Rien que pour vos Dieux

Middenheim est une des plus grandes villes de L'Empire mais aussi une des plus anciennes et des plus importantes sur les plans économiques, politiques et religieux (en effet Middenheim est le principal lieu de culte du dieu Ulric). Elle a le statut de cité souveraine ainsi que de nombreux privilèges au niveau impérial, statut et privilèges auxquels la famille illustre des Todbringer qui gouverne la ville est très attachée. La cité est surnommée la cité du loup blanc en hommage à Ulric, le Rocher du Coup de Poing ou encore la tour de Grungni par les nains...

Modérateur : Equipe MJ

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Klarentza
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Message par Klarentza »

Elle était un chevalier dont les bras étaient recouverts d'un liquide visqueux qui suintait à travers la chitine de son armure. Face à elle, se tenait une bête à la forme d'homme mais dont le visage était celui d'un taureau. Les yeux injectés de sang, il se mit à charger, cornes en avant. Affermissant ses appuis sur le sol, la jeune fille (ou plutôt le chevalier) fit pivoter son torse d'un quart de tour de telle sorte que la pointe de la corne vienne ripper contre sa carapace au lieu de la transpercer. La tête de la bête était maintenant tout contre sa poitine, écumant de rage alors qu'elle la bourrait de coups à l'aide de ses poings.

Sur le plus haut sommet de la plus haute montagne, la cataclyste contemplait les ennemis sans nombre qu'elle allait devoir affronter. Ils grouillaient jusqu'à l'horizon, des forêts, des rochers, de la terre et certains tombaient même du ciel, portés par des montures inhumaines. Dans sa poitrine, elle sentait les effets de malepierre se répandre depuis sa jambe à travers de son corps. Courant le long de ses cuisses, s'infiltrant au plus profond de ses reins, bourgeonnant dans son torax pour aller étouffer ses poumons tout en évitant prudemment son coeur. Car le but de cette corruption n'était pas de la tuer. Non, elle lui réservait bien pire que cela.

A présent, elle était un enfant au visage couvert de pustules. Elle portait un drapeau orné de trois mouches. C'était l'étendard de son sauveur qu'elle leva aussi haut qu'elle le pouvait. Elle l'aurait porté jusqu'au plus haut des cieux si elle l'avait pu. Son nouveau maître l'avait sauvé de la douleur ! Elle ne souffrait plus: elle exhaltait ! Face à elle, des hordes d'humains portaient l'emblème de la comète. Une haine totale s'empara de son être. Elle se mit aussitôt à charger, bouillante d'une fureur qu'elle ne s'était jamais connue. Une flèche siffla dans l'air sans l'atteindre. Puis une seconde et une troisième. Elle était intouchable, bénie par le plus grand des dieux !

Son glaive frappa une fois de plus le squelette qui se tenait face à elle. Sous le coup de l'impact, trois côtes volèrent en éclat. Elle frappa une fois de plus, tranchant la tête du mort vivant qui alla rouler sur le sol. D'un coup de pied, elle envoya valdinguer le reste de son corps qui mordit la poussière. Scrutant les alentours, elle remarqua trop tard les mains squelettiques qui sortaient de terre pour enfoncer leurs doigts d'os dans sa chair tendre. L'un lui avait enserré la cheville, la lacérant au passage. Un autre s'était enfonçé dans sa cuisse alors qu'un troisième menaçait de la saisir par l'entre-jambes.

