[Geralt] Le massacre de Rossin

Les troupes régulières d'Ostland sont parmi les plus robustes et les plus coriaces de l'Empire, d'où la tête de taureau qu'elles ont adoptée pour emblême. Depuis Wolfenburg, le Comte Valmir von Raukov tient les rennes de cette province du nord.

Modérateur : Equipe MJ

Avatar du membre
[MJ] Le Grand Duc
Warfo Award 2019 du meilleur MJ - RP
Warfo Award 2019 du meilleur MJ - RP
Messages : 1600

Re: [Geralt] Le massacre de Rossin

Message par [MJ] Le Grand Duc »

Test de Char de Geralt (bonus et malus s’annulent) : 11


Le prisonnier bu et mangea avec la voracité de celui qui ne s’est pas sustenté depuis plusieurs jours, sans un seul regard pour son bienfaiteur. Il manqua même de s’étouffer et toussa en crachant de l’eau sur ses lèvres craquelées. Puis il s’interrompit soudain et leva un regard brillant sur Geralt. Par-delà l’épuisement d’un homme soumis à la souffrance et à la privation, le Loup Blanc pouvait encore lire la fierté viscérale qui animait le strygani. Ce dernier abaissa finalement la tête pour poser son menton sur son torse, et resta silencieux. Si Geralt comptait le faire parler, il allait devoir utiliser d’autres méthodes de persuasions, car le gitan ne semblait pas décider à livrer les précieuses informations qu’il possédait certainement.
Je suis le Grand Duc, seigneur de ces bois. Je vis avec mes gens, loin de la folie des hommes. La nuit je vole dans les sombres profondeurs de la forêt. Mon regard d'acier partout se pose, et sans bruit, comme le vent, je file entre les branches des arbres séculiers. Je suis le Grand Duc, seigneur de ces bois.

Avatar du membre
Geralt
Warfo Award 2019 de l'Incitation au voyage
Warfo Award 2019 de l'Incitation au voyage
Messages : 424
Lien fiche wiki : http://warforum-jdr.com/wiki-v2/doku.ph ... che_geralt

Re: [Geralt] Le massacre de Rossin

Message par Geralt »

Malgré le ton bienveillant que le loup blanc chercha à prendre, celui ci sembla se heurter à un mur. Ayant dévoré le peu de vivres qui lui furent proposé, le gitan resta prostré contre lui même, fixant le sol sans même n'oser lever la tête… Voila qui était problématique, alors que Geralt était persuadé que l'homme devant lui possédait bon nombre d'informations susceptible de l'aider…
D'une certaine façon le chasseur de monstre enragea à l'idée de savoir que son interlocuteur avait eu la chance de recroiser Karla, pouvant l'éclairer mieux que toutes les personnes qu'il avait pu croiser jusqu'ici sur le devenir de la jeune femme. Que faire ? Cessez d'être aimable et le rouer de coup ? Lui briser une à une chaque phalange ? Le scarifier de toute part à l'aide d'une lame ? L'imagination débordante de Geralt était en ébullition sur le moment et pourtant… Malgré cette frustration et cette rage qui sommeillait en lui… Il ne fit rien, restant silencieux à fixer le prisonnier, sans pour autant effectuer le moindre geste.

Cette situation… Il ne l'a connaissait que trop bien… Elle était similaire au jour où, à son retour dans l'Empire, il s'en était prit à un membre de la pègre du nom de Tito, le forçant à lui dévoiler tout ce qu'il pouvait savoir sur Karla, jusqu'à lui trancher la gorge alors qu'il s'était laissé consumer par la rage. Cet homme qui, lors d'un combat à main nu contre un colosse originaire de Kislev, l'avait battu à mort alors que celui ci n'avait plus aucun moyen de riposter ou de se défendre.
Le sang appel le sang… La haine et la colère étaient les armes dont il usait autrefois, ce sombre pouvoir sommeillant en lui qui avait attiré l'œil de la non vie mais aussi celui des Dieux de la ruine… Cette noirceur qu'il redoutait encore… Non…


*Regarde Loup blanc… Il sait où je me cache… Il te fait perdre du temps, un temps si précieux. Ne te pose plus de question… Agis… Agis… Agis !!!!" Cru t'il entendre raisonner dans les ténèbres du couloirs par lequel il était arrivé jusqu'à la cellule.

Non… Plus question d'agir ainsi, plus question de faire couler le sang gratuitement. C'était à Morr qu'il devait ce délai supplémentaire qu'on lui avait offert, et il avait juré de ne plus tomber dans ses mauvais travers. Ce qu'il avait fait avec Rebecca… La Harde blanche… Tout ceci n'avait jamais été l'homme qu'il avait voulu être, et y repenser lui donnait aujourd'hui une envie de vomir.
Retrouver Karla et dans le même temps Lucretia était le but qu'il s'était imposé, mais plus question de se servir d'autrui pour y arriver… La peur de basculer à nouveau et définitivement étant trop forte.


"Je..." Il eut un moment d'hésitation, se forçant à secouer la tête pour reprendre ses esprits et finalement dire :"A mon arrivée… Tu as parlé une langue étrange, je ne l'avais jamais entendu nul part ailleurs… Qu'est ce que c'était ?"

Mais il n'eut toujours pour seule réponse qu'un long silence, Geralt attendant toujours calmement jusqu'à finalement pousser un soupir de lassitude et de résignation. Se relevant alors pour faire face au gitan, il dit d'une voix pleine d'empathie.

"J'ai entendu beaucoup d'histoires sur les Stryganis… On dit de vous que vous vouez un culte aux sombres puissances de la non vie… et pourtant… Je pense que les tiens n'étaient dans le fond pas de mauvaises personnes, par ailleurs, je n'ai pas non plus l'impression que tu sois toi aussi un criminel comme semble pourtant le prétendre le Margrave.

En réalité, je pense que le funeste destin de tes amis, de ta famille… n'est que le triste fruit d'une mauvaise rencontre. Les deux femmes… Leurs noms est
Lucretia von Shwitzerhaüm et Dohkara de Soya… La première étant une fille de la nuit tandis que l'autre…"
Il eut un moment de réflexion, son masque masquant son émotion du moment, on pouvait discerner une pointe de mélancolie dans sa voix. "C'est compliqué…"

Voyant qu'il n'arriverait à rien ainsi, le Loup blanc se résigna à tenter le tout pour le tout en tentant d'éveiller le peu de hargne qu'il pouvait rester enfoui chez cet homme n'attendant plus que de rejoindre les siens dans la mort. S'avançant brusquement vers lui, il lui agrippa d'une main ferme les cheveux pour les tirer en arrière, et ainsi le forcer à plonger son regard dans celui du Loup blanc, approchant alors son masque d'acier à quelques centimètres de lui, la voix du chevalier déchu se fit plus sombre et bien plus ferme.

"Est ce donc ainsi que tu veux finir ? Dans ta propre merde alors que tu te demandes ce qui aurait pu se passer si tu avais pu prédire ce sombre avenir ? Remettre en cause le moment même où vous avez accepté ces deux femmes par simple bonté et générosité ? Profitant de vos toits, de votre nourriture pour au final quoi ?! Une marée de sang ?!

Je lis à travers toi… Je peux les entendre d'ici… Les bruits des chevaux fauchant femmes et enfants, alors que les lames des troupes du fils du Margrave abattent les tiens, tranchant et déchirant les chairs de tous ceux que tu as pu un jour connaître… Tout cela pour défendre ce que des soldats pensaient être des sorcières ?!

Et aujourd'hui où sont elles ? Dans la nature à jouir de la liberté alors que tu es enfermé… C'est ainsi que fonctionne la non vie ! Elle prends et ne rend jamais rien, ne laissant que des larmes et du sang là où elle passe !"


Geralt s'énerva alors, projetant le malheureux au sol alors qu'il cru entendre la tête de celui ci percuter les pierres froides de sa cellule. Lui tournant alors le dos, le choisi de Morr commença à se diriger vers la sortie avant de dire :

"Soit... Alors ne dis rien, meurt comme un couard protégeant des monstres qui se sont joué de toi !

Sache que je suis sur les traces de la Lahmiane pour l'abattre, elle qui, déesse impitoyable se croit intouchable… Je compte bien rétablir l'équilibre des choses."


Et alors qu'il commença à refermer la cellule, il dit d'un ton glacial et terrifiant :

"Je t'ai offert un espoir de liberté et une possible vengeance pour le peuple Stryganis… Il semble que tu te sois fait à l'idée de mourir ici, pensant ainsi voir ta conscience soulagé dans l'au delà…

Crois moi, voici la sentence que je t'infliges : Je dirai au Margrave de te laisser moisir ici, de sorte à ce que tu sois tourmenté à jamais par les fantômes de ton propre peuple. Tu seras nourri de force si il le faut, ainsi que soigné, mais je jure… Que seule une attente de plusieurs décennies te permettra de rejoindre le jardin de Morr…"


Tentant cette dernière tentative d'intimidation pour délier la langue du gitan, un nouvel échec forcerai tout simplement le chasseur de monstre à quitter les lieux pour trouver d'autres informations ailleurs.
► Afficher le texte
Modifié en dernier par [MJ] Le Grand Duc le 02 févr. 2020, 01:01, modifié 1 fois.
Raison : 6 xps / Total : 36 xps
Geralt, Chevalier renégat de l'Ordre du corbeau

For 12 | End 12 | Hab 14 (*+1) | Cha 8 (*+2) | Int 12 | Ini 14 | Att 14 | Par 14 | Tir 14 (*+1) | FOI 11 | NA 3 | PV 95/95
Fiche : http://warforum-jdr.com/wiki-v2/doku.ph ... che_geralt
► Afficher le texte

Avatar du membre
[MJ] Le Grand Duc
Warfo Award 2019 du meilleur MJ - RP
Warfo Award 2019 du meilleur MJ - RP
Messages : 1600

Re: [Geralt] Le massacre de Rossin

Message par [MJ] Le Grand Duc »

Geralt était résolu à ne pas obtenir d’aveux sous la torture et ne pu dès lors rien tirer du strygani. Ce dernier resta coi, imperturbable face aux provocations du templier, et ne releva la tête vers lui que lorsqu’il y fut forcé par une poigne brutale. Le regard que le Loup Blanc reçu en retour était plein d’une fierté tenace que ni les privations ni le désespoir ne savaient briser. Le gitan, aussi faible et misérable qu’il était à cet instant, fit un effort colossal pour ne pas détourner les yeux. Il releva même le menton avec un air de défi, se taillant un instant de majesté malgré sa condition sordide.

