Un... Deux... Trois... Dé...cès! [Vlad le Chasseur]

La Sylvanie inspire la peur dans le reste du Stirland. Depuis la sombre ville de Tempelhof, qui n'a pas eu de prêtre de Morr attitré depuis 800 ans, jusqu'aux contreforts des Montagnes du Bord du Monde, entre le bief de l'Aver et le Stir, la plus grande région du Stirland est un lieu de terreur et d'obscurité. On dit que les fantômes y évoluent en toute impunité à la nuit tombée parmi les collines Hantées et que l'épais brouillard des bois sylvaniens emprisonne parfois les âmes, les obligeant à y errer à jamais. La portion orientale de la province est la plus désolée, là où d'anciens châteaux noirs sont juchés sur leurs pics escarpés comme des vautours scrutant les villes en contrebas.

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[MJ] Le Djinn
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Re: Un... Deux... Trois... Dé...cès! [Vlad le Chasseur]

Message par [MJ] Le Djinn »

Test d'HAB: 20, échec critique! Ca commence bien.
S'avançant vers la porte grande ouverte vers les ténèbres de la prochaine salle, Vlad ne se méfia pas de la présence à ses pieds d'un fil tendu. Plein d'entrain et de courage, il fonça tête baissée dans le piège. le câble était relié à l'autel et à deux armoires et, sous l'impulsion du pied, l'ensemble se renversa dans un fracas infernal. Les bocaux tombèrent les uns après les autres avant d'être broyés sous le lourd bois, les livres, déchiquetés, terminèrent baignant dans des liquides ésotériques et du vieux alcool. Le crâne s'écrasa a terre, entouré des poudres étranges...

Le gémissement se fit plus fort. Il enfla, tourna aux pleurs, à ces larmes infantiles versées par un enfant innocent, une petite créature souffrant trop pour son âge. Du crâne émergea un cri de douleur puis de colère. Après quelques secondes de hurlements stridents, le bruit cessa, aussi brutalement qu'il était venu.
L'atmosphère se chargea. Seule la pluie puissante et un éclair se firent entendre. Quelques sons étouffés arrivèrent de la porte fermée. Des bruits lourds furent entendus sur la porte verrouillée... Des bruits puissants, de coups de poing humains. Une planche céda et un bras cadavérique, garni de lambeaux de chair en décomposition, sortit, tentant d'attraper ce qui passait.
Une voix jaillit alors derrière lui, une voix d'enfant.


-"Faites-moi sortir."

Il se retourna et eut une vision de cauchemars.
Image
Le visage gamin semblant vaporeux et transparent se leva vers lui, plantant ses orbites vides où brillaient une lueur rouge mauvaise dans les yeux de Vlad. Sa bouche sembla s'allonger bien plus bas que son menton et ses yeux s'élargirent alors qu'elle tendait ses petits bras vers lui et qu'elle hurlait en essayant de le toucher:

-"Faites-moi sortir!
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Vlad Wulfwald
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Re: Un... Deux... Trois... Dé...cès! [Vlad le Chasseur]

Message par Vlad Wulfwald »

Grand mal avait pris à Vlad de se précipiter ainsi dans la pièce dont la porte était ouverte. Décidément, le piège était bien trop flagrant et, encore une fois, Vlad avait laissé ses affects prendre le dessus. C’était un problème auquel il fallait remédier de toute urgence ! Premièrement parce que les Chevaliers de l’Ordre de la Couvée de Corbeaux prônaient rarement la précipitation et secondement car cela avait la fâcheuse tendance de mettre la vie du jeune chasseur de Vampires en danger. Il n’en avait que trop fait la mauvaise expérience… Cette fois ci, il s’était empêtré les pieds dans un fil tendu (et dieu sait que le piège était grossier et visible comme le nez au milieu du visage) et risquait maintenant pour sa vie.

Le fil était relié aux étagères et au crâne. Quand il sentit son corps chavirer et sa tête heurter le sol, Vlad n’eût que le temps d’observer les flacons et les livres s’écraser contre la pierre du sol avec fracas. Il voyait les milliers de micro-éclats de verre s’éparpiller un peu partout, ainsi que les milieux de gouttes d’eau et de liquides incongrus s’évaporant de ci de là. Vlad ne sut si c’était le fait que l’étrange crâne entre en contact avec les Sels éparpillés au sol mais le gémissement se fit plus strident et plus puissant. Maintenant, le jeune initié en était sûr : le son ne provenait pas de la porte qu’il voulait tout à l’heure franchir mais bel et bien de la porte verrouillée qui faisait face à l’autel. Le gémissement semblait cependant emplit de sentiments sinistres. Avant que celui-ci ne s’éteigne aussi brutalement qu’il était apparu, Vlad cru analyser toute une palette de douleur et de désespoir.

