[Liri] Quelque part dans les collines Kölsa…

Le Talabecland se trouve au coeur de l'Empire, et ses armées prennent souvent la forme de petites forces d'élites. Helmut Feuerbach est porté disparu, mais sa cour est toujours dans la Cité de Talabheim.

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Re: [Liri] Quelque part dans les collines Kölsa…

Message par [MJ] The Puppet Master »

Test de course sous HAB (9) : 17 (échec)
Test sous END (7) : 1 (réussite critique)
Maudite blessure ! A peine t'étais-tu élancée que la douleur se fit plus violente que jamais. Chaque appui sur ta jambe blessée était un calvaire et provoquait un rictus de douleur sur ton joli visage au teint laiteux. Pour autant, même en boitant, tu continuais d'avancer aussi vite que possible car tu n'ignorais pas que c'était ta seule chance d'échapper à ces étranges créatures…
D'ailleurs, où étaient ces dernières ? S'étaient-elles, comme tu le redoutais, élancées derrière toi ? Seraient-elles bientôt sur tes talons, prêtes à bondir ?
Sans attendre d'avoir une réponse à ces interrogations, tu bifurquas derrière la première bâtisse atteinte et chercha un accès pour y pénétrer. A peine la porte était-elle trouvée que tu l'ouvris et te précipita à l'intérieur sans demander ton reste.
Finalement, tu avais réussi… mais, en entrant dans la première maison venue, peut-être t'étais-tu jetée dans la gueule du loup ?
En effet, qui occupait le village sinon ceux que tu cherchais à fuir ? Les maisons devaient être les leurs maintenant et il y avait de fortes chances pour que celle-ci soit occupée ou, au mieux, que ses propriétaires ne tardent pas à rentrer.
A ce moment-là, quelle serait leur réaction face à ton intrusion ?
Nul doute que tu préférais ne pas le savoir.
Reprenant ton souffle, tu inspectas rapidement les lieux du regard : une petite pièce sombre sans aucune source de lumière autre que la faible luminosité extérieure largement atténuée par la crasse sur les carreaux jaunis des deux petites lucarnes qui donnaient sur la rue de chaque côté de la porte contre laquelle tu étais restée adossée. (Mon Dieu que cette phrase est longue !)
L'ameublement était en piteux état mais semblait toujours fonctionnel : une table poussée contre le mur opposé et flanquée de quatre tabourets, des couvertures jetées sur des lits de paille à l'odeur douteuse et une cheminée qui ne devait pas avoir servi depuis une éternité complétaient le tableau. Rien de bien folichon mais une bonne nouvelle toutefois : la pièce était vide.
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Lucy Trend

Re: [Liri] Quelque part dans les collines Kölsa…

Message par Lucy Trend »

Je n'avais pas vraiment d'animaux plus détesté que d'autre avant… mais maintenant il était clair que je haïssais les rats. Si c'est sale bête ne m'avait pas mordus, j'aurais surement pu aller plus loin pour fuir mes « hypothétique » poursuivant. Mais qu'importe, au moins là je pouvais reprendre mon souffle et réfléchir à mon prochain plan d'action. Tout en boitant vers la fenêtre opposée à mon arrivée je gardais une main plaquée sur ma blessure, la douleur était devenue insupportable et le sang avait finis de descendre jusqu'à mes orteils et rougir ma peau de ma propre hémoglobine. Tout en essuyant le carreau de mon coude, mon autre main étant prise par mon bâton, je regardais à l'extérieur, espérant voir mes poursuivants, mais le brouillard de dehors n'aidait pas vraiment à la tâche. J'aurais pu chercher un peu plus, mais la douleur à ma jambe devint très vite ma préoccupation numéro une, il fallait que je traite ça maintenant où je ne ferais qu'aggraver la blessure jusqu'à ne plus pouvoir marcher.

Mais le faire maintenant alors que des créatures pouvaient entrer directement était bien prudent ? Pas vraiment, mais je n'avais plus le choix, je pouvais ceci dit toujours les retarder en coupant un accès. Mon regard se jeta sur la pittoresque table en bois, vus mon état actuel, impossible de la porter pour bloquer correctement la porte, plaçant la table en diagonale contre la porte et le plancher. Il ne me restait plus qu'à pousser, ça sera une défense dérisoire, mais il ne me fallait pas grand-chose pour ce que j'avais à faire, du moins si ça marchait. Sans plus attendre, je fis mon possible pour d'abord écarter la table du mur à la force de mes bras pour ensuite la pousser sur une jambe jusqu'à la porte fermer en manquant par deux fois de glisser et tomber. La table positionnée, je pris un nouveau temps, affalée sur cette dernière pour reprendre mon souffle alors que cette fichue blessure se faisait une joie de me fatiguer bien plus que nécessaire.

