[Friedrich] Le Phare dans la Forêt
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Re: [Friedrich] Le Phare dans la Forêt
Le camp s'agitait depuis la victoire de Friedrich et Arianna sur les hommes bêtes. Comme animés d'une vie nouvelle les ouvriers travaillaient d'arrache-pied à élever un camp enfin digne de ce nom. Les hommes et les fils se préparaient à la bataille, parmi la soldatesque comme par parmi les civils alors que les femmes rassemblaient les provisions et fournitures de secours qu'elles pouvaient fabriquer.
Même les prostituées participaient à l'effort de guerre à leur façon. Apportant réconfort et calme aux soldats elle servait d'échappatoire à certains et de femme de compagnie à d'autres. Elles s'étaient d'ailleurs remplumées en quelques jours du fait des sommes importantes qui transitaient par leurs lits. Ils en avaient bien besoin de ces moments d'échappatoire, les hommes du sergent Hadler. Chaque nuit de nouveaux tambours venaient s'ajouter aux anciens, au fin fond de la forêt, rendant plus audible et terrifiant le rythme malsain des musiques de guerre. Si tant est qu'on pouvait appeler "musique" ce concert de percussions et de hurlements gutturaux.
Pour ne rien arranger l'équipe du sergent Ertezi était partie depuis deux jours et n'avait laissé aucune trace derrière elle. Evidemment, quarante-huit heures étaient bien trop peu pour prononcer la disparition de l'équipe et même les plus irrationnels ou imaginatifs des combattants admettaient que le délai était trop court pour une exploration réussie. Pour autant l'imagination humaine allait bien vite et déjà il se murmurait qu'un malheur s'était produit. Les bandits étaient-ils si nombreux? Auraient-ils rencontrés des monstres sur le chemin? Et s'ils ne revenaient jamais?
Dans ce contexte les cours de langue donnée par la sorcière à Arianna étaient presque une libération. On entendait depuis la cabane proche du village sortir des aboiements et des cris brutaux, suivis de conseils et d'aide à l'élocution. De ce que l'ont en comprenait la langue des bêtes était un assemblage de syllabes violentes et de bruits de bouche qui évoluaient dans une horrible harmonie pour former un tout cohérent à l'oreille. Apprendre à la comprendre n'était guère difficile pour un humain, ses constructions simples et son fonctionnement basique étant bien plus aisés que le reikspiel. Le parler était en revanche une autre histoire tant les sonorités étaient étrangères aux habitudes des humains. La jeune femme progressait néanmoins, sans doute que d'ici quelques jours elle parlerait couramment ce dialecte affreux.
Du côté des constructions, tout se passait pour le mieux. Les terrains s'enchaînaient et les nains avaient pratiquement terminé la forge des arquebuses! Bientôt ces redoutables armes pourraient être fabriquées quasiment à la chaîne et des tireurs sortiraient du lot. Les ressources se raréfiaient mais le nouveau moulin aiderait grandement le campement!
Ils en auraient sans doute besoin, les tambours du onzième jours furent particulièrement violents. La harde se rassemblait. Elle se rassemblait toujours.
Même les prostituées participaient à l'effort de guerre à leur façon. Apportant réconfort et calme aux soldats elle servait d'échappatoire à certains et de femme de compagnie à d'autres. Elles s'étaient d'ailleurs remplumées en quelques jours du fait des sommes importantes qui transitaient par leurs lits. Ils en avaient bien besoin de ces moments d'échappatoire, les hommes du sergent Hadler. Chaque nuit de nouveaux tambours venaient s'ajouter aux anciens, au fin fond de la forêt, rendant plus audible et terrifiant le rythme malsain des musiques de guerre. Si tant est qu'on pouvait appeler "musique" ce concert de percussions et de hurlements gutturaux.
Pour ne rien arranger l'équipe du sergent Ertezi était partie depuis deux jours et n'avait laissé aucune trace derrière elle. Evidemment, quarante-huit heures étaient bien trop peu pour prononcer la disparition de l'équipe et même les plus irrationnels ou imaginatifs des combattants admettaient que le délai était trop court pour une exploration réussie. Pour autant l'imagination humaine allait bien vite et déjà il se murmurait qu'un malheur s'était produit. Les bandits étaient-ils si nombreux? Auraient-ils rencontrés des monstres sur le chemin? Et s'ils ne revenaient jamais?
Dans ce contexte les cours de langue donnée par la sorcière à Arianna étaient presque une libération. On entendait depuis la cabane proche du village sortir des aboiements et des cris brutaux, suivis de conseils et d'aide à l'élocution. De ce que l'ont en comprenait la langue des bêtes était un assemblage de syllabes violentes et de bruits de bouche qui évoluaient dans une horrible harmonie pour former un tout cohérent à l'oreille. Apprendre à la comprendre n'était guère difficile pour un humain, ses constructions simples et son fonctionnement basique étant bien plus aisés que le reikspiel. Le parler était en revanche une autre histoire tant les sonorités étaient étrangères aux habitudes des humains. La jeune femme progressait néanmoins, sans doute que d'ici quelques jours elle parlerait couramment ce dialecte affreux.
Du côté des constructions, tout se passait pour le mieux. Les terrains s'enchaînaient et les nains avaient pratiquement terminé la forge des arquebuses! Bientôt ces redoutables armes pourraient être fabriquées quasiment à la chaîne et des tireurs sortiraient du lot. Les ressources se raréfiaient mais le nouveau moulin aiderait grandement le campement!
Ils en auraient sans doute besoin, les tambours du onzième jours furent particulièrement violents. La harde se rassemblait. Elle se rassemblait toujours.
Enfermé dans une lampe pendant des siècles, cloisonné dans une pièce de métal par une malédiction... Puis un jour un naïf est venu, me libérant dans sa sottise... Tant pis pour lui... Et pour tous les autres.
- Friedrich Hadler
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Re: [Friedrich] Le Phare dans la Forêt
Les jours passaient et avec eux la tension augmentait, à mesure que se rapprochait l’échéance inéluctable de l’affrontement contre les forces du chaos. Cette impression désagréable de calme avant la tempête était sans cesse alimentée par le grondement sourd et lointain des tambours de guerre qui rappelaient en permanence la présence du danger à quelques lieues du village seulement, caché sous les sombres frondaisons de la forêt. C’était comme une épée de Damoclès : la menace était omniprésente, il fallait apprendre à vivre avec, à dompter cette peur viscérale pour ne pas devenir fou.
Du côté des humains, pourtant, la situation s’améliorait de jour en jour. Un nombre toujours plus important d’ouvriers étaient mobilisés pour accroitre une production alimentaire et œuvrer à la construction de bâtiments utiles. Car Friedrich Hadler ne s’y trompait pas. Pour l’instant, sa production de nourriture était largement excédentaire, mais tout reposait sur elle. C’était l’échange de ces denrées qui lui permettait de payer ses hommes et de les nourrir, mais aussi d’acheter les matériaux de construction indispensables au développement de la ville. Il en aurait donc besoin du maximum possible à l’avenir, surtout avec l’augmentation nécessaire des effectifs qu’il envisageait pour être en mesure de contrer la montée en puissance exponentielle des forces du mal.
Chaque jour qui passait, l’ennemi se renforçait, et probablement plus qu’eux, pour l’instant du moins. Il fallait agir, et vite ! Fort heureusement, Hadler avait pu développer un socle fort, sur lequel il pouvait s’appuyer pour augmenter grandement sa production à l’avenir. Et il comptait bien frapper un grand coup, en procédant à un recrutement massif de main d’œuvre parmi les réfugiés. Un recrutement qui ferait plus que doubler ses effectifs actuels de travailleurs, pour l’instant inférieurs à une centaine. Ce serait une véritable montée en puissance de travail, quelque chose qu’il fallait faire le plus vite possible, avant qu’il ne soit trop tard. Car le temps filait à une vitesse incroyable : déjà plus d’un tiers du délai était passé, et il faudrait vite préparer de quoi recruter en masse à l’avenir, avant qu’il ne soit trop tard.