Au dehors, la tempête battait son plein et le silence apparent de la pièce ajouté à cela ne parvenaient décidément pas à rassurer Vlad. Seul face au silence ; voilà toute la situation du jeune apprenti. Mais soudainement, alors que le Chasseur ne s’y attendait point, des coups étaient portés contre la porte d’où provenait précédemment le gémissement. Oui ! Vlad le reconnut ! Un homme était bel et bien en train de frapper à la porte ! Que voulait-il ? Vlad ne le sut et fut presque, naïvement, tenté de demander, penaud, qui était et quelles étaient les intentions de l’étranger. Il n’en eût cependant pas le temps : un bras cadavérique et verdâtre d’être humain en décomposition apparut soudain, à travers le bois de la porte, brisant la lourde qui faisait face au jeune disciple de l’Ordre.

La sensation était horrible. A chaque coup de poing, Vlad était emporté par une vague de froid et une douleur à la tête le lançait. Lentement, il tenta néanmoins de calmer son stress naissant. Alerté par un bruit dans son dos, il se retourna et l’enfant qui apparût alors était plus une charogne qu’autre chose : son corps était extrêmement pâe et verdâtre, presque vaporeux. Vlad fut alors assailli de questions. Cette chose était-elle humaine ? Cette chose était-elle… vivante ? La vision d’horreur qui s’offrait à lui le dégoûtait plus qu’elle ne l’effrayait vraiment. Il détourna la tête, pris d’une soudaine envie de dégurgiter. Lorsqu’il porta le regard pour la première fois sur l’enfant, celui-ci s’écria d’une voix horriblement aiguë, criarde et stridente :


« Faites-moi sortir. »

Enfin, le gamin planta dans les yeux verts du chasseur deux immondes orbites pour ainsi dire vides. Son visage était livide et rappelait que trop bien l’état de mort. Vlad crut même y décerner toute la haine de la Chose résumée en une vilaine teinte rouge qui donnait au jeune homme une véritable vision de cauchemar et d’épouvante. Tel les caricatures de somnambules, l’enfant tendit en direction de Vlad ses maigres bras morts, essaya de le toucher tout en hurlant, d’un timbre plus aigu et d’une voix de stentor :

« FAITES-MOI SORTIR ! »

Le son était particulièrement désagréable et perçait les tympans du jeune Vlad. Il fallait régler ce problème, et vite. Le jeune homme sentait sous son poids, ses organes digestifs lâcher progressivement… Peut-être était-ce dû à l’odeur putride qui se dégageait des lieux… Vlad ne s’en souvint même pas tant ses sens semblaient vouloir lui jouer mauvais tour face à cette présence quelque peu déconcertante. N’écoutant que son courage, Vlad fit alors ce qui lui sembla le plus judicieux. Plein de lucidité, il se réfugia bravement dans le coin de la pièce qui était le plus proche de lui avant de s’écrier en direction de l’enfant :

« Maudite créature ! Je vais te renvoyer dans les lieux obscures qui t’ont engendré, monstre ! Après, je ferai payer tous les paysans du village qui t’ont mis au monde, sale bête ! »

Visant la tête de l’enfant de sa main gauche, il commença à calmer le rythme effréné de sa respiration ; Vlad avait toujours eu cette faculté de calmer son propre organisme lors des événements anxiogènes. Prestement, il appuya de son index sur la gâchette de son fidèle pistolet dans le but d’en finir une bonne fois pour toute de cet affreux garnement. Peut-être allait-il régler par la même occasion le mystère des disparus de Bertridam ?
Vlad Wulfwald, Chasseur de Vampires
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[MJ] Le Djinn
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Re: Un... Deux... Trois... Dé...cès! [Vlad le Chasseur]

Message par [MJ] Le Djinn »

Le tir est automatiquement réussi, car au corps à corps.
Le spectre perd 0 points de vie!
Il reste 4 balles à Vlad.

Test d'INI pour échapper au spectre: 15, échec.

Le spectre attaque:
Votre attaque a réussi (1). La parade de votre adversaire a échoué (2).Vous lui infligez une perte de 10 PV. Il reste 50PV à Vlad!

