[RP libre] Die Kreatur muss sterben !

La population rurale de l'Ostermark est composée de gens capables et autonomes qui se battent souvent aux côtés des Kislévites contre les pillards Nordiques. Wolfram Hertwig dirige sa province depuis Bechafen, situé dans le Nord.

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Arthur Dismas
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Re: [RP libre] Die Kreatur muss sterben !

Message par Arthur Dismas »

Une fois assuré qu’Aristelle et le chasseur soient sortis de l’auberge entiers et vivants. Arthur pousse un léger soupir de soulagement en baissant lentement le canon de son arme. L’entaille qu’il a au torse saigne et imbibe rapidement sa veste de sang. Serrant les dents, le mercenaire presse sur sa blessure de son autre main pour réduire le flot carmin. Il a déjà subi des coups, mais là, c’était un autre degré de douleur. Sa vue se trouble et il sent son bras s’engourdir. Il remet son pistolet dans son étuis et alors que ses trois complices s’approchent l’homme titube et finalement défaille.

Il est rattrapé de justesse par Volker et Aristelle et bien que ses oreilles bourdonnent, il entend clairement l’injonction du chasseur de placer le mercenaire sur le cheval de la bretonienne. Arthur tente de marmonner quelques mots pour leur dire qu’il va y arriver, pas besoin de le mettre sur un cheval, mais il n’arrive qu’à marmonner de manière inintelligible avant que de tomber totalement inconscient.


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Un bois sombre, pas de vent pour faire osciller les branches des arbres et un silence total. Arthur voit le sentier avancer lentement, il marche puis court, mais rien ne se passe. Il a beau courir, il ne parvient pas à sortir du sentier. Les mêmes arbres continuent de défiler, mais restent immobiles. Leurs branches toujours dressées vers le ciel. Le ciel… Nocturne, mais sans étoiles. Une seule chose est visible dans l’obscurité infinie d’un horizon noir d’encre. Le couple des lunes dominant de toute leur muette grandeur les bois. Les branches tendues vers celle-ci comme pour tenter de s’arracher de terre. Puis soudain Arthur entend un bruit derrière lui. Il se retourne immédiatement et deux yeux jaunes l’observent au bord du sentier. Le mercenaire cherche ses armes, mais rien. Il n’a rien avec lui. Il cherche une pierre, un bâton ou quoi que ce soit pour se défendre, mais il n’y a rien.
Les yeux s’approchent et un grognement se fait entendre. Comme un chien qui grogne avant d’attaquer, mais ce grognement est bien plus grave et menaçant.

Sachant qu’il ne peut rien en combat avec cette chose Arthur détale à toute jambe. À nouveau, les arbres défilent, mais cette fois, quand Dismas jette un œil inquiet, les troncs changent. Il avance enfin, mais le grognement se fait de plus en plus proche. Il est à quelques mètres derrière lui à présent. Le son lugubre de longues griffes raclant le sol s’ajoute aux grognements. Une monstruosité le pourchasse, une bête d’un autre monde le traque et il est sa proie.

Soudain, Arthur le voit. Au sol à quelques mètres devant lui gît un de ses pistolets. Alors qu’il peut presque sentir le souffle de la créature sur sa nuque, le mercenaire se jette en avant. Attrape son arme et roule dans la poussière. Au moment de se relever, il pointe son arme vers son poursuivant. Un genou au sol, il lève la tête et voit soudain les deux yeux jaunes qui le fixent et deux immenses mains aux griffes longues comme des lames de part et d’autre de lui, cherchant à l’attraper dans une poigne mortelle. Dans un réflexe dicté par son instinct Arthur, presse sur la détente pour tirer entre ses deux yeux.




Il s’éveille soudain, fiévreux et la vision trouble. À côté de lui, une personne s’affole et Arthur entend la voix de Lancelot.
Mademoiselle ! Mademoiselle, il s’agite, il délire vite ! Je ne sais que faire, je suis un homme de lettre pas médecin !
Alors que Dismas tente de bouger ou de s’exprimer, il n’arrive qu’à éveiller de plus belle la douleur de sa blessure et il serre les dents en gémissant tandis qu’il s’arque malgré lui.

D’un coup, il entend la voix féminine de la bretonienne qui intime à Lancelot de se pousser.
Puis d’un coup, l’homme sent une sensation de froid sur son front et il cesse rapidement de bouger pour rester étendu sur le dos. Son torse légèrement surélevé par un sac de voyage, le sien.

Volker vient d’appliquer un tissu imbibé d’eau froide sur le front du mercenaire. Puis il intime à Aristelle de le maintenir sur son front pendant que le chasseur vérifie si les bandages de fortune du blessé sont toujours en place. La chevalière s’applique du mieux qu’elle peut et malgré ce qu’on peut croire d’une personne aimant se battre d’après ses propres dires. Elle applique le tissu froid avec douceur sur le front du mercenaire.
Arthur halète, il peine à se calmer, mais bientôt, il est apaisé et parvient à articuler quelques mots à Aristelle à travers son foulard toujours en place.

"Je… Je te revaudrais ça, petite."

Puis il retombe dans l’inconscience sans laisser le temps à le bretonienne de dire quoi que ce soit.
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Aristelle de Lancustre
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Re: [RP libre] Die Kreatur muss sterben !

Message par Aristelle de Lancustre »

Le sursaut de conscience de Dismas laissait Aristelle pantoise. Assise dans l'obscurité, elle maintenait comme elle pouvait un tissu humide sur le front du blessé, du bout des doigts, ayant presque peur de le blesser encore plus si elle ne contrôlait pas assez sa main. Se faisant, elle interrogeait du regard Volker, qui était concentré sur les bandages. Quand finalement le chasseur en eut fini, il indiqua à Aristelle de ne pas bouger.

La jeune noble fit une grimace un peu gênée avant de poser ses yeux sur le mercenaire inconscient. Ce colosse avait l'air tellement affaibli après quelques coups d'épée dans le ventre. n'importe quel homme pouvait mourir aussi facilement, il suffisait d'un ennemi mieux armé ou de ne pas pouvoir se défendre et voilà le résultat, un puissant guerrier envoyé au tapis par quelques larves.

En un clignement de paupières, elle s'imagina elle même à sa place, baignée de son propre sang, lacéré par des griffes ou des lames. Et si... ?

Non, cela ne lui arriverait jamais. Elle avait déjà un peu bataillé et s'en était toujours sorti. Déjà, elle portait une excellente armure. Ensuite, et bien... elle n'avait pas peur des monstres. Non. Elle n'en avait jamais eu peur...

Elle réfléchit un instant, comme si elle avait perdu le fil. Un sentiment glaçant la traversa comme une vague, faible, qu'elle oublia à l'instant. Dans son esprit, il n'y avait que gagner ou mourir rapidement... c'étaient les deux seuls axes sur lesquels s'organisait sa pensée... mais... et si elle ne mourait pas ? Et si elle agonisait ? Sombrait ? Impuissante, mutilée, comateuse ou délirante... et si elle était défigurée au point de ne plus être tout à fait qui elle était. Serait-elle toujours vivante ? Serait-elle enfin morte ? En aurait-elle vraiment fini alors ? Ou ne serait-ce que le début d'une pente infinie de désespoir et de souffrance ?

Toutes ces pensées, son inconscient les rejeta pour elle avec violence. Sa méthode habituelle : ne pas y penser. Un homme lacéré et inconscient gisait à ses côtés, mais elle refusait de croire que la même chose puisse lui arriver.

Après tout, Dismas avait été piégé parce que dans un théâtre urbain et face à d'autres humains, il n'avait pas le droit d'user de toutes ses armes et de se battre à son plein potentiel. Mais leur groupe n'était pas une bande faite pour la ville. ils étaient des aventuriers, faits pour explorer la nature sauvage et y affronter des monstres en combats sans pitié et sans entraves. Là, ils seraient plus forts, et peu importait que les ennemis le soient aussi.

Comme Volker était à portée et qu'Aristelle ne voulait pas encore dormir, elle se tourna vers le chasseur en faisant l'effort de ne pas décoller son linge humide du front de Dismas.

"Je compte sur toi pour m'indiquer la marche à suivre. Je dois dire que je suis un peu perdue. Tu penses qu'on nous poursuis déjà ?"

La voix d'Aristelle sonnait presque anormale quand elle n'était pas candide et pleine d'excitation.

"je suppose qu'il faut voir le bon côté des choses. On est encore vivants. Mais pour le rester tous il faudra trouver des soins, et... comment être sûrs qu'ils seront fiables et qu'on ne perdra pas notre argent pour rien ?"

Aristelle leva les yeux et compta sur sa main libre.

"Notre compagnon d'infortune devra se reposer et manger sainement pendant un moment. J'y additionne le coût de l'entretien de mon cheval, de toi, de Lancelot et puis... de moi même. Et il y a mon équipement. Ça coûtera cher. Et au final..."

Elle secoua sa main d'un air lasse.

"Trop cher. Trop cher."

Elle baissa la tête.

