[Geralt] Le réprouvé

La province du Nordland est peu peuplée et ses régiments passent l'essentiel de leur temps à patrouiller le long des côtes pour les protéger des pillards du nord. Le Comte Electeur Theodric Gausser siège à Salzenmund.

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[MJ] Le Grand Duc
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Re: [Geralt] Le réprouvé

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Sur le visage de Wolfgang se lisaient autant de perplexité que d'appréhension. Lui qui avait convoqué Geralt pour le menacer semblait peu apprécier de recevoir les ordres d'un parjure. Du reste, le Haut-Capellan de la Couvée du Corbeau avait notamment sélectionné les membres de son équipe pour leur professionnalisme froid et sans faille, et le chevalier averlander ne faisait pas exception. Ainsi, l'ancien frère d'arme du réprouvé ravala son fiel pour l'heure, et fit ce qui devait être fait au plus vite : donner l'alarme. Loin devant, dans les brumes qui baignaient la lisière de la Drakwald, Dedrik le malédictor s'évanouit aussi brusquement qu'il était apparu.

Bientôt, le relais de la Botte de Mattheus résonna des ordres, des bruits de pas précipités et des volets que l'on fermait. Fedrek le charron verrouillait les portes de son atelier à l'aide d'une grosse poutre, visiblement paniqué, tandis que les deux palefreniers du relais quittaient précipitamment l'écurie pour aller se réfugier dans le bâtiment principal. Ce que la place comptait de combattant se réunit dans la cour, sous l'autorité naturelle de Massimo Garibaldi. Outre l'escadron formé par les Corbeaux, les défenseurs étaient composés des chevaliers de l'Ordre de l'Ours Noir arrivés la veille, et des Patrouilleurs Ruraux de la garnison, auxquels se joignirent les gardes au service d'un marchand de passage.

Chacun s'était équipé de pied en cap aussitôt l'alarme donnée. La princesse Carmen, à pied et portant son armure d'ébène, tenait fermement la Flèche du Silence. Kaspar de Groot, le magistère d'Améthyste qui se tenait près d'elle, s'appuyait sur sa sinistre faux tandis que Wolfgang sortait de la salle commune en finissant de serrer les courroies de son plastron. Olaf, un genou à terre, fixait le harnais en cuir de Maximilien le molosse de guerre alors que Fédor vérifiait la lunette de son fusil long du Hochland et que le Padre Giovanni , en cotte de maille sous sa soutane de prêtre, tenait un imposant pavois en fer rectangulaire constellé de parchemins de prière dans une main et gros maillet à la tête brillante dans l'autre. A leurs côtés étaient Hildegard de Mérode la sorcière et Engelbert l'écuyer, équipé d'une hache, d'un pistolet et d'une panoplie en cuir sombre. Klemens fut le dernier à rejoindre les défenseurs, engoncé dans sa formidable armure de Garde Noir, et tenant devant lui une claymore au fil acéré. La visière de son casque représentait un crâne terrifiant, comme un hommage sinistre à Mórr.



Image

Massimo Garibaldi se tenait au milieu de ses hommes, vérifiant les pistolets alignés en travers de sa cuirasse avec la rigueur efficace d'un vétéran. Il parcouru la place du regard sans prononcer un mot et dégaina lentement sa rapière. Contrairement à la première fois où Geralt avait vu cette arme pointée contre lui, le fil de la lame s'éclaira de flammes blanches à mesure que son propriétaire la tirait du fourreau en psalmodiant une prière. Les combattants tout autour poussèrent une exclamation surprise face à ce phénomène, à l'exception des Corbeaux qui semblaient y être habitués. La rapière du Haut-Capellan brûlait de ce feu surnaturel, éclairant le matin sombre tandis que l'aube se levait lentement. C'est à cet instant que le regard acéré du champion de Mórr se posa sur le Loup Blanc. Il lui fit signe de le suivre d'un coup de menton, et s'écarta du reste de la troupe.

- "Dis moi maintenant tout ce que tu sais à propos de ce qui va jaillir de ce bois. Tout." dit-il en fixant intensément le parjure à travers les ouvertures de son masque en fer.

Mais au même moment, une voix féminine résonnait dans l'esprit malade de Geralt, cherchant à le déconcentrer.

Ces chasseurs veulent ma mort. Vas-tu vraiment les aider à me capturer ? Je croyais que tu m'aimais, que tu voulais me sauver ! Oh, Geralt. Tu n'auras pas d'autre occasion d'en finir avec ces brutes. Aide moi, tue les lorsqu'ils auront le dos tourné ! Si tu ne le fais pas, ils me brûleront vive avant de t'assassiner froidement. Ils te haïssent plus encore que tu ne te hais toi même. Fais les disparaître et reviens moi ... Mon Loup, il est temps de frapper. Fais couler le sang.


La défense du relais

Profil des unités

Image Chevalier
For 12 | End 11 | Hab 8 | Cha 8 | Int 8 | Ini 8* | Att 11* | Par 10* | Tir 8 | NA 1 | PV 75/75
- Claymore : 24+1d10 pts de dégâts, 12 pts de parade, Percutante
- Harnois : 15 pts de protection, -1 Ini -2 Hab, Att et Par

Image Patrouilleur
For 9 | End 8 | Hab 8 | Cha 8 | Int 8 | Ini 8 | Att 9 | Par 8 | Tir 9 | NA 1 | PV 65/65
- Lance impériale (2 mains) : 24+1d8 pts de dégâts, 9 pts de parade, Rapide et Long
- Arbalète : 34+1d8 pts de dégâts, malus de -2 Tir tous les 30m, Perforante (4)
- Cuirasse : 7 pts de protection

Image Mercenaire
For 10 | End 9 | Hab 8* | Cha 8 | Int 8 | Ini 9 | Att 9* | Par 9* | Tir 8 | NA 1 | PV 70/70
- Epée à une main : 16+1d8 pts de dégâts, 11 parade
- Bouclier en fer : 16 parade
- Chemise de maille : 9 pts de protection, -1 Hab, Att et Par

Profils des Corbeaux
- Wolfgang-Giovanni-Carmen-Klemens-Engelbert = corps à corps
- Fédor-Olaf = distance
- Kaspar-Hildegard = magie

Effectifs de base
- Escadron de la l'Ordre de la Couvée du Corbeau
- 10 chevaliers de l'Ordre de l'Ours Noir
- 10 Patrouilleurs Ruraux
- 5 mercenaires

Éléments de défense (5 au choix dans la liste suivante)
- Canon sur pivot situé sur la tour (besoin de deux servants)
- Mortier situé dans la cour (besoin de trois servants)
- Portail renforcé
- Braseros
- Chausse-trappe
- Baril de poudre noire
- Râtelier d'arquebuses (10 armes)
- 5 chevaliers supplémentaires
- 10 patrouilleurs supplémentaires
- 10 mercenaires supplémentaires
- Bénédiction de résilience (+1 End pour tous les défenseurs)
- Bénédiction de puissance (+1 For pour tous les défenseurs)
- Bénédiction d'adresse (+1 Att, +1 Tir pour tous les défenseurs)

Dispositions des défenseurs
Les défenseurs doivent être répartis entre la tour, le mur Nord, le mur Est, le corps de garde et le mur Sud.
Seule restriction : au moins 2 Corbeaux doivent être affectés à la protection d'Emilio, dans le bâtiment principal.

La carte du relais est en spoiler au début de la page 5.
Pour info voilà à quoi ressemble un canon sur pivot (pierrier) : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/ ... el_gun.JPG
Modifié en dernier par [MJ] Le Grand Duc le 22 oct. 2019, 15:09, modifié 1 fois.
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Je suis le Grand Duc, seigneur de ces bois. Je vis avec mes gens, loin de la folie des hommes. La nuit je vole dans les sombres profondeurs de la forêt. Mon regard d'acier partout se pose, et sans bruit, comme le vent, je file entre les branches des arbres séculiers. Je suis le Grand Duc, seigneur de ces bois.

