[Scuzz] Le Suaire de Saint-Hippolyte - Acte II

La province du Wissenland a changé de mains plus d'une fois au cours de sa longue histoire, du coup ses troupes régulières sont farouchement indépendantes. La Comtesse Emmanuelle von Liebwitz dirige cette terre depuis la ville de Nuln, mais officiellement, la capitale de la province est Wissenburg.

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Scuzz
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Re: [Scuzz] Le Suaire de Saint-Hippolyte - Acte II

Message par Scuzz »

Le pelage de Scuzz commençait à suinter de peur. Il sentait cette substance froid slalomer entre ses poils. Il ressentait cette même odeur hormonale se dégager de ses congénères. Pour tenter de chasser cette sensation et se ressaisir, il haussa les épaules, une vague se dessina dans son pelage descendant vers ses membres inférieurs. Quelques goutes de sueurs froide mélangé à la crasse vinrent moucheter le sol. Scuzz se sentait comme débarrasser d'un poids; en revanche, la chose d'un peu plus d'un mètre et son maudit cabot se rapprochaient.
Le nain avançait lentement mais surement. Ses yeux se posaient sur tout ce que la nature lui proposait.
Le poste qui leur servait d’observatoire se transformait en étreinte. Ils avaient l'impression que la nuit se déformait pour les écraser, les empêchant de respirer ou de bouger. A trois venir, à bout de la chose-naine n'était pas un soucis. En revanche, les chiens et les autres trappeurs venaient nettement corser le challenge. L'attaque de la petite bourgade, les combats, les courses de jour et de nuit les rendaient plus fort mentalement. Physiquement et nerveusement, ils étaient épuisés.

Scuzz fit signe à Thrak avant que le nain soit trop proche pour remarquer la supercherie, d'armer sa fronde avec plusieurs petits cailloux. Il voulait créer une diversion.
Avec deux griffes, Scuzz indiqua à Thrak la direction du lancé. Le geste était rapide et précis. Thrak inclina légèrement la tête pour affirmer qu'il avait compris.

Scuzz imaginait ce que ses vermines de nains peuplant les montagnes leurs feraient si ils mettaient leurs mains pleines de doigts boudinés sur son pelage. Le vioc' se servirait certainement des carcasses skavens pour montrer à ses gamins comment écorcher un rat. Prendraient-ils le temps de s'exercer... Il finirait peut-être criblé de projectiles et abandonné au sol comme un vulgaire guerrier des clans. Il en était qu'au début de sa formation d'assassin au service de la cause.

Scuzz recentra sa concentration lorsque Trhak lâcha les quelques gravillons à l'aide de sa fronde. L'action se déroulait au ralentit. Le stratégie des skavens aurait été abandonné par n'importe quel humain. Certainement trop simpliste ou trop stupide. Du point de vue des rats, l'idée était simple et efficace. Les choses-hommes ne sont pas aussi rusés-malines pour penser que les skavens réfléchissent de la sorte.
La réaction du chasseur serait déterminante, il allait falloir choisir entre le sprint par l'ouverture que la diversion aura créé ou bien l'affrontement.
Les petites pierres volaient encore parcourant une belle parabole, Thrak réarma sa fronde. Et dans la même direction, effectuant une rotation un peu plus puissante, il lâcha une nouvelle salve de gravillons... Le trio ne perdait pas de vue leurs trajectoires. Les projectiles s'éloignaient, la nuit les absorbait dans sa robe ténébreuse. Ils attendaient l'impact. Les servants du Rat Cornu avaient les oreilles en avant, prêts à agir...
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[MJ] Général Boum
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Re: [Scuzz] Le Suaire de Saint-Hippolyte - Acte II

Message par [MJ] Général Boum »

[align=]
Test de Perception modifié du Nain : résultat secret
[/align]

Avec une vitesse surprenante pour un individu de son âge et de sa race, le chasseur pivota vers les bruits en ordonnant à son molosse de se fixer. Le deuxième bruissement de végétation, plus éloigné lui parvient. Il rehaussa légèrement son arme sans trembler.


-"Tue Grom ! Tue!", ordonna le nain en désignant la zone d'impact


Le monstrueux mâtin hésita, moins convaincu que son maître de la présence de la proie à cet endroit, mais des années de dressage lui avaient chevillé l'obéissance au corps et il finit par bondir en avant.

Nikkit se déplaça lorsque le premier leurre atterri. Il n'était pas familier avec ce type de terrain et toute son attention était focalisée par son déplacement, qu'il voulait silencieux. Lorsqu'il releva le museau, ses compagnons avaient disparu. Il s'immobilisa, tentant de les repérer. Un bruit de galop se rapprochait, beaucoup trop vite à son goût.

Un moment désorienté par l'ordre qu'il avait reçu, le puissant limier reprit la piste olfactive, fit une courbe et se jeta en avant; à la sortie d'un bosquet il aperçut une cible à deux pattes

Grom étaient de cette race de titans que les nains utilisent pour la chasse aux Wyverns. Sa puissante mâchoire pouvait aisément briser la jambe d'un troll, et le Skaven n'avait aucune envie de voir son efficacité sur ses os à lui. Il détala plus vite qu'on le lui avait appris.