"Désolée de parler d'argent dans un moment pareil, mais j'ai des obligations, et... et bien... autant que je vous le dise maintenant que notre mercenaire n'est pas en état de l'entendre mais... je n'ai pas les moyens de les tenir. J'ai bien une bourse à moi, et l'argent que m'a payé le père Braun, mais après, je ne pense pas avoir de quoi entretenir notre troupe, ou même m'entretenir moi même une semaine. J'ai peur de vous avoir entrainés tous deux dans une affaire où vous n'aurez vraiment rien à gagner et... et bien au moins votre vie à perdre."

Elle eut un soupir.

"Je sais que tu fais ça gratuitement Volker, mais là n'est pas la question. Il faudra de l'argent pour payer notre compagnon, ne serait-ce que pour le remettre sur pied, et ça prendra du temps. Je sais que Lancelot est un idiot, mais il n'avait pas tout à fait tort en disant que nous allions perdre du temps alors..."

Quelque chose se retenait sur le bout de sa langue. Elle voulait y venir mais ne pouvait s'y résoudre sans trop savoir pourquoi.

"En plus, je suppose que si quelques rancuniers nous recherchent, c'est avant tout à moi qu'ils essaieront de nous reconnaitre."

Le plus simple serait encore qu'elle parte de suite, seule, dans les bois, chercher ce maudit monstre par elle même et qu'elle meurt, une bonne fois pour toute. En finir, ne plus attirer d'ennuis ni à elle même ni à personne, cesser de s'agiter comme une idiote et juste faire ce pour quoi elle était là, ce que tout le monde voulait qu'elle fasse : mourir !

Finalement elle parla mais les mots qui sortirent furent différents :

"Je pense qu'il faudra refaire entièrement nos plans. Je dois chasser ce monstre, tôt ou tard. Alors comment allons nous nous y prendre une fois que nous serons à Rugenbottle ? Tu connais la région bien mieux que moi, alors, comment on s'organise ? Faut-il essayer de gagner de l'argent à côté ou bien... "


Parler avec Volker lui permettait au moins de faire fi des sombres pensées. Elle écouta parler le chasseur, et décida de lui accorder toute sa confiance. Quand elle s'endormit enfin, elle avait fait le vide. Demain serait un jour différent.
Aristelle de Lancustre, Noble
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Volker Bauman
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Re: [RP libre] Die Kreatur muss sterben !

Message par Volker Bauman »

Les battements du cœur de Volker tambourinait à une grande cadence, sa tête martelait la même cacophonie et il sentait la chaleur de son corps entrait en contradiction avec la fraicheur et le calme de la forêt. Il avait amené ses compagnons à une petite dizaine de mètres de la route et avait pris la peine de cacher leurs traces juste au cas où. Tant qu'ils resteraient silencieux, leurs poursuivants éventuels ne devraient pas pouvoir les retrouver. Il avait pris un peu de temps pour recouvrir leurs traces pour essayer de se calmer aussi, sa tête lui faisait vraiment mal et il savait qu'une nuit blanche l'attendait.

"- Maintenant, respire. Expire. Recommence jusqu'à retrouver ton calme." Pensa le chasseur en posant un genou à terre et pris une position d'attente agréable avant de répéter mentalement quelques leçons courtes de son maitre pour, petit à petit, retrouver un rythme cardiaque plus lent pour que finalement la farandole dans son crâne ne soit plus qu'un bruit sourd mais pas dérangeant. De nouveau il entendit les bruits de la forêt, et un léger sourire apparus sur ses lèvres. Il se sentait désormais mieux, et bien plus en sécurité ici que derrière les murs de Bechafen.

Il tourna la tête vers ses compagnons. Lancelot et Aristelle avaient posés Arthur contre un arbre et Lancelot veillait, de son mieux, sur le mercenaire même si cela consistait à voir s'il était toujours vivant ou s'il avait rejoint le jardin de Morr. Aristelle semblait... perdue. Peut-être sa vraie première baston. Ou peut être la première fois qu'on prend les armes contre elle ? Des questions qui n'avaient pas leur place dans la tête de Volker, car les réponses à ces questions amèneraient Aristelle à en dire peut-être plus qu'elle ne le devrait ou le voudrait. Alors autant ne rien dire et la laisser dans son combat intérieur. Volker s'éloigna à pas de loup de la vue de la route pour se mettre dans la même position mais en direction de la forêt. Il n'avait pas oublié ce qui se cachait dans la forêt, mais si proche de la route et avec la mauvaise lune si loin, il y avait plus de chances de voir de petits animaux voire quelques loups en maraude que des choses moins naturelles.

Une bonne heure s'écoula avant que Lancelot ne fasse remarquer que le mercenaire revenait parmi les vivants. "- Écarte toi." Ordonna Volker à Lancelot. Il déchira un morceau de sa manche et y versa un peu d'eau pour qu'Aristelle l'applique sur le front du revenant. En faisant attention de ne pas faire plus de mal au mercenaire, Volker ouvris sa chemise et releva son vêtement pour voir que les tissus étaient totalement imbibés et devaient être changés, ce que Volker fis en retirant totalement son vêtement pour le mettre à la place des anciens tissus qui été bons à jeter. Après avoir serré au mieux les vêtements, il entendit les remerciements d'Arthur à Aristelle, en ricana et repris sa position d'attente et d'observation de la forêt.

La respiration lente et contrôlée. Les cheveux ne dépassant pas des buissons. Des yeux discrets mais scrutateurs. Le torse nu et une flèche encochée dans son arc. Volker était le symbole même du jeune chasseur à qui il ne manquait que la barbe et l'expérience, mais tout dans sa posture indiquait qu'il était bien dans son environnement. Il aimait la forêt, les choses y été simples, naturelle, et un équilibre prospère bien que fragile régissait cette beauté. Sa contemplation fut légèrement interrompue par Aristelle qui vint se placer proche de lui, essayant de ne pas regarder dans sa direction ce qui le fit glousser un peu contre sa volonté. "- On vient de fuir Bechafen, on a un presque cadavre sur les bras, dans une forêt avec un monstre plus monstrueux que les autres, et elle est gênée parce que je suis torse nu... Les priorités des sangs bleus j'vous jure..." Pensa le chasseur en écoutant les inquiétudes de la noble. Finalement, il compris mieux son combat intérieur qu'il avait vu plus tôt.
"- Elle est inquiète pour nous." Jugea Volker en son for intérieur. "- Elle se sent responsable de nous et de ce qui nous arrivent vu qu'elle nous a embauchés."

"- Hum... l'argent mis de côté, elle ferait un beau faon." Murmura-t-il sans s'en rendre compte.

"- Pour ta première question Aristelle, non. Je ne pense pas qu'on nous poursuis déjà. Ils doivent être en train de boire à la raclée qu'ils nous ont mis, si pas en train de roupiller quelque part. Si on a des poursuivants, ce sera peut-être demain mais ils n'iront surement pas bien loin, peut-être la moitié du chemin jusqu'à Rugenbottle. Mais pour être sûr j'ai effacé nos traces quand on est sortis du chemin. On s'est bastonné avec surement des fils de marchands un peu influent, c'est pas comme si on avait cassé la gueule au fils du comte électeur." Le ton de Volker se voulait rassurant, car même lui ne savait pas jusqu'où un fils de noble peut allez pour chercher vengeance. La seule idée de marchand qu'il est serait le père Braun et cela ne le rassurait pas. Ce qui le rassurait était de penser que tout le monde était différent.

"- Pour ce qui est de l'argent Aristelle, on en aura surement besoin, mais moins que tu ne le penses. L'argent c'est utile, et tout le monde en veux. Mais tu sais ce qui fonctionne aussi ? Rendre service aux gens. Certains ont besoins de bras pour transporter des troncs, d'autres pour ramener un lapin ou deux, d'autres encore ont peut-être simplement besoin de quelqu'un pour les écouter. Rugenbottle est bien plus petit que Bechafen, les gens sont moins attirés par l'argent que là-bas. Ce que je veux dire, c'est qu'on aura très certainement le choix entre donner de l'argent ou rendre service."
Il se mit à ricaner franchement. "- Pense donc : Un camarade blessé, tu remplis une mission qui te permet à la fois de sauver le compagnon et de faire connaitre ton nom avant d'aller tuer le monstre. J'suis pas un barde, mais j'suis sûr que ça mériterait une chanson ou deux." Puis il vit qu'Aristelle commencer à cligner plusieurs fois des yeux et ses paupières commencent à se fermer d'elles même.

"- Tu devrais allez te coucher Aristelle, tu tombes de fatigue. Et comme on dit que la nuit porte conseil, réfléchis à la question que je vais te poser : Quand tu auras tué cette bête, tu devras rentrer pour de nouveau être envoyée à la mort quelque part. Alors dis-moi, gagner quelques jours, quelques mois ou quelques années, ce n'est pas tentant ?" Le visage d'Aristelle sembla encore plus troublée qu'avant quand elle abandonna Volker à sa surveillance nocturne. Pendant la nuit, Volker entendit le mercenaire délirer un peu et du faire quelques aller-retours pour le remettre droit.

