveillés lui coupa le souffle. Grand, majestueux, en marbre blanc, un immense édifice aux imposantes cloches dorées le surplombait de toute sa magnificence, symbole incontestable de l’influence du dieu Manann dans la ville, comme le positionnement des cloches en forme de trident l’indiquait. Le temple qui se tenait à côté de cet édifice arracha un sifflement mi-admiratif, mi-moqueur au mage flamboyant. Les colonnes rivalisaient de dorures voyantes aux motifs triviaux, les chapiteaux, eux, croulaient littéralement sous les gravures qui reflétaient elles-aussi l’amour de l’or qu’avait probablement éprouvé le concepteur du lieu pour charger autant la décoration. C’était beau, incontestablement, mais d’une beauté vulgaire, artificielle. Ce n’était pas la beauté qui se dégageait du temple de Manann, mais un sentiment, une volonté de démontrer la richesse et la puissance du culte installé là. Non, plus il le contemplait, plus Erik trouvait le bâtiment beaucoup trop ostentatoire. Mais il garderait ses observations pour lui, mieux valait éviter de se mettre à dos tout un culte dès son deuxième jour à Marienburg.

Un dernier lieu attira l’attention du magister. Une immense batisse se tenait légèrement en retrait par rapport aux deux précédentes, et le jeune homme ressentit un léger frisson en percevant la force de l’Aethyr à cet endroit, comme si plusieurs mages se trouvaient à cet endroit, ce qui lui parut sur le coup plutôt improbable. Mais après quelques instants de réflexion, le flamboyant Von Vystern finit par se souvenir d’une conversation qu’il avait surpris entre Maitre Gawin et un autre maitre sorcier, qui s’entretenaient de la création d’une école de magie dans Marienburg, que le bourgmestre de la cité-état peignait comme une alternative aux Collèges de Magie. Peut-être s’agissait-il de cette fameuse école. Mais là n’était pas la question, et le magister se dépêcha de rejoindre son compagnon pour atteindre leur but : le temple de Sigmar. Et arrivé devant ledit temple, le choc fut tout autre que pour les précédents, la fascination laissant la place à la répulsion. Une vieille façade en ruine se tenait devant eux, les murs branlants parcourus par de multiples fissures. Le temple était à l’abandon. Et au milieu de la cour du temple, un puit avec un poteau d’une hauteur fort respectable, au bout de ce dernier, une cage en fer et à l’intérieur de cette dernière, une femme recroquevillée sur elle-même : leur mère abbesse, sans l’ombre d’un doute. Le jeune homme s’approcha du panneau planté au pied du poteau et lut l’inscription qui y était. Ainsi donc, la femme avait été condamnée pour utilisation de la sorcellerie. Erik n’avait guère envie de se composer avec une maléficienne, il était prêt à défendre la cause des mages, certes, mais pas de ceux qui se vouaient aux Puissances de la Déchéance ou aux arts sombres de la nécromancie et de la démonologie. Il décida donc de s’ouvrir à l’Aethyr pour s’assurer que la vieille femme était ou non une thaumaturge. Si oui, il en avertirait Sigmund et les deux se débrouilleraient pour la remettre aux autorités après l’avoir interrogé de manière peu aimable.