- « Attendre la mort ne m’effraie pas, pas plus que la mort elle-même. » grinça-t-il d’une voix enrouée avant que Geralt ne le bouscule à terre.

Il se redressa difficilement, du sang coulant de son nez, et darda à nouveau son regard ardent sur le templier. Le Loup Blanc le condamna alors, ce à quoi le gitan ne répondit que par des imprécations à voix basse, murmurées comme une malédiction.




Une fois l’interrogatoire écourté, le sergent Vagran mena ensuite Geralt de l’autre côté du bourg, au temple de Shallya où l’attendait le Padre Giovanni. C’était une haute chapelle saturée par l’odeur capiteuse de l’encens et dont la nef centrale faisait office d’hôpital et de dispensaire pour la population locale. C’était ici qu’une congrégation de shalléennes prodiguait gracieusement ses soins et ses prières aux habitants de Rossin et des alentours, dans une précarité relative. Les sœurs avaient en effet fait vœux de pauvreté et tâchaient de s’occuper de leurs patients avec le peu de moyens dont elles disposaient.


Image

Le prêtre de Mórr attendait dans un vestibule non loin de l’entrée du temple et intercepta Geralt alors que ce dernier passait le grand portail, au-dessus duquel était sculptée une vierge en toge blanche et pieds-nus se couvrant le visage de ses mains pour pleurer.

« Je n’ai pas pu obtenir de cet homme plus que nous ne savons déjà, son esprit est complètement brisé. » annonça Giovanni avec un air austère. « Les sœurs sont obligées de lui attacher les bras dans le dos pour ne pas qu’il se blesse volontairement et il passe ses journées à fixer le mur de sa chambre, enfermé à double tour. Ce ne serait que juste miséricorde de le séparer de la Fille pour qu’il rejoigne le Père. » Le prêtre faisant ici référence à la théogonie occidentale, selon laquelle Shallya était la fille de Mórr. « Lorsque je l’ai interrogé, il n’a fait que balbutier au sujet d’un démon colossal qui écartelait les hommes les uns après les autres. Il a ensuite mentionné une mer de sang et de feu, et a affirmé entendre continuellement les hurlements de ses compagnons. Puis il s’est agité, s’est mis à hurler et les sœurs m’ont demandé de quitter la pièce. » Il se renfrogna en croisant les bras dans les manches amples de sa robe. « J’imagine que le démon dont ce malheureux parlait n’est autre que la stryge que tu penses impliquée dans tout cela. Elle est visiblement suffisamment puissante pour anéantir un détachement entier de soldats, chevaliers inclus. Pour la dernière fois Geralt, n’y vas pas seul. Ta mort signerait l’échec de notre mission, et cela je ne peux l’admettre. » dit-il d’un ton froid, fixant le chef des Corbeaux avec rudesse.





Geralt ordonna ensuite au sergent Vagran de l’emmener auprès du pisteur mis à disposition par le margrave. L’homme en question vivait à l’étage d’une petite maison commune sur la place de Rossin, coincé entre un imposant grenier à blé et la demeure plus cossue d’un marchand. Le sergent entra là-dedans sans ménagement et écarta les résidents du rez-de-chaussée à grands renforts de « place, place, ordre du margrave » avant de monter l’escalier, le templier à sa suite. Arrivés sur le palier supérieur, ils tombèrent nez-à-nez avec l’homme qu’ils étaient venus trouver, attablé avec celle qui devait être sa femme et leurs nombreux marmots. Les enfants, terrifiés à vue du Loup Blanc, disparurent à toute vitesse pour se cacher dans la salle à coucher.

- « Semon, l’seigneur Phillip t’ordonne de guider ce gentilhomme et ses chevaliers sur les lieux de l’attaque. » claironna le sergent.

Semon, un homme charpenté habitué à courir les bois, se leva rapidement et s’inclina maladroitement en jetant un regard à Geralt.


- « Oui, bien sûr, comme le seigneur Phillip souhaitera. » répondit le pisteur d’un ton anxieux, soudainement pâle. « A vot’ service, mon bon sire. »

- « Ah non, il n’y r’tourn’ra pô ! » s’énerva sa bonne femme en rajustant son bonnet de flanelle avant de se relever, faisant tourner sa cuillère en l’air. « Y’est déjà allé le lendemain d’la mauvaise aventure et il a failli s’faire bec’ter parce c’qui traînait lô-bas. Deux s’maines, qu’il en a pô dormi ! »

- « Tiens ta ribaude ou elle gagne un soufflet ! » menaça Vagran en levant son poing ganté.

L’homme mit du temps à réagir, comme sonné, puis se retourna soudainement pour envoyer une grande claque dans le visage de sa femme. Cette dernière chancela sous le choc mais se redressa derechef, et jeta un regard à toutes les personnes présentes avant de disparaître d’un pas rageur.

- « Pardonnez là messires, c’juste que … » essaya de se justifier Semon.

- « Silence. Prépare tes affaires et va prendre un cheval aux écuries, puis attends par le corps de garde. Le gentilhomme viendra t’chercher. »

Le pisteur inclina servilement la tête en évitant de regarder Geralt, puis s’en alla faire son paquetage. Vagran et le Loup Blanc ressortirent.

- « Tous les gueux du coin se chie d’ssus dès qu’on mentionne cet endroit. Avec ce qu’on en dit, j’peux pas leur en vouloir. » confia le sergent alors qu’ils étaient sur le point de se séparer dans la ruelle. « D’ailleurs pour l’aut’ gitan dans les geôles là … Je sais pas si il a parlé mais j’ai vu qu’vous aviez pas utilisé les outils. Si vous voulez on peut y retourner pour voir si y s’ra plus bavard avec quelques doigts en moins. »

C’est alors que Vagran lui faisait cette proposition qu’une petite femme s’avança vers eux. De part sa robe rouge aux croisements dorés et le pardessus en fourrure de loutre qu’elle portait, le Loup Blanc l’identifia immédiatement comme une noble. Ses longs cheveux blonds étaient noués en deux macarons de chaque côté de sa tête et sa peau pâle était rouge aux joues. Elle tenait fermement contre elle un panier en osier rempli de couvertures dans lequel dormait un nourrisson. Le sergent se mit au garde-à-vous dès qu’elle les aborda.

« Je suis Gilda von Falmer, la veuve d’Otto. » se présenta la femme, sans peur. Elle regarda droit dans le masque de Geralt, et ce dernier pouvait lire toute l’amertume et le chagrin de la jeune femme dans ses yeux bleus. « Mon mari était un homme d’honneur, aimant et généreux. Il ne verra jamais son fils grandir. » dit-elle en baissant momentanément le regard vers l’enfant. « Je vous supplie de le venger, templier. Traquez ses meurtriers, et donnez-leur le châtiment qu’ils méritent. Je prierai pour vous, et je jure par Ulric, Sigmar, Mórr et tous les dieux du panthéon que je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour vous porter assistance. »





Le Loup Blanc retrouva brièvement Julan à l’auberge où les Corbeaux avaient établi leurs quartiers. Le chevalier de l’Ours Noir avait l’air passablement embarrassé lorsqu’il rendit une bourse encore bien lourde à Geralt avant de lui montrer ce qu’il avait pu se procurer.

- « Voilà tout ce que j’ai trouvé : un bouquet de tubéreuse, » la tubéreuse des cimetières était en réalité la même plante que le griffedémon, mais les gens du commun préféraient lui prêter ce nom pour ne pas prononcer celui des monstres du Chaos, « et une gourde d’eau bénite du temple de Shallya. Je suis désolé, mais il ne semble pas y avoir d’apothicaire ou d’alchimiste dans ce village. La vieille herboriste m’a cependant indiqué qu’un jeune médecin venu d’Altdorf s’était installé ici il y a peu, derrière le marché aux poissons. Peut-être aura-t-il certaines des provisions que tu souhaites acheter. »
-2 co pour le griffedémon
Je suis le Grand Duc, seigneur de ces bois. Je vis avec mes gens, loin de la folie des hommes. La nuit je vole dans les sombres profondeurs de la forêt. Mon regard d'acier partout se pose, et sans bruit, comme le vent, je file entre les branches des arbres séculiers. Je suis le Grand Duc, seigneur de ces bois.

Avatar du membre
Geralt
Warfo Award 2019 de l'Incitation au voyage
Warfo Award 2019 de l'Incitation au voyage
Messages : 424
Lien fiche wiki : http://warforum-jdr.com/wiki-v2/doku.ph ... che_geralt

Re: [Geralt] Le massacre de Rossin

Message par Geralt »

Rien n'a faire, le gitan aussi têtu qu'une mule comptait emporter tous ces secrets dans la tombe. Haïssant les impériaux qui avaient tué les siens, maudissant sans doute Lucretia et Dokhara par la même occasion, sa trop grande fierté semblait ici surpasser toutes idées de potentiels vengeances.
Ne craignant nullement la mort, le gitan porta alors son regard en direction du templier, le loup blanc s'arrêtant sur lui quelques secondes, avant d'effectuer un simple hochement de tête et de refermer la cellule derrière lui, les ténèbres de sa cellule emportant ainsi le malheureux qui avait refusé la main tendu de Geralt.

