Gründach

[[MJ] Urizen]

Cette porte-ci s'ouvra plus facilement que la précédente. La pièce était plongée dans une quasi-totale obscurité. Seuls quelques minces traies d'une lumière opaque filtraient entre les planches disjointes de l'étage et par l'escalier de bois qui y menait. Le grenier devait surement être ouvert aux quatre vents. Même en restant là plusieurs minutes, sa vision ne s'accommoderait pas plus à l'ambiance lumineuse de l'endroit. Il était évident qu'une fouille nécessiterait une source de lumière supplémentaire. Une autre évidence commençait à s'imposer d'elle même : les huit individus du petit groupe avaient entendu l'intrusion de Déistra et cherchaient à se dissimuler, ou, par un curieux phénomène, ils ne se trouvaient plus là..

[Déistra]

[align=]Une chose était sûre pour la cultiste : Les huit personnes qui les avaient précédés n'étaient pas dans cette pièce, mais ils n'étaient pas non plus dans le grenier. En effet, quel intérêt pourraient-ils avoir à aller dans un endroit ouvert à tous vents ? Conclusion : Il y avait un autre passage, mais pour le voir dans cette obscurité... Avançant à tâtons, elle longea le mur jusqu'à l'escalier. Arrivée là, elle grimpa lentement les marches, préférant le bord au centre, sûrement plus vermoulu, jusqu'à son sommet. Une fois qu'elle en eut atteint le sommet, elle chercha un moyen quelconque d'ouvrir une supposée porte, il devait bien y avoir moyen de "récupérer" la lumière provenant du grenier, tout au moins y verraient-ils plus clairs ! "Ils" ? Tiens d'ailleurs, où était passé Siegfred ? Machinalement, elle tourna la tête en direction de l'endroit d'où elle était entrée, afin de vérifier si son compagnon d'infortune avait pris la peine de la suivre, chuchotant à voix basse :

Psssst ! Y'a quelqu'un ? Un coup de main serait pas d'refus ![/align]

[[MJ] Urizen]

L'escalier craqua de toute part, un craquement sinistre et de mauvaise augure, mais il résista au poids de la Slaaneshie. Son idée était ingénieuse: la porte du grenier s'ouvrit piteusement en laissant pénétrer une lumière livide qui coula de l'escalier et dévoila les formes des objets qui se trouvaient dans ce qui semblait être une remise à bois. Au pied de l'escalier vermoulu, se trouvait une grande caisse en bois dans laquelle on aurait pu y mettre deux ou trois hommes et un autre grabat miteux. Tout le long de la largeur de la remise, contre ses deux murs, des tas de buches de bois étaient amoncelées. Enfin, une autre caisse en bois, semblable à l'autre, se trouvait en face de la porte. Quant à Siegfred, il semblait avoir disparu.

[Déistra]

[align=]Descendant l'escalier le plus vite et silencieusement que les marches branlantes le lui permettaient, Déistra attendit un instant dans l'obscurité, s'accoutumant à cette clarté nouvelle... Lorsqu'elle réussit à discerner les contours des objets qui meublaient la pièce, elle se dirigea vers le mur face à la porte d'entrée, avançant tout d'abord en direction des deux caisses, auprès desquelles elle s'agenouilla. Là, elle chercha des traces pouvant laisser penser qu'on avait pu les déplacer, fort heureusement à cause de la lumière projetée à la fois par l'entrée et le grenier, cette partie de la pièce était l'une des plus éclairées. La cultiste ne s'était toujours pas rendue compte de la disparition de son compagnon d'infortune...

*Voyons voir si mes "fantômes" le sont tant que ça...*[/align]

[[MJ] Urizen]

Aucune trace ne signalait un déplacement des deux caisses en bois. Vides et vermoulues, leur déplacement fut aisé. S'il existait un quelconque trappe donnant dans une cave secrète ou débouchant dans un tunnel, du moins, celle-ci ne se trouvait pas au grenier...

Test de recherche

Déistra INI 9 - 1 (malus du à la pénombre)-> lancé 13 = échec

Déistra fouilla rapidement la remise. Ses mains tâtaient le sol, ses poings sondaient les murs à la recherche d'une porte dérobée ou d'une cloison creuse. L'obscurité ne facilitait pas sa recherche et pouvait masquait un indice capital et elle ne possédait aucune source de lumière. Elle ne trouva rien...