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Geralt
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Re: [Geralt] Le réprouvé

Message par Geralt »

L'alarme fut sonné, la cloche raisonnant à travers la cour du relais, signe que quelque chose était en train de fondre sur eux, tandis que la forêt aux alentours, calme et silencieuse jusqu'ici, était désormais parcouru de bruits étranges, la cime des arbres dansant de manière étrange et inquiétante, la brume masquant la menace qui pointait à l'horizon.
Il ne fallu guère longtemps pour que les chevaliers et autres combattants séjournant au relais ne se rassemblent dans la cour de manière à prendre les éléments concernant la situation, mais les bruits lugubres et les brames transportés par le vent ne trompaient personne : Une harde d'homme bête était en train de se diriger vers eux.
Les chevaliers du culte Morrien fidèles à eux même, se préparèrent sans bruit, leur visage fermé ne trahissant aucune de leur émotion, tandis que les guerriers de l'Ordre de l'Ours se rassemblèrent dans le tumulte des ordres de leur chef couplé à l'excitation que pouvait leur procurer l'idée d'une potentiel grande bataille. Malgré les différences qui opposaient les deux ordres de chevalerie, ils étaient ici prêt à combattre main dans la main dans le but de pourfendre ce mal qui avait décidé de quitter les ténèbres de la Drakwald dans le but de menacer la région, ainsi, plus que leur vie, c'était une menace direct contre l'Empire qu'ils allaient devoir détruire, pour le bien de tous.
De sa voix forte et emplit de charisme, Massimo prit rapidement les directives et le commandement de cette troupe composé d'hommes et de femmes de tous les horizons, le Haut-Capelan tirant sa lame pour intimer au plus courageux de le suivre, fit ici une démonstration de la force qui l'habitait, et de sa foi envers le Grand Veilleur : L'acier de sa rapière s'embrasant alors, des flammes blanches et pures dansant le long de son arme, entrainant l'admiration et la surprise de son auditoire, omis ces plus proches compagnons qui semblaient habitués à tel spectacle… Le loup blanc lui même ne pouvait qu'admirer l'aura de lumière qui entourait désormais le chef de l'Ordre de la couvée du corbeau, l'arrivée de la harde blanche allant ainsi lui donner l'occasion de voir de quoi était capable celui qu'on aimait surnommer l'immortel.
La lumière dont usait Massimo saurait t'elle triompher là où les ténèbres dont Geralt était un adepte l'avait poussé à s'auto détruire ? Survivre à cette journée lui fournirait une réponse.

A travers son masque d'acier, le chasseur de monstre croisa le regard des différents protagonistes présents, tous attendant de connaître le plan d'action que Massimo saurait leur concocter. Pour les chasseurs de vampires, il ne faisait aucun doute que leur temps n'était pas encore arrivé, et que aujourd'hui, les portes du royaume de Morr leur resteraient fermées.
Le Haut-Capelan appela alors le parjure à le rejoindre, et lui demanda de l'éclairer sur la nature de l'ennemi ou toutes autres informations susceptible de l'aider concernant la harde blanche, mais le retentissement des cris des hommes bêtes le troublèrent et ne firent qu'accentuer le mal qui rongeait son corps, sa mutation semblant plus active que jamais, si bien qu'il avait l'horrible sentiment que cette chose vivant en lui, désirait s'extirper de l'enveloppe où elle était prisonnier.
Le temps se figea alors à nouveau pour le chasseur de monstre, tandis qu'il entendit la voix douce et mélodieuse de la belle Karla, celle ci lui susurrant de sombres mots à la manière d'un serpent, lui intimant de se laisser aller à la haine, et de laisser naitre le pouvoir qui l'habitait pour le déverser contre les chevaliers de l'Ordre, ceux ci étant une menace direct contre la jeune femme.
Faire couler le sang de ces ennemis, serait ainsi le seul moyen pour qu'il puissent un jour la rejoindre et ainsi… être à ces cotés… pour l'éternité.

Les paroles de la jeune femme à la crinière enflammé ressemblaient ici à de douces promesses, et si le cœur de Geralt semblait vouloir se laisser abuser, la raison le poussait à penser d'une tout autre manière, la vision qu'il avait eu de Emilio quelques heures plus tôt continuant de le hanter, si bien qu'il contemplait désormais la jeune femme non plus avec désir et envie… Mais avec peine et tristesse…
Geralt n'étant pas sûre de ce que Morr cherchait à lui montrer, ne pouvait s'ôter de la tête que peut être… La Karla qu'il avait connu, où qu'il désirait tant "sauver"... n'était déjà plus de ce monde depuis bien longtemps.
Ne pouvant encore être totalement sûre du lien qui la reliait à la vampire Lucretia, les récents évènements ainsi que ces derniers mois commencèrent peu à peu à lui faire croire que peut être… Celle ci avait pu être comme le loup blanc autrefois avec Agabius, être désigné comme une élue susceptible de recevoir le baiser de sang.
La survie de Geralt dans ce monde ne voulant plus de lui… Le déroulé des évènements… La tentative d'évasion des prisons de l'inquisition orchestré par la Lahmiane… Cette envie absolu des papillons de retrouver Dohkara des Soya… et surtout… Cette mission donné par Morr en personne au loup blanc : Tuer Karla en échange de la rédemption... Tout semblait tourner autour de la jeune femme, et chaque camps était en mouvement dans le but d'influer sur sa destinée… Et Geralt commençait désormais à comprendre : Que la destinée qu'il avait jadis entrevu pour cette fille qu'il avait tant aimé… s'était perverti pour en faire l'un des fléaux les plus terrifiant que le monde des vivants saurait connaitre.

Tentant alors de se reprendre, le parjure plongea son regard dans celui de Karla, l'idée qu'elle ne soit que le reflet de la folie ou de la corruption du loup blanc, ou tout autre chose de plus sinistre encore, n'ayant plus d'importance désormais car aujourd'hui… Serait la dernière fois qu'il s'adressait à son fantôme, il s'en faisait la promesse : Qu'importe ce qu'il avait pu advenir d'elle, leur prochaine rencontre se ferait en chair et en os, et conduirait d'une manière ou d'une autre à influer sur le destin de l'autre, en bien ou en mal…


*Je... Je suis tellement triste de ce que tu es devenu… Je… Je ne suis pas en colère car … Tout est de ma faute.

Toutes ces années… Tu m'as manqué et… Ma bêtise et mon ambition m'ont poussé à t'abandonner si bien que tu es devenu tout l'opposé de ce que je souhaitais te voir devenir.

J'ignore ce que l'avenir va nous réserver… Et je sais que quoique je fasses tu me détesteras à tout jamais. Je ne peux pas réparer le passé, et je ne veux plus influencer l'avenir alors… Je suis désolé… pour tout… "Cheveux de feu…"*


Il s'approcha alors du fantôme de la jeune femme, apposant sa main sur la joue de celle ci de manière délicate et attentionné, le masque qu'il arborait désormais masquant ces émotions, le ton de sa voix trahissait la peine qui l'habitait, comme comprenant qu'il ne pouvait plus être un acteur majeur de la vie de Karla, mais belle et bien un simple spectateur… Qu'il pourrait à jamais l'aimer, sans jamais pouvoir la posséder et que… Qu'importe ce qu'elle était devenu aujourd'hui… Le loup blanc l'avait perdu une décennie en arrière… Dans cette ruelle d'Altdorf où il avait décidé de lui tourner le dos.

*J'espère que tu sauras me pardonner : Non pas pour ce que j'ai fais mais plutôt… Parce que… Je ne serais pas celui qui sera en mesure de me dresser contre toi, une nouvelle fois, il semble que je vais devoir fuir mes responsabilités… La seule chose que je peux t'offrir, sera le doux parfum de la vengeance pour satisfaire le ressentiment que tu as pu avoir à mon encontre.

Tu seras… ma belle et douce Karla… Celle qui détruira le loup blanc… et tout ce que ce nom à pu créer … en bien ou en mal.*


Il tourna alors le dos au fantôme avant d'ajouter de manière mélancolique :

*J'ignore si toutes ces visions de toi sont réels ou non, j'ignore si il t'arrive d'avoir une pensée pour moi de temps à autre… Mais où que tu sois, si tu es en mesure de m'entendre ou de me voir comme je te vois alors écoute ceci : Soit prête Karla… Car nombre de menace arrive pour toi. Et je ne serais pas en mesure de toutes les empêcher de t'atteindre. Mais sache une chose : Qu'importe ce que Morr désire… Je refuse de lever ma lame contre toi… car… Même si sans doute je m'y suis mal pris… Je n'ai toujours voulu que ton bien, à partir du première jour où j'ai pu croiser ton regard.

