Un... Deux... Trois... Dé...cès! [Vlad le Chasseur]

La Sylvanie inspire la peur dans le reste du Stirland. Depuis la sombre ville de Tempelhof, qui n'a pas eu de prêtre de Morr attitré depuis 800 ans, jusqu'aux contreforts des Montagnes du Bord du Monde, entre le bief de l'Aver et le Stir, la plus grande région du Stirland est un lieu de terreur et d'obscurité. On dit que les fantômes y évoluent en toute impunité à la nuit tombée parmi les collines Hantées et que l'épais brouillard des bois sylvaniens emprisonne parfois les âmes, les obligeant à y errer à jamais. La portion orientale de la province est la plus désolée, là où d'anciens châteaux noirs sont juchés sur leurs pics escarpés comme des vautours scrutant les villes en contrebas.

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[MJ] Le Djinn
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Re: Un... Deux... Trois... Dé...cès! [Vlad le Chasseur]

Message par [MJ] Le Djinn »

Evitant soigneusement de se prendre les pieds dans le fil qui traînait au sol, Vlad rentra à nouveau dans la pièce sombre. Sans éclairage autre que les lumières de la salle d'à côté, seule une portion de l'endroit était visible, le reste baignait dans une obscurité noirâtre qui rendait vain toute tentative d'y voir clair.

Image

Entre les lignes jaunes: la partie illuminée.
Au mur du fond, en bleu, les trous carrés vitrés.
Les traits rouges à gauche: les leviers.
Le triangle rouge: le prisme.
Le losange noir, le brasero
La première chose qu'il vit fût un grand homme en noir qui se tenait face à lui, aussi grand et menaçant qu'il l'était, prêt à bondir et... Il ne s'agissait que de son ombre. En effet, derrière lui la lumière émanant des torches voisines projetait un faisceau lumineux qui ne permettait pas de tout voir. Il constatait juste la présence d'un brasero éteint mais qui semblait pouvoir être utilisé et, au mur, la vision de plaques de verre opaques qui empêchait de voir ce qu'il y avait derrière. Après s'être promené un peu dans l'endroit, il constata du coin de l'œil quelque chose briller. Il s'agissait d'une petite pyramide, un prisme quasi-transparent à l'allure agréable et aux pentes bien nettes.

A part ça, il y avait bien des leviers qu'on ne voyait que difficilement dans l'ombre mais qui semblait avoir trois stades d'activation, leur utilité était encore inconnue et la présence d'instruments de torture et de chaînes rouillées ne rendait pas le tout plus clair.

Visiblement cette pièce renfermait un autre secret, mais comment savoir de quoi il s'agissait. Qui saurait trouver la solution à cette énigme étrange?
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Vlad Wulfwald
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Re: Un... Deux... Trois... Dé...cès! [Vlad le Chasseur]

Message par Vlad Wulfwald »

Vlad enjamba le fil qui l’avait tout à l’heure fait tomber pour se retrouver dans une pièce, en partie dans l’obscurité, uniquement éclairée par la lumière de la salle qu’il venait de quitter. Seul le milieu de la pièce était éclairé, et l’on pouvait distinguer au fond de la pièce, trois carrés vitrés dont le jeune Chasseur de Vampires ne sut, à première vue, en discerner une quelconque utilité. Baissant les yeux au sol, Vlad fut surpris d’apercevoir la silhouette sombre d’un homme le dépassant d’au moins une verge. Opérant prestement quelques mouvements dans le but d’esquiver l’attaque prochaine de cet être menaçant, Vlad se rendit compte que cette silhouette n’était en fait que son ombre, transperçant le faisceau de lumière. Heureusement pour lui, ses yeux s’habituèrent assez rapidement à l’absence de lumière dans les flancs de la pièce. Lorgnant donc des deux côtés de la pièce, le jeune homme vit de ses propres yeux que la pièce n’était pas aussi vide qu’elle le laissait à première vue envisager.

