[RPLM] Une rencontre... Un destin...

Le Talabecland se trouve au coeur de l'Empire, et ses armées prennent souvent la forme de petites forces d'élites. Helmut Feuerbach est porté disparu, mais sa cour est toujours dans la Cité de Talabheim.

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[MJ] Le chroniqueur
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[RPLM] Une rencontre... Un destin...

Message par [MJ] Le chroniqueur »

Role Play Libre Mjité.
Ceci est un essai sur une façon alternative de jouer sur le forum. Cet essai est réalisé avec Lucretia et Ayla. Si vous avez des remarques ou des suggestions, le sujet est suivit ici


En début d'après-midi, dans une auberge-relais quelque part au nord du fleuve Stir, des voyageurs y ayant trouver refuge attendent la fin d'une forte intempérie pour pouvoir continuer leur chemin...

Voilà, je commence avec on ne peut plus simple, dans une auberge en début d'après midi. Pas de noms, pas de description, rien. Vous êtes libre de tout imaginer, sachant que dans un premier temps, vous ne vous connaissez pas. On va voir ce que ça donne.
Moi je lis au fur et à mesure et poste dès qu'il y a un combat ou un lancer de dé à réaliser.
"Les tyrans ont rarement besoin de prétextes"

"Oderint, dum metuant!"

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Ayla Parawyn
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Re: [RPLM] Une rencontre... Un destin...

Message par Ayla Parawyn »

Ayla Parawyn trébucha une énième fois sur un caillou en bord de route, lâchant un chapelet de jurons dans sa langue maternelle, notre jeune amie continua néanmoins sa route à la recherche d'un lieu ou s'abriter de l'averse qui lui était tombée dessus.
On ne voyait pas à plus de deux mètres devant soi, le sol s'était transformé en un véritable bourbier dans lesquelles les bottes de la jeune femme s’enfonçaient et s'extirpaient dans un désagréable bruit d'écrasement.
Avec sa cape resserre frileusement autour de sa poitrine, la capuche trempée plaquée sur ses cheveux inondés et sa démarche lasse, la tueuse faisait peine à voir et ne donnait pas du tout l'impression d’être d'une extrême dangerosité, on aurait dit une simple fermière perdue en pleine rase campagne, mais l'on aurait vite changé d'avis en apercevant le poignard à sa ceinture, pour l'heure, l'arme était cachée par la cape sombre se sa porteuse.
Quelques jours plus tôt, alors qu'elle revenait d'une mission, un mot lui donnant rendez vous dans une vieille taverne de Talabheim avait été glissé dans sa poche à son insu, n'ayant pas eu de bons contrats ces derniers temps Ayla avait décidé de se rendre au rendez-vous afin de gagner quelques pistoles, le billet mentionnait aussi un bon salaire si "certaines conditions étaient remplis". Pour ces conditions, Parawyn ne se formalisait guère, un jour un client lui avait demandé de ramener l'oreille gauche et l'annulaire droit de sa cible et offrait un beau bonus en échange de ces étranges gris-gris, d'ailleurs, l'homme, une fois les membres en mains, s'était hâté de les passer à un fil de pèche auquel pendouillaient déjà d'autres choses peu ragoutantes, après cela il avait fichu Ayla à la porte (non sans lui avoir remis une bourse bien remplie et tintant d'un agréable bruit) et, en s'éloignant, notre amie avait entendu de curieux cris de joie à tendance démentiels provenant de la bâtisse.
Elle s'était éloignée rapidement.
Oui, les cas sociaux n'étaient pas rares dans ses clients.
Un cavalier passa au galop et obligea Parawyn à s'écarter de justesse, lui lançant une imprécation, la jeune femme ramassa un caillou et le balança à la suite du cheval, évidemment la pierre n'atteignit pas le canasson, mais cela faisait du bien de se défouler!
Elle continua sa route encore environ une demi-heure, puis aperçut une lueur voilée par le rideau de pluie devant elle, notre amie pressa le pas et en quelques minutes fut devant une petite auberge de campagne, décidant qu'il serait préférable de s'abriter pendant le reste de l'averse, elle franchit la porte de bois et se fraya un passage jusqu'au comptoir dans la marée de réfugiés des affres de la pluie.
C'étaient des paysans pour la plupart, attablés pour les plus chanceux, les autres debout mais avec tout de même une choppe en main, des rires retentissaient dans certains coins, dans d'autres c'étaient plutôt des lamentations à propos de la pluie, des hurlements de rages suite aux résultats des dés ou des cartes de l'adversaire, sur la droite on parlait récoltes, la bas dans le coin plutôt mariage de la cadette avec le benjamin du voisin, au comptoir un petit groupe de vieilles dames cancanaient sur les ragots du coin, (on aurait dit un concours de vacheries, car vu les saloperies que pouvaient déclarer ces vieilles biques avant de rire de concert diaboliquement, il y avait de quoi se poser des questions).
En bref, une assemblée normale un jour de pluie.
Ayla héla l'aubergiste et commanda un vin chaud, l'homme lui apporta et la jeune femme le paya, ceci fait elle avala une petite gorgée du breuvage, la chaleur du liquide lui débloqua le nez et la tueuse renifla peu élégamment, agacée elle se moucha discrètement dans son mouchoir de poche, "saloperie de pluie" songea t-elle en volant discrètement le siège d'un gamin qui venait de bondir à la poursuite de sa sœur.
Parawyn s'assit et attendit patiemment que l'averse se calme.
Modifié en dernier par [MJ] Le chroniqueur le 14 janv. 2013, 00:07, modifié 1 fois.
Raison : Comme c'est un essai je ne le fais pas mais j'aurais signalé ici que 2 pistoles auraient été retirés de ta fiche pour la commande du vin chaud.
Ayla Parawyn, Meurtre

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Compétences :
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• Filature niveau 1 niveau 1
• Alphabétisation niveau 1
• Coups précis niveau 1
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Lucretia Von Shwitzerhaüm
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Re: [RPLM] Une rencontre... Un destin...

