[Geralt] Le massacre de Rossin

[[MJ] Le Grand Duc]

Le Loup Blanc divaguait et répondait à des voix que lui-seul entendait. S’aventurant à pied dans cette forêt lugubre, il délirait entre les troncs et les massifs de rochers en agitant sa lame nimbée de flammes blanches, tantôt maudissant les fantômes qui l’assaillaient en rêve, tantôt priant Mórr de lui donner sa protection. Mais le templier à l’esprit torturé réussit finalement à reprendre ses esprits à l’instant même où les rires de femme qu’il avait entendu dans ses hallucinations se changeaient en des caquètements inhumains, bien réels ceux-là. Geralt se colla immédiatement contre un tronc avec l’agilité d’un félin et se pencha pour examiner les alentours.

Sous sa position se trouvait une large clairière au fond de laquelle passait un petit ruisseau formant un fossé. Et entre ce fossé et la lisière des arbres où se trouvait le Loup Blanc, les restes de l’évènement connu comme le massacre de Rossin : cinq roulottes en arc-de-cercle, où du moins ce qu’il en restait. Deux d’entre elles avaient brûlé jusqu’au châssis et il n’en restait plus que les roues et des parois carbonisées, tandis qu’une troisième semblait avoir littéralement explosé de l’intérieur et gisait sur le côté. Le sol tout autour était jonché de détritus et d’ossements. Il y avait un grand chapiteau écroulé et dont la toile était maintenant sale et trouée, des ustensiles de cuisine, un ancien foyer désormais froid, et des squelettes partiellement éparpillés, rarement entiers, mais parfois encore couvert de leurs frusques décolorées par les intempéries. Geralt allait devoir examiner ces nombreux restes s’il espérait retrouver la dépouille d’Otto von Falmer. Mais il allait pour cela devoir se charger d’une nouvelle menace.

L’origine de ces parodies de ricanements humains était une colonie de harpie qui s’était établie dans les ruines du camp strygani. Probablement attirées par l’odeur des cadavres, ces immondes créatures avaient fait leurs nids dans les parages afin de profiter de cette source de nourriture inespérée. Les gîtes étaient de grosses aires en branchages affreusement décorés de coulées de fientes, de morceaux de tissu glanés ça et là, de restes d’un tapis ou d’un rideau ou encore des reliefs du repas de leurs occupants. Geralt pouvait en compter trois dans les arbres qui bordaient la clairière, plus un quatrième sur le toit crevé de l’une des roulottes. Au total, ce n’était pas moins d’une quinzaine de harpies qui se chamaillaient en piaillant ou en fouillant les os à terre pour trouver de quoi manger. Pour l’heure, elles ne semblaient pas avoir repéré le Loup Blanc, mais il était certains que ce serait le cas dès lors que le templier aurait posé un pied hors du couvert des arbres.

[Geralt]

L'épée Del'ait désormais parcouru de flammes blanches éclairait maintenant les sombres bois, offrant au loup blanc une lumière bienvenue, dans ce lieu où l'odeur du sang se mélangeait à celle de la putréfaction. Cette sensation d'isolement et ce mal être palpable était il à nouveau le fruit de son esprit tourmenté ? Ou bien était ce là des signes réels pour l'avertir que quelque chose de sombre et puissant avait élu domicile dans ces bois et y régnait en maitre... Il ne tarderai pas à le découvrir.
Malgré ce sentiment de danger palpable, nul moyen de faire demi tour désormais, les raisons de sa venue sauraient être déterminantes dans la suite de cette chasse à l'attention de la fille Lahmiane Lucrétia... Un nouveau pas le rapprochant également toujours un peu plus de Karla...
L'échec n'était plus une option, même si sa vie était désormais éphémère se sachant de toute manière condamné, son retour du Val gris était ici le signe d'une seconde chance. Certes, nul moyen d'effacer toutes ses erreurs ni toutes les horreurs qu'il avait pu commettre mais... Peut être que pour une fois... Rien qu'une fois... Il saurait faire les bons choix.
Seul en territoire sauvage et hostile, cette épreuve qu'il s'était lui même infligé était également destiné à tester le pouvoir de sa foi fragile et tout juste retrouvé en Morr. La destinée avait su le rappeler, l'heure était venu de prouver aux autres Templiers, au Grand Veilleur, à Carmen, à Massimo et Emilio, mais aussi à lui même... Que derrière ce corps dévoré par les puissances de la ruine et cette âme aussi noire que la nuit... Se cachait encore les traits d'un héros.

Continuant son avancée, le loup blanc dû soudainement se stopper net, tendant l'oreille alors que des bruits étranges, bien loin des ricanements entendus plus tôt, raisonnaient désormais à travers les bois.
A quelques mètres du tronc d'arbre lui servant maintenant à masquer sa présence, il put enfin contempler les vestiges de ce qui était désormais tristement surnommé "Le massacre de Rossin".
Au milieu d'une clairière dans laquelle s'écoulait en fond de tableau un petit ruisseau formant à terme un petit point d'eau naturel, siégeait tristement les vestiges de quelques roulottes en morceau, sans l'ombre d'un doute ayant appartenu à la triste communauté des Stryganis. Ici et là gisait des restes de cadavres et autres morceaux d'ossements, ce paysage donnant froid dans le dos, tandis que la sombre forêt surplombait les alentours, ne faisant qu'accentuer l'horreur qu'avait dû être cet endroit au moment du drame ayant amené le fils du Margrave à quitter le monde des vivants.

Malgré ce triste décor, un autre problème de taille vint alors alerter les sens du chasseur de monstre, en effet ce lieu d'où émanait noirceur, tristesse et colère, était également devenu le lieu de résidence de quelques opportuns. .. Des harpies... Suppôts du chaos, étant à la manière des hommes bêtes, une sorte de croisement entre l'humain et la bête, celle ci arborant des corps de femmes voluptueuses se terminant par d'horribles fasciés de créatures hideuses et arborant des rangées de dents aussi acérés que des lames de rasoirs.
Ces créatures, bien que craintives, agissaient bien souvent à la manière de charognard, s'attaquant à plus faible créature dans le but de se repaître de sa chair, leur faible capacité combative étant bien souvent contre balancé par leur maitrise du champs de bataille dans les airs, ainsi que leur grand nombre, servant à submerger l'ennemi.
Continuant à observer la situation, le loup blanc ne voyait ici nul trace de Stryge ou d'une autre créature susceptible de correspondre aux légendes circulant autour du massacre de Rossin. Le Loup blanc s'était il trompé dans ses suppositions ? Où bien la terrible bête capable de rendre fou même les plus courageux, avait elle décidé d'élire domicile dans d'autres contrées pour échapper aux désormais trop souvent passages des hommes sur ce qui fut un jour son territoire ? Le loup blanc espéra que cette seconde option était la bonne.