Le fond de la pièce était en réalité garnit de cinq cavités vitrées irrégulières qui ne laissaient pas observer ce qu’elles cachaient véritablement. Vlad ne savait pas du tout à quoi elle pouvait servir ; d’autant plus que leur caractère opaque les laissait plus intrigantes qu’utiles. Faisant prestement un ou deux tours au centre de la pièce, Vlad aperçu trois tonneaux à droite de la pièce. Sur sa gauche, il y avait une table sur laquelle était posé un triangle brillant. Se rapprochant de cette table, le jeune Chasseur de Vampires découvrit en fait un prisme tel que les utilisaient les Scientifiques et les Sorciers pour diffracter la lumière. Cela, bien sûr, Vlad ne savait point au vue de sa culture relativement limitée. Néanmoins, dans son village natale, on utilisait un principe similaire lors des battues au Loup dans les bois : les lanternes sylvaniennes étaient équipées de cristaux de verre de cette forme dans le but de répandre plus intensément leurs rayons lumineux dans toutes les directions ; on pouvait également en trouver accrocher au bout d’un fil attacher à une branche d’un arbre, dans les cours de ferme.

Vlad allait sortir de la pièce pour explorer la dernière pièce quand il vit enfin, tout à gauche contre le mur, cinq leviers qui sortaient du mur tels les racines transperçant les murets, sur le bord de quelque route, en campagne. Le jeune Chasseur de Vampires savait malgré tout compter et il était probable que n’importe quel lourdaud, ivrogne notoire de quelque village, ait fait le rapprochement entre ces cinq leviers et les cinq pièces de verre disposées dans le fin fond de la pièce, tantôt à la lumière, tantôt dans l’ombre. Vlad ne savait pas à quoi servaient ces fameuses pièces de verre ; eh bien, soit. Peut-être qu’en actionnant un de ces cinq leviers, la réponse à l’énigme allait tout simplement sauter à ses yeux… Néanmoins, ce prisme intriguait de plus en plus le jeune homme, d’autant plus que depuis ce matin, s’il avait bien appris quelque chose (et ce n’était certainement pas en compagnie de frère Karl mais bel et bien de sa propre expérience) c’était qu’il fallait faire attention avant de se jeter corps et âme, dans la gueule du Loup : faire confiance à l’évidence, préférer à la réflexion la paresse et la précipitation.

Ces leviers ne lui inspiraient pas confiance… Qu’allait-il se passer s’il en actionnait un ? Tant de questions auxquels Vlad ne pouvait trouver réponse qu’en se jetant finalement dans la gueule du Loup. Il fallait peser le pour et le contre : devait-il quitter les lieux ou bien se risquer à actionner un des leviers ? Il fallait faire un choix, et vite : la nuit approchait et dehors, la pluie redoublait d’effort pour investir les lieux ; rien n’indiquait désormais que ses compagnons de voyage étaient toujours en vie et si tel n’était pas le cas, il faudrait sortir dans le noir pour combattre les Loups, et peut-être même ce sadique Homme sans Visage. Une seule chose motivait plus que tout le jeune homme à l’heure actuelle : faire payer aux villageois leur insolence meurtrière ; il fallait les punir de les avoir sciemment lancer tête la première dans ce piège ; en tuer quelques-uns pour l’exemple, brûler le fruit de leur récolte et surtout, torturer les sphères exécutifs du village pour connaître le fin mot de l’histoire. Nul doute qu’après cela, les gueux allaient y réfléchir à deux fois avant de tendre une embuscade aux Chevaliers de l’Ordre de la Couvée de Corbeaux dans un manoir bientôt clairsemée de pics où allaient s’empaler joyeusement les responsables de cet affront !

Soudain, alors qu’il manigançait sa vengeance, une idée brillante comme seules le sont les siennes vint à l’esprit de Vlad. S’il ne pouvait décemment pas actionner un des leviers impunément, il lui restait une option qu’il serait bon d’envisager… Le prisme. Ce fameux prisme restait là, sur la table, le toisant de toute son arrogante beauté. Peut-être qu’en le plaçant de telle manière à réfléchir les rayons, il parviendrait à éclairer l’intérieur des cavités vitreuses pour entrapercevoir ce qu’elles renfermaient et savoir si oui ou non, il allait s’éterniser plus longtemps dans cette sombre salle qui, visiblement, avait jadis servit de salle de torture. S’emparant du prisme, Vlad se plaça de nouveau à l’entrée de la pièce et le brandit très haut ; rien ne se passa. Il fallait mettre le prisme là où les rayons étaient le plus accentués, pour espérer éclairer le fond de la pièce. De nouveau, une idée fantastique éclaira l’esprit embrumé du jeune homme : son ombre lui donnait un bon repère en ce qui concerne le positionnement dans la pièce. En effet, il pouvait ainsi voir où la réflexion des rayons se situait exactement et ainsi espérer percer à jour le secret de cette salle de torture. Approchant à tâtons l’endroit indiqué par son ombre, Vlad – les bras en l’air tenant fermement le prisme – était maintenant tout près… Encore un pas et il allait enfin savoir, ou bien assister à un nouveau cuisant échec. Il n’était plus qu’à un petit pas… Il leva la jambe s’avança, et regarda en direction du mur du fond, espérant y déceler quelque chose…
Vlad Wulfwald, Chasseur de Vampires
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[MJ] Le Djinn
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Re: Un... Deux... Trois... Dé...cès! [Vlad le Chasseur]