Et quand je me tiendrai à nouveau devant toi : Ne fait preuve d'aucune pitié, car je n'en mérite aucune.*


Et ce fut sur ces mots, que la réalité reprit ces droits, la vision de Karla s'estompant, tandis que Geralt se retrouva de nouveau devant Massimo, celui ci attendant la réponse à sa précédente interrogation.

"Omis ce que je t'ai déjà dis… je n'ai rien à t'apprendre. J'ignore combien de créatures vont fondre sur nous, mais je pense que la harde est lié au Satyre blanc… Cet homme bête est différent des autres. Quand aux chaotiques… Ce sont des charognards, ils attendront dans l'ombre, attendant de voir la harde nous détruire pour ensuite dévorer les restes. Le moyens de contrôle des Papillons sur la harde repose sur le cor maléfique en possession de leur mage noir Dedrik. Peut être que si on arrive à le détruire…"

Geralt ne faisait ici que théoriser, observant le peu d'information qu'il avait sur les réels capacités des Papillons malgré le séjour qu'il avait pu passer en leur compagnie, celui ci ayant passé plus de temps entre les cuisses de la belle Rebecca plutôt cas chercher à connaître les faiblesses du groupuscule.

"En tout cas j'espère que toutes les histoires à ton sujet sont vrais, et que tu as la grâce du Grand Veilleur en personne car sinon… J'ai peur que nous ne puissions voir le soleil se coucher ce soir."

Et sur ces mots, Geralt tira l'épée de Hirohito de son fourreau, se tenant prêt à mener le rude combat qui allait l'opposer à la Harde blanche mais également contre lui même, et l'influence du chaos toujours présente en lui.
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Modifié en dernier par [MJ] Le Grand Duc le 23 oct. 2019, 00:15, modifié 1 fois.
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Geralt, Chevalier renégat de l'Ordre du corbeau

For 12 | End 12 | Hab 14 (*+1) | Cha 8 (*+2) | Int 12 | Ini 14 | Att 14 | Par 14 | Tir 14 (*+1) | FOI 11 | NA 3 | PV 95/95
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Re: [Geralt] Le réprouvé

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Musique d'ambiance




En guise de réponse, un sourire féroce s'étira sur le visage de Massimo Garibaldi, tandis qu'une lueur étrange brillait dans son regard.

- "C'est par la foi et l'acier que nous triompherons de notre ennemi en ce jour, car notre mission n'est pas terminée. Tu as l'acier, Geralt." murmura-t-il en fermant son poing ganté sur la lame du prince Hirohito. "Mais as-tu la foi ?"

Sur ces mots, il se retourna et vint se placer au centre de la cour, parmi les défenseurs qui finissaient de s'équiper.

- "Les bêtes infâmes marchent sur nous ! Combien sont-elles ? Je l'ignore, mais cela n'importe pas. Car nous sommes de la race des héros, le rempart des nations humaines contre la barbarie et la corruption ! Aujourd'hui, sous le regard des dieux, nous allons nous battre comme des lions, tenir cette place et vaincre les suppôts du Mal afin que notre mission sacrée continue demain encore. Hommes de l'Empire, êtes-vous avec moi ?!" clama-t-il en levant son épée nimbée de flammes blanches.

Les combattants l'acclamèrent pour se donner du courage, malgré la peur et le doute. Les chevaliers de l'Ours Noir beuglèrent comme des ânes, galvanisés par la perspective d'un âpre combat. Seul Kaspar de Groot observait, silencieux, son visage sinistre couvert par sa large capuche pourpre. Massimo saisit alors la poignée de son épée des deux mains, et posa la pointe de la lame dans la poussière de la cour en même temps qu'il mettait un genou à terre. Les Corbeaux le suivirent comme un seul homme, rapidement imités par le reste des défenseurs. Seul le Padre Giovanni resta debout, posant devant lui son pavois et son marteau tête contre le sol avant de joindre les mains, paupières closes.

- "Ô Mórr." implora le prêtre de sa voix intense de stentor. "Sancti apostoli de quorum potestate et auctoritate confidimus, ipsi intercedant pro nobis ad Dominum." Récitant cette formule en langue classique, il ouvrait peu à peu les yeux en levant la tête, le visage crispé par la puissance de sa foi. "Montre à tes serviteurs le chemin vers le cœur de leurs ennemis, ô Ultime Veilleur. Guide nos lames et nos traits, prends nos pauvres âmes en pitié et guide les vers ton royaume lorsque notre heure viendra. Ô Mórr, seigneur des rêves et de la Porte de Pierre, nos vies ne seront que guerre pour que la paix règne dans ton Jardin. Père tout-puissant, berger des morts, tes serviteurs sont prêts." finit-il tonner haut et fort, avant de passer la main devant son visage à la manière des mórriens.

Le Haut-Capellan reprit la main et donna ses ordres, disposant les hommes disponibles sur les points à défendre tandis qu'au-delà des murs, dans la Drakwald, les brames et les cornes de guerre continuaient de résonner. La bataille de la Botte de Mattheus pouvait commencer.





Le jour semblait ne pas arriver à se lever, tant la chape de nuages était épaisse. Une lumière grise éclairait le relais et la Drakwald alentours, et le souffle saccadé des défenseurs se transformait en buée. Pas un bruit ne montait des murs, sinon quelques quintes de toux discrètes. A l'inverse, les bois qui encerclaient la place fortifiée résonnaient de l'appel des cors et des cris excités des bêtes qui s'y regroupaient. Une brise froide avait chassé la brume matinale, mais les créatures impies n'avaient pas encore franchit la lisière des arbres et étaient par conséquent encore hors de vue. Des tambours battaient dans toutes les directions, et il était aisé d'imaginer enfler les rangs de ces monstres, jusqu'à ce qu'ils soient assez nombreux pour que la forêt les vomisse en une vague destructrice destinée à tout emporter sur son passage.

Le Loup Blanc était positionné sur la section Sud du mur d'enceinte, face au sentier par lequel il était arrivé en compagnie de Massimo Garibaldi et des frères d'arme de ce dernier. Le terrain était découvert par un défrichage ancien, et ce sur vingt-cinq toises jusqu'à un sous-bois impénétrable, de l'autre côté du sentier. C'est dans cette direction que Dedrik le Parjure était apparu, plus tôt dans la matinée, pour invoquer la Harde Blanche. Derrière Geralt, se trouvait le toit en ardoise du bâtiment principal, presque à même hauteur que le chemin de ronde, et mitoyen de ce dernier de telle sorte qu'ils n'étaient pas séparés par un quelconque intervalle tombant au pied du mur. A droite, le chemin de ronde continuait jusqu'à la grosse tour de la Patrouille Rurale, à laquelle on accédait par une poterne munie d'une porte en bois et à gauche se trouvait le corps de garde, couvert par une galerie et flanqué de deux bretèches munies de meurtrières. C'est contre l'une d'elle -celle la plus proche de la position de Geralt- que descendait l'un des escaliers ouverts permettant de descendre depuis chemin de ronde dans la cour.