Mais restait que ces harpies étaient une nuisance, tandis que les immondes créatures chaotiques trépignaient à l'idée de se satisfaire au plus vite de ce festin que mère nature avait su leur apporter sur un plateau sans qu'elles aient le moindre effort à fournir. Patienter calmement n'était nullement une option, car au vue des circonstances, il semblait que la quinzaine de bêtes ailés avaient décidé de s'installer de manière permanente dans ce cimetière de fortune.
Ne sous estimant nullement l'adversaire qui était désormais le sien, Geralt analysa alors la situation pour en tirer la meilleur stratégie possible... N'ayant nullement le choix que de fouiller entièrement la zone à la recherche du corps de Otto, il lui fallait par tous les moyens possible se défaire au plus vite des harpies. N’ayant pas la chance d'avoir sur lui, ne serait qu'une de ses fioles inflammables ou une de ses fioles lumineuses, nul moyen donc de faire fuir les craintives créatures en usant du feu et de la lumière ici...
Ne restait alors cas engager le contacte mais de quel manière ? S'avancer dans la clairière ne semblant nullement judicieux alors que cette partie de la forêt, bien moins boisée, donnait la possibilité aux bêtes volantes d'user de leurs ailes comme bon leur semblaient. Non... C'était au cœur des bois qu'il se devrait de piéger ses proies, les obligeant à venir à son contacte pour ensuite leur causer assez de perte, amenant le gros du nid à fuir les lieux...

Gardant son épée dans la main droite, il s'empara alors d'un de ses pistolets, prenant le temps de viser la plus proche de ses futurs victimes tandis que les créatures n'avaient pas encore remarquées sa présence.
Le premier coup de feu se déclencha, entrainant un effet de panique et de rage parmi les harpies, alors que le loup blanc, s'empressa de recharger tout en se déplaçant à travers les bois longeant la clairière de manière à ne jamais rester deux fois à la même position.
Son idée serait elle payante ? Il saurait vite le savoir.

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Récapitulatif :

Je passe en mode épée une main (main droite) et pistolet dans l'autre (main gauche). Usant de l'effet de surprise j'enclenche un premier tir sur la plus proche des Harpies. Que je touche ou non, je recharge directement dès qu'un tir est effectué pour en enclencher un autre (le but étant de me mouvoir à travers les bois longeant la clairière de manière à ne jamais garder la même position pour créer la panique en face)
En sommes je ne m'avance jamais en direction de la clairière et donc du nid, de manière à profiter de la zone la plus boisée ou je me trouve pour empêcher les harpies d'user de manière trop efficace de leurs ailes.
Dès que des harpies sont à portée d'épée, j'use de Del'ait.
Le but du plan étant de causer le plus de blessures/pertes aux Harpies au plus vite pour faire fuir le gros du groupe, ces créatures étant de base des charognards s'attaquant aux victimes déjà blessé ou malades (je cite ici la BI ^^)

Également j'essaye de viser en particulier les ailes des Harpies de manière à les clouer au sol au plus vite.

Discord pour plus de précision sur les dépenses de mes NA.

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Cinq tirs de Geralt (pas de malus causé par le déplacement car compétence : Tir en mouvement, -6 Tir pour la distance ~ 30m) : 18 (raté, pas d’échec critique car compétence : Entraînement à la poudre), 10 (raté), 3, 6, 8 (réussis).
Geralt inflige 58 points de dégâts sur son premier tir, 56 points de dégâts sur son deuxième tir, 56 points de dégâts sur son troisième tir (Dé de dégât relancé grâce à l’attribut Percutant).
Trois harpies sont hors de combat. Il en reste 11.

Les coups de feu claquèrent dans l’air froid et une harpie somnolant sur le toit d’une roulotte fut comme foudroyée dans un nuage de plumes et s’écrasa mollement au sol avec un glapissement enroué. La clairière entière se figea dans un silence de plomb pendant une demi-seconde, puis toutes ses congénères se mirent d’un coup à s’agiter dans un hourvari de cris et de pépiements. Ces rejetons du Chaos déployèrent leurs grandes ailes et sautèrent de leurs perchoirs pour se précipiter ça et là sans comprendre, tandis que d’autres coups de feu tonnaient dans la forêt et qu’une autre paire de ces bêtes se fracassait par terre après avoir été touchée en plein vol. C’était la confusion totale dans la nuée tandis que, de son côté, Geralt se précipitait de couvert en couvert, galopant puis glissant dans sur le tapis de feuilles mortes pour se mettre à l’abri d’un rocher et recharger ses armes, avant de déguerpir et de tirer à nouveau.

Mais bientôt l’une des harpies repéra le templier qui progressait dans le bois et, le voyant seul, se rua sur lui en entraînant ses sœurs à sa suite. Le vol de créatures fonça dans le bois où, gênées par les branchages et les taillis épais, elles se mirent à pleurer de frustration. Quatre d’entre elles se posèrent autour du chevalier en repliant leurs ailes et agitèrent leurs griffes sales, tandis que deux autres tournoyaient en piaillant de manière sordide et que le reste se perchait sur les arbres autour, encourageant le bain de sang avec force de hurlements et de cris bestiaux.

Quatre harpies peuvent t’affronter en même temps au sol (tu es encerclé).
Deux autres harpies volètent autour et t’attaquent depuis en haut (avec malus de -4 Att car elles sont gênées dans leur vol par le couvert végétal).
Tu as encore un pistolet chargé, si tu fais feu à cette distance tu touches sur un 1-19.

[Geralt]

A l'abri des ombres, le loup blanc pointa son pistolet sur la plus proche de ses cibles, alignant sa visée avec son œil directeur, son doigt glissa lentement sur la détente, tandis qu'il stoppa sa respiration pour limiter les oscillations dû à la concentration éprouvante que pouvait représenter un tir de précision.
L'index de Geralt commença alors à pousser lentement le mécanisme de mise de feu, la chose étant millimétré car, dans ce genre de situation, il fallait mieux se laisser surprendre par le départ du coup plutôt que tenter de l'anticiper. Le chien de l'arme percuta alors l'amorce tandis que les sombres bois, jusque là seulement troublés par les ricanements démoniaques des Harpies, furent secoués par le retentissement du coup de feu.

La balle fusa vers sa cible, perforant la créature en plein torse tandis que la puissance du projectile transperça totalement le corps chétif de la bête chaotique qui, surprit par l'attaque, s’écroula au sol dans un hurlement des plus abominable, alors qu'elle convulsa de douleur et de rage avant que son corps ne devienne totalement inerte, une marée de sang noirâtre s'écoulant tout autour d'elle.

