[Albert/Albillius]["Un duo que tout oppose"]

Middenheim est une des plus grandes villes de L'Empire mais aussi une des plus anciennes et des plus importantes sur les plans économiques, politiques et religieux (en effet Middenheim est le principal lieu de culte du dieu Ulric). Elle a le statut de cité souveraine ainsi que de nombreux privilèges au niveau impérial, statut et privilèges auxquels la famille illustre des Todbringer qui gouverne la ville est très attachée. La cité est surnommée la cité du loup blanc en hommage à Ulric, le Rocher du Coup de Poing ou encore la tour de Grungni par les nains...

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Le combat fut rude et intense. Albillius visa beaucoup trop à gauche et sa bille explosa plus loin sur le sentier sans causer le moindre dommage. Sauf effrayer les oiseaux aux alentours.

Les revenants nullement impressionnés par l’explosion avancèrent ou plutôt claudiquèrent vers le petit groupe. Le temps que les revenants arrivent au contact les mercenaires s’étaient ressaisit et lancèrent leurs javelots, bientôt imiter par Albillius.

Sur les huit tirs de javelots, seulement la moitié toucha et infligea une quantité de dégâts assez minime. Au cours de l’opération, André réussit à se luxer l’épaule par un faux mouvement ce qui lui arracha un gémissement de douleur.
Après cette phase de tir assez pitoyable, il faut le dire. Le contact eu lieu. Profitant de la lenteur des cadavres tous les vivants purent frapper. Avec plus ou moins de succès. Boris réussit néanmoins à exploiter une faille et à infliger des dommages très importants à un des squelettes le pulvérisant presque entièrement.
Albillius, qui pouvait sentir les flux de magie, sentait que les maléfices animant les revenants faiblissaient, faute de nécromancien pour les guider et les alimenter. Pour les non-pratiquants des arcanes cela se traduisait par une déliquescence progressive des morts-vivants. Ainsi 3 zombies, ainsi qu’un squelette tombèrent comme si on avait coupé les fils qui les animait.
Cependant certains parvinrent à frapper et l’un d‘entre eux entailla le torse de Bogrof.

Après quelques passe d’armes, il ne restait plus qu’un seul squelette encore debout. Albillius voulut lui asséner un coup de bâton sur le crâne. En s’apprêtant à frapper le squelette, le sorcier se prit les pieds dans une racine, trébucha et perdit son bâton.
Bien qu’il soit seul, le squelette se battit comme un lion et parvint à infliger plusieurs blessures au groupe notamment en assénant un vilain coup d’épée sur le bras gauche d’Albillius encore au sol. Finalement, il fut frappé par Felix sur le côté. Apparemment, ce dernier coup parvint à briser les derniers liens qui animaient le revenant qui s’effondra en un tas d’ossements.

Le combat venait de s’achever avec seulement des blessures légère dans le groupe bien que la blessure d’Albillius était la plus profonde. Une fois assuré que les lieux étaient sécurisés le groupe pansa ses blessures du mieux qu’ils purent. Albillius profita de la situation et s’étant enduit ses bandages de son sang vicié, il entreprit d’infecter Gilbert et André qui s’occupaient de son bras sans qu’ils s’en aperçoivent.
Le reste du groupe se chargea de récupérer l’équipement des squelettes. Après un tour chez le forgeron, la plupart seraient réutilisables. Le matériel des zombies semblait trop abîmé pour servir.

Une fois, tout le monde en état de continuer. Tous les regards se tournèrent vers l’édifice en pierre qui s’élevait plus loin. Les gardiens hors-d-état de nuire les trésors du lieu étaient sans défense.
"Vous redoutez les bienfaits de Nurgle révulsés que vous êtes par sa caresse. N’ayez crainte ! Nurgle pardonne votre ignorance, car il est magnanime. Votre peur s’effacera bientôt devant la générosité du Seigneur des Pestes, et vos yeux aveugles verront sa vérité."

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Message par Albillius »

L’édifice avait en réalité été construit sur un ancien lieu de vénération du chaos. L’afflux de puissance provoqué par la magie noire, les sacrifices et les rituels avait jadis poussé un nécromancien. À faire bâtir cette crypte par ses servants morts pour étudier l’énergie magique présente et alimenter ses maléfices. Au fil des ans, les habitants du coin pensèrent que le nécromancien avait dû trouver la vraie mort, car il n’y avait aucun signe de vie et le lieu était visiblement à l’abandon.

