[Dokhara de Soya] Taladélégation: forêt près de Borkum

La population rurale de l'Ostermark est composée de gens capables et autonomes qui se battent souvent aux côtés des Kislévites contre les pillards Nordiques. Wolfram Hertwig dirige sa province depuis Bechafen, situé dans le Nord.

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[MJ] Bonnepierre
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[Dokhara de Soya] Taladélégation: forêt près de Borkum

Message par [MJ] Bonnepierre »

-Oh? S'inquiéta avec une vraie gentillesse la prêtresse de Rhya. Quelle colère je vois en toi...

Plus tôt, laissant son fidèle Rhomgar -qui râlait dans sa barbe bien sûr - en orée des bois, Dokhara s'y était enfoncée avec son seul violon sous le bras. Elle n'avait pas eu de mal à trouver où le culte avait place. Certes c'était profond dans la forêt, mais rien ne l'en cachait, de la musique - notamment des percussions - s'entendait, puis, proche d'un cairn couvert d'un crâne de cerf et d'une torche allumée, une voie éclairée l'avait guidée... Il y avait de nombreux bouquets de fleurs, repiqués ça et là. Elle avait croisé de jeunes valets qui batifolaient, mais aussi les chasseurs de la Taladélégation, qui scrutaient sombrement les environs. Et enfin, après un bosquet de grands chênes, elle était arrivée à la "Messe"... Cela n'avait rien à voir avec ce que l'on peut voir dans les Temples de l'Empire. Il n'y avait rien de la dureté de Sigmar, point de pointillisme comme chez Verena, c'était très libre. A première vue, la WaldMutter Ingrid célébrait des épousailles aux yeux de Taal et Rhya. La mariée, une servante couverte de fleurs, se mariait à un valet. Tous deux étaient de la Taladélégation.
Les paroles étaient importantes: Jamais ils ne se juraient fidélité sans faille. Ils ne "s'emprisonnaient" pas dans des serments. Sous l'oeil de Taal et Rhya, ils étaient juste heureux de s'aimer et souhaitaient que cela perdure, ils priaient pour avoir une progéniture saine et forte, ils priaient pour que l'amour vrai et la nature guident leurs âmes.

Cela finit, Ingrid s'aperçut alors de la présence de Dokhara, et nous en revenons au présent.

Image

-Quelle colère je vois en toi, lui dit-elle.
Cette femme, ayant pourtant dépassé la trentaine, était d'une beauté particulière, malgré son regard parfois fixatif. Elle portait sa toge grise et ses cornes de cerfs tout naturellement, son sourire était d'une vraie douceur:
-Je suis heureuse de te voir cette nuit... Tu nous as tant manqué (par "nous", elle voulait sans doute dire "je") Veux tu te promener un peu avec moi, et peut-être nous jouer de ton instrument? Si cela peut calmer ta colère...
Elle amenait Dokhara à s'isoler avec elle, l'on pouvait sentir son désir contrôlé.
-Nous ferons du thé de la forêt, nous parlerons.
Empathie:
Lucrétia est indéchiffrable
Pollmar est un gentil jeune homme un peu trop franc, rien de calculateur chez lui. Il t'aime bien;
Marguillon t'adore, et ne sais plus comment te protéger. Il a très peur de lucrétia

Ingrid est amoureuse de toi.
pardon d'oublier l'empathie, des fois, n'hésite pas à m'y faire penser en fin de tes posts en spoil ;)

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Dokhara de Soya
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Re: [Dokhara de Soya] Taladélégation: forêt près de Borkum

Message par Dokhara de Soya »

Lorsqu'elle comprit la nature de l'évènement qui se déroulait dans les bois, Dokhara fut à deux doigts de perdre tout contrôle, son regard fou jonglant entre les deux mariés tandis que sans s'en rendre compte, elle jouait du poignet pour s'assurer de la présence de la lame dans sa manche.
Un mariage, un foutu mariage.

Ranald t'a fait passer le mot Rhya, toi aussi tu tiens à te foutre de ma gueule, c'est ça ? Très ironique, très drôle, je suis pliée de rire, pétasse...

Mais alors que dans ses pensées se mêlaient un vocabulaire et des propos peu dignes d'une baronne, sa colère commença à décroitre tandis qu'elle écoutait plus en détails la cérémonie.

C'était un mariage de serviteurs. Loin des bruyants échanges de politiciens, tous les puissants se contrefichaient bien d'une telle union. Il n'y avait pas d'enjeu économique ou diplomatique. C'était un mariage niais, qui avait pour seul thème l'amour de deux êtres. Pas de promesses idiotes qui ne pouvaient assumer les dommages du temps sur un couple, juste une cérémonie fleurie pour fêter leur bonheur actuel. Fêter le moment présent.

L'amour hein ?

Dokhara se mordit une lèvre. Peu importait le baratin qu'elle avait servi à Pollmar et Lucrétia, elle n'était plus une gamine naïve qui rêvait du prince charmant. Son innocence avait cédé sous les coups répétés de ses exactions nocturnes, et avait explosé en morceaux lorsque, regardant son père mourir, elle lui avait souri de toutes ses dents, sans ressentir le moindre regret sur ce parricide. Encore aujourd'hui, pas une seule seconde elle ne ressentait de remords.

Ingrid... Ingrid semblait attachée à elle. Amoureuse peut-être ? A en voir son regard, sa gestuelle, tout trahissait un attachement véritable pour la baronne, qui ne le méritait sûrement pas. Elle ne voyait en la prêtresse de Rhya que de la chair à plaisir, un outil de détente pour sa personne, voire une potentielle victime de ses idées déviantes. Rien de bien romantique là-dedans.

Dokhara regardait le couple, et la colère s'était muée en jalousie. Elle n'arrivait pas à se voir à la place de la mariée. Elle voyait leur bonheur, leur émotion, l'importance de ce moment pour eux. Mais elle était incapable de l'envier. Elle percevait, mais ne comprenait pas. Toujours cette sensation de vide.

La cérémonie se terminait, permettant à la jeune noble de quitter ses sombres pensées, pour revenir à la réalité, qui prit la forme d'une belle prêtresse un peu inquiète.


-Je, oui, je...
bredouilla t-elle, prise au dépourvu d'avoir été ainsi percée à jour. Était-elle si facile à déchiffrer, elle qui se vantait de si bien porter le masque neutre d'une parfaite politicienne ? Après une longue respiration qui lui servit à retrouver une contenance, elle put répondre à la déclaration d'Ingrid, lui offrant un sourire complice, bien que trahissant sa faiblesse.

- Le repas a été difficile. Trop de politique, pas assez de ravissantes prêtresses de Rhya. Tu m'as manqué également.

Elle ignorait délibérément la forme plurielle qu'avait employé Ingrid. Si elle parlait de sa déesse, Dokhara comptait bien faire semblant de ne pas avoir compris l'allusion : c'est la femme et son corps qui l'intéressait, certainement pas sa compagne mystique.
Alors qu'elle parlait du violon qui pourrait apaiser sa colère, Dokhara ne put s'empêcher d'appuyer un autre sourire fatigué. La femme avait vite compris l'utilité de l'instrument de musique dans le quotidien de Dokhara. S'oublier un peu, pour laisser place à un art qui n'a besoin de souffrir d'aucun mot.
Pour seule réponse à la proposition de la prêtresse, Dokhara prit sa main dans la sienne et la serra doucement, avant de l'inviter à la guider dans la forêt pour un endroit plus discret.

Une fois assurée d'être seule, Dokhara n'attendit pas une seconde pour enrouler ses deux bras autour du cou de la prêtresse et l'embrasser farouchement. C'était un baiser vorace, mué par encore trop de sentiments mêlés, qui ne cherchait non pas la tendresse et le réconfort mais qui transcrivait toute la rage qui avait précédemment habité Dokhara, et qui se changeait maintenant en un désir qui la submergeait, une envie de posséder chaque parcelle du corps de la prêtresse, de la faire sienne. Des appétits brûlants qu'elle espérait transmettre à Ingrid, avant de conclure cet échange en mordillant avidement sa lèvre inférieure.

Alors qu'elle relâchait son étreinte et reculait de quelques pas, Dokhara brouilla les pistes au sujet des émotions transmises dans son baiser, décidant de cacher son désir pour mieux en jouer. Elle posa son étui sur le sol, et en sortit son violon et son archet. S'installant pour jouer, elle vérifia rapidement qu'il était toujours accordé.

- J'ai beaucoup réfléchi au type de morceau qui te serait adapté. Il y a une certaine majesté chez toi, différente des nobliaux. Une prêtresse qui impose le respect - mais pas celui accompagné de la crainte, seulement celui qui va avec l'admiration. Du calme aussi, de la confiance en soi. Et de la beauté, bien sûr.