Une de moins...

L'attaque orchestrée par le chasseur de monstre entraina un mouvement de panique dans les rangs ennemis qui, à la manière d'un essaim d'oiseau surprit par la peur, battirent des ailes pour prendre leur envol, les bêtes ailées virevoltant dans tous les sens pour tenter de comprendre ce qui était en train d'arriver, tandis qu'elles étaient déjà à la recherche de leur agresseur toujours masqué par la forte végétation ambiante.
Le chasseur de monstre, expert dans l’éradication de créatures de ce genre, fit le choix de ne jamais rester totalement en place, passant de couvert en couvert, de manière à se rendre indétectable, profitant de ces phases de déplacement pour recharger son pistolet.

Une nouvelle prise de visée, un nouveau départ de coup, et cette fois la balle se figea dans l'articulation de l'aile gauche d'une des harpies, la bête ne pouvant plus soutenir son poids à cause de l'handicape soudain qu'on venait de lui infliger, l'à forçant à se laisser tomber en direction d'une des ruines des roulottes Stryganis, traversant son plafond à moitié détruit, alors qu'elle s'embrocha dans sa chute sur un piquet de bois, la malheureuse chose mi-bête mi-femme gesticulant dans tous les sens alors qu'elle hurlait à la mort... Qu'importe qu'elle puisse continuer à se débattre, son sort était déjà scellé tant elle perdait du sang en abondance maintenant.
Jusque là, le plan de Geralt semblait se passer à merveille, alors que les harpies, continuaient à piailler dans tous les sens, furieuses de ne pas trouver le responsable des morts de deux de leur sœur déjà. Mais, la chance se joua de Geralt lorsque, sortant à nouveau de sa couverture, il pointa son arme en direction d'une nouvelle victime, en actionnant le mécanisme, alors que le chien se percuta non sans cette fois déclencher de coup de feu... Bordel... Dans la précipitation de son mouvement, avait il mal réapprovisionné en poudre le pistolet, causant ainsi un faux départ de coup ?
Quoiqu'il en soit, désormais à découvert, la première des Harpies parvint enfin à le localiser, hurlant à ses congénères qu'elle avait enfin vu le fou qui osait s'en prendre à leur essaim, celle ci fondit sur le loup blanc alors qu'elle arma ces griffes dans l'optique de le trancher en deux. Heureusement, le choisi de Morr, continuant d'user du terrain, prit la sage décision de reculer d'un bond, s'enfonçant un peu plus dans les bois de manière à opposer une barrière naturel à l'attaque de la création du chaos, celle ci devant ralentir sa course pour ne pas percuter un arbre, ces griffes frappant l'air devant elle, tandis qu'elle eut le réflexe de battre violemment des ailes en arrière soufflant l'herbe autour d'elle de sorte à reprendre de la hauteur... Trop tard hélas, Geralt s'étant déjà emparé de sa seconde arme à feu, décochant un tir à presque bout portant, qui alla se loger dans le crâne de son agresseur, celle ci s’écroulant sur le sol, morte sur le coup.

N'ayant pas le temps de corriger le dysfonctionnement de sa première arme à feu, le loup blanc, la rangeant à sa ceinture, s'empressa de recharger la seconde tout juste déchargée, tandis que le reste de la horde de Harpies, ayant désormais visuel sur l'humain responsable de la cohue générale, fondirent en masse sur lui.
Ces charognards, plus rusés qu'on ne pouvait le croire, comprirent alors que pour submerger leur opposant au vue du terrain, se devraient de prendre le risque de se confronter au sol au chasseur de monstre tandis que d'autres tenteraient d'user des airs malgré la difficulté que représentaient un vol à travers les troncs d'arbres de ces bois, attendant la bonne occasion pour harceler l'ennemi de manière à l'épuiser et le tuer... C'était donc, Del'ait et pistolet en main que le loup blanc allait devoir finir le travail.

Désormais entouré de quatre ennemis, tandis que deux autres virevoltaient au dessus de sa tête, sous ce que l'on aurait pu croire être des cris d'encouragement du reste de l'essaim, le loup blanc allait devoir en finir le plus rapidement possible avec ces choses, avant que ce lieu servant de cimetière pour les Stryganis, ne devienne également le sien.

*A la manière des hommes rats, ces bêtes sont peureuses quand on leur inflige suffisamment de perte... Je devrais pouvoir faire fuir le gros de l'essaim si je parviens à me défaire de mes plus proches ennemis rapidement.* Tandis que son épée dévoré par les flammes blanches, éclairaient l'obscurité ambiante, ne le rendant que plus effrayant face à des Harpies hésitante de prime abord.

Profitant de ces quelques secondes de calme avant le début de la mêlée, le loup blanc inspira profondément, fermant son œil valide alors qu'il tenta de faire le vide dans son esprit.

*Ne combat pas avec la rage ou la haine... Combat avec ton cœur ainsi qu'avec la foi... Que mon bras devienne l'extension de la colère du Saint père face à nos ennemis...*

Se recentrant alors pleinement sur le combat, les harpies avançant vers lui, Geralt s'empressa de tirer sur la harpie devant lui de manière à ne plus se retrouver totalement cerné, alors qu'il chargea par la suite, son épée fendant l'air en direction des serviteurs des Dieux Sombres.

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Récapitulatif :

Premier round : Un coup de feu, suivi de deux attaques CaC + une esquive.

Deuxième round : Deux attaques CaC + deux esquives.

On continue comme pour le deuxième round pour la suite sauf si quelque chose de particulier arrive.

Précision à voir avec toi en MP pouvant changer mes actions, si je combat avec épée + pistolet en mode hachette CaC, le fait de se battre avec deux armes en même temps offre il un avantage ?

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Tour 1

Coup de feu : 13, réussi.
Deux Att : 12 et 7, réussies.
Geralt inflige 119 points de dégâts aux harpies.
Deux harpies sont hors de combat, il 23 points de vie à une harpie.
Il en reste 9.

4 harpies attaquent Geralt depuis le sol.
1 réussi son attaque (3 degrés de réussite).
Esquive de Geralt (+1, Acrobatie de combat) : 4, 11 degrés de réussite.
Attaque esquivée.

2 harpies attaquent Geralt depuis les airs (malus de -4 Att).
Aucune ne touche.

Tour 2
Deux Att : 9 et 14, réussies.
Geralt inflige 70 points de dégâts aux harpies.
Deux harpies sont hors de combat.
Il en reste 7.

Test de Courage des harpies (chaque échec entraine un malus de -1 sur le test suivant) : 1, 8, 11, 12, 11, 14, 8.
6 harpies prennent la fuite.
1 harpie continue le combat et riposte mais rate son attaque.