-Magnus et Morrigan… j'espère que vous vous en sortez mieux que moi.

Il allait falloir en tout cas, je ne pouvais pas les assister s'ils étaient en danger et inversement alors que je l'étais. Actuellement, ils étaient ma seule chance de salut, Neset ne pouvant intervenir à cause de la brume, mais elle au moins, elle était hors de danger. Je pris mes derniers efforts pour aller m'affaler en titubant sur l'un des lits de paille, l'odeur m'important peu, au moins là je pouvais regarder plus en détail cette maudite morsure de rat.

Tout en regardant avec attention la plaie, je levais souvent les yeux de manière inquiètent vers la porte, sursautant au moindre craquement ou bruit venant de l'extérieur. La dernière chose que j'avais besoin c'était l'arrivée fracassante des trois Humgoos du temple. Je réussis alors à me refocaliser sur le plus important, je n'étais peut-être pas médecin, mais je savais torturais, je savais faire mal et ce que je voyais, me rassura un peu. L'os n'avais pas été touché c'était une évidence, mais les crocs c'était enfoncé très proche de ce dernier, sectionnant peut être un ou plusieurs vaisseaux sanguin. Pour la brulure causée par ce…. « sigmar », difficile à dire si c'était grave ou pas, ça avait fait mal sur l'instant, mais le plus douloureux restait la morsure du Rat, ceci dit, la brulure n'a pas arrangé les choses du tout.

C'était le moment d'avoir de nouveau confiance en ma magie, je n'étais pas médecine donc c'était le seul moyen pour pouvoir remarcher sans problème. Sois cela fonctionnait, sois j'allais…. Subir la compagnie des habitants du village que je le veuille ou non. Je joignis mes mains, espérant que ça sera plus facile de la sorte, pour analyser les vents de magies et ainsi les diriger sur la plaie ensanglantée et a demi brulé qui me gêne depuis trop de temps.
Modifié en dernier par [MJ] The Puppet Master le 02 oct. 2016, 10:47, modifié 2 fois.
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[MJ] The Puppet Master
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Re: [Liri] Quelque part dans les collines Kölsa…

Message par [MJ] The Puppet Master »

Lancement du sort « guérison » sous MAG (11) – malus sort moyen (2) + bonus maitrise de l'Aethyr (2) : 11 >>> 8 (réussite + 1 XpM)
Avec appréhension, tu sentis la Dhar affluer et se répandre dans ta jambe. Lorsque la morsure déjà bien maltraitée commença à picoter, tu redoutas que Sigmar ne fisse encore des siennes… mais il n'en fut rien et la douce chaleur tant espérée commença son œuvre bénéfique.
Blessure réduite de 1D10 +2 (maîtrise de l'Aethyr) : 11
PV restants à Liri : 50/50
Une fois, toutes tes forces retrouvées, la morsure ne fut plus qu'un mauvais souvenir ravivé par une simple cicatrice légèrement plus claire que le grain normal de ta peau.