C’est pourquoi, au matin du 11ème jour, Friedrich Hadler alla convertir la quasi-totalité de ses stocks de nourriture en bois et en or afin de lancer un grande campagne de recrutement de pas moins de 100 ouvriers, et de lancer la construction de deux moulins supplémentaires nécessaires à l’exploitation de davantage de terres agricoles, qui serait indispensables à l’avenir pour payer et nourrir les nouveaux guerriers qu’il comptait attirer en nombre. La formation en continu de nouveaux pisteurs forestiers continuait. Un par un, les nouvelles recrues étaient formées, au rythme d’une tous les trois jours.
Une fois cela fait, notre héros s’inquiéta de son ami Poigno Ertezi. Le second chef de la défense de Col-de-Ferlangen était maintenant absent depuis deux jours, sans avoir donné de nouvelles. Ce n’était pas forcément anormal, un chef bandit comme le grand Bolstoï étant sans doute suffisamment malin pour se cacher et demander une longue traque. Mais Friedrich ne voulait prendre aucun risque, et surtout pas celui de perdre son ami. Malheureusement, notre héros ne pouvait pas voler à la rescousse de Poigno en personne, sans quoi il aurait laissé le village sans chef, ce qui était inenvisageable ne serait-ce que par prudence en cas d’attaque des hommes-bêtes. Heureusement, bien que ses effectifs fussent limités et qu’il préférât en garder un maximum à la défense des lieux, notre sergent ostlandais disposait dans sa manche d’un atout majeur, une marge de manœuvre semblable à une unité d’élite qui n’affaiblirait pas sa défense tout en lui permettant d’entreprendre des missions annexes. Cet atout, c’était le groupe d’aventuriers. Un groupe composé d’un nain, d’une magicienne, d’un barbare, d’un ranger, d’une elfe et d’un ogre n’était pas une force à prendre à la légère. Et même s’il coûterait de l’argent au sergent de les employer, ils en valaient la peine.
C’est pourquoi notre héros se rendit auprès du groupe et leur proposa une mission en ces termes :
–Bonjour messieurs dames. Si cela vous tente, et comme promis, j’ai une mission pour vous. Vous n’êtes pas sans savoir que mon collègue le sergent Ertezi est parti il y a deux jours de ça avec quelques hommes à la recherche du bandit connu sous le nom de grand Bolstoï. Je m’inquiète pour lui. Votre mission si toutefois vous l’acceptez, consiste à retrouver le sergent Ertezi et à lui prêter main forte ou le libérer s’il est dans le besoin. Dans l’hypothèse où il n’aurait pas ou plus besoin de vous, alors votre mission prendra une toute autre direction : il vous faudra aller explorer les tumulus au Nord de Col de Ferlangen.
Il y a cent pièces d’or d’avance si vous acceptez, la même chose si Poigno Ertezi est dans le besoin et que vous le sauvez ou l’aidez, et le double si vous explorez la zone des tumulus.
Une fois les aventuriers envoyés sur leur mission, le sergent Hadler retourna s’occuper de la patrouille de garde des abords de la forêt. Plus que jamais, il faudrait être vigilant, avec les hommes-bêtes qui se rassemblaient. Certains pourraient s’enhardir et tenter quelques incursions. C’est pour cela que Friedrich réitéra ses ordres aux pisteurs : continuer à truffer l’orée de la forêt de pièges dont ils notaient les emplacements (afin de pouvoir faire des sorties tranquillement sans risquer de se faire prendre à ses propres pièges) et garder un œil vigilant sur toutes les menaces qui pourraient venir des bois.
Le lendemain, il continuerait dans cette voie : convertir une part excédents importants de ravitaillement en or pour recruter à flux tendu, en l’occurrence deux soldats réguliers avec épée et bouclier supplémentaires, et, ô grandiose récompense de la persévérance, des deux premiers arquebusiers ! A partir de ce jour, tous les soldats seraient affectés uniquement à la garde, puisque bientôt, il y aurait de très nombreux ouvriers disponibles pour les constructions.
Du côté des humains, pourtant, la situation s’améliorait de jour en jour. Un nombre toujours plus important d’ouvriers étaient mobilisés pour accroitre une production alimentaire et œuvrer à la construction de bâtiments utiles. Car Friedrich Hadler ne s’y trompait pas. Pour l’instant, sa production de nourriture était largement excédentaire, mais tout reposait sur elle. C’était l’échange de ces denrées qui lui permettait de payer ses hommes et de les nourrir, mais aussi d’acheter les matériaux de construction indispensables au développement de la ville. Il en aurait donc besoin du maximum possible à l’avenir, surtout avec l’augmentation nécessaire des effectifs qu’il envisageait pour être en mesure de contrer la montée en puissance exponentielle des forces du mal.
Chaque jour qui passait, l’ennemi se renforçait, et probablement plus qu’eux, pour l’instant du moins. Il fallait agir, et vite ! Fort heureusement, Hadler avait pu développer un socle fort, sur lequel il pouvait s’appuyer pour augmenter grandement sa production à l’avenir. Et il comptait bien frapper un grand coup, en procédant à un recrutement massif de main d’œuvre parmi les réfugiés. Un recrutement qui ferait plus que doubler ses effectifs actuels de travailleurs, pour l’instant inférieurs à une centaine. Ce serait une véritable montée en puissance de travail, quelque chose qu’il fallait faire le plus vite possible, avant qu’il ne soit trop tard. Car le temps filait à une vitesse incroyable : déjà plus d’un tiers du délai était passé, et il faudrait vite préparer de quoi recruter en masse à l’avenir, avant qu’il ne soit trop tard.
C’est pourquoi, au matin du 11ème jour, Friedrich Hadler alla convertir la quasi-totalité de ses stocks de nourriture en bois et en or afin de lancer un grande campagne de recrutement de pas moins de 100 ouvriers, et de lancer la construction de deux moulins supplémentaires nécessaires à l’exploitation de davantage de terres agricoles, qui serait indispensables à l’avenir pour payer et nourrir les nouveaux guerriers qu’il comptait attirer en nombre. La formation en continu de nouveaux pisteurs forestiers continuait. Un par un, les nouvelles recrues étaient formées, au rythme d’une tous les trois jours.
Une fois cela fait, notre héros s’inquiéta de son ami Poigno Ertezi. Le second chef de la défense de Col-de-Ferlangen était maintenant absent depuis deux jours, sans avoir donné de nouvelles. Ce n’était pas forcément anormal, un chef bandit comme le grand Bolstoï étant sans doute suffisamment malin pour se cacher et demander une longue traque. Mais Friedrich ne voulait prendre aucun risque, et surtout pas celui de perdre son ami. Malheureusement, notre héros ne pouvait pas voler à la rescousse de Poigno en personne, sans quoi il aurait laissé le village sans chef, ce qui était inenvisageable ne serait-ce que par prudence en cas d’attaque des hommes-bêtes. Heureusement, bien que ses effectifs fussent limités et qu’il préférât en garder un maximum à la défense des lieux, notre sergent ostlandais disposait dans sa manche d’un atout majeur, une marge de manœuvre semblable à une unité d’élite qui n’affaiblirait pas sa défense tout en lui permettant d’entreprendre des missions annexes. Cet atout, c’était le groupe d’aventuriers. Un groupe composé d’un nain, d’une magicienne, d’un barbare, d’un ranger, d’une elfe et d’un ogre n’était pas une force à prendre à la légère. Et même s’il coûterait de l’argent au sergent de les employer, ils en valaient la peine.
C’est pourquoi notre héros se rendit auprès du groupe et leur proposa une mission en ces termes :
–Bonjour messieurs dames. Si cela vous tente, et comme promis, j’ai une mission pour vous. Vous n’êtes pas sans savoir que mon collègue le sergent Ertezi est parti il y a deux jours de ça avec quelques hommes à la recherche du bandit connu sous le nom de grand Bolstoï. Je m’inquiète pour lui. Votre mission si toutefois vous l’acceptez, consiste à retrouver le sergent Ertezi et à lui prêter main forte ou le libérer s’il est dans le besoin. Dans l’hypothèse où il n’aurait pas ou plus besoin de vous, alors votre mission prendra une toute autre direction : il vous faudra aller explorer les tumulus au Nord de Col de Ferlangen.