Test de stress dû à l'attaque sur INT+1: 11, échec.
Vlad perd ses moyens et aura -2 en ATT, PAR, TIR pendant 2 tours.
La détonation partit à toute vitesse, dans un rugissement de feu et de métal qui, l'espace d'un instant, défia le bruit du tonnerre lui-même! La légère flamme qui sortit sembla faire reculer le spectre, à moins qu'il ne s'agisse du morceau de plomb qu'il venait de recevoir en plein front? Un trou large sembla déchirer l'enfant, transformer son corps déjà vaporeux en une silhouette opaque de fumée. La créature poussa un cri au moment du tir... Puis s'arrêta net. Il ne fallut pas plus de quelques secondes pour que le creux béant sur son visage ne se referme et que son corps reprenne sa consistance trouble.

-"Faites-moi sortir!"

Ses mains se firent dangereusement proche et Vlad n'eut pas le temps, ou la possibilité, de s'échapper encore une fois à son étreinte. La main de l'enfant rentra dans le torse de l'apprenti chasseur, ne rencontrant aucune résistance, ni par l'armure ni par la chair. Vu de l'extérieur, cela ressemblait à un tour de passe-passe quelconque avec des miroirs et de la fumée... Mais pour le guerrier, ce fût autrement plus douloureux. Après n'avoir rien ressenti l'espaces de quelques instants, une douleur puissante le vrilla tous les membres, comme si d'un seul point le fantôme avait su l'écarteler! En réalité, comme certaines légendes le disaient: c'était son âme que l'enfant détruisait.

L'état de fatigue dont il ressortit quand il parvint à échapper à l'étreinte fût à la hauteur d'un puissant effort physique. IL se sentait épuisé, abattu et particulièrement stressé. Mais était-ce de la peur qui naissait dans ses yeux alors que la silhouette puérile se retournait vers lui?
Par terre, l'alcool en grande rendait le sol glissant et embaumait l'air d'une puanteur âcre. Les flammes commençaient à s'échauffer un peu plus et la lumière produite par les torches se faisaient plus forte. Et dans son coin, derrière sa porte, le bras écorché continuait à attraper de l'air, attendant qu'une innocente victime passe à sa portée.
Enfermé dans une lampe pendant des siècles, cloisonné dans une pièce de métal par une malédiction... Puis un jour un naïf est venu, me libérant dans sa sottise... Tant pis pour lui... Et pour tous les autres.

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Vlad Wulfwald
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Re: Un... Deux... Trois... Dé...cès! [Vlad le Chasseur]

Message par Vlad Wulfwald »

Le coup parti, comme à son habitude, à toute allure. Le poignet et l’avant-bras de Vlad eût un léger recul dû à la surprise et à la force que développait le canon de l’arme à feu. Du fait de sa position relativement proche de l’enfant, le jeune chasseur de Vampires savait qu’il toucherait sa cible. Et c’est exactement ce qui se passa ! Le projectile parti à toute vitesse et vint se fracasser en travers le crâne de la Chose en face de lui. Celle-ci recula brièvement, sans doute happée par toute la puissance de l’arme, ou peut-être aveuglé par la petite flamme qui était sorti du canon, allez savoir… Néanmoins, la joie fut de courte durée pour le Chasseur. En effet, bien que la silhouette vaporeuse du gamin se soit un tant soit peu floutée, celle-ci revint à nouveau à son plus clair paroxysme et le trou béant qu’elle avait au beau milieu du front se referma aussi subitement qu’il était premièrement apparu.

A nouveau, la Chose hurla plus fort et son cri, encore plus strident qu’avant, brisa les tympans du jeune homme :


« FAITES-MOI SORTIR ! »

Avant que le jeune Initié – coincé dans l’un des coins de la pièce – ne puisse crier gare, l’enfant approcha ses mains au point de toucher le torse de Vlad. La sensation était très étrange : plus les mains approchait et plus Vlad avait chaud ; c’était comme s’il était torse-nu et qu’on approchait une pointe de fer pour le torturer, lui infliger des sévices physiques. Puis les mains le touchèrent et… le traversèrent. Au début, Vlad ne se rendit compte de rien ; puis, alors qu’il ne s’y attendait pas vraiment et qu’il était plus incrédule et blasé qu’apeuré, une vive douleur le lança à la poitrine. Il avait encore plus froid ; ses tympans le faisaient souffrir affreusement, tout comme son buste ; l’envie de régurgiter le reprenait à nouveau ; il n’arrivait décidément plus à calmer son cœur qui s’emballait comme un diable. Mais surtout, c’était son propre crâne qui était au centre de tous les maux : l’épicentre de son mal. C’était comme si son cerveau gelait sur place, sans rien y faire. Vlad ressentait bel et bien la froide lame de la mort s’insinuer toujours plus profondément dans sa tête, lui dévorant littéralement son âme.