L'aspirant assassin bifurqua vers le torrent, protégé de la vue des tireurs par un escarpement. Malgré la panique il perdait rapidement du terrain. Le chien bondit, ses dents se refermèrent dans le vide, la nuque de sa proie s'étant dérobée une fraction de seconde plus tôt. Emportés par leur élan, les deux coureurs basculèrent dans la rivière et les eaux glaciales mirent fin à leur affrontement. Le froid ayant aussitôt calmé Nikkit, il eut la présence d'esprit de rester sous la surface: le courant le portait dans la bonne direction. Il rebondit douloureusement contre les pierres du fond, mais cela valait mieux que de recevoir un vireton. Il se laissa emporter jusqu'à ne plus avoir de souffle, mais le souvenir du son des mâchoires près de ses oreilles le forçât à tenir encore.
Lorsqu'il ressortit enfin tout était calme, les lueurs du camp avaient disparues derrière un coude de la rivière et aucun poursuivant ne semblait être à sa poursuite. Il sortit de l'eau grelottant de froid et du contrecoup de l'adrénaline.

Mais où étaient ses frères ?
Et pif, paf, pouf ! Et tara papa poum !
Je suis moi le Général Boum ! Boum !

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Scuzz
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Re: [Scuzz] Le Suaire de Saint-Hippolyte - Acte II

Message par Scuzz »

Après quelques mètres de chute le corps de Scuzz était contraint de se tordre à la puissance des remous des rapides. Ses breloques l'empêchai de se mouvoir à sa guise. Il tentait de s'équilibrer grâce à sa queue qui effectuait des mouvements oscillatoires. Tel un poisson sur terre, il ne pouvait que se laisser guider par la puissance des fluides. Il espérait bien s'en sortir mais le manque d'oxygène devenait très handicapant. Il n'arrivait déjà pas à s'orienter correctement et au plus il se débattait pour gagner la surface, au plus il accélérait le temps qui le rapprochait de la noyade. Il sentait sa gorge s'enfoncer au rythme de ses battements de cœur. Son corps réclamait de l'air. S'en suivit une phase d'étrange bien être qui permettait la douleur de s'estomper petit à petit. Un impression de second souffle aquatique. De l'extérieur, rien ne changeait, le jeune Eshin était toujours traité comme une marionnette par la rivière. Mais son ressentit était tout autre. Le manque d'oxygène l'avait fait entrer dans une phase de plénitude total. Arrivait-il au bout de son chemin dans le vieux monde, le Rat Cornu le demandait-il près de lui... ? Puis une impression d’atterrissage tout en douceur. Scuzz sentait l'eau glisser sur son corps mais il n'avait plus l'impression d'être en mouvement. Toujours en plein délire de zenitude, la tête confortablement calé. Comme si il l'avait posé sur une paillasse qui sentait l'urine et les excréments.

De son coté Thrak, avait réussi à rester à jouer entre la surface et le premier mètre de profondeur pour scooter les alentours. Épuisé par la fuite et par l'effort natatoire, il arriva naturellement contre la rive et s'échoua comme un vulgaire bâton contre la terre vaseuse. Les pattes antérieurs en V, le museau à moitié baigné dans la boue, avec un sourire victorieux, il reprenait son souffle. Il profitait de cette courte pause car ça n'allait probablement pas durer si les choses-naines se mettaient dans le crâne de les traquer.
Une étrange sensation saisit Thrak. Se retournant légèrement en prenant appui sur son coude droit, il plongea un bras dans l'eau agrippant l'étrange objet qui venait de lui percuter violemment le joufflu. Finissant de se retourner, c'est le col de Scuzz qu'il tenait entre ses griffes. Quelques secondes à peine après la sortie d'eau, Thrak secoua fortement son congénère. Les yeux révulsés de Scuzz reprirent leur position et dans un même temps, sa bouche s'ouvrit machinalement laissant passer un amas d'air tel un vortex.
Le jeune skaven noir ne comprenait pas pourquoi Thrak soutenait un regard énervé. L' esprit de Scuzz se remettait doucement en place. Il sourit à Thrak dévoilant ses dents crasseuses pour le remercier du sauvetage. Du point de vue de Thrak, la situation était trop ambigu, ne sachant pas comment décrypter le remerciement de Scuzz, il préféra occulter cet épisode dans un coin reculé de sa cervelle.
*****
Les skavens s'en sortaient de peu. La stratégie skaven l'emportait de nouveau ! Il en était certain! Le chasseur avait plongé corps et âme dans la diversion. Scuzz confirmait une nouvelle fois que la ruse des disciples du Rat Cornu était supérieur à celle des maudits humains. Tout se serait bien passé si ce Grom à la mâchoire d'acier et au flair au moins aussi fin que celui d'un prophète gris à la recherche de malpierre n'était pas intervenu. Obéir aux nains dans le seul but d'obtenir un os à ronger. Quelle soumis ce Grom. Un frisson lui parcouru le dos jusqu'au bout de la queue rien qu'en repensant à ses crocs.

Il faut rentrer et rapidement-maintenant Thrak ! Le regard de Scuzz balayait les alentours.
Où est Nikkit ?
Nous ne pouvons l'attendre, s'il est mort-mort on perd notre temps ! Nous allons longer le cours d'eau, s'il est blessé c'est la que nous aurons une chance de le retrouver. On rentre au bercail !

Les deux skavens disparurent dans l'épaisse forêt, en direction du village où ils avaient quitté Trois-Vérités, gambadant non loin de la rive pour optimiser la recherche de Nikkit.
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[MJ] Igaram
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Re: [Scuzz] Le Suaire de Saint-Hippolyte - Acte II

Message par [MJ] Igaram »

[align=]
Hulmbourg.