---

Au dehors, rien ne bougeait. Immobiles et pesantes, les bandes de brumes flottaient alentour masquant la lumière du soleil que tu avais pourtant pu apercevoir au temple ; nul doute que ce brouillard n'avait rien de naturel…
Dans la petite rue passant sous les fenêtres crasseuses, on pouvait aussi voir une petite maisonnette de torchis couverte de chaux blanche en face. Sur la gauche, en descendant vers le village, la ruelle s'enfonçait sous une arche basse entre les deux façades. A l'opposé, du côté où tu étais arrivée, deux formes apparurent dans le brouillard. Craignant, de voir venir deux créatures venues te traquer, ton cœur s'arrêta une seconde mais, lorsque tu reconnus tes compagnons, Morrigan et Magnus, un soupir de soulagement s'échappa de ta poitrine. Magnus tenait fermement sa hache, prêt à s'en servir au moindre danger ; ils avançait prudemment, jetant des coups de tête de droite à gauche, jusqu'à ce que la magicienne ne pointe sa main dans ta direction. Elle ne t'avait sans doute pas vue mais elle avait dû ressentir les turbulences provoquée par ta magie, ce qui expliquait qu'elle ait pu savoir où tu te trouvais.
Tu commenças à dégager la porte pour leur permettre d'entrer et ils s'activèrent pour entrer à tes côtés.
Image- Liri, tu vas bien ? commença Morrigan visiblement inquiète. Après l'épisode du temple, on a bien cru que tu été devenue folle puis nous avons compris : il y a une magie qui protège le temple et empêche les créatures qui hantent ce village de s'en approcher ; sans doute une magie divine… De par ta « nature » d'elfe noir, il semble que cela t'affecte de la même façon et t'oblige à t'en tenir loin.
Image- Cela explique aussi que les souterrains menant au temple n'aient pas été envahis par ces créatures : elles n'ont jamais pu y accéder et n'en connaissent sans doute même pas l'existence.
Image- Ce qui est « étonnant » est le fait qu'elles ne t'aient pas poursuivie… et attaquée. Il reste de nombreuses questions en suspens et beaucoup d'interrogations sur ce qui se passe ici. Comme cet étrange brouillard qu'on ne voit que dans le village. Je soupçonne qu'il n'y ait pas que des « Humgoos » par ici et cela m'inquiète.
[/font]
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Lucy Trend

Re: [Liri] Quelque part dans les collines Kölsa…

Message par Lucy Trend »

Des Questions et des interrogations en effet, mais pourtant, les Humgoos m'avaient sentit ? Il savait que j'étais là alors pourquoi ne pas m'avoir poursuivis ? C'était soit une bonne chose soit une mauvaise chose, mais pour l'instant, j'étais simplement heureuse de voir des visages amicaux.

-Je vais bien, même si je n'explique pas pourquoi les Humgoos ne m'ont pas suivi, je n'ai pourtant pas été très discrète dans ma fuite.

Je passais ma main sur l'ancien endroit de la morsure, heureux de voir que ma Magie arrête de faire des siennes avant de me relever. Il fallait maintenant réfléchir à notre prochaine action, nous étions dans le village mais, nous savions trop peu de choses ici. Morrigan avait raison, la brume était tout sauf naturel, surement d'origine magique, peut être que quelque chose d'autre c'était installé ici avec le temps, quelque chose de plus dangereux que les « habitant » pour que ces derniers ne lui aient rien fait. Il nous fallait plus d'information où nous n'allions pas faire long feux ici.

-Je pense qu'il nous faudrait aller plus loin dans le village pour trouver des réponses, mais à vrai dire, je ne sais pas si rester grouper serait une bonne idée, nous serons plus facile à repérer.

Certes être toujours ensemble nous rend plus fort mais l'erreur d'un seul suffit à faire repérer tout le groupe Mais….. Je n'étais pas non plus pour qu'on se sépare tous les trois, je pensais plus à un groupe de deux et un autre seul. Nous pourrions aller dans deux endroits en même temps et avoir plus d'information… ou même mieux. Après tout, nous ne savons pas combien de temps nous allons rester ici, pour être que le duo pourrait trouver une cachette dans le village, une maison abandonnée, une cave. Au moins là, nous aurions une cachette si nous avions besoin de nous replier pour un temps, comme soigner nos blessures.

-J'ai peut-être un plan, Morrigan, toi et Magnus, il faudrait que vous cherchiez un endroit qui pourrais nous servir de refuge, nous pourrions en avoir besoin. Je doute que toutes les maisons soient encore habitées. De mon côté, je vais aller un peu plus profondément dans le village pour trouver des réponses et des clarifications. Je ne sais pas pourquoi les Humgoos ne m'ont pas poursuivi mais…. à l'inverse du temple qui me voit comme un ennemi, peut-être qu'eux ne me vois pas comme une menace.

