[Eryorik Triark] Terre ravagée, terre d'opportunités

Les troupes régulières d'Ostland sont parmi les plus robustes et les plus coriaces de l'Empire, d'où la tête de taureau qu'elles ont adoptée pour emblême. Depuis Wolfenburg, le Comte Valmir von Raukov tient les rennes de cette province du nord.

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[MJ] L'Insondable
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[Eryorik Triark] Terre ravagée, terre d'opportunités

Message par [MJ] L'Insondable »

Il pleuvait sur ce chemin de terre, situé dans l'ouest de l'Ostland, qu'Eryorik avait été obligé d'emprunter suite aux recommandations d'un vétéran de son village natal, qui lui avait donné les indications suivantes : Si il voulait être sûr de trouver du travail, l'Ostland était le meilleur comté de tout l'Empire, avec toutes les saloperies qui y vivaient encore suite à la Tempête du Chaos. Mais pour y accéder tout en limitant les dangers, trop nombreux pour qu'un jeune homme sans expérience puisse y survivre seul, Eryorik devrait traverser le Middenland puis le Nordland, pour arriver en Ostland par l'ouest, qui avait été moins touché par la guerre. Le guerrier avait ensuite terminé par cette phrase, fixant l'ancien paysan de son œil valide :

Un bon mercenaire se bat pour l'or et évite les causes perdues, mais doit être assez audacieux pour savoir saisir les opportunités. Bonne chance mon garçon, et qu'Ulric et Sigmar veillent sur toi en ces temps sombres.

Le jeune homme avait alors emporté toutes ses possessions, fait ses au-revoir à ses proches, puis avait marché, marché, marché des jours durant, suivant l'itinéraire que lui avait donné le borgne à la lettre, sans jamais quitter les grandes routes, ce qui avait eu le mérite de l'endurcir tout en lui faisant éviter la plupart des dangers. Il y avait bien eu cette bande de détrousseurs, non loin de Middenheim, qui l'avait forcé à se cacher le temps qu'ils passent, aux abois d'une proie facile, mais cette rencontre s'était soldée sans aucun problème et lui avait appris la prudence, lui qui en tant que pauvre paysan était peu habitué aux routes dangereuses de l'Empire. Et c'est ainsi qu'il se retrouvait à marcher seul sur ce chemin de terre que la pluie transformait en boue qui collait aux bottes et au moral, jusqu'à ce que des bruits de voix humaines le tirent de sa torpeur.

La nuit n'allait pas tarder à tomber d'après la position du soleil, fortement voilé, dans le ciel, mais heureusement pour lui Eryorik n'allait pas dormir seul dans la forêt, l'obscurité, le froid et l'humidité car sa délivrance n'était plus très loin. En effet ce qui semblait être une lumière reflétée par la pluie se propageait de son côté, accompagnée par des éclats de voix, annonce claire si il en était qu'il arrivait à la civilisation. Son premier village en Ostland depuis le château sinistre qu'il avait contourné la veille, un havre de paix dans la tourmente, et avec un peu de chance un lieu où il trouverait du travail. C'est donc avec soulagement que le futur mercenaire se rapprocha de la lumière, jusqu'à avoir face à lui une grande palissade de bois surmontée d'une tour de guet d'où provenait la lumière, les nuages s'ouvrant au même moment, laissant filtrer une éclaircie qui permit au jeune homme d'avoir une meilleure vue.

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Juste devant lui se trouvait tout un groupe de personnes, sûrement des voyageurs comme lui en vue de leurs vêtements rustiques et de mauvaise facture, qui attendait devant la barricade que les gardes qui étaient au sommet daignent leur ouvrir. Eryorik se plaça donc juste derrière le groupe en se faisant discret comme à son habitude, et commença à attendre, le temps passant sans que les éclats de voix à l'avant du groupe ne diminuent, toutefois trop brouillons pour que le jeune homme y comprenne quelque chose sans se rapprocher, jusqu'à ce que devant lui une femme ayant la quarantaine, le visage et les mains burinés par le poids des ans, se retourne et lui lance, en le jaugeant des pieds à la tête :