Ne pouvant que reconnaître son échec, Geralt fut ensuite conduit au temple de Shallya , où il avait ordonné au frère questeur Giovanni, de tenter de se renseigner auprès du soldat devenu fou, après avoir été témoin de l'évènement tristement nommé "le massacre de Rossin".
Conduit vers le lieu saint par le sergent au service du Margrave, celui ci lui conta que les prêtresses agissaient ici par pur dévouement au nom de celle qu'on aimait surnommer "la fille", puisqu'il était dit selon certains textes sacrés que la déesse Shallya n'était autre que la descendante du Saint Père Morr en personne…
Ainsi, les adeptes du temple offraient réconforts et guérissons à ceux en ayant besoin, vivant dans la précarité la plus totale alors que leurs actions n'étaient que purs bénévolats. Pour le chasseur de monstre, souffrant encore des nombreux maux dû à son combat contre le Satyre blanc, et grimaçant à travers son masque à chaque déplacement ou mouvement trop brusque qu'il devait effectuer, aurait tout eu à gagner à chercher de l'aide dans pareil endroit… Hélas, la mutation chaotique qui continuait à ronger son corps était la marque des puissances de la ruine, et le chevalier déchu se refusait à l'idée de pouvoir souiller pareil endroit alors que malades et âmes en peine venaient y chercher grâce.
Et si la rumeur venait à se rependre que le fameux templier Eskel était marqué par les Dieux sombres… Sans l'ombre d'un doute le Margrave et ces hommes iraient à le faire pendre aux portes de la ville, dans le but qu'il puisse connaître le même sort que le peuple Stryganis a qui Geralt était parvenu à offrir une sépulture descente.

Arrivant enfin sur les lieux, le chef des templiers fut ainsi accueilli par le prêtre Giovanni, celui ci affichant une mine plus grave encore que d'ordinaire. Lui expliquant les faits, le fidèle de Morr était parvenu à entrer en contacte avec le soldat, sans pour autant rien n'en tirer de bien concret : Un démon immense, des flammes et du sang, le mort… Voila tout ce que le soldat avait été en mesure d'offrir dans son témoignage, avant d'hurler comme un diable, la folie le rongeant lentement si bien qu'il était bon de se demander si l'acte de grâce du Margrave à son encontre malgré sa désertion, n'était pas en réalité une punition pire que la mort au vue de son état…
Giovanni ne semblait pas aimer la tournure des évènements car si une Stryge sévissait dans les bois sombres, celle ci semblait pleinement en mesure de massacrer une troupe entrainé sans la moindre difficulté, prouvant ainsi que cette bête de la non vie était sans doute d'un âge bien plus avancé que le démon de Fiel lui même… Créature qui était déjà parvenu à massacrer l'équipe entière du loup blanc du temps où il était un mercenaire des Sentinelles.


"Je comprends vos doutes frère questeur… mais avons nous encore le choix ? La piste du prisonnier n'a rien donné, peut être mon acte de clémence à son encontre sera synonyme de ma perte mais… L'idée de le torturer… Je cherche à me racheter une conduite, pas à retourner dans mes anciens travers." Dit il soucieux, sous le regard sévère de son précepteur.

"Quoiqu'il en soit, même si je décidai de vous emmener tous avec moi, subir trop de perte signifierai également l'échec de notre mission… Vous l'avez dis vous même père Giovanni : La Stryge n'est pas notre objectif, ce n'est pas dans le but de m'y confronter que je compte aller à sa rencontre… C'est pour le corps de Otto que nous devons prendre pareil risque car pour l'heure… Je n'ai pas de meilleur solution à proposer pour remonter la piste de la fille Lahmiane."

Geralt ne connaissait que trop bien les risques à prendre et pourtant, n'ayant pas de meilleur plan, et ne connaissant que trop bien l'intelligence dont pouvait faire preuve ces monstres de muscles et de chairs qu'étaient les Stryges, n'ayant pas oublié l'incident qu'était survenu avec le jeune mage Crispin dans les Terres Sombres, le choisi de Morr espérait tout de même pouvoir s'entretenir avec la sombre bête dans le but de trouver un terrain d'entente entre vivants et morts…
Si le colosse vampirique devait haïr les chasseurs de vampires plus que tout, sans aucun doute sa haine était encore bien plus grande à l'encontre de la Lahmiane l'ayant obligé à quitter sa tanière et la sécurité que lui offrait sa possible collaboration avec le peuple de Stryganis…





******






Devant désormais préparer son affaire, Geralt fut alors emmené par le sergent Vagran auprès du dernier traqueur connaissant avec précision le lieu où le fils du Margrave était tombé. Allant ainsi trouver l'homme dans une maison miteuse commune de la ville, l'officiel et représentant du seigneur de Rossin s'imposa dans l'habitation, évacuant tous citoyens pouvant représenter une gène à ces yeux, les malheureux étant bien plus terrifié par l'apparition du sinistre templier que par les directives du sergent en réalité.
Montant ainsi à l'étage de l'édifice, ils y trouvèrent une petite famille attablé alors que les enfants hurlèrent de frayeur à la vue du chevalier noir masqué, se refugiant dans leur chambre tandis que les adultes blêmirent jusqu'au moment où le sergent expliquant les raisons de sa venue, ordonna au dénommé Semon qu'il avait été désigné par son seigneur pour accompagner Geralt jusqu'au lieu du massacre.
Si la peur se lisait sur le visage du traqueur, il accepta sans rechigner la tâche, craignant sans l'ombre d'un doute la fureur du Margrave en cas de refus. Et pourtant, une personne daigna s'opposer à pareil folie : sa femme… Refusant et craignant de voir son mari y laisser la vie, là où l'autre fois, il lui avait déjà fallu plusieurs semaines pour cesser d'hurler au plus sombre de la nuit tandis qu'il était hanté par de sombres fantômes.
Mais… pareil intervention d'une femme n'étant aux yeux du sergent nullement acceptable, le soldat ordonna au traqueur de la punir sur le champs avant de la congédier ensuite. Semon s'exécutant comme un animal qu'on avait bien dressé, une gifle vint se figer dans le visage de la jeune femme, la projetant au sol, le dernier regard qu'elle porta à l'assemblée avant de disparaître n'étant qu'emplit de haine et de rage…
C'était alors au loup blanc d'intervenir désormais :


"Prépare un cheval et tiens toi prêt… Nous devrons arriver de jour sur le lieu de l'attaque, une fois fait, tu pourras repartir de ton coté et me laisser là bas. Je retrouverai le chemin une fois que j'en aurais terminé." Dit il d'une voix sombre et pleine de détermination, avant d'ajouter :" N'ai crainte, tu seras bien entendu dédommagé pour ta besogne."

Lui expliquant qu'il serait prêt en temps et en heure, Semon lui raconta aussi que le voyage ne serait l'affaire que de quatre à cinq heures de route à dos de chevaux à travers les bois, tout en précisant bien sûre que le respect de ce délai n'imposait aucune mauvaise rencontre lors de leur traversée… bon nombre de choses étranges arpentaient les sinistres bois de ces maudites terres.

Ayant maintenant quitté la maison commune, le sergent à nouveau seul avec Geralt, ne pu s'empêcher de le questionner sur sa récente entrevu avec le prisonnier… Pour sûre, si son rôle était de guider le templier à travers la ville, sans nul doute était il aussi les yeux et les oreilles du Margrave, se devant de renseigner son seigneur de toute avancée dans l'enquête susceptible de lui ramener le corps de son fils, ou de lui offrir la localisation des deux femmes ayant causé sa chute.


"La torture pourrait certes le faire parler à un moment donné… Mais le problème de ce genre de méthode, c'est qu'elles ne permettent pas de discerner le vrai du faux… Au mieux pourrait il nous dire la vérité, ce que je doute alors qu'il n'a plus rien à perdre… Au pire, nous vendra t'il ce que nous voulons entendre, nous lançant sur une piste sans fondement, pour ainsi nous faire perdre du temps… le temps étant une ressource que nous n'avons hélas plus." Dit il sinistrement alors que quelqu'un vint à leur rencontre.

Une femme à la chevelure blonde, jolie et richement vêtu, se présenta alors devant le templier. Son appartenance à la noblesse crevant les yeux, elle n'était autre que Gilda von Falmer, épouse et maintenant veuve de Otto… S'inclinant devant la jeune femme comme le dictait le protocole, Geralt ne pouvait qu'être impressionné devant l'assurance et la rage émanant dans son regard quand elle croisa le sien, là ou pas le moindre habitants ou soldats de Rossin n'avaient osé s'opposer à lui depuis son arrivée.
Observant alors le panier remplit de couverture qu'elle tenait fermement entre ces mains, Geralt pu y discerner la mignonne petite frimousse d'un nourrisson, sans l'ombre d'un doute progéniture du défunt Otto von Falmer…

D'une voix pleine de rancœur, et le cœur lourds de chagrin, elle semblait avoir choisi de croiser la route de celui qui était mandaté par le Saint Siège pour venger la mort de son mari, sans l'ombre d'un doute pour le jauger. Prête à porter assistance au chasseur de monstre par tous les moyens possible, elle prierait pour lui auprès des Dieux de sorte à ce qu'il puisse terrasser les monstres qui lui avait enlever l'amour de sa vie. Troublante et touchante attention qui vint frapper ici Geralt, lui qui n'avait plus reçu pareil discours depuis son exil de l'Empire voila des années en arrière. La jeune femme saurait elle toujours offrir pareil prières si elle savait qui se cachait derrière le sinistre masque qu'arborait le champion de Morr ? Il n'y croyait que très peu de chance et pourtant… Il ne pouvait ici qu'éprouver de la compassion en particulier à l'encontre de l'enfant qui trop jeune… n'aurait jamais aucun souvenir de son père.


