[Vasiliev Von Reinhard] L'Ordre de l'Ours noir

La population rurale de l'Ostermark est composée de gens capables et autonomes qui se battent souvent aux côtés des Kislévites contre les pillards Nordiques. Wolfram Hertwig dirige sa province depuis Bechafen, situé dans le Nord.

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[MJ] Bugman
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[Vasiliev Von Reinhard] L'Ordre de l'Ours noir

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Calendrier Imperial, Nachgeheim de l’an 2529.

Ostermark.




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Mitterherbst entamait doucement son installation sur l’empire, garnissant peu à peu la chaussée encore pavée qui commençait à se couvrir de feuilles mortes.

Notre jeune écuyer venait tout juste de quitter le modeste bourg d’Harstein et les plus hautes toitures de la bourgade commençaient à s’évanouir derrière son dos.

Notre héros avait fait le choix de partir sans monture, probablement dans le but de s’endurcir.
Quoi qu’il en soit, l’homme qui l’accompagnait jusqu’à son nouveau foyer était monté. Un beau spécimen de selle noir a l’air fougueux, le cheval à sang chaud ne semblait pas être un destrier de guerre non, mais très certainement un très bon coursier de chasse.
Depuis leurs départs, le chevalier n’avait pas beaucoup pris la parole même pendant les présentations, qui avaient été sommaires, avant que le comte l’invite à discuter en privé. À sa sortie il s’était contenté de s’emparer de la cassette que le noble du bourg d’Harstein avait fait préparer. Avant d’attendre que le jeune homme présente ses adieux tout en bougonnant et en reluquant la moindre servante qui passait d’un air satisfait.
Pour une raison indéterminée, le chevalier avait l’air brouillon en ce matin d’arrière-saison. Mais au bout de quelques heures de marche, le chevalier poussa un long soupir, avant de s’adresser à son nouvel écuyer qui marchait au pas à côté du cheval.


— J’en reviens pas gamin, t'as choisi de jouer les durs ? Tu peux m’expliquer pourquoi t’as pas pris un de ses canassons. Y’en avait plein l’écurie d’tes vieux.

— Fin bref, ça va te faire les jambes, la route est longue, t’a pris au moins de quoi pieuter à la belle étoile ? Ça commence à cailler par ici. Sinon j’connais quelques bons établissements sur le trajet, j’espère qu’il te reste quelques pistoles.
Dit-il d’un air amusé.


Sourire en coin, l’homme qui venait d’emporter Vasiliev était un solide gaillard, plus grand que lui de quelques pouces, mais surtout, beaucoup plus imposant que notre jeune écuyer.
Hildemar Von Herdrich avait une allure sauvage, et une musculature digne de son ordre. Il portait une barbe brune en bataille et ses cheveux longs virant au roux à cause des intempéries n’étaient pas attachés et volaient au gré du vent d’automne. Le chevalier ne revêtait pas d’armure lourde, rien de véritablement ostentatoire, il était cependant protégé par une armure de cuir de bonne qualité.
Les marques de son appartenance se résumaient à sa pelisse de fourrure noire sur laquelle était brodé de blanc un ours courroucé, ainsi que la targe qu’il portait au dos et le caparaçon qui drapait l’équidé.

Test d’endurance (9)=(9) réussite de justesse.


Le tandem accomplit son bonhomme de chemin jusqu’à ce que le soleil se porte haut dans le ciel. La route n’était pas abandonnée, les patrouilles en livrée rouge et jaune étaient fréquentes, le chevalier qui ouvrait la marche était fréquemment salué par les têtes de patrouilles régulières. Vasiliev quant à lui gardait le trot tant bien que mal, mais sans trop broncher, il profitait de quelques instants pour respirer lorsque l’animal revenait au pas.
La capitale de la Ligue de l’Ostermark commençait à apparaitre au loin. Là, Hildemar stoppa la marche et démonta, il farfouilla dans ses bagages et en sortit du pain ainsi que quelques tranches de viandes fumées, qu’il tendit à son apprenti essoufflé.


— Alors mon garçon ? Tu tiens le coup, dis moi ?


Il laissa souffler son cadet deux minutes avant de regagner la parole en lui tendant une outre renfermant un breuvage aviné.


— Dis-moi… Si tu étais chevalier, comment t’y prendrais-tu pour rejoindre nos terres du sud ?


