[Arzhvael et Ombeline] Noble désordre

Le Talabecland se trouve au coeur de l'Empire, et ses armées prennent souvent la forme de petites forces d'élites. Helmut Feuerbach est porté disparu, mais sa cour est toujours dans la Cité de Talabheim.

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[MJ] Bonnepierre
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Re: [Arzhvael et Ombeline] Noble désordre

Message par [MJ] Bonnepierre »

S'ôter soi-même une flèche d'une plaie n'est jamais facile. L'on a vu de solides guerriers tourner de l'oeil pour moins que cela...
Mais des vampires? Quand bien même la pointe serait en argent?
Action mineure: reprendre forme humaine (amalgamée à une demie action, comme c'est dit dans le don "forme de familier"))
Action majeure: s'ôter la flèche (HAB -4 pour le faire le plus proprement possible): 16, désolé, quels enfoirés ces dés! :roll:
Raté de 3, donc 3pv direct + dommages directs de l'argent: 2d20 = 32pv; La somme : 35pv, reste 53/140 à Lucrétia, non régénérables
Quelle atroce douleur! Surtout pour une créature qui n'en éprouve presque jamais! Alors qu'elle avait repris sa forme originelle dans son petit bois, la main de la lahmiane avait un peu tremblé... mais quand bien même! C'était cet argent maudit qui la lacérait corps et âmes!
Une fois la flèche retirée, cela alla mieux, elle pensa plus clairement... cependant ses chairs étaient grièvement touchées, et ne se reconstituaient pas: seul du sang chaud pourrait les soigner.
Secondes actions du 1er Round de combat:
"demi-action" : reprendre forme de corneille (INT): 11, réussi
"demi action": voler un peu vers le véhicule sous couvert des arbres?
La diligence continuait à s'éloigner de Lucrétia au grand galop, cahotant en tous sens... Le cocher était vraiment bon pour le coup!... la peur, sans doute..
Mais quelques battements d'ailes gardèrent la corneille à une cinquantaine de mètres de celle-ci.
Test discrétion/détection: cachés
Test de perception de lucrétia (INT - ?): 3, réussi
La seconde action de Domi suit.
Tout se passait très vite. Là-bas, dans le boucan de la fuite, il y eut une demi silhouette qui se redressa sur le poste avancé du véhicule, un grand arc bandé. En même temps elle clamait haut et fort, avec un débit effréné:
-Je te vois! Tu vas perdre! Laisse nous partir! Je t'ai épargnée moi! rappelle toi le griffon!
Le timbre d'ordinaire si mélodique de Lindellindele n'était plus que gueulante et hâte... mais témoignait encore d'un sang froid indéniable bien que sa voix avait "vieillie".

De son regard perçant, la corneille repéra à la mauvaise direction de l'arc ennemi que Domi mentait: en vérité, il ne savait pas pour l'instant où elle se trouvait.
NB, bien que ce n'est pas cela qui lui fera te voir, il aura l'INI de la troisième action, étant donné que tu es de nouveau une corneille, mais il peut tout à fait la "retarder"
Pou piou piou piou!
-Laisse!
-Laisse!
-Abandonne ou nous te tuons!
-Dégage!

Qu'était-ce que cela? C'était un genre de mise en garde "animale", sous la forme d'une infinité de pépiements lointains. Sous sa forme aérienne, lucrétia les comprenait : Dans le ciel obscur, une nuée d'oiseaux, très divers, descendaient en piqué vers la scène.
Image

Un message fut plus fort, plus individuel, et surtout plus construit, que ceux des autres volatiles:
-Viens avec nous! "parlons"! Je te tue si tu persistes! Soyons amis!
L'aigle? Une chouette parmi d'autre? le grand duc? Une des corneilles, corbeaux, moineaux ou autres pigeons? Impossible de savoir dans l'instant quel piaf avait pépié cela.

En même temps, au lointain s'entendit des hurlements de loups; Mais pas seulement: il y avait aussi des hennissements de chevaux, ou encore des glapissements aigus de marmottes ou d'autres bestioles en général moins enclines à gueuler.
3èmes actions du 1er ROUND: Domi retarde la sienne (te repérer d'un oeil et flécher sans doute), donc c'est à toi:
Je te permets, en usant tes deux actions restantes (la mineure étant usée, cf début du post) de te placer éventuellement à 40 m (mais pas plus) ET de balancer un sort sur Domi, mais attention: regarde la durée de tes sorts (ex: souffle de la vraie mort prend deux actions pleines, donc ça ne marchera pas en plus d'un mvt))
Puis bon, n'oublie pas qu'il reste ensuite une action à ce sale elfe... et la nuée, etc... les loups...
quel méchant MJ je suis! :twisted:
plus de détails sur ce dernier point en MP

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Lucretia Von Shwitzerhaüm
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Re: [Arzhvael et Ombeline] Noble désordre

Message par Lucretia Von Shwitzerhaüm »

  • Se plonger dans les méandres sinueux et alambiqués de son esprit compliqué n’était pas chose aisé, et cela était d’autant plus difficile que la déflagration de la douleur retentissait encore et toujours aussi bien à ses oreilles que dans tout son être. Parvenir à aller puiser dans son imagination, à aller rechercher sa forme originelle alors même qu’elle était en équilibre sur une branche basse d’un arbre lui demanda tout son talent. Et lorsqu’elle parvint à se matérialiser sous forme humaine, son poids naturellement supérieur à celui d’une corneille vint briser la branche, et la jeune femme chu d’un petit mètre. Plus que l’argent, plus que ce métal qui lui rongeait les chairs, ce fut cette même chute qui lui causa ces nouveaux dommages, cette nouvelle douleur, alors que la hampe de la sagette n’avait pas été brisée. Et Lucretia retomba somme toute assez mal sur le sol tapissé de feuilles mortes ; la pointe acérée retravailla dans ses chairs, légèrement plus enfoncée qu’auparavant, et l’argent la brûla davantage encore en son sein.

    Rageusement, d’un geste brusque qui ne voulait plus souffrir d’aucune douleur, elle arracha la flèche de son ventre, lui provoquant un haut-le-cœur avant qu’elle ne lâchât l’objet au sol, sans plus de cérémonie. Elle ne se sentait plus aussi bien qu’elle l’avait été. Semblable situation lui était déjà connue, mais là, les choses étaient différentes. La jeune femme ne sentait plus son corps et son organisme retravailler sur la régénération des tissus. La plaie de son ventre continuait de saigner abondamment, quand bien même cela ne signifiait-il pas grand-chose la concernant. Mais d’ordinaire, elle n’aurait pas tardé à se refermer par elle-même, au lieu de rester béante comme elle le demeurait actuellement. L’argent. Il n’y avait que cela, ainsi que le feu, pour provoquer pareil dommage. Une chance, définitivement, que le trait ne lui eût pas atteint le visage, la défiguration par la même occasion. Il lui fallait du sang, désormais.

    Son regard fulminant et acéré se portant au-delà des bois. Le véhicule avançait continuellement, sans jamais freiner, et sa transformation aussi bien que l’extraction de cette maudite flèche l’avait fortement retardé. Pouvait-elle décemment continuer le combat, dans son état ? La baronne ne voulait certainement pas abandonner, abdiquant devant ces pédants de hobereaux qui lui avaient ravagés ses terres. Son manoir n’était-il pas en feu, à cause d’eux ? La jeune femme se transforma à nouveau, adoptant cette petite forme de familier qui lui était si chère. Non, elle ne pouvait pas abandonner et les laisser s’enfuir impunément.

    Sans l’argent qui lui vrillait l’âme, Lucretia y voyait bien mieux, retrouvant l’ensemble de ses sens et ses perceptions si raffinées. Le monde s’ouvrait de nouveau devant elle alors qu’elle traversait les airs à toute allure, sillonnant les ténèbres vespérales qui l’entouraient. Elle rattrapa petit à petit le retard qu’elle avait accumulé sur le carrosse, jusqu’à ce qu’une silhouette se redressât quelque peu sur le banc avant du véhicule. L’elfe, armé de son arc qu’il tenait bandé en une direction incertaine, la prévint de ne plus continuer le combat, sous prétexte d’être obligé de la tuer. Il avait, en vérité, une patience à toute épreuve pour continuer de vouloir lui préserver la vie lorsqu’elle n’avait eu de cesse que de la poursuivre. Mais qu’espérait-il, au fond ? Elle vivante, jamais ne connaîtrait-il la paix ; aucune rédemption, aux yeux de la belle, ne lui était permise, et elle retenterait de l’éliminer sitôt qu’il recroiserait, un jour, sa route. A quoi bon vivre avec un ennemi sur la conscience ?
    Mais l’elfe avait beau dire, il ne savait pas où elle était réellement, et ses yeux fouillaient les environs avec une méfiante teintée de peur. Elle avait encore toutes ses chances pour parvenir à le prendre par surprise.