Le petit groupe, tout heureux de sa victoire sur les revenants avançait plus sereinement vers la construction qui s’élevait devant eux. Albillius, encore pas complétement remis de sa blessure, hésitait à s’injecter une dose de sa culture dopante. Mais cette option lui répugnait. Certes, cela allait l’aider à tenir le coup, mais il redoutait les conséquences de cet acte. Puis le sorcier eut une très désagréable sensation. En effet, il avait senti une grande perturbation dans la Force des courants aéthériques. Il pouvait sentir une volonté hostile dans l’air. Bien qu’il ne pût en savoir plus sur sa nature.

Albillius prévint le groupe. Les combats n’étaient pas finis. La joie éprouvée plus tôt par le groupe se changea presque immédiatement en une tension palpable. Ainsi, la progression vers l’entrée de la crypte ne fut pas bien différente de l’attente de la première attaque. Lente et attentive.

Bizarrement, aucun autre ennemi ne se présenta face à eux. Toujours sur leurs gardes, les mercenaires et Albillius pénétrèrent dans la crypte. L’ambiance y était lugubre, sombre, froide, humide. Bref tout à fait le genre d’endroit apprécié par les nécromants et leurs sous-fifres. Une fois passer l’entrée de la crypte. Ils débouchèrent dans une sorte d’antichambre complétement vide hormis quelques os dans les coins. Au fond, la pièce présentait une volée de marches taillée dans la pierre et qui descendait. Intrigués, mais surtout pas du tout rassurer les membres du groupe s’engagèrent dans les escaliers.
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Message par Albillius »

La volée de marches descendait sur environ 4 mètres. Les marches étaient taillées dans la roche et légèrement glissantes. Une fois, tout le monde descendu la troupe découvrit un spectacle macabre.

Il s’agissait d’une grande salle circulaire. Celle-ci était faiblement éclairée par quelques torches vacillantes qui permirent au petit groupe de contempler la terrible vérité. Les quelques zombies et squelettes de la surface n’étaient que la partie émergée de l’iceberg. Devant eux une dizaine de squelettes armés de pioches les contemplais de leurs orbites vides de chair. Une vacillante flammèche verte ondulait à la place de leurs yeux. Si ce n’était que dix misérables squelettes Albillius été pour une attaque frontale. Cependant, ce fut la vue d’une grande silhouette en armure et la hache à deux mains qu’elle tenait qui fit revoir ses plans au sorcier. De plus, Albillius sentait la présence du nécromancien toute proche.

Les mercenaires étaient sur le qui-vive. Attentifs au moindre mouvement des morts-vivants. Puis le maître des lieux fit son apparition. Il est encore vivant du moins, Albillius le pensait. Grand, mince décharné, drapé dans un grand suaire noire ou bien une cape l’usure rendant l’identification difficile, tenant son bâton dans une main aux doigts crochus. Le nécromant ne dit rien et ne fit rien. Il attendait de voir ce qui allait arriver.

Tout le monde attendait de voir ce qui allait arriver. Qui allait faire le premier pas. La tension était à son comble, il n’y avait aucun bruit dans la salle. Le nécromant se tenait au milieu de la salle derrière ses squelettes et le revenant derrière lui. Profitant de cet instant de flottement, Albillius étudia la salle. Derrière les forces de la non-vie, s’élevait un autel. Il devait servir au nécromancien à accomplir des rituels et de plan de travail. Juste à côté sur un présentoir en bois un grimoire était posé. Enfin, au fond de la salle, il y avait deux grands coffres fermés placé dans des alcôves directement creusés dans la roche.