Il y a cent pièces d’or d’avance si vous acceptez, la même chose si Poigno Ertezi est dans le besoin et que vous le sauvez ou l’aidez, et le double si vous explorez la zone des tumulus.
Une fois les aventuriers envoyés sur leur mission, le sergent Hadler retourna s’occuper de la patrouille de garde des abords de la forêt. Plus que jamais, il faudrait être vigilant, avec les hommes-bêtes qui se rassemblaient. Certains pourraient s’enhardir et tenter quelques incursions. C’est pour cela que Friedrich réitéra ses ordres aux pisteurs : continuer à truffer l’orée de la forêt de pièges dont ils notaient les emplacements (afin de pouvoir faire des sorties tranquillement sans risquer de se faire prendre à ses propres pièges) et garder un œil vigilant sur toutes les menaces qui pourraient venir des bois.
Le lendemain, il continuerait dans cette voie : convertir une part excédents importants de ravitaillement en or pour recruter à flux tendu, en l’occurrence deux soldats réguliers avec épée et bouclier supplémentaires, et, ô grandiose récompense de la persévérance, des deux premiers arquebusiers ! A partir de ce jour, tous les soldats seraient affectés uniquement à la garde, puisque bientôt, il y aurait de très nombreux ouvriers disponibles pour les constructions.
Lien fiche wiki : http://warforum-jdr.com/wiki-v2/doku.ph ... ich_hadler
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*: profil avec armure (bonus des compétences non inclus)
Compétences :
Equipement de combat : • Devoir (épée à une main) (18 +1D10, 12 Parade) Les morts-vivants, les démons etc… Que la lame touche subissent 1d6 dégâts de plus
• Bouclier d'acier (6+1d6 dégâts, 16 parade)
• Epée à une main (16 +1D8, 12 Parade)
• Cotte de mailles (9 protection, tout sauf tête -1 HAB, ATT et PAR)
• Arc court (26+1D8, -2 TIR/16 m)
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Re: [Friedrich] Le Phare dans la Forêt
-"Ah mais vous avez bien choisi vos aventuriers! Nous allons nous occuper de tout ça en un rien de temps, nous partons sur l'instant!"
Et la magicienne qui traduisait à l'ogre l'offre de cent pièces d'or, ne put que partager la joie du semi-géant quand il comprit combien de côtes de bœuf il pourrait acheter avec tout ça. Le nain lui-même était plus que ravi et dansait d'un pied sur l'autre en rassemblant ses affaires!
-"On traîne pas bande de nazes! Comme le dit le proverbe nain: "Quand de l'or attend, alors faut se bouger le cul". Héhéhé!"
Il n'y avait pas eu de négociation et à peine le sergent avait-il fini sa tirade que le groupe emballait ses affaires pour partir à l'aventure. Au fond leur vie était bien plus simple: toujours sur les routes, nomades, à découvrir sans cesse de nouvelles choses. Nombreux étaient les soldats qui avaient embrassés cette profession après quelques années de service et autant étaient les aventuriers qui s'étaient engagés dans la Troupe.
Les travaux avançaient tout de même correctement et tout le village était désormais levé comme main-d'oeuvre. Les hommes prenaient les outils et se préparaient à entrer en scène. Personne n'était dupe: de gros travaux allaient arriver. Il y aurait des terrains à bâtir, des défenses à monter, des pièges à mettre en place. Rien ne pouvait être laissé au hasard.
Le onzième jour passa donc sans que rien ne vienne le troubler, de même le douzième. C'est au crépuscule que les problèmes commencèrent. Poigno n'était pas revenu, pas plus que les aventuriers, ce qui n'était pas encore trop étrange. Mais l'agitation était amplifiée dans les bois. Les tambours de guerre explosaient de fureur, on battait un rythme de tonnerre, des hurlements se faisaient entendre.
A la minuit ils jaillirent des frondaisons.
Une marée hétéroclite de monstres sanguinaires, des hommes-bêtes de la pire espèce. On comptait une cinquantaine d'ungors, ces troupes primitives à taille humaine et vingt-et-un gors, bien plus grands et costauds, qui chargeaient en avance du reste. Ils fonçaient tête baissée vers le campement! Heureusement une patrouille qui les avait vus venir sonna la garde et dix soldats avec épées et boucliers se pressaient déjà en formation pour arrêter le gros de l'assaut, épaulés par trois pisteurs. Le manquant de l'armée se pressait, certains remettaient leurs culottes de nuit, d'autres, déjà prêts, se jetaient à l'aide de leurs camarades. Quand Friedrich arriva, les gors allaient arriver au corps-à-corps.
Aucune trace de la sorcière ou d'Arianna, vingt mètres, autant dire une poignée de secondes, avant que les gors ne soient sur la faible ligne de soldats, le reste de la troupe venait au compte-goutte, désorganisé et paniqué par l'agitation nocturne.
Il avait peu de temps pour donner des ordres et agir, il fallait faire vite.
Enfermé dans une lampe pendant des siècles, cloisonné dans une pièce de métal par une malédiction... Puis un jour un naïf est venu, me libérant dans sa sottise... Tant pis pour lui... Et pour tous les autres.
- Friedrich Hadler
- PJ
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Re: [Friedrich] Le Phare dans la Forêt
La nuit du onzième au douzième jour depuis l’arrivée des soldats à Col-de-Ferlangen, ils sortirent en masse de la forêt. Une marée d’hommes-bêtes aux crocs acérés, terrifiants et mugissants, avides de sang frais, de sang humain. Les monstres n’avaient pas les choses à moitié, on en comptait cinquante, non, soixante, non, soixante-dix même !
Face à cela, les défenses humaines paraissaient bien maigres. L’attaque avait eu lieu juste avant que Friedrich n’ait pu lancer l’édification de défenses et entamer un recrutement important. Car le village entier l’avait pressenti, et il ne s’était pas trompé : si le sergent avait levé des ouvriers en nombre, c’était pour entreprendre de grands travaux. Ce qui rendait l’affrontement nocturne encore plus décisif. A aucun prix il ne fallait perdre, la défaite n’était pas une option, pas plus que le repli qui permettrait aux monstres d’endommager les infrastructures nouvelles construites et de massacrer les habitants et les ouvriers. Une telle catastrophe, si elle devait survenir, ruinerait toutes les chances de victoire des hommes pour le combat final.
En admettant même qu’ils se retirent ou soient finalement repoussés dans cette hypothèse, les dégâts seraient terribles, irréparables. Les pertes humaines avant tout, mais aussi matérielles. Et le moral miné par le massacre et l’incapacité à défendre des innocents. Non, cela n’arriverait pas, cela ne devait pas arriver. Pas tant que Friedrich Hadler aurait son mot à dire et respirerait, en tous cas. Quoi qu’il en coûte, il fallait à n’importe quel prix stopper les monstres avant qu’ils n’atteignent le village et ne puissent causer des dégâts.
Les défenses du sergent avaient permis de donner l’alarme à temps. Réveillé, Friedrich fonça aussi vite que possible sur les lieux. En un regard, il prit connaissance de la situation. Là, des défenses s’organisaient déjà, entre le village et la vague ennemie, mais elles étaient minces par rapport à l’attaque qui se profilait. Toutefois, la ligne de défense devait tenir, car le temps jouerait en la faveur des défenseurs. En effet, plus le temps passerait, et plus les renforts arriveraient. Tandis que l’ennemi, lui, se mettrait à douter, puisque malgré sa supériorité numérique initiale, il aurait été incapable de faire la différence, alors comment le pourrait-il face à des humains de plus en plus nombreux ? Le plus difficile serait de tenir le choc face aux gors. Si ces derniers étaient massacrés, alors le reste des hommes-bêtes, plus petits, moins forts et moins bien équipés, s’égailleraient sûrement. Individuellement, le sergent se savait supérieur à ces monstres. Il avait déjà affronté personnellement un bestigor et l’avait vaincu sans recevoir une blessure, après tout. Mais là, les choses seraient différentes : il ne s’agirait pas d’un combat singulier contre un chef, cela aurait été trop facile. Non, il s’agirait de tenir à tout prix contre un ennemi très supérieur en nombre au départ, d’endiguer une marée, un tsunami, le temps nécessaire à l’arrivée des renforts.