    Mais c’était sans compter un autre fait qui vint s’ajouter à la situation actuelle, déjà précaire pour la jeune femme. Des bruissements d’ailes se firent entendre, au loin, dans les airs. Des hennissements et renâclements de chevaux, des hurlements de loups, des hululements de chouettes et tout autre cri appartenant à tout autre animal, quelque qu’il fût. Une multitude de nouveaux êtres qui s’acheminaient doucement vers elle, à sa rencontre, et leurs envies paraissaient pour le moins belliqueuses à son encontre. Les piaillements s’avéraient clairs ; ils voulaient, tous autant qu’ils étaient, que la petite corneille s’en allât ailleurs, laissant très probablement la vie sauve à ces êtres qui ne la méritaient aucunement. Quel était donc ce maléfice ? Lucretia ne vit qu’une seule et unique personne capable de réaliser ce petit tour de force, s’alliant ainsi avec la nature. Il s’agissait assurément de l’œuvre particulier de la prêtresse de Thaal et de Rhya. Mandra. Toujours dans ses pattes, où qu’elle fût, et cela demeurait horriblement agaçant.

    En vérité, si le combat s’était déjà annoncé comme incertain, eu égard à la position délicate de la jeune femme et à son état de santé qui lui semblait bel et bien critique, là, il s’agissait d’une autre paire de manches. Que les oiseaux et autres bestioles s’attaquent à elle, et Lucretia savait qu’elle ne pourrait rien faire, pas même riposter. Même sous forme humaine, elle se doutait bien que l’ensemble des volatiles, couplé à ceux des animaux qui erraient dans les bois, s’attaqueraient une fois de plus à sa personne. Elle devait se l’avouer ; ici et maintenant, elle devait rebrousser chemin, et laisser le baron, l’elfe et son valet s’échapper vers l’Ostermark, vers des lieux plus sûrs les concernant. Leur laisser la vie sauve, après tout ce qu’ils avaient commis céans-même.
    Cela lui en coûtait, à Lucretia, lui en coûtait même énormément, et la faisait endêver. Mais elle devait bien se rendre à l’évidence ; elle devait s’incliner, cette fois-ci.

    Il y en avait un qui n’échapperait pas à son courroux. Un qui, conformément aux ordres qu’elle avait donnés, restait possiblement en vie et à sa merci. Et elle espérait fortement qu’il en fût ainsi.
    Le mage rouge était toujours dans son manoir, bloqué, sans aucune échappatoire. S’il y en avait bien un qui devait payer, c’était bien lui.
    Lucretia retourna en direction de son manoir, volant à tire-d’aile dans la hâte qu’elle éprouver à venir apprécier l’état de la situation. Pourvu que ses hommes, enfin, eussent servi à quelque chose, eux qui n’avaient cessé que de faire étalage de leur stupidité et de leur inefficacité. Qu’ils fussent parvenus à sauver le restant du bâtiment et à capturer ledit mage qui avait causé tant de dommages, afin de le mettre à genou devant elle sitôt qu’elle serait arrivée à destination.
    Virevoltant dans les airs, n’ayant pas oublié cet attroupement d’oisillons, la jeune femme pensait déjà à mettre en place un nouveau décret lorsque tout serait rétabli. Autoriser toute personne à s’adonner au braconnage.
Modifié en dernier par [MJ] Bonnepierre le 20 juil. 2013, 14:32, modifié 1 fois.
Raison : mdr pour le droit de braconnage XD 6xp/34xp
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Ma Fiche
Objets particuliers:
- * Anneau Nowelleux (+1 INI)
- Amulette (relance d'un EC: 2/3 utilisations disponibles)

Compétences acquises et Dons du Sang

COMBAT :
Attaque : Coup précis (3), Arme de prédilection ( épée à une main)
Défense : Esquive, Acrobatie de combat, Sang vif (2) (DDS), Coriace,
Autres : Régénération Impie (DDS), Innocence Perdue (DDS), Valse Macabre


MAGIE :
- Sens de la Magie
- Conscience de la Magie
- Maîtrise de l'Aethyr - niveau 3

CHARISME :
- Diplomatie
- Éloquence
- Séduction
- Intimidation
- Comédie
- Etiquette
- Intrigue de cour

INTELLIGENCE :
- Domination (DDS)
- Érudition
- Littérature
- Linguistique
- Histoire
- Administration
- Enseignement
- Connaissance végétale
- Langue étrangère : Kislévarin
- Connaissance des démons

INITIATIVE / HABILETE :
- Sang vif (DDS)
- Réflexes éclairs
- Escalade
- Monte - chevaux
- Sens Accrus
- Vision nocturne

AUTRES :
- Défi de l'Aube (DDS)
- Ame Profane (DDS)
- Forme de Familier : Corneille (DDS)
- Sang argenté (DDS)
- Alphabétisation
- Force accrue
- Chance
- Préparation des poisons

Inventaire :
- Griffe d'Ursun
- Veste de cuir & pèlerine en "voyage" / robe habillée en "réception"
- Anneau de promptitude
- Bague du tumulus
- Sacoche de chanvre
- Lettre de la comtesse
- Gemmes et pépites d'or
- Fleur de salicaire
- Glandes à venin
- Poison (?)

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[MJ] Bonnepierre
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Re: [Arzhvael et Ombeline] Noble désordre

Message par [MJ] Bonnepierre »

Laissant derrière elle la diligence, ses nuées d'oiseaux, et autres loups en vadrouille, la corneille repartit donc vers le manoir, dont une bonne moitié était la proie des flammes... Mais elle n'eut guère le loisir d'observer en détail l'agitation qui y régnait:

Car sitôt arrivée, il y eut une belle explosion ardente, au niveau de la cour d'entrée, puis l'on distingua une forme aérienne incandescente qui, profitant du chaos engendré, courut à belle vitesse au ras des portails du domaine sous le feu de quelques tirs d'arquebuses (manqués).
"aérienne", "qui courait", oui oui:
Le mage rouge, aidé d'un sortilège de lévitation, s'enfuyait!
Toujours protégé d'une sorte de mur de feu en mouvement autour de lui, il cavalait dans les airs à une vitesse près de trois fois supérieure à celle d'un mortel ordinaire... Il se tenait néanmoins le flanc, visiblement il avait pris du plomb dans l'aile, si l'on peut dire...

Maintenant trop loin pour être poursuivi par les miliciens - qui oserait le poursuivre d'ailleurs! - son échappée allait être une réussite...

... à moins que...

La corneille pouvait le rattraper sans aucun problème, en toute discrétion, et cela hors de vue des villageois.
Si ça te tente de l'intercepter - ce dont je ne doute pas^^ - il ne te remarque pas et donc tu as droit à deux actions majeures (une par surprise puis tu commences le round suivant), assorties de deux actions mineures (la "détransformation" en use une)
Prend en compte la durée de lancements de tes sortilèges, si tu optes pour une/des action(s) magique(s)

note bien qu'il a des flammes autour de lui hein! ;)

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Lucretia Von Shwitzerhaüm
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Re: [Arzhvael et Ombeline] Noble désordre

Message par Lucretia Von Shwitzerhaüm »

  • Les battements des ailes des différents volatiles, les bruissements de leurs plumes ainsi que les légers tapotements des doux coussinets des loups battant le sol meuble, tout cela s’était rapproché inlassablement de la corneille, laquelle n’avait plus su où donner de la tête. Et les menaces et les piaillements étranglés de ces oiseaux moqueurs et enragés avaient continué de plus belle à retentir dans les cieux orageux, couvrant la retraite de l’elfe et du baron. Il n’y avait plus qu’une direction à suivre pour Lucretia, une seule direction qui lui permettrait de s’enfuir si les oiseaux le permettaient, et de replacer toute son ire, toute sa vengeance, sur une seule et unique personne.
    Aussi avait-elle pris la direction de son manoir.

    A chaque battement d’aile qui la rapprochait de sa demeure, la jeune femme craignait d’entendre la poursuite effrénée de la totalité des volatiles, d’entendre toutes ces menaces la poursuivre sans relâche alors qu’elle traversait le ciel. Et alors qu’elle s’esbignait à tire-d’aile, elle redoutait tout autant de ressentir, soudainement, dans son dos, sans que rien la prévînt, la morsure acérée d’un bec s’attaquant à elle.
    Mais rien ne vint, fort heureusement. Voyant qu’elle tournait de l’aile et s’en allait vers une direction autre que celle que prenaient l’elfe et le baron, les animaux s’en furent, ne la poursuivant pas davantage. Une bonne chose que voilà, sans quoi n’eût-elle pas fait long feu, elle pouvait le jurer.