Gilbert lança un regard à Albillius. Dans ce regard, le sorcier comprit ceci.
" On attaque ou pas ? "
Albillius fit non de la tête. Leurs chances de victoires étaient trop faibles. De plus, une idée de plan germa dans son esprit corrompu. Il indiqua d’un doigt la sortie.
Gilbert approuva d’un signe de tête et siffla. Immédiatement, les autres mercenaires repartirent dans les escaliers. Albillius attendit que les mercenaires soient repartis pour se retourner vers le nécromant qui n’avait pas bougé. Il fallait certes fuir, mais l’adepte de Nurgle ne pouvait laisser l’affront de son existence totalement impuni. Juste avant de repartir dans les escaliers. Albillius tenta d’invoquer sa magie pour châtier le nécromancien. Il était hors de vue des mercenaires et pouvait donc laisser sa magie parler.
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Re: [Albert/Albillius]["Un duo que tout oppose"]

Message par Albillius »

Albillius commençait vraiment à croire qu’il n’était pas un vrai sorcier. Pour une énième fois, les vents de magies se jouèrent de lui et son sortilège échoua. Malheureusement, sa tentative avait été ressenti par le nécromancien qui lança immédiatement ses servants morts-vivants à l’attaque du malédictor. Albillius tourna les talons et cavala dans les escaliers à la suite de ses compagnons mercenaires.

Cependant, les morts-vivants ne sont pas vraiment connus pour leur célérité et les mercenaires les distancèrent sans aucune difficulté. Ils sortirent de la crypte sans un regard en arrière et coururent si vite qu’on aurait cru qu’ils avaient la mort aux trousses, ce qui n’était pas entièrement faux. Après une dizaine de minutes de course effrénée dans les bois. Le groupe s’arrêta, complétement essoufflé pour s’accorder une pause.

"Tout le monde est là ?" Demanda Gilbert.

"Normalement, tout le monde est présent." Répondit Brand.

Ok les gars. On fait quoi ? On y retourne ou on rentre au village ?
Tout le groupe vota en faveur d’un retour au village, mais pour se préparer pour un retour dans la crypte. Ils avaient un contrat en cours et ils comptaient bien le finir. Albillius avait voté pour ce plan d’action, en effet le nécromancien était toujours en vie et cela insupportait le chaotique.
Tout le groupe vota en faveur d’un retour au village, mais pour se préparer pour un retour dans la crypte.

Sur le chemin du retour, le sorcier entreprit de récolter les ingrédients nécessaires pour une nouvelle recette qu’il avait en tête. Sur le chemin du retour, le sorcier entreprit de récolter les ingrédients nécessaires pour une nouvelle recette qu’il avait en tête. Tant que Nurgle était content Albillius le serait aussi. Sa préparation était relativement simple. Tout en prétextant préparer des remèdes pour ses blessures Albillius mélangea dans un fiole diverses plantes et racines. Une fois, ceci fait, il ajouta une généreuse dose du sang qui coulait encore de sa blessure.

Pour finaliser sa mixture. Le sorcier prévint les mercenaires qu’il allait avoir recours à sa magie pour sa préparation. Il leur intima de reculer juste au cas où. Bien que certains émirent des doutes quant à l’usage de la magie et que ce n'était pas très sigmarite ou ulricain tout ça. Ils reculèrent tous de 5 mètres sur le sentier et l’un d’entre eux sortit même son épée de son fourreau sans toutefois en faire usage. C’était plus un moyen pour lui de se rassurer, enfin d’après Albillius.
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Re: [Albert/Albillius]["Un duo que tout oppose"]

Message par Albillius »

L’utilisateur des arts occultes banda sa volonté. Il fit courir sa puissance le long de ses doigts. Doucement, calmement. Il visualisa ce qu’il voulait invoquer. Un corps velu, d’innombrables pattes et un long corps sinueux. Une fois l’image bien ancrée dans son esprit. Il fit appel à la puissance de l’autre-monde, celui de Grand-père. Des étincelles multicolores bondirent du bout de ses phalanges. Une légère odeur d’ozone emplit l’air. Les poils d’échines des mercenaires frémirent, leurs sens en alerte. Le sorcier marmonnait une litanie inquiétante qui lui servait à accroître sa concentration et à dompter la puissance brute qu’il manipulait. La moindre erreur pouvait entraîner un désastre.

Albillius appliqua toute sa force de volonté sur les vents de l’aethyr. Malheureusement ces derniers furent plus fort que lui et s’échappèrent (encore) dans la mer des âmes. Les étincelles moururent et l’odeur d’ozone se dissipa, vite remplacée par l’odeur des sous-bois plus familière aux mercenaires. Ces derniers ne firent rien, attentifs au moindre mouvement de la part de leur compagnon. Quelques secondes s’écoulèrent et ce fut une bordée d’injures qui brisa le silence.