Hildemar voulait surtout donner a son apprenti le droit de discuter, même s’il pouvait paraitre brute et peu avenant, le chevalier Von Herdrich, semblait se soucier un minimum de son cadet. En lui laissant quelques heures de repos afin de faire connaissance avant de reprendre la route illuminée par Mannslieb.

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Vasiliev von Reinhard
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Re: [Vasiliev Von Reinhard] L'Ordre de l'Ours noir

Message par Vasiliev von Reinhard »

Alors que pour certains, ce jour, en ce mois de Erntezeit pouvait être aussi simple que d'habitude, pour d'autres, cela ne l'était point.

Par exemple, dans le bourg d'Harstein, qui n'en n'ai qu'un parmi tant d'autres, pour Les Von Reinhard, la famille dirigeante du lieux, cela fut un jour important, car l'un d'entre eux allait partir, pour essayer de rejoindre la chevalerie Impérial.

Cette "élue" où plutôt, "prétendant", au titre de chevalier, n'était qu'autre que Vasiliev Von Reinhard, quatrième enfant de cette famille.

Ainsi ils attendirent l'arriver du représentant de l'Ordre, ayant accepté le cadet de la famille, et se représentant se présenta comme étant : Hildemar Von Herdrich, chevalier de l'Ordre de l'Ours Noir.

Fort bien bâtis, le confrère de sang bleu, mesurait peut-être bien deux mètres de haut, et avec un physique fort plus remarquable que celui de l'Ostermarker qui allait devenir son écuyer.

Futur écuyer qui en fut intérieurement amusé, car lui qui était généralement considéré comme grand comparer à ses confrères d'Ostermark, voilà quelqu'un qui le "ridiculisait" d'une certaine manière.

Bien qu'il ne laissa pas son amusement transparaître sur son attitude physique, préférant garder son sérieux, en cet important moment.

Ainsi il put faire, c'est au revoir à sa mère et ses deux frères aînés, mais pas seulement eux, il y avait aussi entre-autres, le maître d'armes Viktor Wenzel, ainsi que d'autres connaissances de Vasiliev.

Sire Hidélmar lui, ne semblait pas porter beaucoup de considération à cela, peut-être que chez les Von Herdrich les liens familiaux ne sont pas aussi important, quoi qu’il en soit, il semblait, en revanche, porter son attention sur les servantes du domaine des Von Reinhard.

Cela fit réellement, légèrement s’inquiéter le nouvel écuyer, qui se méfiait des réactions possibles à l’encontre du chevalier, car bien qu’il ne soit pas un de ces dandys de Reiklanders, il risquait tout de même de finir dans le Veldt si il se faisait remarquer.

Heureusement pour la fierté de ce dernier, tous se passèrent bien.

Et alors qu’ils passaient la muraille extérieure, le voyage vers le sud débuta. Enfin… c’est ce que Vasiliev trouva d’étrange, car il remarqua qu’ils prenaient la route du nord et de… Nagenhof ?!

*Mais... pourquoi donc ? Ne devrions nous pas nous diriger vers l’Averland ?*

T’elle fut la question que passa dans la tête du jeune noble, mais voyant l’air… embrouillé ? De son aînée il ne préféra ne rien dire, déjà qu’il ne semblait pas très bavard.

À la place il observa l’équipement militaire, et la monture de son supérieur : Une armure de cuirs et un cheval aux allures de coursier qui semblait asse fougueux.

*Préférence intéressante, une armure protégeant moins pour compter sur les performances naturelle, qui ne sont pas restreintes par l’armure.
J’espère juste qu’ils acceptent aussi le port d’armure en métal, pour une stratégie plus défensive, dans l’ordre.* *Hé hé hé, je risque d’être la masse de métal aux milieux des combattant plus agile, si jamais je survis bien sûr.*

*Et cette belle monture, vu son ardeur, il doit plus probablement s’agir d’un étalon que d’une jument, bien qu’elles puissent aussi se montrer fougueuses, elles le sont généralement moins. La encore nos préférences s’oppose, mais soit, après tout cela permet à chacun de s’adapter à des situations différentes.*
Pensa joyeusement le piéton, à côté du cavalier, tous en observant les forts jolis colories que donnait les feuilles mortes en cette saison.