Mannslieb alla se coucher sans que rien ne se soit passé durant cette nuit. Quelques ombres fugaces avaient alertés Volker, mais elles été restés loin d'eux. Pendant que tout le monde dormait encore, il alla vérifier l'état du mercenaire et il poussa un soupir de soulagement en voyant qu'il vivait toujours. Il réveilla Aristelle en la secouant doucement et se retint de rire trop fort en voyant la réaction de la jeune dame qui ouvrit les yeux devant un jeune homme à moitié nu à son réveil. Puis il réveilla Lancelot d'une claque dans le museau. Une claque qu'il prépara deux fois avant de l'asséner dans un bruit délicieusement agréable aux oreilles. "- Mes excuses, vous dormiez si profondément que j'ai pas eu le choix." Fut la fausse excuse de Volker.

"- On est pressés, mais prenez le temps de vous réveiller et de vous étirer un peu." Le chasseur regarda le soleil qui sortait lentement de son lit, illuminant le ciel de sa couleur orange. "- Dans une heure on se met en route."
Volker Bauman, Apprenti (voie du Chasseur)
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"La chasse est mon devoir. La traque est mon honneur. Abattre la bonne cible est ma responsabilité."
Compétences :

Vision nocturne
Orientation

Acuité visuelle (+1 perception)
Adresse au tir (+1 TIR)
Camouflage rurale (+1 camouflage en campagne)
Course à pied (+1 pour courir)
Déplacement silencieux forestier (+1 silencieux en forêt)
Escalade forestière (+1 escalade en forêt)
Réflexes éclairs (+1 INI quand surpris)
Équipements :

Arc long
Dague
Objets :
Nécessaire antipoison
Chapelet de Taal
Flute à bec
Outre
Torche traitée
Grappin
6 mètres de corde
2 piolets d'escalade
Croyance :
Taal et Rhya : 20 PdC

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Arthur Dismas
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Re: [RP libre] Die Kreatur muss sterben !

Message par Arthur Dismas »

La sensation de fraîcheur sur son visage est une vraie bouffée d’air frais pour le mercenaire. Il avait déjà eu à se battre, mais souvent des rixes à mains nues ou avec des dagues. C’était la première fois qu’il avait affronté des hommes avec des lames si longues affûtées. La prochaine fois, il le saurait, enfin pour le moment, il ne savait pas s’il y aurait une prochaine fois. Sans l’aide de ce chasseur et de cette bretonienne, il serait mort à l’heure qu’il est. Son cadavre traînant dans la boue et bien vite dépouillé de tous ces biens. Par chance, la garde aurait pu appeler un prêtre de Morr pour enterrer dignement son corps. Mais malgré cela, su été une fin misérable, digne de lui en quelques sortes.

À nouveau dans l’inconscience, Arthur ne délirait plus aussi violemment que la première fois. Quelques gémissements de temps à autre, un souffle court.
Aristelle veillant à humidifier le linge quand le blessé s’agitait un peu trop. Lancelot de manière surprenante prit l’initiative de desserrer le col du pardessus d’Arthur. L’aidant à mieux respirer.

Alors que la nuit passait et que les bretonniens dormaient, Volker, attentif put tendre l’oreille et entendre quelque chose. Des mots, bredouillés pour certains, mais parfaitement audibles et compréhensibles pour d’autres.

« Mать… Oте́ц… Miska… Малы́ш… Je ne voulais pas, je ne savais pas… Laissez-moi… »

Soudain, le chasseur réalisa une chose alors que les bruits du mercenaire s’étouffaient peu à peu. Lancelot en manipulant maladroitement le mercenaire avait légèrement déplacé le foulard rouge d’Arthur. Or en cherchant son air pour respirer. Ce dernier était en train de s'étouffer avec. D’un bond Volker se leva et en deux enjambés, il était à côté du jeune homme. Il lui baissa le foulard suffisamment pour éviter qu’il ne s’étouffe davantage avec et le remit bien sur le tronc d’arbre. Une fois assuré que tout allait bien le chasseur reprit sa veille silencieuse.

Au matin, Arthur émergea difficilement en sentant les rayons du soleil sur son visage. Il était très faible, mais il avait passé la nuit. Un jour de plus où il avait réussi à survivre. Il comptait bien que les suivants ne dérogeraient pas à la règle.
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Aristelle de Lancustre
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Re: [RP libre] Die Kreatur muss sterben !

Message par Aristelle de Lancustre »

Au réveil de son corps, l'esprit d'Aristelle avait tout à fait laissé derrière elle les préoccupations de la veille, ou du moins elle le pensait. Elle avait eu l'inconfort de dormir sans sa tente, et ne fut pas difficile à tirer de sa torpeur. Quand ses yeux s'ouvrirent et lui révélèrent la silhouette à demi nue de Volker, quelques mots échappèrent à la jeune noble dans un souffle :

"Ah, c'est donc à ça que ça ressemble."

Puis elle se frotta les paupières avec les poings tout en s'exclamant :

"Palsambleu ! Volker, si vous voulez bien vous éloigner un peu, le temps que je... que je me réveille tout à fait."

Bientôt, Aristelle fut debout, s'étirant de tous ses membres. Elle laissa échapper un grand bâillement, puis se dérouilla les muscles en boxant dans le vide quelques secondes. Son regard fusa vers le reste du groupe, et sa bonne humeur, même le sourire qui se dessinait déjà de si bon matin sur son visage en subirent un coup. Oui, elle venait de se rappeler leur situation. Cachés, désargentés, et transportant un blessé. Voilà qui était... assez peu glorieux.

Elle ne se laissa pas démonter pour autant. À la place, elle préféra se plaindre à mi-voix du traitement que lui faisait subir Volker depuis quelques jours. Elle n'avait pas assez, et pas bien dormi, et si on partait dans une heure ça lui laissait à peine le temps pour ses exercices matinaux. Avec un tel régime, comment garder sa forme physique parfaite, sa musculature et sa force de démiurge ? En une plainte langoureuse de fausset, on put l'entendre déplorer qu'elle doive voir ses muscles se dégrader si elle ne maintenait pas sa routine sportive, mais ces plaintes ne changèrent rien à rien, et ça n'était que pour attirer l'attention. Elle se plia aux instructions de Volker. Ils s'appliquèrent à ramasser et faire disparaitre toutes les traces de leur passage, Aristelle fit monter Arthur Dismas sur le dos de Dahu, et la compagnie se remit en route.

Aristelle n'avait en tout cas pas menti sur un point : elle avait mal dormi. Ses sens lui faisaient légèrement défaut, mais de toute manière il importait peu, puisqu'elle s'en remettait entièrement aux compétences du chasseur, qui lui n'avait pas dormi du tout, mais ce détail allait au delà des calculs de la jeune noble. Elle marchait, mi pesamment, mi titubante et une troisième moitié s'évertuant à avoir un minimum de grâce, à côté de Dahu, tout en guidant le cheval et en lui caressant très régulièrement la crinière. On en aurait presque eu l'impression qu'elle oubliait le mercenaire. Tout en suivant la route, Aristelle en profitait pour s'appuyer contre le corps lourd du coursier. De temps en temps elle posait sa tête sur l'encolure du cheval et fermait les yeux pendant quelques secondes, dans l'espoir peut-être de rattraper un peu de son sommeil perdu.

Puis, au bout d'un temps qu'elle trouva abominablement long, elle dut se ressaisir, car ils approchaient du village.

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Rugenbuttle, un village bucolique se déployant dans ses teintes jaunâtres dans une langue de terrain illuminé d'un soleil radieux. Cette vue fit plisser les yeux à Aristelle. Les choses paraissaient ici comme un joyeux chaos de paille et de bois, se déchiquetant dans l'ouverture entre les bois. Quelques gens au loin virent le groupe d'étrangers passer et tournèrent des regards distraits vers eux. En faisant irruption dans l'enceinte même du village, Aristelle et ses comparses virent trois enfants, trois garçons, en train de glander dans la rue et qui le regardaient fixement sans rien dire, assis sur une rambarde.

La compagnie avait de quoi attirer l'attention. Le chasseur étant encore à peu près passe partout, l'attention fut surtout canalysée par les deux bretonniens de la bande, Lancelot pour ses vêtements au mauvais goût tout bourgeois qui jurait plus que tout dans l'atmosphère rurale de Rugenbuttle, Aristelle parce que de son armure à ses cheveux en passant par sa chemise de jaques bleues vif, tout brillait, renvoyait un éclat dans le soleil de midi et attirait l'œil. Il fallait dire aussi qu'elle ne chercha pas à se dissimuler, adressant directement la parole aux trois garçons qui faisaient le guet devant l'entrée du village.

Ils avaient de grands yeux étonnés en contemplant le groupe, impassibles. L'un d'entre eux avait le doigt enfoncé dans une narine et se curait le nez. Aristelle leur parla sans ambages, avec le soupçons de mépris qui fait lieu de courtoisie à sa classe :

"Héla, paysans. Dites moi, y a-t-il un médecin dans le coin ?"

L'un des garçons la regarda d'un air bovin.

"Beuh, y a bien l'rebouteux... c'est lui qu'les gens vont voir avant de crever. 'fin, y les garde en vie le temps qu'ils payent quoi."

Aristelle jeta un regard peu assuré vers Dismas.

"Euh, vous n'auriez vous pas plutôt des shalléennes à disposition...

- Ouais, y a un petit office shallya. C'est là que vont les gens qu'y sont blessés.