Message par [MJ] Le Djinn »

Levé bien haut en l'air, la lumière atteignit à sa vitesse incompréhensible pour l'espèce humaine les parois transparentes du prisme. En moins de temps qu'il 'en fallut pour le dire, de très faibles rayons en partir, résultant du phénomène de diffraction. La lumière, séparée en six rayons de couleurs variées, sortit du bloc de verre et sembla effectuer sur quelques mètres une certaine avancée, avant de se tarir dans les ténèbres. Evidemment, malgré avoir recommencé dans diverses positions, rien ne permettait de voir ce qu'il y avait sur un mur et même dans le fond de la pièce, près des vitres, la lumière qui parvenait au cristal se faisait trop faible pour en ressortir de manière évidente.

En définitive, bien que la méthode semblait correcte dans l'idée, elle semblait manquer de la pointe de réflexion qui permettrait de s'en sortir.
Dehors, la plus repris de plus belle et on entendit encore un éclair craquer au loin. Le vent devait s'amplifier car les échos des feuillages tordus, déchirés, repoussés par les éléments se répercutait dans ces caves. Quelques pas se firent entendre au loin, permettant d'avancer avec certitude que quelqu'un bouger, malheureusement, sans la moindre idée de qui il pouvait bien s'agir.
La poussière, soulevée par Vlad, dansait dans les airs à la lumière des torches voisines, se moquant de ce chasseur qui ne parvenait pas à découvrir la solution adaptée. Même celles sur le brasero, éparpillée par les traces de doigts visible dessus, se détachait de ce meuble central pour se joindre à la valse. Les cendres de charbon, ce dernier bien présent sur la grande torche, tombèrent à terre, noircissant encore un sol qui n'en avait que bien peu besoin. Il se dégageait de tout cela un air de plaisanterie subtile, un dernier camouflet adressé à l'honneur de Vlad par le manoir entier...

L'heure avançait, l'initié ne le savait peut-être pas mais, haut dans le ciel, au-dessus des nuages, l'astre solaire continuait sa course à une vitesse inquiétante. Déjà les hurlements des loups se faisaient entendre... Qu'adviendrait-il quand les deux lunes prendraient la place de l'Oeil du Monde?

7H restante avant la nuit.
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Vlad Wulfwald
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Re: Un... Deux... Trois... Dé...cès! [Vlad le Chasseur]

Message par Vlad Wulfwald »

Vlad avait toujours les bras en l’air quand il aperçut au-dessus de lui la lumière se décomposer en plusieurs faisceaux à travers le prisme qu’il tenait en mains. Malheureusement pour lui, les rayons ne parvinrent pas à éclairer le fin fond de la pièce et lui révéler les secrets dissimulés par les cinq cavités vitrées. Il faut bien l’avouer, Vlad qui avait cru être frappé par une idée brillante comme seules le sont les siennes, était très déçu de cet échec cuisant. Après réflexion, il fallait bien avouer aussi qu’il était assez ridicule de voir un Chasseur de Vampires gesticuler bêtement, les bras en l’air, dans une pièce sombre en espérant éclairer un mur… De toute façon, il fallait maintenant trouver une autre solution et cet échec avait eu le don d’énerver passablement l’Initié de l’Ordre de la Couvée de Corbeaux.