Lorsque l’enfant retira ses mains, Vlad tomba à genoux. Il était incroyablement exténué, comme si toute force physique et toute envie de vivre avait quitté son corps, à tout jamais. Il leva à nouveau les yeux vers l’enfant ; ses propres yeux s’exorbitaient ; il ne voulut au début pas le croire, mais c’était bien la peur qui emplissait alors son esprit et son cœur. Il avait encore une fois laissé la précipitation et ses affects prendre le dessus – si frère Karl était là, il le réprimanderait à n’en pas douter, sévèrement. Repensant ainsi à son maître, il savait décemment qu’il ne pouvait rester ainsi prostré au sol dans cette position humiliante face à ce spectre d’enfant. Que faire ? Utiliser l’eau bénite ? Non. Il ne savait même pas si cela avait de l’effet sur les fantômes...

Pour une fois dans sa courte existence d’apprenti de l’Ordre de la Couvée de Corbeaux, Vlad fit quelque chose d’inédit… Il décida tout simplement d’ouvrir grand ses oreilles et d’analyser plus finement la situation, sans penser à brûler et à détruire le monde entier. Bien. Que se passait-il vraiment dans cette pièce ? Vlad était tout à l’heure tombé lourdement et avait perdu connaissance, de plus, les relents d’alcool dans cet air nauséabond étaient peut-être responsable d’hallucinations… Non. Bien sûr que non ! La douleur – la seule chose vraie – était bien trop réelle et bien trop bien représentée pour être une simple imagination de son esprit malade.

« FAITES-MOI SORTIR ! » Vlad cru enfin comprendre ! Le bras qui s’agitait toujours dans l’ombre du trou qu’il avait fait dans la porte, était celui d’un zombie, d’un revenant, d’une sorte de Mort-vivant. Bref. Et cet enfant était sans aucun doute son esprit, ou une fantaisie du genre… Il devait être une des victimes du temps de feu Otto von Bertridam, succombé à la torture. Si la porte cédait, Vlad ne serait pas surpris s’il le découvrait décapité : le crâne qui était tout à l’heure sur l’autel devait être le sien. En le renversant dans l’alcool et les poudres bizarres, il avait dû réveiller l’ensemble ; le corps – coquille vide - d’abord inerte s’était éveillé sans but, sinon sortir, pour fracasser la porte alors que l’esprit était arrivé, à trois pas de là, pour attirer l’attention de Vlad et lui supplier de le faire sortir. Voir de lui ordonner brutalement…

Néanmoins, il fallait faire vite, ou bien cette horrible chose allait de nouveau le blessé et qui sait dans quel état il serait après un deuxième assaut de l’enfant. Longeant le mur à quatre pattes, aveuglé par les torches qu’ils trouvaient encore plus puissantes que toute à l’heure (sans doute un mauvais tour de l’esprit cadavérique), il s’en empara de l’une d’entre elle, en face de la porte verrouillée, et d’un mouvement lourd et mécanique, il se redressa péniblement à l’emplacement précédent de l’autel. Là, dans cette posture plus honorable, il s’adressa en ces termes à l’enfant, en pointant de sa torche nouvellement acquise la porte d’où dépassait le bras charnu qui cherchait à attirer à lui toute jambe candide et innocente :


« Sortir ? C’est de là que tu veux sortir, mon petit ? C’est ça que tu veux ? Attends, je vais te faire sortir, moi… »

Il projeta alors sa torche sur la porte verrouillée dans le but de la faire brûler et de libérer le passage à la chose tapie dans l’ombre. Peut-être allait-il brûler le bras et blesser encore un peu plus l’esprit ; il n’en avait que faire : cette saloperie lui avait vraiment fait du mal, au plus profond de son être, et il fallait, à un moment ou à un autre, parvenir à mettre au point une quelconque vengeance. Au mieux, la porte était détruite et la Chose se libérerait sans faire d’histoire ; au pire, l’esprit allait crier à nouveau et tenter de le blesser. Dans ce cas précis, Vlad se tint prêt à bondir en arrière pour fuir en courant derrière la porte ouverte de la pièce qu’il avait aperçu en sortant de la pièce où il avait tout à l’heure atterri et la maintenir verrouillée avec ce qu'il trouverait à l'intérieur ou bien, s'il n'avait aucune autre issue, de ses propres bras.
Vlad Wulfwald, Chasseur de Vampires
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[MJ] Le Djinn
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Re: Un... Deux... Trois... Dé...cès! [Vlad le Chasseur]

Message par [MJ] Le Djinn »

Excellente idée de vouloir le libérer, mais mauvaise pioche il s'agit d'un esprit invoqué, pas d'un esprit perdu! :P

Mais comme j'aime beaucoup cette idée je vais t'accorder un jet de chance, voyons si elle te sourit cette fois.