- Est-ce que vous pourriez nous y guider ?

- Beuh, c'est qu'en fait on est posés ici... on a pas envie de bouger.

- Ah oui ?"

Le timbre d'Aristelle se fit soudain plus sombre, mais le jeune garçon, peut-être pas assez habitué encore aux réactions des aristocrates bretonniens quand on ne leur obéissait pas, ne se rendit même pas compte que la charmante jeune femme devenait menaçante.

"Beh, ouais." fit-il.

Aristelle plissa les yeux, passant mentalement en revue les cent et une manières dont elle pourrait botter le derrière de ce chenapan, mais par une sorte de miracle, elle se ravisa juste à temps et tourna les yeux vers ses compagnons pour les interroger du regard.

Lancelot qui avait très bien compris à quoi pensait Aristelle, secouait frénétiquement la tête pour lui communiquer sa désapprobation. Finalement, elle haussa les épaules, et convint qu'ils iraient chercher les shalléennes seuls. De toute manière, le hameau n'était pas bien grand. Elle reprit les rênes de Dahu et la compagnie se dirigea à travers les maisons de chaume, respirant à plein poumon l'air pur de la campagne, c'est à dire empesté par la bouse. Aristelle se pinça le nez de sa main libre, le temps qu'ils trouvent le dispensaire.

Ça n'était pas un temple de pierre comme la jeune bretonnienne en avait l'habitude. Ici il y avait une structure assez simple, juste le nécessaire pour recueillir des blessés et leur prodiguer les soins nécessaires. Une vague ossature de bois avec de la chaume sur le toit et une large entrée assez grande ouverte pour laisser voir l'intérieur où s'alignaient brancards, tables d'opération rudimentaires, et quelques outils avec lesquels la déesse à la colombe dispensait sa miséricorde, certains parmi les objets les plus terrifiants que la jeune demoiselle ait jamais vu. Des scies, des scalpels, et d'autres encore plus tarabiscotés.

Aristelle s'avança la première et, chose fort peu commune chez elle, se présenta en faisant montre d'un grand respect. S'il était feint ou superficiel n'entrait pas en ligne de compte : elle avait déjà souvent eu à fréquenter des fidèles de shallya et connaissait le rituel avec lequel on s'adressait à elles.

En la voyant, une des sœurs accourut jusqu'à elle. C'était une dame d'âge moyen, des cheveux légèrement grisonnants pas tout à fait camouflés par un voile blanc qu'elle portait sur la tête dans une mode qui faisait presque bretonnienne. Elle rendit rapidement son salut à Aristelle, puis, d'un air grave, darda sur elle deux yeux d'un gris opalin. D'un mouvement vif, comme une ombre immaculée, elle se déplaça autour de la bretonnienne dans un grand froissement de robe. Elle fit un tour autour d'Aristelle en l'auscultant vivement de son regard, on aurait même presque pu dire, si l'idée n'était pas aussi mal placée, qu'elle la déshabillait du regard. Puis elle revint devant la bretonnienne et lâcha comme un verdict :

"Je vois que vous avez plusieurs blessures. Une plaie bandée à la va-vite au niveau du torse. Est-ce que c'est une lame ou une flèche ? Vous avez aussi quelques hématomes. Un combat qui a mal tourné je présume ?"

Aristelle resta coite quelques secondes, avant de s'éclaircir la gorge.

"Hem, j'apprécie votre sollicitude, madame... mais je vais plutôt bien, et ça n'est pas pour moi que je suis venue ici. Je requiert votre aide pour mon am... mon employé, qui est en piteux état."

Elle fit s'approcher le cheval, et quand il fut bien visible, elle désigna Dismas qui tenait avec peine sur le dos du cheval. Derrière lui, une foule de paysans curieux s'agglutinaient à distance respectueuse. Les blessures du mercenaire ne passaient pas inaperçu, ses bandages de fortune étaient cramoisis, sa posture, et ses murmures fiévreux ne laissaient pas beaucoup de doutes sur la gravité de son état.

La shalléenne fit alors face au massif Dismas, le regard ferme, les yeux fixes, et le visage pincé par un soudain embarras.

"Hm... Un homme, je vois. Et un mercenaire je suppose, vu l'attirail.

- Il y a un souci ?

- Non, rien. C'est simplement que la dernière fois qu'un individu de cette sorte est venu prendre des soins dans notre dispensaire, nous avons eu quelques... menus problèmes..."

Le regard de la shalléenne coula un instant sur ses consœurs qui s'étaient elles aussi approchées mais respectaient un calme et un silence religieux.

"L'office de Shallya accueille tous ceux qui souffrent. Vous pouvez amener votre compagnon à l'intérieur. Je vais simplement prendre garde à surveiller moi même son rétablissement.

- Mille fois merci madame.

- Ne me remerciez pas encore, jeune fille. Attendez au moins qu'on aie fait notre diagnostic. Aucun homme ne visite la fille sans au moins entrapercevoir le père."
Aristelle de Lancustre, Noble
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Volker Bauman
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Re: [RP libre] Die Kreatur muss sterben !

Message par Volker Bauman »

Volker laissa Aristelle faire ses étirements et ses exercices matinaux en tranquillité. Le jeune homme comprenait plutôt bien cette nécessité, ce besoin, de sentir son corps se mettre en marche, sortir de la torpeur et réveiller son corps pour la journée. Une habitude saine qu'il n'avait lui-même pas vraiment prise. Le métier de chasseur nécessitant d'être pratiquement tout le temps à l'affut et sur le qui-vive, il avait plutôt l'habitude d'apprécier la détente, la relaxation et le repos après une chasse. Il veilla à effacer leurs traces au mieux, mais un observateur n'aurait aucun mal à voir les branches cassées et les herbes écrasées qu'ils allaient laissés derrière eux. Il retourna rapidement sur la route pour regarder en direction de Bechafen. Si poursuivants il y avait, il leur suffirait juste de bons chevaux pour arriver sur eux.

Il poussa un soupir quand nul fer ne se fit entendre sur la route, seulement les calèches lointaines des marchands et les voyageurs. Les marchands... Il se demandait comment allait Elva, et comment allait son maître également. Qu'est-ce qui lui avait pris de les laisser pour partir en chasse d'un seul homme-bête avec une chevalière bretonnienne condamnée à mort et un mercenaire qui a presque rencontré Morr après seulement une heure de conversation ? Peut-être la noblesse de l'acte ? La reconnaissance de son maitre ? Épater Elva ? Peut-être un mélange de tout ça... Son maître lui a toujours bien enseigné les choses, il le respecte en tant que chasseur et au vu de son âge avancé, il l'admire. Mais une part de Volker se sentait prête pour partir en chasse de son côté. Il aurait aimé avoir eu le temps de peser les choses, mais voilà où il en est pour avoir laissé ses sentiments et ses impulsions parlaient. Et dans cette histoire, il ne serait même pas payé. Il en ricana doucement, adossé derrière un arbre.

"- Quand on fait un travail, on parlent d'abord salaire." Lui avait dit son père, un jour.
"- Quand on donne sa parole, on reviens pas dessus. Ou alors ta parole ne vaudra plus jamais rien." Lui avait-il également dit.

Son ricanement se transforma en petit rire, et il arborait un léger sourire quand il rentra à leur campement. Ils se mirent en route dès que le mercenaire fut bien harnaché au cheval. Volker vis bien qu'Aristelle avait des cernes et qu'elle était raide dans ses mouvements à cause de sa nuit. Ne parlons même pas de Lancelot, qui aimait se plaindre de chaque os, réel ou fictif, qui semblait atteint de rhumatisme ou de muscles qui semblaient fonctionner pour la première fois. Ce cocktail fit de nouveau ricaner le chasseur.

"- T'en fais pas, Arthur. On arrive à un village dans pas longtemps." Rassura le chasseur à l'interpellé avant de prendre la tête du cortège.

Les premières heures défilèrent et le silence se faisait de plus en plus pesant. Le silence était une bonne chose quand on était un chasseur, un ami sur lequel on pouvait toujours compter, mais Volker avait le cœur un peu plus léger et ce silence lui pesait un peu trop. En regardant derrière lui, il vit qu'Aristelle se tenait contre Dahu pour ne pas s'effondrer pour retrouver le sommeil. Quant à Lancelot... Ouais, on ne va pas parler de Lancelot quand il n'a pas beaucoup dormi au clair de lune.

"- On a tout de même de la chance. Au moins on est à la belle saison, ce n'est pas l'hiver. Le bois et ses alentours ne sont pas bien surs, mais en dehors de l'hiver, il y a toujours quelques patrouilles qui vont et viennent sur les routes. Le plus dangereux qu'on pourrait voir sortir en ce moment serait une famille de sanglier avec leurs petits, qui traverseraient simplement la route." Il tourna la tête et regarda Lancelot. "- Je suis persuadé que vous feriez un bon appât Lancelot, les sangliers chargent celui qui fais le plus de bruit, ils prennent ça comme un défi." C'était un mensonge évidemment, mais voir Lancelot blanchir un peu et se taire rapidement fit rire le chasseur que retourna sa tête dans la bonne direction. "- Je plaisante Lancelot. Mais si une famille de sanglier vient à passer sur la route, il suffira juste de reculer un peu." Il continua à parler le long du chemin, parlant de quelques gibiers et quelques plantes. Il parlait de la nature dans sa globalité, faisant profiter d'un peu de savoir à ses compagnons, aussi bien pour briser un peu le silence que pour les tenir éveiller le temps d'arriver.