Absolument rien ne prouvais ma théorie, mais sinon, je n'expliquais pas que ces monstres aient laissé une proie aussi facile s'échapper. Maintenant, il allait falloir la vérifié, au prie, je pourrais courir cette fois.
Modifié en dernier par [MJ] The Puppet Master le 08 oct. 2016, 12:02, modifié 1 fois.
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Re: [Liri] Quelque part dans les collines Kölsa…

Message par [MJ] The Puppet Master »

Après les recommandations de prudence d'usage dans ce genre de situation, Morrigan et Magnus sortirent prudemment de la maison et se mirent en quête d'un refuge comme tu le leur avais demandé. Rapidement, ils disparurent dans le brouillard et tu te retrouvas à nouveau seule pour t'aventurer plus avant dans le village.
Lorsque tu commenças ta descente en passant sous l'arche qui reliait les deux côtés de la petite ruelle, tes pieds nus rencontrèrent des pavés, par endroits déchaussés, mais signe de la prospérité passée du village. A partir de là, d'ailleurs, les murs des bâtiments étaient faits de pierres taillées, chose rare, et, bien que les ruelles soient aussi étroites que partout ailleurs dans l'Empire, tu pouvais sentir que l'endroit avait été florissant et animé à ces plus belles heures. Un peu plus loin, le petit cour d'eau que le pont vermoulu du temple de Sigmar t'avait permis d'enjamber, s'écoulait tranquillement entre les maisons qui le surplombaient ne laissant pas plus d'un mètre entre deux façades ou deux parapets. En d'autres circonstances, et sans cet étrange brouillard qui refusait obstinément de se lever, le paysage aurait été des plus bucoliques…
Soudain, tes sens se mirent en alerte et tes yeux d'elfe noir à l'acuité si réputée distinguèrent, à une dizaine de mètres, entre deux bandes de brume, à l'aplomb du première étage d'une grande bâtisse qui s'avançait au-dessus de la rue pavé, deux formes que tu identifias immédiatement comme des humgoos.
Ils « parlaient » comme tu en avais déjà entendus quelques minutes plus tôt. A leurs pieds, une forme sombre, sans doute celle d'un corps, gisait au sol. Instinctivement, tu attendis d'en voir plus avant de prendre une quelconque décision. Ce fut ainsi que tu pus observer les deux créatures s'accroupir au-dessus du corps et commencer à le déchiqueter pour le dévorer.
Les craquements des os et les bruits de succion accompagnés de l'odeur de putréfaction qui planait maintenant jusqu'à tes narines délicates provoquèrent une contraction de ton estomac, préambule à un haut-le-cœur qu'il te faudrait sans doute contenir sous peine de rendre le frugal déjeuner que vous aviez pris avant de vous aventurer dans le souterrain.
Pour continuer dans cette direction, il allait te falloir attendre qu'ils aient terminé leur « repas » à moins que tu n'aies décidé de t'en prendre à eux en profitant de leur distraction ou bien que tu aies pris le risque de passer discrètement en espérant rester inaperçue. Quoi qu'il en fut, il te restait également la possibilité de rebrousser chemin jusqu'au ruisseau dont la profondeur ne devait pas dépasser la hauteur de tes genoux pour te faufiler entre les bâtiments en suivant son cours.
En tout cas, jusqu'ici, tu n'avais eu aucune réponse aux interrogations que vous aviez soulevées précédemment...
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Lucy Trend

Re: [Liri] Quelque part dans les collines Kölsa…

Message par Lucy Trend »

J'avais surement vu de nombreuses horreurs, en plus dans provoqué, à l'époque où je naviguais sous les ordres de mon père mais, le cannibalisme faisait partie des choses que je n'avais jamais rencontrées… il fallait bien un début a tout, mais à vrai dire, j'aurais préféré m'en passer pour cette fois. Au moins, le régime alimentaire des Humgoos allait de pair avec leur apparence, tout aussi immonde mais, il fallait s'en douter après ce que m'avait raconté Morrigan. Quoi qu'il en soit, je ne pouvais me permettre de rester là comme un piquet à attendre qu'ils aient fini leur office, rien ne me disait après tout qu'ils allaient rebrousser chemin, ils pouvaient tout aussi bien aller vers l'avant… vers moi et me voir. Je n'avais pas envie d'être le dessert, le mieux serait donc de rebrousser un peu le chemin pour passer par le ruisseau. Je devrais ramper une bonne partie du chemin, mais la saleté n'était plus vraiment un problème, je l'y étais habitué malgré moi.