Cela fait, le magister suivit Sigmund qui avait suggéré avec raison de s’éloigner afin de concocter un plan digne de ce nom pour obtenir un tête-à-tête avec Maida, ce qui ne s’annonçait pas comme une partie de plaisir. Ils convinrent que la première étape serait de créer une diversion, la deuxième de libérer prestement la mère abbesse et la dernière de l’emmener dans un coin louche où ils seraient assurés de ne pas être dérangés par la garde. Aussitôt dit, aussitôt fait, et les deux hommes se mirent à arpenter le quartier en hurlant des boniments de façon à attirer tous les miséreux du quartier vers le temple aux dorures, le temple d’Haendryk. Avec l’attroupement qui allait s’ensuivre, ils étaient quasiment assurés de passer inaperçus. Quelque part, Erik se sentait un peu mal à l’aise de donner ainsi de faux espoirs à tous ces malheureux, mais la mission passait avant tout, seul comptait la réussite de cette dernière pour le moment. Une fois cela fait, Sigmund et lui rejoignirent la cage et le jeune magister grimpa sur les épaules de son comparse. Il était à présent à une hauteur suffisante pour ajuster son tir. En effet, il avait l’intention de brûler le cadenas ou au moins une partie de la cage avec une des ses puissantes boules de feu. Après tout, il n’était pas au Collège Flamboyant pour rien. Après, il lui suffirait de réceptionner la mère abbesse qui ne devait pas etre bien lourde et de s’enfuir vers la cache de Sigmund. Cependant, si la femme s’avérait corrompue, il prendrait quelques précautions. Mais pour le moment, Erik avait un sort à réussir, aussi se concentra-t-il pour capter le chaleureux Vent Rouge et mener à bien sa mission.
Alors, si Maida est bien liée à la sorcellerie, je lui laisse son bâillon quand elle sort de la cage, et on la tient à deux, Sig et moi, pour éviter qu'elle ne se carapate.
Pour le reste, je pense que notre plan est suffisamment clair ;)
Modifié en dernier par [MJ] Souriceau le 31 mai 2012, 10:55, modifié 1 fois.
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Erik Von Vystern, Voie du Sorcier Impérial
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Roux (Vos cheveux et vos sourcils deviennent d'un roux flamboyant).

Compétences:

Alphabétisation
Sens de la magie
Conscience de la magie
Incantation (Domaine du Feu)
Langue Hermétique - Magikane
Séduction: +1 aux tests quand approprié.
Maîtrise de l'aethyr (1): -2 au malus de difficulté pour lancer un sort.
Etiquette: +1 aux tests quand approprié.

Sortilèges:

Boule de feu: 20+2d10+2d10 dégâts (Maîtrise de l'aethyr 1)
Guérison des plaies: Rend 1d10+2 points de vie (Maîtrise de l'aethyr 1)
Charisme surnaturel: +2 en charisme, nécessite du parfum ou un miroir

Arme et armure:

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[MJ] Souriceau
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Re: [Sigmund et Erik] Les Mille Trônes

Message par [MJ] Souriceau »

Test de comédie :
Bonus de -3 à ton jet car Charisme, Baratin et Sens de la Repartie.
Jet de charisme sur la foule: 15-3 = 12 -> Echec !
L'argument utilisait par Sigmund n'avait pas réellement convaincu la populace du Templewijk. Du coup, certains jetèrent des regards effarés au jeune escroc, tandis que d’autres se dirigeaient tout de même vers le temple de Haendryk. L’objectif du jeune homme ne fut pas totalement atteint, mais cela entraina un petit attroupement devant le temple. Une bonne diversion pour les deux compagnons, dorénavant, ils devaient s’occuper de Maida Widmann.

Erik et Sigmund s’approchèrent à nouveau de la cage. Le magicien en profita pour ouvrir sa conscience aux vents de magie afin de savoir si Widmann était véritablement une sorcière chaotique.

Test de conscience de la magie :
Jet d’intelligence: 20 -> Echec critique !
Je ne sais pas si les échecs mineurs s’appliquent lors d’un échec critique pour un test de conscience de la magie. Mais vu que ce n’est pas vraiment violent, je vais dire oui :P

Jet : 10 (douleur des âmes) -> toute personne autour de vous (5 mètres) perd 2 PV. Vous perdez autant de PV que ce que vous n’en avez infligé à vos voisins au total. Aucune protection contre ces blessures.

Sigmund et Maida perdent 2 PV. Erik en perd 4. Mettez vos signatures à jour :wink:
Retrouver son corps fut une étape douloureuse, cette fois-ci, pour Erik von Vystern. La réunion de la chair et de l’esprit, après avoir emprunté les voies secrètes de l’Aethyr, furent douloureuses. Le sorcier flamboyant eut une sensation de claustrophobie au moment où son esprit luttait contre le confinement de son corps, arraché aux courants de magie.

Soudain, quelque chose sembla gratter la conscience de Sigmund Engelhart, comme une tique sur la peau, mais dans son être. Une chose mordante, dérangeante. Pas à sa place. Et subitement, ce dernier se mit à saigner du nez, mais cela ne dura que quelques secondes.

