[Arzhvael et Ombeline] Noble désordre

Le Talabecland se trouve au coeur de l'Empire, et ses armées prennent souvent la forme de petites forces d'élites. Helmut Feuerbach est porté disparu, mais sa cour est toujours dans la Cité de Talabheim.

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[MJ] Bonnepierre
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Re: [Arzhvael et Ombeline] Noble désordre

Message par [MJ] Bonnepierre »

Un peu plus tôt, sous la bruine, le messager avait répondu à Lucrétia:
-j'ai pas vu le général depuis plusieurs jours, Madame, ni moi ni personne au bourg: le général est au manoir...
Et non, bien évidemment, l'homme ne savait pas que le mage flamboyant s'était fait daguer en début d'après midi...

Maintenant.
La pluie avait cessé. Une nuit humide s'installait entre des nuages gris s'éparpillant: c'était le temps récurrent du tallabheim...
Lucrétia arrivait à cheval face la petite armée paysanne, ses deux hérauts devant elle...
Pieter, le "général de la troupe" avait ordonné dès son approche que les fusils fussent braqués sur elle, mais bien sûr, les villageois et les perdus, voyant qu'il s'agissait de la baronne et du "sacro-saint oracle", n'avaient guère obéi...

-Mes fils! commença Machser en avançant d'un pas sûr vers l'armée, bras écartés pour montrer son importance. Voici avec moi la Baronne Von Switzerhäum, elle reprend le commandement! Sa voix était forte et sûre, confondante de véracité, suprême: tous, sauf les quatre Feuerbach, le regardait comme s'il était le messie:
-Le tout puissant Sigmar, loué soit son nom, m'a fait l'honneur de ses augures: ces hommes qui vous dirigent sont des félons! Il pointa du doigt les Feuerbach, lesquels blanchissaient, hagards et ne sachant que faire face à une personnalité si influente: Mettez les aux arrêts, immédiatement!... D'autres traîtres à Sigmar tiennent le Manoir, nous devons leur reprendre! Voilà pourquoi vous êtes là! Reprendrez vous votre bien? ramènerez vous l'harmonie à Bratian? Votre belle Baronne, une digne fille de Sigmar, a été dépossédée! Lui rendrez vous son bien? J'ai vu que vous le ferez, mes fils! Elle seule mènera le pays à la richesse! Elle est votre avenir, une promesse de jours heureux! Sans elle, la mort et la désolation seront le lot de ce pays! avec elle ce sera la félicité!
Tandis que l'Oracle clamait tout cela, Pieter avait fait l'erreur de braquer son arquebuse vers Lucrétia: il en fut puni par une foule qui buvait les mots de Machser et l'acclamait, laquelle foule cogna le pauvre Pieter tout en bousculant les autres soldats honnis... bientôt, face à lucrétia, ne fut plus qu'une assemblée de fidèles féaux, et quatre prisonniers tabassés mis à genoux aux pieds de son cheval...

Le "messager" n'avait rien dit, et, visiblement, ne voulait rien dire de peur d'être lui aussi molesté...

Là bas, il y avait le manoir... et Lucrétia avait maintenant SON armée... Celle qui lui était due...
Mais c'était une armée qui, c'était clair, avait autant, voire plus, foi en son "Oracle" qu'en elle: Machser était un malin, il s'était positionné en force...

Les sens aiguisés de la lahmiane lui faisait voir plus loin que quiconque: elle voyait que le portail du domaine n'était pas gardé. Alan et les siens se terraient dans la bâtisse, semblait-il...

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Lucretia Von Shwitzerhaüm
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Re: [Arzhvael et Ombeline] Noble désordre

Message par Lucretia Von Shwitzerhaüm »

  • Montée là, sur sa monture, elle représentait une cible parfaite. Lucretia en était totalement consciente, mais se disait qu’il s’agissait d’un coup de force. Un coup de chance, également ; soit cela passait, soit elle échouait, recevant par la suite quelques dizaines de morceaux de métal dans les chairs. Elle comptait sur le fait que l’on vît, très rapidement, qu’elle était accompagnée de l’oracle qui n’avait cessé de venter son adresse quant à l’art de l’éloquence et de la persuasion, et espérait que tous ses propos, aussi bien que sa réputation, étaient vrais. Et elle comptait également sur ce surplus de hauteur, du haut de son cheval, pour se donner cet air noble et digne qui la caractérisaient si bien, quand bien même sa vêture en avait-elle fortement pâti, eu égard au temps de chien qui avait sévi sur la région.

    Et la jeune femme avançait, imperturbable, même lorsque son ouïe des plus développés réussit à capter une bribe de phrase, un ordre, pour être plus précis, lequel intima à tous les miliciens porteurs d’arquebuses de braquer leurs armes en sa direction, droit sur elle. Mais, alors qu’elle les surplombait tous, elle remarqua avec une petite satisfaction personnelle que personne ne bronchait. Bien qu’éloignée, encore, pour le moment, son regard d’aigle en percevait d’autres qui, eux, couraient à travers les rangs que formait cette petite troupe partie récupérer ses possessions. Des regards interloqués, indécis, incertains, des échanges au-travers desquelles se lisaient un certain refus de coopérer, une certaine reconnaissance des personnes que l’on tenait pour bien plus haut rang que soi.
    Et également un début de peur et d’appréhension dans les prunelles des Feuerbach.

    Voir une armée, aussi petite fût-elle, obéir à des ordres que vous n’aviez pas prononcés, vous jurer allégeance, tacitement, en refusant de les effectuer était pour le moins grisant, et Lucretia ressentit un sentiment d’exultation et de supériorité. Certes, les gens avaient assurément reconnu Mascher, mais également elle-même, la jeune femme en était persuadée, pour ce qu’elle était : la maîtresse des lieux, celle qui avait le pouvoir de vie ou de mort sur quiconque habitant sur ses terres.

    Arrivé devant eux comme personne n’avait tiré, Mascher prit alors la parole, s’adressant de sa voix grave et assurée à l’ensemble de cette armée qu’il avait lui-même composée. Si certains soldats en avaient encore été ignorant, quant à l’identité de cette étrange jeune femme détrempée mais rayonnante d’une certaine aura d’autorité, leurs doutes étaient à présent éclaircis, l’oracle venant de leur clamer haut et fort son titre et ce qu’elle était venue faire céans-même : reprendre le commandement de cette armée qui lui revenait de droit.

    Et il continua ainsi, louant Sigmar, prétextant que ses propos qu’il tenait en ce moment même étaient guidés par sa divine sagesse, et qu’il avait vu en rêve à quel point certains hommes, qu’il désigna par la suite du doigt, étaient animés de mauvaises intentions pour cette région. A quel point ils avaient tenté de duper les honnêtes gens qu’ils représentaient tous. Un discours somme toute véridique, mais qui se reposait sur des fondations pourries. L’homme n’était pas plus un prêtre de Sigmar, à vrai dire, que Lucretia n’était troubadour, et ses propos sonnaient comme étrangement faux lorsque l’on connaissait la vérité. Et la jeune femme en eût mis sa main au feu : la totalité de ces discours religieux reposaient sur les mêmes aberrations, les mêmes mensonges, et il n’y avait que des crétins zélés pour continuer d’y croire. Et l’on buvait ses paroles, dans l’assemblée, l’on avait foi en lui et en ce dieu de pacotille qui n’avait rien fait pour ce faire. Lucretia ressentit fugacement l’envie de tout révéler, n’eût été-ce que pour leur prouver à tous que ces dieux-là n’étaient que des pures inventions d’esprit tortueux qui cherchaient tant bien que mal à se protéger de leurs peurs inconnues. Mais c’eût été une grave erreur, un renoncement à cet armée contre une satisfaction personnelle qui n’aurait pas duré plus de deux secondes, et quand bien même leur eût-elle dit cela, à tous, qu’ils auraient continué à croire bêtement à tout leur panthéon.