Dokhara vérifie chaque corde une dernière fois en tirant de son archet sur chacune. Après quelques sons dissonants et derniers ajustements de cordes, elle était enfin satisfaite du résultat. Une vague douleur au ventre vint la taquiner - un léger trac ? Qu'importe. Elle ferma les yeux, et laissa la mélodie qu'elle avait imaginé emplir sa tête. Elle n'avait qu'un violon, mais tous les autres instruments d'un chœur entier l'accompagnaient dans sa tête. Ceux qui l'écoutaient n'entendaient qu'un solo, mais elle, elle vivait sa musique comme un tout.

Musique !

Les premières notes glissent doucement, tandis que dans son esprit la prêtresse marche d'un pas dansant dans sa forêt. Le ton est léger, calme, tandis qu'une véritable communion existe entre l'Ingrid de son esprit et la nature qui l'entoure.
Plus d'explications. Juste une mélodie qui glisse, et Dokhara qui se fait emporter par un univers où elle sait pouvoir s'abandonner. Son corps tout comme le violon ne sont plus que des outils au service d'un art. Son esprit s'efface, ses pensées, ses peurs, tout disparait et Dokhara de Soya n'existe plus tandis que les notes s'enchainent.

Ses yeux se rouvrent, doucement, comme si elle se réveillait. Elle offrit un sourire à Ingrid, en espérant que le morceau lui avait plu. Pendant sa transe musicale, elle perdait pied avec la réalité. Sa musique était comme tout le reste chez Dokhara : égoïste. Elle jouait pour son plaisir, pour s'échapper, mais jamais pour faire plaisir à autrui. Si elle affirmait que ce morceau était pour Ingrid et qu'elle avait crée une mélodie qu'elle pensait adaptée à la prêtresse, elle n'en voyait néanmoins pas son morceau comme un cadeau - uniquement un moyen de laisser son esprit virevolter... ailleurs.

- Celui-là était pour toi... le prochain est pour nous.

Musique !

Sans attendre une seconde de plus, l'archet se meut à nouveau. Mais cette fois, les paupières de Dokhara ne se ferment pas. Son regard se focalise sur Ingrid, et son esprit, sur ses fantasmes. Langoureusement et alors qu'elle met la mélodie en place, elle s'approche pas à pas de la prêtresse, pour ensuite sensuellement danser autour d'elle. Ses mouvements sont lents, et chacun accompagne le thème musical pour transcrire avec quelle ardeur elle désire le corps d'Ingrid.

Loin de l'effet cathartique qu'avait eu son violon lors de la nuit avec Ruud, il éveilla cette fois ses pulsions les plus bestiales pour les faire progressivement monter à leur paroxysme.
Plus rien n'existait pour Dokhara maintenant, en dehors d'elle, d'Ingrid, et de ce besoin insatiable de sexe. Si la prêtresse n'était pas sensible à cette mélodie, si elle ne s'abandonnait pas totalement au plaisir et à la luxure, Dokhara ne le supporterait pas. Elle en avait BESOIN. Il lui fallait la POSSEDER, la PERVERTIR, la SALIR.

MAINTENANT.


Inconsciemment, un nom s'insinua dans son esprit, une entité dont elle ne connaissait rien mais qui avait accompagné sa nuit de luxure la plus totale avec les meurtriers de son père. Une partie d'elle avait peur de ce nom, mais Dokhara n'était plus en état de réfléchir.

Le vide devait être comblé. Il avait faim. Faim de sensations.

Alors, au cœur de sa mélodie, elle pria muettement l'entité de l'aider à pervertir la Waldmutter Ingrid, afin qu'elle devienne sa chose.

Et lorsque la mélodie se finit, Dokhara posa lentement son violon au sol, puis ouvrit les bras comme pour s'offrir à la prêtresse, se faisant violence pour attendre fébrilement qu'elle fasse le premier pas vers elle.



Il est rare que je joigne des musiques à mes posts, surtout en fin de post car faut avoir 8 minutes à perdre pour vraiment les écouter sans rien lire avec, mais je pense qu'elles font, pour le coup, partie intégrante de mon roleplay sur ce message. C'est pour cela que j'ai évité de détailler les musiques par écrit - elles se suffisent en elles-mêmes je pense. A chaque éventuel lecteur de ce fil de se faire son opinion ensuite sur ce que les mélodies transmettent ^^
Modifié en dernier par [MJ] Bonnepierre le 28 août 2014, 23:25, modifié 1 fois.
Raison : 50xp dépensés (pv et bagarre), reste 8xp/8xp (génial les musiques ;) )
Dokhara de Soya, Voie de la Belle Mort, Beauté mortelle

Profil : For 11 | End 11 | Hab 14 | Cha 17 | Int 12 | Ini 13 | Att 12 | Par 11(13) | Tir 10 | Mag 11 | NA 2 | PV 110/110

Compétences :
- Sociales : Diplomatie, Éloquence, Empathie, Étiquette, Séduction
- Artistiques : Chant, Danse, Musique (violon), Tatouage
- Intellectuelles : Alphabétisation, Langue étrangère (kislévarin, strygani)
- Martiales : Ambidextrie, Bagarre, Fuite, Monte, Parade, Résistance accrue (spécialisation alcool), Sang-froid
- Divers : Sens Accrus
- Dons Du Sang : Regard Hypnotique, Régénération Impie
Compétences en cours d'apprentissage :
Escamotage : 1/2
Adresse au tir (arbalètes) : 2/3
Équipement :
Armement :
- Griffe d'Ursun : 18+1d8 dégâts ; 12(24) parade. Rapide. Chaque attaque réussie qui résulte en une perte de points de vie pour l’adversaire inflige -1 Att/Hab/Par le tour suivant. Si trois touches sont infligées au même tour, les malus durent alors 2 tours et infligent un malus supplémentaire de -1 Na. Les malus cumulés ne peuvent pas excéder -4 Att, Hab et Par et -1 Na.
- Main gauche : 8+1d6 dégâts ; 8(16) parade ; Rapide. +2 PAR si utilisée en conjonction avec une autre arme. Lors d'une parade, c'est le score de parade de l'arme en main droite qui compte pour le premier jet, celle de la main gauche pour le second jet si relance.
- Poignard : 12+1d6 dégâts ; 6(12) parade ; Rapide. Peut être utilisé comme arme de jet
- Arbalète : 34+1d8 dégâts : Malus de -2 TIR tous les 30 mètres ; Perforante (4) : Un tir par NA maximum.

Armure :
- Veste et jambières en cuir : 5 de protection partout sauf tête
- Tunique noire druchiie : 2 de protection sur tout le corps
- Cape de dissimulation, permet de devenir invisible si immobile (v. wiki)

Équipement de voyage (fontes de selle, pas systématiquement porté) :
- Sellerie splendide
- Nécessaire de tatoueuse
- Violon
- Arc courbe + flèches des anciennes
- Lame en or marin
- Huile d'amande
- Surplus de drogues, poisons, ingrédients (Dodo a 2 de chaque sur elle, pas plus)


Awards \o/
Warfo Award 2018 du meilleur PJ - RP
Warfo Award 2019 du meilleur PJ - Élaboration
Dream Team 2018 et 2019 avec Lucretia Von Shwitzerhaüm
Miss Vieux Monde 2019 et 2020

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[MJ] Bonnepierre
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Re: [Dokhara de Soya] Taladélégation: forêt près de Borkum

Message par [MJ] Bonnepierre »

Tandis que les deux femmes s'éloignaient tranquillement dans les bois , les rares torches amenaient une lueur irréelle dans la pénombre épaisse des ramures. La prêtresse salua discrètement quelques uns de ses fidèles, s'arrêtant parfois pour bénir rapidement - mais avec douceur - ceux qui insistaient pour cela. Ce faisant, et cachant mal un rougissement contenté, elle répondit paisiblement aux mots de Dokhara:

-Ta désinvolture dans le compliment est tout à fait rafraîchissante, Dokhara...

De fait, sous l'impulsion de la jeune baronne, l'on était passé au tutoiement. Une intimité verbale était ainsi créée en même temps qu'elle se faisait dans l'espace. Bientôt, elles se retrouvèrent seules, dans une presque obscurité... et sans ambages Dokhara enlaça et embrassa Ingrid avec passion - ou du moins une attitude qui y ressemblait.
Si la prêtresse fut surprise, elle ne s'en détacha pas pour autant de son amante. Pendant leur long baiser brûlant, elle ôta même son casque cervidé pour plus de praticité, et Dokhara la sentit tremblante d'excitation sous sa toge.