"Je... Je ferais ce qu'il faut ma dame. Mais si vous me le permettez… voici le conseil que je saurais vous donner : Ne vivez pas dans la rancœur et l'amertume… Ces maux sont un poison pour l'esprit. Et comme j'ai su le dire au seigneur de Rossin : Mieux vaut se réjouir pour les vivants, et nul raison de pleurer les morts alors qu'il nous faut justement les honorer…" Il porta alors son regard vers le petit, celui ci étant la représentation la plus pur de ce qu'était l'innocence dans ce monde emplit de noirceur.
"Votre mari vivra pour toujours au travers de votre fils… Qu'il sache quel héros il était…Dit il avant de décider à se retirer, laissant ainsi la jeune femme le suivre du regard.

Perdu dans une intense réflexion, il resta figé sur la vision de cet enfant, pensant alors ceci :


*Autrefois… Tu étais une adolescente pleine de vie, prête à se sacrifier pour autrui… Vivant avec les Bienfaiteurs que tu disais être ta famille. Et alors que je suis sur tes traces, j'ai l'impression que tu t'éloignes toujours un peu plus de moi… Ou que tu sois… Karla… T'arrives il encore à penser aux conséquences de tes actes ?* Cette question resta en suspend, le loup blanc ne pouvant que constater impuissant, les dégâts causés par celle qui aurait dû être autrefois sa protégée…




******





Nouvel échec que vint prendre de court le Loup blanc, en effet, retrouvant plus tard dans la journée le chevalier Julan, celui ci dont la mission consistait à rassembler les équipements pouvant aider Geralt à l'avenir, revint avec bien peu de choses tandis qu'il lui expliqua que dans la ville de Rossin, nul apothicaire ou alchimiste n'avait élu domicile… Voila qui était fâcheux, en particulier pour l'action que s'apprêtait à mener Geralt concernant la sinistre Stryge sévissant dans la région.
Plus que de fioles inflammables ou lumineuses… c'était surtout de soin dont il devait bénéficier en urgence, son corps déjà rongé par la maladie, se devait au moins d'être au maximum de ces capacités sur le plan physique, chose que ces blessures encore cicatrisantes lui empêchaient pour le moment d'atteindre.
Si les potions de soin étaient le moyen le plus sûre et le plus rapide de guérir, il semblait désormais clair que cette option n'était plus possible, alors que Julan lui indiqua que selon les rumeurs, un médecin venant d'Altdorf s'était installé à Rossin il y a peu, celui ci pouvant sans l'ombre d'un doute lui fournir certaines textures pouvant lui être utile.

Si l'idée de se faire occulter était à proscrire à cause de sa mutation, récupérer quelques bandages et autres onguents pourraient sans l'ombre d'un doute suffire pour qu'il puisse pleinement récupérer.
Ne pouvant que saluer et remercier Julan pour son acharnement ayant au moins servi à lui récupérer de l'eau bénite ainsi que de la tubéreuse, le chef des templiers, désireux de marcher au plus vite à la rencontre de la Stryge, s'en alla alors à travers les ruelles boueuses du bourg dans le but d'y trouver le médecin.

Arrivant devant une maison de mauvaise manufacture, il frappa alors à la porte en bois, se figeant devant alors que personne ne vint l'accueillir.
Retentant alors sa chance, il frappa à nouveau avant de cette fois ajouter :


"Je suis le Templier Eskel mandaté par le Saint siège et serviteur du Grand Veilleur. Je suis en mission pour le seigneur de Rossin, et on m'a dis que je pourrais trouver un médecin ici…"

Toujours aucune réponse… Jusqu'au moment où tendant l'oreille, il cru entendre à travers la porte, quelque chose tomber à l'intérieur… Il y avait bien quelqu'un ici pour sûre…
N'attendant alors plus aucune invitation, le Loup blanc poussa la porte sans plus attendre.
Modifié en dernier par [MJ] Le Grand Duc le 03 févr. 2020, 02:48, modifié 1 fois.
Raison : 6 xps / Total : 42 xps
Geralt, Chevalier renégat de l'Ordre du corbeau

For 12 | End 12 | Hab 14 (*+1) | Cha 8 (*+2) | Int 12 | Ini 14 | Att 14 | Par 14 | Tir 14 (*+1) | FOI 11 | NA 3 | PV 95/95
Fiche : http://warforum-jdr.com/wiki-v2/doku.ph ... che_geralt
► Afficher le texte

Avatar du membre
[MJ] Le Grand Duc
Warfo Award 2019 du meilleur MJ - RP
Warfo Award 2019 du meilleur MJ - RP
Messages : 1600

Re: [Geralt] Le massacre de Rossin

Message par [MJ] Le Grand Duc »

Le templier poussa la porte sans ménagement et l’ouvrit à la volée, entrant d’un coup dans l’unique pièce de la maison. Il se retrouva nez-à-nez avec un jeune homme en chemise blanche qui arborait des favoris bien taillés. L’occupant des lieux eut un hoquet de surprise en voyant Geralt entrer mais fit son possible pour se reprendre et se tenir bien droit, les mains dans le dos, dans une position qui se voulait tout à fait naturelle mais qui ne l’était point.

L’intérieur était bien rangé, avec un bureau couvert de notes, de croquis et de cahiers volumineux devant lequel se tenait le jeune homme. A sa droite une longue table était couverte d’un linge pâle sous lequel on devinait probablement la forme d’objets et d’ustensiles, tandis qu’à gauche un paravent en planches de bois cachait un lit, un coffre et une commode. Il régnait dans l’air une odeur de formol, d’herbes d’embaumeur et de fluides corporels.


- « Euh bienvenue dans mon cabinet, templier. » l’acceuillit l’homme, visiblement mal à l’aise. « Désolé j’étais absorbé part mon travail et je ne vous ai pas entendu frapper. Matthieu Degbert, pour vous servir. Que puis-je pour vous ? Rhume ? Toux grasse ? Voies obstruées, mh ?»

Image
Je suis le Grand Duc, seigneur de ces bois. Je vis avec mes gens, loin de la folie des hommes. La nuit je vole dans les sombres profondeurs de la forêt. Mon regard d'acier partout se pose, et sans bruit, comme le vent, je file entre les branches des arbres séculiers. Je suis le Grand Duc, seigneur de ces bois.

Avatar du membre
Geralt
Warfo Award 2019 de l'Incitation au voyage
Warfo Award 2019 de l'Incitation au voyage
Messages : 424
Lien fiche wiki : http://warforum-jdr.com/wiki-v2/doku.ph ... che_geralt

Re: [Geralt] Le massacre de Rossin

Message par Geralt »

Entrant sans ménagement dans la maisonnette composé d'une pièce unique, le chasseur de monstre se retrouva alors nez à nez avec un homme en chemise blanche et aux favoris parfaitement taillés. Pareil entrée ne pouvant que créer un effet de surprise, l'étrange nouveau protagoniste sursauta avant de devenir livide l'espace d'un dixième de seconde avant de finalement chercher à se reprendre, se forçant à tousser pour masquer sa gène et cherchait maintenant une position adéquate dans le but de faire face au templier, l'impérial semblant particulièrement mal à l'aise alors qu'il ne parvenait pas à tenir en place.

Marqué par un long silence, la rencontre des deux hommes se fit tout d'abord sans le moindre échange, Geralt se concentrant dans un premier temps sur l'ensemble de la pièce, celle ci étant plongé en majeur partie dans l'obscurité, tandis que nombre d'étagères l'a composait pour y exposer produits et matériels médicales en tout genre. Ici l'atmosphère était étouffante, une odeur dérangeante de formol et d'herbes empestant à travers la pièce...

► Afficher le texte
Tandis que le peu d'espace composant l'endroit était en majeur partie dédié aux travaux médicaux, un petit espace avait été aménagé, celui ci se composant de manière rudimentaire d'un lit, un coffre,une commode le tout décoré par un horrible tapis au sol. Rien de bien particulier au premier coup d’œil, les capacités du chasseur de monstre firent une nouvelle fois la démonstration de leur plein potentiel. Même dans un endroit semblant pourtant loin de tout danger, Geralt put analyser quelques détails intéressants voir intrigants : Sous le tapis, il était possible de discerner le contour des planches de bois composant le sol, celui ci semblant tenter de masquer une potentiel trappe donnant ainsi accès à un sous sol dans l'édifice.
A travers le masque du templier, aucune émotion ou pensée ne pouvait alors être déchiffré, aussi le loup blanc ne se contenta tout d'abord que de répondre le plus normalement du monde aux interrogations de son interlocuteur qui se présenta sous le nom de : Matthieu Degbert, médecin de Rossin.


"Pardonnez une entrée aussi brusque... J'ai pourtant frappé à de nombreuses reprises." Pour seule excuse, le médecin lui expliqua ne rien avoir entendu, trop plongé dans ces travaux et recherches, l'homme de science qu'il était ayant la mauvaise habitude de se laisser tellement absorber par ces ouvrages qu'il en oubliait tout le reste.