    Que dire de ce qui s’en suivit ? Alors même qu’aucun ordre n’avait été donné de sa part, personne n’avait osé tirer sur elle. Là, en ce moment même, un discours véhément avait été tenu, des consignes avaient été données, consignes qui furent instantanément exécutées. Dans un dernier mouvement de panique, Pieter dirigea le canon de son arme sur la noble qui, toujours à cheval, représentait une cible facile à atteindre. Et cette dernière le vit. Un sourire passa sur ses traits, un sourire qui témoignait, une fois de plus, de la foi qu’elle avait en elle-même, de cette force de volonté qui empêchait n’importe quelle balle de la tuer à elle seule. D’un autre côté, qu’il lui eût tiré dessus en plein cœur et qu’elle n’en fût pas morte aurait pu causer quelques soupçons dans les esprits candides de ses miliciens… A moins que l’on pût la faire passer pour une élue de Sigmar ? L’idée était des plus intéressantes, et la jeune femme se dit qu’elle devrait y travailler un jour ou l’autre.

    Quoi qu’il en fût, l’homme n’eut pas le temps de mettre sa menace muette à exécution. A peine avait-il commencé son geste qu’il fut mis à terre et violemment battu, au même titre que ses trois confrères. Mettez-les aux arrêts, avait dit l’oracle ?

    «J’ai déjà fait preuve d’une grande mansuétude à l’égard de personnes qui ne méritaient aucune pitié de ma part. Ces personnes ne sont pas autres que les Feuerbach, dont nous avons quatre représentants sous les yeux. Des assassins, des meurtriers, des fourbes et des traîtres qui voudraient convertir mes terres, nos terres en un avant-poste afin de pouvoir surgir sur les régions environnantes, apportant la guerre et tous les crimes qui forment son cortège. Mais je ne laisserai pas faire cela. Je ne laisserai pas mes gens sous le danger de leur lame. Je l’ai déjà dit, j’ai déjà fait preuve d’une certaine clémence pour ces gens. Mais ce temps-là est révolu. Tuez-les tous. »

    Et Lucretia passa chacun de ces hommes à qui l’on ne tarderait pas à trancher la gorge pour s’assurer de leur mort.
    Il restait toujours ce messager feuerbach… Si la jeune femme était fidèle à ses propos, elle devait le tuer également, comme elle l’avait déclaré. Mais n’avait-elle pas affirmé, également, qu’elle ne lui ferait rien ? C’était à ce premier choix qu’elle devait se confiner sous peine de perdre toute crédibilité. Il fallait que l’on puisse avoir confiance en elle afin de se fier à ses décisions et de lui permettre de regagner ses terres plus rapidement. Et en assurant qu’il n’y avait que quatre Feuerbach, elle venait très certainement de lui sauver la vie.

    «Mettons-nous en marche, lança-t-elle à Mascher une fois que les quatre traîtres furent tombés. L’oracle avait beau avoir un certain contrôle sur l’armée que la jeune femme possédait, mais cela ne faisait rien. Car cette dernière possédait quelque chose d’autrement plus précieux, pour Mascher, que ladite armée de miliciens. Sa propre vie. Il savait ses capacités, il savait ce dont était capable Lucretia. Qu’il fît un geste de travers, une incartade, ou qu’il montrât le moindre signe de trahison, et il se savait homme mort, même si elle devait mourir après. Elle était certaine de pouvoir emporter une autre personne avec elle dans cette tombe que l’on ne lui accorderait pas. Mascher en était parfaitement conscient, et Lucretia supputait que sa condition de vie actuelle devait assurément lui convenir : récupérer son rôle de prêtre-guerrier dont il semblait s’amuser, contrôler une armée et être au service d’une baronne aux sombres mais fascinants pouvoirs.
    Oui, elle ne pensait pas risquer grand-chose de ce côté-là.

    L’entrée de son manoir n’était pas gardée, mais la noble se doutait bien que ses occupants actuels avaient eu vent de son arrivée imminente.
    «Je veux que chaque entrée du bâtiment soit gardée par plusieurs de nos hommes. Qu’ils n’hésitent pas à tirer sur quiconque appartenant aux Feuerbach. Si jamais il s’agit d’un elfe, du baron ennemi ou de l’un de ses généraux, tirer-leur tout de même dessus, mais dans les genoux, les jambes, les bras… Je prends le risque qu’ils meurent tout de même, bien que les avoir vivant, mais blessés, serait un certain luxe.
    Quant à moi… Je veux cinq hommes à ma disposition, faisant office de garde personnelle, pendant que j’investirai ces lieux qui sont les miens en passant par l’une des ailes du manoir. Et je remonterai ce dernier sur sa longueur.
    »
    Possibilité d'avoir + 15 Pv ?
    Merci d'avance !
Modifié en dernier par [MJ] Bonnepierre le 01 juin 2013, 03:03, modifié 1 fois.
Raison : 7xp/78xp pas de pb, tu gagnes 15pv, tu me connais, tu as raison de me remercier d'avance, te reste 3xp
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Ma Fiche
Objets particuliers:
- * Anneau Nowelleux (+1 INI)
- Amulette (relance d'un EC: 2/3 utilisations disponibles)

Compétences acquises et Dons du Sang

COMBAT :
Attaque : Coup précis (3), Arme de prédilection ( épée à une main)
Défense : Esquive, Acrobatie de combat, Sang vif (2) (DDS), Coriace,
Autres : Régénération Impie (DDS), Innocence Perdue (DDS), Valse Macabre


MAGIE :
- Sens de la Magie
- Conscience de la Magie
- Maîtrise de l'Aethyr - niveau 3

CHARISME :
- Diplomatie
- Éloquence
- Séduction
- Intimidation
- Comédie
- Etiquette
- Intrigue de cour

INTELLIGENCE :
- Domination (DDS)
- Érudition
- Littérature
- Linguistique
- Histoire
- Administration
- Enseignement
- Connaissance végétale
- Langue étrangère : Kislévarin
- Connaissance des démons

INITIATIVE / HABILETE :
- Sang vif (DDS)
- Réflexes éclairs
- Escalade
- Monte - chevaux
- Sens Accrus
- Vision nocturne

AUTRES :
- Défi de l'Aube (DDS)
- Ame Profane (DDS)
- Forme de Familier : Corneille (DDS)
- Sang argenté (DDS)
- Alphabétisation
- Force accrue
- Chance
- Préparation des poisons

Inventaire :
- Griffe d'Ursun
- Veste de cuir & pèlerine en "voyage" / robe habillée en "réception"
- Anneau de promptitude
- Bague du tumulus
- Sacoche de chanvre
- Lettre de la comtesse
- Gemmes et pépites d'or
- Fleur de salicaire
- Glandes à venin
- Poison (?)

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[MJ] Bonnepierre
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Re: [Arzhvael et Ombeline] Noble désordre

Message par [MJ] Bonnepierre »

test de CHA de Lucrétia (+1 éloquence +1 séduction -1 habits pourris -2 racontars sur elle +4 présence de Machser = +3): 5, réussi haut la main
Le petit peuple est d'une facilité déconcertante à manipuler, tous burent ses paroles, la badèrent... mais ceux là mêmes, si Lucrétia ne fut pas si grandiose, et eût égard aux médisances diaboliques sur elle, n'auraient-ils pas pris le parti inverse en d'autres circonstances?
Peut-être... Il fallait voir... en d'autres circonstances, possiblement...
Si Machser le leur avait ordonné surtout, non pas?!