Message par Lucretia Von Shwitzerhaüm »

  • Fichue pluie, fichu cheval, et, par-dessus tout, fichu manant et son caillou.
    Pourquoi avait-il diable fallu que ce crétin jetât une pierre à sa monture ? Elle ne l’avait pas aperçu, et le criminel pouvait s’en estimer heureux, sans quoi en eût-il pris cher pour son grade si elle l’avait retrouvé. Et à cette bêtasse de bestiole de s’emballer pour un malheureux morceau de roche. Incontrôlable, elle avait pris le mors aux dents et, à coups de quelques ruades aussi soudaines que violentes, au détour d’un virage, avait éjecté sa cavalière à même la boue. Irrattrapable, la jeune femme avait dû la laisser s’enfuir au loin, impuissante mais non pas moins exaspérée.

    Lucretia errait si fait sur les routes comme une vulgaire traîne-misère, à travers le vent et la pluie. Elle avait pour ainsi dire belle allure, avec ses bottes boueuses, ses chausses toutes décrottées, sa tunique maculée et sa longue et cuivrée chevelure gouttante. Et surtout, un air rageur, mais celui noblement rageur de celle qui endêvait tout en n’hésitant pas à affronter quiconque du regard qui la dévisageait un peu trop longtemps à son goût. Si cette stupidité de cheval arrivait avant elle sur son propre domaine, que dirait-on ? Oh, certes, tout le monde s’inquiéterait du sort de la baronne, et nulle personne n’oserait s’en gaudir ; au contraire, si l’on parvenait à la retrouver, ses gens n’en seraient que plus soulagés encore. Mais sa dignité, son orgueil et sa fierté, eux, en prendraient un fort coup d’autant plus que, ressassant ce qui s’était passé, elle ne cessait de s’ahonter toute seule.
    Peut-être valait-il mieux que la bête se tuât sur les routes, lui laissant tout le loisir de raconter quelques bissêtres à son avantage.

    En attendant que cette pluie diluvienne ne s’en aille et que le temps s’abeausisse, la jeune femme n’avait pas d’autre choix que celui d’aller se réfugier dans l’un de ces lupanars malfamés qui traînaient parfois le long des routes. Bisquant, d’humeur massacrante, elle pénétra dans la bâtisse. Si ces gens-là n’étaient certainement pas de sa fréquentation, cela ne les empêchait point de rire et de vivre leur vie tranquillement et dans la bonne humeur affrontant avec banalité la routine quotidienne et ce mauvais temps qui la caractérisait parfois. Les croquants s’y étaient réfugiés, qui jouant au carte, qui plaisantant, qui buvant de la pisse d’âne de Bretonnie, mais, après un rapide tour d’horizon, l’on pouvait aisément affirmer que le titre de la plus mauvaise humeur se décernait à cette nouvelle arrivante. Quoique, après quelques jets de dés particulièrement malchanceux, semblait-il, la palme pouvait être assurément attribuée à d’autres que sa personne, et bientôt la liste des participants s’agrandit-elle encore. La terre avait été si sèche que désormais, elle n’arrivait plus à boire l’eau, et quelques inondations avaient surgis sur les terres les plus basses. Le crétin de voisin avait construit pour délimiter deux champs, tout en profitant de ses propres lacunes en matière de calculs et de proportions pour s’arroger une belle partie de celui de son prochain.
    Ah, tout de même, songea-t-elle. Il eût en effet été fort étonnant qu’ils vécussent une vie plus tranquille et agréable que la sienne, sans souci aucun.

    La baronne se redonna une contenance, se rengorgeant naturellement tout en démêlant du mieux qu’elle le put sa coiffure déchevelée de ses mains. Cela n’arrangea guère sa chevelure, ses doigts en ressortirent rapidement trempés, et elle n’eut pas d’autre choix que de les essuyer sur sa tunique comme l’eût fait un véritable mâche-dru après sa lippée. N’en ressortit, sur l’expression de son visage, qu’une délicate moue de circonstance ennuyée.
    Commandant un verre de vin qu’elle demanda non coupé, elle alla s’assoir à une table. Une situation qui l’agaçait ; elle n’était guère habituée à ce genre d’endroit, quand bien même en avait-elle fréquenté à plusieurs reprises. Non pas qu’elle craignait quelque intervention que ce fût, mais cette table dégoutante, ce verre crasseux, et cette odeur désagréable qu’elle fleurait ne la mettaient pas dans de bonnes dispositions pour en apprécier le paysage. Ce vin, là, en était-ce réellement, ou lui avait-on servi du bourru ? Et de son ouïe particulièrement développé, elle pouvait aisément entendre que l’on reniflait à ses côtés, nuisance sonore qui se détachait sans aucune grâce du léger tohu-bohu auquel l’on s’accoutumait bien plus facilement.

    Coulant un regard de côté, elle dévisagea l’individu. Allons donc, et d’où que ça pouvait bien provenir, ce bout de femme ? Assurément pas d’ici, pensa la baronne en contemplant le teint hâlé de l’étrangère. De pire en pire, s’ils étaient autorisés à pouvoir remonter si haut vers le nord, si haut dans l’Empire, apportant avec eux tous leurs vices cachés fermentant dans les terres du sud, par-delà la mer. Peut-être devrait-elle édicter un petit texte là-dessus, afin de garantir la sécurité de ses villageois, par la suite.