Puis, alors qu’ils devaient s’être bien rapprocher de Nagenhof, Hidélmar prit la parole, alors que Vasiliev pour s’occuper chantonnait dans sa tête : *Deux kilomètres à pieds, ça use les souliers. trois kilomètres à pieds...* Avant de directement porter toute son attention sur son tuteur.
Une fois que ce dernier finit de dire ce qu’il avait à dire, Vasiliev put répondre, après une courte réflexion, d’une voix ayant soudainement perdu à peu de sa joie :

-Hé bien, pourr mon choix d’êtrre à pieds c’est pour plusieurrs rraisons, déjà lorrs de… ...La tempête,
(Dit-il avec peine.) quelques jourrs avant de nous fairre assiéger par nos détestables ennemis (Dit-il plein de fureur.) un grrand nombre de nos chevaux furrent tuez, et cela fut un acte qui n’éparrgna que nos chevaux de trraits. Cerrtainement des cultistes qui, au courrant de l’arrivé de la pulk ennemis, voulait s’assurrer que nous ne puissions pas cherrcher de l’aide, afin qu’ils nous fauchent comme du blés mûrrs, t’elle la morrt avec les âmes.

-Ainsi ces chevaux que vous aviez pu voirr, ont coûté leurrs prrix à ma famille, je prréfère donc les laisser pour l’élevage, et aussi carr je pense qu’il peut êtrre bien d’êtrre entrraînée à se battrre au sol, même si nous sommes chevaliers. Carr, si nous somme douée sur nos monturres, mais que l’on nous désarrçonne, il ne faut pas perrdre de notre capacité au combat.

-Mais bon, peut-êtrre que je n’ai qu’une idée digne d’un bachórr, hé hé, nous verront bien par la suite. Rremarque, je crois que nous pouvons déjà dirre que c’était des idée dignes d’un bachórr, car il s’agit là d’une excellente rremarque quant à si j’ai prris de quoi pieuter. Hé hé hé hé ! C’est clairr comme la grrande crroix, je n’ai pas us les meilleurres idées possibles. Au moins, bonne nouvelle pour moi, il me rreste de l’arrgent.


*Mais pourquoi se sourire ? Est ce que les établissements qu’il connaît propose quelque "distractions" un peu "douteuse" ? Où est-ce dû à la cassette contenant la donation à l’ordre ? Ou pour une autre raison encore ? Bah ! Je le saurais bien, ou pas.* T’elle fut la question qui lui traversa l’esprit.

Et bien que sa voix avait repris de la gaîté, cette dernière n’était plus aussi présente qu’avant. Et alors qu’il trouvait que les feuilles ressemblaient soudainement plus à des traces de sang, de douloureux souvenirs, lui revenaient en tête, émergeant d’une "blessure" gangrener, laissant son œil droit un peu s’humidifier, bien qu’il n’était que peu probable que Hidélmar ne le remarque, Vasiliev étant posté sur son flanc droit.

Puis la route continua, croisant des patrouilles de soldats au service de l’Ostermark, Vasiliev les saluait d’un respectueux mouvement de tête, et alors qu’il se sentait s’essouffler de plus en plus, son œil avait repris un "aspect" normal.

Puis il put voir la belle, la grande, et l’unique Bechafen ! Capital de sa belle province Impérial ! Commençant à être visible entre les feuilles des arbres du bois du griffon, percher sur sa fameuse colline ! Bien qu’il se demandait toujours : *Pourquois passe par le Nord, pour aller vers le sud ?*

Et alors que Vasiliev chantonnait ce coup si : *Il était un petit pistolier, Il était un petit pistolier, Qui n'avait ja ja jamais marcher, Qui n'avait ja ja jamais march…* Son tuteur interrompi la marche, permettant au petit pistolier, qui n’avait jamais marcher, de respirer un bon coup.

Et à la question du chevalier bien préparé, il répondit : -Sa va, (Souffle.) sa va, je fatigue, mais Drragomas doit m’aider à tenir le coup (Souffle.) merrci de vous inquiéter (Souffle.) et merrci pour le rressourrcement.

Dit-il en prenant respectueusement ceux que lui tendait Hidélmar, avant de continuer de souffler puis de commencer à se ressourcer.

Puis après, alors qu’il prit deux gorgées d’une gourde que lui tandis son tuteur, outre qui devrait l’aider à aller mieux, car elle contenait du vin, le chevalier posa une question, qui fit réfléchir Vasiliev, pendant, peut-être une minute, avant de répondre.