Car la lahmiane se devait d'en être consciente: certes elle dégageait un attrait certain pour ces petites gens... mais l'Oracle la dépassait peut-être à ce niveau... sûrement même, en l'heure actuelle, aussi vexant que cela pût-il être... Car ce damné comédien - sacrément doué, disons le - avait passé près d'un mois auprès de ses ouailles, à habiter dans leur bourg, au contraire d'elle dans son manoir... et nul rumeur ne courrait sur lui hormis qu'il était un élu devin de Sigmar!

Toujours étant que sur l'ordre de la baronne, les quatre soldats Feuerbach furent mis à mort, sans pitié, à coups de hallebarde, puis à coups de pieds, puis on leur cracha dessus, et l'on brailla, rageur... Le peuple, c'est ainsi: donne leur le droit, et toutes leurs frustrations contenues s'expriment avec une comparative violence... il était à croire que ces villageois retenaient depuis longtemps leur colère, car les corps des Feuerbach furent massacrés puis leurs têtes mises sur des piques et des fourches.
Mais Lucrétia nota sans doute, après son ordre de mort, les regards de la plupart de ces gens qui furent tournés vers Machser, en quête d'un aval... un aval qui leur fut donné d'un grave signe de tête.

Mais parlons aussi, en effet, de la relation directe entre Machser et la lahmiane...
Si le peuple quêtait l'assentiment du premier, celui-ci quêtait, lui, mais avec discrétion, celui de Lucrétia. Seul un oeil acéré le verrait, mais l'oracle montrait avec subtilité sa vassalité à lucrétia : ce ne fut qu'un infime regard de respect, un embryon de déférence, invisible pour les villageois, mais qui le fut clairement pour la lahmiane... et ce peu qu'elle vit était d'une rare intensité: Machser lui était inféodé, pour lui elle était clairement la maîtresse, et la crainte qu'elle lui inspirait n'avait aucune commune mesure avec celle qu'il pouvait avoir d'avoir trahi ses employeurs originels...

Tout près du cheval de la baronne se tenait un homme qui n'en menait pas large:... le messager Feuerbach... Il dansait d'un pied sur l'autre, totalement désemparé...

Puis, sous une bruine de début de nuit, lucrétia donna ses ordres d'attaque:

Tandis que, dans un chaos relatif - le peuple n'ayant plus d'officiers en l'absence des Feuerbach exécutés - l'armée commença à encercler le domaine, cinq hommes se mirent à disposition de la lahmiane: trois hallebardiers et deux arquebusiers.
Ces six là se dirigèrent vers une aile du manoir...
Cependant qu'ils y parvenaient, à travers jardins, beaux arbres et vasque, la bataille de front éclata au niveau de la façade principale de la bâtisse; Lucrétia, de part ses sens aiguisés, n'en perdit pas une miette:
Le "général", mage flamboyant au balcon, tonna d'abord d'une voix forte, intimant aux assiégeants de baisser les armes, et Machser, entouré de fidèles arquebusiers aux arrières postes - et du messager - répondit d'une voix plus forte encore, le traitant de traître honni et de tueur de baronne : un sort de feu partit, des tirs d'arquebuses y répondirent, puis des cris de villageois qui chargeaient...
test de perception (INT de Lucrétia): 8 / Test de discrétion adverse: 9, réussi presque pareil...
Mais notre baronne était maintenant occupé à autre chose: elle prenait la maison de flanc, escorté de cinq gueux... à ce moment, proche d'un accès annexe du manoir, elle repéra une lointaine silhouette dans la brume tombante de la nuit, hors du domaine, vers l'arrière de celui-ci :

Un homme avec un arc. Eût-il voulu qu'elle le voit, mais juste elle, il n'aurait pas mieux fait... Il était à cinquante mètres. Et personne d'autre qu'elle ne l'avait vu...

la porte annexe, sur l'aile du bâtiment, fut défoncée sans soucis par les hommes de Lucrétia; mais en même temps des cris résonnèrent, venant des gens envoyés à l'arrière du manoir:
-Un carrosse! Ils s'enfuient!
-Haro! mort!
-sales Feuerba...!

Ce dernier villageois, alors hors de vue de lucrétia étant donné qu'il était à l'arrière du manoir, ne finit pas sa gueulante... pourquoi? Lucrétia ne le vit pas... Par contre, ce qu'elle vit, c'est cet archer à cinquante mètres qui flécha l'arrière du bâtiment...

La porte de côté pour entrer était ouverte, elle pouvait y aller... mais n'y avait-il pas plus urgent à l'arrière? C'était une question de choix:
Le mage flamboyant était sur le balcon avant - mais à l'arrière des gens (un carrosse?) fuyaient vraisemblablement, soutenu par un archer de folie.
Flemme de faire un plan (mais si tu le veux, demande en MP, je le fais pas de pb :wink: )
tu es sur un côté du bâtiment, porte défoncée par ta "garde" : pas d'adversaires et tu pourras entrer pour aller massacrer le mage rouge qui est au balcon en façade avant... mais derrière le bâtiment, tu l'as compris, ça fuit en carrosse... et y'a ce con d'archer à cinquante mètres qui va couvrir la fuite;
libre à toi de rp plusieurs rounds, je mettrai un holà selon les jets de dés et selon si tes éventuelles hypothèses d'actions se révèlent justes.

NB: des fois je fais des "jets cachés", je ne le note pas ok? (genre, ta perception de l'attitude de Machser, au début)

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Lucretia Von Shwitzerhaüm
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Re: [Arzhvael et Ombeline] Noble désordre

Message par Lucretia Von Shwitzerhaüm »

  • Une foule qui enrageait et qui bavait sa haine, prête à être déversée sur ceux que la jeune femme avait désignés. Une quantité d’esprits bêtes et laids que l’on pouvait manipuler à volonté, tout faciles à berner qu’ils étaient. Des simples rustres qui ne cherchaient pas plus loin que le bout de leur nez et qui se reposaient allégrement dans le commandement d’un autre qui décidait à leur place, pour eux. Ainsi était la peuplade de Bratian, ainsi pouvaient être caractérisés tous ces villageois qui habitaient sur ses terres. Ces villageois, qui, malgré tout, restaient ses gens, à elle, ceux sur qui elle devait veiller. Parce qu’ils étaient, tous, sa propriété. Et Lucretia n’en avait pas à se plaindre, de leur simplicité d’esprit, tant qu’ils demeuraient tous sur la voie qu’elle, et elle seule, leur avait tracé. Une voie dictée par sa volonté, volonté retranscrite par un Mascher qui lui-même lui obéissait au doigt et à l’œil. Voilà tout ce qu’elle demandait, et voilà ce dont elle disposait pour le moment même. Rien qui ne lui convenait point.

    Si fait, suite à son discours, l’on poignarda, découpa, arracha les corps autrefois encore en vie de ces présumés Feuerbach, dans une violence et une vulgarité qui n’étaient aucunement représentatives de celle qui en avait donné l’ordre. Et les jurons allaient, eux aussi, de bon train, se répandant dans l’air en même temps le sang faisait de même, gorgeant le sang. Une foule de miliciens en colère, aux envies de sang exacerbées par la tirade de la noble, et qui voulaient, désormais, reprendre ses terres auxquels ils appartenaient tous. Si cette ire pouvait continuer d’être alimentée de la sorte, et ne s’en retrouver que plus forte encore au moment des combats qui ne tarderaient pas à venir, alors Lucretia ne se faisait aucun souci quant à la tournure que prendraient les évènements. Son manoir lui reviendrait assurément, et rapidement, pour peu que la fureur qui les animait moissonne les soldats feuerbachs, déjà bien moins nombreux que les siens.