Aux côtés du réprouvé se tenaient Carmen, trois chevaliers de l'Ordre de l'Ours Noir et cinq patrouilleurs. Deux de ces derniers portaient les arquebuses auparavant entreposées dans le baraquement de la tour, tandis que les trois autres étaient équipés d'arbalètes dont ils étaient en train de tendre la corde, actionnant le bras-de-levier des deux mains en posant un pied dans l'étrier au bout de l'arme. Leurs lances étaient posée sur un râtelier, en retrait du créneau. Ces hommes étaient habitués à arpenter les routes de la forêt, et à les défendre contre les horreurs qui surgissaient parfois de la Drakwald. Pour autant, ils semblaient extrêmement nerveux à l'idée d'être assaillis ainsi, en sous-nombre et pour ainsi dire coincés entre quatre murs. Quand bien même personne ne l'avait prononcé à voix haute, ils savaient pertinemment qu'il n'y avait nulle échappatoire à ce combat et qu'il fallait vaincre ou mourir. Tout fuyard ou prisonnier serait sauvagement massacré, ou pire, car l'ennemi auquel ils faisaient face aujourd'hui ne faisait preuve d'aucune pitié. Les patrouilleurs se préparaient ainsi au combat, vérifiant fébrilement et pour la dixième fois leur ceinture de cartouches ou les sangles de leur cuirasse, non sans jeter de temps à autre un regard inquiet aux guerriers d'élite à leur côté, à la recherche d'un mot ou d'un regard rassurant. Les chevaliers, quant à eux, étaient parés de pied en cap. Engoncés dans de solides harnois de plate, ils s'échauffaient avec force de grincements métalliques. Fidèles à la célèbre agressivité de leur ordre, ces combattants aguerris brandissaient de belles épées à deux mains ou d'imposante haches, aux gardes et pommeaux ouvragés. Leurs plastrons et leurs épaulières étaient garnis de rubans aux couleurs de leur chapitre, de fourragères noires et blanches ou encore de gravure représentant des ours menaçants. La fourrure de l'animal servait d'ailleurs de cape à la plupart d'entre eux. Seul Julan, que Geralt reconnu de la veille, tenait entre les mains un formidable bec-de-corbin dont la tête était ornée de la croix impériale. Le colosse moustachu massait son crâne chauve, l'air mauvais.


- "Par les miches de Shallya, je savais bien que relever le défi de cette saleté de halfling était une connerie ..." grogna-t-il en jetant un coup d'oeil vers Geralt. "Qui que tu sois, tu as eu bien raison de ne pas t'approcher de Das Boot. Je l'ai pissée toute la nuit, et si ça continue je vais m'en mouiller les chausses." lança-t-il, déclenchant les rires gras de ses frères d'arme avant d'enfiler son heaume ouvragé et d'en attacher la jugulaire. "Par contre l'avantage de cette gueule de bois, c'est que je suis d'une humeur massacrante. Que ces bestioles se pointent, et elles tâteront de mon hochet !"

La princesse de Bilbali, elle, était droite et silencieuse. La lumière pâle se reflétait sur son armure laquée de noir et son visage était de marbre, tel celui d'une statue. Ses joues pâles ne rosissaient pas à l'approche du combat, et sa main gantée de fer ne tremblait pas. Debout contre le créneau, le regard fixé sur la lisière de la forêt et tenant la Flèche du Silence contre l'épaule, elle attendait la tempête. Le métal de sa lance antique était pâtiné par l'âge, mais ne souffrait ni de tâche ni d'érosion , et le pourtour de la longue hampe noire était gravé de symboles et de formules en filigrane. La Porte-Lance de l'Ordre de l'Etoile Noire semblait ne faire qu'une avec son arme, comme si cette dernière n'était qu'un prolongement naturel de son être.

L'attente semblait interminable et faisait monter la nervosité des hommes disposés le long du mur. Mais soudain, Geralt remarqua les servants du canon sur pivot en train de pointer le doigt en direction du sous-bois, invectivant les patrouilleurs les plus proches d'eux. Et en effet, des formes blafardes se détachaient maintenant dans la végétation dense, ainsi que plusieurs lueurs de torches sous l'obscurité des frondaisons. Les tambours sauvages se mirent à battre plus fort encore, et les cornes de guerre retentirent à l'unisson. Et avec une clameur bestiale, la Harde Blanche passa à l'attaque.



Image



Une multitude d'hommes-bêtes jaillit de la lisière de la forêt, tout autour du relais. C'était une véritable nuée de créatures véloces, à l'immonde faciès singeant les traits d'un humain, et aux petites cornes pointues sur le haut de la tête. Ils sautillaient et galopaient sur leurs jambes de bouc, s'élançant à découvert pour se ruer vers les murs en vociférant comme des beaux diables, agitant boucliers en bois ronds et armes grossières. Là l'un d'eux brandissait une hache au fil fendu ou une lance tordue, tandis que plus loin un autre chargeait en levant sa rondache primitive sur laquelle était clouée, en guise de trophée, une main humaine. C'était une cohue confuse et indisciplinée qui se ruait à l'attaque, mais Geralt remarqua que certains portaient des cordes munies de grappins en bois ou en d'os, tandis que d'autres trottinaient à plusieurs en portant de longs poteaux mal dégrossis, où de simple encoches régulières faisaient office de barreaux d'échelle. De l'autre côté, au niveau du corps de garde, des créatures plus massives s'avançaient. Leurs faciès bestiaux et terrifiants étaient couronnés par des paires de cornes recourbées ou enroulées à l'image de celles des béliers. Des bouts d'armures disparates joints entre eux les protégeaient sommairement, et ils arboraient de nombreux colifichets macabres. S'avançant en rangs plus serrés, ils couvraient de leurs boucliers l'avancée d'un gros tronc taillée en pointe et monté sur des roues à la forme plus carrée que ronde. Que ce châssis improbable ne cède pas relevait du miracle, et l'engin de siège avançait malgré les chaos et les heurts sur sa trajectoire.


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- "Lâchez vos traits et ne cessez que si la mort vous emporte !" clama la voix du Haut-Capellan depuis la galerie du corps de garde.

En guise de réponse, les patrouilleurs épaulèrent arquebuses et arbalètes et les détonations retentirent tout le long du mur en même temps que des hommes-bêtes s'écroulaient dans leur course et que montait un épais nuage de fumée âcre. Le canon de la tour tonna à son tour et un rang entier d'ungors fut réduit en charpie par le boulet qui rebondissait. Et tandis que tous rechargeaient, le crépitement du fusil à répétition d'Olaf continuait de résonner tandis que le traqueur moissonnait l'ennemi sous les aboiements excités de Maximilien. Mais l'ennemi était trop nombreux pour être arrêté par ces premières salves, et déjà certaines de ces bêtes immondes s'approchaient du mur en faisant tournoyer leurs grappins ou en redressant les poteaux servant d'échelle. A côté de Geralt, les arquebusiers rechargeaient frénétiquement leurs armes tandis que les arbalétriers épaulaient déjà la leur, choisissant leur cible pour décocher une nouvelle salve. Un Ours Noir grogna et sortit un pistolet à rouet de son étui pour tirer par-dessus le créneau, sa flamberge dans l'autre main. Les autres se tenaient prêts à recevoir la première vague qui partirai à l'assaut du mur. Seule Carmen restait parfaitement immobile, alors même qu'un javelot lancé d'en-bas lui passait à moins d'une toise du visage.



La Harde Blanche

Image Ungor
For 8 | End 8 | Hab 8 | Cha 5 | Int 8 | Ini 8 | Att 8 | Par 7 | Tir 8 | NA 1 | PV 60/60
- Hache/lance/gourdin : 16+18 pts de dégâts, 8 pts de parade
Rondache en bois : 11 pts de parade

Image Gor
For 9 | End 9 | Hab 8 | Cha 5 | Int 6 | Ini 8 | Att 9 | Par 9 | Tir 8 | NA 1 | PV 65/65
- Hache/lance/gourdin : 16+18 pts de dégâts, 8 pts de parade
Rondache en bois : 11 pts de parade
Armure hétéroclite : 5 pts de protection
Image
Je suis le Grand Duc, seigneur de ces bois. Je vis avec mes gens, loin de la folie des hommes. La nuit je vole dans les sombres profondeurs de la forêt. Mon regard d'acier partout se pose, et sans bruit, comme le vent, je file entre les branches des arbres séculiers. Je suis le Grand Duc, seigneur de ces bois.

