[Albillius] Les préparatifs d'un Nurglite.

[Albillius]

Jour 5 : Je suis exténué par les deux rituels que j’ai effectué à un intervalle de temps relativement court. Je vais donc observer une journée de repos et de prière à Nurgle pour le glorifier et l’implorer de bénir mes cultures de sa putride puissance.

1ère culture : J’ai recommencé à zéro ma préparation mais je vais manquer d’ingrédients. Pour y remédier, une expédition dans les égouts demain est nécessaire voir indispensable.

2ème culture : Je sens que le rituel d’hier a été une réussite et que ma création est plus virulente. Il manque néanmoins la glorieuse vitalité caractéristique que confère la bénédiction de Grand-père Nurgle. Il semble que ma culture nécessite une dose de puissance magique pour devenir parfaite. Je suis malheureusement très fatigué et tenter une quelconque action magique ne pourrait être que contre-productive dans mon état. Je vais donc la laisser se développer tranquillement et me préoccuper des autres cultures. Je ferais une injection de cette germe sur un des derniers esclaves qu’il nous reste en espérant que ça marche avant de partir dans les égouts.

3ème culture : L’esclave est complétement amorphe et son état empire. Parfait, je vais laisser ma maladie faire effet. Je vais placer un autre esclave dans sa cellule pour voir si la maladie se transmet par voie des airs. J’ai également pris une petite quantité de mélange que j’ai approché d’une flamme. Le résultat à été immédiat. Tout s’est embrassé immédiatement et c’est consumé très rapidement. Il faut évitez tout contact avec une flamme, sous peine d’assez vite ressembler à un malheureux sur un bûcher des répurgateurs. Je vais néanmoins mettre en contact les insectes en ma possession avec ma culture. Puis je vais les recueillir et les mettre dans des fioles pour ensuite les répandre dans la population demain.

[Albillius]

Albillius se réveilla après une nuit très mauvaise. Il avait rêvé que son estomac était doué d’une vie propre et voulait absolument ingérer son brouet de guérison pour priver Albillius de l’amour de Nurgle.
Albillius s’était alors réveillé en sursaut et trempé de sueurs sanglantes à cause de la fièvre hémorragique. Alors qu’Albillius retrouvait ses esprits encore dans les brumes du sommeil. Un violent haut-le-cœur le prit soudain et Albillius dégobilla tout le contenue de son estomac mélangé avec son sang et Albillius eu l’impression que son estomac voulait absolument partir loin de son propriétaire et ne jamais revenir. Après quelques minutes qui parurent des heures entières pour Albillius la douleur et les vomissement cessèrent le laissant complétement nauséeux, hagard dans des draps souillés de vomi. Une fois partiellement remis (c’est-à-dire ne pas vomir toute les 5 minutes). Albillius se mit à réfléchir sur comment il était tombé malade. Soit Nurgle lui avait fait un cadeau soit son brouet de guérison à doter l’esclave d’une résistance impressionnante aux maladies. Albillius se sentit presque fier de l’efficacité de son brouet avant qu’une autre série de haut-le-cœur le tire de ses réflexions.
Albillius parvint finalement à se relever et se mit à progressivement retrouver une certaine vitalité. Il se sentait moins nauséeux de minutes en minutes bien que des vomissement intempestifs eurent lieux malgré tout. Malgré son état Albillius voulu tout de même partir dans les égouts. En effet s’il tardait trop ses autres cultures risquaient d’en pâtir et cela Albillius ne le supporterais pas. Une fois préparé (et avoir vomi 2 fois) Albillius s’aventura dans les égouts avec ses armes, ses outils, ses insectes et ses tripes (tant bien que mal).

[Albillius]

Albillius se faufilait et déambulait dans les étroits couloirs des égouts, Le sol glissant à cause de l’humidité ambiante manquait de la faire choir à chaque pas. Les cadavres de rats flottaient paresseusement à la surface de l’eau croupie et les exhalaison putrides s’élavait de la fange dû à l’accumulation par endroits de déchets aussi bien organiques que non. Ces vapeurs nauséabondes étaient d’habitude pour Albillius des douces fragrances porteuses des milles promesses de Nurgle. En ce moment Albillius avait la très tenace impression que chaque respiration était une invitation pour son estomac à se rebeller. Environ toute les 10-15 minutes Albillius devait se pencher soudainement si ce n’est tomber à genoux vers les eaux pour ajouter ses vomissements au flux infect des égouts. Quand Albillius ne vomissait pas il devait garder toute son attention pour réussir à se relever et chercher tant bien que mal des ingrédients parmi les déchets environnant. Malheureusement son état lamentable l’empêcha de dénicher quoique ce soit d’utile ou d’intéressant et Albillius après plusieurs heures passé dans les égouts. Il ne se sentit pas de refaire le chemin du retour dans les égouts. Il avisa donc une grille de sortie des égouts qui était ouverte ce qui aurait dû paraitre étrange en temps normal pour Albillius. En effet toutes les grilles sans exception doivent normalement toujours rester closes. Cependant son état l’empêcha de de remarquer ce détail tant son envie de vomir était forte. Dès qu’Albillius fut arrivé à l’air libre il se sentit mieux et la bise glaciale du soir caressa son visage en partie recouvert par des résidus de vomi.
Au moment où Albillius allait partir vers les faubourgs de Middenheim pour y rejoindre le culte. Albillius entendit une voix douce mais sévère retentir d’une ruelle adjacente.