Les sabots du coursier crissèrent sur les pavés lorsque le messager déboula à vive allure, les personnes présentes dans la cour s'écartèrent précipitamment du passage dans un brouhaha de mécontentement. Le cavalier tira brutalement les rennes et immobilisa sa monture fourbue devant le corps de garde. Aussitôt qu'un palefrenier eu saisi les longes, Klaus descendit maladroitement, il avait la démarche d'un homme étant resté trop longtemps en selle, il décrocha un sac fixé en travers de ses fontes. Le contenu avait coulé au travers du tissu grossier et souillé la croupe de son cheval. Il s'engagea en grognant dans le bâtiment le plus proche. Dans le vestibule il attrapa un domestique et le questionna sur la présence du maître des lieux. Personne ne fit de commentaire sur ses manières grossières. Klaus n'était que dizainier, mais même un centenier n'aurait pas osé lui faire une remarque, car ce mercenaire des tristes-bandes était affublé d'une si horrible balafre qu'il épouvantait quiconque le regardait. Cet homme cruel en jouait et n'avait jamais tenté de se dissimuler le visage. Le soldat grimpa les escaliers, franchi la garde et pénétra les appartements du Margrave.

Penchés sur une table couverte de livres de comptes, le Condottiere Borodinot et son conseillé étaient en grande discussion lorsque le panneau s'ouvrit pour laisser passer un homme d'une épouvantable laideur, un plastron couvrait ses vêtements où la couleur des bandes qui l'ornaient avait du mal à apparaitre tant ils étaient sales. L'intrus bâcla un salut et déversa sur le sol le contenu de son sac. Une monstrueuse tête de rat s'écrasa sur le sol dans un bruit flasque suivit par plusieurs oreilles de rongeur particulièrement grande.

-J'ai pensé que ça vous intéresserez, Capitaine. Ajouta crânement le sous-officier

-Où avez-vous trouvé cela, dizainier Groyer ? Questionna le noble sans quitter des yeux les macabres trophées, plus pour ne pas avoir à regarder le balafré que par réel besoin.

-Je fais partie du groupe que votre seigneurie a envoyé le long de l'Avon, on a effectué des patrouilles de l'autre côté et on a tendu quelques embuscades. Ce sont ces bête-là qui ont mordu dans l'appât, les gardes-chasse pensent que d'autres courent la campagne.

Le noble se tourna vers le vieux Marcelo, qui s'approcha du tas d'immondice et l'ayant observé, confirma ce que les deux vétérans savaient déjà

-La forme de la mâchoire inférieure et l'implantation des poils sont caractéristiques, ce ne sont pas des Homobestialis commun, mais des Homoratus.

-Des skavens en claire. Résuma le margrave.

-Des enfants de putai* ! Cracha Klaus.

-Des paquets d'ennuis. Ajouta le professeur Lazarécius.

-L'occasion que nous nous refusions d'espérer et qui ne saurait mieux tomber. Corrigea le condottiere. Où en sont vos recherches ?

-C'est trop tôt, se désola le savant, le distillat n'a aucune tenu dans le temps. L'expérimentation sur les cuivres est encourageante, mais la préparation de la campagne retarde les travaux…

Le capitaine des Tristes-bandes leva la main pour le faire taire.

-Cette préparation anticipée pourrait bien être un cadeau des dieux. Nous nous adapterons. Dizainier ! Rejoignez sans tarder votre affectation informez votre officier que j'exige un maximum de renseignement, des renforts vous suivrons bientôt en attendant il peut s'appuyer sur la garnison de Heisselwald. Marcelo ! Rédigez un ordre de mission en ce sens et prévenez mon hôtel que je veux les voir en selle dans deux heures.

-Où comptez-vous vous rendre ? Demanda le vieil homme

-J'ai un pressentiment, je dois mettre certaines choses en sécurité, tu n'as pas besoin de savoir où.

Les trois humains quittèrent la pièce, Klaus Groyer sentait que la guerre approchait, il s'en réjouie : les tortures qu'il avait infligées aux skavens captifs lui avaient fait plus de bien que tous les soins des chirurgiens que sa cicatrice avait reçu. La perspective de plonger de nouveau ses armes dans cette race maudite apaisait ses douleurs lancinantes. Après dix ans sa revanche était proche.
Nikkit renifla avec insistance les alentours, avant de secouer le museau de dépit.

-Pas-pas de piste. Couina-t-il

-Rien non plus ici-ici. Avoua Thrak

Cela faisait une heure de le trio d'apprenti assassin tentait de repérer des traces olfactives de leurs congénères aux abords du relais. Ni Trois-vérités, ni les migrateurs les avaient attendu, Scuzz avait trouvé les bâtiments occupés par des choses-hommes et peinait depuis à percevoir les signes de la direction prise par son commando. Les empreintes avaient été balayées et se perdaient dans les bois. Le jour allait bientôt se lever. Une pointe de découragement, courbait les moustaches de ses frères d'arme et le jeune skaven noir était prêt à renoncer pour la nuit lorsqu'il repéra une odeur qu'il connaissait. Malgré les probables ordres de l'assassin en chef, le vieux Suture avait uriné sur un arbre, après plusieurs jours la flagrance était très faible, mais encore perceptible. L'incontinence de ce vieillard allait leur simplifier la tâche.
……
Le sud du Wissenland avec son climat pluvieux et la fonte des neiges des montagnes qui la bordaient était parcouru en tous sens de cours d'eau. Les ponts étaient donc indispensables au réseau routier primitif. L'ouvrage dit « du bucheron » appuyait sur sa pile centrale en maçonnerie sa structure en bois, les intempéries avaient quelque peu disjoint son tablier de grosses planches équarris, son étroitesse et la prudence faisait qu'il était équipé d'un parapet chose assez rare pour les ponts des axes secondaires. Mais si Trois-vérités l'avait choisi c'était surtout que ses deux extrémités étaient bordées d'épais taillis de jonc et d'arbre acoustique.
Cela faisait deux jours que la troupe y était embusquée, guettant le passage de proies alléchantes. De la chair humaine encore plein la bouche l'assassin repéra un marcheur qui s'approchait de leur piège. Il était seul et même s'il était bien chargé tout chez lui indiquait la pauvreté.