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La jeune tisseruine se réveilla en sursaut. L'inhabituelle cohérence de ses rêves l'emplissait de la certitude qu'il ne s'agissait pas là de ses cauchemars habituels, mais de quelques visions du futur ou du passé. Mais comment savoir ? Le vent bleu était si énigmatique que bien souvent, mieux valait ignorer ses messages faute de quoi on pouvait se retrouver davantage toublé qu'éclairé. Aussi, se mit-elle en devoir de se changer les idées en explorant sa grotte. Plaçant sa main sur la paroi, elle se remit sur ses pieds, longeant le mur droit. Très rapidement, elle déboucha dans une seconde cavité, sorte de grotte secondaire qui ne devait faire plus d'une dizaine de pas de longueur. Celle ci était fermée et ne débouchait sur aucun autre passage. Longeant toujours le même mur, la jeune fille resorti de la seconde cavité pour se retrouver face à un filet d'eau qui jailissait du mur pour se déverser sur le sol. Trempant prudemment un doigt, elle recueillit quelques gouttes dont elle renifla l'odeur avant d'en éprouver le goût. Le liquide était frais et pur ! Un véritable délice. Aussitôt, elle s'agenouilla pour boire à même le sol, lappant l'eau comme un petit animal. Cet abri était vraiment providentiel.

Une fois sa soif étanchée, la jeune fille reprit son exploration pour se rendre compte que la grotte était relativement petite, mais amplement suffisante pour ses besoins. Le seul bémol qu'elle lui trouvait était qu'elle ne disposait que d'une seule entrée, ce qui signifiait qu'elle pouvait devenir un véritable piège à rat. Aussi, la demoiselle explora t'elle les alentours où elle trouva quantité de débrits ainsi que de déchets en tous genres. Ils lui permirent de confectionner des torches qu'elle alluma à l'aide de sa magie avant de les caler entre les gros cailloux qui jonchaient sa grotte. Pour l'instant, elle semblait avoir l'esprit clair. Elle en profita donc pour confectionner un long monticule à l'aide de pierres qu'elle cala avec de la terre et de la paille. Dessus, elle installa les meilleures planches de bois qu'elle put trouver, c'est à dire celles qui n'étaient pas pourries. Une fois placée la première couche de planches, elle se rendit compte qu'elles étaient bancales, aussi en ajouta t'elle une seconde couche, puis une troisième, en croisant à chaque fois le sens. Une fois ceci fait, le tout lui sembla former une couche confortable. Du moins, tout aussi confortable que son lit de pierre à la loge des gueules fétides.

Passant à l'étape suivante, elle passa en revue les parois de la caverne qui offraient de nombreuses aspérités et irrégularités. En choissant deux qui disposaient d'un bon espacement, elle les utilisa pour poser une planche de bois, ce qui permettait de former une étagère, certes de guingois, mais qui avait pour mérite d'être hors de portée des rats. Autant dire qu'elle ferait un excellent garde manger. Elle trouva aussi une amphore en très mauvais état, mais dont la base était intacte, ce qui lui permit de recueillir un peu d'eau qu'elle mit de coté dans un coin. Après tout, rien ne lui garantissait que la source ne se tarirait pas à un moment ou à un autre.

Après cela, elle aménagea un foyer en pierre dans la seconde caverne. A l'intérieur, elle plaça suffisament de bois pour pouvoir démarrer un feu en cas de besoin, mais elle le laissa éteint pour le moment. Utilisant sa hache, elle débitat une poutre en rondins grossiers qu'elle stoqua non loin. Finalement, elle trouva deux lourdes tentures imprégnées d'une boue immonde. Elle les fixa tant bien que mal à des planches qu'elle dressa contre les parois de sa grotte avant de placer une torche aussi près que possible des tentures, ce qui leur permettrait ainsi de sécher plus vite.

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Suite à toute cette activité, la migraine de la jeune fille commençait à nouveau à pointer le bout de son nez. Aussi, décida t'elle de profiter de se nouvelle couche pour faire un petit somme. Une fois de plus, ses rêves furent embrumés par des visions d'une netteté suspecte dans lesquelles elle trucidait force d'ennemis au cours de sanglantes batailles.

