Une dure vie de serpent [Hérikos]

La province du Wissenland a changé de mains plus d'une fois au cours de sa longue histoire, du coup ses troupes régulières sont farouchement indépendantes. La Comtesse Emmanuelle von Liebwitz dirige cette terre depuis la ville de Nuln, mais officiellement, la capitale de la province est Wissenburg.

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[MJ] Le Djinn
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Une dure vie de serpent [Hérikos]

Message par [MJ] Le Djinn »

La vie d'un homme-bête était dure en général. Créatures du Chaos par excellence, promptes à la violence comme à la colère, ces monstres étaient une véritable plaie pour les impériaux et leurs alliés, pullulant dans les forêts comme un cancer et sortant massacrer des innocents à la nuit tombée. Mais si l'érudit vous dira que la vie d'une harde est souvent complexe et pleine de dangers, la vie d'une harde dans la Wissenland, elle, est bien pire encore. Déboisée depuis longtemps, riche et militairement sans faille, pratiquement épargnée par la Tempête du Chaos, la région la plus riche de l'Empire après le Reikland était un véritable défi à traverser pour les rejetons des ténèbres.

Surtout que si des rumeurs étaient parvenues aux oreilles multicolores des fils du mal concernant une catastrophe dans la capitale régionale, il fallut rapidement admettre qu'elle était... Infondée!
Rien ne laissait percevoir dans les alentours un évènement particulièrement odieux ou même simplement gênant pour l'Empire. Au contraire même, d'après les quelques éclaireurs revenus d'exploration la ville semblait dans un état impeccable et bourrée de civils comme de soldats! Si l'on devait rajouter à cela que les seules forêts encore présentes dans la région étaient parcellaires et lacunaires en vivres et surface, il commençait à y avoir beaucoup de facteurs en défaveur de nos amis monstrueux.

Pour l'instant, la harde d'Ulgrepf, le puissant seigneur minotaure, était en train de se reposer dans les bois de Grissenwald, non loin de la capitale économique. Entouré de ses chamans, le meneur incontesté ruminait sa colère. On lui avait menti, à lui! Il n'en revenait pas, ne comprenait pas, cherchait à étendre sa colère sur n'importe quel idiot suffisamment imprudent pour lui adresser la parole.

En bref, comme tous les bovidés, il ruminait.

Comme tous les camps d'hommes-bêtes, la harde, composée de deux cent membres en comptant les mutants, s'était divisée en strates strictes centrées autour du feu de joie. Les meilleurs guerriers et les lieutenants du chef, ainsi que le dirigeant lui-même dormaient au chaud, les chamans juste derrière eux. Suivaient ensuite les élites du clan, notamment les terribles bourreaux, puis les guerriers gors, les ungors, les brays et enfin les changepeaux, trop faibles pour se faire une place au chaud et proie des chiens des ténèbres qui rôdaient dans les bois.
Hérikos, lui, était dans la dernière strate des gors, renvoyé là à cause de sa queue ovidienne ridicule aux yeux des Sabots-Fourbus et de ses compétences au combat jugées insuffisantes. Il n'était qu'un débutant, après tout! Néanmoins, comme tout Gor il avait droit à sa ration de bière volée et de chair humaine. Dormant dans les excréments de la tribu afin de se tenir plus chaud le soir venu, Hérikos pouvait passer paisiblement sa nuit ou choisir, comme nombre de ses congénères, de s'occuper. Par exemple en jouant au jeu du "tape-ungor" ou du "défonce-bray". Quelques cris retentissaient dans les airs alors que des prisonnières trouvées tantôt dans une ferme subissaient les derniers outrages avant d'être dévorées. Une ambiance des plus reposantes pour des serviteurs de Khorne digne de ce nom.
Enfermé dans une lampe pendant des siècles, cloisonné dans une pièce de métal par une malédiction... Puis un jour un naïf est venu, me libérant dans sa sottise... Tant pis pour lui... Et pour tous les autres.

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Arkops
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Re: Une dure vie de serpent [Hérikos]

Message par Arkops »

Hérikos ce leva dans la nuit éclairée par les feux du camp et animée par les cris des victimes de la journée. Il pensa :

Sssssi je veux monter en puissssssssanccccce, je dois d'abord montré que je peux masssssssacrer à en faire crier de joie les autres de la harde. Petit à petit je me rapprocherai de mon objectif.


Il décida de se méler aux différents jeux, non pas sans observer dans un premier temps les principes pour être sûr de laisser une marque de respect chez les autres.

Ce glissant entre les autres, il se dirigea vers une partie de défonce-bray qui avait l'air des plus appréciables à en juger par l'odeur de sang et de tripes qui s'en dégageait.

La foule était telle que la seule façon pour Hérikos d'observer le jeu était de se grandir à l'aide de sa queue. Un jeu pour le moins hilarant que cet énorme défouloire pour gor, les brays frappé et écrasé sous les sabots réveilla l'envie de massacre d'Hérikos. Il s'approcha de la fête et aperçu un bray essayant tant bien que mal de se sortir du jeu.

