[Piotr Vakhrov]

Les troupes régulières d'Ostland sont parmi les plus robustes et les plus coriaces de l'Empire, d'où la tête de taureau qu'elles ont adoptée pour emblême. Depuis Wolfenburg, le Comte Valmir von Raukov tient les rennes de cette province du nord.

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[MJ] The Puppet Master
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Re: [Piotr Vakhrov]

Message par [MJ] The Puppet Master »

Reizzail a écrit : Küchenstein (küchenstein=cuisine/pierre :mrgreen: )
:brave:
Le capitaine Küchenstein tiqua lorsque son « invité » lui annonça renoncer à son hospitalité et avoir l'intention de repartir au plus vite.
- Voyons, voyons ! Vous n'y pensez pas ! Quittez la sécurité du fort pour vous aventurer seul dans ces bois et vous courrez à votre perte. Vous n'aurez pas toujouurs la chance que mes hommes se trouvent dans les parages de vos ennuis. Bah, après tout, c'est vous que ça regarde... Mais j'insiste pour que vous passiez au moins la nuit ici. Demain, vous serez libre de risquer votre vie hors de cette enceinte.
L'Ostlandais disait attendre le retour d'une patrouille d'une minute à l'autre ; il raccompagna donc le chasseur et ordonna que lui soient montrés ses quartiers. Il indiqua que Piotr pouvait déambuler où bon lui semblerait... sauf près des cachots, jusqu'au repas qui serait servi au coucher du soleil. Le même soldat en faction escorta alors Piotr jusqu'au bâtiment de bois où celui-ci fut conduit jusqu'à un simple dortoir de huit paillasses posées à même le sol. Sur certaines d'entre elles étaient disposées quelques sacs et vêtements, preuve que d'autres que lui avaient récemment bénéficié de l'hospitalité du capitaine. Pour autant, les propriétaires de ces quelques effets n'étaient visibles nulle part. En effet, dans le camp fortifié, Piotr n'avait pu apercevoir que des hommes en uniforme. D'ailleurs, celui qui l'avait « escorté » partout n'avait pas grand soin de le tenir propre et net, loin de là ; même les gradés, le capitaine y compris, semblaient accorder peu d'importance à leur tenue. En des temps aussi troublés, et dans de telles conditions d'isolement, voire d'abandon, tout cela pouvait se comprendre mais, quand même, le Kislevite ne pouvait s'empêcher d'être surpris devant tant de laisser-aller...
---
Quelques instants plus tard, il fut tiré de ses réflexions par une agitation soudaine à la porte de l'enceinte. Comme l'avait annoncé le capitaine, une patrouille revenait au château. Une douzaine d'hommes identiques à ceux qui avaient secouru Piotr dans la clairière firent irruption puis on referma et barra les portes derrière eux. Leur caporal n'avait pas l'air commode, en tout cas bien moins engageant que ne l'avait été le caporal Feigling. Le capitaine et lui s'entretinrent quelques secondes puis le caporal lança un regard noir vers la fenêtre derrière laquelle se tenait le Kislevite avant de rejoindre le donjon à grandes enjambées.

Il fallut bien un minute à Piotr pour se remettre les idées en place suite à cet épisode... troublant.
Les Péjis sont là comme des marionnettes qui, dans l'atmosphère brûlante de leur Erpé,
oublient qu'elles n'ont que l'illusion de la liberté...

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Reizzail
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Re: [Piotr Vakhrov]

Message par Reizzail »

Aprèss'être remit de cet instant, Piotr se dit que bon, de toutes façons il était bloqué ici pour au moins une nuit, pourquoi ne pas profiter de la sécurité des murs et de la vigilance des soldats ? En faisant un tour complet sur lui même Piotr regarda attentivement la pièce dans laquelle il passerait la nuit. Puis analysa les affaires de ses compagnons de dortoir, pour essayer d'en apprendre un peu plus sur eux. Bah ! Il aurait tout le temps pour les connaître plus tard, mieux vaut ne pas se faire passer pour une personne peu recommandable. Au lieu de cela le jeune chasseur sortit de sont baraquement pour faire le tour des lieux. Le temps commençait à se gâter, il ne pleuvait pas mais les nuages recouvraient tout, cela donnait un aire sinistre et nostalgique à cette régions du Nord de l'empire. Le ciel lui inspira un chant que lui et ses camarades chantaient pendant les marches ou quand l'ennui et les horreurs de la guerre les envahissaient.