    Encore fallait-il qu’elle puisse rentrer sur ses terres, et le temps ne s’y prêtait pas.
Modifié en dernier par [MJ] Le chroniqueur le 14 janv. 2013, 00:08, modifié 1 fois.
Raison : Comme c'est un essai je ne le fais pas mais j'aurais signalé ici que 2 pistoles auraient été retirés de ta fiche pour la commande du vin chaud.
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Ma Fiche
Objets particuliers:
- * Anneau Nowelleux (+1 INI)
- Amulette (relance d'un EC: 2/3 utilisations disponibles)

Compétences acquises et Dons du Sang

COMBAT :
Attaque : Coup précis (3), Arme de prédilection ( épée à une main)
Défense : Esquive, Acrobatie de combat, Sang vif (2) (DDS), Coriace,
Autres : Régénération Impie (DDS), Innocence Perdue (DDS), Valse Macabre


MAGIE :
- Sens de la Magie
- Conscience de la Magie
- Maîtrise de l'Aethyr - niveau 3

CHARISME :
- Diplomatie
- Éloquence
- Séduction
- Intimidation
- Comédie
- Etiquette
- Intrigue de cour

INTELLIGENCE :
- Domination (DDS)
- Érudition
- Littérature
- Linguistique
- Histoire
- Administration
- Enseignement
- Connaissance végétale
- Langue étrangère : Kislévarin
- Connaissance des démons

INITIATIVE / HABILETE :
- Sang vif (DDS)
- Réflexes éclairs
- Escalade
- Monte - chevaux
- Sens Accrus
- Vision nocturne

AUTRES :
- Défi de l'Aube (DDS)
- Ame Profane (DDS)
- Forme de Familier : Corneille (DDS)
- Sang argenté (DDS)
- Alphabétisation
- Force accrue
- Chance
- Préparation des poisons

Inventaire :
- Griffe d'Ursun
- Veste de cuir & pèlerine en "voyage" / robe habillée en "réception"
- Anneau de promptitude
- Bague du tumulus
- Sacoche de chanvre
- Lettre de la comtesse
- Gemmes et pépites d'or
- Fleur de salicaire
- Glandes à venin
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Ayla Parawyn
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Re: [RPLM] Une rencontre... Un destin...

Message par Ayla Parawyn »

Ce qui est intéressant avec le climat, c'est qu'il touche tout le monde et peu importe votre classe sociale, si un orage tombe et que vous êtes à l’extérieur, et bien vous en êtes pour vos frais. L'or et le rang peuvent résoudre bien des problèmes de la vie quotidienne, car si acheter le silence d'un manant est facile, graisser la patte à mère nature reste, et restera à tout jamais au delà de toutes compétences humaines, ou non humaine d'ailleurs.

Un parfait exemple de cette loi mondiale, se présenta dans l'auberge ou notre jeune amie s'est arrêtée, telle une fleur au milieu du désert des terres du sud, une jeune femme de grande beauté entra dans l'établissement, ses vêtements étaient trempés et couverts de boue, mais cela enlevait peu à la grâce naturelle et vaguement féline qui émanait de cette personne, elle n’eut aucun mal, contrairement à Ayla, à se frayer un passage entre les paysans, ces derniers s'écartaient automatiquement, comme hypnotisés par sa présence, et reprenaient leur place peu après, en gardant tout de même un air idiot sur le visage.
Il apparut asse clairement à la tueuse que la nouvelle venue était noble, s'en était une évidence, elle avait ce port altier et hautain si commun aux êtres de haute naissance, sa taille, bien supérieure à la normale féminine du peuple, venait renforcer cette impression de grandeur qui se détachait d'elle.
La femme s'installa à une table non loin du comptoir, elle observait l'assemblée avec dégoût, oui, c'était bien une noble, Ayla en aurait mis sa main à couper.

Revenant à son gobelet, notre amie avala quelques gorgées, puis se plongea dans une réflexion au sujet de son contrat, il était perdu à présent, c'était certain, le rendez-vous était pour le soir même, et jamais elle n'arriverait à Tabbleheim aussi rapidement, même avec un bon cheval.
Parawyn se creusait les méninges à la recherche d'une solution, lorsqu'il lui apparut asse clairement qu'elle était observée, sans quitter du regard son gobelet, elle se concentra sur sa vision périphérique, occultant volontairement les autres images (un petit truc appris par son maître pour espionner discrètement les gens sans avoir à tourner son regard vers eux), et constata que la Noble la dévisageait de façon peu bienveillante, agacée, Ayla songea "Mais elle me veut quoi celle-la? Elle a jamais vu une Arabéenne de sa vie ou quoi?!".
Soudain, une idée effrayante traversa l'esprit de la tueuse...et si cette femme était une proche de l'une de ces victimes? Quoique...cela était peu probable tout compte fait, après tout, elle se renseignait toujours sur ses contrats et n'avais jamais entendu parler d'une femme pareille.
Alors pourquoi l'observait-elle avec tant d'animosité? La curiosité l'emportant sur la prudence, la jeune femme s'adressa poliment à la Noble:


-Bonjour, pardonnez moi de vous dérangée, mais vous aurais-je déjà rencontrée Dame? Votre visage me semble familier.

Une façon somme toute innocente d'aborder quelqu'un, même si c'était pour connaître ses intentions, qu'elles soient bonnes ou mauvaises, à votre égard.
Ayla Parawyn, Meurtre

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Lucretia Von Shwitzerhaüm
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Re: [RPLM] Une rencontre... Un destin...