Je commençais à revenir sur mes pas tout en gardant ma main sur la bouche devant ce spectacle immonde bien servis par un orchestre de son répugnant, avant qu'un doute ne m'assaille. Cela faisait tout de même… longtemps que nous n'avions eu aucune nouvelle de Neset… elle était censée nous rejoindre dans le temple. Peut-être que le temple n'a pas voulus d'elle, peut-être qu'elle s'est simplement perdu dans le brouillard… Et… peut être qu'elle… est tombé sur les… mauvaises personnes… Je ne savais plus quoi penser, Neset avait prouvé un bon nombre de fois qu'elle pouvait se défendre, mais aussi ce mettre dans le pétrin. Peut-être que je me faisais du souci pour rien, peut-être qu'il s'agissait juste d'un chien errant… encore en vie après tout ce temps ? Peut-être un autre voyageur, mais la coïncidence était trop grosse pour que je l'avale comme ça.

Non, j'avais beau essayer de me rassurer, rien ne marchait, je n'avais plus d'autre choix. Le ruisseau attendra un peu plus longtemps, je devais absolument vérifier que ce n'était pas Harpie qui servait de diner pour ces monstres. Au moins, j'avais l'avantage que les Humgoos regardaient vers le sol, je me mis à avancer lentement sur la pointe des pieds tout en longeant les murs de la ruelle. Le but était simplement d'être suffisamment prêt de la carcasse pour être sûr que ce n'était pas Neset et repartir aussi sec vers le ruisseau… le tout bien sûr, sans me faire remarquer. Au moins le leur absence de « manière » pour manger couvrirait une partie des bruits que je pourrais provoquer par mégarde et longer le mur dans le brouillard pourrait me rendre invisible a quelqu'un qui ne fais pas attention. Quand a l'odeur que je pourrais provoquer… le sang d'une carcasse sanguinolente devait être assez forte pour me couvrir.

J'avais de bonne chance de ne pas être remarquée pendant ma petite inspection malgré une légère crainte de ce que j'allais découvrir. Tout en continuant d'avancer, je pris bien soin de poser chacun de mes pieds, à chaque pas, le plus délicatement possible. J'étais peut-être pied nu, mais en tapant trop fort sur un pavé provoquerait un claquement très caractéristique… suffisamment pour être repéré. Au pire, je leur demanderais s'ils peuvent partager… ça pourrait passer.
Modifié en dernier par [MJ] The Puppet Master le 10 oct. 2016, 20:24, modifié 1 fois.
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Re: [Liri] Quelque part dans les collines Kölsa…

Message par [MJ] The Puppet Master »

Test « discrétion » sous HAB (9) + bonus RP (1) : 10 >>> 10 (réussite minimale) + 1 XP
A mesure que tu avançais vers les humgoos occupés à leur « repas », ta fébrilité ne cessait de grandir et tu pensas bien trop souvent que tu te jetais dans la gueule du loup.
Chacun de tes pas, si léger furent-ils, t'avait donné l'impression que tu allais être découverte.
Chacune de tes respirations, si douces furent-elles, avait insinué en toi l'inquiétude de voir les humgoos lever la tête dans ta direction.
Chaque tremblement incontrôlé de tes muscles, si minimes furent-ils, avait, dans ton esprit, rapproché l'instant fatidique où il te faudrait faire face à la menace.
Pourtant, jamais tu n'avais renoncé à avancer même si tu y avais pensé à chaque seconde et tu avais accueilli avec soulagement la vision du cadavre à moitié décomposé que les créatures qui avaient colonisé le village s'affairaient à dévorer. Ce n'était pas un corps de harpie mais bel et bien celui d'un humain. Enfin, ce qui restait de ce qui avait dû être un humain…
Rebroussant ensuite chemin, tu repris confiance et finis par t'éloigner en direction du petit cours d'eau qui serpentait entre les maisons du village.
En cette journée d'automne, l'eau n'était pourtant pas aussi fraîche qu'elle l'aurait dû, ce qui ajouta un peu plus de mystère à ce qui se passait dans cet étrange village. Tu progressas ainsi, avec de l'eau jusqu'à mi-mollet la plupart du temps, marchant sur un lit de limon et de petits graviers ronds, entre les premières maisons avant que le ruisseau ne se rétrécisse et finisse par disparaître sous les murs épais d'une bâtisse plus grande que les autres. En effet, la maison comptait trois étages là où la plupart n'en avait qu'un seul, plus rarement deux, et elle était faite, à en juger par la différence de teinte entre les deux rez-de-chaussée, de deux bâtiments qui avait été réuni en un seul.
Face une telle muraille, infranchissable pour qui n'était pas un cours d'eau, il te fallut bifurquer et quitter le lit du ruisseau pour retrouver le pavé des ruelles. A l'angle de cette grande maison, une silhouette décharnée dodelinait comme assoupie dans un sommeil léger.
Sans prévenir, et aussi subitement qu'un éclair zèbre le ciel, un froid glacial même pour une elfe noire de Naggaroth, s'insinua en toi alors que rien ne laissait présager une quelconque chute de température. Chose inquiétante, il te sembla que cette vague de froid provenait du sous-sol de la grande bâtisse…
Dans la seconde qui suivit, la silhouette se mit en marche dans un râle inquiétant, émergeant immédiatement de la brume. Ce fut alors que tu constatas avec stupeur qu'il s'agissait du squelette d'un humain qui s'avançait vers toi les bras tendus et les orbites animées d'une lueur verdâtre !
Il ne lui faudrait que quelques secondes pour être à ton contact...
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Lucy Trend