Tour 3
Trois attaques : 6, 1, 8.
Geralt inflige 111 points de dégâts et tue la dernière harpie.

[Geralt]

Le combat dura tout au plus quelques minutes, l’essaim de bêtes chaotiques rugissant et piaillant autour du loup blanc tendit qu'elles armaient sans cesse leurs crocs et leurs griffes, frappant avec vivacité et férocité, sans pour autant jamais atteindre leur cible. D'un point de vue extérieur, nul n'aurait su décrire avec exactitude l'intensité du combat, sans pour autant être prit pour un fou par son auditoire : Les harpies... Engeances du chaos, dont les rares survivants qui avaient eut un jour la malchance de pouvoir croiser la route de pareils monstres, auraient simplement évoqués la peur et l'horreur qu'elles pouvaient insuffler dans le cœur des plus braves... Se retrouvaient ici en cet instant, au milieu de ces sombres bois non loin du village de Rossin, ridiculisées... non... même plutôt complétement dominées par un homme seul... Un templier masqué, à l'âme rongée et au corps mourant... Se battant pour autant épée au clair, avec une dextérité et une vitesse que rare aurait été capable d'égaler... Chaque coup esquivé ou manqué par les bêtes mutées du chaos, ne recevait qu'une réponse affligeant la mort dans leur rang... Malgré leur surnombre, jamais Geralt ne se retrouva acculé, pire encore, il était celui qui menait cette danse mortelle, obligeant ces opposants à reculer alors qu'il laissait dans son sillage un nouveau corps à chaque nouveau déplacement... Le chaos se nourrissait de la peur... Et pourtant ici... C'était un mortel qui était en train de l'insuffler, causant à terme la déroute des créatures ayant pendant un temps établit leur nid dans les vestiges du convoi autrefois habité par les Stryganis.

Entouré des corps des harpies, ses bottes en partie immergées dans une marre importante de sang noirâtre, le loup blanc étant ici et haut la main victorieux du combat qu'il avait déclenché, et ce, sans la moindre égratignure, s'en retrouva à voir sa vision se troubler, comme prit de soudain vertiges tandis que sa main forte tremblait alors qu'elle était enroulée autour de la garde de la lame Del'ait...
Plus le temps passait... Plus la détérioration de son corps à cause de l'ingérence quotidienne de Pollen de Sirène se faisait plus pesante... Si bien que le moindre effort trop important, l'amenait à ressentir nombre de contrecoups nouveaux qu'étaient : l'épuisement systématique, des tremblements incontrôlés, ou bien encore vertiges...

A terme, il était bon de se demander si c'était bien encore la prise de drogue qui le rendait en mesure de continuer à tenir debout, ou mieux encore, à se retrouver techniquement meilleur qu'il ne l'était autrefois, lorsqu'il avait une épée en main et étant sain... Il l'avait remarqué également... Depuis son passage dans le Val gris, bon nombre de chose avait comme... changé ... en lui...
Ayant comprit que la haine et la colère ainsi que le désir... étaient nombre de sentiments ayant amené à son auto destruction, il était désormais porté par une nouvelle force : Celle de la volonté et de sa foi... Durant son cours mais intense combat contre les Harpies, il avait su le ressentir... Cette force sommeillant en lui... Comme si simple vecteur des dons du Grand Veilleur, il pouvait en canaliser une faible partie susceptible de le rendre assez fort pour faire face aux opposants cherchant à le détourner de cette destinée qu'il avait autrefois tant cherché à fuir...
Face aux bêtes de la forêt... Aucun qui aurait pu assister au combat n'aurait pu garantir que c'était bien un simple mortel qui s'était dressé seul contre ces abominations... Non... Geralt était ce que Emilio lui avait expliqué qu'il était : Ni vivant... ni mort... une chose sans nom coupé en deux morceaux : L'une bloqué dans le monde des vivants, l'autre déjà dans l'au delà...

Prenant une profonde inspiration pour se calmer, tandis qu'à l'instant présent, il aurait été incapable de décrire lui même la sensation qui était en train de le parcourir... Il ne pouvait que sourire à travers son masque tandis qu'il fixait la paume de sa main gauche.

"Est ce donc cela ? ... Est ce donc là l'aperçu de ... l'homme ?.... Que j'aurais pu devenir en d'autres circonstances..." Il resta pensif quelques instants, refermant alors son poing alors qu'il se reconcentra sur la réalité de sa situation et sur les éléments l'entourant. "J'ai tout gâché..."

Maintenant au milieu des décombres désormais devenu le cimetière des âmes torturées ayant vécu le tragique évènement tristement surnommé "le Massacre de Rossin", le templier de Morr observa les environs, parcourant de son œil la zone l'entourant, tandis qu'il avait la fâcheuse sensation de croire que les vivants n'étaient pas les bienvenues dans pareil endroit... De la même manière qu'au moment de sa prière en compagnie du prêtre Giovanni lors de leur halte dans le village où il avait entendu parler de l'histoire du Saint Démar, il semblait comme... comment pouvait il l’interpréter ?...Comme ressentir les différentes émotions liées à ce lieu...
Pourtant totalement désert, le Loup blanc pouvait comme entrevoir qu'il n'était en réalité pas totalement seul ici, l'espace de quelques secondes, les âmes des défunts, piégées dans ce lieu maudit, car trop tristes ou bien trop enragés, pour accepter de le quitter, lui apparaissaient comme des mirages dont les formes étaient trop flous pour pouvoir les discerner clairement.
Sentant la haine et la peine qui hantait cet endroit, le loup blanc se devait alors de le quitter au plus vite, au risque d'en être lui même imprégné... Sans compter que les nombreux coups de feu tirés plus tôt contre les Harpies, avaient pu réveiller bon nombre de créatures bien plus terrifiantes encore, et ayant élu domicile dans ces bois où l'obscurité était seule maître.
Trouver le corps et l'armure de Otto était ce qu'il l'avait amené ici, mais avant d'entamer ses recherches plus en profondeur, il se risqua à poser un genou au sol, apposant sa main dans l'herbe humide et boueuse de ce lieu maudit.

"Je suis désolé pour ce qui a pu vous arrivez peuple Stryganis..." Murmura il avec une certaine mélancolie alors qu'il posa cette question, qu'il laissa être porté par le vent : "Tu étais ici Karla... Qu'as tu pu ressentir après pareils évènements ? De la peur ? De la tristesse ?... Du plaisir peut être ?... Es tu responsable de tout ceci ? et si tel est le cas... t’arrive il encore de regarder derrière toi les résultats de tes choix ? De tes actes ?" Ironie du destin, le loup blanc ayant fait le choix de l'abandonner pour la protéger, ne voyait il pas là les premières conséquences direct de ce choix autrefois dicté par la lâcheté et sa fidélité à l'Ordre ? D'une certaine manière... Karla ne faisait que marcher sur les traces du chasseur de monstre : Elle ne laissait derrière elle, que mort et malheur... Tout comme il l'avait fais ces dernières années.