-On le laisse-laisse passer, ordonna le puissant skaven. Si on tue toutes les choses-hommes, les autres-autres vont se douter de quelque-chose. Prévenez-prévenez l'autre rive que Gnawlok ne se montre pas.

Le signal fut envoyé par des larbins zélés avant que le groupe ne s'enfonce plus profondément dans la végétation.

……


Le monde de la surface avait donné de mauvaises habitudes à Thrak, lui qui d'ordinaire était capable de jeuner pendant plusieurs jours, n'arrivait pas à gérer sa faim devenue dévorante depuis qu'il avait goûté aux délices du gibier ou à la chaire humaine. Il faisait pourtant plein jour, mais torturé par son estomac noué il n'arrivait pas à trouver le repos. Lasse il se glissa hors de l'abri qu'il partageait avec ses compagnons et malgré la lumière qui lui blessait les yeux il partit fureter dans les environs.
Il n'eut pas à chercher longtemps le long de la route que lui et ses frères suivaient la nuit une chose-homme progressait péniblement, elle n'était pas bien épaisse, mais le lourd baluchon qu'il portait pouvait contenir tant de belle chose. Il rebroussa chemin sans se faire repérer et alla réveiller ses acolytes, mieux valait ne laisser aucune chance à son futur repas.

Tu peux avancer jusqu'au pont et/ou me demander des jets de dés en MP
[/align]
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Craignez-moi, car je ne pardonne pas. Adorez-moi pour cette même raison. Et vénérez-moi car je suis bon et juste envers toutes choses. L’Équilibre sera.

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Scuzz
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Re: [Scuzz] Le Suaire de Saint-Hippolyte - Acte II

Message par Scuzz »

Réveillé par les couinements et les gargouillis d'estomac de Thrak, Nikkit et Scuzz ouvraient péniblement les yeux. Ils froncèrent tous les deux les sourcils énervés d'avoir été déranger pendant leur repos et gênés par la lumière qui pénétrait dans leur trou.
Rapidement Scuzz se concentra sur la signification du flot de paroles incessantes qui s'écoulait la gueule de Thrak.

Homme-chose-homme seule-seule! Je meurs d'envie de le dévorer-croquer la chair! Attaquons le-lui-l'homme seul, ensemble! Il n'aura aucune chance de fuir-fuir! La queue de Thrak fouettait l'air nerveusement. Les papilles en ébullition, un filet de salive coula doucement sur la maxillaire inférieur de Scuzz et Nikkit. Leur frère d'arme avait raison, le festin tombait à point nommé.

Malgré l’excitation de Thrak, Scuzz et Nikkit échangèrent un regard. C'était de regard de l'hésitation ou de la sagesse. La dernière initiative qu'ils avaient pris en mettant fin à la vie d'une chose-homme avait couté très cher au trio. Remettre en main propre le message sous scellé à la place de la chose-homme pleine de graisse devait apporter lui même aux nains leur avaient causé plus de soucis que de gloire. Ils se retrouvaient maintenant perdu, sans aucune idée de l'endroit où pouvait se trouver leur groupe de coureurs. Il remerciait malgré tout l'incontinence de Suture pour les pistes qu'ils avaient pu flairer jusqu’à présent.

Non-non, plus d'attaque sur les choses-hommes sans l'accord de Trois-Vérités ou en cas de gros-gros problème! Cette réplique fut accompagnée d'un appel du cris de l'estomac de Scuzz. Nikkit restait silencieux. Il acquiesçait les paroles du jeune rat noir. Cependant, le goût délicieux de l'humain devait également lui déchirer l'abdomen. Le trio laissa donc passer le maigrichon se mettant l'estomac à dos. Le pauvre bougre ignorait tout. Il venait de passer à coté d'une mort horrible. Scuzz se réconfortait en se disant que ce repas était bien maigre. Il aurait l'occasion d'en croquer des plus juteux. C'était certains, Trois-Vérités n'était pas sorti du d'sous pour discuter Blowd Ball avec les choses-hommes.

Les trois coureurs laissèrent défilé le reste de la journée. Ils attendaient avec impatience le crépuscule pour reprendre la piste du groupe.
Scuzz mourait d'envie de retrouver Trois-Vérités pour lui rendre compte. Il voulait absolument vanter la réussite de sa balade. Il était également terrorisé, il se souvenait encore de la sévérité du regard que l'assassin avait porté sur lui. Il n'oubliait pas non plus les moqueries de certains de ses congénères. Ils payeront, marmonnait-il entre ses moustaches. il voulait plus que tout continuer d'évoluer ainsi et grimper dans l'échelle sociale des rongeurs. Il ferait donc courir tous les risques à son trio pour se faire remarquer; se servant même de ses coéquipiers comme bouclier si il le fallait.
Il restait toujours sur ses gardes car, il n'était pas le seul à réfléchir ainsi.
Modifié en dernier par [MJ] Igaram le 13 juil. 2015, 20:30, modifié 2 fois.
Raison : +18/ 72xp
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Re: [Scuzz] Le Suaire de Saint-Hippolyte - Acte II

Message par [MJ] Igaram »

[align=]Il faisait bien noir, désormais. Il était temps de repartir. Nikkit retrouva la piste et le trio reprit sa route.