Alors qu'un ogre venait de lui transpercer l'abdomen à l'aide d'un épieu assez grand pour empaler un troll, la jeune fille se réveilla en hurlant de douleur. Quelque chose lui brûlait le corps, arrachant sa peau pour la remplacer par une gaine d'acide. La sensation était partie de son échine, s'était propagée sur son dos pour finir par envelopper ses cotes. Sous l'effet de la souffrance, la jeune fille s'évanouit une fois de plus.

Lorsqu'elle se réveilla à nouveau, son crâne était empli de sons gutturaux qui résonnaient dans sa tête, se répétant à l'infini en des série d'échos déments qui, au lieu de décroitre, ne faisaient que s'amplifier. La tisseruine plaça ses deux mains contre ses tempes et se mit à hurler durant ce qui lui sembla être une éternité. Finalement, le bruit cessa, ou tout du moins diminua jusqu'à une intensité qui lui parut supportable. Et elle se rendit compte que les torches s'étaient éteintes. Elle n'avait aucune notion de l'heure qu'il pouvait être. Mais elle senti que son estomac criait famine.

Si elle avait eu ses dagues, elle serait sans aucun doute partie à la chasse aux rats. Mais avec une hache ? Ses chances de capturer quoi que ce soit étaient nulles. Aussi, decida t'elle plutôt de terminer l'aménagement de sa caverne. Mais alors que cette pensée lui effleurait l'esprit, elle sentit remuer la chose greffée dans son dos, comme si elle se lovait à l'intérieur de son corps, remuant ses centaines de pattes à la recherche d'une position plus confortable. Elle avait tenter d'ignorer le sujet le plus longtemps possible afin de se concentrer sur sa survie. Mais à présent, il lui fallait bien affronter la réalité: une créature s'était introduite dans son corps et elle tentait peut-être de prendre le contrôle de son esprit !

Otant sa tunique, la tisseruine examina son torse. Des plaques verdâtres étaient apparues dessus. Les longeant du doigt, elle se rendit compte qu'elles s'étendaient de l'arrière du dos jusqu'à l'avant en recouvrant une partie du thorax et de la poitrine. Au moins, elle ne la faisaient plus souffir - du moins pour l'instant. Et le son dans sa tête n'était plus qu'un léger bruit de fond. Rallumant une torche, elle retrouva son bistouri pour tenter de gratter la peau qui lui avait poussé dessus. Elle se rendit compte qu'il résistait en s'effritant à peine, comme l'aurait fait du cuir. Mais lorsqu'elle tenta de l'entamer avec sa lame, elle sentit la créature vibrer en elle alors que des milliers de pattes crochues se crispaient dans son dos. Contrariée et n'ayant aucune envie de risquer une nouvelle migraine, la jeune fille renonça aussitôt à étudier son étrange compagnon pour finir d'aménager sa grotte. Elle vérifia rapidement l'état des tentures qui n'avaient pas fini de sécher, puis ralluma les autres torches avant de se mettre à la recherche des derniers éléments pour installer son nouveau repaire.

Elle trouva son bonheur non loin, dans les débris d'une égagère effondrée qui contenaient nombre de vases, assiettes, et brocs brisés. Elle en ramassa précieusement les morceaux qu'elle dispersa le long des tunnels à de l'entrée de sa grotte. Ainsi, n'importe quel promeneur qui passerait à proximité ne manquerait pas d'écraser la poterie qui éclaterait en produisant un crissement caractéristique. C'était là un système d'alarme rudimentaire, mais qui ne manquait pas d'efficacité - quoi que facile à déjouer.
[Fiche] Klarentza - Sorcière de Nurgle
Profil: For 8 | End 10 | Hab 10 | Cha 7 | Int 9 | Ini 8 | Att 8 | Par 8 | Tir 8 | MAG 11 | NA 1 | PV 70/70

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[MJ] Malal
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Message par [MJ] Malal »

" Les ennemis de mes ennemis sont mes amis "

"Parfois un fier guerrier se voue à Malal, et toutes les puissances du Chaos tremblent, car le rire du Dieu Banni emplit l'immensité de son tombeau cosmique…"

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