[Malkan] Et au milieu coule un fleuve

[[MJ] Malal]

« Il est dommage qu'ils ne voient pas que c'est un beau geste que vous leur faite là. Enfin bon passons. »

A ces mots la dame se ragaillardit et se redressa sur sa chaise. Elle avait en face d'elle une oreille attentive et compréhensive. Exactement ce dont elle avait besoin.

_ J'vous l'fait pas dire...


« Pour pouvoir établir un contrat de vente standard, j'aurais besoin de quelques informations. En faite, il me faut surtout connaître le prix de vente et si vous avez conclu des modalités particulières. Si vous le désirez, je peux établir l'acte à votre nom. Il me suffira juste de votre signature et de celle des Doesmark. »


_ Ca ca s'rait une riche idée... J'y avais pas pensé... Mais après tout... Allons-y pour Mme Porcin... Pour le prix de vente, nous leur proposons 300 couronnes d'or... Un trésor pour cette vieille batisse décrépite où plus personne ne va.


« Demain je me rendrais à La Licorne Bleue afin de me présenter et m'assurer de leurs accords sur l'établissement du contrat de vente par mes soins. »


Hum... Oui faudrait convaincre l'vieux d'nous la céder... Faudrait lui faire "comprendre" que c'est la meilleure solution pour lui.... et sa famille.... Pour leur bien... Pour leur tranquilité...

La tavernière se redressa et rajustant son généreux corsage elle adressa un large sourire à Malkan. Elle se leva et avant que tu ne puisses répondre elle t'amena une autre chope de bière.

_ Offert par la maison. J'vous r'vois demain pour le contrat. *tout bas* et n'oubliez pas... Mme Porcin...

Elle accompagna son chuchotement d'un clin d'oeil gras faisant apparaitre son énorme poireau sur la joue.

[Malkan_Kraenor]

Se retenant à grand-peine de vomir, il se plante les ongles dans la jambe alors qu'il affiche un radieux sourire à La Patronne, la remerciant cordialement pour la boisson offerte et répondant à son clin d'œil par un hochement de tête discret.

Répugnant, j'en ai froid dans le dos. Quoi qu'il en soit cette petite halte improvisée s'annonce des plus plaisante. J'ai hâte de voir comment va réagir la famille Doesmark.

Enfin seul, et contrairement à ce qu'il avait prévu initialement, Malkan décide de savourer sa bière tranquillement, buvant celle-ci presque sans s'en apercevoir. Déjà, dans son esprit, des rouages machiavéliques se mettent en place, se font et se défont en fonction des différentes options qu'il s'amuse à essayer d'extrapoler.

Sans l'autre partie je ne peux pas encore prévoir ce que je vais faire, on verra bien demain comment ça se passe..

Finissant les quelques gouttes qui restent au fond de son verre, il se lève de table, récupère toutes ses affaires et se dirige vers le dortoir commun après s'être renseigné sur la localisation de celui-ci.
Là, il choisira une couchette la plus isolée possible et, s'il est seul, placera une alarme magique près de son lit, à l'endroit précis où il posera son sac à dos. Une fois son poignard caché à porté de main, il s'allongera en toute quiétude et, comme il en a souvent l'habitude, profitera du temps avant que le sommeil le gagne pour prendre conscience de la magie.

Ah la la la, le jour où je découvrirai un nexus de magie ça va me faire drôle. Quoiqu'il en soit j'ai remarqué que je dormais mieux, plus profondément ainsi alors pourquoi se priver?

S'allongeant, il ferme les yeux...

[[MJ] Malal]

La chambre était sommaire, sur une paillasse adjacente à la tienne était installé un vieil homme grisonnant qui t'acceuilli d'un "bonsoir l'ami" courant dans les tavernes. Dans l'incapacité à lancer ton sort tu te résous à faire comme tout le monde: te servir de ton sac comme oreillet. L'homme ne te regarda pas de la soirée, trop attentif à la décoration d'un petit morceau de bois qu'il réalisait avec un vieux canif.

La nuit fut perturbé par les deux hommes du bar qui entrèrent, quelques heures après toi, légèrement ivres, vous réveillant au passage.

C'est donc légèrement grincheux que tu te réveilles le matin, seul dans ta chambrée. En descendant dans la salle commune tu peux remarquer qu'il n'y a que le patron, derrière le bar, entain d'écrire sur dans un livre.

A ton approche il le referma et s'approcha de toi.

_ Qu'est ce que j'peux vous servir? On a des oeufs ou du gruau...