Les traces longeaient une route de terre, avant de quitter le couvert des arbres à l'approche d'un cours d'eau. La voie franchissait le fait d'une ligne de colline pour descendre ensuite en pente douce vers la rivière, une large bande de terre dégagée séparé la forêt et le lie du torrent. Un pont de bois enjambait le courant, les extrémités noyées dans une dense végétation. Les aspirants restèrent un moment aux aguets, vérifiant contentieusement l'absence de danger avant de s'élancer à découvert.


Test de perception de Scuzz modifié : Réussite.



Une légère odeur trahit le guetteur, à quelques pas de là, un skaven était posté dans un arbre au-dessus de la route. S'il n'avait pas signalé sa présence, c'était surement pour se faire mousser en les surprenant, le reste du commando devraient être tapi à proximité, surement au niveau du pont près à tendre une embuscade aux choses-homme de passage. Malgré le temps que Scuzz mit à son inspection il ne les distingua pas, c'était du bel ouvrage, cela faisait très probablement plusieurs jours que les guerriers eshin étaient embusqués là et aucune odeur ne les trahissaient, ils devaient très certainement se laver régulièrement et enterrer leurs excréments pour ne pas avoir encore transformé cet endroit en cloaque immonde comme tous les terriers de leur race.

Le trio descendit la colline et atteints le pont, la souple silhouette de Gnawlok se matérialisa sur le parapet.


-Trois-vérités est de l'autre côté-côté du pont, lâcha-t-il en désignant un gros saule pleureur de sa griffe de combat. Déguerpissaient vite-vite, on nous a signalé une charrette.


Thrak jura, ils n'étaient pas tombés au meilleur moment. Ils traversaient l'ouvrage au galop et plongèrent dans les joncs de la berge. Ils y rampèrent jusqu'à une petite trouée où l'assassin les attendrait le regard mauvais. Scuzz sentait la présence des autres membres de la troupe dissimulés autour d'eux dans les feuillages. Suture, non loin, se curait les quelques dents qui lui restait un curieux rictus sur la gueule.


-Par le Rat-cornu, toujours là où il ne faut-faut pas, cracha le maître. Vous avez quelques secondes-secondes pour me résumer votre mission-mission avant de vous terrer quelque part, des choses hommes arrivent-arrivent et si elles nous repèrent je vous sors les tripes-tripes du sac à Merd* où elles sont restées trop-trop longtemps.


Instinctivement Nikkit et Thrak reculèrent pour se placer derrière le jeune skaven noir, après tous c'est à lui qu'on avait confié le message.[/align]
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Re: [Scuzz] Le Suaire de Saint-Hippolyte - Acte II

Message par Scuzz »

Une vague de soulagement traversa Scuzz. Ils avaient fini par retrouver son groupe. L'ambiance avait l'air électrique. Tous les coureurs semblaient tendu. Scuzz se retrouva rapidement devant Trois-Vérités. Le trio se transforma en Scuzz et les autres. Le regard que Trois-Vérités leurs jetaient aurai fait trembler le Rat Cornu en personne. Il sentait les yeux perçant des coureurs à travers l’épaisse de la forêt. Il avait l'impression d'être revenu de l'autre monde.

-Par le Rat-cornu, toujours là où il ne faut-faut pas, cracha le maître. Vous avez quelques secondes-secondes pour me résumer votre mission-mission avant de vous terrer quelque part, des choses hommes arrivent-arrivent et si elles nous repèrent je vous sors les tripes-tripes du sac à Merd* où elles sont restées trop-trop longtemps.

Scuzz naturellement propulsé devant par ses camarades, pris la parole. Après une rapide réflexion, il n'avait pas à trembler. C'était une mission spéciale, il en revenait en un seul morceau et avec ses deux acolytes.

Scuzz allait être bref. Il fallait en quelques mots restituer les deux jours. Il réservait une petite surprise pour l'un de ses cher frère. Un de ceux qui l'avait dénoncé la nuit de son erreur au relais. Scuzz exécutait les toutes les taches en tant que bon coureurs mais il n'oubliait pas.
Ô Cruel Trois-Vérités, nous-nous avons livré-livré comme convenu le papier de l'humain aux nains hideux. Les choses-naines ne nous ont pas vu-vu. Ils ont retrouvé le papier sur le cadavre d'un gobelin à proximité de leur nid. Nous avons déguisé-caché notre offrande aux nains grâce au gobelin. Et nous sommes parti. Le plus dur était de vous retrouver. Votre odeur est très bien masqué. La seule piste que nous ayons pu suivre-suivre, c'est celle de l'urine de Suture, Maître. Il devait savoir que nous réussirions notre mission aisément alors il a certainement décidé de nous laisser une piste.
Le regard de Scuzz se détourna de Trois-Vérités pour observer Suture. Le jeune rat noir avait de la haine dans le regard. Il se souvenait encore du doigt que Suture pointa sur lui lorsque qu'il venait d'achever la chose-homme en armure au relais marchand. Je suis certain que c'était volontaire, n'est-ce pas Suture? Scuzz utilisait un ton interrogatoire mais n'attendait aucune réponse. Et enchaina immédiatement. L'incontinence est encore-encore loin de votre âge ...
Scuzz recentra sa concentration sur Trois-Vérités. Il ne fallait pas trop en faire au sujet de Suture. Il voulait s'affirmer malgré l'erreur qu'il avait commis et montrer au vieux Suture que la jeunesse avait elle aussi quelques ressources. J'ai entendu que des choses-hommes étaient en approche, que puis-je faire pour servir-servir la cause ? Dans un élan oratoire Scuzz se rendit compte qu'il se proposait volontaire pour la prochaine manœuvre que Trois-Vérités ordonnerait. Comme à son habitude, il se torturait l'esprit sur le sort que l'avenir lui réservait.
Concernant mes PV, comment se passe le système de récupération naturel ?
Modifié en dernier par Scuzz le 30 juil. 2015, 06:29, modifié 2 fois.
Scuzz, coureur d'égouts
Voie du Clan Eshin [Voie de l'Assassin Skaven]
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Fiche personnage
Équipements