Et malheureusement, Hadler devrait le faire seul. Ses meilleurs éléments, ses meilleurs alliés n’étaient pas ou plus là. Ornevin était mort et enterré. Poigno et une poignée d’hommes étaient partis en chasse du Grand Bolstoï et toujours pas rentrés. Les aventuriers avaient été envoyés à sa recherche ou, subsidiairement s’il s’avérait que le second sergent n’avait pas besoin d’aide, explorer la zone des tumulus. Quant à la sorcière du village et à Arianna Strauss, ni l’une ni l’autre n’était en vue. Il lui faudrait donc prendre seul la responsabilité de la défense.
Un second groupe d’hommes désorganisé attendait un peu en retrait, près de Friedrich. Le sergent leur cria les ordres suivants, d’une voix ferme, autoritaire, en jargon militaire pour être sûr de transmettre rapidement et de manière compréhensible ses ordres :
–Vous, foncez dans le flanc des gors une fois qu’ils seront engagés contre la ligne. Les nouveaux arrivants, venez renforcer la ligne principale si elle semble affaiblie, ou regroupez vous et foncez sur les flancs ennemis si la ligne est suffisamment forte. Concentrez les attaques et les tirs sur les gors si possible ! Les tireurs à l’arrière, restez à couvert, visez les cibles les plus faciles, transmettez les ordres aux nouveaux arrivants et prévenez-moi si vous voyez des tentatives de débordement. Et restez vigilants, il se peut qu’un second groupe tente une infiltration pendant qu’on se bat contre ceux-ci.
POUR L’OSTLAND !
La tactique était simple. La ligne aurait la lourde tâche de stopper l’élan et d’enliser les ennemis au combat. Il fallait surtout qu’elle tienne. L’autre groupe foncerait dans les flancs adverses une fois ceux-ci engagés, en contre-charge surprise, qui, il fallait l’espérer, déstabiliserait les ennemis. Une tactique simple, basique, dite « de détachements », à laquelle tous les officiers impériaux étaient formés et qui constituait la base de la discipline impériale. Enfin, les renforts renforceraient l’un ou l’autre groupe, prioritairement la ligne principale pour éviter qu’elle ne cède, mais si celle-ci était solide, alors ils fonceraient sur les flancs.
Bien sûr, le sergent avait anticipé que l’attaque fusse une diversion pour permettre à d’autres groupes ou éléments isolés de s’infiltrer dans le village et de causer des dégâts. C’est pourquoi il avait prévenu les tireurs, à l’arrière et donc bénéficiant d’une meilleure vue générale et pouvant transmettre les ordres aux nouveaux arrivants.
Les ordres transmis, le temps était maintenant au combat. La mort dans l’âme, la rage au cœur, l’adrénaline parcourant ses veines, le sergent dégaina Devoir et la leva bien haut en fonçant renforcer la ligne principale, se plaçant au premier rang et hurlant un défi aux forces des ténèbres. Lui vivant, personne ne passerait la ligne de défense, il s’en faisait le serment. Une férocité primale, qu’il n’appréciait guère généralement, l’envahit. Il se battait non contre des créatures intelligentes mais contre des monstres, des rejetons du chaos, des suppôts du mal absolu qu’il fallait exterminer jusqu’au dernier. Oui, contre ceux-là, il laisserait libre cours à sa violence, il allait leur faire payer chèrement leurs crimes contre les humains, venger leurs innombrables méfaits. Et leur sentence serait la mort. Son bouclier fixé solidement sur son bras gauche, son épée fermement tenue dans sa main droite, il pointa Devoir en direction de l’ennemi et montra à ses hommes et aux ennemis qu’il ne les craignait pas, et qu’il ne perdrait pas !
–AMENEZ-VOUS, SALES CHEVRES MUTANTES ! MOI VIVANT, JAMAIS VOUS NE PASSEREZ !
Malgré cette violence dans ses propos, son cœur et son attitude, la froide logique du cerveau de Friedrich lui disait de garder le contrôle de lui-même, de ne pas se laisser emporter par ses émotions. Il l’avait lui-même analysé : l’objectif de la ligne, à court terme, serait non pas de causer le plus de dégâts dans les forces adverses quitte à mourir, mais plutôt de résister et de l’endiguer en restant en vie, pour donner le temps aux renforts d’arriver et de faire pencher la balance de leur côté. C’est pourquoi, en dépit de son envie de sang, le sergent resta dans ses lignes, au premier rang, et se prépara à se défendre, demandant à ses hommes d’en faire autant.
Face à cela, les défenses humaines paraissaient bien maigres. L’attaque avait eu lieu juste avant que Friedrich n’ait pu lancer l’édification de défenses et entamer un recrutement important. Car le village entier l’avait pressenti, et il ne s’était pas trompé : si le sergent avait levé des ouvriers en nombre, c’était pour entreprendre de grands travaux. Ce qui rendait l’affrontement nocturne encore plus décisif. A aucun prix il ne fallait perdre, la défaite n’était pas une option, pas plus que le repli qui permettrait aux monstres d’endommager les infrastructures nouvelles construites et de massacrer les habitants et les ouvriers. Une telle catastrophe, si elle devait survenir, ruinerait toutes les chances de victoire des hommes pour le combat final.
En admettant même qu’ils se retirent ou soient finalement repoussés dans cette hypothèse, les dégâts seraient terribles, irréparables. Les pertes humaines avant tout, mais aussi matérielles. Et le moral miné par le massacre et l’incapacité à défendre des innocents. Non, cela n’arriverait pas, cela ne devait pas arriver. Pas tant que Friedrich Hadler aurait son mot à dire et respirerait, en tous cas. Quoi qu’il en coûte, il fallait à n’importe quel prix stopper les monstres avant qu’ils n’atteignent le village et ne puissent causer des dégâts.
Les défenses du sergent avaient permis de donner l’alarme à temps. Réveillé, Friedrich fonça aussi vite que possible sur les lieux. En un regard, il prit connaissance de la situation. Là, des défenses s’organisaient déjà, entre le village et la vague ennemie, mais elles étaient minces par rapport à l’attaque qui se profilait. Toutefois, la ligne de défense devait tenir, car le temps jouerait en la faveur des défenseurs. En effet, plus le temps passerait, et plus les renforts arriveraient. Tandis que l’ennemi, lui, se mettrait à douter, puisque malgré sa supériorité numérique initiale, il aurait été incapable de faire la différence, alors comment le pourrait-il face à des humains de plus en plus nombreux ? Le plus difficile serait de tenir le choc face aux gors. Si ces derniers étaient massacrés, alors le reste des hommes-bêtes, plus petits, moins forts et moins bien équipés, s’égailleraient sûrement. Individuellement, le sergent se savait supérieur à ces monstres. Il avait déjà affronté personnellement un bestigor et l’avait vaincu sans recevoir une blessure, après tout. Mais là, les choses seraient différentes : il ne s’agirait pas d’un combat singulier contre un chef, cela aurait été trop facile. Non, il s’agirait de tenir à tout prix contre un ennemi très supérieur en nombre au départ, d’endiguer une marée, un tsunami, le temps nécessaire à l’arrivée des renforts.
Et malheureusement, Hadler devrait le faire seul. Ses meilleurs éléments, ses meilleurs alliés n’étaient pas ou plus là. Ornevin était mort et enterré. Poigno et une poignée d’hommes étaient partis en chasse du Grand Bolstoï et toujours pas rentrés. Les aventuriers avaient été envoyés à sa recherche ou, subsidiairement s’il s’avérait que le second sergent n’avait pas besoin d’aide, explorer la zone des tumulus. Quant à la sorcière du village et à Arianna Strauss, ni l’une ni l’autre n’était en vue. Il lui faudrait donc prendre seul la responsabilité de la défense.