Message par Lucretia Von Shwitzerhaüm »

  • Rires, chants, plaintes et râlements, voilà ce qui composait l’atmosphère de la taverne lorsque d’autres se tenaient plus silencieux, et si ces derniers escomptaient entendre le chant martelant de la pluie s’abattant sur la toiture, alors avaient-ils fait fausse route. Lucretia gobelotait le contenu de son verre au milieu de ce charivari ambiant, esquissant quelque grimace chaque fois qu’elle relevait le nez de cette odieuse contrefaçon. Un goût acide et rance vint se faire sentir, et les nombreux dépôts que contenait le fond du gobelet achevèrent de la débecter. Assez pour aujourd’hui. Pas question de se tuer le palais à petit feu en l’insensibilisant aux mets plus fins dont elle ne manquerait pas de se délecter par la suite. Reposant bruyamment son verre sur la table de bois, elle ausculta les environs. Rien de notable n’était à remarquer, et tout se déroulait exactement comme lorsqu’elle était entrée. A cela près qu’un nouveau regard la dévisageait en retour.

    Et la question lui fut posée.
    La connaissait-elle ? Non, sûrement pas ; son teint basané aussi bien que son accent d’outre-mer lui en donnait la certitude. Par ailleurs, si elle avait déjà croisé quelque arabéen que ce fût, alors ne leur avait-elle jamais adressé la parole, elle n’en avait point remembrance. Lucretia apprécia nonobstant la manière employée pour la déranger, quand bien même, ès qualité de baronne, était-elle obligatoire et requise lorsque l’on osait s’adresser à sa personne. Mais n’était-elle pas étrangère à cette contrée ? La noble pouvait, si fait, lui accorder quelques points supplémentaires.
    Et cette inconnue la connaissait-elle, elle ?

    «Si je ne vous ai jamais rencontrée, il est fort possible que vous m’eussiez déjà aperçue de loin, oui, voilà qui est fort probable. Quelque fois que l’envie vous ait prise de vous promener dans les bois, ou même au sein du village de Bratian ; je possède ces terres en tant que baronne du manoir Hoppkruffen. Lucretia von Shwitzerhaüm. »

    Peut-être autant de noms et de titres qui ne diraient rien à sa vis-à-vis ; en tant qu’étrangère, connaissait-elle les différents titres que l’Empire pouvait accorder à ses citoyens les mieux nés qui fussent ? Et son nom de famille, le palais et la langue de l’arabéenne étaient-ils en mesure de le prononcer convenablement, sans lui faire l’offense de l’écorcher ? Si elle n’en était pas certaine, peut-être valait-il mieux qu’elle se tût à ce sujet.

    «Quant à moi, il est certain que je ne vous ai jamais rencontrée. A qui ai-je l’honneur ? »

    Des vêtements de voyage de bonne facture mais très loin de s’apparenter à ceux que l’on pouvait trouver chez les meilleurs couturiers. Une simple roturière, voire une aventurière de bas-étage et étrangère qui plus est. J’eus mieux fait d’utiliser le mot affaire plutôt que celui d’honneur. Mais la courtoisie et les civilités étant ce qu’elles étaient, mieux valait faire preuve de prudence en ces temps troublés. Peut-être était-elle une riche diplomate de ses propres terres ayant troqué sa vêture opulente contre des habits plus pratiques. Lucretia ne l’avait-elle justement pas fait ?

    Et du culot, également. Qu’était-ce cette étrange manie de la regarder dans le fond des yeux comme si elle s’attendait pertinemment à ce qu’autrui baissât les siens le premier ? La baronne soutint le sombre regard de l’impétueuse, ses iris smaragdins et pailletés d’or plongés dans ceux de sa vis-à-vis. Et après que l’étrangère eût décliné son identité si elle l’avait souhaité, ce petit jeu aurait pu durer bien longtemps si la porte de l’auberge de s’était pas brutalement ouverte.

    Aussi surprise qu’intriguée par tant de véhémence envers une porte innocente, la jeune femme détourna son visage, observant la scène. Cinq hommes armés y entrèrent sans ménagement, poussant les plus dissipés qui bloquaient encore l’entrée jusqu’à pouvoir la refermer complètement derrière eux. Des miséreux, sans doute, mais des miséreux qui s’étaient indubitablement reconvertis en bandits de grand chemin ou ce qui s’en approchait le plus.

    A coups de gueulantes sortis d’entre des chicots pourris et des dents brisées, ils demandèrent à ce que toute somme d’argent leur soit remise en main propre, et leurs faciès grossiers et abimés par l’indigence farfouillèrent les vêtements de chacun, en quête de pistoles. Les premières menaces tombèrent alors que certains récalcitrants refusaient de leur donner leurs maigres économies, mais la menace des dagues et des épées courtes achevèrent de convaincre les plus dissidents.

    Et alors que deux d’entre eux s’en allaient quérir l’argent du côté de la caisse du tavernier et qu’un autre gardait l’unique entrée, les deux derniers s’approchaient inexorablement des deux jeunes femmes.
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Marcus Stier
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Re: [RPLM] Une rencontre... Un destin...

Message par Marcus Stier »

Par la sainte croupe de la Dame du Lac, ou plutôt par les balloches de Khorne, quelle cuite! Comment ça, mon Seigneur n'aurait pas de testicules? Oh! Je suis Marcus Stier et, même si je suis parfois à demi-dément, je ne peux pas vénérer un Dieu qui a pas d'attributs virils. Alors mon Khorne a des bijoux de famille, point barre. Là n'est pas la question, de toute façon. J'ai la gueule enfariné. 

Hier soir, j'ai trop picolé, dans ce bui-bui qui sert de taverne. Ça faisait longtemps que j'avais pas eut de vie sociale, d'ailleurs. Je me suis couché à pas d'heure et j'ai passé la journée à scier du bois. Pour autant, j'ai pas mal au crâne, tout va bien. Je réunis mes quelques affaires dans ma piaule et, hache sur l'épaule, je rejoins tranquillement la salle commune. Je compte boire un dernier canon histoire de rallumer la chaudière avant de prendre la route. J'aime marcher la nuit, je suis pas emmerdé par tous les mendiants qui traînent sur les routes. Et vu que ma destination est loin au nord, pour assujettir des vassaux afin de récolter toujours plus de crânes pour le Trône, et ben j'ai de la route! La nuit, on croise jamais grand monde, sur les chemins. Au pire, des bandits. Mais ça me fait pas peur. C'est qui le grand méchant loup. J'ai la réponse. C'est 1m89 et 110 kilos, armé d'une hache à double lame. 