Résultat: 4! Très bon résultat.
L'esprit regarda sans comprendre la scène qui se déroulait devant lui. Au fond de son corps transparent ne naissait que l'impatience d'aspirer la vie de ce mortel afin de, peut-être, trouver enfin le repos. Ce qui le gênait était la torche devant lui qui l'empêchait d'approcher. Mais une fois qu'il l'eut jeté, plus rien ne lui faisait obstacle et sa main livide recommença son approche vers le cœur de Vlad.
Pourtant il n'en eut jamais l'occasion. La torche frappa la porte cassée et retomba à terre, roulant doucement jusqu'au début de la flaque d'alcool... L'embrasement qui suivit fût terrifiant et seuls ses réflexes permirent au chasseur de ne pas être pris dans la fournaise. Le fantôme, quant à lui, resta sans comprendre, paralysé par le manque de peur que son état lui faisait ressortir.

Mais le feu purificateur accomplit bien vite son œuvre, déchirant l'étoffe éthérée du spectre pour brûler jusqu'à son existence. Il ne fallut pas longtemps pour que la créature ne se déchire et ne s'efface, laissant une éphémère vapeur verdâtre derrière lui... La porte verrouillée, de son côté, ne tarda pas à céder et s'effondra sous les assauts du zombie. Sans peur, toujours, l'immonde créature s'avança pour dévorer la chaleur de la vie qui s'échappait du corps du mortel. Heureusement les flammes eurent tôt fait de transformer le cadavre marcheur en un amas de chairs calcinées.

Le combat s'engage contre le zombie brûlé.
Ordre de passage: Vlad puis le zombie.
Vlad attaque: Votre attaque a réussi (1), réussite critique!. La parade de votre adversaire a échoué (16).Vous lui infligez une perte de 24*2=48 PV.
Le zombie est mort!
D'un geste vif et agile, le mort-vivant fût renvoyé à l'éternité. Les flammes, ayant rapidement consumé l'alcool, commencèrent à décliner, laissant le champ libre au chasseur pour s'aventurer dans les autres pièces...
La porte anciennement verrouillée est maintenant ouverte.
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Vlad Wulfwald
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Re: Un... Deux... Trois... Dé...cès! [Vlad le Chasseur]

Message par Vlad Wulfwald »

La torche tomba en plein milieu de la porte d’où sortait le bras cadavérique sous le regard incrédule du spectre visiblement surpris d’une telle mise en scène. Alors que le spectre se rapprochait de nouveau de Vlad, la torche embrasa la porte ainsi que tout l’alcool contenu dans la pièce. La flamme fut tout d’abord très puissante : ses pointes se dressaient face au plafond à bonne hauteur et à une vitesse telle que Vlad dut plonger sur le côté pour éviter d’être brûlé. Le fantôme semblait effrayé par la grandeur des flammes et leur intense luminosité. En plus de chasser ce terrible spectre, le feu avait également le mérite de réchauffer et de soulager grandement l’âme du jeune Chasseur de Vampires qui en avait bien besoin, après le traitement que lui avait réservé le spectre lorsque de ses mains cadavériques, il avait traversé le torse musclé du jeune homme, quelques secondes auparavant. Avant que le fantôme eût esquissé le moindre mouvement, sans doute ne ressentait-il pas la peur comme un homme, celles-ci attaquèrent sa robe blanche lui servant de corps et en quelques instants, il fut complètement consommé ; tout comme l’alcool qui abondait avant sur le sol en pierre de la salle.

Le résultat était tel que la porte elle-aussi avait cédée sous la puissance destructrice des flammes dévorantes. Les lattes de bois composant cette dernière se consumaient une à une, laisser à chaque fois le trou s’agrandir un peu plus jusqu’à ce que celui-ci ne fasse qu’un avec l’encadrement de la lourde. C’est alors que Vlad aperçu ce qu’il ne pouvait voir depuis tout à l’heure : un magnifique, permettez l’expression, zombie au corps tout entier en décomposition et sa tête était bien là ; elle était même trismégiste. N’écoutant que son courage, Vlad n’hésita pas un seul instant et lui fit face. Le revenants, nullement impressionné par ce manège traversa la porte, et les flammes. Il s’embrasa. Sa silhouette gesticulait ridiculement devant le Chasseur et l’on avait maintenant du mal à identifier les différentes parties de son corps tant les flammes sur son corps étaient intenses. Ressentait-il au moins la douleur ? Vlad ne savait répondre à cette question et, honnêtement, la seule chose qui l’interrogeait au moment présent, c’était de savoir comment il allait se débarrasser de cet encombrant visiteur.