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Geralt
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Re: [Geralt] Le réprouvé

Message par Geralt »

Une lueur inquiétante brilla dans les yeux du Haut-Capelan, celui ci ne pouvant que s'amuser de la remarque du parjure, tandis qu'il était impossible de discerner la moindre crainte dans son sombre regard, malgré le danger que pouvait représenter la harde blanche, la foi qu'il portait à l'encontre du Grand Veilleur était ici sa meilleur arme contre les forces du mal. La route pour atteindre la Baronne de Bratian était longue et pleine de dangers, mais Massimo en était persuadé : La fin de sa chasse ne pouvait se terminer ici dans ce relais du Nordland.
A la manière d'un chef charismatique, craint et respecté, le chef du contingent de l'Ordre de la couvée du corbeau prit la parole, s'adressant aux combattants rassemblés pour tenter de les rassurer sur le combat à venir : Certes l'ennemi était dangereux et sans l'ombre d'un doute plus nombreux qu'ils ne sauraient l'être et pourtant… Ils étaient ici le seul rempart contre cette menace que pouvait représenter cette Harde pour l'Empire et les peuples libres. Ils affronteraient le hommes bêtes sur cette place forte, dans le seul but de tenir et de renvoyer ces bêtes immondes dans les sombres et puantes demeures les ayant vu naître. Et si l'heure de rejoindre le royaume de Morr arriveraient pour certain, ils se devaient non pas de craindre la mort, mais de l'embrasser pleinement, car les lâches et les couards ne valaient rien aux yeux de Morr, le monde lui saurait se souvenir des héros tombés au combat dans une ultime et dernière bataille destiné à vaincre les forces du mal.
L'assemblée tout entière dégaina alors leurs armes, les cris d'allégresses des soldats tentant de surpasser ceux des immondes cris des créatures des bois pour se donner du courage. Aujourd'hui les protagonistes présent sauraient mettre leurs différences de coté pour se battre sous une seul bannière : Celle des vivants.

Le père Giovanni prit alors la parole, récitant une prière destinée à accorder le repos éternel à ceux qui tomberai aujourd'hui, Massimo et les chevaliers Corbeaux posèrent alors un genou à terre, tout en fermant les yeux pour se laisser guider par les sages paroles du prêtre, serviteur du Dieu Morr. La majeur partie des défenseurs fit de même, Geralt n'échappant pas à tout ce cérémonial. Le loup blanc ne le savait que trop bien, dans une bataille contre des créatures dont la majeur partie des mortels continuaient à réfuter l'existence par simple peur, la foi et la bénédiction des Dieux pouvaient transformer le plus couard en brave.
Puis vint enfin le moment du commandement militaire, Massimo ordonnant aux différentes forces présentes de se placer aux endroits les plus stratégiques des murs du relais, dans le but d'offrir les meilleurs points de vue aux différents soldats armés d'arbalètes et d'arquebuses. Face à un ennemi en surnombre, la stratégie saurait de profiter au mieux des défenses pour causer le plus de dégâts possible à ces animaux qu'étaient les hommes bêtes et qui, à la manière des Skavens, étaient en grande partie de piètres combattants, dont le commandement ne reposait que sur la présence terrifiante qu'inspirait les plus puissant des leur comme le Satyre Blanc pour exemple.
Geralt ne le savait que trop bien, pour vaincre, il faudrait pouvoir tenir dans la durée, sans se laisser submerger par le nombre, dans le but d'atteindre au plus vite les leaders de cette Harde dont le nombre pouvait être infini, une idée simple mais qui dans la pratique impliquait de nombreuses pertes et de nombreuses prises de risque. Massimo devait ainsi aussi le savoir, la moindre erreur de jugement saurait être fatale pour les défenseurs du relais.

Une fois en place, les différents protagonistes de l'Ordre de la couvée du corbeau furent réparti de part et d'autre du relais dans le but d'assurer un certain commandement sur le reste des troupes, dans la majeur partie, des binômes furent constitué, Geralt se retrouvant alors à nouveau avec la belle et froide Carmen, qui depuis que l'alerte avait été donné, n'avait pas décroché un seul mot, la combattante armée de sa sainte lance, observant les bois avec attention, tandis qu'au fil des minutes, la brume matinal commençait à disparaître, les premiers rayons du soleil réchauffant la terre.
Cette concentration que la princesse affichait… Le loup blanc ne la connaissait que trop bien, elle était la marque de ces guerriers que rien ne semblait pouvoir surprendre ou atteindre, le loup blanc en était persuadé, mieux valait avoir une telle lame à ces cotés plutôt que contre soi. le parjure n'osant imaginer ce que la paladin voudrait lui faire si elle découvrait le visage qui se cachait derrière ce masque d'acier qu'il s'était fait forger.
Du coté des quelques soldats qui défendaient le mur sud avec lui et la jeune femme, tous ne semblaient nullement rassuré par la potentiel tournure que pourrait prendre les évènements, c'était un mal chez les soldats qu'il fallait au plus vite dissiper à l'aube d'une bataille : Cette capacité de réflexion durant ce créneau de quelques minutes semblant durer une éternité avant l'arrivée d'un ennemi, et c'était en général à ce moment, que chaque homme et chaque femme commençait à réaliser la bêtise de son combat, et surtout de ce qu'il risquait de laisser derrière lui, si il venait à tomber durant la bataille.


"Restez concentrés… Et surtout quoiqu'il puisse arriver… Écoutez ce que cette femme vous commandera. Vous ne ferez qu'augmenter vos chances de voir à nouveau le soleil se coucher." Sa prise de parole fit sortir dans un léger sursaut certains soldats de leurs pensées, Carmen posant son regard sur le parjure, sans décroché le moindre mot quand à ces propos, avant de se détourner de lui pour retourner à sa pleine concentration.

Ce fut alors que l'espace d'une bonne minute, plus aucun bruit ne retentit sur la zone, les cris des bêtes ne retentissant plus, les défenseurs du relais resserrant leur poigne sur leur arme, tandis qu'il regardait de part et d'autre des bois à la recherche de l'ennemi, retenant presque totalement leur respiration, tant l'adrénaline semblait éveiller tous leur sens. Seul l'un des chevaliers de l'Ordre de l'Ours, le dénommé Julan, que Geralt avait rapidement croisé la nuit dernière suite à son altercation avec le Halfling Fédor , s'autorisa une pointe d'humour pour tenter de détendre l'atmosphère, celui ci ne pouvant s'empêcher de saluer l'intelligence du chasseur de monstre quand à son refus de s'attaquer au fameux "Das Boot", que le soldat avait tenté de terminer à son cran regret, sa vessie en étant encore remplit, si bien qu'il était à la limite de remplir ces bottes de pisse.

C'est alors que la marée apparu soudainement, des dizaines d'hommes bêtes arrivant de part et d'autre des bois, fondant dans toutes les directions sur le relais à la manière de bêtes endiablées et poussées par quelques forces obscurs désireuse de se repaitre de chair humaine. Ici il n'y avait nul formation ou stratégie de leur part, les créatures fonçaient à toute allure dans le but de réduire au plus vite la distance les séparant des murs de la fortification. La plupart n'ayant pour arme que quelques fabrications de mauvaises manufactures, ainsi que des cordages et ce qui ressemblait grossièrement à des échelles dans le but de grimper les défenses.
Les défenseurs sous le commandement de Massimo attendirent que les créatures furent à portée, avant de déclencher la première tempête de feu et de flèches, les armes à feu claquant à l'unisson dans une salve dévastatrice, couplé au canon à pivot armant la tour de la cour, le premier boulet percutant ces premières cibles en rebondissant au sol, broyant en miette les malheureuses créatures ayant pu rencontrer sa route.
Si déjà les rangs des créatures des bois connurent de nombreuses pertes dans leur rang, cette première salve ne parvint nullement à les arrêter, et déjà, certaines bêtes arrivaient au pied du mur dans le but d'y tenter l'ascension.
Désormais, le relais était un champs de bataille ou se mélangeait cadre d'ordre, détonation, cris d'hommes bêtes et cri de rage des défenseurs. Si du coté des autres murs, Geralt ne pouvait s’enquérir de la situation avec précision, il tenta d'observer la lisière des bois au plus loin ainsi que la masse grouillante d'ennemi dans le but d'y localiser quelque chose de particulier mais … La seule chose qu'il pu constater, était que l'ennemi qu'ils étaient en train d'affronter, n'était constitué que de quelques unes des plus faibles créatures pouvant constituer la harde. Étrange quand on savait que la harde blanche était composé de créatures bien plus puissantes que de simples Ungors et de Gors...


*Rebecca… A quoi est ce que tu joues ? Pourquoi prendre soudainement le risque de t'en prendre à l'Ordre alors qu'il était ta seule chance de retrouver la trace de Lucretia et de Dhokara… La harde blanche ne fera aucun prisonnier c'est sûre. Et surtout… Pour obtenir son aide… Qui as tu décidé de sacrifier ?* Il ne put s'empêcher de repenser à la malheureuse Astrid et son cohue fatale et atroce avec le Satyre blanc ayant permis au papillon d'emprunter le sentier des bêtes.