    Par la suite, les miliciens s’organisèrent comme ils le purent, lentement, difficilement, mais sûrement, et le manoir ne tarda pas à être entouré par un demi-cercle constitué d’hallebardes et d’arquebuses tout droitement pointés en sa direction.
    La jeune femme, elle, fut entouré par cinq soldats, comme elle l’avait demandé, et le petit groupe ainsi formé se dirigea vers une aille du manoir. La noble voulait prendre part à ce combat qui était le sien. Elle se savait plus compétente que quiconque en la matière, quand bien même n’était-elle pas véritablement formée à l’art du combat, et savait qu’elle pouvait assurément compter sur elle-même, là où elle n’était pas certaine de pouvoir faire de même en ce qui concernait ses propres soldats. N’avait-elle pas déjà commis l’erreur que de trop se reposer sur ses anciens soldats qui étaient censés protéger le manoir ? Et qu’étaient-ils tous devenu ? Morts, très probablement, tandis que le manoir et ses différents édifices étaient passés à l’ennemi.
    Mais, surtout, elle pourrait, de la sorte, s’occuper de quelques vieux adversaires qui lui étaient intimes. Et n’entendait-elle pas, justement, ce rustre de « général Rüssel », le mage flamboyant qui avait osé déverser tout son fiel et ses mauvaises paroles, comme si la jeune femme n’avait était qu’une vulgaire servante ayant mal préparé son lit ? Et, eu égard à ses propos, l’homme avait retrouvé du poil de la bête, lui qui s’était passablement effondré après que la belle lui eût cisaillé les talons de sa dague. Oui, elle n’avait été que par trop clémente, et elle se jurait, désormais, qu’elle ne referait plus la même erreur. Certes, la magie et les courants aethyriques la fascinaient, et la baronne voulait absolument pouvoir effectuer quelques recherches là-dessus en utilisant ses victimes comme cobayes, mais, finalement, elle préférait les voir morts une bonne fois pour toute plutôt que de les garder dans l’éventualité de quelque expérience qui ne verrait, pour ainsi dire, jamais le jour, si les intéressés venaient à s’échapper, en vie.

    La porte fut rapidement défoncée, et l’on s’apprêta à pénétrer dans le bâtiment pour éliminer les derniers parasites feuerbach qui l’occupaient encore. Mais, alors que la jeune femme allait y mettre pied, voilà qu’un petit mouvement, une sensation de rien du tout, une fragrance, peut-être, même, lui fit tourner la tête. Et son regard smaragdin, alors assombri par la nuit, fut en mesure de distinguer, au loin, un homme qui, armé d’un arc, la tenait en joue, elle ou l’un de ses soldats. Et au même moment retentit un cri, une alerte, qui en dit long sur ce qu’il était en train de se passer.

    « Un carrosse ! Ils s'enfuient ! »

    Ils s’enfuient ? Lucretia avait sa petite idée quant à qui désignait ce « ils ». Probablement le baron Alan, en vérité, ainsi que son serviteur le valet, celui-là même qui avait assassiné Carl un beau matin. Ainsi, le mage flamboyant restait céans-même à couvrir les arrières de son baron ? Et nul doute qu’il était en train de sacrifier sa vie pour ce faire, eu égard à la différence de forces armées qui composaient les deux camps. Plus loin, à l’extérieur du manoir, un petit sifflement se fit, là où chacun de ses hommes ne possédait que des arquebuses. L’archer venait de tirer sa flèche, et sûrement atteint-il sa cible, car un soldat en train d’aboyer une insulte se trouva comme brusquement privé d’air ou de souffle, ne pouvant terminer sa phrase. Que devait-elle faire, si fait ? Poursuivre le carrosse ou bien s’occuper elle-même de Rüssel ?
    Ce dernier lui semblait bien mort, déjà, de toute façon. Et il n’y avait qu’elle qui était en mesure de rattraper le véhicule qui s’enfuyait.

    «Prenez d’assaut le bâtiment et… Bon sang, capturez le mage vivant, tout de même. Quant à moi, je pars à la poursuite du carrosse, et vous ne serez pas en mesure que de me rattraper »

    Oui, en fin de compte, elle le voulait vivant, ce Rüssel, d’autant plus qu’elle doutait fortement que quelqu’un soit en mesure de le remettre sur pied, vu qu’Alan, le valet et Domi avaient pris la poudre d’escampette. Il devait avoir des choses intéressantes à lui dire, le bougre. Et s’il ne parlait pas tout de suite, cela n’en serait que plus amusant encore ; elle était bien décidée à le mettre à la question elle-même.
    Revenant précipitamment sur ses pas, Lucretia s’empara à nouveau de la bride de cette monture sur laquelle elle avait voyagé jusque-là, et se remit en selle. Talonnant la bestiole, elle se mit à la poursuite des fuyards.
    Pas de souci pour les jets, je te fais confiance.
    Je me mets donc à la poursuite du carrosse en utilisant la monture. Si jamais il y a un souci qui survient et que je ne puisse plus user le destrier pour quelque raison que ce soit, je me transforme en corneille et je continue ma traque (ce qui sera, par ailleurs, sûrement plus rapide). Mais il faut que l’on me voie partir à cheval, tout de même plus crédible que si je me transformais directement devant tout le monde.
Modifié en dernier par [MJ] Bonnepierre le 04 juin 2013, 14:21, modifié 1 fois.
Raison : 7xp/10xp
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CHARISME :
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INTELLIGENCE :
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INITIATIVE / HABILETE :
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- Escalade
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AUTRES :
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Re: [Arzhvael et Ombeline] Noble désordre

Message par [MJ] Bonnepierre »

Manoir Hopperkruffen. La Nuit. A feu et à sang.

C'est dans un chaos tonitruant, de furie, de panique et de mort, que Lucrétia retourna en hâte chercher sa monture à "l'arrière garde" au portail principal du domaine... Certes, ses hommes qui prenaient le bâtiment d'assaut était infiniment plus nombreux que la poignée qui le défendait des balcons, mais ces derniers leur offraient pour l'heure une résistance efficace:
Une myriade de petits cratères fumants constellaient la façade et les meubles placés en barricades aux balcons : Les villageois, mal positionnés en contrebas, et la plupart étant d'évidence de piètres tireurs, ne parvenaient pas toucher autre chose... tandis que, fort d'une position dominante, les quatre tireurs Feuerbach criblaient régulièrement la foule avec succès.
Mais le plus meurtrier était sans contexte le mage rouge qui se trouvait avec eux, un bouclier de flammes voltigeant en défense devant lui : en surplus d'avoir l'autorité nécessaire pour garder ses hommes au combat, lesquels il avait sans doute galvanisé par magie, il faisait un véritable carnage avec ses sortilèges flamboyants! Énormes boules de feu, et sphères incandescentes multiples, toutes faisant mouche, brûlaient et terrorisaient les assiégeants : c'était comme si le feu du ciel s'abattait sur eux... Pire! alors que la baronne repartaient sur son cheval en contournant promptement la zone de guerre, elle vit un long et terrible trait flambants qui partit des balcons pour aller châtier Machser, quand bien même ce dernier était-il au plus loin des combats!
Il n'en fallut pas plus pour achever de mettre un terme aux agressions à distance de la milice, laquelle cessa de faire feu pour mettre son cher oracle à l'abri, se débandant en même temps en tous sens...