Ses yeux pleins de douceur, elle écouta avec plaisir sa compagne lui annoncer son premier morceau de violon. Sans commentaire autre qu'un sourire empli de tendresse et de gratitude. Ingrid avait visiblement compris que sa jeune amie voulait mener le jeu, qu'elle était pleine d'énergie - pas forcément positives, restes de la "politique" vécue au castel - elle la laissait à son exutoire, s'exprimer sans la troubler.
Les seules choses qu'elle fit furent silencieuses: une invitation à avancer encore, une courte prière mélodieuse, et de lentes nuées de lucioles vinrent les guider jusqu'à un grand arbre creux où un nécessaire à thé attendait.

Mais elles s'arrêtèrent juste avant. Nul thé ne fut préparé. Les notes de violon résonnaient dans la grande forêt nimbé de points lumineux, et la prêtresse les écoutait avec une béatitude languide... du reste de l'attitude d'Ingrid, Dokhara vit bien peu, tant elle-même se fondit avec délice dans sa musique. Mais lorsqu'elle termina, le visage de la prêtresse était tourné vers elle avec amour et volupté, comme touché par la grâce qu'elle avait face à elle.
Cette femme, c'était comme une rivière tranquille, qui toujours sait suivre son cours, et dont la présence apaisante baigne la forêt... Toutefois, on la sentait pouvoir devenir torrent fougueux, tant Dokhara l'émoustillait.
Cette dernière parla, entre deux morceaux, et Ingrid ne dit toujours rien... mais ses beaux yeux aimants, qu'elle plissa légèrement de félicité, comme pour un remerciement à son adorée, parlaient à sa place...

Tandis que des notes plus rythmées, plus érotiques, venaient du violon, Dokhara dansait autour d'elle, son regard dans le sien. C'était beau, chaud, presque charnel, pourtant sans se toucher, une pression très sexuelle s'amplifiait encore entre elles, Ingrid paraissait aussi transportée que Dokhara, centre de cette parade sensuelle presque animale...

Le temps semblait comme suspendu.

Lorsque la jeune De Soya finit par poser son violon et ouvrir ses bras à son amante, il n'était plus question de thé ni de parler. Ingrid se défit doucement d'une partie de sa toge, dévoilant son corps presque nu, et vint à Dokhara...

Peut-être que le sombre seigneur auquel la jeune musicienne avait adressé de muettes prières lui avait répondu? Car ce qui se passa ensuite entre elles, la décence nous interdit sans doute de le narrer trop en détails... Sur une couche de mousse auréolée de lucioles, Dokhara POSSEDA Ingrid, elle la PERVERTIT, la SALIT... Tous les vices furent consommés, les bois résonnèrent de cris de jouissance et de stupre...
L'esprit le plus pervers aurait peut-être du mal à imaginer certaines choses qui se déroulèrent cette nuit durant ces ébats. Ce fût un sabbat, une orgie de sexe et de luxure...
____________

Mais pourtant, la furie charnelle passée, pourquoi cela sembla t-il si "naturel" à Dokhara? Elles avaient forniquées avec violence délice et un tel vice que quiconque à qui on le raconterait se retrouverait choqué... Alors pourquoi la WaldMutter, allongé avec elle, en sueur dans la rosée qui venait, la regardait-elle encore si calmement, avec cette tendresse? Elle eût dû s'en vouloir, être elle-même choquée de ce que la passion lui avait faite accepter et faire! Pourquoi!?

Il était très tard... ou très tôt... les lucioles avaient cédées la place au vert sombre des bois, un rai de lune moribonde éclairait partiellement le visage maternel d'Ingrid.
Qui parla, cette fois:

-Je me demande où tu as appris tant de perversions, ma belle fleur, tu es pourtant si jeune, chuchota t-elle, un amusement aimant dans la voix, n'était-ce point trop pour une seconde rencontre?... Un soupir paisible:
- J'ai beaucoup aimé, quelle belle folie, sauvage, irréelle... Mais c'était comme si tu voulais prouver quelque chose.

Doté d'une forte empathie, Dokhara n'était pas la seule à l'être. Evidemment, une prêtresse de la nature savait comprendre la nature. De la faune, de la flore... comme celle des hommes et des femmes?

-Tout ce que nous avons fait, je n'en retire nulle honte, que du plaisir, aussi malsain pût-il apparaître à des âmes éloignées de Rhya. Elle rit:
La mante religieuse dévore son amant pendant l'acte, et c'est dans la nature. Certains singes se violent entre mâles pour prouver leur suprématie. Qu'avons nous fait de pire cette nuit?... Mais toi, tu voulais qu'il en aille autrement? Que l'on se sente toute deux perverties, souillées?

Ses yeux plongeait dans ceux de Dokhara, dans une gentille inquisition, puis elle s'en détacha, riant de nouveau comme pour se moquer d'elle-même:

-C'est curieux que j'ai cette impression, pardonne moi, c'est que nous avons été si... extrêmes...

Nouveau rire. Celui là, Dokhara, dans sa sensibilité exercée, crut qu'il se moquait d'elle aussi.... qu'elle avait été percée à jour? Mais la prêtresse était douée pour brouiller les pistes - sans vraiment les brouiller. L'on ne devenait pas une prêtresse de Rhya de trente ans et plus, mandaté par Talabheim, sans avoir finesse ni pénétrance. Se levant lentement, nue comme au premier jour, possiblement marquée par leur nuit, elle s'étira comme un chat avec délice, puis se voulut rassurante:

- Rien ne sortira de ce bois, Dokhara. En ce qui me concerne, les gens pourraient bien dire ce qu'ils veulent, le sexe et toutes ses déviances, c'est dans la nature. or je suis prêtresse de la nature et je fais bien ce qui me plait... Mais toi? tu n'as pas la même situation sociale que moi: Rien ne doit filtrer te concernant, j'en mourrai si tu on te faisais du tort...
Comme pour une leçon, elle énonça ensuite:
Dans leur éloignement des choses naturelles, les hommes se sont fait dominer par des dieux noirs... dès qu'il y a déviance sociale, l'on s'accuse les uns les autres d'être de leurs séides.
Pour l'exemple, un être qui a tué femmes et enfants, massacré sans raison apparente, sera t-il fatalement un dévôt du maudit Korn? Non pas. Peut-être était-ce juste une incompréhensible vengeance, motivé par sa seule nature humaine? Ou alors un pillage, et une peur - sentiment très humain - que des témoins le dénoncent...
Pareillement, un dieu noir s'est approprié les curiosités sexuelles, ses travers les plus sombres... mais est-ce vraiment justifié? Non pas. Celui là, comme tous, marche sur les plates bandes de Taal et Rhya. L'homme est nature. tous les vices sont dans la nature.


hem, voilà que je te fais un cours... elle rit, et c'est étonnant comme elle pouvait dire des horreurs en s'en retrouvant toujours détachée. Etait-ce cela, la prêtrise de Taal et Rhya? Tout serait en vérité partie de la nature, dans cette religion, le pire comme le meilleur?
Je voulais juste te mettre en garde, mon cher trésor. Tu as des pulsions qui pourraient te faire gravement accuser, ruiner ta vie actuelle; Garde bien en tête cela. Je ne veux point te convertir à mon culte, mais ces choses que nous avons faites sont "naturelles", non point "ignobles", Rhya veille sur nous et nos plaisirs... Cependant nombreux aimeraient les faire passer pour des hérésies... sans parler du pire: tu pourrais attirer l'oeil d'un dieu noir usurpateur sur toi... si ce n'est déjà fait...

Après un silence, consciente d'avoir peut-être assommé son auditrice, Ingrid enfila sa toge, un oeil sensible dans celui de Dokhara:

- M'aimes tu vraiment, Dokhara?... Ce que nous avons vécue cette nuit, est-ce ta façon d'aimer? ou alors il y a autre chose?

Y avait-il une accusation? Alambiqué par tout le discours qui avait précédé, il était bien dur de savoir ce qu'Ingrid allusionnait. Cette damné prêtresse n'était pas née de la dernière pluie... si Dokhara avait espéré la décontenancer, la rendre misérable et honteuse, c'était raté... à moins qu'Ingrid ne tâche là de se trouver elle-même une justification pour les actes accomplis?
En tout cas, elle était forte, il en faudrait possiblement plus pour la faire basculer. Sa "Rhya" lui donnait une résistance et une philosophie difficiles à briser, non pas?

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Dokhara de Soya
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Re: [Dokhara de Soya] Taladélégation: forêt près de Borkum

Message par Dokhara de Soya »

Le vent qui caressa son corps trempé par la sueur et la rosée la fit trembler, couvrant sa peau d'une légère chair de poule. Couchée sur le dos, Dokhara de Soya ne prêta pourtant que peu d'attention à cette sensation de froid, trop occupée à reprendre et son souffle, et sa conscience.

Un grand sourire traversait tout son visage alors qu'elle observait la lune entre plusieurs branches. Sigmar que ce fut délicieux.