Ce n’est pas pour autant que les deux jeunes hommes abandonnèrent leur plan. Erik monta sur les épaules de son compagnon et se retrouva à la bonne hauteur pour lancer son sort sur le cadenas de la cage.

Lancer du sort Boule de feu :
Bonus de +1 au jet d’intelligence
Jet d’intelligence: 9 -> Réussite ! +1 PM
La boule de feu brûle le cadenas de la cage, qui s’ouvre légèrement dans un grincement aigu…
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Erik Von Vystern
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Re: [Sigmund et Erik] Les Mille Trônes

Message par Erik Von Vystern »

Erik Von Vystern s’ouvrit à l’Aethyr et commença à scruter avec ardeur les Vents de Magie. Cependant, il s’aperçut rapidement que quelque chose n’allait pas. Les Vents tourbillonnaient avec violence autour de lui, dans un enchevêtrement infini de filaments brillants qui se tordaient, brillaient et se mélangeait devant ses yeux sensibles. Il sentit alors une froideur glaciale, mortelle s’emparer de lui et manqua claquer des dents tant la sensation était insupportable. Le magister avait l’impression atroce de sentir son sang se geler dans ses veines, comme s’il se trouvait au beau milieu de l’oblast kislevite, seul, sans ressources, avec pour compagnie odieuse la morsure du givre et ses terribles effets. Déjà il plongeait dans un abîme glacé, son esprit emprisonné dans une cage de stalagmites acérées. L’Aethyr s’était retourné contre l’observateur silencieux, et le jeune homme payait le tribut dû à son art.

Le pyromancien vit alors confusément une sombre silhouette s’approcher de lui, et se retint de hurler en voyant ce qui s’avançait vers lui. Une gigantesque silhouette rougeoyante, engoncée dans une armure écarlate et juchée sur un destrier aux naseaux fumants s’approchait du magister. Une immonde puanteur arriva jusqu’à ses narines, une odeur âcre de souffre et de sueur mêlée, qui lui arracha un gémissement d’horreur, tandis que la face hideuse de la créature se trouvait devant lui. La chose leva son épée acérée et noircie par ce qui devait être du sang, et l’abattit sur Erik, qui eut l’impression d’être littéralement déchiré en deux, ses os et ses muscles paraissant crier de douleur tandis que des images de carnages, d’incendies dévastateurs, de morts, de désolations, de cadavres calcinés s’imprimaient dans son esprit tourmenté. Puis se fut l’ultime choc, la dernière piqure de la lame dans sa chair, et il sombra.

Erik rouvrit brutalement les yeux, et se rendit compte avec un intense soulagement qu’il était toujours perché sur les épaules de Sigmund, à Marienbourg, dans une position précaire. Sa robe rougeoyante et ses braies lui collaient à la peau, et la sueur le submergeait. Le jeune homme secoua sa tête pendant une bonne minute afin de se remettre de ses émotions, et de reprendre contenance. Pourquoi avait-il subi une telle réaction de la part de l’Aethyr ? Il n’avait même pas lancé de sorts ! Peut-être cet endroit était-il trop chargé en Dhar, bien que cette hypothèse lui semblât hautement improbable. Peut-être avait-il été trop imprudent, trop pressé. Oui, c’était probablement l’explication la plus paisible à cet échec : il ne s’était pas suffisamment concentré sur son objectif, et il venait d’en payer le prix. On ne jouait pas avec les Vents, et le magister se morigéna, en se jurant de prendre plus de précautions lors de ces visites dans l’Aethyr.

Mais le pire résidait sans nul doute possible dans cette vision de cauchemar qu’il avait eu. Erik avait la sinistre impression d’avoir contemplé un vestige aethyrique, ces manifestations démoniaques que les maîtres magisters évoquaient à mots couverts, et qui semblaient attirés par les utilisateurs de magie imprudents, ou par des phénomènes bien précis. Le jeune homme frissonna en pensant que plus jeune, quand il avait entendu parler de ces choses pour la première fois, il s’était juré d’en voir une. A présent, il regrettait amèrement que le destin lui ai permis de tenir cette promesse idiote et puérile, encore hanté par la créature. En tout cas, voilà une leçon qu’il n’était pas prêt d’oublier : jamais de précipitation, toujours de la concentration.