En parlant de bandits, tiens. Alors que je rejoins la salle commune, je me retrouve en plein braquage. Ils ont l'intention de détrousser tout le monde? Les marrants. Un sourire carnassier aux lèvres, je vais m'adosser à la première table haute que je croise, occupée par deux femelles qui, d'après ce que j'en ai vu, ont l'air plutôt bien gaulés. Surtout la grande bourge. Mais je m'inquiéterais d'elles plus tard.

Je passe tranquillement mon pouce sur le fil affûté de ma hache et observe les brigands en plein office, comme un gosse fasciné par un spectacle de marionnettes. Je vois que deux bouffons s'approchent de ma table, l'air décidé. Sourire toujours aux lèvres, j'attends qu'ils soient à portée de voix:


"Passez votre chemin, les gars. Faites comme si y avait personne à cette table et continuez votre truc. Sinon vous allez le regrettez. C'est pas une menace, c'est une promesse."

Je finis en crachant distraitement au sol. J'ai dis tout ça d'un air nonchalant, pas agressif pour un sou. Je suis pacifique, je viens de me lever. Mais les voilà prévenus...
Modifié en dernier par Marcus Stier le 16 janv. 2013, 19:07, modifié 1 fois.
Marcus Stier, Voie du Mercenariat
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Ayla Parawyn
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Re: [RPLM] Une rencontre... Un destin...

Message par Ayla Parawyn »

La Noble ne semblait pas enchantée d’être dérangée, même si Ayla ne rencontrât pas le regard outrée qu'elle attendait, d'ailleurs, elle ne s'attendait presque pas à une réponse, au mieux un simple "non vous faites erreur", au contraire, la Dame lui sortit la liste de son patrimoine, limite si elle ne remontait pas aux ancêtres.

-Si je ne vous ai jamais rencontrée, il est fort possible que vous m’eussiez déjà aperçue de loin, oui, voilà qui est fort probable. Quelque fois que l’envie vous ait prise de vous promener dans les bois, ou même au sein du village de Bratian ; je possède ces terres en tant que baronne du manoir Hoppkruffen. Lucretia von Shwitzerhaüm.

Un nom sucré, trop même, enfin, au moins, la tueuse fut assurée ne jamais avoir eu affaire avec cette famille, et ne certainement jamais avoir à le faire, car elle évitait de frayer avec la haute noblesse, ces gens-la étaient de vrais vicieux, les intrigues de cour et autres complots leurs faisaient voir chaque individu comme un possible pion sur leur échiquier géant, et c'étaient des mauvais payeurs en plus de cela.

-Quant à moi, il est certain que je ne vous ai jamais rencontrée. A qui ai-je l’honneur ?

Un soupçon d'hésitation ce fit entendre sur le mot "honneur", sans la quitter des yeux, Parawyn déclara d'un ton neutre, mais en gardant un certain respect, pas question de se fâcher avec une Noble qui pouvait parfaitement la faire arrêtée et la faire jetée en prison pour quelques obscures raison, ceci:

-Mon nom est Ayla Parawyn, je suis native de Meknès, mais j'ai vécu à Bordeleaux. Par contre, je ne me suis jamais aventurée jusqu'en votre Baronnerie, je vous ais sûrement confondue avec quelqu'un d'autre.

Et cela était vrai.
Soudain, la porte de l'auberge fut presque éjectée de son encadrement par une bande de malfrats, cinq, ils se mirent à exiger des occupants de la salle qu'ils donnent leurs biens sans attendre, de violentes représailles convainquirent les plus récalcitrants, deux des bandits commencèrent à se dirigés vers la table des deux jeunes femmes.
Ayla mit délicatement la main sur son poignard et réfléchit à un plan de défense, d'abord un diplomatique, puis, un autre un peu plus musclé.


-Passez votre chemin, les gars. Faites comme si y avait personne à cette table et continuez votre truc. Sinon vous allez le regrettez. C'est pas une menace, c'est une promesse.

Une voix grave avait menacé les bandits, et la tueuse vit un glaviot traversé les airs et s'écraser devant les chaussures des deux manants.
Parawyn tourna la tète vers l'origine de la voix, et, découvrit avec stupeur un colosse à l'air aussi menaçant que sa voix le laissait présager, l'énorme hache qu'il tenait négligemment venait renforcer cette impression.
Ayla déglutit, se demandant si cette "aide" était préférable aux bandits...
Ayla Parawyn, Meurtre

FOR 9 / END 8 / HAB 10 / CHAR 8 / INT 9 / INI 8 / ATT 9 / PAR 8 / TIR 9 / NA 1 / PV 60/60

Compétences :
• Bagarre niveau 1 niveau 1
• Filature niveau 1 niveau 1
• Alphabétisation niveau 1
• Coups précis niveau 1
• Ambidextrie niveau 1
• Fabrication de drogue niveau 1

Bourse: 6 Couronnes d'or || Autres :
Inventaire:
Veste de cuir
Poignard à lame courbe
Amulette cirque Zavataniel
Lot trésor n2 Zavataniel

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Lucretia Von Shwitzerhaüm
Warfo Award 2018 du meilleur PJ - Élaboration
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Re: [RPLM] Une rencontre... Un destin...

Message par Lucretia Von Shwitzerhaüm »

  • Lucretia ne s’était pas trompée sur les origines de sa vis-à-vis, mais il eût été difficile de faire autrement. Meknès ne lui disait rien, mais Bordeleaux, en revanche, éveillait en elle quelques souvenirs des plus agréables.