"Je suis ici pour vous passez commande : Bandages, onguents, anti douleur... Des produits servant à soulager le corps et l'esprit, tout en aidant à la cicatrisation des blessures et permettant d'éviter toute infection..."

Commande des plus basique, le médecin ne lui offrit pourtant dans un premier temps aucune réponse, n'arrivant plus à se détacher du sombre masque du Templier de Morr. Regard fuyant, transpiration, rythme cardiaque en accélération... Tous ces détails n'échappaient pas à l’œil expert du chasseur de monstre, étrange comportement alors que Geralt était venu ici en toute amicalité...
L'homme devant lui cachant sans l'ombre d’un doute quelque chose... quelque chose qu'il ne voulait pas voir le templier découvrir pour sûre.
Faisant alors quelques pas dans la pièce, Geralt se plaça sur le tapis mal replacé et dont l'objectif premier était de dissimuler la trappe dans le sol de la pièce, ne le quittant plus des yeux, on aurait pu croire que le docteur retenait désormais sa respiration, écarquillant même les yeux tandis que le choisi de Morr ne bougea plus de sa nouvelle position, plongeant son regard ténébreux dans celui de l'homme de science/


"Monsieur Degbert... Pardonnez mon indiscrète question mais... Que faîtes vous ici ? A Rossin je veux dire... Selon ce que l'on a pu me dire, vous êtes originaire de Altdorf non ? Les médecins compétents sont choses rares de nos jours... Il est fort étrange d'avoir décidé de quitter la capital pour pareil trou à rat."

Il laissa sa question en suspend, n'attendant nul réel réponse, et cherchant surtout à mettre sous pression son interlocuteur. Poussant alors un soupir d'agacement, le chasseur de monstre se montra soudainement plus ferme et plus froid.

"Vous semblez stressé... Étrange que de ne pas m'avoir entendu frapper à votre porte alors que cette pièce est si petite... A moins bien sûre... Que vous n'étiez pas dans cette pièce ?..." Il marqua un temps d'arrêt pour observer toute réaction de l'homme devant lui. "Ce qui m'a poussé à entrer vous voyez, c'est un bruit assez important de quelque chose frappant le sol... En arrivant, je n'ai pourtant rien vu trainer... Dois je donc en conclure, que la provenance du bruit n'est autre que celui de la trappe ayant été refermé par vos soins ?"

Le docteur semblant soudainement paniqué, fit alors mine de ne pas comprendre.

"Oui... Je parle bien de la trappe que vous tentez de dissimuler sous votre tapis, celui là même ou je me trouve désormais.

D'ordinaire je n'aime guère me mêler des affaires des autres, et tout le monde possède ces secrets mais... La panique se lit sur votre visage depuis mon arrivée ici, et vous ne semblez pas ignorer la fonction que je représente donc... Vous cherchez, à mon grand étonnement je dois l'avouer... A me cacher quelque chose, ai je tord ?"


Il fit un pas vers le médecin, le chevalier noir étant aussi imposant que terrifiant sur le moment, et il demanda alors d'un air menaçant et déterminé :

"Si je décide de soulever cette trappe... Que vais je découvrir Monsieur Degbert ?"
► Afficher le texte
Modifié en dernier par [MJ] Le Grand Duc le 17 févr. 2020, 00:54, modifié 1 fois.
Raison : 6 xps / Total : 48 xps
Geralt, Chevalier renégat de l'Ordre du corbeau

For 12 | End 12 | Hab 14 (*+1) | Cha 8 (*+2) | Int 12 | Ini 14 | Att 14 | Par 14 | Tir 14 (*+1) | FOI 11 | NA 3 | PV 95/95
Fiche : http://warforum-jdr.com/wiki-v2/doku.ph ... che_geralt
► Afficher le texte

Avatar du membre
[MJ] Le Grand Duc
Warfo Award 2019 du meilleur MJ - RP
Warfo Award 2019 du meilleur MJ - RP
Messages : 1600

Re: [Geralt] Le massacre de Rossin

Message par [MJ] Le Grand Duc »

Le jeune médecin semblait tout à fait mal à l’aise, suivant le templier des yeux alors qu’une goutte de sueur lui tombait le long de la tempe. Il était simple de deviner que cet altdorfer avait quelque à cacher.

- « Des bandages, des crèmes pour favoriser la cicatrisation et des solutions en poudre contre la douleur, oui j’ai ce qu’il vous faut … » bafouilla-t-il.

Il recula vers le fond de la pièce côté atelier, en prenant soin d’éviter de frôler de trop près la grande table couverte du drap blanc, comme s’il faisait attention de ne pas tirer malencontreusement ce dernier. Matthieu Degbert ouvrit alors une large commode en bois en passant en revue des pots étiquetés tout en essayant de surveiller discrètement Geralt par-dessus son épaule.

- « Pourquoi ai-je quitté la capitale ? Oh, c’était devenu trop étouffant pour moi. Et puis la compétition y était féroce. Ici voyez-vous, je suis le seul médecin diplômé à des lieues à la ronde, alors … Euh attention où vous mettez les pieds, ce tapis est très fragile et … »
Test de Char (+1, Intimidation) : jet caché.
Mais le Loup Blanc se lassa de ce petit jeu et interrogea Matthieu plus directement. Le jeune homme ouvrit la mâchoire, bouchée bée, puis sembla se résigner tandis que la peur, feinte ou réelle, gagnait son visage.

- « Seigneur templier, il n’y a rien sous cette trappe qu’une réserve, je le jure. Je comptais m’y cacher lorsque j’ai vu une silhouette approcher de mon cabinet, car à dire vrai je suis recherché … Après avoir obtenu nos diplômes, mes amis et moi-même nous sommes rendus dans une taverne des quais derrière l’Universität District pour célébrer l’occasion. Alors que nous avions tous bien bu, une rixe stupide a éclaté entre notre tablée et celle d’en face, où buvaient des étudiants, comme nous, mais de l’Ecole Impériale de Cartographie. C’en est venu aux mains, j’ai frappé quelqu’un qui a perdu l’équilibre et est mal tombé. A vrai dire il est tombé dans le Reik. Les gardes ont repêché son corps deux jours après, mais son riche marchand de père avait déjà mis ma tête à prix … J’ai dû fuir pour vivre, et me réfugier dans un endroit où ne me trouverait pas mais où je pourrais continuer à exercer. Pitié, seigneur templier, ne me dénoncez pas. Je vous donnerai les remèdes que vous voudrez. »
Test d’Ini de Geralt (+1, Réflexes éclairs) : 16, raté.
Mais cette explication ne suffit pas à Geralt et le templier insista pour que le médecin le précède dans la réserve. Matthieu Degbert resta interdis un instant, puis fit mine de s'avancer vers la trappe avant de faire soudainement volte-face et de se précipiter vers la sortie de l'habitation. Le Loup Blanc n'eut pas le temps de dégainer l'un de ses pistolets avant que le jeune homme ne disparaisse à toute allure dans la ruelle, et renonça pour l'heure à le poursuivre. A la place, il s'empara d'un bougeoir, ouvrit la trappe et descendit l'échelle.

La réserve n'était rien d'autre qu'un puits vide de quelques mètres de profondeur où deux hommes auraient peiné à se tenir debout en même temps. Les parois étaient couvertes d'étagères destinées au rangement sur lesquelles reposaient de larges piles de parchemin, des ouvrages aux couvertures cornées, des outils de chirurgien mais surtout un grand nombre de bocaux en verre remplis d'un liquide opaque. Éclairant ces derniers à la lueur de sa bougie, Geralt reconnu sans mal des morceaux de corps et des organes humains, conservés dans une forme de formol. Il y avait là des foies, des cœurs, des poumons et des globes oculaires, mais aussi des mains ou des pieds. L'une des jarres contenait même un fœtus. En observant de plus près, le templier remarqua que certains de ces macabres échantillons portaient la marque de mutations : une main tordue présentait huit doigts au lieu de cinq, des plumes s'accrochaient au talon d'un pied et le nourrisson mort-né qui flottait mollement dans le liquide avait un sorte de trompe enroulée autour du cou et un chapelet de petites cornes sur le crâne.

Qui était véritablement Matthieu Degbert et pourquoi possédait-il ces horreurs, cela restait encore à découvrir. A moins que Geralt ne décide de ne pas s'attarder sur la question et de continuer sa quête.


Image
Je suis le Grand Duc, seigneur de ces bois. Je vis avec mes gens, loin de la folie des hommes. La nuit je vole dans les sombres profondeurs de la forêt. Mon regard d'acier partout se pose, et sans bruit, comme le vent, je file entre les branches des arbres séculiers. Je suis le Grand Duc, seigneur de ces bois.

Avatar du membre
Geralt
Warfo Award 2019 de l'Incitation au voyage
Warfo Award 2019 de l'Incitation au voyage
Messages : 424
Lien fiche wiki : http://warforum-jdr.com/wiki-v2/doku.ph ... che_geralt

Re: [Geralt] Le massacre de Rossin

Message par Geralt »

Le mensonge... Chacun des mots sortant de la bouche de l’interlocuteur de Geralt n'était qu'un tissu de mensonge, nul besoin d'être un génie pour en être persuadé, tant le médecin avait le regard fuyant tandis qu'il suait à pleine goutte alors que la température de la pièce était des plus agréable.
L'homme de science répondant à la commande du templier, commença alors à fouiller au travers de ces étagères pour trouver tout le nécessaire demandé, non sans jamais s'arrêter plusieurs dixièmes de secondes dans ces recherches pour observer par dessus son épaule le sinistre templier au masque de fer, l'observant avec insistante dans un silence des plus morbide.
Chose qui frappa Geralt, Degbert sembla particulièrement précautionneux avec un élément intrigant de la pièce : Du coté de son atelier, il fit tout son possible pour éviter de frôler de trop près une grande table servant sans l'ombre d'un doute comme plan de travail, et actuellement recouverte d'un drap blanc destiné à masquer toutes potentiels recherches ou fruit de son labeur... Étrange comportement, ne faisant que renforcer les suspicions du loup blanc concernant l'homme originaire d'Altdorf.