Il n’avait désormais que quatre balles sur lui. Inutile d’en gâcher une de plus pour si peu ; son tour de passe-passe avec les allumettes lui avait déjà ouvert bien des sorties… Rangeant son pistolet sous sa ceinture de cuir, il prit son épée de ses deux mains et porta deux coups au zombie : le premier était tranchant et vertical dans le but de découper le bras gauche de l’horreur qui lui faisait face au niveau de ce qui lui servait d’épaule, le second coup fut transperçant et horizontale ; Vlad espérait qu’ainsi il allait le découper en deux, cette fois ci, au niveau du bassin. Le bras gauche du zombie fut bel et bien décapité. Mais ce ne fut pas le cas du bassin qui, nonobstant l’état avancé de décomposition des chairs, tint bon à cause de la solidité de ses os. La chaleur allait le faire céder, le jeune homme le savait. Il se retourna et amena de toutes ses forces son épée en arrière, sur le côté gauche de son propre bassin pour porter le coup final. Le Mort-vivant tenta bel et bien une parade mais échoua piteusement ce qui permit à Vlad de le mettre à terre ; le feu terminant le massacre.

Autour de Vlad, dans la pièce, l’alcool commençait petit à petit à manquer et partout, les flammes vacillèrent pour laisser place à une fumée épaisse et une vilaine odeur de viande calcinée. Maintenant, Vlad était à l’heure d’un choix ; un choix important. Quel passage allait-il emprunter pour sortir d’ici pour retrouver frère Karl, père Karlit, frère Thomas et son apprenti ? Il espérait que frère Thomas et son initié soit mort ; ainsi, il pourrait se targuer d’être le meilleur initié de l’Ordre et peut-être, récupérer les armes et l’équipement de son maître. Le jeune Chasseur de Vampires hésita de longues minutes mais, après réflexion, il se dit que si un zombie avait élu domicile ici, c’est qu’il avait été guidé par quelque sombre artefact caché ici ou bien que les anciens maîtres des lieux l’avait placé ici pour protéger un trésor ou… la sortie ?

Vlad ne voulait pas tomber deux fois dans le panneau. Se dirigeant lentement près de la porte carbonisée, il passa sa main sur l’encadrement et vérifia en long, en large et en travers que celle-ci n’était pas piégée. Oh ! Bien sûr, il n’était pas à l’abris d’un piège mieux dissimulé que d’ordinaire ou d’un quelconque défaut de vision mais il espérait qu’ainsi, il serait moins grotesque s’il venait à lui arriver quelque chose… Prenant une profonde inspiration, il baissa la tête, leva haut le pied droit et s’engagea dans la pièce, quittant cette vieille salle empestant la mort :


« Que Mòrr soit avec moi ! »
Vlad Wulfwald, Chasseur de Vampires
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Re: Un... Deux... Trois... Dé...cès! [Vlad le Chasseur]

Message par [MJ] Le Djinn »

Plan de l'endroit
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Les tâches rouges sont du sang et parfois des cadavres. Le rectangle plein est une table avec une clé dessus. Le rectancle orange avec intérieur blanc est un coffre ouvert.
La pièce était éclairée ici aussi. Mais cette fois, les lueurs ne renvoyaient plus les images d'une pièce rangée à défaut d'être propre, elle montrait les images de l'horreur même. Des traces de sang, des cadavres déchirés, éviscérés, désossés. Un carnage dans lequel les corps vieillis et squelettiques se la disputaient à des membres en décomposition et ainsi donc bien plus récent. Quelques mouches tournaient encore autour des corps les moins anciens et la foudre, en s'abattant non-loin, créa ce craquement, ce bouleversement qui terrifie ceux qui y assistent.

La pièce était décomposée en deux, un petit carré possédant pour tout meuble une table sur laquelle une clé dorée était visible et une prison. Derrière les barreaux, dont la porte était ouverte, un véritable massacre attendait le visiteur imprudent. Rien ne semblait vouloir bouger, ni même en être capable.
Les murs portaient les traces de mains sanglantes et de gerbes de sang longues, comme si on avait projeté les fluides des victimes sur la paroi. Tout cela donnait à penser qu'il n'avait pas s'agit d'exécution mais bel et bien d'une orgie de violence où les prisonniers n'avaient pas une chance.