Mais ne voyons pas seulement le mal... Car les troupes de contact avaient bien plus de réussites : hallebardiers et porteurs de fourches avaient certes été ralentis par la solide porte du manoir qu'ils avaient dû défoncer, puis par un surprenant "piège magique" qui les avait ensuite cueillis et les avait amené à plus de prudence, mais maintenant ils entraient en masse, emplis de haine et de peur mêlées:
-Bratian! criaient-ils.
-Mort aux ennemis de Sigmar!
Entre ceux-là, et les autres villageois qui étaient entré via d'autres façades, il eût été incroyable que les ennemis aux balcons gardassent bien longtemps leur position...

Toutefois, Lucrétia avait un autre objectif que d'assister ou d'observer ces assauts : car elle partit au triple galop pourchasser un carrosse en fuite. Bien qu'à un moment ou un autre, pendant qu'elle récupérait une monture, elle avait sans doute fait une cible alléchante - quoique à portée extrême - pour les tireurs ennemis, elle n'essuya aucune tentative de feu : ils devaient être bien trop occupés avec la horde milicienne - ou alors craignaient-ils ce faisant d'attirer l'effrayante maîtresse des lieux dans leur combat? Leur situation était déjà bien assez désespérée sans y ajouter quelqu'un de cette envergure, non pas?...
Mais revenons-en à la situation présente de la lahmiane:
Le portail arrière avait dû être préalablement ouvert en vue de la fuite éventuelle du carrosse. Et ce dernier, tiré par quatre puissants chevaux, et couvert par des tirs à l'arc d'une redoutable efficacité, était parvenu sans surprise à s'extraire du domaine. Les rares miliciens présents dans le coin étant tous des piétons, personne n'était à ses trousses hormis Lucrétia, et les rares tirs d'arquebuse à avoir été tiré sur les fuyards n'avaient comme souvent touchés que de l'air ou de la terre...
Ledit carrosse était évidemment celui d'Alan, c'était un bel engin, très solide, fait pour les longs voyages, mais même si ses roues étaient robustes, il n'allait tout de même pas sans peine au travers des friches, d'autant qu'il était de belle taille, lourd; Néanmoins, le temps perdu par Lucrétia pour aller quérir un cheval lui avait permis de mettre une bonne distance entre lui et elle : mais pas assez pour abuser les sens aiguisés de lahmiane, laquelle le repéra sans mal bien qu'il fit nuit...
Test d'équitation pour Lucrétia (HAB + 0 ) : 4, belle réussite
Test du cocher (bonus car pas de prises de risques) : 3, sans problème
Bratian. La nuit. Poursuite dans la cambrousse.

D'un bon galop, elle diminua relativement vite l'écart qui les séparait, parvenant à une soixantaine de mètres en arrière du carrosse. En continuant ainsi, elle le rattraperait sans doute bien avant qu'il n'atteigne la voie pavée : car c'est vers là qu'il se dirigeait, cela en coupant au large vers le nord est, vers la frontière de l'Ostermark.

Mais le rattraper ainsi, était-ce une si bonne idée que cela?...
... car maintenant qu'elle avait une meilleure vue sur sa proie, l'elfe vêtu de bleu qui se tenait avec habileté sur le toit de l'engin ne pouvait plus être ignoré, car il ne s'agissait pas de n'importe quel elfe : Domi Lindellindele, celui là même qui l'avait déjà presque vaincue un peu plus tôt dans la journée, avait son arc paré, et il y avait peu de chance qu'il manque sa cible, quand bien même il serait gêné par les cahots...

S'approcher encore exposerait la baronne ou son cheval à ses traits précis...
Du reste, elle était largement assez loin du manoir pour se métamorphoser en oiseau sans qu'un de ses sujet ne la vît, mais était-ce une bonne chose que de prendre une forme si vulnérable alors qu'un archer de cette envergure avait son oeil sur elle?

Là bas, derrière elle dans la nuit, se distinguaient plusieurs incandescences qui enflaient lentement: visiblement, son manoir commençait à être la proie d'un incendie...
Tu es donc à soixante mètres derrière le carrosse : A cheval, il te faudra trois ou quatre rounds entiers pour arriver à son contact, et attention aux flèches...
A priori, en oiseau, il te faudra seulement deux rounds (et attention aux flèches aussi?^^)

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Lucretia Von Shwitzerhaüm
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Re: [Arzhvael et Ombeline] Noble désordre

Message par Lucretia Von Shwitzerhaüm »

  • Laissant plantée là son escorte si tôt qu’elle leur avait donné l’ordre de ne pas la suivre après avoir vu le carrosse s’enfuir, Lucretia courut prestement en direction de sa monture qu’elle avait abandonnée un peu plus loin en retrait. Durant le trajet qu’elle effectua, elle eut le temps de jeter un rapide coup d’œil sur les évènements qui étaient en train de se dérouler dans les alentours. Les arquebuses crachaient leur fumée et leurs balles dans un rugissement du tonnerre, et ces dernières allaient s’écraser contre les murs de son manoir dans des sifflements, faisant éclater des morceaux de briques ou de crépit. Les fenêtres n’étaient pas non plus épargnées, malheureusement, et la jeune femme ressentait une certaine amertume à les voir voler en éclat et en imaginant le coût de toutes les réparations qu’il y aurait à effectuer une fois ses terres reprises. Balles qui, ainsi, perçaient bien davantage la pierre que la peau ennemie, alors que retentissaient partout autour d’elle d’autres hurlements et aboiements qui ne signifiaient pas autre chose que « sus à l’adversité ! »
    Mais en dépit de tant de véhémence, il semblait, pourtant, que c’était bel et bien ses propres hommes à elle plutôt que ceux des Feuerbach qui en payaient le prix fort. Les soldats réfugiés à l’intérieur des murs bénéficiaient d’une couverture et d’une position surélevée qui leur permettaient de se pouvoir répliquer avec efficacité, quand bien même se trouvaient-ils en infériorité numérique.
    Cela n’était qu’une question de temps, cependant, avant que ses miliciens parviennent à prendre d’assaut le manoir et à y pénétrer. Et une fois qu’ils seraient à l’intérieur, la position de force ne fera que s’inverser en faveur de la baronne.

    Mais il y avait entre deux une certaine période de temps durant laquelle, actuellement, le mage flamboyant faisait régner sa loi sur le champ de bataille ; en sus du rugissement des arquebuses s’ajoutaient les déflagrations de ses sortilèges qui faisaient pleuvoir la mort et la dévastation. Trop, par ailleurs, car voilà que Mascher fut à son tour touché, et l’on courut dans tous les sens, en catastrophe, comme si tout était perdu. Lucretia ne s’en faisait pas de trop, toutefois, car elle ne doutait pas que si l’homme souhaitait tant que cela conserver son statut de meneur et de fier oracle de Sigmar, il ne manquerait pas d’encourager ses hommes à reprendre ce qui leur revenait de droit plutôt que de s’essayer à la débâcle.

    La jeune femme trouva bel et bien sa monture là où elle l’avait laissée, et, ni une ni deux, l’enfourcha prestement. Claquant de la bride et talonnant le destrier, elle prit de la vitesse sur le petit chemin qui s’engageait en-dehors de ses terres, prête à rattraper les fuyards. Le claquement des sabots sur les graviers résonnait dans les alentours et sur les murs qu’elle frôlait parfois, et le vent soufflait dans sa chevelure déchevelée. La noble savait bien que, continuant ainsi, elle ne tarderait à parvenir au coude à coude avec le carrosse des Feuerbach, lequel était bien plus lourd et bien moins rapide qu’une unique monture taillée pour transmettre des missives le plus rapidement possible.
    Le portail délimitant les terres propres au manoir était toujours ouvert, et ce fut en trombe qu’elle franchit cette frontière, passant au-devant de plusieurs miliciens dont elle ne savait pas même l’appartenance. Mais qui qu’ils furent, aucun ne réussit à lui mettre des bâtons dans les sabots, eussent-ils cherché à le faire, et la jeune femme s’envola dans la cambrousse, en une direction qu’elle connaissait bien.