Sigmar, ha. Les vieilles expressions on la vie dure... Slaanesh que ce fut fabuleux ? Elle ne savait pas si l'entité avait répondu à son appel, mais face à cette incroyable extase, face au torrent de vice consommé, c'était fort probable.

Elle se sentit presque coupable des incroyables exactions qu'elle avait exécutée avec sa complice cette nuit, ainsi que du dieu noir qu'elle avait invoqué sous la pression du désir. Elle avait perdu tout contrôle, mais face au torrent de plaisir discontinu qu'elle avait pu ressentir des heures durant, elle se fichait bien d'avoir dépassé toutes ses idiotes considérations sur ce qui était bien ou mal. Elle avait été transcendée par le plaisir, et avait dépassé sa condition humaine idiote pour n'être plus alors que possédée par l'ivresse d'orgasmes répétés.

Un instant, Dokhara de Soya crut bel et bien avoir touché du doigt le bonheur. Qu'importait les jeux politiques, sa classe sociale ou toutes ces futilités, quand elle savait où elle pouvait être heureuse. Se perdre dans les plaisirs de la chair avait toujours été son remède au malheur, et s'y égarer aussi profondément qu'aujourd'hui, dans des fantasmes aussi vicieux que délicieux, lui avait fait prendre conscience de la réalité. Elle n'était heureuse qu'ici, lorsque son esprit ne lui appartenait plus et que son corps était alors possédé par ce qu'elle pourrait appeler "un démon du plaisir", sans limites ni retenues.

Elle respira longuement, se remémorant chaque perversité de la nuit. Tout cela avait été si immoral, si dépravé... et sa complice avait été si coopérative...

Elle se tourna vers Ingrid, et son souffle fut coupé face au visage que lui offrait la prêtresse. Il était presque le reflet du sien. Pas de honte, pas de peur, pas de prise de conscience. Juste le bonheur d'avoir partagé avec elle un moment tout entier dévoué aux délices de la chair.

Dokhara sursauta en voyant ce regard, plus amoureux que jamais d'elle. Cette femme... elle acceptait. Ce qu'elle avait fait, oui, mais aussi... elle acceptait Dokhara. Ce qu'elle était vraiment. Pourquoi ? Comment ? Elle...

- Je me demande où tu as appris tant de perversions, ma belle fleur, tu es pourtant si jeune, n'était-ce point trop pour une seconde rencontre?... J'ai beaucoup aimé, quelle belle folie, sauvage, irréelle... Mais c'était comme si tu voulais prouver quelque chose.


- Je... tu... non ! Je n'avais rien à prouver, juste... tu... tu n'as pas peur de moi ?

Elle laissa Ingrid l'interrompre, et n'osa pas reprendre la parole tandis que la WaldMutter lui fit un long monologue. Tout juste réussit-elle à s'asseoir.
Elle l'écouta, estomaquée. C'est à peine si elle arrivait à trouver son souffle, tandis qu'un flot tourbillonnant de pensées se mêlaient dans sa tête. Et lorsqu'Ingrid conclut sa tirade par trois terribles questions, Dokhara eut une réaction qu'elle ne pensait plus pouvoir avoir depuis longtemps.

Elle pleura.

Une larme coula, entrainant sa propre panique lorsqu'elle sentit cette dernière descendre sur sa joue. Toujours nue - elle n'avait pas osé bouger alors qu'Ingrid lui parlait en se rhabillant - Dokhara détourna la tête, et la cacha derrière ses mains, comme une gamine.


Mais merde, qu'est ce qui m'arrive ? Pourquoi je pleure bon sang ? Merde, merde, merde...


Multipliant les jurons dus à l'incompréhension, le corps de Dokhara commençait à trembler, secoué par le froid, et par ses émotions.
Elle n'arrivait pas à se calmer, alors même qu'elle ne comprenait même pas pourquoi elle était dans cet état.

La rage lui fit retrouver ses forces. La colère l'aida à forcer son propre corps d'arrêter de trembler, tandis qu'elle se relevait. Retirant ses mains de devant son visage, elle jeta un regard mauvais à Ingrid.

- Ne me juge pas.

Elle marcha quelques pas, le sang battant dans ses veines comme de la lave. Elle récupéra ses vêtements, et les renfila. La situation était trop tendue pour prendre son temps, aussi laissa t-elle ses sous-vêtements sur place pour ne mettre que sa robe, sur son corps nu. Le vêtement était lui aussi mouillé par la rosée, et fut assez désagréable à enfiler. Heureusement, son sang-chaud lui faisait passer outre ce genre de petit désagrément.

Ingrid la regardait. Dokhara, elle, avait détourné le regard. Il lui aurait fallu du temps pour réfléchir, mais elle n'en avait pas. Elle ne savait pas si elle était heureuse d'être ainsi acceptée par la prêtresse, ou si elle la haïssait de si bien prendre la situation, d'utiliser ainsi sa foi pour sauver son âme.

Un nouveau soupir, pour retrouver son calme. Sa colère n'était pas dirigée contre Ingrid, seulement contre elle-même. En colère contre sa colère elle-même, un cycle idiot qu'elle ne voulait pas entretenir.

Elle releva la tête, cette fois-ci prête à accuser le regard bienveillant de la prêtresse.

- Merci. D'accepter.

Un silence. Si Ingrid tenta de reprendre la parole, Dokhara l’interrompit d'un mouvement de la main. Elle avait besoin de temps pour trouver ses mots, pour bien exprimer ce qu'elle ressentit vraiment.


- Tu es la première. Première femme, oui, mais aussi... première à qui je... me dévoile.


Un nouveau silence.

- C'est ironique. C'est ton franc parler, ton absence d'hypocrisie, qui fait que je t'apprécie. C'est ce qui m'a charmée. Un ilot de confiance dans un océan de mensonges - celui de cette délégation. Alors je suppose que j'ai bien mérité ta tirade, et que je n'ai pas vraiment le droit de te mentir.

Dokhara se rapprocha de la prêtresse, voulant rompre la distance qui s'était crée entre elles. Après ce qu'elles avaient vécu cette nuit, la baronne avait du mal à tenir une conversation si tendue. Elle saisit la main d'Ingrid, et la tint fermement.

- Tu as vu les marques sur mon corps. Les cicatrices. Je ne te ferais pas le récit de mes jeunes années. Tu peux deviner seule certaines choses, je pense.

Son esprit tourbillonnait alors qu'elle s'expliquait. Elle se rendait compte que malgré ses dires, elle ne pouvait s'empêcher de mentir par omission sur certains points. Par honte ? Par peur d'être rejetée ? Par habitude, peut-être, aussi...

- Tu n'as pas besoin de t'excuser. Tu as raison. Je souhaitais que nous soyons extrêmes. J'aime être "sauvage", comme tu le dis. M'abandonner, oublier mes conflits "humains" pour me laisser aller à mes instincts naturels. Cette nuit avec toi... c’était incroyable. Que tu n'aies pas de préjugés, que tu aies été capable de m'accompagner ainsi sans retenue... j'en suis heureuse.

Elle embrassa alors Ingrid. Sûre d'elle, le baiser était passionné. Presque aimant ?

- Oui, cette nuit, j'ai été heureuse.

Elle enlaça cette fois sa compagne, posant sa tête sur son épaule. Pour la suite de ce qu'elle avait à dire, elle n'était pas certaine de pouvoir la regarder droit dans les yeux.

- Peut-être voulais-je que tu te sentes souillée, oui. Parce que dans le carcan social dans lequel je tente de survivre, je ne peux pas être moi. Mes désirs y sont mal perçus, et je me sens coupable d'être ce que je suis. Rhya m'a ainsi faite, qu'y puis-je : j'aime les délices du sexe !

Elle rit doucement, tandis que son étreinte se raffermit. Elle se tenait à Ingrid comme une noyée à sa bouée.


- J'ai partagé mes désirs avec toi, je suis allée si loin, car tu es la seule en qui j'ai confiance ici. La seule avec laquelle je me sente sereine. Bien dans mon corps, et capable de rester naturelle. Je voulais te montrer qui j'étais vraiment, ne pas te mentir. Je voulais partager mon mal-être avec toi, pour ne plus me sentir seule à être coupable de mes plaisirs. Pouvoir partager mes vices.


Elle rompit l’étreinte, et saisit la prêtresse par les épaules, trouvant cette fois la force de planter son regard dans le sien.


- Tu m'offres mieux que cela Ingrid. Je pensais partager avec toi ma culpabilité. Mais tu m'as offert ta complicité. Tu m'as rappelé que mes "vices" n'en sont pas, que je n'ai pas à avoir honte d'être celle que je suis. Si la société n'accepte pas celle que je suis, ce n'est pas pour autant que je ne dois pas m'accepter moi-même. Depuis la mort de mon père, j'ai du mal à m'assumer... je suis contente que toi, et ta foi, m'aient rappelé que je suis humaine, et que mes plaisirs le sont aussi.