#Combinaison d’assassin Eshin
[ Protection 4 => Torse, dos, bras et jambe]

#Dague Eshin
[Rapide]
[Dégâts 16 + 1d8]
[Parade 4]
(si RP dans le dos, elle peut obtenir la compétence précise et/ou un bonus de dégâts décidé par le MJ)

#Sacoche

Poisons
III Boules soporifique de constitution végétale fabrication manuelle ( à dissoudre dans un liquide )
IV Trouble vision de constitution végétale fabrication manuelle ( à appliquer sur une lame )

Divers plantes permettant de confectionner du poison (à définir avec le MJ pour création)
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[MJ] Igaram
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Re: [Scuzz] Le Suaire de Saint-Hippolyte - Acte II

Message par [MJ] Igaram »

Salut voila la suite. Je pars en vacance du 17 juillet au 2 aout donc il y aura une petite pause, merci en tout cas de ta réactivité.
§§§§
[align=]Trois-vérités fit une grimace et regarda lentement le vieux skaven, puis de nouveau il se concentra sur le trio. Étrangement l'annonce de la réussite de la mission ne sembla pas adoucir l'humeur de l'assassin.

-On en reparlera-reparlera, coupa-t-il. Maintenant cachez vous et bouclez-là !

Les sons d'un attelage et des éclats de voix humaine étaient maintenant bien audibles, un chariot remontait le cours de la rivière pour très certainement franchir le pont.

Scuzz et ses compagnons se terrèrent derrière un épais bosquet de jonc, contrôlant leurs respirations, malgré les angoisses apportées par le mécontentement de leur supérieur. De leur cachette ils ne voyaient rien, mais le bruit répété de pièce métallique s'entrechoquant laissait supposer une escorte armée, quatre peut-être cinq soldats assez brillants et semblant ne se douter de rien. Ils approchaient lentement, le jeune skaven sentit l'odeur d'excitation de ses congénères monter. Enfin les roues s'engagèrent sur le tablier, tout le monde attendait le signal tendu comme des cordes d'arcs, les choses-homme dépassèrent le groupe embusqué sur l'autre berge, encore quelques secondes...

Tuez-Tuez ! Hurla L'assassin en bondissant du couvert et prenant pied sur le pont. Aussitôt les buissons environnants semblèrent s'animer, de chaque trou surgi un skaven vociférant l'arme au clair, le trio n'était pas en reste, poussant un déchirant cris de guerre il se précipita en avant essayant de prendre les autres coureurs de vitesse.

Les hurlements et l’odeur des assaillants avaient affolé les bœufs qui firent une embardée avant de se jeter en avant, la roue du chariot accrocha un des montants du pont et sous la poussée effrayée l’essieu se brisa net. Le chargement bascula et se coinça sur le parapet, les deux animaux toujours arcbouté déchirèrent leur harnais avant de fendre l’assaut qui se referma après leur passage.

Test d’esquive de scuzz : réussite


Les convoyeurs pris de panique refluèrent vers l’autre extrémité du pont, pour y être assaillis par l’équipe de Gnawlok. Plus rapide que tous, Trois-vérités sauta sur le véhicule et cloua à son siège le conducteur abandonné. Quelle frustration pour Scuzz, il n’y avait personne à se mettre sous la dent. Tout était fini lorsqu’il arriva. La retraite habilement coupé, toute l’escorte se faisait massacrée.

Thrak debout sur la charrette, hurla

-Bruits de sabots-sabots !

Les skavens non engagés dressèrent l’oreille. Malgré le vacarme, on pouvait percevoir le son d’un lourd galop.

-Combien ? Questionna l’assassin handicapé par la perte de son œil.

-Au moins les doigts de toutes-toutes les mains ! Répondirent hystériques les observateurs.

Test de perception de Scuzz : réussite


Dévalant la colline aux grands trots, un groupe de cavalier en armure trois-quarts fonçait dans leur direction, les caparaçons raillés portaient les couleurs blanches et noirs des Tristes-bandes. Aucun reflets de lune n’accrochaient leurs plaques sombres ni leurs armes fumées. Une longue bannière claquant sous la vitesse courrait après sa hampe. Malgré la distance leur puissance était bien perceptible.

-On se disperse-disperse dans le noir ! Ordonna Trois-vérités

-Je vois-vois une écharpe blanche ! Cria quelqu’un, alors que tous avaient déjà détallés

-Borodinot ! Glapit le maître assassin en stoppant net. Stop ! L’occasion et trop-trop belle. Demi-tour ! Reprenez vos places !