-Hé bien… Je ne sais pas trrop… Car selon la situation tous peut changer, déjà si j’étais chevalier, je pense que j’aurrais une monturre, ce qui m’aiderrait à me déplacer, puis aprrès… Cela peut dépendrre de beaucoup de choses, je pense. Parr exemple : si je suis un chevalier de l’Orrdrre de l’Ourrs Noirr ou non, si oui, pour quelles rraisons je ne saurrais pas en Averrland, et si je voyage seul ou non.

-Et si je devais fairre parrtie d’un autrre orrdrre, qu’elle serrait les rraisons qui me ferraient aller verrs le sud ? Serrait-ce la guerre ? Ou une autrre obligation ? Serrait-ce pourr essayer d’aider ma famille si j’en ais la possibilité ? Serrai-ce parrce que j’aurrais été banni de mon orrdrre pour je ne sait quelle rraison ou celui si serrait-il détrruit ?


-Et si mon cheval était souffrrant ? Ou pirre, morrt ! Comment je ferrais, prendrrai-je une calèche ? Où ferrai-je le trrajet à pied ? Serrais-je rrecherché et/ou pourrchasser ? Et si oui, parr qui ? Et pourrquoi ? En toute sincérrité, je ne pense pas que je puisse rréussir à rrépondre à cette question, tant les situations possibles ont nombrreuses.

Et alors que Sire Hidélmar laissa le temps à son écuyer de se reposer un peu, tandis que la clarté de l’aimée de Mannan ne devrait point tarder à apparaître, ils purent faire de plus ample connaissance, le chevalier laissant cette autorisation à l’écuyer. Ce dernier qui, durant la conversation dit à un moment :

-Quant à l’écurrie de mes vieux, il s’agit plus prrécisément de celles de mon frrère aîné, (Sa voix devenant de plus en plus triste.) carr peut-êtrre que vous l’aviez rremarqué, mais mon pèrre (Sa tête se baissant légèrement.)... N’était point prrésent aujourrd’hui lorsque, j’ai dit au rrevoir à ma famille, (Ses yeux se voilent de peine.) carr… Il est parrti… ...Verrs le couchant, (Les mots commençant tous juste à devenirs plus dure à prononcer.) en... ...2523, (Il ferma les yeux.) d’une morrt… ...que si la dame l’avait vu… ...Son cœurr en aurrait été vide…

Puis, après quelques instants, il reprit son comportement habituel, pour reprendre la conversation, sous les rayons de l’aimée du dieu, que, de feus, son père respectait le plus.

Et alors qu’ils avaient repris leurs chemins vers Bechafen, Vasiliev demanda :

-Et si j’ai l’autorrisation de le savoirr, puis-je vous demander pourrquoi nous passons par Bechafen pour aller en Averrland ? Car je n’arrive pas à en comprrendre la rraison. Est-ce dû à mon choix de me passer de monturre ? Ou pour une autrre rraison encorre ? Une concerrnant l'orrdrre peut-êtrre ?
Vasiliev von Reinhard, Voie du chevalier Impérial.
Profil: For 9 | End 9 | Hab 8 | Cha 8 | Int 8 | Ini 9 | Att 8 | Par 9 | Tir 8 | Foi | Mag | NA 1 | PV 60/60
Lien Fiche personnage: wiki-v2/doku.php?id=wiki:fiche_vasiliev_von_reinhard


Je fais confiance à tout le monde. C’est du "démon" tapis en chacun que je me méfie.
Devise de Vasiliev.

Unis et victorieux. Séparé et condamnée.
Devise des Von Reinhard.


Bonjour/bonsoir bonne journée/soirée.

Profil actuelle (Avec malus d'armure.) :
Profil: For 9 | End 9 | Hab 8 | Cha 8 | Int 8 | Ini 9 | Att 7(-1) | Par 8(-1) | Tir 8 | Foi | Mag | NA 1 | PV 60/60
Informations pratique. (Je dirais.) :
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RPs :
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Classes :
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Clan : Anti tartes.
Reculez entarteurs ! Reculez ! :antitarte: Gneu ! :antitarte: Gneu !

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Re: [Vasiliev Von Reinhard] L'Ordre de l'Ours noir

Message par [MJ] Bugman »

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Hildemar Von Herdrich s’était contenté d’acquiescer, l’histoire de Vasiliev von Reinhard ne paraissait pas l’avoir ému le moins du monde. La tempête du chaos avait fait du mal, et ce dernier, tout autant que son ordre n’avait certainement pas été épargné, cela va s’en dire, cela dit… Il trancha net les ultimes propos de von Reinhard.
Le chevalier semblait passablement irrité par la réponse beaucoup trop dispersée de son cadet.