Re: [Liri] Quelque part dans les collines Kölsa…

Message par Lucy Trend »

Je n'avais jamais eu affaire à la nécromancie auparavant, j'en avais juste entendu parler comme toute sorcière elfe noir. On m'a raconté que cette magie provient de nous et que cette version déformée de la magie noire, briquer par un humain est simplement détestable, ne reflétant pas la grandeur des sorcières de Naggaroth. J'ai toujours cru que cette magie, bien que grossière, devait simplement rejoindre nos connaissances déjà grandes, être utilisée et bien sûr, améliorer par ses vrais maitres : Les Druchii. Mais maintenant que j'avais devant les yeux cette magie à l'œuvre, je comprenais mieux le dégout et le mépris de mes congénères devant cette magie. Le fait qu'elles rappellent le crime du « grand » nécromancien humain ne m'a jamais vraiment plus choqué que ça, j'étais simplement plus convaincu que cette magie devait juste rejoindre ses vrais propriétaires. Mais là, il est vrai qu'elle fait simplement état de faiblesse... la faiblesse des humains.

Après tout, pourquoi ressusciter des morts tel quel ? Pour avoir des soldats loyaux jusqu'au bout ? Les guerriers de Naggaroth savent où se trouvent leur place et obéiront au doigt et à l'œil à chaque instant. Pas besoin d'être mort pour obéir. Etre plus dur à tuer une nouvelle fois ? En quoi un sac d'os ou un cadavre ambulant ne pouvant plus réfléchir et apprendre serait plus efficace qu'un soldat entrainé pouvant encore colmater ses défauts ? Encore une fois, je ne voyais pas l'utiliser de la chose. Alors, peut-être est-ce pour instiller la peur dans le cœur des ennemis du nécromancien ? Je ne compte plus le nombre de villages rasés sans opposer la moindre résistance grâce à l'imployable terreur organiser par mon père avant un débarquement. Un mort ne fera peur seulement lors de la première confrontation, une stratégie de terreur minutieusement organisé et exécuté par des êtres vivants, surprendra toujours et aura quoiqu'il arrive, un effet imparable grâce à l'imagination des vivants.

Résultat de mes constatations, les humains n'utilise pas cette magie à son plein potentiel, se contentant de la faciliter la plus basique. C'est surement pour ça que le grand Nécromancien a été vaincu, mais il semble que ceux qui ont repris le flambeau n'ont pas compris la leçon.

Quoi qu'il en soit, il est temps de réfléchir sur ma situation, il est clair maintenant qu'il y a de la magie dans ce village… et pas simplement une magie passive, du simplement à une trop grande concentration. La magie a commencé à faire irruption au moment où le mort fut en vue, il devait soit s'agir d'un déclencheur du à ma présence… soit quelqu'un m'observe et a réanimer le squelette en me voyant arriver. Je penchais plus pour la deuxième hypothèse, la magie étant venu de la cave, je vois mal d'avoir un déclencheur à l'intérieur… pour réanimer quelque chose à l'extérieur. J'allais surement rendre visite à cette personne une fois le problème du mort vivant régler.