Un sourire. Une nouvelle larme qui tombe. Bah, quelle importance...

- Alors oui, idiote. C'est la première fois de ma vie que j'ai pu être moi, entière et sans compromis, sans mensonges, avec quelqu'un d'autre. Et toi, tu as fait quelque chose d'incroyable : tu l'as accepté. Tu as vue celle que je suis, et loin de vouloir me changer, tu ne cherches qu'à me protéger.


Elle l'embrassa tendrement, le corps tremblant.

- Oui je t'aime, stupide prêtresse. Toi et ta foutue religion capable d'accepter toutes mes déviances. Pardon. Bon sang, tu pourrais réussir à me convertir et à me faire devenir prêtresse de Rhya, avec tes belles paroles !

Elle multiplia les baisers, serrant contre elle le corps de la Waldmutter. Toujours tremblante, elle glissa ses lèvres à l'oreille de son amante.

- Et toi, m'aimes-tu Ingrid ? J'ai tellement plus à partager avec toi que ce que je t'ai montré cette nuit...

Et dans un dernier souffle, chaud, comme pour ranimer encore sa passion dans une supplique...

- J'ai besoin de toi...


Dans le maelstrom d'émotions qui mettait à mal le pragmatisme de Dokhara, la baronne était bien en mal de savoir si elle mentait ou non à la prêtresse. Tout était si compliqué... Plus que tout, elle désirait être amoureuse de cette femme qui l'acceptait. Et à ce moment précis, elle était convaincue que c'était le cas.

Restait à savoir si cela suffirait... Car finalement, n'était-elle pas seulement en train de se trouver des excuses pour rester liée à Ingrid, et passer suffisamment de temps avec elle pour venir à bout de sa foi, et la faire vraiment sombrer là où aucune excuse divine ne pourrait justifier ses exactions ?


Non.

Elle l'aimait.





N'est-ce-pas ?
Modifié en dernier par [MJ] Bonnepierre le 06 sept. 2014, 17:49, modifié 1 fois.
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Dokhara de Soya, Voie de la Belle Mort, Beauté mortelle

Profil : For 11 | End 11 | Hab 14 | Cha 17 | Int 12 | Ini 13 | Att 12 | Par 11(13) | Tir 10 | Mag 11 | NA 2 | PV 110/110

Compétences :
- Sociales : Diplomatie, Éloquence, Empathie, Étiquette, Séduction
- Artistiques : Chant, Danse, Musique (violon), Tatouage
- Intellectuelles : Alphabétisation, Langue étrangère (kislévarin, strygani)
- Martiales : Ambidextrie, Bagarre, Fuite, Monte, Parade, Résistance accrue (spécialisation alcool), Sang-froid
- Divers : Sens Accrus
- Dons Du Sang : Regard Hypnotique, Régénération Impie
Compétences en cours d'apprentissage :
Escamotage : 1/2
Adresse au tir (arbalètes) : 2/3
Équipement :
Armement :
- Griffe d'Ursun : 18+1d8 dégâts ; 12(24) parade. Rapide. Chaque attaque réussie qui résulte en une perte de points de vie pour l’adversaire inflige -1 Att/Hab/Par le tour suivant. Si trois touches sont infligées au même tour, les malus durent alors 2 tours et infligent un malus supplémentaire de -1 Na. Les malus cumulés ne peuvent pas excéder -4 Att, Hab et Par et -1 Na.
- Main gauche : 8+1d6 dégâts ; 8(16) parade ; Rapide. +2 PAR si utilisée en conjonction avec une autre arme. Lors d'une parade, c'est le score de parade de l'arme en main droite qui compte pour le premier jet, celle de la main gauche pour le second jet si relance.
- Poignard : 12+1d6 dégâts ; 6(12) parade ; Rapide. Peut être utilisé comme arme de jet
- Arbalète : 34+1d8 dégâts : Malus de -2 TIR tous les 30 mètres ; Perforante (4) : Un tir par NA maximum.

Armure :
- Veste et jambières en cuir : 5 de protection partout sauf tête
- Tunique noire druchiie : 2 de protection sur tout le corps
- Cape de dissimulation, permet de devenir invisible si immobile (v. wiki)

Équipement de voyage (fontes de selle, pas systématiquement porté) :
- Sellerie splendide
- Nécessaire de tatoueuse
- Violon
- Arc courbe + flèches des anciennes
- Lame en or marin
- Huile d'amande
- Surplus de drogues, poisons, ingrédients (Dodo a 2 de chaque sur elle, pas plus)


Awards \o/
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[MJ] Bonnepierre
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Re: [Dokhara de Soya] Taladélégation: forêt près de Borkum

Message par [MJ] Bonnepierre »

tests d'empathie:
Dokhara: 5, réussi
Inngrid: 8, réussi
Aucune des deux femmes n'était dupe, elles savaient l'une comme l'autre comprendre leur prochaine;
Ingrid aimait Dokhara, elle respirait l'amour, la tendresse, la gentillesse pour elle... avec ce soupçon de "grandeur" propre à une prêtresse de son acabit: au premier abord, elle avait peut-être parue naïve, malléable, mais ce n'était qu'une prime impression. Dokhora la cernait mieux, maintenant. C'était une femme très forte. Très sûre d'elle; Bien évidemment! Pourquoi serait-elle la représentante de Taal et Rhya dans une telle délégation sinon?
Toutefois, au delà de cette sûreté, elle respirait une tranquille compassion, aimante, qui était tout à fait séduisante. La femme en elle-même n'était point moche, pas du tout, mais pas si belle non plus. Nonobstant, sa "force d'âme", cette compréhension immodérée pour autrui qui était sienne, sa bonté évidente, tout cela pouvait être terriblement attirant quand on la connaissait mieux.

elle avait laissé Dokhara parler, sans jugement, seulement une expression aimante et compréhensive, savourant ses baisers. Elle avait doucement caressé la jolie tête de la baronne lorsqu'elle était posée sur son épaule.
"J'ai besoin de toi", avaient été les derniers mots de Dokhara.

-Moi de même, mon beau trésor. "Stupide" et "idiote" prêtresse que je suis, comme tu le dis, me voilà éperdument amoureuse de toi, mon amour.
Elle prit tendrement la tête de dokhara et la regarda dans les yeux. Dans la nuit, les iris verts clairs d'Ingrid se détachaient de la pénombre, ils n'étaient qu'amour et bonté. Compréhension et pardon.
-Ne t'inquiètes point de mes sentiments, Dokhara, ils sont tout à toi. Cette folie sexuelle qui s'est emparée de nous le montre, et je ne la vois pas - plus - comme de la perversion. Elle est le témoin de mon attachement immodéré pour toi.

Je t'aime, ma Dokhara.

Je serai toujours là pour toi. Moi vivante, je ne laisserai rien de fâcheux t'arriver. Tranquillise toi.


Après un baiser, elle s'écarta un peu, et rit gentiment, son regard plus aimant que jamais:

-Tu es une nature inquiète, ma belle. Ne le sois plus. Je suis là. Quoi que tu fasses, quelles que soient tes actions et tes mots, retiens bien que pour moi cela ne sera jamais que nature humaine, on est comme l'on est, et je l'accepte. J'adore la nature - hé! c'est mon credo! - et j'aime la tienne plus que toute autre...

Un clin d'oeil complice, d'une grande douceur... Puis la prêtresse, ayant terminée de se rhabiller, remit ses cornes de cerf sur son chef, et montra du doigt l'aube naissante qui nimbait les branches de ses lueurs irréelles.

-Hélas cette belle nuit se termine. Ce fut la meilleure de mon existence, et j'espère non la dernière... Mais je dois retourner à mes ouailles, allons-y veux-tu?

Gageons que Dokhara suivit.
Dans cette clarté obscure, matinale, les deux femmes revinrent à la clairière du "mariage". En chemin, la WaldMutter avait salué avec une franche gentillesse divers chasseurs, certains portant cornes, lesquels faisaient manifestement office de "gardes de la forêt".

Oh? En la clairière, bien peu peuplée en cette heure - valets et domestiques étant bien évidemment retournés à leurs maîtres - Edrik "Gueule d'amour" attendait sur une souche.
A l'arrivée de dokhara, il se leva et la salua d'une belle révérence. il était vêtu de cuirs, son arc au dos et son épée au flanc:

Image

-Salutations, Madame, j'espère que la nuit vous fut bonne...