    Lorsqu’elle arriva au manoir, les choses ne s’étaient aucunement améliorées. L'édifice était encore et toujours la proie des flammes, à cela près qu’une partie plus importante qu’autrefois se faisait lentement mais sûrement ronger. La fournaise léchait la charpente et avait fait fondre, par-ci par-là, les pierres avec lesquelles était construit le manoir, lorsque les vitres n’avaient tout simplement pas explosé sous la chaleur du brasier. L’on courait autour et dans les environs, l’on tirait allégrement de chaque côté, dans un camp comme dans l’autre, et les balles ricochaient sur le bâtiment, n’aggravant que davantage encore les murs qui n’avaient assurément pas besoin de cela. Et comme si ce n’était pas assez, une déflagration retentit bientôt, alors que la jeune femme venait juste d’arriver sur les lieux.

    Une explosion qui ravagea la cour du manoir, et en ressortit une petite boule de feu, comme si un mangonneau ou autre machine de siège du même acabit venait de tirer un projectile couvert de poix pour détruire le portail. Mais ladite boule était en réalité en vie, ou, tout du moins, ce qu’elle protégeait l’était. Car il s’agissait de ce mage rouge que Lucretia avait ordonné à ce qu’on le capturât, et vivant, si on le pouvait, afin de lui faire cracher tout ce qu’il savait et tous les cris de douleurs possibles et inimaginables alors même qu’elle prendrait bien soin de lui faire regretter tout ce cirque. Mais une fois de plus, comme toujours, la totalité de sa soldatesque la désemparait. Elle ne savait plus que faire et plus quoi penser alors qu’elle ne pouvait pas faire autre chose que de contempler leur inefficacité dans quelque domaine que ce fût. Rien à faire, la baronne était seule, définitivement seule dans tout ce qu’elle entreprenait, même lorsqu’il s’agissait de défendre ses gens contre une guerre prématurée qui était en train de s’installer dans l’arrière pays.
    Domi, Mandra, le baron Alan von Feuerbach, son valet, tous s’étaient enfuis, et maintenant, c’était au tour du mage flamboyant ? La petite corneille n’était pas en très bon état, et il pouvait se révéler dangereux que d’engager un nouveau combat. Dans tous les cas, elle pouvait dire adieu à ses envies de longues vengeances retenues et douloureuses ; le mage venait de sortir de son domaine, et il eût été trop risqué de vouloir simplement l’immobiliser si loin d’un lieu sûr. Et quel lieu sûr, lorsque l’on savait que son bâtiment était en flammes.

    De nouvelles détonations avaient retenti, provoquées par des miliciens qui ne savaient vraisemblablement pas se servir de leurs armes ; aucune balle ne toucha la boule enflammée qui poursuivait sa route sans rémora.

    Alors qu’il s’en allait au loin, Lucretia le suivit, dans l’obscurité de la nuit. Elle le suivit et le traqua de loin, afin qu’il ne pût être en mesure que de la voir. D’une toute autre façon, la petite corneille noire n’était que trop difficile à pouvoir à observer avec précision, ne se démarquant pas de tout autre autre oiseau, lorsque le mage, lui, hâlé de son aura rougeoyante, était apercevable à des lieues à la ronde. Et nul doute, également, que tout ce flou qui l’entourait ne faisait que diminuer son acuité visuelle.
    Lucretia continuait inlassablement de le poursuivre, sachant bien, pour manipuler elle-même la magie, que cette dernière demandait de grandes ressources pour pouvoir être utilisée sur un temps assez long. Tout était question de volonté et d’esprit, et si la jeune femme savait qu’elle était suffisamment forte et puissante pour ce faire, elle doutait que le mage ne puisse en faire autant. Maintenir deux sortilèges de la sorte n’était pas chose aisé, à moins qu’il ne les eût façonnés sur le temps. Si fait, elle n’avait plus qu’à attendre à ce qu’il s’épuise lui, ou que ce soit ses sortilèges qui s’épuisent d’eux-mêmes. Et ce serait à ce moment-là que la jeune femme attaquerait.
    Je suis donc le mage rouge à distance jusqu’à ce que ses sortilèges s’arrêtent, ne fassent plus effet.
    A ce moment-là, je me transforme en humaine et me rue sur lui à l’aide de mes deux dagues… Enfin, je ne sais plus si j’en ai deux ou une, ça dépend de mes Rps. ‘.’
    Et je ne tente pas de le garder en vie, je sais bien que, for some reasons, si je procède de la sorte, les oiseaux vont revenir, ou bien les loups et les ourses, ou bien Mandra, ou bien quelques-uns de ses disciples, ou Domi... Ou même qu’il parviendra à se libérer tout seul !
    è_é

    Donc je le zigouille si je le peux. è_é
Modifié en dernier par [MJ] Bonnepierre le 27 juil. 2013, 01:16, modifié 1 fois.
Raison : 6xp/40xp
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Re: [Arzhvael et Ombeline] Noble désordre

Message par [MJ] Bonnepierre »

Une armée de miliciens qui n'avaient jamais guerroyés ensemble, c'était des déserteurs, des planqués, des perdus, des violeurs, des fous, des abrutis, des qui se croyaient des héros, des découvreurs, des pilleurs, des hésitants, des peureux, des incapables, des forts qui se fichaient du commandement, des teigneux, des faibles, des croyants... Mais rien qui ressemblait à une vraie organisation.
En l'absence d'un "général" digne de ce nom, c'était du grand n'importe quoi!

Du reste, comment arrêter un mage rouge du rang de celui qui venait de s'échapper? L'homme était un "seigneur sorcier"! Cela aurait été comme essayer d'arrêter un vampire! Le magicien était une bête de guerre, se battant jusqu'au dernier moment, incendiant le bâtiment ennemi, puis procédant à une retraite qu'il s'ouvrait lui même à l'aide de quelques explosions.

Très peu de gens savaient tirer à l'arquebuse ni la recharger - il fallait une formation et un entrainement spécifique - la "brave" comtesse kreiglitz de Talabheim n'auraient-elle pas mieux fait de fournir des arcs?

Mais sur le moment, ces questions importaient peu...
La corneille, s'éloignant du manoir en feu, suivait sa proie:

Au bout d'un temps, le bouclier de feu disparut, puis, à environ 150 m de l'incendie, la lévitation de l'homme fit de même... Il reprit son souffle, le dos contre un arbre... seul... vulnérable... Sa capuche abaissée laissait voir le visage d'un homme entre deux âges à la barbe entretenue, il se maintenait debout grâce à un bâton surmonté d'un rubis, lequel rubis fulminait, comme agité de choses inconcevables...
Approche:
discrétion de la corneille (bonus 8 ): 6, réussi de 19
Lui(INT) 3, pas mieux (et pourtant il envoie du lourd)
Coup de dague de Lucrétia (surprise, parade impossible): 6, réussi
Dommages dans le bras doit(7) : 32(FORx2) + 13(coutelas)-5(cuir) - 11(END) = 29pv, il était déjà blessé, lui reste 36/95
jet de FOR: 10, il ne lâche pas son bâton

1er round : INI pour lucrétia
Coup de dague de Lucrétia: 9, réussi
Lui, parade: 13, raté
Dommages dans le torse(9): 32(FOR x2) + 16 (arme) -5 (cuir) - 11(END) = 32pv, lui reste 4/95
Riposte: Explosion flamboyante niv2 ( 2 jets d'INT): 9, 14, réussi
Dommages (feu) = 32 (INTx2) + 12 (d20) - 12 (END) = 32pv, reste 21/140 à Lucrétia

2ème round:
Dague de Lucrétia: 17, réussie tout pile
Lui, parade: 2, réussi
Dommages dans le torse (8): 32(FOR x2) + 14 (arme) - 5 (cuir) -11 (END) - 6 (Parade) = 24pv, il est mort.
Venue discrètement sous forme de corneille, la lahmiane était apparue tout près du mage rouge et l'avait lardé de deux violents coups de dagues... mais cela n'avait pas suffit, l'homme avait généré une intense boule de feu sur eux deux - dont il était manifestement immunisé - créant un cratère de chaleur dans le petit bois!... mais Lucrétia, aux portes de la mort, brûlée au dernier degré, y avait survécu et l'acheva d'un dernier poinçon de dague dans le ventre... Dans une ambiance d'arbres qui commençaient à brûler, le mage s'affaissa, vaincu... mort...

Fort heureusement, la forêt mouillée de la pluie ne prendrait pas feu. Il n'y avait aucun cri d'oiseau environnant. Ni d'autre animal. Ni d'elfe surréaliste avec un arc...
Deux dagues ou une c'est la même chose, vu que tu n'as pas ambidextrie (cf la compétence du même nom)... et crois moi, tu t'en sors bien là ;)

tu vas régénérer jusque 53pv, mais après stop

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Lucretia Von Shwitzerhaüm
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Re: [Arzhvael et Ombeline] Noble désordre

Message par Lucretia Von Shwitzerhaüm »

  • La sphère incandescente semblait perdre en intensité alors qu’elle continuait sa course à travers les arbres de la forêt avoisinante, mais jamais le regard acéré de la corneille ne la perdit. Se tenant à distance respectable, cette dernière pouvait percevoir le bruissement de cet étrange feu qui folâtrait autour du mage sans pour autant enflammer tout ce qui passait à sa proximité. Et heureusement, car ce n’eût plus été un simple manoir en flammes que la jeune femme eût eu sur les bras, mais bel et bien un feu de forêt qui aurait ravagé la région si celui-ci était parvenu à s’étendre. Encore qu’elle pouvait compter sur le climat pour le moins pluvieux de la compté, lequel eût tôt fait de mettre un terme à la voracité de quelque brasier ardent que ce fût.
    Et lorsque l’aura rougeoyante disparu tout à fait et que le mage flamboyant fut obligé de mettre pied à terre, toute l’Aethyr qu’il avait placé en ses sortilèges s’étant dispersé aux quatre vents, Lucretia su que son heure viendrait bientôt.