Pour le prochain post avance jusqu'à l'arrivée chez les Doesmark si tu cas chez eux directement sinon fais comme tu le sens ^^

[Malkan_Kraenor]

Déjà d'humeur maussade suite à une nuit quelque peu troublée, Malkan se renfonce un peu plus dans sa noirceur matinale face à l'enthousiasme du patron. Jetant un regard à droite puis à gauche, il est presque tenté de tuer l'horrible individu qui cache sa médiocrité derrière un livre auquel il doit à peine comprendre quelque chose tellement il est évident que c'est sa femme qui est à l'origine du succès de leur affaire.

Calme-toi....respire....Affichant un léger sourire de façade, c'est courtoisement qu'il répond. « Ce sera des œufs, rien de tels pour vous mettre sur les rails toute la matinée. »

Mangeant plus par nécessité que par envie, il se dépêche d'engloutir son assiette avant de quitter l'établissement, sans même un signe pour le propriétaire des lieux. Ce n'est qu'une fois à l'air libre qu'il se sent à nouveau d'attaque.

Je ne devrais avoir aucun mal à trouver l'auberge. Il est encore tôt et si je dois reste plusieurs jours dans cette bourgade, autant que je prenne mes marques.

Sans plus attendre, Malkan décide d'abord de faire le tour du quartier avant d'étendre sa découverte aux abords du fleuve et finalement aux artères principales, découvrant ainsi les principaux attraits de la ville sans pour autant pouvoir prétendre à connaître celle-ci.

Je devrais être capable de mieux me repérer maintenant. Il faudra que je pousse un peu plus mes recherches une autre fois mais pour l'instant j'ai une autre tâche qui m'attend.

Souriant, il demande son chemin à un passant avant de se rendre chez les Doesmark.

Une fois devant la bâtisse, il prend quelques instants pour se concentrer avant de pousser la porte de la Licorne bleue

[[MJ] Malal]

La licorne bleue

La licorne bleue est une auberge magnifique, en forme de L, elle offre une vaste salle de reception, des chambres à l'étage et une cuisine dans la dépendance. Une large entrée permet aux voyageurs fourbus de rentre leurs chevaux dans l'écurie ainsi qu'une ou deux charettes. A là vue de ce batiment tu comprends mieux l'interêt de la famille Porcin pour cet établissement: Il est bien mieux agencé, plus grand et bien plus beau que le leur.

Dans la salle tu peux apercevoir cinq personnes autour d'une table, elles sont agées et semblent étre des "habitués". Ils jouent aux dés, misant des batonnets de longueurs différentes remplaçant les pièces, les jeux d'argents étant interdits dans les auberges du port pour éviter les rixes. Bien évidemment ces batonnets symbolisaient de l'argent et les dettes se règleraient ensuite surement lors de l'addition.

A ton arrivée les cinq pairs d'yeux se levèrent vers toi puis revinrent sur le jeu. L'aubergiste, maussade, était derrière son comptoir à discuter avec sa femme. Elle avait les yeux rougis et semblait l'implorer de quelque chose mais de là où tu te trouve, impossible de savoir de quoi il retourne.

Dans le coin gauche, un petit feu flambe dans l'âtre, une petite marmitte est au dessus, une légère effluve de soupe à l'oignon parvient jusqu'à tes narines.

[Malkan_Kraenor]

Ce fut une sacrée surprise pour le jeune homme quand il arriva devant le bâtiment. Comment une auberge, dont la supériorité ne fait nul doute, à t-elle put se laisser couler de cette manière par un concurrent aussi ridicule que « Le Canard Boiteux »?

Cette madame Porcin est bien plus retord que je ne l'aurais cru. Soit elle cache bien son jeu soit elle a eu une aide quelque peu douteuse pour arriver à faire plier un établissement de cette catégorie, implanté depuis aussi longtemps en plus.

Notant ses dernières hypothèses dans un coin de sa tête, Malkan entre et découvre l'intérieur de la « Licorne Bleue », à la fois sobre et charment.

Dès son entré, on le remarque, mais on ne semble pas se soucier de lui pour autant. Très vite les habitués reprennent leur partie de dé, tandis que les patrons, sans doute empli de désespoir, préfère rester dans leur coin.

L'arrivé d'un client potentiel ne les fait même pas réagir, ils doivent être au fond du gouffre. Il y a l'air d'avoir un petit quelque chose en plus...Il va falloir être prudent, ce genre de situation pourrait très vite m'échapper. Par contre si je la joue bien....alors là...

Souriant intérieurement, il affiche à l'extérieur un visage qui se veut neutre, presque triste. S'avançant vers les propriétaires, il reste à quelques pas en signe de respect. Suffisamment proche pour entendre mais suffisamment loin pour qu'ils ne se sentent pas leur espace vital envahi.