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Récapitulatif : Je recharge mes deux armes à feu avec mes NA, ensuite je reste en mode épée dans la main droite et pistolet dans la gauche, fouillant les lieux à la recherche du corps de Otto et de son armure (celle ci devant sans doute porter les armoiries du Margrave, et devant être de qualité supérieur aux autres hommes d'armes ayant pu mourir ici.) ou de tout indice pouvant m'amener à faire un lien avec Lucrétia ou Dodo.

Bien entendu je reste sur mes gardes, au cas où une grosse bête serait encore dans les parages... Comme par exemple une certaine Stryge qui refusant de partir ou de fuir après la mort des Stryganis, continuerai à errer dans le secteur

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Les dernières harpies s’envolaient en caquetant pour disparaître par-delà les cimes des pins, et la clairière plongea dans un silence lugubre seulement rompu par le sifflement du vent entre les troncs nus. Geralt rechargea ses pistolets et s’avança dans la clairière désormais vide, épée en main.

Les restes du camp étaient lugubres. Les roulottes qui n’étaient pas calcinées portaient la souillure des harpies et de longues traces de fiente sèche coulaient le long des planches lasurées. Le sol était jonché d’os et de squelettes éparpillés, reposant dans l’herbe comme un puzzle après que les charognards et les intempéries les aient disloqués et nettoyés. Des restes d’habits déchirés s’étaient accrochés aux branches et aux débris alentours, et le vent les agitaient comme des mouchoirs d’adieu.

Test d’Int (+1, chasseur de vampires) : 2, réussi.

Le templier de Mórr s’accroupit près de ce qu’il restait d’un mort et examina l’équipement et les fragments d’os. La cuirasse, gravée sur le quart supérieur droit d’un taureau ostlander, était cisaillée sur toute la longueur par un coup d’une force incroyable. Les os eux-mêmes étaient éclatés, comme ce crâne présentant encore quelques touffes de cheveux, et dont il manquait la moitié de la calotte, ou encore ce bras décharné qui se trouvait deux mètres plus loin. Ce cadavre, à l’instar de beaucoup d’autres portant des pièces d’armure et des morceaux d’habits blancs et noirs, avait été malmené et démembré par un monstre dont la puissance dépassait de très loin celle d’un homme commun. A l’inverse, les dépouilles des stryganis étaient relativement intègres à l’exclusion de celles disloquées par les charognards. Leurs blessures étaient celles faites par les armes : là des vertèbres à moitié sectionnées par un coup de hache, ici un carreau d’arbalète encore fiché dans une cage thoracique.

Test d’Ini : 11, réussi.

Geralt était occupé à examiner les lieux de la bataille lorsqu’il entendit des branches craquer en bordure de la clairière. Il se retourna vivement pour voir une ombre maladroite se jeter d’un buisson à l’autre, puis le regarder depuis son couvert avec ses yeux luisants. Le souffle rauque d’autres créatures identiques, du mouvement à l’orée du bois, des démarches gauches et nerveuses. Il ne faisait aucun doute pour le templier que des goules rôdaient ici, disputant probablement les restes aux harpies depuis plusieurs jours. Ces monstres craintifs longeaient la ligne des arbres sans oser s’avancer dans la clairière, se cachant seuls ou par paires en rendant son regard au chasseur de vampire, attendant le moindre moment de faiblesse pour se jeter sur lui.

Il fallut faire le tour d’une des roulottes éventrées pour trouver ce qu’il restait d’Otto von Falmer. Le cadavre desséché et pourtant intact du noble était étendu près d’une tombe à moitié creusée, et d’un autre monticule de terre fraîchement retournée. Une tombe avait été ouverte et son occupant emporté par les goules ou les harpies. La seconde n’avait jamais été terminée. Et Otto gisait là, encore vêtu de son armure et de sa cape de fourrure, face contre terre et enfouie sous une tignasse épaisse salie par les éléments. Mais à peine Geralt posa-t-il les yeux sur cette dépouille qu’une brise glaciale se leva et fit s’agiter les branches des pins qui encerclaient la clairière. Une plainte monta dans le vent, se transformant peu à peu en lamentation à mesure qu’une brume vaporeuse semblait monter du cadavre de l’aîné du margrave.

- « Mon fils … Elles ont pris mon fils … Mon fils … » murmura une voix d’outre-tombe.

La brume prit forme, celle d’un fantôme vêtu d’une pèlerine spectrale qui masquait ses traits. L’âme en peine d’Otto sentait un vivant non loin et s’agitait en soufflant dans le vent le tourment qui la torturait. Cette apparition avait-elle conscience de la présence de Geralt ? Impossible à savoir pour l’heure, car elle se contentait de flotter au-dessus du cadavre comme si elle y était ancrée.

[Geralt]

Désormais libre de toute créature chaotique, le cimetière Stryganis était désormais plongé dans un silence morbide, seulement perturbé par les sifflements effrayants de la brise du vent, s'infiltrant à travers les carcasses des roulottes jonchant les lieux. A travers la fiente, les ossements et les membres pourrissants des soldats du Margrave et des gitans, Geralt vadrouillait à l'intérieur de ce lieu qu'on pouvait croire maudit, à la recherche du corps de Otto von Falmer...
Posant un genou au sol dans le but d'observer l'un des corps d'homme d'arme dont le haut du crâne avait été séparé du reste du corps, le chasseur de monstre, analysant les dégâts et les différentes blessures apposés sur les trop nombreuses victimes du massacre de Rossin, pu ainsi déduire nombre de choses quand au déroulé précis de la bataille ayant eut lieu ici : La chose frappait aux yeux, les Stryganis et les Ostlanders bien que tous décédés, n'avaient pour autant pas connu le même sort... Les uns arborant des blessures dû au fil de l'épée ou encore aux flèches dont aimait user les impériaux... Tandis que les autres... Avaient été réduit à l'état de charpie, comme si une véritable bête sauvage, fléau des hommes, s'était déchainé sur Otto et les siens, usant d'une force que rien ne pouvait sans doute arrêter, pour massacrer ceux qui s'en étaient pris aux gitans... A ce niveau de carnage, on ne parlait plus de combat... Mais de véritable boucherie !