    Alan et les siens semblaient chercher coûte que coûte à s’enfuir en une région étrangère à celle de Lucretia : l’Ostermark. Connaissaient-ils des gens, là-bas, capables de les protéger, de leur offrir l’asile ou ne serait-ce qu’un abri ? Ce qui était certain, c’était qu’ils s’en allaient tous à l’extrême opposé de leurs propres terres à eux. Une autre chose l’était, également ; la jeune femme se fichait éperdument du domaine sur lequel elle tuerait si elle parvenait à leur mettre le grappin dessus. Cela se ferait de nuit, et personne ne saurait qui était l’assassin si elle les exterminait tous.

    Et elle continuait de plus belle à rattraper le carrosse qui fut bientôt en vue, et, avec lui, l’archer qui se tenait sur son toit, en équilibre. Celui-là même qui était parvenu à transpercer d’une sagette la gorge de l’un de ses miliciens. Faisait-elle une cible de choix, là, sur sa monture ? Elle doutait que l’elfe, car il s’agissait effectivement de lui, pût être en mesure de la toucher, elle, mais en ce qui concernait le destrier, c’en était toute autre chose. Pouvait-elle se permettre de se transformer afin de gagner du terrain ? Il ne semblait y avoir personne dans les alentours, personne qui ne fût en mesure de pouvoir être témoin d’un spectacle pouvant glacer le sang du moindre traîne-misère traînant dans les parages ou de, au contraire, l’émerveiller. Qu’avait-elle à perdre, en réalité ? Rien du tout. Elle perdrait en taille, et constituerait donc une cible bien plus difficile à atteindre que celle qu’elle était jusqu’à présent, chevauchant sa bestiole. Et elle serait plus rapide, également. Et bien plus vivace, et prompte à pouvoir se mouvoir avec célérité et habileté.
    Elle volerait au-travers des arbres qui bordaient la route, au ras des fossés qui composaient les délimitations entre les différents parcelles de champs, et ne fonderait sur le carrosse qu’à l’extrême dernier moment, de façon à les surprendre tous.
    Et peu importe si elle mettrait, ainsi, un peu plus de temps que prévu.
    Je me transforme donc, et fais comme indiqué dans ce dernier paragraphe, pour davantage de sûreté.
Modifié en dernier par [MJ] Bonnepierre le 19 juin 2013, 16:54, modifié 1 fois.
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Ma Fiche
Objets particuliers:
- * Anneau Nowelleux (+1 INI)
- Amulette (relance d'un EC: 2/3 utilisations disponibles)

Compétences acquises et Dons du Sang

COMBAT :
Attaque : Coup précis (3), Arme de prédilection ( épée à une main)
Défense : Esquive, Acrobatie de combat, Sang vif (2) (DDS), Coriace,
Autres : Régénération Impie (DDS), Innocence Perdue (DDS), Valse Macabre


MAGIE :
- Sens de la Magie
- Conscience de la Magie
- Maîtrise de l'Aethyr - niveau 3

CHARISME :
- Diplomatie
- Éloquence
- Séduction
- Intimidation
- Comédie
- Etiquette
- Intrigue de cour

INTELLIGENCE :
- Domination (DDS)
- Érudition
- Littérature
- Linguistique
- Histoire
- Administration
- Enseignement
- Connaissance végétale
- Langue étrangère : Kislévarin
- Connaissance des démons

INITIATIVE / HABILETE :
- Sang vif (DDS)
- Réflexes éclairs
- Escalade
- Monte - chevaux
- Sens Accrus
- Vision nocturne

AUTRES :
- Défi de l'Aube (DDS)
- Ame Profane (DDS)
- Forme de Familier : Corneille (DDS)
- Sang argenté (DDS)
- Alphabétisation
- Force accrue
- Chance
- Préparation des poisons

Inventaire :
- Griffe d'Ursun
- Veste de cuir & pèlerine en "voyage" / robe habillée en "réception"
- Anneau de promptitude
- Bague du tumulus
- Sacoche de chanvre
- Lettre de la comtesse
- Gemmes et pépites d'or
- Fleur de salicaire
- Glandes à venin
- Poison (?)

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[MJ] Bonnepierre
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Re: [Arzhvael et Ombeline] Noble désordre

Message par [MJ] Bonnepierre »

Test d'INT (forme de familier): 3, réussi
Subitement, Lucrétia disparut de son cheval au galop... "disparut", non pas vraiment, mais ce fut sans doute l'impression que cela donna...
... A ceux qui n'ont pas l'œil d'elfe acéré de Domi Lindellindele tout du moins... Car l'elfe juché sur le carrosse en course suivit la corneille de son arc bandé malgré les cahots...

Mais bien évidemment, l'oiseau ne s'approcha pas directement pour risquer une flèche, et prit bien plutôt du champ afin de n'être plus du tout en vue...
Le temps que la lahmiane métamorphe fît un large détour pour rattraper ses proies, à couverts d'arbres, de fossés, ou au ras du sol, elle s'aperçut que ces dernières allaient de toute façon se révéler bien plus facile à rejoindre que prévu: en effet, nul besoin d'hâtifs battements d'ailes, car sur ordre de l'elfe, le cocher avait considérablement ralenti l'allure; ainsi, plus de risque de verser ou de casser... et une meilleure assise pour Domi, debout sur le toit.
Une tierce personne était en outre sortie du carrosse: le "valet athlétique", muni d'un arc court et équipé de cuirs , se tenait à côté du cocher, à l'affût... Elfe et assassin lorgnaient les alentours tandis que le carrosse avançait à vitesse réduite...
Test de discrétion/perception:
Lucretia (discrétion: INT bonus 4 (petite taille) ): 13, réussi de 8
Domi (INT): 14, moins bien
Assassin (INT malus 4 (nuit sombre)) : 7, moins bien
Le cocher (qui sait?^^) : 9, raté bien sûr
Personne ne vit ni n'entendit la corneille approcher, silencieuse comme la mort...
A priori, tu auras une action majeure gratuite (surprise), puis une seconde étant donné ton INI si tu es "détransformée" ;)

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Lucretia Von Shwitzerhaüm
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Re: [Arzhvael et Ombeline] Noble désordre

Message par Lucretia Von Shwitzerhaüm »

  • Le cheval sembla surprit de cette soudaine disparition, et la légèreté qui l’accueillit soudain le fit gambader que plus rapidement en avant, comme si l’étalon venait de se faire piquer le flanc. En suivi une grande embardée alors qu’il prenait de la vitesse, mais là n’était pas la chose à noter ; un œil aguerri et somme toute très fin pouvait être en mesure d’apercevoir une petite forme qui venait de se détacher du destrier, virevoltant brusquement en direction des bois. Un petit oiseau ténébreux, une petite corneille au regard malicieux qui, d’un puissant coup d’aile que démentait sa chétive taille, se propulsa entre les arbres, filant au travers de l’air vespéral. Les troncs semblaient se ruer en sa direction, à sa rencontre, mais jamais Lucretia ne sembla mise en difficulté. Elle zigzaguait par-ci, esquivait par-là dans une danse endiablée et entêtante, crevant branchages et feuillages qui se mettaient en travers de sa route. Et elle continuait de suivre du coin de l’œil les mouvements chaotiques du carrosse qui se situait toujours devant elle, sans aucune inquiétude ; l’eût-elle perdu de vu qu’elle n’aurait qu’à cheminer le long de la route pour rattraper le véhicule qui lui, contrairement à elle en cet instant précis, n’avait pas d’autre choix que d’être victime de sa condition. Aucunement volant, et peut-être même fragile en certaines situations, il ne pouvait décemment pas couper à travers champs comme elle était en train de le faire afin de se fondre dans l’obscurité ou de gagner de l’avance. Et la jeune femme, à présent volatile, frôlait les hautes herbes qui bordaient les pâtures, s’engouffrait dans les sillons que formaient les fossés sans que jamais, pourtant, un autre regard ne quittât le sien. Il semblait que l’elfe avait le regard aussi acéré qu’elle, et il restait prêt à lui décocher une flèche si jamais elle s’approchait d’un peu trop près.