Et quelle arrivée. Volker imaginait la scène du point de vue des habitants : Un chasseur avec une femme qui tient un cheval, un blessé sur le cheval qui inspire pas confiance, et un quatrième qui semble avoir peur des bois. Il y avait de quoi rire de leur point de vue. Le cortège se mit à l'arrêt le temps qu'Aristelle demande à des gamins où on pouvait laisser le mercenaire, et Volker en profita pour observer le village.

Rapidement ils arrivèrent au temple de shallya. Enfin, temple... Le début d'un temple. L'édifice était en pleine construction, les charpentes étaient bien visibles et le bâtiment en lui-même ne pouvait qu'abriter quelques bancs et une statue de La Pleureuse en tout et pour tout. Si la construction du temple semble devoir prendre encore quelques semaines, voire quelques mois, ses prêtresses elles ne chômaient pas. A peine étaient-il tous arrivés que la mère supérieure du temple arriva. Elle ausculta rapidement Aristelle et plus attentivement Arthur quand il lui fut présenté. Volker se désigna pour faire descendre le mercenaire de cheval pour le confier à deux prêtresses un peu plus jeunes que la mère supérieure qui vient ensuite s'approcher du jeune chasseur pour se mettre derrière lui. Le jeune homme serra les dents quand la mère supérieure posa ses doigts sur sa tête pour en dégager les cheveux.

"- Et vous, vous avez reçu un coup sur le crâne. Rien de cassé, mais si j'en juge par le sang séché dans vos cheveux vous avez dû voir flou pendant un bon moment."

"- Des fils de nobles dans une taverne à Bechafen, ma Mère."

"- Ah, je comprends mieux alors." Elle lâcha enfin le chasseur qui posa une main sur sa tête, un mal de crâne commençant à arriver. Elle invita les blessés à entrer dans le bâtiment, et ils purent ressentir le calme de l'endroit malgré les coups de marteau non loin.

Volker tourna légèrement la tête en regardant l'intérieur de l'édifice. C'était simple, rien de vraiment décoratif outre mesure. Le temple était... reposant. On se sentait accueillis, la chaleur conservée par le bois mêlé à cette sensation d'accueil fis du bien aux cœurs des camarades. "- Je savais qu'il faisait du bon travail, mais là j'suis soufflé."

"- Plait-il, jeune homme ?" Demanda la Mère et plissant les yeux vers le chasseur.

"- Oh, rien ma Mère. C'est juste que mon père est artisan du bois dans le village au nord. Je sais qu'il envoie du bois dans d'autres villages, mais j'avais jamais vu le travail achevé."

"- Vous... Vous êtes le fils de Markward Bauman ?" Volker baissa la tête avec respect de nouveau. "- Vous adresserez les félicitations à votre père. Son travail est vraiment remarquable et il ne chôme pas quand il vient nous aider."

Il ricana. "- Je transmettrai quand je lui rendrai visite."

La Mère supérieure acquiesça, mais l'instant d'après son visage parut gêné, et elle en partagea la source. "- Nous sommes des shalléennes. Nous accueillons toutes les bonnes âmes et soignons tous ceux qui se présentent à nous. Tel est notre devoir envers la déesse. Votre ami et vous-mêmes seraient soignés... Mais..."

"- On a pas beaucoup d'argent, ça se voit ma Mère. Mais si vous, ou le village, avait besoin de quoi que ce soit n'hésitez pas. Je connais assez bien les bois, et Aristelle sais se battre. Quant à Lancelot, lui là." Dit Volker en désignant du doigt le lettré. "- Il pourra rester veiller sur notre camarade. Il connais les lettres, donc si vous voulez le mettre à la tâche aussi."

Lancelot commençait à invectiver Volker, mais fut coupé par la Mère Supérieure. "- Voila d'excellentes nouvelles. Votre ami peux rester ici, nous avons quelques livres qui mériteraient quelques recopiages, quelques notes qui mériteraient d'être griffonnées également. Quant à vous, jeune Volker et mademoiselle Aristelle, si vous auriez la gentillesse d'aller en forêt pour nous ramener quelques herbes ? L'été est passé, mais avec l'automne qui approche j'ai bien peur que les rhumes, arthroses et autres ne viennent également. Nous avons déjà un certain stock, mais les bucherons..."

"- Les bûcherons sont des têtes de mule. Je sais ce que c'est, ma Mère. De quoi avez-vous besoin comme plante ?"

La Mère Supérieure fit venir l'une des prêtresses, qui repartit pour revenir avec trois feuilles représentant chacune une plante. "- Faites attention à ces dessins je vous prie. Nous aurions besoin de fleurs d'eucalyptus, de petits muguets et de passiflore. Une bourse de chaque nous suffira pour l'instant. Et si vous trouvez du gibier en chemin, n'hésitez pas. Votre ami aura faim quand il se réveillera, et je vois mal le bourgmestre accepté de nourrir un mercenaire dans un état... si inquiétant."

Volker pris les dessins et les rangea dans les replis de ses vêtements, où ils ne risqueraient pas de s'abîmer. Ils reçurent aussi trois bourses qu'ils se répartirent, et Volker s'inclina devant la Mère Supérieure. "- Merci pour votre aide et votre sollicitude, ma Mère. Nous partirons dans l'après-midi, et nous serons rentrés avant la nuit."

La Mère les bénit quand ils quittèrent son temple sans Arthur. Et sans Lancelot. Qu'est-ce que le monde était plus calme sans lui. Les deux compagnons se reposèrent un peu, reprirent quelques forces après cette rude nuit. Aristelle s'adossa à un muret que Volker grimpa pour s'assoir dessus, et ils restèrent là quelques instants.

"- Dahu ne viens pas avec nous Aristelle. Avant de crier au scandale laissez-moi deux minutes pour t'expliquer. On va chercher des plantes, et je voudrais pas que ton cheval les écrasent ou les mangent sans qu'on fassent gaffe. D'autant que je sais pas ce que font ces plantes, ça peut aussi bien être pour soulager des douleurs que pour faire s'endormir quelqu'un. Et j'ai pas envie de devoir attendre que ton cheval se réveil pour foutre le camp si des mutants, des bandits ou Taal sais quoi se pointe. Et sans parler de tout ça, mettons que quelque chose nous tombent sur le coin de la gueule, y'a des arbres partout. T'as beau être une cavalière, tu te défendras mieux en forêt à pied plutôt qu'à cheval. Et on va pas bien profond ni bien loin." Volker regarda la forêt avec un regard lugubre et attentif, à la recherche de cette ombre inquiétante qu'il avait vu quelques jours auparavant et qui continuait de lui glacer le sang. "- On va pas profond..."
Volker Bauman, Apprenti (voie du Chasseur)
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"La chasse est mon devoir. La traque est mon honneur. Abattre la bonne cible est ma responsabilité."
Compétences :

Vision nocturne
Orientation

Acuité visuelle (+1 perception)
Adresse au tir (+1 TIR)
Camouflage rurale (+1 camouflage en campagne)
Course à pied (+1 pour courir)
Déplacement silencieux forestier (+1 silencieux en forêt)
Escalade forestière (+1 escalade en forêt)
Réflexes éclairs (+1 INI quand surpris)
Équipements :

Arc long
Dague
Objets :
Nécessaire antipoison
Chapelet de Taal
Flute à bec
Outre
Torche traitée
Grappin
6 mètres de corde
2 piolets d'escalade
Croyance :
Taal et Rhya : 20 PdC

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Arthur Dismas
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Re: [RP libre] Die Kreatur muss sterben !

Message par Arthur Dismas »

La fin du trajet ne parut ni longue ni courte au semi-macchabée. Il était plongé dans un quasi-coma. Son corps criait grâce et continuait de décliner d’heure en heure. Les rares moments de conscience étaient quand ses compagnons stoppaient la monture de la bretonienne pour la faire boire et lui aussi. Pour simplifier la chose, ils humidifiaient un tissu avec de l’eau pour le réveiller et en quelques instants lui versait une petite quantité d’eau dans la bouche et le forçait à avaler. C’était un exercice plutôt laborieux, mais qui portait ses fruits.

Enfin une fois au village Arthur prit sur lui pour ouvrir les yeux et put observer les lieux. Des chaumières comme il en existe des centaines dans la région. Une base en terre séchée ou en pierre, quelques planches et troncs d’arbres pour renforcer les murs et faire la charpente puis de la chaume pour les toits. C’était vivable bien que rude, mais c’était le quotidien des petites gens de vivre une vie rude. Arthur vit la peur qu’il inspirait à ceux qui avaient la curiosité de s’intéresser à lui. Il faisait vraiment peu à voir. Grand, élancé, les traits creusés par la fatigue, les privations et ses blessures. Il était pâle comme un mort et si faible qu’il avait les mains blanches à force de serrer la selle de Dahu pour ne pas chuter et se rompre le cou dans la boue.