« Bien le bonsoir. » Dit la voix d’un ton trahissant une certaine forme de joie perverse. Le genre de joie qu’a un animal qui tient sa proie dans ses mains.

Albillius se mit instantanément sur ces gardes, son cerveau fonctionnant à plein régime et la sensation de nausée totalement occultée par une dose d’adrénaline.

« B…bonsoir ? » Dit Albillius sur le point d’incanter un sort et profitant de l’obscurité il approcha sa main gauche de sa poche qui contenait ses billes explosives.

« Puis-je savoir ce que vous faisiez dans les égouts ? Il est formellement interdit d’y pénétrer. » Repris la voix qui restait dans l’ombre.

« Je me suis égaré dedans en recherchant un objet que j’avais perdu dedans. » répondit Albillius d’un ton mal assuré.

« C’est cela et moi j’attend l’empereur pour aller manger chez le grand théogoniste ». Rétorqua la voix féminine.

« Qui êtes-vous ? Que voulez-vous ? » Dit Albillius.

« C’est moi qui pose les questions ! » Répondit sèchement la femme.
Albillius parvint néanmoins à apercevoir le bord d’un chapeau à large bord, ainsi qu’un pistolet une épée et surtout une bible de Sigmar côtoyant une insigne de répurgateurs. Son sang ne fit qu’un tour et il parvint tout juste à se contrôler pour ne pas courir ventre à terre le plus loin possible de cette répurgatrice.
« Je vous conseille de ne rien tenter qui pourrait être mal interprété. J’avais justement prévu plusieurs bûchers au cas où la chasse serait fructueuse. Il semble que ce sera le cas si j’estime que vous êtes un suppôt des puissances du chaos. Je vous préviens néanmoins que mes estimations on conduit plus d’un homme soi-disant vertueux à servir de combustible pour bûcher » Dit le jeune femme d’une voix cruelle et lourde de menaces.

► Afficher le texte

[Albillius]

Albillius réfléchit à toute vitesse. Soit il n’opposait aucune résistance et dans ce cas il allait finir comme un cochon sur le feu. Soit il prenait ses jambes à son cou et tenter de semer son opposante. Soit il tentait de l’abattre ou mourir en essayant. Tandis que la répurgatrice sortait de l’ombre de la ruelle pour ce placer sous la lueur blafarde des deux lunes.

► Afficher le texte

Albillius put contempler la froide beauté de son visage. Son beau visage encadré de cheveux couleur d’ébène, était néanmoins altéré par deux cicatrices de par et d’autre de ses lèvres. Ces dernière donnait ainsi à la répurgatrice un rictus perpétuel semblable à un sourire et accentuait le sentiment de se trouver face à un prédateur. Un prédateur sadique et très porté sur le feu. Ses yeux était d’un bleu azur assez fréquent dans la région. Dans ces yeux couleur de ciel on pouvait néanmoins percevoir une lueur de folie ou bien de démence. Son corp était assez élancé mais on pouvait néanmoins percevoir la présence d’une forte musculature sous sa tenue de répurgatrice. Pour compléter le portrait elle portait une épée d’acier à son coté droit, son insigne de répurgateur épinglé à sa veste de cuir noir et une arbalète de poing dans sa main gauche et cette arbalète était chargée et prête à servir. La répurgatrice ne l’avait pas encore pointée sur Albillius mais cela allait certainement advenir sous peu.
Après avoir peser le pour et le contre Albillius décida que la fuite restait l’option la plus sage et commença à se préparer pour fuir. Mais Albillius savait que à l’instant où il tournerait les talons il allait se retrouver avec 10 cm de bois et d’acier entre les omoplates. Il fallait que la répurgatrice soit distraite pendant un court moment. A cette fin Albillius commença à bander sa volonté pour incanter un sort et profitant de l’obscurité il plaça une main devant sa bouche et souffla dessus. La répurgatrice ne remarqua pas le geste d’Albillius, car pour s’assurer de ne pas être repéré elle avait pris soin de n’allumer aucune source de lumière. De plus la répurgatrice ne savait pas qu’Albillius était un manipulateur de l’Aethyr et elle s’attendrait à une attaque physique et non magique.