Tiens donc, v'là un aut gars. T'es bien humain dis ? Parce qu'avec toutes les choses qui traînent dans l'coin... M'enfin, je sais pô c'qui s'passe devant, j'espère juste qu'les auts troufions ils vont ouvrir bientôt, parce qu'on s'caille les miches ici. Dis, le p'tiot, maint'nant qu't'es là, tu voudrais pas y j'ter un coup d’œil et rev'nir fissa m'raconter ? J'ai pu la force de jouer des coudes après avoir tant joué d'la jambe.
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Eryorik Triark
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Re: [Eryorik Triark] Terre ravagée, terre d'opportunités

Message par Eryorik Triark »

Bien qu'attentif comme stressé, Eryorik avait écouté les conseils et les indications du vétéran de son ancien village, il savait la route qu'il allait prendre puis se diriger vers Ostland. Son choix de quitter le village fût encore une fois sûr dès que le vétéran lui a dit qu'il était sûr de trouver du travail à Ostland, le meilleur comté de l'empire disait-il. Il prit donc l'information de se diriger premièrement vers Middenland puis de le traverser pour ensuite passer par Nordland pour arriver à Ostland. Après la dernière parole du vétéran, Eryorik lui répondit sereinement :

Ne vous en faite pas pour ça, ces occasions, je saurai les saisir, et même si cela doit se paraître compliqué.

Directement après la fin de cette discussion, il partit prendre ces affaires et le nécessaire pour lui, fit un dernier détour au village pour faire ces derniers au revoir, puit il quitta le village pour se rendre vers Ostland, en suivant les indications du vétéran avec qui il avait tenu une légère discussion. Pendant un long moment il continua de marcher. Bien que peu habitué, il évitait le plus de danger possible sur sa route.

Il marcha donc, seul. La nuit commençait à prendre le dessus sur les terres, Eryorik, accompagné du froid, de l'obscurité ainsi que l'humidité très présente, allait donc passer sa nuit dans cette dite forêt. Il reprit sa marche après avoir peu dormi, toujours suivi par le froid et l'obscurité de la forêt. Ce n'est qu'après une longue marche rempli d'impatience, qu'il trouva enfin la lumière ainsi que la sorti. Bien que la forêt fut passé et que l'obscurité totale n'était plus, il tomba sur une palissade de bois, avec diverses personnes devant.

Il analysa les personnes présentes devant cette palissade tout en attendant, derrière un groupe de personne. Il avait repris une certaine patience depuis peu, il ne savait pas ce qu'il y avait derrière cette palissade, mais voyant le nombre de personnes devant, cela ne pouvait pas être un mauvais endroit.
Bien qu'il paraissait discret, il vu la personne s'approcher de lui, il l'écouta sans une grande réelle attention, mais il finit tout de même par répondre :

Euh... Oui humain, comme vous dites.. Mais si vous voulez tant le savoir, pourquoi ne pas y aller par vous même ? Je ne vois pas le mal d'attendre pour le moment, il doit bien y avoir une raison, du moins.. je crois

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Re: [Eryorik Triark] Terre ravagée, terre d'opportunités

Message par [MJ] L'Insondable »

A ces mots, la vénérable vieille dame répondit avec froideur, avec un véritable regard noir qui ne se faisait plus et qui signifiait clairement "ah ces jeunes, plus aucun respect pour les anciens !", en montrant de son bâton de marche la palissade :

Et le v'la qui prend tout comme j'le dis, mais qui veut pô rend' service ! J'ai pô la nuitée à passer à m'cailler ici, et c'est pô une bonne femme comme moi qui va nous faire entrer le jeune, merci d'ton aide !

Puis elle se retourna, sûrement fâchée, et s'éloigna de quelques pas de notre mercenaire. Ce dernier attendit encore environ une vingtaine de minute que les discussions à l'avant se calment, puis enfin, comme par magie, la situation sembla se débloquer. Devant lui les gens commençaient enfin à avancer, et même si il en entendait certains se plaindre de quelque chose en arrivant à la palissade, la situation semblait se dérouler sans accro. Il finit enfin par arriver devant deux gardes fatigués, de part et d'autre de l'entrée, épées aux fourreau et pique ou torche à la main, qui le regardaient à la fois avec méfiance et soulagement :

Ah, enfin le dernier, on l'attendait plus, c'ui là. Bon mon gars, tu vas pouvoir rentrer pour reposer tes miches à la taverne, mais à une seule condition, tu dois nous remettre toutes tes armes d'abord, ordre du bailli, qui dirige le village actuellement. On a pas envie que des gars mal intentionnés viennent foutre la merde, tu vois, et avec ta peau de loup, faudrait pas qu'tu sois un illuminé. Bien sûr, tu pourra les reprendre quand tu sortiras de l'enceinte, mais bon, faut comprendre, temps de merde, mesures plus lourdes.