Erik décidé de mettre en pratique cette résolution immédiatement, et après une profonde inspiration et une rapide prière à Verena, il vida son esprit de toutes pensées superflues, se contentant de se focaliser uniquement sur son but, à savoir lancer une boule de feu sur ce maudit cadenas et délivrer cette Maida une bonne fois pour toute. Lentement, avec moult précautions, il s’ouvrit une nouvelle fois à l’Aethyr et s’empressa de trouver les filaments brûlants d’Aqshy. Il les réunit alors par la force de son esprit, et se mit à réciter les paroles idoines. Il sentit alors un courant d’air chaud le traverser et ses mains se mirent à rougir. Le pyromancien dirigea son projectile vers la cage de la Mère Supérieure enfermée, et le jeta en plein dessus. Le métal chauffé ainsi se désagrégea, et dans un craquement sourd, il céda. Immédiatement, le jeune homme se projeta en avant, remerciant silencieusement sa grande taille et attrapa la porte. Il dit alors vivement à la prisonnière : « Tenez, prenez ma main, je suis un ami et je vais vous faire sortir de là. »

Si jamais la femme n’obtempérait pas, le jeune homme n’aurait plus qu’à se hisser jusqu’à l’intérieur de la cage et la forcer à sortir. Ce n’était pas une petite vieille aux doigts brisés qui allait lui résister, quand même. Après cela, lui et Sigmund appliqueraient leur plan, à savoir l’emmener dans un bouge connu de l’escroc afin de l’interroger tranquillement. Mais avant cela, Erik voulait être sur de ne pas commettre une erreur fatale, et pour cela, il devait surmonter son expérience malheureuse et réessayer de lire dans les Vents. Les magisters flamboyants étaient connus pour leur incroyable entêtement, et le magister ne comptait pas faire exception à la règle.
Oui, je sais, je suis têtue, mais je réussirai ce fichu test ;) Et Erik recommence jusqu'à ce qu'il y arrive.
Je me suis permis de mettre en scène un vestige aethyrique, afin de justifier l'échec mineur du Chaos. Mais si ça ne te convient pas, je peux faire des ajustements.
Modifié en dernier par [MJ] Souriceau le 16 juin 2012, 11:20, modifié 1 fois.
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Erik Von Vystern, Voie du Sorcier Impérial
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Sigmund Engelhart
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Re: [Sigmund et Erik] Les Mille Trônes

Message par Sigmund Engelhart »

Parfois la fatigue se faisait ressentir, et les résultats n'étaient pas à la hauteur de ceux escomptés. Manifestement c'était le cas ce soir-là, alors que le discours pourtant enflammé que je venais de faire avait laissé dubitatif la majeure partie de la foule. Frustré, je ne pus m'empêcher de taper du pied sur le sol après avoir tourné dans une autre ruelle, évacuant ainsi brièvement ma rage avant de passer en trombe dans quelques ruelles attenantes retenter ma chance, sans obtenir tellement plus de succès.

Heureusement pour moi, alors que je regagnais la place et rejoignais ainsi discrètement mon comparse, je pus voir qu'un petit nombre de crédules avaient gobé mes belles paroles, non pas une foule entière en liesse comme je l'avais espéré, mais tout du moins suffisamment pour espérer tenir les gardes du coin occupés pendant un certain temps. C'était toujours ça de gagné, même s'il était évident que la fatigue accumulée de cette journée de recherches commençait à se faire sentir. Il serait toujours temps de se reposer une fois l'ancienne matriarche libérée et mise à l'abri.