Plongé dans une intense réflexion, l'air soucieux, Geralt ne connaissait que trop bien quel pouvait être la chose ayant pu se défaire si aisément de tant d'hommes entrainés... L'enquête mené ne venait que confirmer sa principal théorie : ne pouvant connaître les termes précis du contrat que les Stryganis avaient passé avec la non vie, il était certain qu'ils bénéficiaient d'une manière ou d'une autre de la protection d'une Stryge...
Et là... On parlait d'une entité bien plus imposante et bien plus puissante que le démon de Fiel, que Geralt avait su capturer puis tuer... Le vampire ayant agit ici... Était sans l'ombre d'un doute d'un âge bien plus avancé que tout ce que Geralt avait pu croiser durant sa vie de chasseur.

"Je n'ai pas intérêt de m'éterniser trop longtemps ici..." Murmura t'il d'une voix faible et froide alors que son regard parcourra les sous bois entourant la clairière dans laquelle il était.

C'est alors que son instinct et ses sens l'alertèrent de quelques dangers non loin de sa position, en effet, la situation semblant calme jusqu'ici, quelques bruits de buissons, accompagnés de craquements de branches, vinrent à attirer son attention, tandis que dans les ténèbres de la forêt, de grands yeux jaunes et luisants vinrent observer en silence l'être fait de chair et d'os ayant été en mesure de chasser les harpies de leur territoire.
Des goules... Attirées par l'obscurité des lieux et l'odeur de mort s'échappant du cimetière de fortune... Ces bêtes bien que craintives et peu dangereuses, pourraient devenir rapidement une menace si elles venaient à se regrouper en masse, désireuse de faire de la clairière, leur nouveau territoire... Geralt n'était décidément pas le bienvenue ici, alors que son épée continuait à éclairer l'endroit de ces flammes blanches et pures...

Désireux de ne plus perdre de temps, Geralt accéléra ses recherches, jusqu'au moment où, derrière l'une des roulottes éventrées de l'ancien campement gitan, il tomba sur deux tombes, l'une vide, tandis que dans l'autre, se trouvait le corps putréfié et rongé par un mal bien étrange et bien sombre, du défunt Otto von Falmer...
Nul trace de blessures physiques mortels... Seulement ce corps... Dont la chair avait été comme pourri d'une manière tout sauf naturel... Ce genre de chose, ne pouvait qu'être le fruit d'une sombre magie, Agabius ayant montré par le passé au loup blanc les talents de magie noir dont savait tirer parti les morts vivants pour se défaire de leurs ennemis. Était ce la marque de Lucrétia Von Shwitzerhaüm ? Peut être bien...

Voulant s'approcher du corps du fils du Margrave, un vent froid et surnaturel vint alors l’interrompre dans son action, une complainte venant alors à retentir sur les lieux, tandis que Geralt leva son épée devant une forme brumeuse se révélant à lui, celle ci tirant sa source du corps de Otto...
Perdu dans ces propres songes, l'entité alors bafouilla quelques mots, parlant d'un fils qui lui avait été prit par celle qu'il désigna tout simplement par le pronom personnels "Elles"...
Fantôme ? Morceau d'âme piégé dans le monde des vivants ? Difficile à dire ainsi... mais il semblait que ce qui ressemblait à une apparition de ce que fut Otto avait décidé de se matérialiser devant le Loup blanc, et que cette âme en peine pleurait un fils qu'il n'avait jamais connu, redoutant et pensant que celui ci lui avait été enlevé par les Stryganis... Ou bien par Lucrétia et Karla...
La chose était étrange alors que Geralt avait rencontré plus tôt Gilda von Falmer, en compagnie de son fils fraichement né... Qu'avait pu bien lui dire Lucrétia avant de lui ôter la vie...

De ce qu'il se souvint de son apprentissage au sein de l'abbaye de Saint Æthelbert le Vigilant, au village de Siegfriedhof, les Fantômes, le type d’esprit le plus répandu, se manifestaient lorsque les circonstances entourant la mort d’un individu amenait son âme ou une partie de celle-ci à demeurer prêts de l’endroit de sa disparition.
La raison la plus répandue étant que la personne n’avait pu être enterré correctement, c’est-à-dire en terre non consacrée et sans les rites funéraires adéquats. Où bien alors qu’il soit contraint par de puissantes forces maléfiques à errer parmi les vivants pour l'éternité. les Fantômes n'étant généralement pas malveillants, certains pouvaient cependant se montrer malicieux notamment en effrayant les vivants. Toutefois, la plupart n’aspirent qu’à être libérés de leur existence tourmentée. Un Fantôme pouvant même jusqu'à demander à des vivants de l’aider à le libérer de son tourment de la plus simple des manière qui soit : en enterrant son corps en terre consacrée ou en traînant son meurtrier devant la justice...

Bien que l'esprit semblait percevoir la présence de Geralt s'en pour autant pleinement le voir, le Loup blanc prit le risque de baisser sa lame dans le but de s'approcher lentement, tout en tentant un premier contacte :

"Otto Von Falmer !" Il observa une potentiel réaction en nommant la forme brumeuse. "Je suis le bras armé du Grand Veilleur, celui qui puni et qui gracie... Mort dans d'atroce souffrance, piégé dans ces sombres bois, je suis venu pour ramener ton corps auprès des tiens."
Il stoppa sa progression, tandis qu'il pouvait sentir les nombreux regards des goules aux alentours observer les évènements sans un bruit en attendant leur heure.
"Perdu dans l'obscurité, rongé par le chagrin et le désespoir... N'entends tu pas l'appel du Saint père ? Les portes de son royaume te sont ouvertes, et je serais cette lumière destiné à te guider jusqu'à lui."

Usant des quelques connaissances qu'il avait su acquérir avec le père Giovanni ainsi qu'avec les lectures du livre de Morr, le Loup blanc continuant à jouer son rôle de templier, tenta ici de se présenter comme un guide pour la passerelle liant le monde vivant à celui de l'au delà.
Repensant alors aux complaintes prononcés par l'entité, le Loup blanc se risqua à tenter quelque chose de plus concret pour attirer son attention :

"L'heure est venu de rentrer Otto... Votre père... Votre femme Gilda... Ainsi que votre fils tout juste né et bel et bien vivant... Partagent le dur chagrin que représente votre perte. Je suis ici pour ramener votre dépouille à leurs cotés... Ne serait ce que pour les soulager de ce poids, laissez moi offrir à votre fils le souvenir du grand homme que vous étiez... Laissez moi leur offrir un lieu sur lequel ils pourront vous pleurez mais aussi vous rendre hommage..."

Tentant d'être le plus calme et le plus compréhensif possible, Geralt se montra alors plus froid car, si c'était le chagrin qui retenait l'âme d'Otto en ce lieu maudit... La colère qu'il portait à ces meurtriers était aussi l'une des raisons.