Cette fois-ci, la solution de réflexion n’avait pas fonctionnée. Le Chasseur ne voyait donc plus qu’un moyen de percer à jour tous les secrets de cette salle de torture : il fallait actionner un des cinq leviers contre le mur de gauche. Peut-être qu’en actionnant un, quelque chose allait se révéler au grand jour ? Bien qu’il eût tout d’abord été réticent à actionner un des cinq bouts de bois sortant du mur, il fallait se rendre à l’évidence et avouer qu’il ne servirait à rien de partir explorer l’autre pièce sans en découvrir d’avantage sur l’environnement qui l’entourait. La salle de torture était protégée par un piège ; c’est bien qu’elle contenait quelque chose d’important… De toute façon, il fallait agir, et vite : l’heure tournait et la Sylvanie était un lieu dangereux une fois la nuit tombée.

Vlad s’approcha donc doucement des cinq leviers. Il fallait désormais faire un choix : lequel allait-il en premier actionner ? Difficile choix cornélien. Les cinq leviers avaient-ils un rapport avec les cinq cavités vitrées ? En tous cas, Vlad le pensait. Allait-il déclencher de nouveau un piège ? Là, rien n’était moins sûr… De toute façon, le jeune homme se sentait armé ; après son combat contre le spectre et le zombie, il avait fait preuve d’ardeur et de force ; cela serait peut-être suffisant pour vaincre n’importe qui se présenterait à lui…

Réfléchissant encore quelques secondes, Vlad finit par se décider : c’est le levier médian qu’il actionnerait. Respirant un grand coup et se redressant, le jeune initié s’approcha donc du troisième levier et d’un coup sec, le tira pour déclencher ce qu’il devait déclencher. Dès qu’il eut accompli sa besogne, Vlad recula vivement de d’un pas en effectuant un petit bond en arrière et porta son regard en direction du mur aux cavités vitrées…
Vlad Wulfwald, Chasseur de Vampires
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[MJ] Le Djinn
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Re: Un... Deux... Trois... Dé...cès! [Vlad le Chasseur]

Message par [MJ] Le Djinn »

Ainsi c'était là son choix; le hasard, l'aventure, la tentative désespérée. A ne plus savoir que faire on se précipitait vers la bêtise, à bras ouverts, car c'était tout ce qu'il nous restait. Se rendait-il pourtant bien compte de son acte? De ce que ses âneries pourraient engendrer? Il ne semblait en avoir cure, se contentant d'agir selon son instinct immédiat, tel un animal en cage.
Dans son mouvement de tirage, Vlad ressentit un léger blocage au niveau du "milieu" de la montée, ce qui ne l'empêcha pas de terminer son mouvement et de sauter en arrière. Son bond leva un épais voile de poussière qui s'incrusta paresseusement dans ses habits.

Et alors vint l'attente, insoutenable, pour savoir ce que ce levier si naïvement baissé allait produire. Les secondes passèrent, une, deux, trois... Et finalement... Rien. Le silence, juste lui, toujours caché par les ombres et qui revenait à la charge quand on priait pour l'avoir chassé. L'insupportable rien qui en disait trop comme pas assez. Ce souverain mépris de la créature mécanique qui se cachait derrières ces cinq bâtons, à tel point qu'elle ne daignait même pas faire preuve de sa présence.
En somme: un mouvement inutile sans but et sans résultat.
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Vlad Wulfwald
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Re: Un... Deux... Trois... Dé...cès! [Vlad le Chasseur]

Message par Vlad Wulfwald »

Vlad actionna donc le levier et effectua son ridicule petit bond en arrière au moment où il crut entendre un léger craquement venant de derrière le mur au mécanisme. Non. Il ne s’agissait là que l’anticipation fantasmagorique de son esprit malade. Rien ne s’était passé et il semblait que la pièce dans laquelle se trouvait le jeune Chasseur de Vampires ne déniait pas lui révéler ses secrets comme si un démon malin s’amusait avec ses nerfs… L’oppression des lieux commençait à se faire sentir chez le jeune homme ; les murs – qui semblaient se resserrer de secondes en secondes – renforçaient le caractère quelque peu claustrophobe de l’initié :

« Ca manque un peu d’air par ici, pas vrai ? »