    «Bretonienne, si fait, avant d’être arabéenne ? Je ne l’aurais pas cru. Ah, ces terres de légendes et leurs vastes plaines ponctuées de collines d’où s’élancent ces valeureux chevaliers bretonniens… » En fin de compte, si duel optique il y avait eu, la jeune femme en concéda volontiers la victoire à la dénommée Ayla, son propre regard affectant un voile pensif où se reflétaient lointainement des réminiscences, lesquelles lui firent adopter un léger sourire. Et ainsi l’étrangère l’avait-elle confondue, elle ne savait comment, avec une autre personne. Voilà qui n’était assurément pas pour lui plaire.
    « Cela peut arriver à tout le monde, il n’y a pas de mal. Enchantée », s’évaltonna-t-elle, conciliante.

    ***

    L’on bouscula une vieille femme, l’on en gifla une autre, plus jeune, qui tentait davantage de rassurer son marmot braillant que de collaborer avec les voleurs, et l’on battit un homme qui refusait ostensiblement que de céder la moindre piécette. En dépit de leur air agressif et de leurs aboiements, les bandits rechignaient à user de leurs armes, ce qui ne les empêcha pas de défoncer à coups de pieds et de pommeaux le ventre et les côtes du malheureux qui s’écroula alors au sol, crachant du sang. Un autre, considérant le spectacle d’un œil épouvanté, tenta tout de même de marchander la moitié de ses biens, prétextant, comme tout le monde, devoir subvenir aux besoins de sa famille. Mais après que les premières menaces furent tombées et que le précédent fut désigné du doigt en exemple, il obtempéra sur le champ, non sans trahir un désespoir profond où se lisait également la crainte. Et ils approchaient de plus en plus, fauchant bourses et bijoux.

    Lucretia les regardait évoluer tout en se demandant le comportement à adopter. Verraient-ils immédiatement à quelle classe sociale elle appartenait, fût-elle habillée à la garçonne et maculée de boue ? Pestant intérieurement, elle feinta de réajuster une mèche rebelle derrière son oreille, en profitant pour dissimuler à la venvole son collier étincelant dans son corsage. De quoi, peut-être, se précautionner contre une apparence un peu trop opulente qui ne manquerait pas d’attirer les regards et la cupidité de ces faquins, encore qu’elle en doutât fortement. Ses origines devaient assurément se percevoir même au-travers d’une vêture souillée de terre séchée et sa prestance aussi bien que son naturel noble et franc que davantage encore. Tout en chambolant comme si de rien n’était, elle réfléchissait. Elle pouvait très bien donner son argent, mais il y avait là plusieurs dizaines de couronnes. Ce n’était pas qu’elle était dure à la desserre, mais ces exactions et le fait de devoir s’abaisser au même titre que ces gens titillaient son orgueil. Autrement, la jeune femme pouvait très bien se défendre, mais c’eût été faire étalage d’une vivacité et d’une promptitude au combat qu’elle n’était peut-être pas censée posséder aux yeux de tous.

    Jetant un coup d’œil en échappée à sa partenaire de tablée, elle fut surprise de constater que sous ses demeurants tranquilles, Ayla songeait très certainement à se défendre contre les brigands. Elle s’était décontractée, les épaules relâchées tout en se tenant droite ; l’attitude idéale pour faire jaillir en moins d’une seconde une lame dans sa main. Lucretia le savait bien, venant d’adopter la même posture, parée à toute éventualité. Mais la jeune breto-arabéenne savait-elle au moins se servir d’une dague ? La noble avait vu, au cours de sa vie, bon nombre de jeunes femmes armées d’une lame qui se révélait être bien plus dissuasive que défensive ; leur façon de les agiter avec impéritie devant le nez de leurs agresseurs faisait bien souvent rire ces derniers, traduisant le fait qu’elles ne savaient pas s’en servir comme il se devait. A quelle catégorie de personne appartenait-elle ?

    Lucretia pourpensait tellement qu’elle n’avait guère entendu le nouvel arrivant alors même que celui-ci mettait en garde les deux gredins enfin parvenus jusqu’à elles. Un chevalier protecteur ? Ses longs cils papillonnèrent de surprise et de contentement, se tournant alors vers l’inconnu. La vision qui l’assaillit alors la refroidit quelque peu. Simple manant ou, brute épaisse, ou guerrier chevronné ? Elle ne savait pas le dire, encore que l’énorme hache qu’il caressait avec amour éclipsait directement la première dénomination. Quand bien même ne pouvait-elle distinguer son visage, la jeune femme se doutait bien qu’il ne devait pas être très alliciant. Cette étrange calotte qu’il portait sur la tête vous laissait penser à tout ce qui était possible et inimaginable, et souvent, c’était le pire qui se frayait un chemin à travers votre esprit. Etait-il défiguré à ce point pour qu’il ne voulût pas que l’on vît son visage ? Ce n’était pas non plus ce corps lisse, bien sculpté et félin contre lequel il était agréable de se lover, mais bien celui épais et grossier qui s’apparentait à celui d’un ours qu’il revêtait, et son ventre rebondi tendait quelque peu le gilet de cuirs sale et rapiécé que l’homme portait.

    En dépit de cela et du crachat qui éclata visqueusement aux pieds de ceux qui se faisaient passer pour des brigands, le type à la hache arborait une confiance et une tranquillité à toute épreuve, et ses adversaires potentiels eussent bien fait que de s’en méfier. Cet air détaché et ce ton sérieux mais pas encore agressif trahissaient souvent le calme avant la tempête.
    Le premier bandit arrivé à proximité tiqua, regardant le nouveau venu d’un air étonné, puis venimeux, terminant enfin par une expression peu rassurée lorsque ses yeux se posèrent sur la hache à deux mains.