Quand il fut descendu du cheval pour être porté à l’intérieur de l’office de Shallya, on avait plus l’impression que Volker déchargeait un macchabée et il manqua de le laisser tomber. Arthur réussit à tenir sur son genou droit et leur éviter de finir encore plus crasseux qu’ils ne l’étaient déjà. Le mercenaire sentit à peine que deux prêtresses avaient pris le relais du chasseur et il fut emmené à un lit sommaire. Des grosses planches, de la paille, un drap grossièrement réalisé et un oreiller constitué de chiffons en moulons dans un sac. Il avait connu mieux, il avait plus souvent connu pire.

Immédiatement, les femmes de foi firent leur office, mais Arthur ne put manquer l’expression choquée d’une des femmes et sa révulsion devant l’état de la blessure. Alors que la femme se dirigeait rapidement vers la sortie de l’office pour rendre à la terre son dernier repas. La seconde, plus solide prit ses outils et commença son ouvrage. Arthur aurait sans doute crié, mais dès les premiers gémissements, on lui enfonça un bâillon dans la bouche pour le faire taire.

Quand la douleur finit par s’estomper le jeune homme put constater qu’il avait été soulagé de la majorité de ses affaires posée juste à côté. La mère supérieure avait prit la place de la première femme et examinait d’un œil sévère l’ouvrage.

« Toujours vivant ? Remercie Shallya de sa bonté, ça ne pouvait être qu’un acte de sa part de ne pas t’avoir soufflé la chandelle avec ta blessure. » Commença t’elle quand elle vit Arthur ouvrir les yeux.

Arthur voulut ouvrir la bouche et cracha un mollard ensanglanté dans la timbale posée au pied de son lit.

« Dit dont j’ai connu des cancrelats et des rats plus polis et propres que toi, crasseux ! »

« La barbe ! Je pouvais pas causer avec ce truc dans la gorge. » Rétorqua sèchement le mercenaire, mais qui se reprit immédiatement en réalisant ce qu’il venait de faire et le regard sévère posé sur lui.

« Pardon… Je… Je me suis laissé emporter, j’ai les idées pas claires et mal partout. Mais en fait, je suis où ? Qui êtes-vous ma mère ? Où sont les types qui étaient avec moi ? »

« Je vais mettre ça sur le choc d’être encore en vie le crasseux, mais gare à ta langue la prochaine fois. » le ton était sec et sans équivoque, il avait manqué de respect à la mère supérieure du seul office à des lieux à la ronde.

Puis sans rien ajouter la mère supérieure quitta la pièce laissant Dismas seul. Ce dernier put cependant entendre une chose juste avant que la porte ne se ferme.

« Oui, oui Sieur Lancelot, il est en vie et réveiller. Ne le dérangeons pas, j’ai justement besoin de vos compétences en lecture pour m’aider à comprendre quelques écrits. Suivez-moi. »

Le mercenaire fut ainsi laissé au repos pendant plusieurs heures, il dormit la majorité du temps, trop épuisé pour faire quoique ce soit d’autres. Il allait devoir garder le lit pour quelques jours et il se disait que chaque jour passé ici était une chance de plus de voir des chasseurs de primes ou pire des gens d’armes débarqués pour leur faire payer leur affront à la taverne.
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Aristelle de Lancustre
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Re: [RP libre] Die Kreatur muss sterben !

Message par Aristelle de Lancustre »

En bonne bretonnienne, Aristelle avait toujours été plongée dans un environnement bien droit et strict, où chaque chose était à sa place et où on ne contredisait pas la moralité des règles et des décisions judiciaires. Ainsi, depuis qu'elle était arrivée en Ostermark, Aristelle avait eu la surprise de voir tour à tour chacune des règles qu'on avait fixées pour elle être écartées. D'abord elle avait vendu ses service de guerrière à Braun, puis elle avait pris un bain sous la surveillance d'un homme, elle avait elle même engagé un mercenaire, puis frappé un noble au visage (bon, à la vérité ça elle l'avait déjà fait par le passé), fui devant le danger, et pour couronner ce cycle merveilleux des infractions, maintenant elle se séparait de Lancelot Auguste Gigéon Laroussière.

De par le décret du tribunal qui l'avait jugée, Aristelle devait être suivie en permanence, en toute circonstances et où qu'elle aille, par l'homme de loi bretonnien. Un huissier là pour s'assurer qu'elle ne trahisse pas la décision du juge, qu'elle ne tente pas d'échapper à la loi, et aussi qu'elle ne mette pas en danger sa vertu en tant que descendante de la lignée des de Lancustre.

Naturellement, Lancelot protesta, se plaignit, mais... devant les circonstances, n'osa pas donner à son argumentation la véhémence qu'il aurait fallu, car même lui comprenait qu'il valait mieux suivre les instructions de Volker. Il rugit, maugréa, lança des regards emplis de jugement vers le chasseur et la jeune noble, puis avec un soupir las, il céda.

Bien entendu, l'homme de loi jubilai intérieurement. Après des mois à supporter à son côté la présence accablante d'Aristelle, il se voyait offrir la chance inespérée d'une journée sans avoir à même seulement entendre le son de sa voix. Mieux encore, une journée passée dans l'enceinte accueillante d'un hospice de shallya en compagnie de plusieurs personnes sachant au moins lire, à faire un travail certes, mais un travail de lettré qui n'était pas bien difficile pour un érudit ayant étudié le complexe droit bretonnien comme lui. Aussi, Lancelot se retourna d'un air bougon pour ne pas même regarder Aristelle et Volker partir, mais aussi pour leur cacher son sourire.


Aristelle, sur les conseils de Volker, décida à contrecœur de laisser Dahu au village. Elle était consciente que cette expédition ne serait que plus compliquée avec le cheval, alors elle ne fit pas trop d'histoires, mais en le confiant au palefrenier local, elle ne put s'empêcher de lui lancer un regard assassin dès qu’il prenait la bride du cheval. Et un autre alors qu’elle s'éloignait. Puis juste avant d'être hors de vue, elle se retourna une ultime fois, pour s'assurer qu'il avait bien compris. On ne plaisante pas avec l'étalon d'une Couronnoise

Le duo improbable s’éloigna alors du village où ils venaient tout juste d’arriver. Volker avec sa démarche et ses méthodes assurées de chasseur, Aristelle avec un pas sûr, sans subtilité, faisant cliqueter son armure de maille, et sa lance rejetée sur son épaule.

Ils devaient pas aller trop profondément dans les bois, mais la forêt en ces régions est dense, et bientôt Aristelle ressentît un frisson d’effroi. Elle tint fermement sa lance des deux mains tout en sondant les environs du regard. Pour l’instant, rien.

Quelque part, la demoiselle espérait presque que quelque chose leur tomberait dessus. Honnêtement, cela lui paraissait déjà faire une éternité qu’elle n’avait pas tapé sur des monstres pour se défouler. C’était un peu sa raison d’être, la seule raison pour laquelle elle n’était pas encore morte. Et puis surtout, elle sentait une froide excitation monter doucement dans ses membres, l’envie de faire quelque chose, n’importe quoi pour évacuer cette énergie. Elle remuait ses mains et ses poignets, fermait et rouvrait les poings, tendait les muscles de ses bras et de ses jambes… Ça n’était pas de la nervosité, simplement un désir corporel, une excitation grandissante au fur et à mesure que les cellules de son corps se réveillaient, un trop plein d’énergie qui revenait à elle et qu’Aristelle ne savait trop comment évacuer autrement qu’en tapant sur des choses.

Mais n’ayant rien sur quoi taper, elle reporta son attention sur Volker. Chercher les plantes semblait à Aristelle une tâche un peu ridicule, et elle ne comprenait pas que cela puisse nécessiter de la concentration, alors tout en ouvrant l’œil pour guetter, elle décida de faire la conversation.

« Au fait, Volker, je t’ai entendu parler de ton père à la Mère supérieure. Un artisan si j’ai bien compris ? »

Elle voulait vraiment juste parler, pour se distraire, ne pas trop songer à sa situation. Mais derrière cette couche d’égoïsme, il y avait un réel soupçon de curiosité.

« Je me demandais… comment un fils d’artisan peut-il devenir chasseur ? En Bretonnie, un homme qui ne reprend pas le métier de son père, c’est impensable. Comment as tu fais pour devenir "officiellement " chasseur ? »


Après la réponse de Volker, Aristelle embraya sans ambages sur l’un de ses sujets favoris ; à savoir sa propre personne. Loin de la présence sévère de Lancelot et loin de ses prérogatives nobiliaire, la jeune femme laissait lentement son langage quitter ses formes et ses manières élaborées pour adopter progressivement un ton de plus en plus familier sans même qu'elle s'en aperçoive.