"Saloperie ! Pas encore ! Merde !" Lâcha le sorcier en balançant un coup de pied à un caillou proche.
Bah alors, t’a foiré ton coup Albi ? lança Gilbert.
"Oui ! Et ça commence à me gaver !" Répondit un Albillius très contrarié.
Les mercenaires se détendirent un peu. Cependant, Albert chuchota quelques mots à un de ses compagnons et ils échangèrent des regards entendus. Ce type soi-disant mage commençait à être suspect.

La troupe arriva en fin de d’après-midi au village. Ils furent accueillis par les gardes qui leur demandèrent s’ils avaient réussi. Mais au vu des mines des mercenaires les gardes comprirent que tout ne s’était pas déroulé comme prévu.
Albert invita tout le monde à partir à la taverne pendant qu’il allait faire son rapport au patron puis il les rejoindrait après.
Albillius suivit la marche, car ses blessures n’étaient pas encore guéries et il allait avoir besoin de soins sous peu.
► Afficher le texte
La soirée à l’auberge avait une atmosphère joyeuse bien qu’ayant un léger arrière-gout de défaite. Certes, tout le monde avait survécu et était revenu en un seul morceau, mais sans butin hormis les armes récupérées sur les squelettes et les zombies. Les clients vinrent poser des questions et la petite bande raconta ce qu’elle avait vécu en enjolivant un peu. Le nombre de squelettes vaincu passa à 20 et que la seule raison de leur retour sans butin était : bah on avait besoin de quelque chose de plus violent pour vaincre sans problème ce nécromancien. Vous inquiétez pas, on va y retourner et lui faire sa fête à cet hérétique.
Albillius lui ne participait pas. On l’avait mis dans une chambre à l’étage pour pouvoir lui prodiguer des soins. L’aubergiste lui avait monté des bandages et une bassine d’eau chaude. Le sorcier lui dit qu’il allait se débrouiller seul et qu’il savait comment faire.
"Il ne doit surtout pas voir mes marques et mon amulette. Sinon il risque d’avoir des soupçons." Se dit le blessé.
"Au fait aubergiste."
"Oui ? Tu veux quoi ?" Répondit le gérant devant la porte.
"Le type qui m’accompagnait l’autre jour, celui avec la hache à deux mains. Il est devenu quoi ?"
"Ha lui. Il est parti."
"Parti ? Où, pourquoi, vers où ? "
"J’en sais foutre rien mon gars juste qu’il a quitté le coin peu après toi." Lâcha l’aubergiste avant de partir de la pièce. "Au fait. Quand tu auras fini, laisse la bassine devant la porte, j’enverrais ma femme la reprendre." Ajouta t-il depuis le couloir.

Laissé seul, le sorcier entreprit de panser ses plaies. Avec un grognement de douleur, il enserra son épaule meurtrie avec les bandages et avala une gorgée d’un fortifiant présent dans sa sacoche. Le goût était infect, mais cela allait permettre d’atténuer un peu ses souffrances. Tout en s’exécutant Albillius entreprit de faire le point sur la situation et d’échafauder un plan pour se débarrasser du nécromant. Après avoir fini son affaire, la bassine était teintée d’une couleur vaguement rougeâtre.
"Avec un peu de chance, la bonne va balancer cette eau dans la rue et un chien errant, une autre bestiole va la boire ou bien un des enfants du coin va jouer dedans. Si cela arrive, les habitants risquent d’avoir une belle épidémie de fièvre sous peu" s'imagina le blessé.
C’est avec cette pensée mauvaise à l’esprit et un sourire aux lèvres que le serviteur du seigneur des pestes se mit au lit. Une bonne nuit de sommeil dans un vrai lit serait la bienvenue après tout ce qui s’était passé ses derniers temps. Tout en s’endormant Albillius entendit les vagues bruits des mercenaires qui buvaient à leur future victoire.
"Vous redoutez les bienfaits de Nurgle révulsés que vous êtes par sa caresse. N’ayez crainte ! Nurgle pardonne votre ignorance, car il est magnanime. Votre peur s’effacera bientôt devant la générosité du Seigneur des Pestes, et vos yeux aveugles verront sa vérité."

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