"Ne laissez pas la colère vous dévorer dans la mort... Celle qui vous a tué... Est une abomination ayant été jusqu’à défier la mort elle même. Pensant être une déesse immortel, Morr cherche à me guider pour faire de moi le fléau qui saura la punir de tous ces crimes...
Votre sacrifice n'aura pas été vain Otto... Car votre corps et votre armure... Sauront sans doute être les clés me permettant de remonter sa trace..."

Désormais aux cotés du corps de Otto, Geralt se risqua à le toucher, dans le but de pouvoir l'emmener avec lui, tout du moins si l'entité fantomatique le lui permettait.

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Je m'approche du corps de Otto tout en parlant à l'entité, dans le but de pouvoir emmener le peu qu'il reste du fils du Margrave avec moi (je le charge sur mon dos comme quand on transporte un blessé) , pour ensuite sortir de ce bois en direction de ma monture (le chemin est pas très long normalement)
Je suppose que pour maintenir le corps sur moi, je dois au minimum avait une main libre donc je range mon pistolet et je garde simplement Del'ait en mode arme à une main.

[[MJ] Le Grand Duc]

Le fantôme se mit à tournoyer lentement sur lui-même tandis que sa cape brumeuse flottait autour de lui. Il se déplaçait sur le côté mais revenait invariablement vers le corps auquel il semblait lié sans pouvoir se défaire. L'âme en peine haletait, produisant un son dérangeant.

- "Mórr ... Non ... Pas maintenant ... Trop tôt. TROP TÔT !" finit-il par hurler, et sa voix résonna dans la clairière comme un écho lugubre auquel répondirent les grognements apeurés des goules qui rôdaient à la lisière des arbres. "Mon fils, elles ont pris mon fils ..."

Et c'est alors que Geralt mentionna la femme et le rejeton d'Otto, apprenant au fantôme que l'enfant était en vie et bien portait. L'esprit tourmenté s'agita et son image se brouilla, comme soudainement fixée au même instant à plusieurs endroits en décalé. La dernière manifestation fut juste en face du templier, à un pouce à peine de lui. La capuche sans visage le fixait et une main vaporeuse s'avançait vers son masque de fer. Geralt pouvait sentir le froid glacial effleurer sa peau.

- "Que dis-tu, chevalier ? Mon fils est en vie ? Mon cœur sera apaisé de le voir. Amène moi à lui." lui murmura l'esprit fou d'Otto von Falmer.

Le Loup Blanc décida d'accéder à sa demande et chargea le cadavre raide et desséché sur son épaule, le maintenant d'une main et brandissant l’Écharde de lune de l'autre. Les flammes blanches qui courraient le long de la lame éclairaient les alentours immédiat du templier et tenait les goules à distance à mesure que Geralt quittait la clairière et s'avançait dans le bois. Il laissait la morne clairière derrière lui et il entendait les charognards rôder autour de lui, il voyait leurs silhouettes bossues dans les ombres, sans qu'ils n'osent l'attaquer. Les goules abandonnèrent bientôt leur manège et profitèrent du départ du chevalier et des harpies pour retourner vers le cœur de la forêt et ce qu'il restait du campement strygani.

Geralt retrouva son cheval, nerveux mais en vie, et chargea le corps dessus avant de monter à son tour et de mettre le cap vers Rossin. Il retrouva le chemin vers le bourg et passa le portail d'entrée pour se diriger directement vers l'auberge, un morceau de bâche étendu sur le corps pour le masquer. Puis il chargea à nouveau son fardeau et rencontra le Padre Giovanni à qui il exposa les événements qui venaient de se dérouler. Le prêtre de Mórr l'écoutait en regardant le corps encore couvert de la bâche, étendu à même le sol de la chambre.

- "Tu joues avec la mort, Loup Blanc." souffla-t-il avec un rictus mal à l'aise. "Si ce que tu dis est vrai, l'esprit est toujours lié à la dépouille. Il ne peut qu'être rendu fou par la haine et la douleur. Tu prends le risque de provoquer un incident en l'amenant ici. Laisse moi t'accompagner. Ramenons le au-dehors, dans les étendues sauvages, et invoquons le fantôme. Renvoie le dans les limbes, libère le et enterrons le cadavre avant de revenir avec la cuirasse."

[Geralt]

La douleur, le chagrin et le désespoir agissait sur le fantôme de Otto comme un poison, le dévorant de l'intérieur si bien qu'on pouvait déjà le croire aux limites de la folie... Pour autant, les mots de l'entité trouvèrent écho à travers le loup blanc. Lui qui avait juré de ne plus prendre parti dans les affaires des hommes, ne parvenait ici pas à se résoudre à tout simplement détruire l'esprit... Otto avait connu un sort atroce par la faute de la fille de la nuit Lucrétia... Peut être même à cause de Karla également par ailleurs... De fait, détruite le peu qu'il restait du fils du Margrave serait comme accepter son impuissance face aux actes des deux femmes impériales... Le loup blanc ne pouvait changer le passé, mais il pouvait d'une manière ou d'une autre influencer l'avenir. Le chasseur de monstre qui jusque là n'avait causé que mort et destruction dans son sillage depuis son retour dans l'Empire, avait ici peut être une chance de faire quelque chose de bien... Ramener l'âme de Otto auprès du Saint père, en lui rendant l'espoir et la sérénité, plutôt que de le faire de force alors qu'il ne rejoindrait l'au delà qu'avec de la rancœur et de l'amertume.

Acceptant donc la revendication de l'entité brumeuse, le templier s'empara du corps du malheureux impérial, tandis qu'il s’éloigna non sans tourner une dernière fois le regard en direction du cimetière Stryganis, alors qu'il murmura ces mots : "Tant de vie perdu... Que Morr vous apporte le réconfort au sein de son royaume."

Perçant l'obscurité des lieux de son épée enflammé, il n'entendit plus désormais que les grognements des goules fondre en masse sur les carcasses des roulottes et les restes de corps jonchant la clairière. Les harpies avaient quitté les lieux, et désormais les goules en avaient fais leur nouvelle demeure, sans l'ombre d'un doute, cet endroit connu comme ayant été le lieu principal du tragique évènement nommé "Le massacre de Rossin", deviendrai pour les prochaines décennies un sujet de rumeurs et d'histoires terrifiantes que le commun des mortels aimerait à raconter à leurs enfants... Les légendes et les histoires sordides devaient bien commencer quelque part n'est ce pas ?