C'est alors qu'un premier javelot d'homme bête fut lancé par dessus le mur sud, celui ci frôlant le visage de Carmen, sans que celle ci ne bouge d'un cil. Localisant le tireur, le loup blanc se porta à hauteur de la jeune femme, avant de se saisir d'un de ses pistolets pour viser par dessus le mur et déclencher un tir vers la créature. Ne prenant pas le temps de vérifier si il avait fait mouche ou non, il s'empressa de recharger son arme avant de la remettre à son ceinturon. Le Katana de Hirohito en main, le loup blanc savait que d'ici peu, des ennemis tenteraient de passer par dessus le mur, le laps de temps dont devait bénéficier les différents tireurs du relais pour recharger étant la fenêtre de tir idéale pour leurs agresseurs.

"Cette première vague est un simple test pour voir notre façon de réagir et notre système de défense. On doit en finir au plus vite." Dit il à la princesse Carmen, tandis qu'il attendait de pied ferme les premiers opposants qui seraient désireux de tâter du fil de sa lame.
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Modifié en dernier par [MJ] Le Grand Duc le 24 oct. 2019, 15:57, modifié 1 fois.
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Geralt, Chevalier renégat de l'Ordre du corbeau

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Re: [Geralt] Le réprouvé

Message par [MJ] Le Grand Duc »

Les échelles permettent à 2/tour ungors de monter sur le mur. Il faut réussir un test de For et dépenser 1 Na pour en faire tomber une.
Les grappins permettent à 1/tour ungor de monter sur le mur. Il faut dépenser 1 Na pour en couper un.
Tour 2

5 arquebusiers rechargent leur arme.
10 arbalétriers, Geralt, Olaf, Fédor, et le canon tirent sur les ungors.
Bonus de +2 Tir (densité de l'attaque=augmente les chances de toucher un ennemi).
4 arbalétriers touchent leur cible.
2 ungors meurent. Il reste 56 points de vie à un ungor.
Geralt réussi son tir (-2 Tir, distance).
1 ungor meurt.
Olaf réussi ses quatre tirs.
3 ungors meurent.
Fédor réussi son tir.
1 ungor meurt.
Le canon rate son tir (20, échec critique).
Incident de tir : 1d6 = 1, Long feu.
Le canon va prendre deux tours à recharger et pourra recommencer à tirer au tour 5.

Kaspar de Groot lance le sort Vent de Mort (-2 Mag, majeur).
Le sort réussi et les 25 ungors immobilisés subissent chacun 50+2d10 points de dégâts.
25 ungors meurent (mur Est).

5 arquebusiers rechargent leurs armes (Corps de garde).


Total des pertes ennemies : 32 ungors.



Tour 3

10 arbalétriers, 5 arquebusiers, Geralt, Olaf, et Fédor tirent sur les ungors.
Bonus de +4 Tir (distance+densité de l'attaque=augmente les chances de toucher un ennemi).
10 arbalétriers touchent leur cible.
5 ungors meurent. Il reste 50 points de vie à un ungor.
3 arquebusiers touchent leur cible.
2 ungors meurent. Il reste 11 points de vie à un ungor.
Geralt réussi son tir.
1 ungor meurt.
Olaf réussi 4 de ses tirs.
4 ungors meurent.
Fédor réussi son tir.
1 ungor meurt.

Kaspar de Groot lance le sort Faux du Moissoneur d'âmes.
Le sort réussi et Kaspar est équipé d'une arme qui inflige 36+2d10 pts de dégât à la cible, fait perdre 10+3d6 pts de vie au sorcier, et touche automatiquement (pas de jet d'Att, mais peut être esquivé ou paré).

5 arquebusiers tirent sur les gors (Corps de garde).
4 touchent leur cible.
3 gors meurent. Il reste 42 points de vie à un gor.

Total des pertes ennemies : 13 ungors, 3 gors.



Tour 4

Mur Sud
Deux échelles et 1d3 = 3 grappins atteignent le mur, et 7 ungors montent.
Carmen, Geralt, Julan, 2 chevaliers et 5 patrouilleurs vont au contact.

7 ungors attaquent. 6 réussissent leurs attaques.
Lancé pour les touches (1d10) :
1 = Carmen
2 = Geralt
3 = Julan
4-5 = Chevaliers
6-10 = Patrouilleurs
Résultats : 6, 4, 1, 1, 10, 3. Deux attaques touchent Carmen, une Julan, une un chevalier et deux un patrouilleur.
Carmen réussi deux parades et ne perd pas de point de vie.
Julan perd 16 points de vie. Il lui en reste 64.
Un chevalier perd 17 points de vie. Il lui reste 58 points de vie.
Un patrouilleur perd 46 points de vie. Il lui reste 14 points de vie.

Carmen, Geralt, Julan, 2 chevaliers et 5 patrouilleurs attaquent. 1 chevalier et 2 patrouilleurs ratent leur attaque.
7 ungors meurent.

3 patrouilleurs coupent les grappins.

Tour
1d3 = 3 grappins atteignent le sommet de la tour, et 3 ungors montent.
Fédor, Maximilien (chien) et 5 patrouilleurs vont au contact.
Olaf tire les ungors en contrebas.

3 ungors attaquent. 2 réussisent leur attaque.
Lancé pour les touches (1d7) :
1 = Fédor
2 = Maximilien
3-7 = Patrouilleurs
Résultats : 6, 4. Les deux attaquent touchent les patrouilleurs.
1 patrouilleur meurt.

Fédor, Maximilien et 5 patrouilleurs attaquent. Deux patrouilleurs ratent leur attaque.
2 ungos meurent. Il reste 24 pts de vie à un ungor.

Olaf réussi 3 de ses tirs.
3 ungors meurent.

Fédor et deux patrouilleurs coupent les 3 grappins.

Mur Nord
Trois échelles et 1d3 = 3 grappins atteignent le mur, et 9 ungors montent.
Massimo, Wolfgang, 5 mercenaires et 3 patrouilleurs vont au contact.

9 ungors attaquent. 5 réussissent leur attaque.
Lancé pour les touches (1d10) :
1 = Massimo
2 = Wolfgang
3-7 = Mercenaires
8-10 = Patrouilleurs
Résultats : 4, 6, 2, 5, 2. Deux attaques touchent Wolfgang et trois attaques touchent un mercenaire.
Wolfgang réussi une parade et perd 14 points de vie. Il lui reste 66 points de vie.
1 mercenaire meurt. Il reste 50 points de vie à un mercenaire.


Massimo, Wolfgang, 5 mercenaires et 3 patrouilleurs attaquent. 1 mercenaire et 1 patrouilleur ratent leur attaque.
8 ungors meurent. Il reste 46 points de vie à un ungor.

Massimo, un mercenaire et un patrouilleur coupent les grappins.
Il reste 3 échelles.

Mur Est
1d3 = 1 grappin atteint le mur, et 1 ungor monte.
Kaspar de Groot va au contact. 3 patrouilleurs tirent sur les ungors en contrebas.
1 ungor attaque et rate.
Kaspar attaque.
1 ungor meurt et Kaspar perd 21 points de vie. Il lui reste 59 points de vie.
2 patrouillent touchent leur cible.
1 ungor meurt. Il reste 12 points de vie à un ungor.

Un chevalier coupe le grappin.

Corps de garde
Le bélier atteint la porte et commence à frapper.
5 arquebusiers rechargent.
Klemens et Engelbert et deux chevaliers descendent dans la cour.
Musique

La Harde Blanche déferlait de toutes parts en une meute de créatures au pelage blafard, hurlant comme des diables en se lançant à l'assaut des murs. Les ungors galopaient à découvert, invoquant leurs sombres dieux en criant leur soif de sang. Derrière les créneaux du relais, les patrouilleurs rechargeaient frénétiquement leurs armes et épaulaient pour tirer dans la masse, couchant certaines des bêtes dans l'herbe humide tandis que les autres progressaient en ignorant les pertes. De chaque côté de Geralt, Carmen et Julan se préparaient à recevoir l'ennemi. Le chevalier de l'Ours Noir abaissa la visière de son heaume et empoigna solidement son bec-de-corbin tandis que la princesse de Bilbali offrait une prière silencieuse à Mórr et saisissait la hampe de la Flèche du Silence pour la pointer vers l'avant.