    L’homme semblait excédé de ce dernier combat, recru de toute cette énergie qu’il avait canalisée, passant à travers son corps, pour la filtrer, la moduler, la matérialiser en de boules de feu meurtrières qui carbonisaient tout sur leur passage. Oui, de ce que la baronne pouvait en voir, vis-à-vis de l’homme qu’elle avait connu rapidement alors qu’elle avait côtoyé le baron Alban Feuerbach, le sorcier avait pris une dizaine d’années d’apparence, comme si la magie avait creusé ses rides alors qu’elle avait quitté son corps, emportant avec elle la couleur de sa barbe devenue grisâtre.
    Baissant toute défense et préoccupation aussi bien que son étrange bâton, il venait de s’adosser à un arbre, tentant de retrouver son souffle perdu et de calmer les battements frénétiques de son cœur. Car si la jeune femme avait effectivement une vue des plus perçantes, il en allait de même concernant son ouïe, capable de repérer les pulsations sanguines de sa cible. Il n’avait jamais été aussi vulnérable que durant cet instant présent.

    La corneille atterrit précipitamment, et alors même qu’elle touchait le sol, reprit immédiatement forme humaine, se matérialisant dans le dos du mage. Une bourrasque, peut-être, ou un curieux bruit informa sa victime d’une présence hostile ou d’un mouvement étranger non loin de sa personne, et il se retourna en provenance de la source sonore. La surprise qui le saisit alors était frappante tandis qu’il regardait, yeux écarquillés et bouche-bée la baronne foncer vers lui, dague levée. Lui qui se croyait en sécurité l’espace d’un petit instant, voilà qu’il venait de retrouver sa chère et tendre amie qui n’avait cessé de lui vouloir du bien tout au long de ces derniers jours. Et dans sa stupéfaction, il n’eut pas le temps ou la présence d’esprit, stupidement, que de s’esquiver de la trajectoire de la lame ou même de tenter d’arrêter le poignet de la jeune femme, laquelle était assurément trop forte pour lui.

    Et son ébahissement n’en fut que plus grand encore alors qu’il sentit la dague perforer ses chairs, et une violente douleur, ponctuée d’une rage et d’un sursaut de désespoir, luisit au fond de son regard. Pouvant un râle, il prit fermement position sur son bâton, et, murmurant dans la précipitation un sortilège, parvint à embraser les environs au milieu desquels Lucretia se trouvait. La sensation de chaleur qu’elle ressentit soudainement, tout autant que la douleur, lui arrachèrent des larmes aux yeux, larmes qui s’évaporèrent immédiatement. Elle sentit sa chevelure se roussir violemment, sa peau se hâler et se noircir tandis que, de part et d’autre, le tissu de sa vêture fondait allégement, cuisant ses chairs dans lequel il s’incrustait.
    Elle tint bon, cependant, aussi bien que le mage ne l’avait fait, et sa volonté prit le pas sur son envie de s’extraire de cette fournaise. Il était vrai que la jeune femme pouvait s’esbigner pour se mettre à l’abri. Il était vrai qu’elle pouvait tout autant mettre fin aux jours de ce scélérat afin de mettre un terme au sortilège et à cette menace qui pesait constamment sur elle. Et ce fut bel et bien ce à quoi elle s’attela. Quelques flammes se reflétèrent sur la lame aiguisée et acérée, juste avant qu’elle ne frappât une dernière fois son adversaire qui, voyant le coup arrivé, avait tenté d’interposer son bâton entre elle et lui. Rien n’en fut ; la dague pénétra en lui comme dans du beurre, apportant une nouvelle teinte de rouge au brasier rougeoyant.

    Le mage flamboyant s’écroula au sol, et, voyant cela, voyant qu’il était aux portes de la mort, Lucretia, que trop désireuse de guérir un tant soit peu ses blessures et de régénérer sa peau opaline que trop durement touchée par les flammes, se précipita sur lui. Ses crocs se refermèrent sur sa gorge, et le gredin put s’apercevoir, juste avant de mourir, à quel point il avait eu tort que de se la mettre à dos, à quel point il n’aurait jamais pu être en sécurité tant que celle-ci vivait. Qu’elle l’eût croisé, par simple hasard, au détour de la cour de quelque nobliau que ce fut, et elle aurait eu tôt fait que de lui régler son compte. Lahmiane elle était, et en Lahmiane elle agissait. Si Domi ou Alban venaient à croiser sa route à nouveau, un jour, elle ne manquerait pas de leur faire remembrer quelques bons souvenirs passés en sa compagnie, et, pourquoi pas, alors que la mort les emporterait doucement, dans une grande douleur si les aléas de la vie le lui permettaient, de leur révéler, à eux aussi, qui elle était réellement.
    Le sang ruissela sur ses lèvres, au fond de sa gorge, et elle s’imprégnait de cette vitalité qui lui était offerte, accordée par la force. Les marques de brûlures disparurent en partie, de même que quelques-unes de ses blessures, et elle se sentit revivre là où sa proie gisait au sol, définitivement morte.
    Elle le fouilla, voyant si elle ne pouvait pas apprendre des choses intéressantes de par des parchemins ou différents ordres donnés, ou même récupérer des objets. Cela fait, elle se redirigea en direction de son manoir.
    Pas la même chose, vu que deux dagues me permettent de relancer un jet raté, il me semble. Je n’ai pas été vérifier, mais de mémoire, c’est ATT/2 sans ambidextrie, et ATT si l’on possède la compétence.

    Sinon, je le fouille après avoir prélevé son sang (il est noté comme mort via les chiffres mais, en réalité, il n’est pas passé du stade vivant à mort sitôt que la lame l’eût frappé, et il en va de même pour son sang qui doit encore être relativement « frais » même une fois qu’il soit véritablement parti pour le jardin de Morr. )
    Et je vais en direction du manoir, voir l’état des lieux.
    (Après, fut je ne sais pas trop quoi faire, vu qu’il est détruit, et concernant Dokhara..=D )
Modifié en dernier par [MJ] Bonnepierre le 30 juil. 2013, 22:26, modifié 1 fois.
Raison : 6xp/46xp
FOR 16 / END 14 / HAB 17 / CHAR 18 / INT 17 / INI 19* / ATT 17 / PAR 13 / TIR 11 / MAG 17 / NA 4 / PV 134/140
Ma Fiche
Objets particuliers:
- * Anneau Nowelleux (+1 INI)
- Amulette (relance d'un EC: 2/3 utilisations disponibles)

Compétences acquises et Dons du Sang

COMBAT :
Attaque : Coup précis (3), Arme de prédilection ( épée à une main)
Défense : Esquive, Acrobatie de combat, Sang vif (2) (DDS), Coriace,
Autres : Régénération Impie (DDS), Innocence Perdue (DDS), Valse Macabre


MAGIE :
- Sens de la Magie
- Conscience de la Magie
- Maîtrise de l'Aethyr - niveau 3

CHARISME :
- Diplomatie
- Éloquence
- Séduction
- Intimidation
- Comédie
- Etiquette
- Intrigue de cour

INTELLIGENCE :
- Domination (DDS)
- Érudition
- Littérature
- Linguistique
- Histoire
- Administration
- Enseignement
- Connaissance végétale
- Langue étrangère : Kislévarin
- Connaissance des démons

INITIATIVE / HABILETE :
- Sang vif (DDS)
- Réflexes éclairs
- Escalade
- Monte - chevaux
- Sens Accrus
- Vision nocturne

AUTRES :
- Défi de l'Aube (DDS)
- Ame Profane (DDS)
- Forme de Familier : Corneille (DDS)
- Sang argenté (DDS)
- Alphabétisation
- Force accrue
- Chance
- Préparation des poisons

Inventaire :
- Griffe d'Ursun
- Veste de cuir & pèlerine en "voyage" / robe habillée en "réception"
- Anneau de promptitude
- Bague du tumulus
- Sacoche de chanvre
- Lettre de la comtesse
- Gemmes et pépites d'or
- Fleur de salicaire
- Glandes à venin
- Poison (?)