Test de CHA (8) la question était simple et tu as embrouillé ton supérieur. < (16) Raté.


— Ouais c’était un sacré bordel, mais vois-tu gamin. Il tapota sur la caissette. Elle m’apparaît bien pleine. L’économie se porte bien vraisemblablement, avec ça tu pourrais te payer quelques canassons.....

— Pressons, il va faire nuit et nous sommes attendus.



Hildemar n’était manifestement pas un noble parlementaire, il venait juste de tester son écuyer à son insu, et visiblement c’était raté. Sans ambage, il frappa ses étriers et exhorta sa monture au trot, et poussa le rythme jusqu’aux portes de Bechafen, les gardes de la ville ne leur causèrent pas d’histoires et les laissèrent avancer dans la localité. Hidemar semblait bien connaitre la cité puisqu’il conduisit d’un pas assuré le duo au travers des rues sombres et insalubres de l’agglomération. Accolée au faubourg militaire, le quartier marchand un quartier tout en longueur, des rives ouest du Tallabec au rempart sud. Faisant la jonction entre les débarcadères multiples dans lesquelles les navires arrivés de Talabheim, Aldorf voir même Marienburg viennent débarquer leurs cargaisons et les chariots surcharger qui vont aller les distribuer dans toute la région jusqu’aux citadelles naines des montagnes du bord du monde.
Le quartier présentait des endroits variés. Avec sa zone portuaire, dans laquelle les entrepôts poussent comme des champignons et les tavernes de marins qui ne désemplissent jamais ou sa zone commerciale qui emplit de boutique et de vendeurs ambulants en tout genre. Les auberges de qualité incertaine se succédèrent…


— Ce quartier reste le premier à s’activer et le dernier à s’éteindre. On était là ces derniers jours avec Wolfram, voila pourquoi je n’étais pas très frais ce matin.


Vassiliev comprit vite où Hildemar l’entraînait. Le chevalier laissa sa monture à un individu maigrelet qui visiblement l’attendait. Après quelques instructions données l’homme saisit la monture a l’amenât vers l’arrière de l’auberge ou se situait certainement les écuries.
L’auberge était bondé, pourtant le chevalier se dirigeât sans le moindre doute vers un coin du gîte, jusque une table ou siégeait deux personnes.


— Voilà tes nouveaux frères Vassiliev.


Le plus vieux des deux gars attablés salua Hildemar. Pendant que les nouveaux venus s’installaient.


— Bienvenue parmi nous Vassiliev, voici Eldmut mon écuyer.



Dans la minute qui suivit, des bols de gruaux leur furent servis et les chevaliers discutèrent. En effet, ce quartier disposait aussi d’une grande maison close dont la tenancière, la grosse Lulu une Halfling extravagante reconnaissable à son maquillage lourd et ses parfums musqués qui annonce sa venu longtemps avant de la voir. Établissement de réputation, il propose nombre de divertissement approprié à tous les goûts, à condition d’avoir les poches pleines et de bien se comporter.
Finalement, les deux chevaliers s’étaient déplacés en ostermark pour prendre de nouveaux écuyers et ainsi collecter personnellement la gabelle qui allait de pair. Le séjour serait court, car il n’avait pas d’autres objectifs dans la région, la soirée se passa bien et après s’être restaurés les frères de l’ours allèrent se reposer dans une chambre de l’auberge.
Le lever du matin arriva vite et le brouhaha du quartier éveilla les chevaliers à l’aube. Ils prirent une rapide collation avant de quitter l’établissement.
À l’arrière de l’hostellerie se dénichait l’étable où les chevaux des chevaliers étaient prêts à partir, en effet les valets des chevaliers avaient veillé sur les montures. Les présentations furent brèves, l’un des deux valets se trouvait être l’homme maigre qui attendait la veille à la porte de l’établissement.

Les trois cavaliers étaient montés et s’apprêtaient à quitter l’établissement. Hildmar se tourna une dernière fois vers son écuyer.


— On ne va pas rester plus longtemps au risque de revenir les poches vides, tu est sûr d’avoir tout ce qu’il te faut avant de partir ?


La question du chevalier était autant narquoise que fraternelle, car les chevalier de l’ordre de l’ours noir le savait mieux que personne, les semaines à venir seraient rudes pour le jeune noble.

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