    «Quesque t’as, toi ? C’est comme les autres, tu payes ou bien tu… »
    Il fut interrompu par un petit coup de coude lancé en catimini par son compère. Les deux raquetteurs tenaient fermement leurs armes en main, et, eu égard à la jointure de ces dernières qui blanchissait à force de se cramponner aux manches, ils puaient l’incertitude.
    «C’est bon, d’accord. Laisse tomber, va pour ces trois-là ».

    Ils s’en allèrent alors sans un mot, passant à une autre table non sans décocher un dernier regard à la brute, vérifiant qu’il les laisserait en paix le temps de leurs petites exactions. Il sembla que ce petit tour de force avait bronzé la volonté de ceux qui se retrouvaient encore épargnés, lesquels refusèrent alors de céder leur bien. A cela près qu’aucun d’entre eux n’avait la carrure de l’homme à la hache. Un nouveau coup d’œil vola en direction de celui-ci, et, lorsque l’on fut certain qu’il ne bougerait pas, les coups plurent une nouvelle fois.
    Mieux vaut eux que moi, songea la jeune femme, qui se tourna vers leur sauveur inopiné.

    «J’ignorais qu’une telle probité existait encore au sein de l’Empire et que certains de ses citoyens pouvaient se targuer d’être aussi vertueux et pétris d’honneur », lui sourit-elle diligemment. Je vous en suis vraiment reconnaissante. Puis-je connaître l’identité de mon impromptu défenseur ? »


    ***

    Des chuchotements furent audibles au sein du petit groupe que formaient les cinq bandits alors qu’ils venaient de se retrouver. Le tavernier, semblait-il, n’avait pas non plus opposé de résistance face à la menace des deux bandits ; seul le trio de cette fameuse table ne leur avait pas cédé leurs possessions, et de petits coups d’œil leur furent fréquemment jetés. Sortit alors de la discussion une décision, et les cinq hommes, exhibant de façon ostentatoire leurs armes, s’avancèrent de concert en direction de ladite tablée. L’un des paysans devenu brigand était mieux bâti que ses acolytes, l’air plus féroce, plus hargneux, et moins enclin à la peur. Il considéra le trio d’un regard suspicieux, avant de s’adresser à l’homme à la hache.

    «T’es qui, toi, t’es leur garde du corps ou quoi ? T’en as pas la tronche, m’étonnerait. Ecoute, on t’fait rien, et en échange, tu nous files les gonzesses. On leur f’ras pas d’mal, c’est promis ; on prend juste leurs bijoux et l’argent qu’elles ont, comme pour les autres, et puis on s’taille. On te laisse tout c’que t’as.
    Sinon, bha… On est cinq, tu f’ras pas l’poids, tu crèveras obligatoirement. Pis on aura juste qu’à prendre la thune sur les femmes. Et sur ton cadavre aussi.
    »
FOR 16 / END 14 / HAB 17 / CHAR 18 / INT 17 / INI 19* / ATT 17 / PAR 13 / TIR 11 / MAG 17 / NA 4 / PV 134/140
Ma Fiche
Objets particuliers:
- * Anneau Nowelleux (+1 INI)
- Amulette (relance d'un EC: 2/3 utilisations disponibles)

Compétences acquises et Dons du Sang

COMBAT :
Attaque : Coup précis (3), Arme de prédilection ( épée à une main)
Défense : Esquive, Acrobatie de combat, Sang vif (2) (DDS), Coriace,
Autres : Régénération Impie (DDS), Innocence Perdue (DDS), Valse Macabre


MAGIE :
- Sens de la Magie
- Conscience de la Magie
- Maîtrise de l'Aethyr - niveau 3

CHARISME :
- Diplomatie
- Éloquence
- Séduction
- Intimidation
- Comédie
- Etiquette
- Intrigue de cour

INTELLIGENCE :
- Domination (DDS)
- Érudition
- Littérature
- Linguistique
- Histoire
- Administration
- Enseignement
- Connaissance végétale
- Langue étrangère : Kislévarin
- Connaissance des démons

INITIATIVE / HABILETE :
- Sang vif (DDS)
- Réflexes éclairs
- Escalade
- Monte - chevaux
- Sens Accrus
- Vision nocturne

AUTRES :
- Défi de l'Aube (DDS)
- Ame Profane (DDS)
- Forme de Familier : Corneille (DDS)
- Sang argenté (DDS)
- Alphabétisation
- Force accrue
- Chance
- Préparation des poisons

Inventaire :
- Griffe d'Ursun
- Veste de cuir & pèlerine en "voyage" / robe habillée en "réception"
- Anneau de promptitude
- Bague du tumulus
- Sacoche de chanvre
- Lettre de la comtesse
- Gemmes et pépites d'or
- Fleur de salicaire
- Glandes à venin
- Poison (?)

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Marcus Stier
PJ
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Re: [RPLM] Une rencontre... Un destin...

Message par Marcus Stier »

Les bandits partent têtes basses pour continuer leur braquage. Filez, vous faites bien, bande de larves. Je commence à me réveiller et c'est vrai qu'aujourd'hui j'ai pas fait couler de sang. Faudra y remédier, qu'ils me chatouillent pas trop. 

Des deux greluches, la plus mignonne des deux m'apostrophe et me remercie à sa manière. Sa façon de parler ferait passer un soi-disant preux bretonnien et son langage ampoulé pour un serf. Je suis pas fan des phrases alambiquées mais le corset de la dame me plait beaucoup plus. Je vais pas faire le sauvage. 


"Je suis ni honorable ni vertueux et encore moins citoyen de l'Empire, mais je prends tes remerciements avec plaisir, beauté. Je suis Marcus Stier. Si t'as besoin de bras ou d'un autre membre, je suis ton homme!"