- "Dès que vous voyez poindre l'une de ces vilaines trognes, frappez ! Ils ne doivent pas poser un sabot sur ces murs." beugla Julan à l'adresse de ses compagnons.

Geralt s'était avancé contre le créneau, pistolet en main, et avait déchargé son arme en contrebas. La bête qui avait lancé la javeline sur Carmen s'écroula avec un braillement rauque et s'immobilisa, étendue sur le dos. Tous les regards étaient rivés sur le pré en bas des murs, où pululait la vermine. Les carreaux continuaient de voler depuis les murs mais les ungors ne ralentissaient pas. Les arbalétriers, à quelques pas de Geralt, tremblaient mais ne faiblissaient pas. La foule des ennemis était si dense qu'ils ne perdaient plus le temps d'épauler et tiraient depuis la hanche, lâchant leurs viretons sans regarder s'ils faisaient mouche, trop pressés de tirer à nouveau. Chaque monstre étendu dans l'herbe était un de moins qui allait atteindre le chemin de ronde.


Image

La haut, sur la tour, le crépitement continu des armes à feu ne taisait pas. L'arquebuse à répétition d'Olaf faisait des ravages tandis que le fusil long du Hochland de Fédor abattait un ungor à chaque coup. Cependant, le canon sur pivot fit défaut au moment où un sifflement pathétique retentit à la place de la déflagration. L'arme venait de faire long feu et les deux servants paniqués s'activaient pour la remettre en état. Le juron que poussa Olaf était audible dans tout le relais. De l'autre côté, au pied du mur Est, une cacophonie de hurlements couvrit un instant le champ de bataille, à l'instant où Kaspar de Groot relâchait son mot de pouvoir. Une clameur monta des combattant à ses côtés, tandis que la faux du sorcier d'améthyste se chargeait soudainement d'une aura violette fluorescente. De toutes parts, les arquebuses crépitèrent à nouveau, couvrant les créneaux d'une fumée âcre alors que plus d'hommes-bêtes mordaient la poussière.

Mais leurs cors de guerre résonnèrent à nouveau à mesure qu'ils arrivaient enfin au pied des murs. Les créatures scandaient leurs chants sauvages alors que se dressaient des échelles, en vérité de simples poteaux munis d'encoches pour monter. D'autres faisaient tournoyer des grappins en os ou en métal rouillé et les projetaient vers les créneaux avant de se lancer dans l’ascension du mur.


- "SIGMAR DEUS. SIGMAR DEUS." cria Julan, suivi par ses compagnons ainsi que les patrouilleurs.

Les échelles et les grappins claquèrent contre le créneau, et les hommes-bêtes furent sur eux. Hurlant et vociférant, les monstres bondirent comme des beaux diables et se jetèrent dans la mêlée tandis que le fracas de l'acier se mit à résonner tout le long du chemin de ronde. Les patrouilleurs jetèrent leurs armes de tir pour saisir leurs lances tandis que Carmen, Geralt et les chevaliers de l'Ours Noir se portèrent au combat avec une clameur. La Porte-Lance faisait tournoyer sa terrible relique avec une grâce peu commune, empalant un ungor avant de le repousser en bas de la muraille tandis que Julan grognait comme l'emblème de son ordre, écrasant les mufles et les thorax avec son arme de mort. Les hommes-bêtes grimaçants montaient aux échelles comme une colonie de fourmis, montés sur leurs habiles pattes de chèvres, et sautaient sur le chemin de ronde en empoignant leur hache et leur bouclier. Les cadavres s'écroulaient entre les pieds des combattants ou s'affaissaient contre les créneaux, lorsqu'ils ne venaient pas s'écraser en contrebas. Un pistolet claqua à droite de l'oreille du Loup Blanc et un ungor déjà mort tomba sur lui, manquant de le faire trébucher. Un cri humain monta de la tour, et un patrouilleur tomba du rebord, un javelot fiché dans le torse, avant de s'écraser dans la cour. Du corps de garde montait les coups du boutoir contre le portail, qui tressautait et craquait à chaque coup.


- "RENVOYEZ LES DANS LES ENFERS." tonna la voix de Massimo Garibaldi, dont l'épée nimbée de flammes blanches se levait et s'abattait sur le mur Nord.
- "Les échelles ! Faites tomber les échelles !" cria un chevalier.

Une fois le mur nettoyé, les patrouilleurs saisirent leurs couteaux pour trancher les cordes des grappins. Le mur Sud attendait la prochaine vague, mais certains ennemis avaient pris pied sur la tour et le mur Nord.

Une nouvelle corne de guerre résonna depuis la forêt, suivi d'un mugissement monstrueux. De l'autre côté de la piste, les frondaisons des arbres se mirent à trembler alors qu'une créature géante marchait vers le relais. D'autres formes apparurent entre les troncs, et Geralt reconnu immédiatement Zaq'natarish, le terrible seigneur de la Harde Blanche. Cette bête aussi dérangeante qu'affreuse marchait d'un pas lent, ses longues tresses noires volant derrière lui sous l'effet du vent. Le Satyre Blanc s'avançait tel un roi, ses portes-étendards et ses guerriers derrière lui. Tous portaient la marque du Corrupteur, des yeux verts ou bleus, des marques rosâtres et pourpres dans leurs pelages pales et de grossiers ornements en bronze ou en fer poli. Les bannières de guerre étaient faites de peau humaine rapiécées entre elles. On y voyait les orifices de plusieurs visages, des touffes de cheveux, des mains et des membres arrachés et cloués à la hampe. Et au centre de cette oeuvre macabre, un grand pan tanné portant le tatouage d'un papillon. Les tambours battaient, ces guerriers corrompus soufflaient dans des cornes de guerre torsadées tandis que d'autres frappaient leurs boucliers en chantant comme des sauvages, agitant leurs symboles impies.


- "SLAANN'GARAK ! SLAANN'GARAK !"


Image

Derrière ce bataillon sauvage, une silhouette plus petite s'écarta du bois. Appuyé sur un bâton, Dedrik le Parjure observait sa création. Impossible de deviner son expression à cette distance, mais le malédictor jubilait certainement en voyant le déchaînement de la Harde Blanche. Il saisit son cor magique et poussa une longue complainte qui excita plus encore les hommes-bêtes. Le terrible mugissement retentit à nouveau et les arbres de la Drakwald s'écartèrent pour laisser apparaître une créature titanesque, aussi grande que la tour du relais. C'était une bête abominable, au corps musculeux et à la tête volumineuse munie d'un œil unique et presque blanc. Deux cornes immenses dépassaient de chaque côté et elle tenait entre ses énormes mains griffues un rocher capable d'aplatir un tank à vapeur. Le cygor, car c'en était un, poussa un rugissement et s'avança d'un pas lourd, au son du cor de Dedrik. Puis il leva son rocher, l'amena en arrière pour prendre de l'élan avant de le lancer dans les airs en beuglant.

- "SLAANN'GARAK ! SLAAN'GARAK !" chanta la Harde Blanche.

Tir du cygor : 1, réussite critique.
Le tir touche Kaspar et 1d3 = 1 combattant autour de lui.
Lancé pour les touches (1d2) :
1 = Chevalier
2 = Patrouilleur
Résultat : 2, patrouilleur.
Kaspar de Groot et 1 patrouilleurs meurent.

Le projectile tournoya lourdement dans les airs, au ralenti, sous les yeux des défenseurs qui suivaient sa trajectoire avec le souffle coupé, et retomba avec fracas sur le mur Est, écrasant Kaspar de Groot et un patrouilleur qui se tenait non loin du magistère. L'énorme rocher emporta également une morceau du créneau et du chemin de ronde, et le tout retomba dans la cour avec un vacarme d'éboulement.

- "Que les dieux nous gardent." murmura Julan à travers les fentes de son heaume.


Voici la carte :
Image
Et petit rappel, voilà le doux Satyre Blanc :
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Je suis le Grand Duc, seigneur de ces bois. Je vis avec mes gens, loin de la folie des hommes. La nuit je vole dans les sombres profondeurs de la forêt. Mon regard d'acier partout se pose, et sans bruit, comme le vent, je file entre les branches des arbres séculiers. Je suis le Grand Duc, seigneur de ces bois.