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[MJ] Bonnepierre
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Re: [Arzhvael et Ombeline] Noble désordre

Message par [MJ] Bonnepierre »

Extrait du listing officiel des compétences:
AMBIDEXTRIE(S): Votre personnage peut utiliser ses deux mains avec la même habileté et
dextérité et ceci sans subir de malus lors des tests. En ce sens, il ne subira aucun désavantage
lorsqu'il, pour une raison ou une autre, combattra ou tentera une opération quelconque avec l'une ou
l'autre de ses mains. De plus il a un bonus de +1 en ATT et en PAR s'il utilise une arme dans
chacune de ses mains pour combattre (Attention, cela ne signifie pas qu'il puisse attaquer deux fois
dans le même round et le bonus apporté par cette compétence ne peut être supérieur à +1 ; en d'autre
terme, cette compétence ne peut être amélioré au-delà du niveau 1)

ça a dû changer, vu que ça n'a rien à voir avec ce que tu as expliqué (?)
Dans le bois légèrement calciné, la lahmiane se jeta donc sur le corps du mage à peine défunt pour lui sucer le sang... Mais bien qu'il fût encore chaud, le liquide eut un goût atroce... Et un pouvoir régénérant tout à fait moindre.
Extrait des règles sur les vampires:
Le vampire ne peut donc se nourrir que sur une victime ne pouvant pas se défendre : maitrisée à la lutte, endormie, assommée… Un vampire ne se nourrira jamais sur un cadavre, à moins d’être un stryge…
2d20 pv récupéré = 33pv + la régénération qui suit jusqu'à 53pv
total: 86/140 pv pour Lucrétia, plus de régénération au delà..
Pourquoi ce satané sang avait-il tant perdu de ses vertus alors qu'il était prélevé sur un mortel si fraîchement tué? Pourquoi déjà ce goût si abominable qu'il en devenait presque vomitif?... Il faut croire qu'il était des questions - métaphysique ou scientifique? - dont notre Baronne n'avait pas la réponse.

Toujours étant que, aidée de sa régénération impie en plus de ce sang exécrable, les brûlures de Lucrétia disparurent, son aliciante chevelure repoussa... mais sa blessure causée par de l'argent ne guérit pas vraiment. Elle était une gêne permanente dans son flanc, et la lahmiane avait soif de sang "vivant" pour guérir complètement... Elle pouvait toutefois refréner cette envie sans mal, des mois durant si elle le désirait, mais cela signifierait rester dans un état permanent de faiblesse.

Comme pour signifier la défaite du serviteur du feu, les eaux du ciel se remirent à tomber à ce moment en une pluie légère.

Outre une bourse bien garnie - 65 couronnes - et des bijoux de valeur, le mage portait des vêtures certes sanglantes mais de qualité sous sa robe rouge et son cuir perforé, ainsi qu'à la ceinture un trousseau de six clefs, chacune de métal différent... et des parchemins, de quoi écrire, rien d'autre... à part son bâton:
Celui-ci, de chêne rouge, était de toute beauté, surtout le rubis de belle taille qui le surmontait; Il était légèrement chaud quand on en approchait la main.
A propos de vêtures, il était à noter que Lucrétia était presque à demie nue, peu de ses habits ayant résisté aux flammes du mage...
Je m'arrête là sur cette situation, mais il sera bon que tu me précises ce que tu as pris (le bâton?) et si tu as fait quelque chose de particulier du corps ;)
De retour au manoir - vêtue des habits du mage?... ou pas? - des miliciens qui n'était pas occupés à lutter contre l'incendie lui trouvèrent diligemment des habits plus dignes de son rang. Elle fut accueillie avec toutes les attentions...
... attentions dont seul un individu pouvait se targuer d'être autant entouré: Machser... Le "prêtre" avait été durement blessé d'un traits de feu magique, et nombres de fidèles - dont le "messager" - prenaient soin de lui dans une petite bâtisse de garde épargnée par la bataille.

La bataille?
Elle était terminée. L'ennemi avait été vaincu et lynché - en plus des quatre sbires Feuerbach déjà capturé avant l'assaut, il n'avait été fait que trois autres prisonniers: un garde et deux valets, tous sévèrement molestés...
Du reste, à vue d'oeil, une bonne douzaine de miliciens étaient morts, et les blessés et mutilés étaient légions... Des serviteurs directs de Lucrétia, seuls le garde chasse Tomas et la cuisinière Elsa avaient survécus. Cette dernière était considérablement choquée.

Aidé de la pluie qui allait s'accroissant, les chaînes de seaux vinrent finalement à bout de l'incendie dans le milieu de la nuit... Une bonne moitié du Manoir, dont les appartements de Lucrétia, avait brûlé, bien que ses pierres noircies restaient dressées.

Tous, hagards, attendaient les ordres de leur courageuse maîtresse; Il la regardaient avec fierté et admiration: il est à penser qu'au bout d'un temps circuleraient dans les chaumières des histoires de vaillante baronne, galopant au travers de la pluie et des flammes, pour leur donner la victoire contre les félons...
Mais n'allons pas trop vite en besogne. Pour l'heure, il fallait discourir, réorganiser le pays, non pas? Et peut-être plus urgent encore: Lucrétia n'avait-elle pas laissé derrière elle des séides d'Alan au village? Les hallebardiers et autres arquebusiers de la maison du maire n'avait pas péris, ni ne l'avait poursuivie.
Pour l'aventure avec Dokhara, du temps (en-jeu) va passer - semaines, mois? -avant que je ne la démarre... rp tranquillou ce que tu veux, ensuite on "fera passer du temps plus vite" ;)

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Lucretia Von Shwitzerhaüm
Warfo Award 2018 du meilleur PJ - Élaboration
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Re: [Arzhvael et Ombeline] Noble désordre

Message par Lucretia Von Shwitzerhaüm »

  • Je pense qu’il s’agit là des anciennes règles. Mais à confirmer tout de même ; je sais absolument qu’une relance a été établie et pour l’usage d’une seconde arme, et, peut-être même, pour un bouclier concernant la parade.
    Sitôt que le sang jaillit de la plaie béante qu’elle avait ouverte dans la gorge du mage, Lucretia ne put s’empêcher d’écarquiller les yeux de surprise et d’avoir un mouvement de recul, lequel lui fit perdre une petite quantité de sang non négligeable. Mais quel sang ! Là où le liquide carmin l’emplissait d’ordinaire d’allégresse et d’une certaine extase supérieure à tout ce qu’elle avait connu, celui-ci semblait avoir été conçu dans le but de la dégoûter une bonne fois et pour toute de se nourrir sur quelque humain que ce fût. Car le flot rougeoyant s’avérait tout simplement immonde et écœurant, semblable à ce sang de vermine pestiféré qu’elle avait une fois ingurgité dans ses jeunes années. Fameuse période où la toute jeune femme était encore trop naïve et innocente pour oser se nourrir sur ceux qu’elle considérait encore comme étant « les siens », et dont un jeune représentant, plutôt que de la remercier de sa clémence en refusant de gorger de son sang, l’avait trompée et humiliée.

    Goût d’immondices, arrière-goût putride, relents amers et exhalaisons avariées, voilà tout ce qu’elle sentait et ressentait. L’homme était mort, certes, mais son sang demeurait encore bien frais ; comment diable pouvait-il déjà avoir tourné ? Et cela occultait donc quelques une de ses capacités régénératrices ? La jeune femme ne le savait pas, mais, eu égard à sa situation, ne pouvait décemment pas se permettre de faire la fine bouche. Armée de toute sa volonté, la baronne se força à se nourrir sur ce corps qui ne lui paraissait plus être autre chose qu’un tas de détritus, et un sang corrompu coula en son être.
    Si le goût était véritablement des plus désagréables, avoir absorbé le liquide vital lui fit tout de même un certain bien, et une partie de ses blessures se referma quelque peu.

    Alors qu’elle se redressait pour fouiller le cadavre, la douleur qui lui bâtait le flanc se fit sentir à nouveau, et Lucretia, après avoir posé les yeux sur sa hanche, s’aperçut que la blessure perdurait. Le sang ne l’avait pas régénérée, et la plaie s’avérait loin d’être une simple estafilade. Bien que peu large, le trait d’argent lui avait causé une lésion profonde, perforant aisément ses chairs qui ne cicatrisaient pas. Cela allait devenir fortement handicapant par la suite si elle ne parvenait pas à trouver un moyen de s’en abstraire.
    L’escarcelle du mage tintinnabulait de lourdes pièces en or, lesquelles s’entrechoquaient dans un délicieux bruit de concupiscence. Si la somme contenue dans la bourse demeurait risible sitôt qu’il fallait la comparer à ce devrait verser la jeune femme pour effectuer les travaux de reconstruction de son manoir, cela n’était aucunement à négliger, et elle les prenait de bon cœur. N’avait-on jamais vu quelques bandits de grand-chemin égorger proprement et simplement de pauvres passant pour de simples pistoles ? Et en sus de cette somme assez rondelette, la jeune femme s’empara également de tous ses bijoux.