D'ailleurs, en parlant de libération, nous ne perdîmes pas un instant pour mettre en place la seconde partie de notre plan, nous approchant aussi discrètement que possible de la cage. Erik se concentra alors quelques instants, sans que je ne puisse déterminer ce qu'il faisait exactement. Cependant, les effets n'en furent pas moins présents, et c'est ainsi que je compris qu'il était question de sorcellerie, lorsqu'un bourdonnement se fit un place dans mon crâne, tout d'abord, légère, insidieuse, puis prit de l'ampleur à mesure que le temps passait, pour finir au bout de quelques minutes par céder brusquement, alors que du sang se mettait à couler de mon nez. L'essuyant de la main, afin de ne pas salir mes vêtements, je ne pus m'empêcher d'émettre un commentaire désobligeant à l'égard de mon compagnon:


« Je ne sais pas ce que tu titillais comme sombres créatures impies, ni dans quel but, mais toujours est-il que tu dois l'avoir offensée, au vu du résultat... »

Le tout accompagné d'un léger reniflement, autant pour le côté méprisant que pratique, toujours dans le but d'éviter de tâcher mon pourpoint. Pour autant, je ne tint pas réellement rigueur au jeune magister de cet effet, somme toute minime, et gardai à l'esprit notre mission, qui se devait d'être effectuée en toute diligence. Laissant le rouquin monter sur mes épaules, je ne pus qu'attendre que le temps passa, surveillant d'un oeil les alentours, cherchant à localiser les gardes présents sur la place, et surveillant les mouvements dans les rues attenantes du mieux que je pouvais, en évitant de déséquilibrer celui qui jouait les serruriers surnaturels sur mes épaules.

Une fois la vieille femme convaincue de nos bonnes intentions, nous nous éloignâmes le plus rapidement possible de la cage, encadrant l'ancienne abbesse pour la soutenir le mieux que nous pouvions, nous dirigeant vers une taverne miteuse quelques rues plus loin, qui avait servi autrefois de repère à la bande de gamins dont je faisais partie. Le tout en faisant quelques détours et en jetant régulièrement de brefs regards par dessus mon épaule, afin d'éviter autant que possible d'être suivi. L'intérêt principal de cet établissement peu recommandable était que j'en connaissais le patron depuis des années, et la plupart de ses clients y venaient pour être tranquilles, aussi les questions s'y faisaient-elles rares...




HRP: pour ce qui est de l'établissement « sûr », je pense que ma "Connaissance des Bas-Fonds" ainsi que mon enfance passée dans le coin devraient m'être utiles ;) Et désolé pour la lenteur globale de mes réponses :?
Modifié en dernier par [MJ] Souriceau le 16 juin 2012, 11:20, modifié 1 fois.
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Sigmund Engelhart, Voie du Bonimenteur
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Re: [Sigmund et Erik] Les Mille Trônes

Message par [MJ] Souriceau »

Test de conscience de la magie :
Jet d’intelligence: 11 -> Réussi !

Aucune source de magie ne se dégage de Maida Widmann.
Après avoir forcé la soi-disant sorcière à sortir de sa cage, Erik et Sigmund l’empoignèrent par les bras et décidèrent de quitter les lieux le plus rapidement possibles avant que les Chapeaux Noirs (= les gardes de Marienburg) ne les pourchassent.
Bas fonds :
Jet d’intelligence avec un bonus de -1: 6-1 : 5 -> Réussi !
Grâce aux connaissances de l’escroc, la petite troupe trouva en quelques secondes une auberge miteuse, où les questions du tenancier se faisaient plutôt rares. Ils s’installèrent dans un recoin mal éclairé où nul ne daignait seulement les regarder – un endroit propice pour un interrogatoire.

Au comptoir, le patron de l’auberge fut le premier à reconnaitre Sigmund Engelhart. C’était un homme ayant dépassé la quarantaine et dont son travail avait fini par rendre gros. Mais ce dernier affichait à tout instant un sourire qui semblait être sincère. Lorsqu’il reconnut le petit gamin, qui venait auparavant dans son établissement pour tenir ses "réunions secrètes", il ne put s’empêcher de lui faire un signe amical de la main.

Maida Widmann, elle, ne pouvait toujours pas parler à cause de son bâillon et semblait quelque peu perdue. Le sorcier flamboyant en déduit rapidement que lorsqu’ils lui auraient enlevé son bâillon, elle aurait sans doute besoin de boire, suite à cette longue exposition au soleil…
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