[Albillius]

Albillius courait. Il courait aussi vite que ses jambes le pouvaient. On aurait cru qu’il était poursuivi par un démon, ce qui n’était pas loin de la vérité. En effet Albillius pouvait entendre la répurgatrice qui le poursuivait, cette dernière bien décidé à faire en sorte qu’Albillius puisse admirer un bûcher en fonctionnement et ce en étant aux premières loges. Le fait qu’Albillius venait de tenter de conjurer un sort sans être un mage des collèges de magie, avait fait passer Albillius de suspect avec peu de chances de survie, à monstruosité chaotique à abattre à n’importe quel prix. Albillius réfléchissait à toute vitesse. Il cherchait un moyen de se débarrasser de la répurgatrice ou bien comment la semer. Soudain en bifurquant à droite au bout d’une avenue déserte hormis quelques fêtards, Albillius se souvint d’une taverne en particulier. En effet cette taverne mal famée avait une réputation de lieu où les impériaux et les représentants de la loi en général étaient très mal perçus voir honnit à la limite de la rébellion. Albillius se dit que l’arrivée impromptue d’une répurgatrice en pleine nuit pourrait causer assez de grabuge pour permettre à Albillius de s’éclipser.

Albillius prit donc immédiatement la direction de la taverne « Au loup balafré ». Au moment où Albillius passait dans une étroite ruelle il vit une pile de caisses en travers du chemin. Albillius eut alors une idée. Il se dit que pour passer ces caisses, il faudrait à la répurgatrice touche au moins la caisse du haut. Au moment de grimper les caisses en question Albillius tenta de conjurer le sort de divine urgence pour rendre sa traque plus difficile, salissante et odorantes pour la répurgatrice. Il banda sa volonté et se dit au passage que vraiment c'était une journée de merde et qu'il aurait du rester au lit ce matin.

[Albillius]

Albillius commença à incanter son sort juste avant de grimper les caisses. Il pouvait sentir la puissance affluer en lui, il allait terminer son incantation. Quand, soudainement un haut-le-cœur le prit, ce qui le déconcentra et le fit échouer son sort. Albillius proféra un horrible juron qui aurait fait rougir la répurgatrice si elle l’avait entendu. Ayant raté son sort Albillius redoubla d’efforts pour distancer la répurgatrice qui le talonnait toujours avec autant d’ardeur. Après quelques instants d’une course effrénée, deux changements de directions et après avoir failli trébucher sur un mendiant trop lent pour s’écarter Albillius arriva enfin en vue de la taverne « Au loup balafré ». Une fois quasiment arriver à la porte de la taverne Albillius réfléchi à ce qu’il allait faire en arrivant pour provoquer la panique général et lui donner une occasion de fuir. Il eut soudainement une idée en tâtant le contenu de sa poche.

Albillius pénétra en trombe dans la taverne bondée à cette heure de la nuit et prit un air paniqué tandis que presque tout les visages se tournaient vers lui.
« Han… Han… Alerte ! Ils arrivent ! Les répurgateurs sont là ! Les répurgateurs sont là ! Ils vont tout bruler et tous nous tuez ! Vite ! Vite ! »

Il y eut un court moment de flottement et soudainement comme l’avait souhaité Albillius, un grand nombre des clients se levèrent paniqués et se précipitèrent vers la porte de la taverne. Profitant de la confusion générale, Albillius prit une de ses billes explosives et la jeta vers un groupe de tables et de chaises en bois proche de la sortie.
Immédiatement après l’impact de la bille, le mobilier prit feu ce qui provoqua une nouvelle poussée de panique et de confusion dans la taverne qui allait vite prendre totalement feu.

Soudain au milieu du brouhaha de la foule qui tentait de sortir par tous les moyens possibles, la porte, les fenêtres ou allait se réfugier dans la cave. Un sifflement aigue se fit entendre et un homme qui passait juste devant Albillius s’effondra la poitrine perforée par un carreau d’arbalète. La répurgatrice était là et elle avait choisi d’user de la force des armes pour mener à bien son travail. Elle fendit la foule qui recula précipitamment en la voyant arbalète au poing et épée dégainée dans l’autre. Albillius sut qu’il lui faudrait se battre pour espérer voir le soleil se lever demain.