Dans un coin, un coffre attendait d'être ouvert. Deux squelettes l'enlaçaient, comme une bouée de sauvetage avant la mort. Des traces de mains rouges le parcouraient, comme si chacun avait essayé de l'ouvrir avant de mourir. Que faire dans un tel charnier?
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Vlad Wulfwald
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Re: Un... Deux... Trois... Dé...cès! [Vlad le Chasseur]

Message par Vlad Wulfwald »

Quand Vlad entra dans la seconde pièce, il ne fut finalement que peu surpris d’y trouver à nouveau quelques torches allumées. Ne voyant d’abord qu’une table en bois et une grille en métal tachée de sombre, il se décida enfin à pénétrer plus profondément dans la pièce d’où était sorti le zombie pour y découvrir l’effroyable vérité : la pièce était jonchée de cadavres et d’immenses tâches de sang. L’hémoglobine s’était de ci de là sur les dalles du sol et sur les pièces constituant la maçonnerie des murs. La première pièce était rectangulaire et contenait, pour tout mobilier, d’une petite table de bois comme l’avait remarqué en entrant le jeune homme, où était posée une clef faite d’un métal doré ; peut-être bien de l’or. La grille qu’avait entraperçut Vlad était visiblement la porte d’une prison, ouverte en son milieu. S’avançant un peu plus loin encore, le Chasseur de Vampires aperçut de nombreux cadavres dans ce qui devait être une ancienne prison ; sans doute avaient-ils servi de repas au zombie précédemment rencontré…

Les tâches de sang, en plus de recouvrir quelques cadavres souillés, étaient beaucoup plus épaisses dans cette pièce moins profonde mais plus large que le micro hall dans lequel il était entré après son inquiétante expérience. Des traces de mains gantées de rouge étaient visible un peu partout sur les murs : un peu comme si les précédents occupants des lieux à s’échapper en s’acharnant après les solides pierres du mur. Une nouvelle fois, une profonde envie de régurgiter secoua les organes internes de Vlad. L’horreur était cette fois-ci viscérale : bien qu’habitué à la mort et à sa vie d’initié de l’Ordre de la Couvée de Corbeaux, le jeune Chasseur de Vampires avait toujours un peu de mal à faire face à des cadavres ensanglantés, et en nombre conséquent. Les charniers le dégoûtaient. Cette pièce lui faisait même se ressentir un petit peu claustrophobe tant les murs couverts de sang semblaient se rapprocher de lui pour l’enfermer à tout jamais dans cette tombe de fortune, dans cette prison millénaire qui avait une histoire tellement étoffée, là où de nombreuses personnes avaient perdu la vie.

Regardant prestement autour de lui, l’Initié de l’Ordre de la Couvée de Corbeaux remarqua à sa droite un coffre en bois contre lequel se tenaient ridiculement deux squelettes qui souriaient, moqueusement, de leurs trente-deux dents blanches et luisantes. La position des squelettes avait quelque chose de malsaine : ajoutée aux nombreuses traces de doigts ensanglantées, on avait vraiment l’impression que le coffre avait la posture de l’ultime objet de désir avant la mort, comme si chacun avait tenté de se raccrocher à lui pour survivre ou bien… peut-être avait-il lui-même été la cause de leur décès ? Le piège était décidément bien trop grossier…

Vlad l’avait appris à ses dépens : l’être à l’origine de cette mascarade – peut-être l’Homme sans Visage – était un pervers, un sadique. Il aimait parsemer le chemin de ses victimes de nombreux pièges dont la solution était la réponse d’énigmes qu’il posait. Le jeune Chasseur de Vampires n’avait aucune idée d’où son bourreau voulait en venir et il n’avait guère envie de réfléchir en ce moment. Il voulait remonter à la surface, sauver ses compagnons qui devaient sans aucun doute se battre contre le maître des lieux et des Loups ; peut-être même était-il parti, le prenant pour mort, brûler le village qui avait fomenté cet horrible guet-apens. Aussi, il lui vint une idée qu’il trouvait brillante pour savoir si, oui ou non, il allait de nouveau tomber dans un grotesque piège.