"Les buissons me chuchotaient ton nom
Dans les blanches plaines enneigées près de Kislev
Et je voudrais par-dessus tout que tu entendes
La tristesse de ma voix survivante.


Tu es maintenant loin, si loin
Tant de neige se trouve entre nous
C'est si dur pour moi de te rejoindre
Et je ne suis qu'à quatre pas de la mort..."


Vakhrov, tout à coup cessa de chanter. Il ne s'était pas rendu compte qu'il chantait trop fort, et avait fait profiter toute la garnison de son chant agrémenté de fausses notes... Quelques soldats passant à côté de lui, le fusillèrent de leurs regards. Déjà qu'il n'était pas si bien vu que ça, alors si il commençait à s'improviser ténor...
Sa patrie, ses amis et sa famille lui manquaient de plus en plus, au fur et à mesure qu'il s'approchait, mais il gardait espoir, après tout, il fallait bien qu'il garde espoir. Après cet instant de rêverie, le kislevite retourna dans le dortoir, sortit ses affaires et commença à faire l'inventaire de se qui lui restait et se qu'il avait perdu. Pendant se temps son ventre ne cessait de le torturait, il avait vraiment hâte de manger, cela faisait toute un journée qu'il ne s'était pas nourrit !
Tout en sortant ses affaire Piotr se coupa le bout de son doigt avec la pointe d'un flèche, cette fois-ci s'en était trop ! C'était la goûte qui fit déborder le vase ! Le chasseur prit son sac et dans un hurlement le jeta contre le mur opposé. Puis il s'écroula sur sa paillasse en sanglotant. Pourquoi ? Pourquoi devait-il endurer tout ça ? Pourquoi ses amis étaient-ils morts ? Pourquoi était-il séparé de sa famille ? Pourquoi n'était-il pas... mort... Tout aurait été plus simple...
Piotr qui sanglotait, Finit par pleurer toutes les larmes de son corps, son corps même ne semblait pas lui répondre...
Modifié en dernier par [MJ] The Puppet Master le 19 août 2016, 16:25, modifié 1 fois.
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Пётр Вахров/Piotr Vakhrov, Voie de la chasse
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Re: [Piotr Vakhrov]

Message par [MJ] The Puppet Master »

Une fois que le chasseur Kislevite eut réussi à contenir ses sanglots et à se redonner une contenance plus en adéquation avec ce qu'on attendait d'un homme comme lui, il put remarquer qu'il n'avait pas vu d'autres « civils » à part lui. Certes, il y avait bien les quelques effets posés sur les lits mais, il en était sûr, il n'avait croisé que des soldats où que ce soit…
Ce fait « curieux » fut accentué quand un des hommes du capitaine Küchenstein fit irruption dans le baraquement pour récupérer les-dits effets en baragouinant quelques mots, qui se voulaient être sans doute des excuses ou des explications, en Reikpsiel. Après avoir tout fourré dans un grand sac de jute, il laissa Piotr face à ses interrogations pour l'heure sans réponse.
Au dehors, le soleil déclinait doucement vers l'ouest. La journée avait été belle et chaude bien que mouvementée et sans doute que le Kislevite n'était pas au bout de ses surprises...
Quelques heures encore devaient s'écouler avant la nuit et l'heure annoncée du repas, et le chasseur avait la permission de déambuler à sa guise dans le fort mais peut-être préfèrerait-il prendre un peu de repos ?
Les Péjis sont là comme des marionnettes qui, dans l'atmosphère brûlante de leur Erpé,
oublient qu'elles n'ont que l'illusion de la liberté...

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