    La ceinture du bougre comportait également six clefs dont Lucretia s’empara, six clefs de différente matière, et si l’une d’entre elles s’avérait être en argent, la jeune femme s’en saisit avec des trésors de précaution. Elle ne savait aucunement à quoi ces clefs-là pouvaient bien servir, elle doutait véritablement d’en obtenir l’usance un jour ou l’autre, mais si cela pouvait mettre des bâtons dans les roues, ne serait-ce que l’espace de quelques minutes, de Domi ou Alan parce qu’ils ne pourraient pas ouvrir le contenant de ce qu’elles verrouillaient, alors c’était toujours cela de gagné.

    Des vêtements, qu’elle prit, également. Car la déflagration et la chaleur provoquée par cette première lui avait brûlé une bonne partie de sa vêture, laquelle tombait à présent en lambeau au moindre accroc. Et s’il était plaisant que de jouer avec ses charmes, la situation, là, ne s’y prêtait aucunement, et Lucretia retira quelques-uns des habits de son ancien ennemi pour se les enfiler. Certes, ils demeuraient bien trop larges et tâchés de sang, mais c’était toujours plus probant que de se présenter à sa soldatesque avec davantage de peau dénudée qu’elle ne l’eût jamais fait pour séduire le plus petit hobereau.

    Restait le bâton. L’objet était d’une très bonne facture, et si le contenu de l’escarcelle ne permettait pas de fournir la somme nécessaire concernant les réparations du manoir, Lucretia se demanda s’il n’en allait pas autrement concernant l’artefact. Un rubis, rien que cela, faîtait le manche de bois finement taillé, dont le rouge faisait écho au sang précédemment versé. Quels étaient ses pouvoirs ; était-il véritablement puissant, et, si oui, comment s’en servir ? La jeune femme se demandait également s’il lui était dangereux de s’en saisir, elle qui ne manipulait pas l’Aethyr comme les autres mages que l’on pouvait qualifier de « normaux ».
    Mais la curiosité de la jeune femme étant ce qu’elle était, elle ne put se prémunir contre l’envie vorace qui lui ordonnait presque de s’emparer du bâton. Ce qu’elle fit avant de trancher simplement la gorge du cadavre, effaçant ainsi toute trace de morsure comme elle en avait l’habitude.

    Le trajet retour jusqu’au champ de bataille et à sa demeure ne fut pas foncièrement long, mais la jeune femme, en dépit du fait d’avoir frôlé la mort, éprouvait une certaine lassitude en imaginant déjà les différentes tâches qui lui incomberaient.
    La victoire était là, mais les pertes et les blessées étaient tout autant présents. Les alentours du manoir n’étaient plus que des cratères fumants ponctués de cadavres çà et là et de morceaux d’arbres éclatés où gisait, en son centre, un magnifique braisier qui dévorait allégrement la charpente des édifices.
    Lucretia fut accueillie avec joie et soulagement au sein de ses troupes restantes, et si l’on parvint à lui dégoter de quoi se vêture en plus sade façon, elle refusa. Elle n’avait pas de temps à perdre avec cela… Et pas véritablement d’endroit pour ce faire.

    De sa suite, il ne restait plus grand monde non plus. Terminé, le palefrenier, Carl, le chef de la milice, le chef de sa garde. Seul Tomas et Elsa avaient survécu.
    «Oh, mon Elsa…. » s’écria-t-elle en la prenant dans ses bras. De sa camérière toujours enjouée, vivante, coquette et quelque peu maladroite ne restait-il plus grand-chose, si ce n’était une femme qui avait soudainement vieilli rapidement et dont les yeux n’exprimaient qu’une perte totale de tous ses points de repère. Lucretia la rassura du mieux qu’elle le put en la berçant doucement contre elle, lui certifiant que ce cauchemar était passé et que les choses allaient s’arranger. De banales phrases, certes, mais qui pouvaient toujours faire chaud au cœur lorsque l’on se retrouvait dans un état de choc. Le simple fait de savoir que l’on était soutenu valait bien mieux, souvent, que la totalité du sens des mots qui vous étaient apportés.
    Lucretia alla également s’enquérir de l’état de Tomas, rassurée de savoir qu’il était toujours en vie et qu’il semblait ne rien avoir, et le lui fit comprendre de son plus beau et fier sourire. Et ce enfin au tour de Mascher que de recevoir la visite de la jeune femme.

    L’homme avait été durement touché durant la bataille par une violente explosion provoquée par le mage rouge, et il en souffrait encore beaucoup. Semblable à l’état de Lucretia avant qu’elle ne se soignât, le prêtre arborait des vêtements calcinés qui laissaient apparaître çà et là une peau parcheminée, noircie par la déflagration. Une partie de ses cheveux avait fondu, et ses sourcils et cils n’étaient plus que souvenirs. Bien moins résistant que n’était en vérité la jeune femme d’apparence si fragile, l’homme ne parvenait plus à bouger convenablement ses membres, et il avait été abrité sous une petite bâtisse dans laquelle l’on prenait soin de lui. Et, à l’égard de Tomas et d’Elsa, quand bien même n’était-il qu’un opportuniste avéré, Lucretia lui adressa quelques mots de soutien pour s’être battu à ses côtés.

    Il lui fallait à présent donner des ordres afin d’éviter que chacun n’eût la tête à l’évent et pensât à cette dernière bataille et au drame qui s’y était déroulé. Se morfondre dans le regret ou les remords n’était pas ce qu’il y avait de plus indiqué et nuisait fortement au moral des troupes. Aussi la jeune femme organisa-t-elle des chaînes de relais, allant du puits jusqu’au manoir, et, elle-même aidant ses gens, s’attela à éteindre l’incendie qui ravageait son manoir. Le travail fut long et éreintant, d’autant plus que bon nombre de personnes avaient été blessées durant le conflit, mais quand bien même la jeune femme arborait-elle elle aussi une blessure à son flanc qu’elle n’en démordait pas. Il s’agissait de son manoir, de sa propriété, et, par ce temps de crise, n’était pas autre qu’une de ces personnes sur lesquelles s’était déversée la malchance. Comme l’une de ces personnes qui œuvraient à réduire l’incendie, se battant au côté de la pluie. Et à force d’eau et de temps, les flammes laissèrent bientôt la place à un ensemble de ruines à moitié calcinées par le brasier.

    Oui, les dégâts s’avéraient définitivement lourds, si lourds, à vrai dire, que la jeune femme s’en retrouvait presque désemparée. Cela dit, aucun signe extérieur ne trahit la consternation et la lassitude qui l’envahirent en constatant l’état de son manoir fumant. C’était à se demander s’il ne valait pas mieux reconstruire ailleurs. Elle s’en alla quérir un messager chargé d’expliquer la situation actuelle à la comtesse Elise Kreiglitz-Untern. La remercier une fois de plus pour sa confiance portée en sa vassale la baronne Lucretia von Shwitzerhaüm ainsi que pour les terres légués tout autant que les armes livrées, lui expliquer que celle-ci, grand malheureusement, avaient soudainement trouvé une utilité alors même que les Feuerbach, et principalement le baron Alan ainsi que son ami le haut elfe Domi Lindellindele, s’il était connu, étaient sur le pied de guerre pour envahir sournoisement les terres de la comtesse, terres que sa vassale avait défendu et au prix de sa vie, et au prix de son manoir, lequel se trouvait présentement dévoré par les flammes.
    Lucretia ne savait réellement à quoi s’attendre de la part de la comtesse, mais ce dont elle était certaine, c’était que sa suzeraine devait être au courant des agissements de ses principaux ennemis. Et elle ne pouvait pas en faire davantage pour le moment.

    Elle dépêcha également quelques soldats chargés de faire avouer aux prisonniers feuerbach tout ce qu’ils savaient sur leur maître et ses dernières possibilités d’asile en Ostermark, pour qu’ils eussent pris cette direction-là. Et ce ne fut que lorsqu’elle apprit ces informations-là que la baronne envoya son messager à Talabheim, possédant avec lui ces derniers détails. Enfin, tout n’était pas terminé. Le village de Bratian demeurait possiblement encore aux mains de l’adversité, et il ne tenait qu’à eux de l’en libérer.

    «Peuple et soldats et de Bratian, et de l’Ostermark, c’est vers vous que je me tourne pour vous remercier de chacun de vos actions ayant contribué à repousser l’envahisseur, lequel voulait fourbement s’emparer de ces terres que vous avez connues depuis votre enfance. Vous les ravir et les modeler à sa façon, pour les faire muer d’une riche contrée pleine de souvenirs en un simple amas de champs et de bivouacs ponctués d’armes avides de faire couler votre sang, poste avancé pour amener la guerre dans l’arrière-pays. Aujourd’hui, grâce à vous, cela a échoué, et, bien que les pertes soient non négligeables, l’on ne peut que se féliciter d’avoir freiné cette campagne militaire qui en aurait causé bien davantage. Le temps serait aussi bien à la joie qu’au deuil de nos morts, mais ce moment n‘est pas encore venu.
    Car vos chaumières et vos bâtisses sont encore possiblement aux mains de l’ennemi, lequel a déjà bien souffert de vos derniers exploits. Et il ne tient qu’à vous et à moi, qui vous accompagnerai, pour libérer Bratian, votre village, de l’oppresseur.