De loin, il lui sembla que le coffre était ouvert. Mais son intuition lui signifiait que pour sortir de ces caves, ils devraient sans aucun doute avoir besoin de la clef et du contenu de ce coffre de bois. Mais après-tout, si le zombie avait vécu là des années sans déclencher de pièges, c’était bien que la pièce était sûre, non ? Ce charnier était forcément l’œuvre du Mort-vivant ! De toute façon, il fallait faire un choix, et vite ! Dans cette situation précise, la vitesse était son meilleur allié, son meilleur atout. Quand il était enfant, il courait vite, plus vite que tous les mômes du village. Il n’avait plus couru depuis longtemps, préférant à la course la marche à pieds qui lui permettait d’être plus endurant, mais il était temps de voir si ses capacités étaient toujours à la hauteur. Prenant deux ou trois grandes bouffées d’air, il calma progressivement sa respiration avant de se jeter d’un bond devant le coffre. Là, en l’espace d’un instant, il l’ouvrit et s’empara de son contenu : un anneau d’or, une alliance de mariage. Tel un dératé, il sprinta du côté de l’entrée de la pièce et, tendant, le bras, il tenta de récupérer au passage la clef dorée posée sur la petite table de bois, à l’entrée de la petite salle-prison. Il espérait de tout cœur de déclencher aucun piège dans sa course. Dès qu’il aurait la bague, il n’aurait qu’à poursuivre sa course dans la pièce d’où il venait…
Modifié en dernier par [MJ] Le Djinn le 29 avr. 2015, 20:26, modifié 1 fois.
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[MJ] Le Djinn
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Re: Un... Deux... Trois... Dé...cès! [Vlad le Chasseur]

Message par [MJ] Le Djinn »

Quel étrange anneau était-ce là... Une véritable alliance de mariage, toute d'or, taillée à la perfection pour un doigt d'une largeur faible. Dessus, quelques inscriptions incompréhensibles étaient marquées, sans doute des promesses d'amour éternel, fané ou disparu avec la lourde main de la mort.
A part ça, rien dans la pièce n'avait bougé, les cadavres étaient restés fidèles à leur nature première, celle de choses inanimées. Même la pluie semblait ralentir et l'orage s'éloigner. L'absence de courant d'air, impliquant l'absence d'arrivée vers l'extérieur, du lieu avait de quoi faire frémir.

De retour dans la pièce principale, il put constater le non-changement de la situation. Les dernières flammèches vivotaient sur l'alcool non-consumé, les résidus des bocaux s'éparpillaient sur le sol, paresseusement, insensibles à l'agitation liquide et gazeuse à côté d'eux.
Une des torches s'était éteinte, sans doute arrivée à bout de combustible. Le crépitement des autres s'affaiblissait aussi, promettant l'endroit au silence agrémenté de pluie d'ici quelques dizaines de minutes au plus, traîner se faisait chaque seconde plus dangereux. La bonne nouvelle était l'absence de nouvelle menace dans les environs, il semblait que cette cave était bien abandonnée.

Navré pour le petit post mais là pour le coup, il se passe rien... Allez, il te reste une porte sur deux à choisir!
Enfermé dans une lampe pendant des siècles, cloisonné dans une pièce de métal par une malédiction... Puis un jour un naïf est venu, me libérant dans sa sottise... Tant pis pour lui... Et pour tous les autres.

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Vlad Wulfwald
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Re: Un... Deux... Trois... Dé...cès! [Vlad le Chasseur]

Message par Vlad Wulfwald »

Lorsque Vlad pénétra dans la pièce au croisement, qu’il avait quitté il y a de cela quelques minutes, il se rendit compte que rien ne s’était produit. Aucun piège n’avait été déclenché ; pour son plus grand plaisir. Il se retrouvait donc là où le combat l’avait mis à rude épreuve face à ce spectre et à ce zombie, tous deux revenus d’outre-tombe. La salle était quasi du même aspect que quand il l’avait quitté, après avoir mis à terre le zombie, à la différence près qu’une des torches s’était éteinte et que l’alcool avait été presque complètement consommé : quelques flammes subsistaient par ci par là ; on était bien loin de la véritable fournaise qui pouvait être aperçu au moment de l’affrontement entre le jeune Chasseur de Vampires et le Spectre.

De nouveau, Vlad devait faire un choix pour avancer… Le jeune initié de l’Ordre de la Couvée de Corbeaux se dit que lorsqu’il s’était empêtré dans ce fil placé dans l’ombre de la porte qu’il avait en premier lieu tenté de franchir, c’était que ce même fil avait été posé ici pour piéger quiconque tenterait de pénétrer la pièce. Cette porte devait donc renfermer des secrets, un trésor, une sortie. Pressant le pas, Vlad se dirigea donc vers le Nord et pénétra dans la porte qui était avant l’incident, placé à la droite de l’autel sur lequel trônait le crâne qui était sans aucun doute à l’origine de l’appel du spectre…
Vlad Wulfwald, Chasseur de Vampires
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