Une proie idéal!

il se leva sur sa queue reptilienne et fonça sur le pauvre bray prit par surprise, ce servant de ses cornes sortant de ses épaules, il l'envoya un peu plus loin. Ne pouvant pas le massacrer sous des sabots il décida de faire autrement en s'enroulant autour de lui jusqu'à la taille, laissant le haut du corps libre pour un cours instant. Hérikos se mis à frapper jusqu'a ce que la bête s'effondra au sol.
Hérikos, Voie de l'éclaireur
Profil: For 9 | End 9 | Hab 9 | Cha 5 | Int 7 | Ini 8 | Att 10 | Par 10 | Tir 8 | Foi | Mag | NA 1 | PV 65/65
Lien Fiche personnage: wiki-v2/doku.php?id=wiki:fiche_herikos

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[MJ] Le Djinn
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Re: Une dure vie de serpent [Hérikos]

Message par [MJ] Le Djinn »

La fête battait son plan. Les brays furent les premiers à subir les outrages de leurs congénères gors et de nombreux rires furent entendus, coupant les couinements et cris douloureux des victimes rampantes, implorant un salut qui ne viendrait jamais. On vit Urak Le Fort, grand bourreau de la harde, saisir à la gorge une des pauvres créatures et lui asséner un tel coup dans l'estomac que le bray en dégobilla son maigre repas dans le même temps. A côté, Mouko Le Cruel coupait les oreilles d'un escarmoucheur qui tentait de grimper à un arbre pour se mettre à l'abri. Son tortionnaire décrétait en effet que les brays n'ayant pas de cornes, ils n'avaient pas non plus besoin d'oreilles pointues!
Et enfin, Oru L'Agile avait saisit un puissant fouet barbelé et s'en servi pour coller la chair à vif à trois pauvres pisteurs à la fois, laissant de grands sillons sanglants dans leur dos.

Quand les brutes furent rassasiée de leur dose de sang facile, ils se tournèrent vers les ungors, qui avaient pris bien soin de se cacher partout où c'était possible. Les puissants furent bien ennuyés: comment jouer correctement à tape-ungor sans ungor? Il fallait les retrouver!
Chacun mis toute son ingéniosité à retrouver les veules créatures et on y alla de bon train pour en amener le plus possible aux pieds des éléments les plus puissants de la harde.

Test de (INT+HAB)/2 : 1, réussite critique!
L'intelligence et la vivacité d'Hérikos lui permirent de trouver non pas un, mais deux ungors! Derechef, sans doute, il les ramena aux participants: les élites de la tribu qui se pressaient pour jauger les futures victimes. Notre homme-serpent surprit un sourire d'appréciation sur le visage de Nourak Le Champion, bras-droit du chef minotaure, quand il lui amena deux prises!

Le principe du tape-ungor était simple: chaque participant devait asséner aux ungors qu'on lui présentait un coup de tête suffisamment puissant pour étourdir la pauvre victime. Cela fait on lui en amenait un autre, frais, et l'opération recommençait. Le participant perdait quand il était lui-même étourdis ou qu'il n'était plus assez en forme pour assommer la proie et on comptait ses points. Le gagnant final étant évidemment celui qui en avait le plus. Seuls sachant compter, un chaman faisait office d'arbitre et décernait au gagnant sa récompense: une femelle femme-chèvre à engrosser grâce à sa semence mâle indéniablement plus puissante que celle des autres ou alors les parties génitales de l'ungor de son choix.
Evidemment, si un ungor tombait raide assommé au point d'en être inutilisable, on lui fouettait les parties charnues à l'aide de branches jusqu'au réveil...

Suite à la demande du joueur il annonce souhaiter participer au jeu. Qu'il en soit ainsi.
On amenait les pauvres êtres mugissant de terreur jusqu'au petit groupe de participants. La salive tombait de leurs lèvres sales et chacun se frottait le front, impatient de mettre une raclée aussi bien aux minables qu'à leurs congénères. Quand Hérikos s'avança, quelques sourires furent décochés par les guerriers d'élite de la harde: allons bon, ce gringalet voulait participer? Il allait s'assommer lui-même! Mouko allait le dégager lui -même à grand coup de pied dans l'arrière-train ovidien lorsque Nourak l'arrêta: il voulait participer et s'humilier? Qu'il le fasse! S'il était aussi fort que vif il pourrait bien créer la surprise…
Le premier participant se plaça et on lui amena sa proie pleurant de terreur. La fête pouvait commencer!

Alors le principe du jeu: tu passes un test de FOR pour assommer un Ungor. Si tu réussis, tu assommes l'Ungor, si tu ne réussis pas tu dois recommencer. 3 échecs en tout durant le jeu et c'est terminé!
Vous êtes 6 participants, je ne vais détailler que ton score:

Test FOR: 9! Tu en assomes 1.

19: raté!
12: raté!
10: raté!

Tu as en tout assommé 1 ungor.
Les scores finaux étaient simples: Hérikos n'avait écrasé qu'un seul ungor contre son front, le deuxième avait résisté tant bien que mal jusqu'à ce que son tortionnaire soit aussi mal en point que lui!

Urak en avait eu deux, Mouko deux, Oru trois, Nourak quatre, Ygrar un seul. Notre héros ne s'était donc pas déshonoré ce soir, réussissant même à égaler le score d'un membre de l'élite, bien que sans doute fatigué ce soir. C'est donc l'œil carnassier et le vit dressé que Nourak se précipita au centre du campement pour aller saillir sa chèvre préférée. La pauvre créature, ancienne une humaine victime d'un machanceux contact avec de la malepierre, avait rejoint les fils du Chaos dans l'espoir que ceux-ci l'acceptent mieux que ses pairs qui souhaitaient la brûler. Elle n'avait pas vraiment gagné au change…

Dans tous les cas il y avait peu de chance que l'homme-serpent ait quoique ce soit à faire du sort de cette pauvrette. La fête rebattait son plein et il eut même quelques sourires complices de spectateurs!
Enfermé dans une lampe pendant des siècles, cloisonné dans une pièce de métal par une malédiction... Puis un jour un naïf est venu, me libérant dans sa sottise... Tant pis pour lui... Et pour tous les autres.

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