Les aspirants freinèrent à contrecœur. L’excitation et la peur se partageaient le cœur de Scuzz. Fini le menu fretin, maintenant on passait au prestigieux. Le jeune skaven se glissa de nouveau dans sa cachette au moment où les chevaliers allaient parvenir au pont, l’escouade de Gnawlok, elle, n’avait pas le temps de parvenir à l’autre extrémité de l’ouvrage et stoppa un instant ne sachant que faire. Dans un fracas de tonnerre, les chevaux s’engagèrent sur le tablier, le chariot obstruait une bonne partie du passage et d’autorité l’officier humain s’engagea le premier pour fondre sur les guerriers eshin pétrifiés

-Retenez-le ! Hurla la voix de Trois-vérités étrangement déformée

Test de courage de Scuzz modifié : bonne réussite
Test d’attaque : échec
Test de parade : réussite (dépense de 10 point de croyance : petit coup de pouce du rat cornu)


Le margrave Borodinot di Soraya, condottiere des Tristes-Bandes, sauveur de Hulmbourg, fléau des skavens était un puissant combattant, son grand coursier écumait de rage. Ensemble ils faisaient le double de la taille du plus grand des skavens et le poids cumulé de toute l’équipe, le chanfrein et les bardes les protégeaient des balles de fronde et leurs sabots ferrés ainsi que leur long marteau étaient autant de promesses de destructions. Un long cri de guerre se mêla à un hennissement furieux.

Scuzz n’avait rien vu de plus effrayant, affronter cet être bicéphale allait à l’encontre de tout ce qu’il avait appris, hormis l’obéissance. La peur était la malédiction de sa race, sans elle il était invincible. Il devait distraire la chose-homme pour que son seigneur puisse frapper, ce meurtre reposait sur l’action collectifs c’était la force de son clan. Subjugué par le devoir le jeune skaven fonça, alors que d’autre reculait pour fuir. Il contourna le parapet et se retrouva face à face avec la « chose », toute la vanité de son acte le frappa en même temps que l’arme du condottiere pulvérisait le crane d’un de ses compagnons, ils n’étaient qu’une poignée à avoir tenu, leurs lames semblaient des objets dérisoires contre la carapace d’acier, Zyeck se jeta sur la monture mais rebondi sur son poitrail, un petit gris tenta de bloquer le marteau mais se fit briser la clavicule. Scuzz s’écarta pour ne pas se faire piétiner et tenta sa chance, son coup glissa sur la jambière de l’homme. Le cheval voltait en tous sens, son cavalier abattait sa masse tout autour de lui, la bande était mutilée, le margrave avait cessé d’avancer, mais chaque seconde se payait en sang skaven, le jeune apprenti se retrouva coincé contre la rambarde, le coup du chevalier frôla sa tête lorsqu’il se jeta au sol, le coursier pivota de nouveau, miraculeusement le coureur ne fut pas écrasé d’un coup de sabot. Un membre de la suite du noble passa le goulet pour se porter au secoure du condottiere. La situation n’allait pas tardé à être désespéré.

Un rugissement retenti, aussi puissant de ceux des dragons. Trois-vérités pris pied sur un des montants du pont, il était méconnaissable, terrifiant. Son œil comme le fond de sa bouche brillait d’un éclat vert, de tous ses poils s’échappaient une fumée noire qui le couverait comme une épaisse cape. Le brouillard rendait flou les mouvements de ses membres gonflaient d’une lueur verdâtre. Tout sens commun semblait avoir échappé à l’assassin. Sur sa poitrine il n’y avait plus que deux des fioles de maître Unnist.

Il plongea sur sa cible d’un saut tenant plus du vole que du bond et la frappa à toute volée. Borodinot avait pivoté sur sa selle et réussi à intercepter le coup. Le manche métallique de son marteau se brisa sous l’impact monstrueux, l’épée fragilisée de l’assassin le frappa à la base du cou au centre de son gorgerin qui plia sous le choc. L’humain fut jeté en bas de sa selle complètement étourdi. Ses gardes du corps accouraient mais en une fraction de seconde, l’exécuteur était sur lui pour l’achever brandissant à deux mains sa lame fraichement brisée.

Une puissante détonation assourdi Scuzz toujours prostré contre le parapet, l’arme du grand skaven brutalement libérée s’envola et sous les yeux horrifiés des guerriers eshin, leur maître s’effondra. De tous ses orifices s’échappa une fumée grasse et nauséabonde.

Le cheval désorienté s’affola et brisa la rambarde avant de basculer dans la rivière en contrebas, le tablier était envahie de cavalier qui déchargeaient leurs pistolets au jugé dans l’obscurité dans laquelle c’était fondu les derniers rats démoralisés.

Pour le jeune aspirant tapit dans son coin d’ombre, c’était l’heure de sauver sa peau, plus rien ne pouvait redresser ce fiasco. Les choses-hommes allaient le repérer d’un instant à l’autre. L’officier se relevait péniblement, déjà entouré de ses soldats. La végétation masquait la lumière de la lune et le cours d’eau était plongé dans un noir d’encre, il suffisait d’enjamber le garde corps et de plonger à son tour dans la flotte pour s’échapper. D’un autre coté, le corps de Trois-vérités était tout proche, déjà à moitié dans le vide et toujours en possession des deux potions restantes…[/align]
Je suis le Dieu des morts et des vivants, Le Gardien du cycle éternel de la vie et de la mort et Le Défenseur de la création telle qu'elle m'a vu naître.

Craignez-moi, car je ne pardonne pas. Adorez-moi pour cette même raison. Et vénérez-moi car je suis bon et juste envers toutes choses. L’Équilibre sera.

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Re: [Scuzz] Le Suaire de Saint-Hippolyte - Acte II

Message par Scuzz »

Tout avait été trop vite ! Trois-Vérités qui habituellement était un fin stratège, avait cette fois ci tout foutu en l'air se disait le jeune apprenti. Étant encore tout proche du corps troué de son maître, Scuzz inspecta en une fraction de seconde le sien. L'adrénaline du combat et certains évènements inattendu pouvaient souvent masquer la douleur et les blessures. Voyant que son corps ne ressemblait pas à une passoire, il analysa la situation. Les pistolets grondaient fortement au dessus de son crâne. Il avait l'impression d'être au milieu de l'enfer. Il pouvait entendre les cris de ses confrères encourager le repli, certains offrant même leurs frères aux choses-hommes pour sauver leur peau, d'autres hurlaient de douleur lorsque la mort les emportaient.