    Aussi demanderai-je à ce que chaque soldat en état de combattre soit recensé et se tienne prêt à partir pour ce dernier combat, si combat il y a effectivement. Quant aux blessées, ils seront libre de rester céans-même afin d’aider à la reconstruction et au déblaiement des différents bâtiments touchés par l’incendie.
    Une fois de plus, merci à vous.
    »
    Lettre à la comtesse et enrôlement des soldats étant encore en état de combattre.
    Une fois que cela est fait, l’on se dirige naturellement sur Bratian pour voir comment les choses se déroulent là-bas.
Modifié en dernier par [MJ] Bonnepierre le 04 août 2013, 20:29, modifié 1 fois.
Raison : 7xp/53xp
FOR 16 / END 14 / HAB 17 / CHAR 18 / INT 17 / INI 19* / ATT 17 / PAR 13 / TIR 11 / MAG 17 / NA 4 / PV 134/140
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- * Anneau Nowelleux (+1 INI)
- Amulette (relance d'un EC: 2/3 utilisations disponibles)

Compétences acquises et Dons du Sang

COMBAT :
Attaque : Coup précis (3), Arme de prédilection ( épée à une main)
Défense : Esquive, Acrobatie de combat, Sang vif (2) (DDS), Coriace,
Autres : Régénération Impie (DDS), Innocence Perdue (DDS), Valse Macabre


MAGIE :
- Sens de la Magie
- Conscience de la Magie
- Maîtrise de l'Aethyr - niveau 3

CHARISME :
- Diplomatie
- Éloquence
- Séduction
- Intimidation
- Comédie
- Etiquette
- Intrigue de cour

INTELLIGENCE :
- Domination (DDS)
- Érudition
- Littérature
- Linguistique
- Histoire
- Administration
- Enseignement
- Connaissance végétale
- Langue étrangère : Kislévarin
- Connaissance des démons

INITIATIVE / HABILETE :
- Sang vif (DDS)
- Réflexes éclairs
- Escalade
- Monte - chevaux
- Sens Accrus
- Vision nocturne

AUTRES :
- Défi de l'Aube (DDS)
- Ame Profane (DDS)
- Forme de Familier : Corneille (DDS)
- Sang argenté (DDS)
- Alphabétisation
- Force accrue
- Chance
- Préparation des poisons

Inventaire :
- Griffe d'Ursun
- Veste de cuir & pèlerine en "voyage" / robe habillée en "réception"
- Anneau de promptitude
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[MJ] Bonnepierre
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Re: [Arzhvael et Ombeline] Noble désordre

Message par [MJ] Bonnepierre »

Ambidextrie: tu as aussi raison, en effet, une autre règle est présente en zone wiki "réso d'une atta au c à c" : à deux armes, on retire le premeit jet d'ATT raté et on le rejette (à -4 si pas d'ambidextrie, et ce sera avec la seconde arme)

Dois-je te mettre une seconde dague dans ton équipement, en surplus de ce que tu as pris au mage?
Les prisonniers n'avaient hélas pas grand chose à apprendre à Lucrétia: tout ce qu'ils savaient, c'était qu'aidé de Machser, il était prévu qu'ils se fondent avec les "perdus de l'Ostland" au village de Grunwald et entraînent la milice pour en faire un corps d'armée valable... En attente de nouvelles du manoir, où leur général, le mage Rüssel, et le Baron Feuerbach étaient censé prendre le contrôle... Mais cette après-midi, à l'arrivée de la baronne au bourg, ils avaient dû improviser, guidés au départ par Machser...
Rien que ne savait déjà Lucrétia, en somme, laquelle ne put donc pas ajouter grands détails à sa lettre pour la Comtesse.

Par la suite, le discours de la baronne fit bel effet sur ses troupes. Elle fut acclamée avec chaleur dans la nuit froide. Ils l'aimaient, leur baronne! Ils avaient découvert son courage, sa volonté de fer... Ainsi vêtu à la garçonne d'ample habits trop grands pour elle, sanglante et trempée, elle n'était plus pour eux cette arriviste pomponnée qui, quoique bienfaisante, ne serait jamais de leur monde. Elle n'était pas non plus cet absurde "démon assoiffé de sang" colporté par les forestiers. Non, elle était des leurs, certes plus qu'humaine à leurs yeux, mais du fait de sa force d'âme et de sa noblesse et non d'aberrantes superstitions. Elle était leur seigneur et général incontesté, leur inspiration pour l'avenir...

Et ce fut donc à la tête de près d'une trentaine de ces fiers miliciens que Lucrétia revint victorieuse au bourg de Grunwald... Les rumeurs "démoniaques" à son sujet furent bien vite détrompés (à les entendre, personne n'y avait jamais cru par ailleurs...), les trois derniers sbires Feuerbach furent capturés, le village libéré...

Une page d'histoire venait de s'écrire à Bratian, et un nom désormais révéré s'y inscrivait en grandes lettres: Von Schwitzerhäum...

Les journées suivantes s’égrainèrent de rites funéraires en fêtes de victoire - durant lesquels Anton le bûcheron ne but pas une goutte - de reconstructions en réorganisations...
En ces circonstances, être une digne baronne ne laissait guère de temps à soi: Entre autres décisions, il fallait statuer sur le sort des prisonniers, de la place de Machser - lequel était toujours considéré comme un "saint", précisons le - veiller à la bonne marche des travaux au manoir (si sa reconstruction était bien décrétée), se trouver un logement et de nouveaux gens de confiance, même temporaires, nommer un nouveau maire, un chef de milice... tant de choses...
Mais rien n'obligeait Lucrétia, non plus, elle pouvait tout aussi bien laisser Bratian à ses problèmes... et faire un petit voyage d'agrément?
A priori, tu as toute latitude pour décider de la réorganisation de Bratian, qui irait te contester? et pour d'autres choses (apprendre un sort, boire du sang, que sais-je...) En gros, je te laisse rp sur quelques jours, si tu le désires, c'est très libre... en attendant des nouvelles de la Comtesse?

les xp du scénar sous peu. Si c'est terminé... ;)

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Lucretia Von Shwitzerhaüm
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Re: [Arzhvael et Ombeline] Noble désordre

Message par Lucretia Von Shwitzerhaüm »

Oui, pourquoi pas, tant qu’à faire. x)


Les claquements des sabots du destrier retentirent sur la petite allée blanche dont les graviers s’éparpillèrent aux quatre vents, et le son diminua en intensité alors que le coursier s’en allait au loin, en direction de la capitale. Il avait été quelque peu retardé par ces quelques gaillards, faits prisonniers par les forces de la baronne, alors que la question leur était donnée. Lucretia n’avait pas eu besoin d’y mettre le ton pour tenter d’extraire le peu d’informations que les soldats feuerbach détenaient peut-être ; sa milice éprouvait tant de grief et de rancœur à leur encontre que, lorsque la jeune femme avait donné l’ordre de leur faire avouer leur connaissance, une étrange lueur de sadisme avait brûlé au fond des prunelles de certains au point qu’il fallût réfréner les ardeurs malveillantes de ces derniers. Mais rien à en faire. Ils gisaient là, en piteux état, le visage sanglant, l’œil tuméfié, lèvres éclatées, la bouche sèche que d’avoir trop crié. Crié beaucoup de souffrances, mais très peu de renseignements utiles, et tout ce qu’ils parvenaient à avouer, en réalité, se composait de tout autant de choses dont la baronne avait déjà connaissance.

Le discours qu’elle leur avait tenu à tous avait fait ses preuves, chacun l’acclamant à sa manière dans une légère euphorie qui faisait toujours chaud au cœur après ces derniers instants de doutes et de tueries. Et après avoir donné ses différentes directives, la jeune femme se retrouva avec une petite armée composée de ses miliciens encore en état de guerroyer, petite armée d’une trentaine d’hommes. Lucretia ignorait encore la puissance des restes des feuerbach au sein de son village, mais espérait que sa petite troupe parviendrait à triompher aisément de ces dernières poches de résistance, et cela sans pour autant menacer la sécurité et la vie des habitants qui y demeuraient toujours.

Aucune difficulté pour cette petite armée. Si la jeune femme soupçonnait quelque résistance que ce fût, les évènements la détrompèrent, ce qui n’était pas pour la messoir. Les trois brigands qui se cachaient au sein des habitations furent rapidement démasqués, et il ne fallut qu’une seconde avant qu’ils n’implorassent grâce. Aucune chance pour eux que de fuir, eu égard au nombre dix fois supérieurs des troupes de la baronne, et toutes leurs velléités belliqueuse se brisèrent en un clin d’œil. Des liens leur furent passés au niveau des poignets, mains dans le dos, et on les traita durement, n’hésitant pas à les pousser violemment s’ils n’avançaient pas assez vite alors que l’on remontait en direction du manoir. Et Rosen, le maire, fut ajouté à ces trois prisonniers.