    Cela dit, de sa transformation et de ses velléités vengeresses, Domi en informa en rien son équipage, lequel avait ainsi décidé de ralentir l’allure afin de ménager le véhicule, comme si le danger que représentait la baronne avait soudainement disparu. L’elfe avait-il réussi à faire mouche d’un trait bien ajusté ? Qu’il eût touché la monture ou la jeune femme conduisait à la même conclusion : sur la route, il n’y avait ni l’un ni l’autre à la poursuite de la calèche. Et cette dernière venait donc d’adopter une vitesse de croisière bien plus plaisante et tranquille, menant son petit bonhomme de chemin bien quiètement en direction de l’Ostermark. L’on paraissait tout de même se méfier des ténèbres opaques qui entouraient le carrosse, nonobstant, car voici qu’un nouveau personnage fit son apparition. Le valet athlétique, air farouche et cauteleux, vint rejoindre l’elfe sur la banquette avant du véhicule, aux côtés du coche et de l’elfe. Le nouveau-venu avait en main un arc lui aussi, et semblait prêt à s’en servir pour peu que l’on ne tînt pas ses distances avec sa personne.

    S’apercevant que le carrosse avait fortement réduit l’allure, la corneille jugea que s’éloigner davantage ne serait pas un mal, afin de pouvoir se soustraire une bonne fois pour toute aux regards inquisiteurs des deux personnages. Il ne lui fallut pas longtemps, également, pour calculer quelque peu la distance que serait en mesure de parcourir les Feuerbach à leur allure de manière à pouvoir leur couper la route ou, tout du moins, se positionner quelque part non loin de l’endroit où ils passeraient tous.
    Coupant largement à travers les bois, Lucretia les perdit de vue, mais continua tout de même dans la direction qu’elle supputait être la bonne. Elle vola légèrement plus rapidement que ne roulait la calèche, et ce pendant quelques minutes, avant de revenir discrètement à portée.

    Effectivement, la voilà qui se trouvait quelque peu en avant du véhicule, et celui-ci n’allait pas tarder à passer devant l’endroit où elle se trouvait. La petite corneille se posa ainsi sur une branche, ayant un petit temps d’avance afin de préparer ses plans. Bien qu’elle fût transformée en oiseau, animal souvent reconnu pour sa stupidité d’une façon générale, la belle n’avait pas perdu son intelligence et sa capacité de raisonner ; elle avait été et était toujours la même, y compris dans ce corps dont elle avait emprunté la forme.
    Les regards perdus et scrutateurs de l’elfe et du valet trahissaient le fait qu’ils demeuraient sur le qui-vive et qu’ils avaient perdu la trace de la jeune femme. Bien. Elle avait définitivement une longueur d’avance, et comptait bien la mettre à profit.
    Je demeure dans l'ombre, sur une branche à l'abri des arbres, et j'incante le sortilège de vieillissement de niveau deux que je lancerai sur le valet et Domi. Dans la mesure où ce sort à une portée de 40 mètres, je le lance alors que le carrosse est encore loin, afin de bénéficier du couvert des arbres pour ne pas me faire repérer.
    La valeur d'INT de ma forme de corneille doit être mise à jour, par ailleurs.
    Si je le peux, par la suite, je lance Souffle de la vraie mort au niveau trois sur Domi.
Modifié en dernier par [MJ] Bonnepierre le 13 juil. 2013, 23:05, modifié 1 fois.
Raison : 6xp/22xp
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- Escalade
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Re: [Arzhvael et Ombeline] Noble désordre

Message par [MJ] Bonnepierre »

Lorsque tu ne précises pas ton "nombre de test" pour tes sorts, j'en tire en général un de plus que le niveau du sort, si possible.
Sortilège vieillissement(2): 3 tests d'INT +1 = 4,9,8 , réussi +1PM
Résistance de Domi (INT - 2)= 2, réussi (malus rabaissé à 3 ; mvt/2)
Résistance de l'assassin (INT -2) = 20, maladresse (malus 5; mvt/2... et il le vit très mal^^)

INT pour Lucrétia (garder sa forme animale)= 5, sans problème
Pratiquer la Dhar sous forme de familier était une première pour Lucrétia, ou du moins ne s'y était-elle jamais essayée en période de tension... mais elle y parvint sans mal, ni surtout se désolidariser de sa métamorphose: les deux individus qui se tenaient sur le carrosse en plus du cocher grimacèrent dans la nuit, soudain creusés de rides, exsangues, grièvement affaiblis... notamment le "valet athlétique". Celui-ci eut un regard effaré, totalement perdu, comme s'il ne s'apercevait que maintenant qu'il était opposé à d'obscures forces qui le dépassaient complètement...
1er Round: Initiatives:
Domi commence (actuellement 14)
L'assassin (actuellement 8 )
La corneille en dernier (6)

Test de détection/discrétion:
Domi: 15, raté
Lucrétia: 20, maladresse
Dans sa concentration à plier les vents de magie à sa volonté, la corneille avait légèrement bougé, et il en résulta une sorte de faux pas - appelons cela "fausse-patte" - lequel elle avait rattrapé par réflexe par des battements d'ailes qui avaient fait bruire les feuilles qui l'environnaient... Il n'en fallut pas plus à l'elfe pour tirer une flèche au jugé en sa direction!
TIR de Domi (-4 jugé): 6, réussi
Dommages: 38 - 2(END) = 36pv, reste 104/140 à Lucrétia
Dommages directs additionnels (pointe en argent): 2d20 = 16 , reste 88/140 à Lucrétia
Ce satané haut elfe, même "vieilli", était décidément un redoutable adversaire! Et chanceux avec ça!
La douleur fut atroce: déjà, une flèche qui vous perçait, cela ne faisait pas du bien, mais celle-ci dépassa peut-être en souffrance tout ce qu'avait déjà pu endurer la lahmiane depuis qu'elle était telle! son sang lui parut soudain en feu, tout son être incendié... et de cela elle ne régénèrerait sans doute pas sans boire de sang... De l'argent! La pointe de la flèche était en argent! Où donc Lindellidele s'était-il trouvé un trait si meurtrier?

La réponse lui fut peut-être donné par une des choses que le haut elfe cria en même temps qu'il se jetait à l'arraché à l'abri suru banc du cocher:
-A moi Mandra!... Fouette cocher, fouette!
Le pauvre cocher obéit, paniqué, et les chevaux, sans doute contaminé par le stress ambiant, partirent aussitôt au grand galop...
Conduite d'attelage du cocher: 1, critique
... éloignant à toute vitesse le carrosse du bois de la corneille.