Je peux pas m'en empêcher, bordel. Je suis grave. 
Les brigands en ont fini, ils se regroupent et, pas sûrs d'eux, viennent vers moi. Leur chef, qui a une trogne de hareng, vient jouer le gros bras et me propose de lui laisser les demoiselles. A la base, je suis pas du genre à laisser les gens aux bords de la route. Mais j'ai beaucoup changé ces derniers mois et je lui fait une contre proposition, qui n'est pas discutable. S'il est pas d'accord, je prendrai son crâne. 


"La petite vilaine basanée, je veux bien, prends la et fais en ce que tu veux, mais l'autre aux gros seins, elle reste avec moi. "

En finissant ma phrase, je me redresse et le domine de toute ma taille, la hache fermement en mains. Tu as envie de jouer, enfant de catin?

Avant qu'il ne puisse répondre, la porte de l'auberge s'ouvre à toutes volées. Un enfant entre, couvert de sang, une méchante entaille lui parcourant le crâne. Il halète comme un animal aux abois et hurle:


"Les hommes-bêtes! Ils arrivent! Aux armes!"

Sans hésiter, d'une main ferme, je repousse violemment mon interlocuteur, qui recule de quelques mètres et manque de tomber. Je me dirige à grands pas vers l'entrée de l'auberge. Enfin, une bataille! J'ordonne:

"Vous avez pas entendu, bande de larves?! Aux armes!"

Khorne va être servi! 
Modifié en dernier par Marcus Stier le 16 janv. 2013, 19:08, modifié 1 fois.
Marcus Stier, Voie du Mercenariat
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Ayla Parawyn
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Localisation : Haha! tu voudrais le savoir hein? bah cherche.

Re: [RPLM] Une rencontre... Un destin...

Message par Ayla Parawyn »

Lucretia ne semblait pas plus enchantée qu'Ayla de découvrir leur mystérieux sauveur, mais, beaucoup plus diplomate, elle le remercia gracieusement, l'homme lui répondit en des thermes beaucoup moins courtois par contre:

-Je suis ni honorable ni vertueux et encore moins citoyen de l'Empire, mais je prends tes remerciements avec plaisir, beauté. Je suis Marcus Stier. Si t'as besoin de bras ou d'un autre membre, je suis ton homme!

-C'est d'un lyrisme..., Marmonna la tueuse d'un air affable.

Les bandits s'étaient éloignés et semblaient avoir tenu un petit conseil pour prendre une décision, le plus baraqué s'avança et déclara au colosse:

-T’es qui, toi, t’es leur garde du corps ou quoi ? T’en as pas la tronche, m’étonnerait. Écoute, on t’fait rien, et en échange, tu nous files les gonzesses. On leur f’ras pas d’mal, c’est promis ; on prend juste leurs bijoux et l’argent qu'elles ont, comme pour les autres, et puis on s’taille. On te laisse tout c’que t’as.
Sinon, bha… On est cinq, tu f’ras pas l’poids, tu crèveras obligatoirement. Pis on aura juste qu’à prendre la thune sur les femmes. Et sur ton cadavre aussi.


Calmement, Ayla dégaina son poignard tout en cachant son mouvement avec sa cape, alors ils voulaient quand même tenter le diable? Bien mal leur en coûterait, car à eux trois (ou plutôt deux car la Dame Shwitzerhaüm ne devait sûrement même pas savoir magner un couteau à beurre) ils mettraient en déroute les bandits!
C'est pourquoi, la jeune femme fut absolument abasourdie par la réponse de Stier:


-La petite vilaine basanée, je veux bien, prends la et fais en ce que tu veux, mais l'autre aux gros seins, elle reste avec moi.

Ni une ni deux elle s'exclama, outrée:

-Sale chien!

Elle allait ajouter d'autres insultes plus ou moins corsées, lorsque à la surprise générale, la porte s'ouvrit une deuxième fois, laissant entrer un gamin au crane presque ouvert par une entaille, hurlant d'une voix stridente qui trahissait sa panique "Les hommes-bêtes! Ils arrivent! Aux armes!".
Le colosse réagit promptement, et, dégageant brusquement le chef des bandits, il hurla à son tour tout en se dirigeant d'un pas ferme vers la porte:


-Vous avez pas entendu, bande de larves?! Aux armes!

La jeune femme se tourna vers la Noble et lui déclara d'un ton martial:

-Il n'y a qu'une seule sortie et les bêtes entreront sûrement par celle-ci, le seul moyen est de tenir! Prenez une chaise ou une bouteille brisée et préparez vous!

La fuite était hors de question, l'extérieur était à présent synonyme d'enfer, et en ce qui concernait l'intérieur...et bien, cela n'allait pas tarder à l’être aussi! Les paysans hurlaient, quelques uns s'étaient emparés de leurs truelles ou bien d'une chaise, quoiqu'il en soit, cela allait être le chaos d’ici peu de temps, d'ailleurs à l'extérieur, se faisaient entendre des hurlements à vous glacer le sang!
Parawyn baissa les yeux sur son arme et jura, « bon sang! » Un poignard contre une horde d'hommes bêtes! Cherchant frénétiquement une solution, elle finit par se diriger vers l'un des malfrats, celui-ci avait deux épées plus ou moins en bon état, et ne semblait pas vraiment savoir comment s'en servir, la jeune femme prit l'initiative de lui prendre une arme et dégaina lui son épée, puis, se détournant vers la porte, elle lui fit à la hâte:


-J'te la rend tout à l'heure!

"Si tu est encore en vie" songea Ayla, "Et ça vaut pour moi aussi".
La bataille pour l'auberge du Stir allait débuter.
Ayla Parawyn, Meurtre

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