Retrouvant sa monture, il ne lui fallu que quelques heures pour parvenir enfin à retrouver la sécurité des murs du bourg de Rossin, si les soldats se montrèrent tout d'abord méfiant en voyant apparaître de nul part un cavalier noir parcourant seul les terres sauvages par heure si tardive, ils n'en furent que plus étonné en reconnaissant le Templier masqué, qui plus est quand ils virent qu'il transportait quelque chose à l’arrière de sa monture, dont s'échappait une odeur de putréfaction des plus affreuses. Pour sûre, si rien ne pouvait leur garantir que c'était bien le corps du prince Otto Von Falmer qu'il avait avec lui, le fait qu'il soit parvenu à revenir en vie de ce lieu maudit était déjà un exploit en soit... Sans l'ombre d'un doute, la nouvelle du retour du choisi de Morr saurait parcourir le village entier d'ici les premières lueurs du jour, de fait, Geralt intima aux soldats de prévenir le Margrave ainsi que dame Gilda, que le templier Eskel avait retrouvé le corps de l'héritier de Rossin.

N'ayant nul temps à perdre, le chevalier borgne se décida dans un premier temps à retrouver celui qui jouait le rôle de son mentor, sur le dur chemin que Geralt avait entreprit qu'était celui de la rédemption.
Les deux hommes discutèrent alors à l'auberge, celui ci ne pouvant cacher sa surprise et une pointe de satisfaction quand au retour en vie du Templier ayant prit le rôle de Massimo à la tête de la mission imposé au groupe par le Saint siège. Lui expliquant la situation, Geralt attendant un avis ou un conseil du prêtre, celui ci se montra comme à son habitude, des plus pessimiste, pensant qu'il n'était jamais bon de jouer avec la mort, et qu'amener les restes d'un esprit emplit d'une profonde tristesse et d'un terrible désespoir, pouvait représenter une menace direct pour les gens de Rossin... Toujours selon le prêtre, mieux valait tout simplement ramener le corps dans les terres sauvages pour l’enterrer, en ne gardant que l'armure destinée au plan du loup blanc pour retrouver la trace de la Lahmiane.

"J'ai parcouru bien des pages du livre de Morr que vous m'avez donné Frère Questeur... Il y est écrit que notre Saint père juge ceux qui viennent à le rejoindre de ces deux mains : L'une protège... l'autre châtie... J'ai toujours utilisé ma lame pour régler nombre de problème, et voyez ma situation désormais... Pour une fois... Rien qu'une fois... J'aimerais aider ceux qui peuvent l'être..." Il poussa un soupir de lassitude, se laissant crouler sur une chaise de l'auberge tandis qu'il était à nouveau prit de vertiges, sous le regard inquisiteur du prêtre de Morr.

"Vous m'avez dis que pour atteindre l'ascension... Pour la salue de mon âme... Le Grand Veilleur saurait mettre ma foi à l'épreuve... Je ne fais ici qu'obéir à nos préceptes Frère Questeur. J'ai foi... Foi dans l'homme que je tente de devenir... Foi dans Otto... Tout le monde peut avoir une seconde chance, j'en suis le plus à même d'en témoigner... Dans la vie, le fils du Margrave semblait aimer les siens, et plus que tout sa femme et son fils qu'il n'aura jamais eu la chance de connaître par la faute de notre cible Lucretia von Shwitzerhaüm... Dans la mort, je ne peux croire qu'il leur fera le moindre mal, et il mérite de connaître la paix avant de rejoindre Morr."

Ayant exposé deux visions bien différentes, les deux hommes se défièrent du regard jusqu'au moment où le remplaçant de Massimo se décida à baisser les yeux, se relevant de sa chaise pour au final tourner le dos au prêtre et dire d'une voix emprunte d'une certaine mélancolie :

"Mais en même temps, j'ai fais bien trop souvent de mauvais choix... Laissons alors la destinée décider pour nous." Où le loup blanc voulait il en venir ici ? Il s'expliqua : "Sa femme prendra la décision, je lui exposerai les différentes situations ainsi que les risques que nous pouvons encourir. Nous déposerons le corps à l'endroit où le Margrave à prévu d'enterrer son fils, puis nous invoquerons la fantôme de Otto... Pour l'aider... où le détruire...

J'exposerai les détails de la situation aux différents protagonistes une fois que nous serons en place. Vous rendrez le rite funéraire pour Otto frère Questeur, tandis que j'assurerai la protection de Gilda Von Falmer et de son enfant... Prévenez Carmen que j'exige également sa présence... Sa lance Sainte saura nous être utile si la situation dégénère. Elle restera aux cotés de Margrave durant le cérémonial. Le choix de Gilda saurait déterminer le cours des évènements et le destin que saurait connaître le fantôme de Otto.

Préférant revenir au cœur de la mission qui les avaient amené à rejoindre Rossin, Geralt donna quelques instructions supplémentaires au prêtre :

"Que Klemens et Julan prépare Emilio... Maintenant que nous avons l'armure, l'heure est venu de voir si les risques que j'ai pris sauront être payant pour notre chasse. Avec ces dons, mon lien avec Karla et l'armure du Otto... Morr devrait accepter de me montrer une vision du passé... Ou de l'avenir... Si nous le méritons... Le Saint père guidera notre route vers notre prochaine étape."

Ainsi le loup blanc avait parlé, le cours des évènements saurait alors lui montrer si il avait eu raison ou non de se montrer clément avec le fantôme de Otto.

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Pour la suite, considère qu'on amène le corps de Otto là où le Margrave veut l’enterrer (logiquement il a dû préparer ça depuis un moment, vu qu'il a déjà tenté de récupérer le corps de son fils à l'aide de traqueurs, ayant donné lieu à un échec)
Pour le cérémonial (Sauver ou détruire l'âme de Otto) les seules présences que j'accepte sont la mienne, celle de Giovanni, celle de Carmen, celle de Gilda/son fils et bien sûre le Margrave, pas de soldats, ni personne d'autre (tout façon les armes normales peuvent rien contre un esprit)
Dès lors je vais exposer le déroulé des évènements au Margrave et à la femme de Otto, et ce sera à elle de décider la méthode qu'elle veut tenter (mon prochain poste sera éclaircir le "plan") sachant que quand on arrive, je n'autorise pas qu'ils puissent voir le corps de Otto dans l’immédiat (vu ce que Lucrétia lui a fais, Gilda devra d'abord me donner sa réponse avant de pouvoir le voir) et cela qu'importe les protestations du Margrave (je lui ramène déjà son fils donc il va vite se détendre xD)

Pour l'armure, je la laisse à l'auberge sous la bonne garde de Klemens et Julan, qu'ils puissent préparer Emilio pour notre petite affaire (toute façon je dois être présent pour que ce que je veux faire puisse marcher)
Pour Engelbert, je l'ai pas oublié, mais je le laisse à ces recherches concernant notre docteur fuyard, dont le travail tourne un peu trop autour du chaos... ^^.