Il la prit ensuite à part et, moins formel, retrouva un air goguenard qui lui était plus familier: Il alla plus ou moins au but:

- Cogneur est en orée avec votre gars, là, Rohm... le con, Rhom, il voulait pas me laisser venir ici, et j'ai dû faire un sale détour, j'ai failli me paumer... Enfin "le con", non il est brave, mais quand même borné non?... Hem, enfin voilà: rapport aux retardataires du convoi, tout s'est bien passé.. grosso modo.. on a eu une perte mais sinon c'est bon, ils ont pillé des cons de marchands, Ruud va bien et vous fait son bonjour. Il demande si y'a un truc à faire qui vous plairait, et en échange il voudrait que la chasse des gars de vos nobles s'arrête, parce que ça pourrait virer en carnage tout ça...
Grand sourire gouailleur:
-Bon, moi j'ai déjà dit à ceusses que j'ai croisés au château quand je vous cherchais que c'était bon, les pillards étaient pas nombreux, en fuite, comme mort, mais voilà, si vraiment ils arrêtent la traque c'est mieux... ça a payé, Ruud a dit qu'ils allaient suivre et rester tranquillou jusqu'à Behafen.

Il donna une bourse à dokhara:

-voilà votre part.

il y avait 7 couronnes dans la bourse.
gain de 5 Points de croyance (PdC) pour cette folle nuit, à dispatcher selon ton bon vouloir entre Slanesh et Rhya... dis moi ce qu'il en est. ;)

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Dokhara de Soya
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Re: [Dokhara de Soya] Taladélégation: forêt près de Borkum

Message par Dokhara de Soya »

Tremblante, Dokhara l'était. De bonheur. Au milieu de toutes les émotions contraires qui l'envahissaient, elle avait fait le choix pour une fois de se laisser emporter par les plus mièvres.
Une personne l'aimait, d'un amour véritable, et était pourtant prête à l'accompagner dans ses déviances. Deux notions qui paraissaient impossibles à rapprocher pour Dokhara, qui avait obtenu de ses partenaires des milliers d'orgasmes, mais jamais le moindre sentiment amoureux.

Plus les années s'écoulaient, plus elle s'était crue différente. Différente de ce couple qu'elle avait vu se marier quelques heures auparavant. Différente de ses amies d'Altdorf, qui avaient longtemps rêvé du "prince charmant". Ses désirs l'avaient rendu solitaire. Toujours plus de compagnons et d'orgasmes, pour finir toujours plus seule.

Difficile de se comprendre soi-même. Dokhara ne savait plus si ses pulsions étaient la source de son bonheur, de son malheur, ou des deux à la fois. Ça avait commencé comme une échappatoire à ses problèmes. Une solution, une libération. Mais une fois son père mort, ses problèmes avaient disparu. Elle n'avait pas arrêté les déviances pour autant. A la vérité, c'était devenu bien pire...

Une dépendance malsaine, qui prenait de l'ampleur et l'effrayait. Elle ne se sentait plus vivre qu'à la nuit tombée, lorsqu'elle pouvait faire tomber son masque. Les journées... étaient de plus en plus rudes à traverser. La solitude, l'ennui, et cette impression de n'être plus capable de rien ressentir envers personne, sinon de l'indifférence... Elle avait essayé de lutter mais ç'avait été peine perdue. Comment se battre contre l'unique et dernière source de plaisir qu'il reste dans notre vie ? Et puis elle devait l'admettre - elle aimait terriblement être cette autre Dokhara...

Elle s’était presque résignée à ne plus vivre que pour ces moments. Et à supporter le vide le reste du temps.

Mais Ingrid lui apportait une alternative.
L'amour pour combler le vide. La religion pour rationaliser ses désirs. Une complice pour partager ses perversions. Perversions qui n'en étaient plus alors - juste la nature humaine, juste une façon d'exprimer son amour.

Oui, elle avait envie de croire à ça. A une Dokhara capable d'être plus que cette femme ivre de plaisirs la nuit. Une femme qui peut aimer. Qui ne cherche plus non seulement son propre plaisir, mais qui cherche celui d'une autre personne.

Rhya et Ingrid pouvaient donner un sens à sa vie. Elle devait s'accrocher à cette opportunité.


Dokhara était heureuse. Chaque mot prononcé par Ingrid la transportait de joie. Elle avait été si dépravée et perverse la nuit, pour être maintenant si douce et aimante... Son "attachement immodéré"...


La baronne de Soya ne savait pas quoi répondre au discours de la Waldmutter. Elle était si touchée qu'elle n'arrivait à rien faire d'autre que de verser d'autres larmes.


Elle est à moi...


Le matin déjà. Rhya soit louée, elles avaient donc forniqué toute la nuit ? Maintenant qu'elle essayait de se remémorer le temps passé ensemble, Dokhara se rappelait en effet avoir dormi par courtes périodes... avant que son subconscient ne prenne le relais. Par deux fois, elle s’était réveillée alors que son corps était en pleine action depuis une période indéterminée...

Une véritable transe dont elle ne sortait pas vraiment indemne.

Outre la fatigue, Dokhara sentit les traces laissées par les outrages de la nuit tandis qu'elle faisait quelques pas pour suivre sa nouvelle compagne.
Courbatures, ecchymoses, coupures, griffures, morsures, brûlures... elles n'y avaient pas été de main morte. Tous les plaisirs de la veille se payaient chèrement, et la chair de Dokhara était comme un journal d'histoire, bien destiné à lui rappeler chaque acte immodéré qu'elle ou Ingrid avait pu commettre. D'ailleurs, au vu de ce qu'elle avait elle-même infligé à la prêtresse, c'était épatant que cette dernière arrive à conserver une telle dignité dans chacun de ses pas... Même lever le bras pour saluer les chasseurs qu'elles croisèrent était douloureux ! Mais elle se força à répéter l'exercice à chaque rencontre - inutile d'être discrète, mieux valait donner l'impression d'avoir de bonnes raisons d'être avec Ingrid de si bon matin, avec une robe froissée et des cheveux en pagaille. C'est en paraissant sûre de son bon droit qu'on évite la plupart des questions...

Après quelques pas pendant lesquels elle tenta de remettre en ordre sa tenue et sa chevelure en ordre, Dokhara fut surprise d'apercevoir Edrik, qui l’attendait tranquillement sur la souche d'un arbre, tout sourire. La baronne était contente de le voir en parfaite santé, mais un peu plus gênée qu'il la voie en compagnie d'Ingrid.

- Excellente, même, lui répondit-elle en adressant un sourire complice à Ingrid. Excusez-moi Waldmutter, il semblerait que je doive d'ores et déjà vous abandonner.

Elle fit quelques pas en direction d'Edrik, puis se retourna vers la prêtresse de Rhya. Elle lui fit une courbette respectueuse.

- Merci beaucoup pour votre soutien. Il a pour moi une valeur inestimable.

Inutile que Ruud aie vent de ses affaires personnelles au sein de la délégation. Mieux valait brouiller les pistes avec Gueule d'Amour, donc. Une fois la prêtresse saluée, et malgré un petit pincement au cœur de regret - car elle eut aimée la quitter de façon bien plus tactile - Dokhara suivit son intermédiaire sur quelques mètres, afin de pouvoir écouter son rapport sur les évènements de la veille.

- Tu transmettras mes condoléances à Ruud au sujet de votre perte. J'aurais préféré que vous n'en ayez aucune. Il avait de la famille ?

Un silence pour écouter sa réponse, puis elle enchaina.

- Je ferais ce que je peux pour que la traque s'arrête. Répands quelques rumeurs sur le taux de criminalité de la région de ton côté, histoire d'appuyer la nécessité d'avoir une garde rapprochée de la délégation, et pas des chevaliers qui courent la cambuse dans tous les sens pour traquer quelques voleurs de bas étage - sans offense. Vois si mon cocher, Gart, peut faire de même, histoire que les autres conducteurs souhaitent également voir leurs protecteurs plus proches.

L'échange terminé, elle sortit des bois en sa compagnie, pour retrouver Rhomgar et Cogneur. Quand bien même tout son corps était douloureux, Dokhara était d'une humeur si joviale qu'elle ne pensait rien capable de griser sa journée. Si bien qu'elle ne put s'empêcher de remercier son garde du corps d'une bise sur la joue pour sa loyauté, avant d'embrasser le crâne de Cogneur.

- Contente de te voir intact Cogneur. Et toi Rhomgar... je te féliciterais bien pour ta surveillance, mais il semblerait qu'Edrik aie réussi à la déjouer...

Un grand sourire moqueur à l'attention de son serviteur

- Mais merci. Tu as fait plus que ta part - et ta paie - ces temps-ci Rhom. Si tu as un service à me demander, n'hésite pas, je te dois bien ça.



Non, décidément, rien ne pourrait entacher cette magnifique journée !