Un second groupe d’hommes désorganisé attendait un peu en retrait, près de Friedrich. Le sergent leur cria les ordres suivants, d’une voix ferme, autoritaire, en jargon militaire pour être sûr de transmettre rapidement et de manière compréhensible ses ordres :
–Vous, foncez dans le flanc des gors une fois qu’ils seront engagés contre la ligne. Les nouveaux arrivants, venez renforcer la ligne principale si elle semble affaiblie, ou regroupez vous et foncez sur les flancs ennemis si la ligne est suffisamment forte. Concentrez les attaques et les tirs sur les gors si possible ! Les tireurs à l’arrière, restez à couvert, visez les cibles les plus faciles, transmettez les ordres aux nouveaux arrivants et prévenez-moi si vous voyez des tentatives de débordement. Et restez vigilants, il se peut qu’un second groupe tente une infiltration pendant qu’on se bat contre ceux-ci.
POUR L’OSTLAND !
La tactique était simple. La ligne aurait la lourde tâche de stopper l’élan et d’enliser les ennemis au combat. Il fallait surtout qu’elle tienne. L’autre groupe foncerait dans les flancs adverses une fois ceux-ci engagés, en contre-charge surprise, qui, il fallait l’espérer, déstabiliserait les ennemis. Une tactique simple, basique, dite « de détachements », à laquelle tous les officiers impériaux étaient formés et qui constituait la base de la discipline impériale. Enfin, les renforts renforceraient l’un ou l’autre groupe, prioritairement la ligne principale pour éviter qu’elle ne cède, mais si celle-ci était solide, alors ils fonceraient sur les flancs.
Bien sûr, le sergent avait anticipé que l’attaque fusse une diversion pour permettre à d’autres groupes ou éléments isolés de s’infiltrer dans le village et de causer des dégâts. C’est pourquoi il avait prévenu les tireurs, à l’arrière et donc bénéficiant d’une meilleure vue générale et pouvant transmettre les ordres aux nouveaux arrivants.
Les ordres transmis, le temps était maintenant au combat. La mort dans l’âme, la rage au cœur, l’adrénaline parcourant ses veines, le sergent dégaina Devoir et la leva bien haut en fonçant renforcer la ligne principale, se plaçant au premier rang et hurlant un défi aux forces des ténèbres. Lui vivant, personne ne passerait la ligne de défense, il s’en faisait le serment. Une férocité primale, qu’il n’appréciait guère généralement, l’envahit. Il se battait non contre des créatures intelligentes mais contre des monstres, des rejetons du chaos, des suppôts du mal absolu qu’il fallait exterminer jusqu’au dernier. Oui, contre ceux-là, il laisserait libre cours à sa violence, il allait leur faire payer chèrement leurs crimes contre les humains, venger leurs innombrables méfaits. Et leur sentence serait la mort. Son bouclier fixé solidement sur son bras gauche, son épée fermement tenue dans sa main droite, il pointa Devoir en direction de l’ennemi et montra à ses hommes et aux ennemis qu’il ne les craignait pas, et qu’il ne perdrait pas !
–AMENEZ-VOUS, SALES CHEVRES MUTANTES ! MOI VIVANT, JAMAIS VOUS NE PASSEREZ !
Malgré cette violence dans ses propos, son cœur et son attitude, la froide logique du cerveau de Friedrich lui disait de garder le contrôle de lui-même, de ne pas se laisser emporter par ses émotions. Il l’avait lui-même analysé : l’objectif de la ligne, à court terme, serait non pas de causer le plus de dégâts dans les forces adverses quitte à mourir, mais plutôt de résister et de l’endiguer en restant en vie, pour donner le temps aux renforts d’arriver et de faire pencher la balance de leur côté. C’est pourquoi, en dépit de son envie de sang, le sergent resta dans ses lignes, au premier rang, et se prépara à se défendre, demandant à ses hommes d’en faire autant.
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• Bouclier d'acier (6+1d6 dégâts, 16 parade)
• Epée à une main (16 +1D8, 12 Parade)
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• Arc court (26+1D8, -2 TIR/16 m)
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Re: [Friedrich] Le Phare dans la Forêt
Enfermé dans une lampe pendant des siècles, cloisonné dans une pièce de métal par une malédiction... Puis un jour un naïf est venu, me libérant dans sa sottise... Tant pis pour lui... Et pour tous les autres.
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Re: [Friedrich] Le Phare dans la Forêt
Friedrich eut à peine le temps de rejoindre ses lignes que le combat commença, acharné. Rapidement, il apparut que le combat était désespéré. Si les deux groupes avaient été aussi nombreux l’un que l’autre au départ, le combat aurait pu être équilibré voire légèrement à l’avantage des humains. Mais là, au compte-goutte, la situation était très différente. S’il n’y avait pas eu une ville à sauver, Friedrich aurait ordonné le repli et tenté de retarder le plus possible le combat pour équilibrer les forces en présence. Malheureusement, le sergent ne pouvait pas se permettre ce luxe. Il avait été forcé d’engager directement l’ennemi avec ce qu’il avait de forces sous la main pour éviter que les monstres ne fassent un massacre dans le village endormi, détruisant, pillant et tuant tout sur leur passage. Ils étaient le dernier rempart entre la ville et les monstres, un rempart humain, hélas bien trop frêle.
Le choc initial fut contenu. Les hommes et les bêtes se rendaient coup pour coup, rageusement. Les lames et les massues cognaient les boucliers et les armures. Furieusement, en première ligne à la tête de ses troupes, Hadler se battait pour donner l’exemple. Deux bestigors lui faisaient face. Il parvint à en blesser un sans subir lui-même de dommage. Quant aux ungors, ils rencontrèrent les soldats que Friedrich avait envoyés en renfort dans un combat très inégal.
Des cris fusaient de partout, de rage ou de douleur. La voix du sergent tentait en continu de hurler plus fort que la cohue, pour galvaniser ses troupes et donner des ordres.
–TENEZ LA LIGNE ! TENEZ LA LIGNE ! DEFENDEZ-VOUS ET TENEZ VOS POSITIONS !
Tant qu’il crierait et se battrait en première ligne, ses soldats verraient qu’il y avait encore de l’espoir. Il fallait à tout prix tenir la ligne assez longtemps pour que les renforts arrivent en masse. C’était leur seule chance de l’emporter.
Pour l’instant, les défenses tenaient bon, mais pour combien de temps ? Et bordel que foutaient donc ces fainéants ? Quand le devoir appelle, pas question de glander au pieu ! Chaque seconde, chaque minute de gagnée coûtait du sang.
La mort dans l’âme, Friedrich regardait ses hommes perdre peu à peu du terrain. Des gars courageux, qui comme lui se battraient jusqu’à la fin, mais hélas, cette fois, le sergent craignait que le courage ne suffise pas. Oui, lui-même donnait l’exemple, mais n’y croyait plus. Il faudrait compter sur des exploits individuels pour l’emporter : Arianna, la sorcière et lui pouvaient faire la différence. Mais même si c’était le cas, il était plus que probable que la bataille se solde par un bain de sang, que les forces humaines soient saignées à blanc, de même que les hommes-bêtes. Il y aurait sans doute des dizaines de morts à déplorer cette nuit là, ça ne faisait aucun doute.
Seule lueur d’espoir, quelques hommes supplémentaires arrivaient en renfort. Hélas ! Ils n’étaient qu’une poignée seulement, même pas une dizaine. Parmi eux, trois nouveaux pisteurs. Ces gars-là étaient fantastiques. Eux et leurs arcs étaient un atout précieux, qui jusqu’à présent n’avaient jamais déçu Friedrich. Malheureusement, ils étaient pour l’instant mal situés.