« Excusez-moi de vous dérangez, je vois que ce n'est peut-être pas le bon moment mais j'aimerais vous entretenir d'une affaire. Je me nomme Malkan, je suis un scribe engagé par Mme Porcin. »

Avec un peu de retard mais enfin posté

[[MJ] Malal]

« Excusez-moi de vous dérangez, je vois que ce n'est peut-être pas le bon moment mais j'aimerais vous entretenir d'une affaire. Je me nomme Malkan, je suis un scribe engagé par Mme Porcin. »

A ces mots la tenancière se leva d'un bon et la voix chevrotante et les yeux emplis de larmes elle s'adressa à son mari:

"C'en est trop... Je n'en peux plus... Elle ne nous laissera jamais tranquille... Elle nous harcelera comme un loup harcèle une proie blessée..."

A ces mots elle monta par l'escalier d'un pas pressé, on l'entendait sangloter lourdement. L'homme te regarda entre detresse et colère.

"Que voulez-vous? Vous venez nous menacer? Toutes vos précédentes tentatives n'ont menées à rien! JE NE VENDRAIS PAS MON AUBERGE!!!!"

L'homme se redressa et pointa un doigt rageur vers Malkan.

Vous ne me faites pas peur vous m'entendez! J'n'ai pas peur de vous, j'n'ai peur de personne! Cette auberge est à moi!

*il tapa du poing sur la table*

Votre dernier gugusse qui est venu me voir s'est fait recevoir et j'en ai autant à votre service"

Dire que l'homme était en colère ne serait pas rendre justice à l'humeur de l'homme. A ce moment précis il aurait été capable de démembrer un homme à main nue si il en avait la force.

Il contournait son comptoir pour venir te mettre dehors.

[Malkan_Kraenor]

Surpris, ou du moins en prenant l'air, Malkan esquisse un léger mouvement de recul tout en levant les mains en signe d'apaisement.

Si je m'attendais à cela, elle est bien plus retord que je ne l'aurais cru au premier abord

Sur un ton neutre et bas.

« Veuillez croire que je ne suis nullement au courant de...de toutes ces choses que vous nommez et je suis encore moins là pour agir de la sorte. Je ne suis qu'un simple scribe qui, visiblement, a été trompé. »

Insistant sur le dernier mot, il laisse quelques instants de silence avant de reprendre d'une voix encore plus basse.

« Je ne sais quoi vous dire, il y a visiblement eu un malentendu. Peut-être pourrions-nous nous installer et discuter de toute cette affaire, je suis convaincu que nous pourrons trouver une solution à votre problème. »

Sur les derniers mots, Malkan regarde le propriétaire droit dans les yeux.

[[MJ] Malal]

MON PROBLEME? MON PROBLEME! Espece de scélérat... C'est vous et votre bande de malfrats...

A chaque mot, le doigt de l'aubergiste heurtait ton torse, te repoussant à chaque fois de quelques centimètres.

Vous avez essayé de m'intimider, vous m'avez proposé de l'or, une autre auberge...

A force de le pousser doucement avec son énorme index, Malkan se retrouva acculé au mur, bloque entre le mur de l'auberge et l'aubergiste. D'une cinquantaine d'année, il était taillé comme un aubergiste de 30 ans de carrière: des mains larges et noueuse faites pour fracasser des machoires et des épaules taillées dans la roche. Son age avancée le ralentirait certainement et il était certainement moins dangereux qu'il y a 20 ans mais contre un scribe...

Et vous... Vous allez faire quoi? Me menacer? Encore?

[Malkan_Kraenor]

Conscient que la situation peut déraper à tout instant, Malkan hésite sur la conduite à tenir. Doit-il se montrer provocateur au risque de se voir passer à tabac ? Ou bien apeuré en espérant que son interlocuteur n'ose pas se rabaisser au même niveau que ceux à qui il s'oppose ? Bien sûr, il pourrait aussi être honnête, mais là, c'est bien au-dessus de ses forces et surtout se serait beaucoup moins plaisant.

« Messire, je vous en prie, calmez-vous. Je vous assure que je ne suis pas là pour proférez de quelconques menaces. Je viens tout juste d'arriver en ville et ne suis nullement au courant de toutes ces histoires... »

Prenant un air paniqué, presque au bord des larmes.

« On m'a juste demandé de venir établir un contrat, je ne pouvais pas savoir que...que...je vous en prie, ne me fait pas de mal... »

Mettant ses mains devant lui à des fins protectrices, Malkan guette la réaction de l'homme.