Usé par ce petit jeu du chat et de la souris, le docteur ne masquant plus du tout la panique qui l'habitait désormais, blêmit de plus belle face à l'interrogatoire imposé par le choisi de Morr... La réserve qui semblait se cacher sous les pieds de Geralt cachait sans doute quelque chose alors que de base il n'était venu ici que pour acheter quelques produits susceptible de le soulager des blessures apposées par le défunt Satyre blanc, il se retrouvait confronter à un personnage au comportement bien trop étrange pour que le chasseur de monstre ne passe à coté... Sur le moment, on pouvait presque croire que Geralt en avait oublié sa mission principal : la traque de Lucrétia et de Karla.
Criminel, pervers, médecin fou ... Quel pouvait bien être le profil de ce dénommé Matthieu Degbert, médecin venu se perdre au milieu de nul part alors qu'il aurait pu vivre une vie confortable dans la capitale impériale Altdorf...

Répondant aux questions du chevalier déchu, l'homme de science expliqua avoir échappé à Altdorf par simple souci de concurrence bien trop ardu, en sommes des arguments d'une logique plutôt pertinente pour un homme gagnant sa vie en offrant ces services et ces connaissances à autrui... mais pour la trappe... Son histoire fut bien plus farfelu... Si Geralt écouta avec attention cette histoire de soirée étudiante ayant conduit à la mort regrettable du fils d'un potentiel notaire de la capitale, obligeant le médecin à fuir pour se faire oublier, et à se terrer comme un rat au moindre passant se dirigeant vers sa boutique par peur de représailles... toute cette affaire était purement fictif à n'en pas douter car, bien trop détaillé pour être ne serait ce que crédible face à la question des plus simple de base du loup blanc à savoir : "Qui avait il dans sa réserve...". Un homme n'ayant rien à cacher aurait pu tout simplement répondre : "Des produits pour mon commerce" ou bien tout autre excuse mais non... Ici Matthieu Degbert se comportait à la manière d'un enfant venant de se faire prendre la main dans le sac par son père en train de voler des bonbons, et cherchant à justifier son acte par tous les moyens possible.


"Homme de science de talent je n'en doute pas ... Mais piètre menteur que vous faîtes Monsieur Degbert..."

Imposant au médecin de le guider et d'ouvrir sa réserve pour pouvoir y voir le contenu, celui ci prit d'un soudain acte de panique et de folie, s’empressa de rejoindre la porte d'entrée de la maisonnette pour tenter sa chance et prendre la fuite.
Geralt surpris par cette soudaine tentative, tenta alors de s'emparer de son pistolet, le dégainant trop tard tandis que le médecin quittait désormais son champs de vision pour rejoindre la ruelle... Le loup blanc soupira alors de lassitude, se refusant à poursuivre un homme qui sans l'ombre d'un doute, cachait dans son sous sol, quelques drogues et autres substances illégales... Trop peureux pour avouer ceci devant un terrifiant templier de Morr, alors qu'en réalité, celui ci se moquait éperdument de pareils broutilles...

Désormais seul dans le commerce, Geralt s'autorisa alors à fouiller les lieux, descendant par la trappe qu'il avait localisé sous le tapis près du lit servant au médecin, il se retrouva alors plongé dans une salle obscurs ou deux hommes ensemble auraient peiné à se maintenir dedans en même temps...
Ce qu'il y découvrit alors, dépassa de loin tout ce qu'il aurait pu croire... Et il se retrouva bien bête face à l'étrange et sinistre spectacle qui s'affichait devant lui...
Un musée des horreurs... Étagères aux livres sinistres et étranges, parchemins et notes en tout genre, des bocaux éparpillés un peu partout et dont la contenance était des plus immonde : Organes humains difformes, Fœtus arborant des mutations... la marque de la corruption... Geralt ne la connaissait que trop bien pour ne pas la reconnaître...


"Je commence à mieux comprendre la peur qui émanait de ce médecin... Qui êtes vous donc Monsieur Degbert ?..." Murmura t'il pour lui même tout en contemplant chaque récipient ainsi que son contenu, ne pouvant être dégouté par pareil chose, car ayant vu bien pire en compagnie de Rebecca et sa petite bande aimant se livrer à la fornication et aux sacrifices avec la harde blanche...

Si tout ceci était des plus troublant, l'idée de savoir que le chaos pouvait sévir à Rossin ne faisait en rien les affaires du chasseur de monstre, alors qu'il cherchait à se reconstruire aux travers des préceptes du Grand Veilleur... Coïncidence ou destinée, il était curieux de tomber sur pareil chose ici alors qu'il était toujours sur les traces de la Lahmiane et surtout de Karla... Le père Giovanni le lui avait dit, Geralt était le bourreau et non un juge au service de Morr, de fait, seul son combat contre la non vie avait de l'importance, le chaos n'étant qu'un obstacle sur le chemin... Et pourtant, alors que les papillons n'existait plus... Voila que Geralt découvrait ce... laboratoire de l'horreur ?!
Ignorant si cette découverte avait un rapport de près ou de loin avec Lucrétia ou Karla, Geralt ne pouvait oublier la prophétie que Emilio lui avait offert : Le chaos était à l’œuvre et quelque chose arriverai tôt ou tard, et cela impacterai de près ou de loin celles désignés comme étant les filles de la nuit...

Deux faces d'une même pièce : D'un coté Eskel le templier dont la mission était la traque et la destruction de Lucrétia... et de l'autre Geralt, ayant accepté l’éventualité de se confronter à Karla mais ne pouvant abandonner le coté protecteur qui l'habitait, lui imposant de détruire toute menace susceptible de lui nuire : L'Ordre retrouverait les deux femmes il s'était fait une raison là dessus... Mais jamais... Geralt ne laisserai le chaos s'approcher à nouveau de la descendante des De Soya.

Malgré l'idée d'origine du Loup blanc qui était la préparation de sa mission destinée à retrouver le corps du fils du Margrave... Il semblait désormais qu'il lui faudrait éclaircir le rôle que jouait le dénommé Degbert ici à Rossin, car une chose était sûre et n'était en rien rassurante : trop trouillard dans son comportement pour agir seul, Geralt était persuadé que quelqu'un ou quelque chose avait fourni les organes au médecin... Mais qui et dans quel but... Il faudrait le découvrir.

Dès lors Geralt fouilla les lieux, en quête de potentiels réponses à ses interrogations.

► Afficher le texte
Modifié en dernier par [MJ] Le Grand Duc le 17 févr. 2020, 00:54, modifié 1 fois.
Raison : 6 xps / Total : 54 xps
Geralt, Chevalier renégat de l'Ordre du corbeau

For 12 | End 12 | Hab 14 (*+1) | Cha 8 (*+2) | Int 12 | Ini 14 | Att 14 | Par 14 | Tir 14 (*+1) | FOI 11 | NA 3 | PV 95/95
Fiche : http://warforum-jdr.com/wiki-v2/doku.ph ... che_geralt
► Afficher le texte

Avatar du membre
[MJ] Le Grand Duc
Warfo Award 2019 du meilleur MJ - RP
Warfo Award 2019 du meilleur MJ - RP
Messages : 1600

Re: [Geralt] Le massacre de Rossin

Message par [MJ] Le Grand Duc »

Le templier de Mórr entreprit de fouiller rapidement la réserve, parcourant en diagonale les feuillets de notes et les recueils de croquis à la recherche d’informations sur le médecin. Il ne trouva aucun parchemin occulte ou formule d’invocation de démons, mais seulement des planches anatomiques, des extraits de traités de chirurgie et des carnets visiblement écrits par Matthieu Degbert lui-même sur des opérations qu’il aurait menées. Ce charabia de spécialiste était difficilement compréhensible mais semblait indiquer que le jeune altdorfer pratiquait régulièrement sa science sur des gens des environs qui venaient chez lui en secret pour se faire retirer la souillure qu’ils portaient en eux, ce qui expliquait probablement le contenu des jarres. Du reste, ces carnets ne désignaient aucun des « clients » par leur nom ou leur profession, de telle sorte qu’il était impossible d’identifier ces derniers. En remontant pour soulever le drap blanc qui recouvrait la table, Geralt découvrit le cadavre d’un vieillard partiellement disséqué et dont l’abdomen était ouvert sur ses entrailles encore luisantes. Pas de traces de lutte ou de mutations sur ce corps, et le visage affichait une expression relativement paisible. Ce sujet n’était pas mutilé et avait été ouvert avec une méthode méticuleuse. Du reste, il avait été préalablement frotté avec un mélange d’herbes aromatiques et de cire afin de masquer son odeur. Le Loup Blanc ne trouva pas d’autres éléments dignes d’intérêt dans cette maison et la quitta donc après s’être servi en remèdes dans la commode laissée ouverte par le fuyard. Suite à cela, il alerta ses compagnons ainsi que le sergent Vagran de ce qui venait de se dérouler. L’officier sembla alarmé, et assura au templier que ses hommes allaient verrouiller les issues du bourg et fouiller chaque maison pour retrouver le médecin. Le Padre Giovanni, en apprenant la nouvelle, marmonna une malédiction dans sa langue natale et fixant Geralt de son regard noir.