- Saleté de forêt... la rosée à ruiné ma robe, et des branchages m'ont agrippé les cheveux pour totalement me décoiffer... Rhom, je préfèrerais que personne ne m'aperçoive alors que je suis d'apparence si négligée... va chercher Alda, et dis-lui de me rejoindre dans le carosse avec mes affaires, pour me préparer à cette nouvelle journée. Dis-lui qu'aujourd'hui mon choix se portera sur la robe carmin, agrémentée de l'écharpe en soie blanche, et du collier en argent qui m'a été offert la veille. Mon véhicule sera sûrement bien moins surveillé que le chemin menant à ma chambre, et Cogneur, je compte sur toi pour faire une diversion s'il y a des indiscrets qui voudraient m'approcher sur le chemin.


Dokhara savait déjà ce qu'elle souhaitait faire avant de reprendre la route. Petit A, s'habiller de ses plus beaux atours, la mettant le plus en valeur, pour en mettre plein la vue. Petit B, trouver le chevalier Gudrik Von Hügel, et profiter de son faible pour elle afin de tenter d'aider Ruud. Petit C...

- Edrik, désolée de te surcharger pour ce matin, mais il faudrait que tu fasses autre chose pour moi, ce matin, que de répandre quelques rumeurs. Pourrais-tu trouver Lucretia Von Shwitzerhaüm lorsqu'elle sera éveillée, et lui transmettre une invitation ? Dis-lui que pour briser l'ennui d'une longue journée en véhicule, j'apprécierais beaucoup qu'elle fasse la route dans mon carrosse, afin de passer un peu de temps ensemble, entre baronnes... Si elle essaie de refuser, ajoute que ma nuit a été difficile, et que je ne rêve plus que du confort de ses deux énormes oreillers magiques pour rattraper le sommeil qu'il me manque. Enfin, tourne-le peut-être un peu mieux que ça, à la réflexion. Débrouille-toi seulement pour qu'elle accepte.
Des fois que tu aies raté mon message dans ton fil Caillou, je distribue 3 points en Rhya et 2 en Slaanesh ^^
Modifié en dernier par [MJ] Bonnepierre le 18 sept. 2014, 20:53, modifié 1 fois.
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Dokhara de Soya, Voie de la Belle Mort, Beauté mortelle

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Compétences en cours d'apprentissage :
Escamotage : 1/2
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- Main gauche : 8+1d6 dégâts ; 8(16) parade ; Rapide. +2 PAR si utilisée en conjonction avec une autre arme. Lors d'une parade, c'est le score de parade de l'arme en main droite qui compte pour le premier jet, celle de la main gauche pour le second jet si relance.
- Poignard : 12+1d6 dégâts ; 6(12) parade ; Rapide. Peut être utilisé comme arme de jet
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Re: [Dokhara de Soya] Taladélégation: forêt près de Borkum

Message par [MJ] Bonnepierre »

Avec sa finesse coutumière, la WaldMutter avait accueilli le salut et les mots de dokahra avec la distance et la neutralité qu'il se devait. Puis elle était allé voir ses quelques ouailles encore présentes.

Ensuite Edrik avait répondu dans un haussement d'épaules, au sujet de la "perte":
-de la famille? Je sais pas... enfin ouais, je transmettrais, certes certes.
Ce n'était visiblement pas dans les mœurs de la bande de brigands inféodée à Dokhara... ou tout du moins pas de celles d'Edrik.
Empathie: 2, réussi
Edrik, c'était le genre à se ficher de ce genre de choses, il butinait de femmes en femmes, sans attaches. Mais aussi un gars intelligent qui pouvait se montrer d'une certaine sensibilité. Le mort ne devait pas être un "ancien" de sa bande, ni jamais lui avoir parlé de son éventuelle famille.

Il acquiesça ensuite aux "ordres" de Dokhara:
-Ouais, bonne idée, je dirais comme vous me dites.

Plus en orée de la forêt, ayant retrouvé Rhomgar et Cogneur, Dokhara - escortée d'Edrik - les avaient découvert en train de s'ennuyer ferme, en silence. Mais ces deux là avaient approximativement le même caractère, en vrai: taciturnes, droits, loyaux, prudents et à l'affût.
Il n'y eut nul commentaires sur les premiers mots de la baronne pour eux, seulement un regard en biais de Rhom sur Edrik qui avait "réussi à déjouer sa surveillance"... (ceci étant, quelle idée, d'aller seule en forêt sans lui hein? Voilà ce que disait aussi son expression éternellement bougonne)
Sans plus de mots, il opina servilement à ce que lui demanda ensuite Dokhara et partit gérer Alda et carrosse - mais non sans un dernier regard inquiet sur Edrik et Cogneur: ces "nouveaux engagés" étaient-ils dignes et sûrs pour protéger sa maîtresse?

A la dernière demande de la De Soya, Edrik, fidèle à lui-même, se montra plus loquace.
Il rit, sourire dragueur:
-Aucune femme ne saurait me résister, belle! Votre Switzertruk sera dans votre carrosse, c'est comme si c'était fait...
Mais avant de partir à son ouvrage, il eut un temps d'attente, main tendue avec un air interrogatif. Cogneur fit de même. Ceux là, s'ils pouvaient gratter quelques pièces pour n'importe quoi, ils ne se gèneraient pas... et ils savaient que dokhara venait d'être "payée" par Ruud.

Quoiqu'il leur fut donné -ou pas - ils firent tout de même ce qu'il leur était demandé. Cogneur escorta la Baronne jusqu'à Borkum et Edrik partit à sa mission....
Tu peux encore rp ici (je te lirai avec plaisir^^), mais tout ce que je veux vraiment savoir, en fait, c'est si tu leur donne de l'argent...
Empathiquement parlant, tu penses que ce serait à double tranchant: soit une "porte ouverte" pour qu'ils t'en réclament tout le temps, mais aussi une façon de te faire aimer d'eux...

La suite du scénar sera dans le topic d'avant... (et on va d'ailleurs ensuite changer de topic très vite))... ne te gêne d'ailleurs pas pour, revenue en ton carrosse, y rp en premier, tu as posté un coup de moins que Lucré pendant la séparation

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Re: [Dokhara de Soya] Taladélégation: forêt près de Borkum

Message par Dokhara de Soya »

Lorsque Rhomgar s’éloigna avec un regard inquiet, elle lui adressa un sourire franc, comme pour le rassurer.

Lorsque son attention revint sur les deux brigands, ils avaient déjà tous deux la main levée, espérant apparemment soutirer quelques sous à leur employeuse. Dokhara hésita à répondre favorablement, afin de gagner leur amitié à la force de la piécette… avant de rejeter l’idée. Sa bonne humeur ne devait pas nuire à ses intérêts : elle avait besoin non pas de l’amitié de ces deux-là, uniquement de leur respect. Aussi leur adressa-t-elle un sourire plus carnassier qu’amical, avant de leur répondre.

- Un peu de dignité messieurs, voyons ! Nulle femme n’est attirée par les hommes qui quémandent…

Le ton laconique se modifie pour être plus autoritaire, plus accusateur.

- Si je ne me trompe pas, vos services font partie de ce que je paie déjà à Ruud. Et contrairement à vos collègues, vous pouvez profiter des avantages de ce voyage à mes côtés : des repas de qualité, et des lits confortables dans divers manoirs et châteaux. Et ma compagnie, bien sûr.

Un silence, tandis qu’elle échange un regard avec chacun.

- Si c’est des pourboires de ma part que vous voulez, ne les mendiez pas comme des animaux. Méritez-les, comme des hommes. Et vous ne le regretterez pas.

Elle simula un début de sourire amical… avant de le faire disparaitre, pour froncer les sourcils.

- Alors en attendant, cessez de m’insulter en me prenant pour une idiote qui vous sert de pompe à couronnes. Et mettez-vous au boulot.

La suite sur le fil commun !
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Raison : 3xp/24xp
Dokhara de Soya, Voie de la Belle Mort, Beauté mortelle

Profil : For 11 | End 11 | Hab 14 | Cha 17 | Int 12 | Ini 13 | Att 12 | Par 11(13) | Tir 10 | Mag 11 | NA 2 | PV 110/110

Compétences :
- Sociales : Diplomatie, Éloquence, Empathie, Étiquette, Séduction
- Artistiques : Chant, Danse, Musique (violon), Tatouage
- Intellectuelles : Alphabétisation, Langue étrangère (kislévarin, strygani)
- Martiales : Ambidextrie, Bagarre, Fuite, Monte, Parade, Résistance accrue (spécialisation alcool), Sang-froid
- Divers : Sens Accrus
- Dons Du Sang : Regard Hypnotique, Régénération Impie
Compétences en cours d'apprentissage :
Escamotage : 1/2
Adresse au tir (arbalètes) : 2/3
Équipement :
Armement :
- Griffe d'Ursun : 18+1d8 dégâts ; 12(24) parade. Rapide. Chaque attaque réussie qui résulte en une perte de points de vie pour l’adversaire inflige -1 Att/Hab/Par le tour suivant. Si trois touches sont infligées au même tour, les malus durent alors 2 tours et infligent un malus supplémentaire de -1 Na. Les malus cumulés ne peuvent pas excéder -4 Att, Hab et Par et -1 Na.
- Main gauche : 8+1d6 dégâts ; 8(16) parade ; Rapide. +2 PAR si utilisée en conjonction avec une autre arme. Lors d'une parade, c'est le score de parade de l'arme en main droite qui compte pour le premier jet, celle de la main gauche pour le second jet si relance.
- Poignard : 12+1d6 dégâts ; 6(12) parade ; Rapide. Peut être utilisé comme arme de jet
- Arbalète : 34+1d8 dégâts : Malus de -2 TIR tous les 30 mètres ; Perforante (4) : Un tir par NA maximum.