Les deux gardes jaugeaient maintenant Eryorik de la tête aux pieds, attendant qu'il leur remette son arme. Ce dernier avait beau regarder autour de lui, la palissade ne semblait pas avoir d'autres entrées, du moins proches, et il ne pourrait pas rentrer ici sans se départir de son seul moyen de défense, du moins sans réussir à trouver un baratin qui tienne la route, car en plus des deux gardes armés à deux pas de lui, il y en avait encore deux autres sur la palissades et il pouvait encore en entrevoir plusieurs derrière la lourde porte de rondin entrouverte.

Accepter de donner l'arme qui faisait son nouveau métier pour entrer ? Bluffer en disant n'en avoir aucune car elle était dissimulé sous ses vêtements ? Trouver une bonne raison de la garder à l'intérieur de l'enceinte qui soit suffisante pour les gardes ? Ou alors rebrousser chemin et trouver une autre entrée moins... conventionnelle ? C'était les choix qu'il avait, et peut-être d'autres en réfléchissant un peu plus, mais quoi qu'il en soit il lui fallait entrer ici avant la nuit, car la route ne continuait que de l'autre côté et rebrousser chemin maintenant dans le noir n'avait rien d'engageant.
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Re: [Eryorik Triark] Terre ravagée, terre d'opportunités

Message par Eryorik Triark »

Après avoir entendu les mots de la femme qui se trouvait face à lui, il ne put s'empêcher d'hausser les sourcils d'étonnement. Il ne comprend pas trop l'énervement soudain de cette femme mais il finit tout de même par se dire que c'était le bon choix et qu'il n'avait pas à commencer à accepter les requêtes de tout le monde alors qu'il venait à peine d'arriver. Eryorik regarda donc la femme partir sans se soucier de ce qu'il se passait autour. Il se remit donc à attendre un petit moment en espérant que la file face à lui commence à avancer.

Il commençait avec le temps à trouver tout cela plutôt long, voir le monde face à lui qui ne bougeait pas d'un poil commençait un peu à l'agacer mais fort heureusement pour lui après la vingtaine de minute écoulée, Eryorik aperçoit que la file qui ne bougeait guère face à lui commençait à avancer et pas qu'un peu. Il lâcha donc un bref soupir puis il avança au rythme de la file. Il garda un air assez sérieux et très peu amical pour éviter d'attirer d'autres personnes à lui. Son agacement et surtout son stress qui planait encore autour de lui n'était désormais plus, il était maintenant un peu plus serein face à la situation.

Après avoir donc avancé pendant quelques minutes, il arriva face aux deux gardes qui tenaient l'entrée, il zieuta très rapidement les deux gardes puis il écouta ce qu'ils avaient à lui dire.

Bonsoir à vous... Vous remettre mes armes ? Hm.. Je peux comprendre que vous n'avez pas envie de voir des gens mal intentionnés débarquer mais.. Je n'en suis pas un voyez-vous, et je n'aurais aucun intérêt à l'être.

Eryorik adressa un léger sourire, voulant cette fois-ci se montrer un peu amical envers les deux gardes qui se trouvaient face à lui. Il avait bien compris qu'il allait pouvoir récupérer son armement à un moment ou un autre mais il se sent tout de même plus en sécurité avec la seule arme qu'il détient, et ça il ne s'empêcha pas de le faire comprendre aux deux gardes.

Et puis vous savez bien que ça peut marcher dans plusieurs sens.. Vous avez peur des malfaiteurs ce qui est compréhensible et moi j'appréhende beaucoup sur le fait que je puisse me faire attaquer par n'importe qui une fois entré. Vous pouvez le comprendre vu que vous êtes vous même armés, n'est-ce pas ? Et puis.. Je n'ai que cela sur moi.

Une légère pointe d'insolence se fait d'ailleurs remarquer dans les paroles d'Eryorik, voulant garder ce qu'il a sur lui actuellement. Eryorik sortira tout de même son arme pour la montrer aux gardes sans la donner, voulant bien montrer qu'il n'est pas beaucoup armé mais qu'il a au moins le minimum pour se défendre. Il gardera donc son arme sans montrer une seule pointe d’agressivité dans sa main droite pendant qu'il attendra la réponse des deux gardes se trouvant face à lui.

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