HRP: Un nouvel échec à un test de recherche ne donnera pas droit à une nouvelle tentative et signifierait que Déistra, définitivement, ne trouve rien

[Déistra]

[align=]*Satané obscurité ! On n'y voit rien, rien du tout ! Bon, puisque c'est comme ça...*

Se dirigeant à tâtons vers l'un des murs porteurs, Déistra tira sa dague, et commença à entailler le bois vermoulu. Cette bicoque était à moitié en ruine, le bois était mangé par les vers, et un ou deux trous supplémentaire ne pouvait plus changer grand-chose, de toute façon... Mais si cela permettait d'y voir un peu plus clair, cela pouvait en valoir la peine, d'autant plus que le temps, SON temps, était précieux, entre la peste qui ravageait son corps, l'éventuel responsable de la disparition de Siegfred (C'est triste, elle commençait presque à s'y attacher... Ce qui revenait au même comme résultat, les précédents objets de son affection n'ayant pas supportés ses "démonstrations d'affections" excessives...), et les "propriétaires" de cette bicoque, elle devait faire vite, et entrer au plus vite dans Talabeim, comme un ver dans le fruit !

Emportée dans son élan, elle s'attaqua bientôt à un autre mur, donnant un profond coup dans le bois, avant de remuer la lame pour élargir le trou, avant de retirer sa dague pour frapper à nouveau, se prenant au jeu avec un sourire sadique, creusant de grandes plaies dans le corps de la bâtisse... Mais n'en faisait-elle pas un peu trop ? Ce vénérable édifice, édifié Slaanesh seul le sait, en tenait sans doute qu'à un souffle, une légère flamme de résistance restante, flamme que la cultiste pourrait bien souffler, causant sa mort par ensevelissement, lui garantissant une mort lente et douloureuse...[/align]

[[MJ] Urizen]

Certes, la baraque était pourrie, mais les trous dans les planches de bois et sa tentative d'amener plus de lumière dans la remise ne facilita pas davantage sa recherche. Il fallut se résoudre à la réitérer avec autant de perspicacité que possible.

Test de recherche

Déistra INI 9 - 1 (malus du à la pénombre)-> lancé 13 = échec

Déistra se trouvait devant un triste constat: ses recherches infructueuses n'attestaient d'aucune ouverture vers un tunnel secret. S'il existait, celui-ci devait être astucieusement dissimilé. Maintenant, il convenait de trouver une autre porte d'entrée dans Talabheim...ou attendre le retour de ces personnages, car il était fort problable qu'ils emploieraient le même chemin.

[Déistra]

[align=]Complètement dégoûtée, la cultiste hésitait entre casser tout ce qu'il lui tombait sous la main, et hurler à plein poumons jusqu'à ce que la dernière bouffée d'air présente dans son corps l'ait quittée... Elle resta un long moment plantée là, tremblante de rage inassouvie, avant de graduellement revenir au mélange de folie dormante et de détachement profond qui constituait son état (Du moins, quand elle ne succombait pas à ses pulsions), et là, elle put enfin réfléchir. Abandonner cette piste après tellement d'efforts relèverait de la totale stupidité, si ses "guides" avaient pris ce chemin à l'aller, il était vraisemblable qu'ils prendraient le même au retour...

Regardant autour d'elle, elle constata que l'ensemble de son "exploration" avait laissé quelques traces : Les coups de couteaux avaient profondément lardés les murs de la bâtisse (Ils pourraient toujours passer pour un animal quelconque ayant fait ses griffes), mais la porte menant sur le toit posait plus de problèmes... Visualisant une dernière fois la configuration des lieux avant de leur rendre leur pénombre originelle, elle reprit le chemin des escaliers de la même manière, priant juste pour que les marches grinçantes ne cèdent pas sous son poids. Arrivée en haut, elle s'acharna un instant avec les gonds rouillés, avant de finalement refermer les portes à moitié décrépies, les retenant tout le long du processus afin qu'elles ne tombent pas en poussière à peine eurent-elles reprises leur position d'origine...