Armure :
- Veste et jambières en cuir : 5 de protection partout sauf tête
- Tunique noire druchiie : 2 de protection sur tout le corps
- Cape de dissimulation, permet de devenir invisible si immobile (v. wiki)

Équipement de voyage (fontes de selle, pas systématiquement porté) :
- Sellerie splendide
- Nécessaire de tatoueuse
- Violon
- Arc courbe + flèches des anciennes
- Lame en or marin
- Huile d'amande
- Surplus de drogues, poisons, ingrédients (Dodo a 2 de chaque sur elle, pas plus)


Awards \o/
Warfo Award 2018 du meilleur PJ - RP
Warfo Award 2019 du meilleur PJ - Élaboration
Dream Team 2018 et 2019 avec Lucretia Von Shwitzerhaüm
Miss Vieux Monde 2019 et 2020

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[MJ] Bonnepierre
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Re: [Dokhara de Soya] Taladélégation: forêt près de Borkum

Message par [MJ] Bonnepierre »

Empathie: 13, raté
Difficile de comprendre vraiment les réactions des deux brigands. Car ils obtempérèrent...
Se disaient-ils qu'une maîtresse si "radine" n'allait avoir guère de loyauté d'eux? ou alors respectaient-ils cela?

Le bel Edrik avait néanmoins montré une réaction significative:
-Si je suis un animal, "maîtresse", considérez moi comme un tigre... mais qui quémande, certes... Mais nous ne sommes pas des bêtes à votre service, si?... le croyez vous?... Nous sommes des bêtes au service, mais pas au vôtre, beauté. Pas vraiment.
sur ces mots sibyllins, il était parti à sa mission.

Mais le Cogneur, d'ordinaire si silencieux, en avait eu d'autres, de mots, en escortant la jeune baronne à son carrosse:
-tu nous testes on te testes... Parles nous mieux. si j'aurais su j'aurais pris dans ta bourse et t'aurais eu 4 couronnes au lieu de 7... quand on est entre nous, parles nous mieux, cocotte, on est pas tes laquais... rmgronnasse...

ça c'est sûr, cela ne leur avait pas plu de ne pas avoir leur piépièce en pourboire... mais peut-être moins encore le langage de la baronne? Ces hommes se fichaient du confort; Par contre ils n'étaient pas devenus brigands pour rien. Cogneur aimait-il se "faire prendre de haut" par de la noblesse? Non bien sûr!
Ces brigands avaient rejeté le système présent: la "noblesse", c'était juste des couronnes à gagner.

Toujours étant que la De Soya était arrivée sans heurts à son carosse, et que le Cogneur se tenait à côté.
suite dans l'autre fil, en effet ;)
sauf si?... si tu veux rp un truc ici adéquat pas de soucis, jamais

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Dokhara de Soya
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Re: [Dokhara de Soya] Taladélégation: forêt près de Borkum

Message par Dokhara de Soya »

Dokhara n’eut pas le temps de répondre à Edrik que déjà celui-ci tournait les talons, apparemment vexé. Elle put néanmoins écouter Cogneur sur le chemin de son carrosse– pourtant d’habitude guère bavard – et réfléchir à ce qu’il disait. Peut-être n’avait-elle effectivement pas utilisé le ton qui convenait avec ces deux-là…

- Grognasse, hein ? Je vous trouve bien durs. Au vu de votre vécu, je pensais justement qu’il faudrait plus que des mots pour vous offusquer, et que vous me jugeriez davantage sur mes actes que sur mes paroles. Hier au soir, à la minute où j’ai appris que votre groupe était en danger, n’ai-je pas immédiatement réagi pour vous protéger, en risquant les soupçons tandis que je vous envoyais tous les deux rejoindre ton groupe ? Groupe qui venait justement de récolter un joli butin grâce à moi ? Lorsque Ruud m’a demandé une avance sur paiement lors de votre recrutement, n’ai-je pas payé plus que ce qu’il demandait, comme gage de ma confiance envers vous ? Lors de notre rencontre, n’ai-je pas fait ma part du boulot dans l’auberge avec le marchand que vous avez tué ?

Un silence, tandis qu’elle réfléchissait, écoutant son éventuelle réponse.

- Comprends bien que vous deux, vous m’avez vexée en me demandant un pourboire tout à l’heure. Je fais de mon mieux pour vous prouver que vous pouvez avoir confiance en moi, mais j’ai l’impression que vous ne voyez guère plus en moi qu’une distributrice de couronnes. C’est évident que je vous paierais, toi et Edrik – je me doute que vous préféreriez être avec Ruud qu’au milieu des pomponnés, et vous méritez un bonus pour ça. Je ne me fais pas d’illusions : votre groupe bosse avec moi pour l’appât du gain, pas pour mon joli minois. Mais justement, en me quémandant de l’argent, vous vous mettez vous-mêmes dans la position de serviteurs, d’employés, et moi dans celle de patronne.

Un soupir.

- Je m’excuse pour vous avoir rudoyé. Je ne veux pas ce genre de rapport entre nous. Je veux que nous soyons partenaires, sur un pied d’égalité. Tu as raison, si je vous demande de me respecter davantage, je dois aussi être respectueuse envers vous deux. Je vous parlerais mieux dorénavant, lorsque nous serons entre nous. D’égale à égal. Tu as ma parole.
Modifié en dernier par [MJ] Bonnepierre le 03 oct. 2014, 19:36, modifié 1 fois.
Raison : 4xp, mis dans l'autre topic
Dokhara de Soya, Voie de la Belle Mort, Beauté mortelle

Profil : For 11 | End 11 | Hab 14 | Cha 17 | Int 12 | Ini 13 | Att 12 | Par 11(13) | Tir 10 | Mag 11 | NA 2 | PV 110/110

Compétences :
- Sociales : Diplomatie, Éloquence, Empathie, Étiquette, Séduction
- Artistiques : Chant, Danse, Musique (violon), Tatouage
- Intellectuelles : Alphabétisation, Langue étrangère (kislévarin, strygani)
- Martiales : Ambidextrie, Bagarre, Fuite, Monte, Parade, Résistance accrue (spécialisation alcool), Sang-froid
- Divers : Sens Accrus
- Dons Du Sang : Regard Hypnotique, Régénération Impie
Compétences en cours d'apprentissage :
Escamotage : 1/2
Adresse au tir (arbalètes) : 2/3
Équipement :
Armement :
- Griffe d'Ursun : 18+1d8 dégâts ; 12(24) parade. Rapide. Chaque attaque réussie qui résulte en une perte de points de vie pour l’adversaire inflige -1 Att/Hab/Par le tour suivant. Si trois touches sont infligées au même tour, les malus durent alors 2 tours et infligent un malus supplémentaire de -1 Na. Les malus cumulés ne peuvent pas excéder -4 Att, Hab et Par et -1 Na.
- Main gauche : 8+1d6 dégâts ; 8(16) parade ; Rapide. +2 PAR si utilisée en conjonction avec une autre arme. Lors d'une parade, c'est le score de parade de l'arme en main droite qui compte pour le premier jet, celle de la main gauche pour le second jet si relance.
- Poignard : 12+1d6 dégâts ; 6(12) parade ; Rapide. Peut être utilisé comme arme de jet
- Arbalète : 34+1d8 dégâts : Malus de -2 TIR tous les 30 mètres ; Perforante (4) : Un tir par NA maximum.

Armure :
- Veste et jambières en cuir : 5 de protection partout sauf tête
- Tunique noire druchiie : 2 de protection sur tout le corps
- Cape de dissimulation, permet de devenir invisible si immobile (v. wiki)

Équipement de voyage (fontes de selle, pas systématiquement porté) :
- Sellerie splendide
- Nécessaire de tatoueuse
- Violon
- Arc courbe + flèches des anciennes
- Lame en or marin
- Huile d'amande
- Surplus de drogues, poisons, ingrédients (Dodo a 2 de chaque sur elle, pas plus)


Awards \o/
Warfo Award 2018 du meilleur PJ - RP
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