De plus, la situation commençait à énerver le jeune chasseur : voilà plusieurs heures sans doute qu’il était enfermé dans ce souterrain maudit et qu’il était sans nouvelles de ses camarades restés à la surface. La rage, en plus de l’angoisse, emplissait l’esprit de Vlad et l’empêchait de raisonner correctement. De toute façon, il était coincé et faisait de plus en plus d’erreurs, aveuglé qu’il était par la précipitation ; tout ce dont l’avait mis en garde frère Karl lorsqu’ils parlaient tous deux du contrôle de ses affects. Il fallait qu’il se venge sur quelque chose, qu’il se passe les nerfs… Si seulement il pouvait sortir et donner une bonne correction aux gens du village… Il en attraperait un pour le rosser de coups de bâton jusqu’à ce que le maraud sombre dans un profond coma, couvert d’hématomes.

Fou de rage, Vlad mis un grand coup de pieds dans un des cinq leviers qui se brisa tristement, tout en jurant des noms d’oiseau à qui voulait bien l’entendre, au beau milieu des caveaux de ce sombre manoir. Il fallait désormais retourner sur ses pas, à chemin inverse, et espérer que la dernière porte du croisement le mènerait à la sortie des sous-sols. Un escalier, voilà tout ce qu’espérait le Chasseur de Vampires. Un immense escalier drapé de tapis rouge aux coutures dorées l’emmenant au-devant de Sigmar, là-haut. Revenant sur ses traces, Vlad pénétra encore une fois dans la pièce du croisement là où il avait tout à l’heure combattu l’horrible zombie et l’affreux spectre à l’aspect si infantile et juvénile.

Traversant la pièce à grandes enjambées, évitant les dernière flaques d’alcool encore fumantes et les quelques débris de verre s’étalant de ci de là sur le sol carrelé de la petite pièce, Vlad se présenta en quelques secondes devant la quatrième porte ouverte - et toujours inviolée – du croisement. Là, le jeune Initié de l’Ordre de la Couvée de Corbeaux se mit dans la tête de reprendre ce qui semblait désormais pour lui être sa routine de la journée : il s’empara de son pistolet de la main gauche et le chargea avant d’empoigner de sa main libre l’épée courte qui était encore tâchée d’un étrange liquide sombre dû à son affrontement contre le revenant. Il prit une grande respiration, fit attention où il allait mettre les pieds et entra avec fracas dans la dernière pièce qui était encore dans son champ de vision…
Vlad Wulfwald, Chasseur de Vampires
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Re: Un... Deux... Trois... Dé...cès! [Vlad le Chasseur]

Message par [MJ] Le Djinn »

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Le croisement semblait toujours aussi lugubre, emprunt de la sombre tristesse offerte par l'ectoplasme bannit via le feu purificateur et ce cadavre putride de zombie qu'on pouvait craindre de voir se relever d'un instant à l'autre. Vlad brisa un verre sous sa botte et l'éclat retentit à travers les pièces ouvertes les unes aux autres. L'écho fracassa le silence mortuaire de cette cave impie et sembla résonner tant et si bien que des esprits endormis depuis des siècles auraient pu en venir à se réveiller!
Au loin, des pas se firent entendre, lourds et puissants, comme ceux d'un homme d'une carrure impressionnante se déplaçant sans tenter de se faire discret. Des bruits de ferrailles cassèrent la monotonie du déplacement et quand il arriva dans la dernière salle, le jeune initié fût persuadé d'entendre un coup de feu se répercutant dans tout le bâtiment.

Enfin, malgré tout elle était là, la sortie. Devant lui se dressait un grand escalier, une voie rapide par une porte ouverte vers l'inconnu! De-ci de-là on voyait des tables vides ou des tonneaux rangés sous la structure de bois, mais rien qui valait la peine qu'on s'y intéresse. Il suffisait de grimper et...



CHAPITRE DEUX: LES SALLES HANTÉES
S'attendant sans doute à arriver dans un endroit inhospitalier, Vlad eu la joie de constater qu'il débarquait dans un environnement presque propre. Une espèce de salle des gardes qui devait auparavant servir à des geôliers ou à des hommes-d'arme pour prendre leur tournée.
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Quelques torches éclairaient encore l'endroit, qui se composait de ces lourds murs de pierres taillées et d'une large table entourée de tabourets. Trois portes étaient visibles au fond de la pièce et derrière l'une d'elles on apercevait un coffre entrouvert contenant qui savait quel trésor!
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