« Moi quand j’étais petite, mon père m’emmenait à la chasse avec lui. On chassait à courre. C’était très excitant de chasser à cheval, et quand bien même au début mon père ne voulait que me laisser regarder de près et chevaucher à son côté, petit à petit j’ai arrêté de seulement "assister" à la chasse pour moi même sérieusement m'adonner à l'activité avec les autres. Ha, peut-être que maintenant mon père regrette, mais je lui serai toujours reconnaissante de m’avoir permis de pratiquer ce sport et de partager ces moments avec lui.
Oh, mais je ne sais pas si vous savez ce que c’est que la chasse à courre ici ? Il faut dire que nos méthodes sont très différentes, puisque chez nous ce ne sont pas les paysans qui chassent. On chasse soit avec des chiens soit au faucon. Ma famille étant très riche, on avait les deux, mais je n’ai jamais vraiment pu me faire au faucon. Par contre j’aimais beaucoup les chiens. Ils sont élevés spécialement pour ça, et entrainés pour ne chasser qu’une proie à la fois. La meute est affamée pendant quelques jours, puis on les lâche dans la forêt pour qu’ils suivent la piste, et on les suit. C’est si admirable de voir le long combat que peut mener un cerf ou un sanglier, et nous sur nos coursier on caracole après eux. On abat souvent la bête à la lance, et c’est comme ça que j’ai découvert que j’adorais cette arme, mais bon, le plus souvent c’est les chiens qui neutralisent l’animal et quand on l’attrape on l’honore rapidement avec une prière, on abrège ses souffrances au couteau et on récompense la meute avec une partie de la bête. Mais surtout ce que j’adorais avec la chasse à cheval c’était la dextérité dont faisaient preuve les montures. C’est tellement gratifiant en tant que cavalière de faire toutes sortes de pirouettes à travers bois avec son coursier. À l’époque ma famille me laissait utiliser plusieurs chevaux, pas seulement Dahu. Je les aimais tous, et je savais choisir avec lequel chasser ou m’entraîner selon leur humeur du jour. D’ailleurs, c’est parce que je chassais avec lui que mon père m’a offert des instructeurs spéciaux d’équitation. Il voulait éviter que je me blesse, et la meilleure solution pour ça c’était de m’entraîner pour que je puisse toujours me débrouiller. Ça semblait le plus logique, et il avait bien raison. »


Elle eut un petit éclat de rire.

« De toute manière, s’il ne l’avait pas fait, je serai quand même sortie en forêt avec mon cheval sans le lui dire. J’ai fait ça une fois, alors mon père a compris qu’il valait mieux me donner le bon enseignement pour me débrouiller seule que de me garder enfermée sans me permettre de cavaler dans les bois du domaine. C’est comme ça qu’il m’a éduquée… enfin jusqu’à… ce qui s’est passé. »

Sa mine se décomposa un instant, mais elle se ressaisit presque aussitôt. Et, souriante, elle reprit.

« Tu vois Volker, maîtriser le cheval c’est beaucoup une affaire d’entraînement, mais aussi d’empathie. J’aime sincèrement les animaux, même le gibier d'ailleurs. Ça n’empêche pas de tuer le gibier sans concessions, mais on admire quand même la vigueur, la ruse et la splendeur des cerfs, sangliers ou renards que l’on traque. Peut-être que ces animaux préféreraient qu’on les honore en ne lâchant pas une trentaine de chiens sur eux, mais… c’est comme ça qu’on est, humains, chasseurs… Et puis les chiens étaient toujours très contents eux. »

Il fallait voir comment Volker réagissait à ce discours sur la grande vénerie. Le chasseur semblait surtout concentré sur la mission, pour l’instant.

Aristelle s’arrêta pour regarder autour d’elle plus attentivement. L’espace d’un instant, elle avait ressenti un frisson et il lui avait semblé qu’un silence assourdissant avait empli la forêt. Presque que comme, quelques jours plus tôt, quand ils avaient croisés la route du monstre. Mais après avoir tendu l’oreille, le gazouillis des oiseaux permit à Aristelle de reprendre son souffle.

« Vos bois en ces régions se prêteraient assez mal à la vénerie je pense. Et en fait, de ce que j’ai vu de vos nobles, je ne m’étonne pas que ces énergumènes soient trop lâches pour venir chasser dans des forêts aussi glauques et laissent cette prérogative à des paysans. »

Elle réalisa peut-être trop tard que sa réplique avouait implicitement qu’elle trouvait ces bois effrayants, ce qu’elle s’empressa de corriger.

« En Bretonnie aussi bien sûr il y a des hommes bête et toute sorte de danger. Je sais ce que c’est. Mais chez nous tout est… plus éclairé ? Plus vert ? Enfin, comment décrire ça à quelqu’un qui n’a jamais vu la Bretonnie ? Couronne est tout simplement un pays beau, beau dans une simplicité éclairée et aérée. Ici, les bois comme la ville d’ailleurs ressemblent, pardonne moi les termes, à un emmêlement ou un enchevêtrement de... De trop. Il y a du trop partout. Un surplus qui blesse la beauté simple de la terre. Quelque chose de pas naturel, comme si… comme si la mère Rhya était un peu supplantée par autre chose qui vient parasiter la nature. Le bois du griffon a comme un quelque chose de… sauvage mais dans le mauvais sens. En Bretonnie, la terre baigne dans la bénédiction de la Dame du Lac, et c’est très bien. »

Elle s’interrompît brutalement, ne laissant même pas à Volker le temps de répliquer à sa description peu flatteuse (voire blasphématoire). D’un geste elle crispa tous ses muscles, et sa lance vola de son épaule pour se pointer devant elle, parée.

« J’ai vu quelque chose ! »

Elle scruta les arbres. Elle avait bel et bien vu quelque chose, mais quoi ? Il n’y avait plus rien. Une minute passa. Aristelle fit la moue et reprit une posture normale.

« J’ai cru voir quelque chose de velu, comme la queue d’un gros loup. Il y a des loups dans la région ? »

Finalement, la menace étant manifestement soit partie, soit tout à fait imaginaire depuis le départ, Aristelle décida de reprendre la conversation, mais le ton avait changé. Sa vision l’avait perturbée. Elle avait le sentiment que quelque chose d’étrange, de mystique se tramait dans ses bois, et si proche du village c’était des plus préoccupant. Ça n’était pas le même sentiment glacial que lorsque le monstre tournait autour d’eux il y avait quelques jours de cela. Ici ça n’était pas tant un malaise pur qu’une impression perturbante d’être observée par quelqu’un.

Aristelle se mordit les lèvres, puis brisa le silence.

« Dis moi Volker… je ne sais pas si c’est vraiment le moment le mieux choisi, ou même si ça brise certains de tes tabous, mais je pense qu’il est important qu’on en parle. Pour une fois qu’on est rien que nous deux, loin de tout le monde, qu’il n’y a pas de villageois pour nous entendre ou même Lancelot dans les environs, je pense qu’on ne peut pas vraiment rater cette occasion. »

Elle eut un nouveau soupir, appréhendant à juste titre d’amener le sujet.

« Volker, il faut que tu me dises exactement ce que tu as vu. La créature, je veux tout savoir. Tu es le seul à l’avoir aperçue, et même si tu ne veux peut-être pas repenser à cette monstruosité, moi je dois la tuer cette bête. »

Serrant un poing, elle ajouta.

« Et je suis vraiment déterminée à la tuer. Si je peux m’assurer la victoire sans mourir, ça m’arrangerai. Alors dis moi, toi qui est chasseur, comment on fait pour tuer ce genre de bête ? Est-ce que face à un animal du gabarit d’un ours, un bon coup de lance peut marcher ? Me faut-il de meilleures armes ? Comment je ferai, sitôt que cette bête sera devant moi pour la tuer avant qu’elle ne me tue ? »

Comme dans un effort maladroit pour détendre l’atmosphère après l’avoir elle même plongée sous une pression écrasante, elle rajouta avec un faux sourire :

« Pas que j’aie la moindre réelle crainte pour ma vie bien sûr, cela va de soi. Les anciens parlaient bien de Khorok tue-les-hommes. Pas Khorok tue-les-femmes. »

L’éclat dans le regard d’Aristelle mêlé à un sourire qui sonnait soudain faux avait de quoi faire frissonner. Difficile de dire si elle trouvait sa blague drôle, ou si c’était une façon ironique de dire qu’elle allait très certainement mourir. Dans tous les cas, son humour venait de prendre un virage terriblement noir.
Aristelle de Lancustre, Noble
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Re: [RP libre] Die Kreatur muss sterben !

Message par Volker Bauman »

Quand Volker entra dans la forêt, ses muscles été tendus. Sens sens aux aguets alors même que le bois ne s'était pas refermé sur eux. Volker était anxieux et cela se sentait pendant un certain temps, ses yeux scrutant les arbres pour voir si quelque chose ne dépassait pas de trop. Son nez essayant de trouver une odeur de sang, en espérant ne pas sentir cette odeur. Ses oreilles cherchant le moindre bruit de branche qui craque, ou de pas lourd.
Ne faisant pas vraiment attention à Aristelle, il ne commença pas tout de suite la recherche de plante préférant faire un petit repérage d'abord. Observant les écorces des arbres pour voir s'ils se trouvaient sur le territoire d'un prédateur. Se penchant à la moindre forme d'empreinte de pattes dans le sol pour finalement déterminer que ce n'était qu'un cerf ici, par là-bas un sanglier et quelques traces de renards autres. Après avoir passé plusieurs dizaines de minutes à faire du repérage dans le bois, et aussi pour se rassurer, Volker commença à chercher la plante que la Mère supérieure leur avait demandé de chercher.