Le combat ne poserait surement aucun problème devant cette chose sans arme et… plutôt lente, malheureusement, cela risquait de faire du bruit et je ne pouvais me le permettre, des Humgoos traine toujours et apparemment, ils ont fait. Nul doute qu'après le nombre de cadavre décomposé dévoré lors des dernières années… ils ne diraient pas non à un corps aussi bien entretenu que le mien pour varier leurs repas. La solution au final, était de dissiper le sort. Ce n'était pas le plus simple, mais au moins, c'était le plus sûr pour ne pas faire trop de bruit. Je tendis la main vers l'avant, ciblant le mort qui marche avant de me concentrer sur les vents pour briser le lien.
Modifié en dernier par [MJ] The Puppet Master le 13 oct. 2016, 18:13, modifié 1 fois.
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Re: [Liri] Quelque part dans les collines Kölsa…

Message par [MJ] The Puppet Master »

Malheureusement pour toi, dissiper un sort qui n'existait plus était impossible ; la magie qui animait le mort-vivant à ton arrivée, n'étant plus liée à un quelconque enchantement. Le nécromant à l'origine de son « retour » n'ayant fait que transférer dans le corps inerte du squelette un peu de Dhar n'avait donc même pas à se trouver dans les parages pour que sa créature continue de se mouvoir en liberté. Il en était ainsi de la nécromancie.
Pourtant, il semblait bien que quelque chose s'était produit depuis les soubassements de la grande bâtisse mais, tu en étais maintenant assurée, il ne s'agissait pas d'un sort destiné à mettre en marche le mort-vivant.
Et ce dernier de continuer à progresser vers toi pour tenter de t'agripper de ses doigts crochus en claquant des dents en une claire menace.
Attaque du squelette : 5 (réussite)
Parade Liri sous PAR (9) : 16 (échec)
[FOR de l'attaquant x2] + [Points de dégâts de l'arme de l'attaquant (fixes+aléatoires)] - [END du défenseur] - [Points de protection de la zone touchée] = 21 - 7 = 14
Liri perd 14 PV
PV restants à Liri : 36
Trop absorbée par ton idée de « dissiper » un lien nécromantique inexistant, tu ne réagis que trop tard et les doigts décharnés du squelette vinrent griffer ta peau jusqu'au sang avant que tu n'aies pu te soustraire à son attaque. Ta poitrine et ta gorge furent lacérées par cette aberration ni morte ni vivante qui, déjà, réitérait son assaut comme mue par la seule volonté de tuer quiconque passait à sa portée.
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Re: [Liri] Quelque part dans les collines Kölsa…

Message par Lucy Trend »

Saleté de sac d'os !! Sous la douleur et la surprise de l'attaque, je reculai par réflexe de préservation avant de passer ma main sur la gorge, terrifié par le résultat de cette attaque sur moi-même. Tout en retirant la main, la terreur vint très vite se joindre à cette expression de douleur, cette chose ne m'avait pas raté, ma main était rouge de mon propre sang. Le moins qu'on pouvait dire c'était que cette chose frappait fort, mais il était hors de question que je laisse une attaque pareille passer. Ce corps était ma plus grande fierté et l'un des rares héritages qui me restaient de ma famille, je n'allais pas laisser une erreur de la nature l'abimer en toute impunité. Au moins, j'avais un minimum de chance, bien que l'attaque ait été brutale et douloureuse, elle ne l'avait pas suffisamment été pour m'égorger, là où la douleur était clairement la plus forte était ma poitrine, avec une attaque plus de haut en bas, c'était là que ses doigt c'était planté une fois leur chemin finis.

Bien qu'un coup de foudre du Dhar serait bien agréable pour renvoyer cette chose en morceaux, on ne pouvait pas dire que ça serait bien discret, un bruit pareil alerterait toutes les monstruosités des alentour et je me voyais mal affronter une horde de cannibale et de mort-vivant d'un coup. J'avais un bon coup de main avec mon épée, alors nous allions aller sur cette solution, mais si ça ne marchait pas, j'allais tenter de me réfugier à l'intérieur de la maison. Cette chose était peut être forte, je doute qu'elle puisse enfoncer une porte.

Dans un moment assez douloureux, j'avalai ma salive ce qui me fit grimacer de douleur une nouvelle fois. Un dernier coup d'œil sur la trace sanglante de l'attaque sur ma poitrine termina de me conforter dans mon choix d'attaque et de « revanche ». Le mieux était de le prendre de vitesse, l'attaque pendant qu'il levait son bras pour le déstabiliser, au moins même s'il n'était pas mis hors de combat. Sans plus attendre, attendant le meilleur moment où le mort-vivant sera le plus vulnérable, je m'élançais en avant, pour le frapper horizontalement au niveau de la tête avec ma lame de corsaire.
Modifié en dernier par [MJ] The Puppet Master le 18 oct. 2016, 21:12, modifié 1 fois.
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