- « Nécromancien ou embaumeur, cet homme doit être retrouvé et châtié. Violer le caractère sacré d’une dépouille est l’un des pires crimes qu’un homme puisse commettre. Les défunts doivent retourner à la terre pour que leur âme puisse trouver le chemin du Jardin. L’office de cet incroyant doit être passé par les flammes, et lui-même doit expier ses fautes. »
- « Laissez-moi d’abord examiner ses notes, Padre. » demanda Engelbert, l’écuyer du Garde Noir. C’était la première fois que Geralt entendait le son de sa voix. « Le chapitre de la Garde Noire de Nuln possède des listes où sont enregistrés les noms des personnages condamnés par le clergé. Beaucoup de pilleurs de tombe s’y trouvent, dont certains des plus éminents professeurs de médecine de la capitale. Notre ami a peut-être des connexions avec ces réseaux-là. »

En attendant que les gardes ne mettent la main sur Matthieu Degbert, le Loup Blanc se dirigea vers les portes de la bourgade pour y retrouver Semon. Le garde-chasse du seigneur de Rossin attendait près de la maison du guet qui flanquait le grand portail, ouvert en cette heure avancée de la matinée. Il tenait la bride de son cheval d’une main, et celle de la monture du templier de l’autre. En voyant Geralt arriver, il se redressa et s’inclina maladroitement. Il avait l’air visiblement nerveux et portait un arc en bandoulière ainsi qu’un carquois à la ceinture. Sans plus attendre, il se mit en selle fit signe de le suivre en lançant sa monture au galop. Ils quittèrent ainsi l’enceinte et traversèrent le village en contrebas avant de s’élancer sur les pistes sablonneuses qui sillonnaient le fief.

Après une chevauchée qui dura plusieurs heures, ils s’arrêtèrent au sommet d’une petite butte pour laisser souffler leurs montures. En contrebas s’étendait une grande forêt de pins et, au loin, on pouvait deviner les rivages de la Mer des Griffes.


- « Descendez la piste pendant encore une lieue à l’intérieur d’ce bois et vous trouv’rez l’endroit où ça s’est passé. » dit-il d’un ton qu’il voulait le moins tremblant possible. « Vous pouvez pô l’rater, c’est dans une petite clairière avec une ruisseau au fond. Et pis normalement rien n’a bougé depuis l’attaque alors … vous trouv’rez quoi. Mais j’dois vous avertir, messire … » Semon tourna la tête vers Geralt tandis que son cheval broutait une touffe d’herbe en bord de chemin. « C’t’endroit, il est maudit. C’qu’on a fait à ces gitans, c’pô juste. Ils sont rev’nu d’mander vengeance. Les bûch’rons ont vu des lumières entre les troncs et ils ont entendu des voix, comme des voix d’femme qui ricanaient … » Il sembla hésiter un instant puis déglutit. « Messire l’templier … si vous voulez on peut s’mettre d’accord. On rebrousse chemin et on racont’ra qu’on y est allé mais qu’on a rien trouvé. D’accord ? » Le garde-chasse semblait très inquiet, sachant que cette proposition pouvait voir de terribles répercussions pour lui.


Tu peux indiquer que tu te soignes/te fais soigner en passant à l’auberge voir tes collègues. Tu récupères 15 points de vie.
Je t’ajoute deux trousses de soin dans ton inventaire.
-1 pollen de sirène
Je suis le Grand Duc, seigneur de ces bois. Je vis avec mes gens, loin de la folie des hommes. La nuit je vole dans les sombres profondeurs de la forêt. Mon regard d'acier partout se pose, et sans bruit, comme le vent, je file entre les branches des arbres séculiers. Je suis le Grand Duc, seigneur de ces bois.

Avatar du membre
Geralt
Warfo Award 2019 de l'Incitation au voyage
Warfo Award 2019 de l'Incitation au voyage
Messages : 424
Lien fiche wiki : http://warforum-jdr.com/wiki-v2/doku.ph ... che_geralt

Re: [Geralt] Le massacre de Rossin

Message par Geralt »

Voila qui devenait de plus en plus curieux... Malgré les fouilles de Geralt à travers le cabinet et la réserve du médecin, il ne trouva rien de particulier pouvant le lier de près ou de loin à quelques sombres cultistes ou aux puissances de la ruine. Au mieux pu t'il déchiffrer à partir de quelques notes usant de termes et de symbologies médicales, que le dénommé Degbert semblait s’intéresser de près à la façon dont il était possible de faire disparaître les traces de la corruption chaotique sur un corps humain, chose qui expliquait les nombreux bocaux décorant sa sinistre réserve, les membres et organes ayant, toujours selon ces quelques notes, appartenu à quelques clients particuliers désireux de guérir de leurs horribles maux.
Aucun nom, aucune adresse... Geralt faisait ici chou blanc, et toutes les théories concernant l'homme science ayant pu germer un peu plus tôt dans son esprit volèrent en éclat... Il semblait que Degbert n'était au final qu'un savant fou s'occupant d'un type de médecine que l'inquisition s'empresserait de juger comme l’œuvre d'un hérétique et pourtant... Malgré cette rencontre qui ne l'aiderai en rien concernant sa traque à l'encontre de Lucrétia, ces recherches ne pouvaient qu'intriguer le Loup blanc...
Lui même frappé d'une mutation, n'était ce pas là une possible solution pour se débarrasser de ce mal continuant de le ronger en plus de son horrible maladie le tuant à petit feu ? Après tout ce n'était pas la première fois qu'il croisait la route d'un homme se disant capable de guérir les mutations... Il se rappela alors sa rencontre avec l'ermite Oddo, peut de temps après sa confrontation avec l'horrible Ziegler l'ayant forcé à quitter la chaleureuse et folle compagnie des Papillons et de Rebecca... Mais pareil intervention sur un corps humain... Avait elle un prix ?

Quoiqu'il en soit, il semblait que désormais le seul moyen pour le chasseur de monstre de faire la lumière sur ces évènements étaient de retrouver la trace du médecin fuyard. Prévenant alors le Sergent Vagran, bras droit du Margrave, celui ci prit acte des commandements du templier, le bourg devenant désormais sujet à des patrouilles accru de la garde, chaque maison serait ainsi fouillé jusqu'à retrouver celui qui était dès lors devenu un criminel selon les lois de Rossin.
Dès lors, retournant à l'auberge avec le matériel médical qu'il avait pu subtiliser, le Loup blanc se livra à quelques soins dans la chambre lui servant de lieu privé. Se déshabillant entièrement, il pu alors contempler l'importance des dégâts que ses chairs avaient pu subir après son combat contre le Satyre blanc. Les cicatrices étaient encore trop fraîches pour être totalement bien refermées, et l'apposition de quelques désinfectants et autres onguents, ne firent qu'accentuer de façon atroce la douleur, Geralt se retenant de hurler à chaque fois qu'il apposait ses mains sur ses plaies.
Un œil extérieur aurait tout de suite pu s'interroger par quel miracle le chasseur de monstre était il en mesure de se mouvoir et de tenir debout avec tant d'aisance quand on voyait le véritable carnage qu'était devenu son enveloppe charnel... Sans l'ombre d'un doute, l'ingérence de Pollen de Sirène servant à le maintenir en vie, participait à le soulager de ses douleurs, nul doute que la dépendance au produit était devenu tel, qu'il était devenu incapable de se rendre compte jusqu'à quel point elle lui était nécessaire pour ne pas s'écrouler sous l'épuisement...

Dans les faits... Le Loup blanc avait déjà un pied dans la tombe, sa seule volonté servant à l’empêcher de complétement y plonger... cette fois pour de bon.

Faisant le point avec le reste des templiers de l'Ordre, les réactions à l'énonciation d'une éventuel présence chaotique ici au sein même de Rossin furent en majeur partie accueilli par un long silence par l'ensemble des guerriers de Morr. Seul le prêtre Giovanni, ne pouvant contenir le dégoût que pareil expérience sur le corps humain pouvait produire, s'insurgea pour finalement conclure que le responsable devait au plus vite être retrouvé et condamné pour expier ces fautes. Chose plus que surprenante, Engelbert lui même intervint dans la conversation, voulant faire jouer de ses relations pour potentiellement découvrir si le dénommé Degbert avait pu un jour ou l'autre être jugé par le culte Morrien pour ces folles expérimentations... Peut être l'Ordre arriverait il à faire la lumière sur ce mystérieuse personnage exilé ici à Rossin...


"Ne jugeons pas trop vite de la situation... Engelbert, je te laisse gérer cette affaire, en lien avec la garde du Bourg. Je veux ce médecin vivant bien entendu... Un cadavre n'aura rien à nous révéler." Ces paroles ici faisaient office d'ordres directs, et le disciple de Klemens ne fit qu'acquiescer de la tête pour prendre acte du commandement.

Se levant alors de sa chaise, le groupe de templier étant attablé autour du lui, il dit :

"Nos recherches avec le prisonnier et le soldat survivant du massacre de Rossin n'ont rien donné de concret... De fait, l'option que je vous ai proposé concernant la possibilité que le corps et l'armure du fils du Margrave puisse nous donner la réponse quand à la destination de la fille Lahmiane est la seule me semblant encore jouable.

Stryge ou pas... Je compte me rendre sur les lieux du massacre, et trouver le corps de Otto pour le ramener. Folie ou pas... Je ne compte emmener aucun d'entre vous dans une décision trop hasardeuse. Le destin a voulu que je remplace Massimo à votre tête... Je ne doute pas que le Saint père saura me guider dans cette épreuve.
Sur ce... Templiers..."
Il plaça sa main paume ouverte sur le haut de son visage pour finalement la faire lentement descendre vers son menton. C'était ici un symbole de respect dont usait les adeptes du Grand Veilleur entre eux. Tous lui répondirent par pareil geste omis Carmen, Geralt leur tournant le dos pour se retirer, sous le regard grave du frère questeur, n'aimant guère l'idée de voir le Loup blanc livré à lui même dans ces sombres bois...