Il fit plus attention au sol et aux plantes, mais difficile de ne pas faire attention à Aristelle. Difficile de ne pas l'entendre avec son armure dans le calme relatif de la forêt, mais il n'allait pas lui faire la remarque. Avec les dangers des bois, sans compter l'effort de se séparer de son cheval, il n'allait pas lui reprocher de vouloir se protéger. Cependant son anxiété, son stress et ses tics de combattante commençait à l'amuser doucement. Il était accroupi pour regarder des plantes, dos à la bretonnienne, pour afficher un très léger sourire.

"- Vous êtes tendue Aristelle ?"

La question, simple et innocente, eut pour réponse une autre question.

"- C'est ça." Répondis Volker à la question d'Aristelle en se redressant, son sourire remplacé par cette expression de concentration alors qu'il repartait à la recherche de la plante. "- Il travail le bois. Mon père est un bûcheron mais ne travail pas vraiment avec les autres bûcherons. Il est... du genre solitaire. Il va souvent en forêt pour repérer les arbres, les marquer, et quand le moment est venu, il va l'abattre. Et une fois qu'il l'a ramené, soit il le livre en gros, soit il le travail. Il ne fais pas de gros oeuvres comme des meubles. Il fait plutôt de petits objets. Des statuettes des dieux, des manches... ce genre de choses."
Le chasseur fit le tour d'un gros rocher pour trouver un point à plante et repris son investigation. "- Mon maître est le seul chasseur du village. Il cherchait un apprenti, et j'étais le meilleur tireur du village. Je connaissais bien le bois vu le travail de mon père. J'ai de bons yeux. Et surtout, j'ai de bonnes jambes. Et je ne suis pas chasseur. Je ne suis encore qu'un apprenti."

Aristelle embraya alors sur une partie de sa vie d'enfance, que Volker écouta. Pendant son long monologue, le chasseur avait trouvé quelques plantes et les avaient rangés dans les replis de ses vêtements. Son humeur, pendant le récit d'Aristelle, s'était quelque peu assombris. Chasser le gibier pour le plaisir, sans prendre soi même intégralement à la chasse était, pour lui chasseur vénérant Taal, une forme d'irrespect assez grand. Mais il ne dit rien. Les bretonniens étaient un autre peuple. Mais quand elle finis par n'avoir plus rien à dire, Volker parla sur un ton plus cassant.

"- Chasser pour le sport, ça se fait ici aussi. Mais ça n'empêche que je n'aime pas ça du tout. Chasser pour manger, pour faire en sorte que tout le monde puisse manger. Ça, je comprends et j'accepte pleinement. Mais chasser pour le divertissement, n'accorder aucun effort pour la chasse et simplement laisser une meute entière s'en prendre à un animal esseulé pour ensuite apaiser vos consciences en offrant une prière. Ça, c'est de l'hypocrisie."
Il se tourna vers la noble, qui pu voir que le chasseur était énervé, mais savais malgré tout garder son calme et être cohérent. "- Mais si un jour vous voulez être initié à une vraie chasse de gibier et être honorable aux yeux de Taal et de l'animal que vous chassez, je suis votre homme." Puis il reprit son travail.

S'en voulant de s'en être pris à Aristelle alors qu'elle ne faisait que ce que ses traditions l'obligées à faire, Volker commença à triturer son chapelet. Il savait que les nobles étaient différents, mais il savait aussi qu'il ne pourrait rien y changer. Son maitre le lui avait dit que, de toute façon, même s'il essayait, il ne réussirait qu'à s'attirer la milice privée d'un noble pour qu'il la boucle.

Il s'apprêtait à répliquer à Aristelle, mais cette dernière se tendit immédiatement. En un battement de cils, Volker avait déjà son arc et une flèche encoché, prêt à tirer. Les yeux grands ouverts, les arbres étaient espacés et il faisait assez jour pour y voir clairement. Quand Aristelle demanda s'il y avait des loups dans le bois, Volker fronça légérement les sourcils avant de prendre l'air d'un enfant qui viens de se faire attraper à faire une bêtise. Il rangea sa flèche dans son carquois et remis son arc en bandouillère, son stress et son anxiété complétement envolé. Il venait de le voir, ce loup. C'était ce loup. Volker afficha alors un sourire qu'Aristelle pouvait considérer comme un sourire d'excuse mêlé à un visage soulagé. Volker se dirigea dans la direction du loup sans qu'Aristelle ne se rende compte qu'ils allaient dans la direction où elle avait aperçue le loup. Elle semblait concentré et tracassé. Jusqu'à ce qu'elle exprime son tracas.
Et à la toute fin, Volker ria. Il ria et se mit à verser une petite larme avant de regarder Aristelle en essuyant son visage.

"- Pas mal. Pas mal celle là, Aristelle. Tu devrais en sortir plus souvent des comme ça." Mais la gaieté disparut lentement du visage du chasseur. Il étudiait Aristelle, et cette dernière pouvait facilement voir qu'il était en train de se demander s'il devait lui dire ce qu'il avait vu ou pas. Dans le crâne du chasseur, ce dernier bataillé pour se décider. Ne rien lui dire et essayer de la pousser à abandonner. Ou lui dire, et voir ce qui se passera ensuite.

Il allait commencer à parler quand une autre voix se fit entendre à côté d'eux. "- Tu ne m'as pas écouté, Volker Bauman. Et en plus, tu amènes le fer dans le bois."

Ses pas étaient maintenant lourds, sa voix inspirée le respect par la force qu'elle avait, et sa silhouette massive sortit de l'ombre avec à son côté son loup géant. Volker se tourna vers le colosse avec un sourire très gêné pendant qu'Aristelle sortait de son champ de vision. "- Désolé. Pas vraiment le choix. La Mère supérieure de Rugenbottle a besoin de plantes médicinales et..."

"- Rien que le nécessaire. Et pourquoi tu apporté le fer dans le bois ?" Sa voix se fit maintenant plus menaçante, et le loup, qui devait faire la taille de Dahu, se mit à grogner vers Aristelle.

"- Seul, le loup meurt. En meute, il se renforce. Et avec ce qu'il y a dans le bois, le fer n'est pas de trop." Répliqua Volker. Une réponse de chasseur Taalite avec, ce qu'il espérait, être l'un de ses fidèles.

Le colosse prit une respiration immense et expira pendant une minute entière. Mais le loup finit par se calmer et retourna aux pieds de son maitre. Ce dernier tourna la tête vers Aristelle. "- Ce n'est pas du fer qu'il vous faudra pour ce monstre."

"- Vous savez ce qu'est cette chose ?" Demanda précipitamment Volker, coupant l'herbe sous le pied d'Aristelle.

Le colosse acquiesça d'un coup sec et tourna la tête vers Volker. "- Où est Wolfram ?"
Volker baissa un peu la tête en se pinçant les lèvres. "- Blessé. Il doit se remettre de ses blessures. Il est à Bechafen."
"- Bechafen ?" Le colosse sembla prendre quelques centimètres de plus et le loup retroussa ses babines. Visiblement, les grandes et le duo n'étaient pas bons amis. "- Tu n'es pas un chasseur, Volker Bauman. Et ceci n'est pas ta chasse." Il tourna la tête vers Arsitelle. "- Et toi, tu es une enfant qui ne fera que mourir avec son fer en main. Partez. Et ne dérangez plus le bois."
Volker Bauman, Apprenti (voie du Chasseur)
Profil: For 8 | End 8 | Hab 8 | Cha 10 | Int 9 | Ini 8 | Att 8 | Par 8 | Tir 9 | Foi | Mag | NA 1 | PV 60/60
Lien Fiche personnage: https://warforum-jdr.com/wiki-v2/doku.p ... ker_bauman

"La chasse est mon devoir. La traque est mon honneur. Abattre la bonne cible est ma responsabilité."
Compétences :

Vision nocturne
Orientation

Acuité visuelle (+1 perception)
Adresse au tir (+1 TIR)
Camouflage rurale (+1 camouflage en campagne)
Course à pied (+1 pour courir)
Déplacement silencieux forestier (+1 silencieux en forêt)
Escalade forestière (+1 escalade en forêt)
Réflexes éclairs (+1 INI quand surpris)
Équipements :

Arc long
Dague
Objets :
Nécessaire antipoison
Chapelet de Taal
Flute à bec
Outre
Torche traitée
Grappin
6 mètres de corde
2 piolets d'escalade
Croyance :
Taal et Rhya : 20 PdC

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Re: [RP libre] Die Kreatur muss sterben !

Message par Volker Bauman »

Suite au départ d'Aristelle et au fait que le joueur d'Arthur Dismas ait d'autres priorités pour un certain temps, cette aventure va s'arrêter ici. Et le groupe est dissolu. Cette décision, un peu difficile, est faite avec l'accord du joueur d'Arthur Dismas et du Mj "Djinn". Merci et désolé à ceux qui nous lisaient.
Volker Bauman, Apprenti (voie du Chasseur)
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Camouflage rurale (+1 camouflage en campagne)
Course à pied (+1 pour courir)
Déplacement silencieux forestier (+1 silencieux en forêt)
Escalade forestière (+1 escalade en forêt)
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