Il était extrêmement difficile d’avoir une vision claire de la situation lorsqu’on était soi-même en plein cœur de l’action. Cependant, il était clair que les pisteurs avaient des problèmes de ligne de vue. Qu’à cela ne tienne, s’ils se décalaient sur le côté, tout en restant à bonne distance, ils auraient sans doute une bonne ligne de vue. Quant aux renforts de corps-à-corps, il fallait qu’ils rejoignent la ligne. Sans cesser de se battre, en utilisant toute son autorité et le jargon des militaires pour transmettre plus vite ses ordres et en améliorer la compréhension, Friedrich Hadler cria :
–LES HOMMES AVEC MOI ! LES ARCHERS DECALEZ-VOUS POUR TROUVER UNE LIGNE DE TIR DIRECTE ET FEU A VOLONTE SUR LES GORS ! ABBATEZ LES !
Puis, avec un cri rageur plein d’amertume, il reprit la valse mortelle contre ses deux adversaires. Il perdrait peut-être, mais il gagnerait assez de temps pour que les villageois soient tous réveillés et assez nombreux pour repousser les monstres qui resteraient. Mais comme l’avait dit Arianna, assez de stratégies et de tactiques, le temps était à la haine et à la violence. Une lame volait devant lui, une massue sur sa droite. Placer son bouclier en interposition, son épée pour bloquer l’autre coup, puis appuyer sa lame contre le bord de son égide et la faire jaillir d’un coup pour riposter. Trancher les bras, couper les têtes, planter les ventres si possible. Mais surtout, se défendre et garder la ligne. Il fallait que les hommes tiennent. A n’importe quel prix.
–ALLEZ, VENEZ VOUS FAIRE DECOUPER, LES PETITS ! IL Y A DE LA CHEVRE AU MENU CETTE NUIT ! YAAH !
Le choc initial fut contenu. Les hommes et les bêtes se rendaient coup pour coup, rageusement. Les lames et les massues cognaient les boucliers et les armures. Furieusement, en première ligne à la tête de ses troupes, Hadler se battait pour donner l’exemple. Deux bestigors lui faisaient face. Il parvint à en blesser un sans subir lui-même de dommage. Quant aux ungors, ils rencontrèrent les soldats que Friedrich avait envoyés en renfort dans un combat très inégal.
Des cris fusaient de partout, de rage ou de douleur. La voix du sergent tentait en continu de hurler plus fort que la cohue, pour galvaniser ses troupes et donner des ordres.
–TENEZ LA LIGNE ! TENEZ LA LIGNE ! DEFENDEZ-VOUS ET TENEZ VOS POSITIONS !
Tant qu’il crierait et se battrait en première ligne, ses soldats verraient qu’il y avait encore de l’espoir. Il fallait à tout prix tenir la ligne assez longtemps pour que les renforts arrivent en masse. C’était leur seule chance de l’emporter.
Pour l’instant, les défenses tenaient bon, mais pour combien de temps ? Et bordel que foutaient donc ces fainéants ? Quand le devoir appelle, pas question de glander au pieu ! Chaque seconde, chaque minute de gagnée coûtait du sang.
La mort dans l’âme, Friedrich regardait ses hommes perdre peu à peu du terrain. Des gars courageux, qui comme lui se battraient jusqu’à la fin, mais hélas, cette fois, le sergent craignait que le courage ne suffise pas. Oui, lui-même donnait l’exemple, mais n’y croyait plus. Il faudrait compter sur des exploits individuels pour l’emporter : Arianna, la sorcière et lui pouvaient faire la différence. Mais même si c’était le cas, il était plus que probable que la bataille se solde par un bain de sang, que les forces humaines soient saignées à blanc, de même que les hommes-bêtes. Il y aurait sans doute des dizaines de morts à déplorer cette nuit là, ça ne faisait aucun doute.
Seule lueur d’espoir, quelques hommes supplémentaires arrivaient en renfort. Hélas ! Ils n’étaient qu’une poignée seulement, même pas une dizaine. Parmi eux, trois nouveaux pisteurs. Ces gars-là étaient fantastiques. Eux et leurs arcs étaient un atout précieux, qui jusqu’à présent n’avaient jamais déçu Friedrich. Malheureusement, ils étaient pour l’instant mal situés.
Il était extrêmement difficile d’avoir une vision claire de la situation lorsqu’on était soi-même en plein cœur de l’action. Cependant, il était clair que les pisteurs avaient des problèmes de ligne de vue. Qu’à cela ne tienne, s’ils se décalaient sur le côté, tout en restant à bonne distance, ils auraient sans doute une bonne ligne de vue. Quant aux renforts de corps-à-corps, il fallait qu’ils rejoignent la ligne. Sans cesser de se battre, en utilisant toute son autorité et le jargon des militaires pour transmettre plus vite ses ordres et en améliorer la compréhension, Friedrich Hadler cria :
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Puis, avec un cri rageur plein d’amertume, il reprit la valse mortelle contre ses deux adversaires. Il perdrait peut-être, mais il gagnerait assez de temps pour que les villageois soient tous réveillés et assez nombreux pour repousser les monstres qui resteraient. Mais comme l’avait dit Arianna, assez de stratégies et de tactiques, le temps était à la haine et à la violence. Une lame volait devant lui, une massue sur sa droite. Placer son bouclier en interposition, son épée pour bloquer l’autre coup, puis appuyer sa lame contre le bord de son égide et la faire jaillir d’un coup pour riposter. Trancher les bras, couper les têtes, planter les ventres si possible. Mais surtout, se défendre et garder la ligne. Il fallait que les hommes tiennent. A n’importe quel prix.
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Re: [Friedrich] Le Phare dans la Forêt
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Re: [Friedrich] Le Phare dans la Forêt
Maintenant pris dans un duel contre son second adversaire, Friedrich profita de sa position basse pour se redresser d’un coup en frappant au torse. La lame fila en direction du cœur, mais fut déviée in extrémis par un mouvement précipité de l’homme-bête, qui avait mis sa lame en interposition. La parade était grossière, maladroite, et trop en retard, mais elle lui sauva néanmoins la vie, en poussa la pointe de Devoir en direction non plus de son cœur, mais de son flanc, qui se déchira en laissant le vermeil s’écouler de la profonde estafilade. La bête grogna de rage et de frustration, et voulut riposter. En vain, une nouvelle fois, son attaque ne trouva que de l’air, et une nouvelle fois, la riposte ne se fit pas attendre. L’épée bénie fusa et transperça de part en part la créature maléfique à la cuisse gauche. Le gor était maintenant très mal en point, sa mort était quasi-certaine… Mais le monstre trouva dans sa rage les ressources pour porter une ultime attaque. Son arme vola avec force en direction du flanc gauche de Friedrich. Ce dernier vit venir l’attaque, cette fois bien ajustée, et plaça son bouclier de métal en interposition. L’impact fut violent, et lui occasionna un bleu au coude, mais ce n’était rien de grave, juste les conséquences normales et prévisibles d’un combat. Aussi, ignorant facilement la douleur de la contusion, le sergent expédia-t-il son second adversaire en le décapitant d’un revers propre.
A côté de lui, le combat faisait rage avec la même intensité. Son groupe tenait en respect les gors, pour l’instant, mais il faiblissait à vue d’œil et était encore en infériorité numérique. Le sergent Hadler n’aurait pu compter exactement, mais il estimait qu’à peu près la moitié de son groupe était gravement blessée. Sans renforts immédiats pour les remplacer et les évacuer, les hommes tomberaient comme des mouches.
Un peu plus loin, la bonne nouvelle était que les archers étaient enfin parvenus en position pour ouvrir le feu en minimisant le risque de tir ami. Ils avaient certes sacrifié du temps pour se déplacer, mais à partir de là, leur feu serait plus soutenu et continu, et nul doute que les gors allaient connaître l’enfer.
Quant au combat périphérique opposant les ungors aux maigres troupes placées sur leur route, il paraissait bien mal engagé, surtout à cause de l’écrasante supériorité numérique des hommes-bêtes. Hélas, pour l’instant, le sergent n’y pouvait pas grand-chose : il fallait briser les troupes d’élite ennemies en premier, et compter sur l’effet psychologique pour voir les éléments les plus faibles s’enfuir une fois le groupe des gors éliminés.