Cependant, "l'assassin", considérablement choqué par son vieillissement accéléré, s'était borné à se recroqueviller de son côté sur le banc du cocher... mais n'avait-il pas lui aussi une flèche d'argent pour son arc court?

Tout cet équipage se retrouva donc de fait bien trop loin de la corneille pour que celle-ci puisse envisager de lancer le long sortilège qu'était le "souffle de la vraie mort"... Et même, les trois hommes au dehors étaient masqués par le corps de la diligence car se tenant à l'avant, sur le banc en contrebas... Problème supplémentaire (outre l'atroce douleur), l'oiseau était dans l'incapacité de voler, empesé comme il l'était de l'horrible flèche plantée dans son corps menu... Une flèche qui ne cessait qui plus est de brûler Lucrétia comme jamais, la rongeant, l'obnubilant...
Tu as -4 de malus tant que tu as de l'argent planté en toi
C'est à toi de réaliser ta première action du round (+ une action mineure, éventuellement) : le carrosse est maintenant à environ 50 m (et cet écart va grossir un peu à chaque action du round pour atteindre au final env 65m en fin de round si tu n'as pas bougé)
nb: action mineure de mvt = FO/2 mètres

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Lucretia Von Shwitzerhaüm
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Re: [Arzhvael et Ombeline] Noble désordre

Message par Lucretia Von Shwitzerhaüm »

  • Posée sur une branche pas très loin du sol, ses petites pattes bien accrochées dans l’écorce, la corneille attendait patiemment l’arrivée du carrosse, mais déjà, dans son esprit qui n’avait rien perdu de l’intelligence de la jeune femme qui l’habitait, se modélisait un sortilège. En cette noire nuit, le vent soupirait une petite brise qui dansait dans le feuillage, et chacune des feuilles bruissait dans un souffle de vie. Vie dont s’empara la jeune femme, aspirant à elle quelque essence de vitalité qu’elle put trouver. Le vent qui soufflait, la sève de l’arbre qui courait sous l’écorce, l’écureuil qui sautait de branchage en branchage, les insectes qui tournoyaient et voletaient, invisibles, dans l’obscurité, et même les fourmis creusant les galeries sous les racines ; toute cette vitalité fut absorbée par l’esprit biophage de la corneille. Petit animal qui causa pourtant de grands dégâts tout autour de lui, et l’on put voir la nature flétrir et les ramages se racornir, ravagés par la Dhar qui passait en leur sein.
    Et le véhicule passa enfin.

    Lucretia relâcha son emprise aethyrique, et, aussitôt, il se trama quelque chose de sombre dans le carrosse. Les cheveux renâclèrent alors que les corps furent soudainement bien plus sensibles à l’outrage du temps qui passait, et chaque seconde semblait faire mourir des milliers de cellules en même temps. Les peaux se teintèrent de tâches à l’écœurante couleur marron, le bois se craquela, devenu sec de toute humidité, et les tissus s’effritèrent quelque peu. La vie les survolait et la mort était venue chercher son tribut.

    Toutefois, au moment même où la jeune femme relâcha toute l’énergie maléfique qu’elle avait accumulée, elle perdit quelque peu son équilibre, et la petite corneille fut obligée de battre rapidement des ailes, s’envolant légèrement, de façon à pouvoir se reposer sur la branche en toute sécurité. Mouvement qui n’échappa aucunement au regard d’aigle de l’elfe qui l’aperçut bel et bien et qui, dans sa prestesse et dans son acuité naturelle, lui décocha immédiatement une sagette. Et celle-ci, après avoir traversé les airs l’espace d’une seconde, trouva sa cible, perforant plumes et chairs.
    En sus de la blessure à elle-seule, la pointe argentée de la flèche l’endigua toute entière dans un tourment de souffrances et de flammes qui ravagèrent son être et son âme. Loin du sang, c’était à présent de l’or en fusion, des torrents de vif-argent qui ruisselaient dans son corps au-travers de ses veines et artères, sans rien qu’elle ne pût faire pour palier à cette situation. Et que dire, alors, lorsque l’on savait que le valet disposait lui aussi d’un arc ?

    Fort heureusement pour la jeune femme, il ne fut pas en mesure lui porter la moindre attaque. Encore sous le choc du sortilège qui l’avait imprégné, l’homme se tenait presque recroquevillé, tremblant, se rendant soudainement compte que ce combat n’était pas fait pour lui et que des forces bien supérieures aux siennes étaient en place.

    Et qu’entendit-elle, par la suite, alors que le véhicule s’en allait au loin ? Mandra ? Cette petite prêtresse se mêlait une fois de plus de ce qui ne la regardait pas, toute louche qu’elle demeurait. Que le culte de Thaal et de Rhya eût assez d’argent pour en gaspiller dans des flèches à pointe d’argent… La moindre de ces dernières coûtaient sûrement davantage que ce que la totalité des récoltes annuel de l’un de ses paysans. Le culte n’était pas exempt d’actions interlopes, loin de là.

    Elle ne pouvait décemment pas bouger, la douleur était trop grande et la flèche trop lourde et trop entrée dans ses chairs pour qu’elle fût en mesure de voler. Il n’y avait qu’une solution : redevenir humain afin d’ôter la flèche et se retransformer par la suite.
    Une chance qu’elle eût choisi de se poser une branche basse.
    Changement en humaine, je retire la flèche et je me retransforme.
    Si possible, je vole à leur poursuite, droit derrière le véhicule. Ils pensent peut-être que je suis trop touchée pour continuer le combat, et comme ils sont devant, sur la banquette, ne seront pas en mesure de me voir arriver par derrière.
Modifié en dernier par [MJ] Bonnepierre le 13 juil. 2013, 23:05, modifié 1 fois.
Raison : 6xp/28xp
FOR 16 / END 14 / HAB 17 / CHAR 18 / INT 17 / INI 19* / ATT 17 / PAR 13 / TIR 11 / MAG 17 / NA 4 / PV 134/140
Ma Fiche
Objets particuliers:
- * Anneau Nowelleux (+1 INI)
- Amulette (relance d'un EC: 2/3 utilisations disponibles)

Compétences acquises et Dons du Sang

COMBAT :
Attaque : Coup précis (3), Arme de prédilection ( épée à une main)
Défense : Esquive, Acrobatie de combat, Sang vif (2) (DDS), Coriace,
Autres : Régénération Impie (DDS), Innocence Perdue (DDS), Valse Macabre


MAGIE :
- Sens de la Magie
- Conscience de la Magie
- Maîtrise de l'Aethyr - niveau 3

CHARISME :
- Diplomatie
- Éloquence
- Séduction
- Intimidation
- Comédie
- Etiquette
- Intrigue de cour

INTELLIGENCE :
- Domination (DDS)
- Érudition
- Littérature
- Linguistique
- Histoire
- Administration
- Enseignement
- Connaissance végétale
- Langue étrangère : Kislévarin
- Connaissance des démons

INITIATIVE / HABILETE :
- Sang vif (DDS)
- Réflexes éclairs
- Escalade
- Monte - chevaux
- Sens Accrus
- Vision nocturne

AUTRES :
- Défi de l'Aube (DDS)
- Ame Profane (DDS)
- Forme de Familier : Corneille (DDS)
- Sang argenté (DDS)
- Alphabétisation
- Force accrue
- Chance
- Préparation des poisons

Inventaire :
- Griffe d'Ursun
- Veste de cuir & pèlerine en "voyage" / robe habillée en "réception"
- Anneau de promptitude
- Bague du tumulus
- Sacoche de chanvre
- Lettre de la comtesse
- Gemmes et pépites d'or
- Fleur de salicaire
- Glandes à venin
- Poison (?)

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