Une fois ces opérations terminées, elle redescendit en tâtonnant du pieds les escaliers, avant de se diriger vers la plus grande des caisses au pieds de l'escalier, jurant sur la difficulté de l'opération dû à ses bottines aux talons aigüe, décidément pas du tout adaptés aux exercices champêtres... Après quoi elle essaya de ses dissimuler de son mieux parmi son contenu, plissant le nez et endurant l'odeur de moisi...

*Je détestedétestedéteste cette fichue forêt ! Je la hait ! Une fois arrivée à Talabeim, je jure de prendre un bain et de ne plus jamais, JAMAIS m'approcher d'une quelconque forêt que ce soit !*

Inutile de préciser que la cultiste était à bout de nerfs...

Je crois que chui maudit là... Si quelqu'un a une autre idée, chui preneur... Vraiment ! ^^'

[/align]

[[MJ] Urizen]

Déistra attendu quelque temps - peut-être une heure - . Elle vit le grabat miteux qui se trouvait dans le coin de la pièce bouger, se soulever. De la lumière illumina la remise. Deux hommes sortirent d'un passage souterrain.

Hanz:-" J'suis bien content d'être d'retour...cette femme là m'glacait les os. T'as vu ses yeux, t'as vu ses yeux ?! Ya d'la magie, jt'le dis, je sens ces choses là !"-

Mannfred -" On s'en fiche ! T'as la bourse, c'est s'qui faut ! On va s'dépécher de rentrer...il m'a semblé comme si qu'on était suivi tout à l'heure. J'aime pas ça."-

Hanz:-" Ouais, c'est sur. Hé, t'as vu cette beauté des terres du Sud ! Héhé, ce porc de Hebermann sait y faire pour dénicher des perles rares. Faudra faire un tour au bas de soie, héhéhé. " -

Mannfred -" Te bile pas Hanz, ces filles là sont pas pour nous. J'suis sur qu'elles sont réservées pour les clubs privés des Belladone, pour ces messieurs d' la haute, ces culs-dorés ! "-

Hanz et Mannfred passèrent devant la caisse où se dissimulait Déistra. Ils allaient quitter la remise.

[Déistra]

[align=]De mieux en mieux... Sur le groupe que Déistra avait suivie, deux venaient de sortir, deux beaux spécimens masculins dans la force de l'âge et, petit bonus pour ses efforts... Récemment frustrés sexuellement, à ce qu'il semblait... La pauvre cultiste ne put se résoudre à laisser ces deux pauvres âmes de la sorte - Comprenez qu'elle venait de finalement péter les plombs - Et commença à chuchoter depuis sa caisse, d'un ton plein de malice mais suffisamment fort pour que les deux compères puissent l'entendre :

Ne pleurez pas sur un bas de soie,
Oubliez tous vos soucis, vos tracas,
La Gueuse se gausse, la belle affaire !
Ce n'est plus le temps de regarder en arrière !
Catin de rois, étreintes de soie,
Vins, drogue et luxure pour toi,
Plaisirs de la haute, à portée de main,
Moi je peux changer votre destin,
Ouvrez la porte, prenez ma main,
Je suis la clef, toute petite clef,
A la fois ange, démon et fée,
J'ouvre les portes, toutes les portes,
Et en échange d'une escorte,
Avec moi, la fête est assurée !
Allez allez approchez,
Et ce trophée venez chercher !

Tout en chantonnant, la Cultiste avait jetée hors de la caisse, d'abord le châle qui lui recouvrait les cheveux, qui retomba comiquement sur la tête de Hanz, ensuite son soutien-gorge, qui pendit négligemment par-dessus le bois pourri, avant de faire sortir une main se déployant artistiquement, une culotte délicatement ouvragée, au bout des doigts... Qu'elle fit coquetement tournoyer en cercle, invitant le plus hardi à venir la chercher... A l'intérieur, deux yeux sans pupilles au dessus d'un corps dévêtu luisaient comme deux Améthystes dans la pénombre... Deux yeux de prédateurs, dans lequel se lisait un désir brûlant et une faim dévorante, ainsi que la promesse de sexe et de dépravation... Tout un programme !

Aux grands maux, les grands remèdes ! Allez esclaves, dépêchez-vous de m'appartenir ! Mouahahahaaaaaaaaa !!!

[/align]