Des renforts continuaient à affluer de la ville, mais ils étaient trop maigres pour que le sergent puisse réellement pallier à tous les problèmes à la fois.
D’autant plus que le sergent perçut au loin à l’arrière, derrière le camp, des bruits de combat et des cris de voix féminines. Et voilà, comme il l’avait prévu, l’attaque frontale avait été une diversion –enfin, si l’on peut parler de diversion pour un effectif si important qu’il égalait presque la totalité de ses troupes- pour permettre à un petit groupe de contourner.
C’était rageant. Rageant ! Il avait pourtant bien ordonné aux archers de rester vigilants en cas de tentative d’infiltration par un second groupe. Or, c’était exactement ce qui venait de se passer, à priori, et personne ne l’en avait prévenu ni rien fait ! Il y avait des coups de pieds aux fesses qui se perdaient, pensa le sergent ostlander en levant les yeux au ciel de dépit. Arianna était probablement là-bas, peut-être avec la sorcière, mais contre quelles forces ? Avec quels besoins de renforts ? Impossible à dire, le sous-officier n’avait reçu aucune information, s’il n’avait pas lui-même pu entendre dans un instant plus calme ces bruits, jamais il n’aurait été même au courant de la chose.
De toute façon, quel que soit son choix, il devrait laisser certains endroits de son dispositif affaiblis. Ses options étaient limitées, sa marge de manœuvre, mince. Soit il faisait venir en masse des troupes renforcer les rangs du centre, et pouvait espérer faire se replier les blessés pour en sauver un maximum. Soit il envoyait les soldats en masse sur les ungors pour tenter de renverser la situation de ce côté-ci. Soit il dispersait les renforts un peu partout pour essayer de colmater ce qu’il pouvait. Il pouvait aussi en envoyer quelques uns à l’arrière pour aider les femmes.
Dans tous les cas, ce ne serait jamais suffisant, il allait y avoir des morts dans son propre camp, et cela le rendait malade. Optant pour un compromis, qui lui paraissait loin d’être idéal, mais peut-être la moins mauvaise des solutions, il cria en direction des nouveaux venus, sans cesser de se battre. Le jargon militaire lui était très utile, il permettait de transmettre ses ordres bien plus vite que par des mots simples et de manière non compréhensible par l’ennemi qui plus était :
–TROIS SOLDATS AVEC NOUS ! PRENNEZ LA PLACE DE TROIS BLESSES GRAVES, QU'ILS PUISSENT SE REPLIER SUR L'INFIRMERIE ! TROIS HOMMES EN RENFORT CONTRE LES UNGORS, LES DEUX AUTRES ALLEZ VOIR CE QUI SE PASSE A L’ARRIERE ET FISSA !
Puis, il se replaça à l’avant, pour avancer défier le groupe ennemi et reprendre un maximum d’adversaires sur lui. Il n’avait pas peur d’eux, il voulait le leur montrer. Il comptait sur la férocité de ses adversaires et leur propension à rechercher la gloire en affrontant des adversaires valeureux pour en attirer un maximum, et par là-même protéger ses hommes. En sauver le plus possible était son objectif prioritaire, et plus il aurait d’ennemis sur lui, moins ses soldats auraient de gors à affronter. Et puis, cela montrerait aux hommes que leur chef était toujours en vie et ne craignait pas ses adversaires. Psychologiquement, cela aurait un effet positif pour ses troupes, et négatif pour l’ennemi. Friedrich leur hurla donc son défi d’une voix goguenarde :
–ET DE DEUX, HA ! VOUS NE FAITES PAS LE POIDS SALES AVORTONS DEGENERES !
ALLEZ-Y, VENEZ VOIR PAPA PRENDRE VOTRE PATEE, COUILLES MOLLES ! YAHH !!
Et le militaire replongea dans la mêlée sanglante. Malgré ce qu’il avait dit pour exciter l’ennemi, une nouvelle fois, s’il se retrouvait en infériorité numérique dans son combat, il privilégierait la défense. En effet, le temps jouait toujours pour eux, les tirs allaient décimer leurs ennemis pour eux, et mieux valait éviter de se retrouver taillé en pièces par excès d’agressivité pour le plaisir de gagner quelques secondes dans le massacre d’ennemis, alors que temporiser aurait eu grosso-modo le même résultat.
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Re: [Friedrich] Le Phare dans la Forêt
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Re: [Friedrich] Le Phare dans la Forêt
La bataille continuait, battant son plein. Contrairement à ce que Friedrich avait imaginé, ses hommes commençaient peu à peu à prendre l’avantage. Les renforts, nombreux, presque trop nombreux même, avaient permis un roulement salvateur pour les humains les plus sérieusement blessés. Le sergent, qui affrontait à nouveau deux ennemis, n’eut pas le loisir de vérifier si ses ordres étaient appliqués à la lettre. Quand on se bat pour sa vie, il est difficile de commander. Hadler devait faire confiance à ses troupes, et se contenter d’occuper ses adversaires. L’affrontement fut plutôt timide, d’ailleurs. Ayant adopté un style plus défensif, tout comme ses ennemis apparemment, le sergent ostlander ne sortait de derrière son écu que pour quelques fentes. Les hommes-bêtes, eux aussi, se montraient prudents et ne lui laissaient pas beaucoup d’ouvertures. Il fallut tout le talent du militaire pour parvenir, par deux fois, à blesser le même monstre, lui infligeant deux estafilades qui l’handicaperaient sûrement, mais n’étaient pas suffisantes pour le faire passer de vie à trépas, même s’il ne manquait plus grand-chose pour arriver à ce résultat.
L’affrontement central entre les élites des deux camps s’enlisait, mais la présence de Friedrich au premier rang, couplée à l’efficacité de ses soldats et à la fraîcheur des renforts, faisaient inexorablement pencher la balance du côté humain. Ils gagnaient ! Et les gors durent s’en rendre compte, puisqu’après un instant de flottement, une bonne moitié d’entre eux tourna les talons et se replia vers les forêts. Une pluie de flèches vint cueillir deux monstres dans leur fuite, les clouant définitivement au sol.
Cette fuite massive changeait tout. D’une position à peu près équilibrée, les impériaux étaient maintenant en position de force. Profitant du moment de regain de calme qui avait suivi, Friedrich, ayant forcé ses adversaires à reculer d’un pas, se permit de jeter un rapide regard transversal au reste des îlots de combat… Et pesta en constatant que ses ordres n’avaient pas été entendus. Quoi qu’il se passe derrière eux, Arianna était peut-être en danger, ou seule face à une masse d’ennemis. Oh, la jeune femme avait de la ressource, et sans doute s’amusait-elle même contre ses adversaires. Mais il n’empêchait, elle pourrait aussi lui reprocher, à juste titre, de ne pas lui avoir envoyé de renforts. Ce n’était pourtant pas faute d’avoir donné des ordres !
Dès le début, le sergent avait imaginé une seconde attaque possible par l’arrière, et avait demandé à ses archers d’y faire attention. Malheureusement, ces derniers s’étaient probablement trop focalisés sur le combat principal pour prêter attention à ce qui se passait autour d’eux. Puis, lorsqu’il avait entendu les bruits de combat à l’arrière, il avait ordonné à deux hommes d’aller là-bas. Malheureusement, ses ordres n’avaient pas été entendus et la totalité des renforts étaient venus se jeter dans la mêlée de la zone de combat principale.
Friedrich étant toujours aux prises avec ses deux ennemis, il ne pouvait se charger lui-même de la tâche. En revanche, il pouvait essayer d’orienter les renforts et de réorganiser ceux qui étaient près de lui, ce qui serait sans doute plus simple.
S’adressant à tous, il commença par exhorter les siens pour les motiver, et leur redonner de la vigueur. Ils gagnaient et il fallait que tous en soient conscients, amis comme ennemis :
–Hardi les gars, ces chèvres détalent comme des moutons apeurés ! Ils sont à nous !