Sans plus tarder, Scuzz se précipita proche du corps de Trois-Vérités. Il le saisit par le ceinturon sur lequel était fixé les deux potions. Se servant du corps de son défunt maître comme d'un bouclier pare balle si l'un des ses maudits humains le repérait, avec tout le respect qu'il devait à son maître, le jeune sbire restait un skaven. Scuzz souhaitait faire basculer le corps de son maître dans le cours d'eau. S'en servant provisoirement de bouclier, il passerait pour un héro s'il arrivait à retrouver Suture et à rétablir le colosse. Dans le cas contraire, il récupèrerai au moins les deux potions. Ce vert profond et attirant n'était rien d'autre que de l'essence de malpierre. Rien que le fait de l'imaginer couler dans sa gorge et sentir la puissance de son corps de décupler le rendait hystérique.

Scuzz apercevait la cible de Trois-Vérités se relever, quelle histoire avaient-ils en commun pour qu'il se jette sans aucune réflexion.
Le jeune rat noir se colla, allongé, contre le corps de son boss. Avec ses pattes inférieurs, il effectua un mouvement rotatif servant de bascule tentant de l'emmener dans sa chute. Tenant fermement le ceinturon, Scuzz bascula du pont...
Plusieurs possibilités....
Si le corps ne tombe pas... Je tente d'attraper les deux (ou au moins une potion) avant de me laisser tomber dans l'eau pour sauver ma peau.
Si le corps tombe avec moi, j'espère réussir à l’emmener le plus loin possible en nageant et me laissant trainer par le courant.
Si le corps tombe avec moi et qu'il m'entraine trop violemment au fond m’empêchant de m'éloigner rapidement... Je tente de détacher les potions et je l'abandonne.

Comme on dit dans le milieu... GL & HF pour les dés

ENJOY
Modifié en dernier par [MJ] Igaram le 04 août 2015, 21:22, modifié 1 fois.
Raison : +12/ 84xp
Scuzz, coureur d'égouts
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#Combinaison d’assassin Eshin
[ Protection 4 => Torse, dos, bras et jambe]

#Dague Eshin
[Rapide]
[Dégâts 16 + 1d8]
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#Sacoche

Poisons
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Re: [Scuzz] Le Suaire de Saint-Hippolyte - Acte II

Message par [MJ] Igaram »

[align=]Scuzz s'élança hors de sa cachette et en deux bonds parvient au cadavre, un cavalier l'aperçu, mais le pistolet d'arçon qu'il portait était déchargé. Saisissant fermement le corps, le jeune skaven roula faisant passer la carcasse par-dessus le rebord du pont et bascula avec lui dans les flots.

Trois-vérités était massif et couvert d'un attirail métallique, la doublure de sa tunique était renforcé par de la maille, le poids de l'ensemble entraîna tout de suite l'aspirant vers le fond. La surface du cour d'eau était agité par la lutte du destrier qui lesté par ses bardes peinait également à se maintenir au-dessus de la surface. Une caisse précédemment fixée à ses fontes flotté à proximité, Scuzz s'y cramponna, la main toujours agrippée au baudrier de son chef. Une chaine ceinturé la boite de bois constellé de clou de fer. La flottabilité de l'objet n'était pas terrible, mais dans les circonstances, c'était mieux que rien. Le courant éloigna rapidement l'apprenti du pont, les caprices des remous finirent par l'échouer au fond d'un coude entouré de bosquet de jougs.

Les muscles tétanisés par l'effort et par la chute de l'adrénaline, le guerrier tira son chargement hors de l'eau. Certains de ses frères étaient à proximité tapi dans la végétation avoisinante. Ils ne pouvaient pas ne pas l'avoir senti et seraient surement bientôt là. A la faible clarté lunaire le skaven commença son inspection du cadavre. Les deux précieuses violes étaient toujours là, encore accroché au baudrier, la plupart des armes étaient par contre perdu, surement au fond de la rivière. Restait encore toute une ribambelle de sachet fixé à la ceinture. Le trou d'entrée de la balle raticide était bien visible dans la tunique blindée de Trois-vérités, Scuzz bascula le corps sur le ventre pour fouiller le dos et la cape de l'officier, un objet sphérique tomba de l'armure. Le projectile, ayant traversé sa victime c'était retrouvé piégé entre la chaire et le vêtement, manquant de force pour le percer à nouveau.

Des bruits de pattes approchaient

Le guerrier attrapa la balle, profondément perplexe: elle était en Malepierre

Continu jusqu'à ce que le groupe skaven soit rassemblé, en « sécurité » et rejoint par Zyeck et Suture , détaille ce que tu chapardes (je te fais confiance le reste sera récupéré par les arrivants). Les autres eshin sont particulièrement groggy après la mort de votre chef « légendaire ». Il est possible que des cuirassés lancent des recherches le long de la rivière pour retrouver la caisse, ils sont particulièrement méfiant et sur-armés, mais leur échapper dans le noir n'est pas très difficile pour un groupe comme le tien.
[/align]
Je suis le Dieu des morts et des vivants, Le Gardien du cycle éternel de la vie et de la mort et Le Défenseur de la création telle qu'elle m'a vu naître.

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