******



Retrouvant alors le traqueur Semon aux portes de la ville, celui ci arborait désormais une mine inquiète et un regard emplit de peur en voyant arriver le sombre et sinistre Templier, s'inclinant de manière maladroite à son encontre, pour finalement lui tendre les rênes de sa monture.
N'ayant pas de temps à perdre dans quelques échanges inutiles, le chef des Templiers grimpa alors sur la selle de son cheval, son guide faisant de même, avant que les deux hommes ne s'élancent dans les terres sauvages de l'Ostland, jusqu’à enfin trouver le lieux du drame où Lucrétia et Karla avait été vu pour la dernière fois...
Après une chevauchée de plusieurs heures, les deux cavaliers s'arrêtèrent en haut d'une butte, leur monture profitant alors de ce moment de répit pour reprendre leur souffle. Semon indiqua alors du doigt une direction en contrebas, expliquant qu'il restait au moins une lieue à traverser à l'intérieur du sinistre bois s'affichant devant le regard de Geralt pour enfin arriver sur le lieu du massacre.
Comme n'osant plus avancer d'un pas, le traqueur ne tenait dès lors plus en place sur sa monture, la panique se lisant dans ces yeux, alors qu'il réalisait qu'il était revenu non loin de ce lieu de malheurs l'ayant conduit à faire nombre de cauchemars ces dernières semaines. Se voulant prévenant, il expliqua que les rumeurs allaient bon train sur cet endroit... Le peuple Stryganis ayant connu un destin aussi funeste qu'injuste, les bucherons osant encore s'aventurer dans le coin disaient voir des lumières étranges se balader entre les arbres, et que le vent portait aux oreilles des voyageurs égarés, les sons malsains de rires féminins...
A travers son masque de fer, nul n'aurait pu dire à quoi pouvait penser le loup blanc dans l'immédiat, mais nul doute que ce genre de rumeurs ne l'étonna guère, le peuple des gitans ayant connu une mort atroce, il était possible que leurs âmes erraient désormais dans ces bois pour les hanter à jamais, incapable de trouver le repos éternel et les bras aimant de Morr, car trop en colère pour accepter de quitter le monde des vivants.
Semon balbutia alors qu'il était encore temps pour lui et le Templier de rebrousser chemin, n'ayant cas inventer une histoire pour le Margrave en prétextant n'avoir rien trouvé en étant aller sur les lieux... Si pareil propos pouvait être interprété comme une trahison direct envers le seigneur qu'il servait, le loup blanc ne s'en offusqua pas, la peur étant une chose des plus naturel dans pareil situation, en particulier quand on savait ce qu'il était possible de trouver dans ces bois.


"Tu as accomplit ton œuvre Semon. Retourne à Rossin auprès des tiens... Et dit aux autres Templiers... Que si je ne suis pas revenu d'ici deux jours alors..." Non s'en attendre une réponse, le loup blanc élança alors sa monture pour se diriger jusqu'à la lisière des bois.

Une fois devant l'entrée de la sinistre forêt, le loup blanc posa pied à terre, attachant les sangles de sa monture autour d'un arbre pour qu'elle y reste, il préféra ne pas prendre le risque de pénétrer avec elle dans pareil endroit au vu du nombre de bêtes sauvages qu'il était susceptible de croiser ici, il ne fallait pas oublier que sa monture saurait être essentiel pour ramener le corps du fils du Margrave jusqu'à Rossin si il parvenait à le retrouver.

Observant les bois devant lui, ceux ci donnaient l'impression d'être impénétrables, une sensation malsaine s'en échappant comme si ce lieu était tout droit sortie d'un cauchemar... Qui pouvait bien savoir ce que le chevalier noir trouverait ici... Mais son instinct lui disait qu'il allait devoir faire preuve de prudence car une fois enfoncé au cœur des ténèbres... Il serait seul... enfin pas tout à fait...


"Tu voulais me voir devenir l'homme que j'aurai du et pu être ô Saint père...
Le chemin que j'arpente désormais est emplit d'épreuves...
Tu m'as ordonné de croire en la destinée, de l'accepter et de ne plus la confronter...
Ce n'est ni pour la Lahmiane... Ni pour Karla... Ni pour l'Ordre que je me retrouve ici...
Je dois replonger au cœur de l'obscurité pour pouvoir à nouveau m'y opposer... Affronter mes peurs et mes faiblesses pour enfin m'en défaire... Ou bien échouer et disparaître à tout jamais...
Moi qui ai toujours été seul dans l'adversité... Aujourd'hui... C'est sous ton regard protecteur que je suis guidé ô Grand Veilleur..."


Ce fut sur ces mots destinés au gardien des portes de l'au delà, qu'il se décida à avancer, pénétrant la forêt pour ainsi disparaître sous les yeux de sa monture ne pouvant que hennir pour tenter de rappeler son maître de ne pas la laisser seule ici...

Geralt avança au cœur de la sombre forêt, où bruits inquiétants et sensation de malaise constante se mélangeaient pour offrir un mal être terrifiant pour les cœurs même les plus braves. L'air était lourdes ici, et la cime des arbres empêchait la moindre parcelle de lumière d'y pénétrer, créant une atmosphère des plus sombre dont l'origine semblait tout sauf naturel.
Tournant sur lui même et n'ayant fait que quelques pas pourtant, déjà le point d'entrée qu'il avait emprunté avait disparu, tout se ressemblant ici, Geralt avait l'étrange sensation que la forêt elle même était vivante, sorte de monstre se nourrissant de la noirceur et des peurs de ses victimes pour l'éternité... Ceux qui entraient dans ce lieu dit maudit, devaient y rester piégés... Pour l'éternité...

Continuant d'avancer toujours droit devant lui, quelques ricanements de femme se firent entendre au loin, ceux ci devenant de plus en plus fort et dont la provenance était impossible à déterminer tant ils semblèrent arriver de toute part...
Quelques forces étranges étaient à l’œuvre ici, et lorsque l'on tendait l'oreille, on avait l'impression que ces rires sinistres en plus d'être ceux de femmes avaient quelques choses ... d'animal ?! Curieux que ceci...


*Geralt...* Une voix l'appela sur sa droite, mais lorsqu'il tourna la tête, il ne vit rien.

*Geralt !* Cette fois la voix émana de sa gauche mais il n'y avait toujours rien... Omis les bruits de craquements de branches tout autour de lui.

Stoppant net sa progression, le loup blanc avait alors la sensation d'être observé de toute part, comme participant maintenant à un jeu malsain dont les règles semblaient encore lui échapper.

*Pauvre pauvre loup blanc... Si troublé et si désespéré... Tant de tristesse... Oui tant de chagrin... Nous saurions le réconforter... Oui nous saurions... Lui n'a aucune peur... Tant de colère et d'envie de pouvoir... Reste avec nous Geralt...* La voix se multiplia alors, et partout autour de lui Geralt entendait ces sinistres mots chantés en cœur :

"Reste avec nous ! Reste avec nous ! Reste avec nous ! ............................................................ Pour l'éternité !"
Comme absorbé par ces paroles, Geralt ne remarqua qu'à l'instant que tout autour de lui, la forêt s'était transformé en un véritable brouillard opaque d'obscurité, celui ci s'approchant du corps du chevalier comme attiré par lui, dans le seul but de le dévorer, tandis que des mains à la forme d'ombre aux griffes acérées, tentèrent de s'emparer de lui, dans l'espoir de l'emporter.

Observant dans toutes les directions, comme à la recherche d'une porte de sortie, Geralt comprit qu'il était prit au piège, alors que le voile noir l'entourait entièrement désormais.


*Tu es a nous parjure... A nous ! A nous ! A NOUS !!!!!*

Et sur ces ultimes et funeste phrase, le corps de Geralt fut dévoré par les ténèbres, celui ci disparaissant entièrement sous une pluie de rires malsains...

La destinée... avait conduit le Loup blanc à sa perte... Vraiment ?....

Un bruit de lame raisonna alors, et des flammes blanches et pures illuminèrent l'obscurité, déchirant le voile de ténèbres tout en laissant s'y échapper Geralt, toujours debout tandis que la lame Del'ait était parcouru de flammes d'une pureté absolu, la puissance de Morr se manifestant à travers l'épée tendit que le pouvoir de la foi émanait du Templier.
Désormais plus aucun ricanement ne se fit entendre, et le chemin qu'il avait décidé d'emprunter dans ces sinistres bois, s'afficha à nouveau devant lui.


"Le parjure est mort... Je suis l'épée qui éclaire l'obscurité et je n'ai pas peur de vous... Ce n'est pas ici que je compte échouer ! Dit il d'une voix pleine de détermination, tandis qu'on pouvait voir scintiller à travers son œil valide une lueur qu'on avait plus vue chez lui depuis des années maintenant : L'espoir...
► Afficher le texte
Modifié en dernier par [MJ] Le Grand Duc le 17 févr. 2020, 19:54, modifié 1 fois.
Raison : 6 xps / Total : 60 xps
Geralt, Chevalier renégat de l'Ordre du corbeau

For 12 | End 12 | Hab 14 (*+1) | Cha 8 (*+2) | Int 12 | Ini 14 | Att 14 | Par 14 | Tir 14 (*+1) | FOI 11 | NA 3 | PV 95/95
Fiche : http://warforum-jdr.com/wiki-v2/doku.ph ... che_geralt
► Afficher le texte

Répondre

Retourner vers « Ostland »