Ensuite, aux soldats qui étaient près de lui, il ordonna :
–Sortez-moi tous les blessés graves d’ici ! On gagne et je ne veux plus de morts évitables ! Ensuite finissez-moi ces monstres !
En effet, à la louche, il restait une dizaine de soldats intacts ou seulement légèrement blessés autour de lui, mais aussi trois plus grièvement touchés. Vu l’importance de la débandade des gors, ils n’auraient pas besoin de mettre en danger la vie de ces trois-là pour vaincre. A dix contre six, ses hommes feraient le travail, il en était certain. Il n’était nul besoin, pour augmenter encore la supériorité numérique, de forcer à combattre trois blessés graves de plus.
–Les deux miliciens, allez-voir derrière le camp ! Je crois qu’on se bat là-bas aussi ! Les soldats, allez remplacer vos camarades blessés contre les ungors ! Exécution !
Là aussi, la tactique de Friedrich était simple : les ungors étaient connus pour être moins courageux que leurs cousins plus gros. Quand ils verraient les gors détaler ou être massacrés, nul doute que les ungors prendraient leurs jambes à leur cou sans demander leur reste. Et même s’ils ne le faisaient pas, ce serait tant pis pour eux, car alors, les soldats auparavant occupés par leurs congénères gors se retourneraient contre eux, et la curée commencerait. C’était pourquoi la priorité était maintenant de limiter les pertes et non plus de tenir une ligne à tout prix en sacrifiant des vies si nécessaire. Ainsi, le sergent espérait sauver les blessés graves, et en les remplaçant par des troupes fraîches et intactes, augmenter son avantage comparatif.
A titre personnel, le sergent fixa des yeux ses deux vis-à-vis. L’un d’entre eux était sévèrement blessé, du sang coulait des deux longues coupures béantes que Devoir lui avait infligées. L’autre était intact. Le militaire n’hésita pas : il allait d’abord se débarrasser de l’homme-bête affaibli, avant de s’occuper de son camarade, s’il n’avait pas fui avant.
L’affrontement central entre les élites des deux camps s’enlisait, mais la présence de Friedrich au premier rang, couplée à l’efficacité de ses soldats et à la fraîcheur des renforts, faisaient inexorablement pencher la balance du côté humain. Ils gagnaient ! Et les gors durent s’en rendre compte, puisqu’après un instant de flottement, une bonne moitié d’entre eux tourna les talons et se replia vers les forêts. Une pluie de flèches vint cueillir deux monstres dans leur fuite, les clouant définitivement au sol.
Cette fuite massive changeait tout. D’une position à peu près équilibrée, les impériaux étaient maintenant en position de force. Profitant du moment de regain de calme qui avait suivi, Friedrich, ayant forcé ses adversaires à reculer d’un pas, se permit de jeter un rapide regard transversal au reste des îlots de combat… Et pesta en constatant que ses ordres n’avaient pas été entendus. Quoi qu’il se passe derrière eux, Arianna était peut-être en danger, ou seule face à une masse d’ennemis. Oh, la jeune femme avait de la ressource, et sans doute s’amusait-elle même contre ses adversaires. Mais il n’empêchait, elle pourrait aussi lui reprocher, à juste titre, de ne pas lui avoir envoyé de renforts. Ce n’était pourtant pas faute d’avoir donné des ordres !
Dès le début, le sergent avait imaginé une seconde attaque possible par l’arrière, et avait demandé à ses archers d’y faire attention. Malheureusement, ces derniers s’étaient probablement trop focalisés sur le combat principal pour prêter attention à ce qui se passait autour d’eux. Puis, lorsqu’il avait entendu les bruits de combat à l’arrière, il avait ordonné à deux hommes d’aller là-bas. Malheureusement, ses ordres n’avaient pas été entendus et la totalité des renforts étaient venus se jeter dans la mêlée de la zone de combat principale.
Friedrich étant toujours aux prises avec ses deux ennemis, il ne pouvait se charger lui-même de la tâche. En revanche, il pouvait essayer d’orienter les renforts et de réorganiser ceux qui étaient près de lui, ce qui serait sans doute plus simple.
S’adressant à tous, il commença par exhorter les siens pour les motiver, et leur redonner de la vigueur. Ils gagnaient et il fallait que tous en soient conscients, amis comme ennemis :
–Hardi les gars, ces chèvres détalent comme des moutons apeurés ! Ils sont à nous !
Ensuite, aux soldats qui étaient près de lui, il ordonna :
–Sortez-moi tous les blessés graves d’ici ! On gagne et je ne veux plus de morts évitables ! Ensuite finissez-moi ces monstres !
En effet, à la louche, il restait une dizaine de soldats intacts ou seulement légèrement blessés autour de lui, mais aussi trois plus grièvement touchés. Vu l’importance de la débandade des gors, ils n’auraient pas besoin de mettre en danger la vie de ces trois-là pour vaincre. A dix contre six, ses hommes feraient le travail, il en était certain. Il n’était nul besoin, pour augmenter encore la supériorité numérique, de forcer à combattre trois blessés graves de plus.
–Les deux miliciens, allez-voir derrière le camp ! Je crois qu’on se bat là-bas aussi ! Les soldats, allez remplacer vos camarades blessés contre les ungors ! Exécution !
Là aussi, la tactique de Friedrich était simple : les ungors étaient connus pour être moins courageux que leurs cousins plus gros. Quand ils verraient les gors détaler ou être massacrés, nul doute que les ungors prendraient leurs jambes à leur cou sans demander leur reste. Et même s’ils ne le faisaient pas, ce serait tant pis pour eux, car alors, les soldats auparavant occupés par leurs congénères gors se retourneraient contre eux, et la curée commencerait. C’était pourquoi la priorité était maintenant de limiter les pertes et non plus de tenir une ligne à tout prix en sacrifiant des vies si nécessaire. Ainsi, le sergent espérait sauver les blessés graves, et en les remplaçant par des troupes fraîches et intactes, augmenter son avantage comparatif.
A titre personnel, le sergent fixa des yeux ses deux vis-à-vis. L’un d’entre eux était sévèrement blessé, du sang coulait des deux longues coupures béantes que Devoir lui avait infligées. L’autre était intact. Le militaire n’hésita pas : il allait d’abord se débarrasser de l’homme-bête affaibli, avant de s’occuper de son camarade, s’il n’avait pas fui avant.
Lien fiche wiki : http://warforum-jdr.com/wiki-v2/doku.ph ... ich_hadler
Profil : FOR 10 / END 11 / HAB 10 (9*) / CHAR 10 / INT 10 / INI 10 / ATT 14 (13*) / PAR 14 (13*) / TIR 11 / NA 3 / PV 85/85
*: profil avec armure (bonus des compétences non inclus)
Compétences :
Equipement de combat : • Devoir (épée à une main) (18 +1D10, 12 Parade) Les morts-vivants, les démons etc… Que la lame touche subissent 1d6 dégâts de plus
• Bouclier d'acier (6+1d6 dégâts, 16 parade)
• Epée à une main (16 +1D8, 12 Parade)
• Cotte de mailles (9 protection, tout sauf tête -1 HAB, ATT et PAR)
• Arc court (26+1D8, -2 TIR/16 m)
Profil : FOR 10 / END 11 / HAB 10 (9*) / CHAR 10 / INT 10 / INI 10 / ATT 14 (13*) / PAR 14 (13*) / TIR 11 / NA 3 / PV 85/85
*: profil avec armure (bonus des compétences non inclus)
Compétences :
Equipement de combat : • Devoir (épée à une main) (18 +1D10, 12 Parade) Les morts-vivants, les démons etc… Que la lame touche subissent 1d6 dégâts de plus
• Bouclier d'acier (6+1d6 dégâts, 16 parade)
• Epée à une main (16 +1D8, 12 Parade)
• Cotte de mailles (9 protection, tout sauf tête -1 HAB, ATT et PAR)
• Arc court (26+1D8, -2 TIR/16 m)