Douleur...
Les jours succédaient aux nuit depuis bien trop longtemps. Tu n'avais pas quitté ta couchette depuis... depuis que tu t'étais réveillé dans cette maison humaine faite en bois. Un énorme humain, cheveux et barbe en broussaille - non mais quelle honte cette barbe non entretenue ! - te nourrissait d'une espèce de soupe lors de tes rares moments de conscience. Et les seuls mots que tu avais pu lui arracher lors d'un éveil - si l'on peut appeler éveil l'espèce de brume dans lequel ton cerveau nageait - se butaient à :« Faut dormir. T'es blessé grav'ment. Allez dors. »
Tes sommeils étaient ponctués de cauchemars les plus effroyables les un des autres. Des cris. Beaucoup de cris. Un raz-de-marée t'étouffant. La douleur, oh ça oui, la douleur ! Présente, lancinante, ne te laissant jamais un seul moment de répit...
Puis un rayon de soleil. Tes yeux s'étaient ouverts pour de bon. Tes efforts pour te mettre sur ton séant t'arrachèrent un cri. Et c'est là que tu vis la source de la douleur : Un énorme bandage de fortune recouvrait ta jambe gauche. Une vilaine blessure juste en dessous. Et une main sur ta tête confirma que celle-ci devrait s'encombrer d'une cicatrice elle aussi, un autre bandage te couvrant la caboche.
« Ah, enfin réveillé.. » fit une voix bourrue derrière toi.
Le gros homme sale et hirsute qui avait pris soin de toi fumait une pipe. La fumée qui s'en dégageait emplit tes narines. Odeur familière?
« Vilaine blessure mon ami. 'Fait c'que j'ai pu 'vec s'que j'avais. D'vrait t'en tirer bwahhah, c'vrai qu'vou z'êtes coriace vous les nains.. »
Il s'était levé.
« J'vais chasser. Un rôti d'lapin ça t'va? J'ai que'qu collet tout près. Ça chang'ra d'la soupe »
Et avant que tu ne dise un mot, il était parti à l'extérieur.
Qu'est-ce que tu fis en l'attendant? Tu pus te rendre compte que tu avais ton arme près de toi, ta redoutable hache. Encore recouverte d'une énorme croute de sang noir seché. Du sang d'orc. Combien de ces saloperies avais-tu tuées avant que tout ne devienne noir ?
Et les souvenirs t'assaillirent au même moment.
Toi dans l'auberge, en train de boire une pinte avec l'habitant. Des cris, encore plus de cris. Une maison en flamme. Puis ces engeances qui se déversaient dans le village, comme les montagnes avaient vomi toute leur population gobelinoide. Tous ces humains sans défense qui se faisaient massacrer alors qu'ils tentaient de se défendre au péril de leur vie. Les femmes et les enfants qui courraient en direction du manoir. Puis un hurlement. Non pas de terreur, mais bien monstrueux. Quelque chose qui approchait, quelque chose de gros. Puis plus rien
À ce que tu pouvais en juger, l'humain t'avais secouru. Mais comment? Et pourquoi? Où te trouvais-tu en ce moment ? Toutes des questions auxquelles il pourrait répondre à son retour.
Retour qui se fit beaucoup plus rapidement que prévu. Et sans lapin.
« Une d'ces bêtes nous a suivi. J'lai vue. Gigantesque. Prépare-toi à vivre ou mourir mon gars.. » dit-il en prenant son arc long laissé derrière la porte..
***Bienvenue Korlandin !
Comme tu peux le deviner, tu te trouves dans la cabane que viennent de croiser nos voyageurs. Tu ne comprends pas trop ce qui s'est passé depuis les derniers jours, seulement que le village où tu faisais escale a été attaqué par des orcs. Tu as une blessure à la tête qui est presque guérie, mais une à la jambe qui est passée près d'être fatale pour toi.
Malgré le repos des derniers jours et les soins qui t'ont été prodigués, tu es à 45/70 PV et souffre d'un malus de -1 pour toute action utilisant de près ou de loin la jambe gauche. Jusqu'à la presque guérison de cette blessure, tout coup reçu dans cette partie de ton corps te fera 1D4 dommages supplémentaires. À 60/70PV, tous les malus disparaitront.
Merci d'éditer ta signature pour le nouveau total de PV !
Bonne chance !
Bechilda, terrorisée à l'idée que vous puissiez vous faire attaquer, se masse au plus près du chevalier afin d'offrir le moins de son corps en cible contre le ou les éventuels agresseurs. Murdock lui, avait bel et pris sa lourde hache à deux mains et non pas son épée (quelle épée d'ailleurs ? ) et localisation très rapidement la source de tout ceci : Un immense chasseur, barbe et cheveux longs sales et entremêlés, vêtu de peaux de bêtes était sorti à l'extérieur de la cabane. Le plus impressionnant était son arme : un immense arc long qui était presque aussi grand que lui. Flèche à la main, corde tendue il visait, tout en criant :
« Vite ! À l'int'rieur !! Dép'chez vous !! Je m'occupe d'lui !! »
Et sa main relâcha la tension.
Ce faisant, il fit un signe de main à Murdock et Bechilda de se dépêcher..Tir chasseur
Sous 15 ou moins
Jet : 15 !
Garghar : Flèche reçue dans le torse
-15 PV
105/135 PV
Pendant ce temps, Garghar courrait à tout vitesse dans la bonne direction pour zigouiller celui qui avait fait ça. Car il s'agissait du chasseur, il n'y avait pas de doute...
Dans quelques secondes, il serait au contact avec lui. À moins que.. ?
Kâaz lui était resté à l'arrière, comprenant à peine ce qui se passait, et s'était mis à courir à son tour, aussi rapidement que ses petites pattes naines le lui permettaient. Suivi par Bardak, qui se déplaçait tout aussi vite.
***
Korlandin
«L'est-là!» avait dit le chasseur. « Planqu'toi »
Malgré tout, tu avais pu voir ce qui se passait. Un ogre était apparu au sortir de la forêt, en suivant deux humain. Une frêle aux long cheveux blonds, qui accompagnait un plus grand et costaud, mais qui semblait blessé au vu de son écharpe. Derrière, l'ogre et deux nain. Tu n'avais rien manqué de la scène. L'ogre qui se met à crier de manière menaçante, et tirer une roche. Le nain avec un l'arquebuse qui tire et rate son coup. L'autre nain, un tueur au vu de sa longue crête orange, avait sorti sa hache.
C'est à ce moment que le chasseur à tes cotés avait sorti son arc par la fenêtre pour tirer sur la monstrueuse créature. Puis était allé dehors, enjoignant les deux humain à se grouiller, avant de tirer une autre flèche sur l'ogre qui arrivait à la course en direction de votre abri.
Quelle fût ta réaction?