Il fallait qu’elle décidât de ce qu’elle allait faire de ses hommes. Rosen ne pouvait aucunement assurer la fonction de maire, pingre qu’il était, en sus d’avoir tenté de la fourvoyer et de s’allier à ses ennemis. Il croupirait au fond d’un ergastule pour ses méfaits, ce qui, en un sens, valait mieux pour lui. Ses activités interlopes étaient désormais connues de la populace, tout autant que ses extractions et ses accointances avec les mauvaises personnes, lesquelles n’étaient pas autre que les Feuerbach, et, ainsi, l’on lui en voulait beaucoup, dans Bratian.
Mascher. L’homme avait ainsi donc été à la botte des Feuerbach, mais, dans le sens où celui-ci s’avérait respecté de la milice et des habitants de Bratian, il n’était peut-être pas très indiqué que de le destituer soudainement, d’autant plus qu’il avait ouvertement pris part au combat contre l’ennemi commun avant de se faire sévèrement blesser par ces derniers. Non, aux yeux du vulgum pecus, l’homme était un soi-disant héros, probablement, un martyr qui avait vaillamment combattu et que seules son éloquence ainsi que sa réputation lui permettaient de rester aux côtés de la jeune femme sans rejoindre Rosen dans sa geôle.

Si la jeune femme avait ainsi besoin d’aucun nouveau prêtre pour le culte de Sigmar qu’elle n’approuvait pas, il en allait tout autrement concernant le poste de maire à pouvoir. Si elle devait à voyager çà et là et à laisser son village et ses terres, il lui faudrait quelqu’un de compétent pour prendre à sa charge tout ce qui lui incombait d’ordinaire concernant la gestion de Bratian. Mais qui placer à un tel poste… Elle ne connaissait pas encore véritablement assez bien les villageois pour savoir qui colloquer à ce poste désormais vaquant. Il était fortement possible, en revanche, que les intéressées le sussent, eux qui se fréquentaient depuis des années, buvaient dans les mêmes godets à la taverne et partageaient les différents alcools que l’on pouvait y servir. Demander leur avis, organiser une sorte de vote ? Si cela pouvait être sage, la jeune femme n’en aimait pas l’idée. Elle souhaitait que ce fût quelqu’un non pas en qui elle pouvait avoir confiance, mais quelqu’un qui lui était redevable pour l’avoir élevé au rang de maire. Quelqu’un qu’elle avait elle-même placé là et qui ne lui ferait pas faux bond, à l’égard de Rosen. Et Mascher, qui fréquentait aussi tous ces gens depuis quelques temps déjà, devait certainement avoir une idée sur la personne.
C’était pour cela qu’elle lui avait demandé conseil à ce sujet-là, et que, après s’être quelque peu informé de la véracité de ses propos et de la confiance que l’on pouvait apporter en la personne indiquée, Lucretia s’était rendue elle-même au domicile de l’heureux élu pour aller lui proposer ce nouveau poste.
Quant au chef de la milice, étant donné que Mascher s’était occupé de ses membres et de leur entraînement, il semblait en tout point indiqué pour être placé à son tour à ce poste une fois qu’il serait rétabli.

Entre temps, la jeune femme s’était faite une petite place dans l’un des petits bâtiments mitoyens à son ancienne demeure dans l’attente de sa reconstruction qui avait déjà débuté. Elle avait levé des fonds concernant cette dernière opération, et, dans la mesure où cet argent lui appartenait et où il n’y avait plus aucun pingre pour tenter de lui tenir tête, plus rien n’était venu se mettre en travers de sa route.
Et même si, il y avait encore quelque jours de cela, elle avait été déclamée et décriée comme étant une sorcière ou quelque démon que ce fût, tout le monde s’était soudainement tu lorsque l’on avait compris qu’elle s’était démenée de la sorte pour une unique raison : protéger ses terres et, par la même occasion, les gens qui y vivaient.
Il y avait de ces fois où les choses coïncidaient étrangement bien et d’une manière pour le moins convenante.

Et la reconstruction de son domaine allait peut-être être créditée par les prisonniers Feuerbach. Lucretia s’était emparée de sa plus belle plume et, s’étant isolée quelque temps, avait mis beaucoup d’application à la rédaction de plusieurs lettres. L’on pouvait y lire à quel point cette petite échauffourée sur ses propres terres avait été sanglante, à quel point bon nombre de ses hommes avaient été mutilés. Ils avaient perdu un œil, un bras, des doigts, une jambe, une oreille, des proches et leur fierté ; l’on avait entendu, sur le champ de bataille, les cris des mourants, leurs hurlements d’agonie qui hantaient encore le sommeil de certains et dont les spectres venaient tourmenter les nuits des autres, l’on avait vu le sang qui giclait çà et là, tachant de rouge une herbe noircie par les déflagrations. Et les mousquets dont les défauts avaient arraché la joue d’un soldat, broyé les dents et la gencive d’un autre. Et des fournaises calcinant la peau et faisant fondre les yeux de certains tandis que l’air embaumait une délicieuse odeur de viande rôtie qui vous faisait dégueuler sitôt que vous contempliez ce triste spectacle que votre esprit pervers tout autant que votre odorat avaient amalgamé à une source potentiel de nourriture.

Et l’on pouvait y lire, aussi, à quel point les villageois de Bratian demeuraient furieux de tous ces affronts qui avaient bouleversé leur vie, à quel point leur soif de vengeance était alouvie et qu’ils rongeaient leur frein, difficilement, n’ayant pas encore trouvé de victime à qui faire payer en quadruple toutes les horreurs décrites ci-dessus dans les lettres.
Mais ce n’était qu’une question de temps avant qu’ils finissent par tomber, malencontreusement, sur les prisonniers que la baronne avait faits. Et si les femmes voulaient revoir leur mari, si les fillettes voulaient revoir leurs pères et les grand-mères leurs fils adorés que la guerre avait, malgré eux, bronzés jusqu’à pouvoir donner la mort, il leur faudrait rapidement payer une somme assez rondelette, laquelle garantissait le renvoi immédiat des prisonniers auprès de leur famille.
Rapidement, sans quoi n’y aurait-il que des colis contenant le corps d’un macchabé non reconnaissable, au visage déformé par la douleur et aux chairs bouffies par la putréfaction. Un anonyme dont le nom inconnu hanterait longtemps la famille Feuerbach dans laquelle il aurait été envoyé au hasard, laissant planer un doute enraciné au plus profond de leur esprit quant à la perte ou non d’un être cher qui, en réalité, n’était peut-être pas encore rentré de campagne. Ou simplement déjà mort et rongé par la vermine.
Envoie de ces lettres aux Feuerbach en l’attente de la réponse d’Elise.
Modifié en dernier par [MJ] Bonnepierre le 09 août 2013, 03:03, modifié 1 fois.
Raison : 7xp pour arrondir /60xp +30 du scénario = 90 xp
FOR 16 / END 14 / HAB 17 / CHAR 18 / INT 17 / INI 19* / ATT 17 / PAR 13 / TIR 11 / MAG 17 / NA 4 / PV 134/140
Ma Fiche
Objets particuliers:
- * Anneau Nowelleux (+1 INI)
- Amulette (relance d'un EC: 2/3 utilisations disponibles)

Compétences acquises et Dons du Sang

COMBAT :
Attaque : Coup précis (3), Arme de prédilection ( épée à une main)
Défense : Esquive, Acrobatie de combat, Sang vif (2) (DDS), Coriace,
Autres : Régénération Impie (DDS), Innocence Perdue (DDS), Valse Macabre


MAGIE :
- Sens de la Magie
- Conscience de la Magie
- Maîtrise de l'Aethyr - niveau 3

CHARISME :
- Diplomatie
- Éloquence
- Séduction
- Intimidation
- Comédie
- Etiquette
- Intrigue de cour

INTELLIGENCE :
- Domination (DDS)
- Érudition
- Littérature
- Linguistique
- Histoire
- Administration
- Enseignement
- Connaissance végétale
- Langue étrangère : Kislévarin
- Connaissance des démons

INITIATIVE / HABILETE :
- Sang vif (DDS)
- Réflexes éclairs
- Escalade
- Monte - chevaux
- Sens Accrus
- Vision nocturne

AUTRES :
- Défi de l'Aube (DDS)
- Ame Profane (DDS)
- Forme de Familier : Corneille (DDS)
- Sang argenté (DDS)
- Alphabétisation
- Force accrue
- Chance
- Préparation des poisons

Inventaire :
- Griffe d'Ursun
- Veste de cuir & pèlerine en "voyage" / robe habillée en "réception"
- Anneau de promptitude
- Bague du tumulus
- Sacoche de chanvre
- Lettre de la comtesse
- Gemmes et pépites d'or
- Fleur de salicaire
- Glandes à venin
- Poison (?)

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