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Re: [Geralt] Le réprouvé

Message par Geralt »

La bataille faisait rage désormais, les hordes de créatures à pattes de chèvres fonçant sur les défenses à la manière d'une marée infini et impossible à arrêter. Déjà parmi les défenseurs, le doute commençait peu à peu à s'installer, leur chance de victoire semblant moindre au fur et à mesure qu'après chaque ennemi tué, deux autres prenaient sa place.
Voilà donc quel était la puissance de la Harde blanche, une armée de bêtes féroces et inhumaines, tout droit sorti des endroits les plus sombres de la Drakwald.

Pour l'heure, les défenseurs semblaient tenir bon tant bien que mal, tandis qu'à travers les hurlements de rage et les fracas de l'acier et des coups de feu, on pouvait entendre les ordres de Massimo, cherchant à maintenir la cohésion de son groupe face à cette menace semblant impossible à stopper.
Sur le mur Sud, les grappins et les échelles étaient désormais fixés le long des défenses, les créatures du chaos jubilant par dizaine tandis qu'elles tentèrent l'ascension malgré les flèches et les coups de feu venant les percuter de plein fouet pour tenter de les stopper.
Au loin, le cri d'un patrouilleur retentit sur la zone, celui ci chutant de la tour, un javelot dans la poitrine, tandis qu'il s'ecrasa dans la cour boueuse du relais, ses os se brisant dans un fracas des plus atroces.
Geralt observait la situation tandis que peu à peu, il semblait comprendre que continuer le combat de cette manière, les mèneraient inévitablement à la défaite. Les pertes des hommes bêtes n'étant qu'un mince sacrifice contrairement aux pertes humaines qui étaient ici irremplaçables. Mais le loup blanc devait se résigner à ceci : Malgré son expérience, analyser le champs de bataille ne lui permettait de trouver aucune solution valable de victoire pour le moment.
Les premières créatures atteignirent enfin le haut du mur sud, les ungors chargeant en masse tandis que Geralt arma son bras, dans le but de se défaire au plus vite des créatures des bois : Emporté par la soif de sang, ces ennemis bien que dangereux étaient totalement désorganisés, en faisant des cibles assez simple à atteindre. La lame du chasseur de monstre fendit l'air déchirant les chairs d'une des bêtes au niveau de la gorge, mais l'élan du reste de la troupe, emportant le cadavre dans sa charge, manqua d'écraser Geralt qui, grâce à un réflexe, pu reculer pour se dégager totalement. Heureusement, un soutien bienvenu vint rapidement le renforcer, les patrouilleurs et les chevaliers faisant bloc face à la marée. D'une grâce digne d'une combattante elfique, Carmen fit virevolter sa lance dans les airs, apposant la mort sur quiconque avait le malheur de se trouver sur sa trajectoire.
Sur le reste des murs, la situation était vraisemblablement similaire, l'ennemi tentant d'envahir par le nombre, tandis que les défenseurs tenaient vaillamment. Les minutes s'ecoulèrent, le parjure faisant pleuvoir la mort malgré la fatigue musculaire dont il était victime face à la puissance des hommes bêtes couplés à la masse de leur charge.

Bientôt des flaques de sang noir recouvrirent le chemin de ronde, le masque d'acier du loup blanc en étant recouvert également, ne faisant qu'accentuer l'effet terrifiant que lui donnait ce nouvel accessoire dont le but premier était de cacher sa mutation.
Le souffle haletant, les yeux piquant à cause des fumées ambiantes dû aux nombreux tirs d'arquebuses, Geralt tenta de donner quelques directives au milieu de la cohu générale.


"Les échelles ! Poussez les échelles !

Voulant donner l'exemple, profitant que le mur sud ait été en partie vidé de l'ennemi, Geralt s'empara à pleine main d'une des échelles de fortune, la poussant de toute ses forces dans le but de la décrocher du mur.

Cette bataille était-elle peine perdu ? Tout semblait le laisser croire. Et pourtant, l'espace d'un court instant, l'espoir envahi à nouveau le cœur des défenseurs, lorsque le mage Kaspar fit une démonstration de ces pleins pouvoirs, les vents de magie obéissant à son appel et fauchant tel les blés les hordes d'hommes bêtes.
Une clameur générale s'empara alors des patrouilleurs, des mercenaires et des chevaliers, face à l'immense atout que semblait représenter le serviteur de Morr.

Futile que fut ce moment, car les puissances de la ruine n'avaient montré qu'une infime partie de leur toute puissance.

Un cri tout droit sortit des enfers raisonna alors du tréfonds des bois, tandis que la silhouette du mage noir Dedrik se dessina à nouveau à la lisière de la forêt , accompagné cette fois ci d'une horde de Gors avec en tête, cette abomination que Geralt avait déjà croisé lorsqu'il était en compagnie de Rebecca : Le Satyre blanc.
À la manière d'un roi, la créature observa le champs de bataille, se delectant du spectacle que lui offrait ces troupes, et qui conduirait au seul dénouement pouvant le satisfaire : Le massacre de chaque homme et femme du misérable relais.

Le loup blanc, se tenant toujours sur le mur sud, ne détachait dès lors plus ses yeux de l'horrible monstre.


*Tu te décides enfin à sortir du trou à merde t'ayant vu naître... * Le loup blanc, comme pour défier le Satyre, pointa alors sa lame en direction de la créature, ne pouvant savoir si elle était ou non en mesure de l'apercevoir. Quoiqu'il en soit, l'arrivée du leader de la harde avait galvanisé à nouveau ces troupes, celle ci scandant maintenant son nom à la manière d'une divinité qu'ils respectaient.

C'est alors que les bois craquèrent, les arbres s'écroulant à la manière de petites brindilles, dévoilant alors l'arrivée sur le champs de bataille, d'une masse immense et difforme, un monstre d'une taille et d'une rage si colossal, que son beuglement transperça le cœur même des plus brave.
Un Cygor... Les tueurs de mage, force de frappe des hommes bêtes, des monstres dont rien d'humain ne pouvait égaler la puissance destructrice...
Le colosse profitant du moment de béatitude et de surprise qu'avait créer son arrivée, s'empara alors d'un immense rocher, qu'il souleva sans difficulté, avant de prendre une visée de son oeil unique et de le lancer en direction du relais.
Le projectile fendit l'air avec rapidité, avant de percuter de plein fouet le mur est, fauchant dans le même temps une parti des gens y étant positionné, le malheureux Kaspar de Groot, pourtant jusque là si efficace, se retrouvant écrasé, de la même manière que chaque humain venant d'assister à la mort du vieillard, avait pu le faire étant enfant avec une fourmi...

Un silence pesant et morbide s'empara alors de la zone, la terreur qu'inspirait le Cygor étant maintenant ancré dans le cœur de chacun, la débandade du gros des défenseurs n'étant de fait plus qu'une question de temps.
Pour autant, si Geralt faisait désormais face pour la première fois de sa vie à un Cygor, toute sa rage et sa concentration n'était tourné que vers un seul adversaire : Le Satyre blanc, car lui seul et sa chute était le clé de leur potentiel victoire. Mais pour cela... Autant fallait il l'obliger à venir à la rencontre de Geralt.


"Que le canon et nos arquebuses tue cette chose ! Concentrez vos tirs et visez ces jambes ! Il ne doit surtout pas parvenir jusqu'à nous !"

Ignorant si on accepterai de l'écouter ou pas, le Cygor n'était dans l'immédiat pas le problème principal du relais malgré l'immense danger qu'il pouvait représenter. En effet, le bélier escorté par la première vague de Gors était parvenu à atteindre la porte, la frappant désormais avec rage dans le but de la faire céder.

Il fallait se rendre à l'évidence, si la cour tombait au main de l'ennemi, alors tout serait perdu. Les défenseurs se devaient maintenant de gagner du temps par tous les moyens possibles.
Rangeant son katana, le loup blanc s'empara alors de ces deux pistolets pour s'élancer sur le chemin de ronde en partie libéré de l'ennemi.
Rejoignant au plus vite le corps de garde, tout en hurlant des consignes à l'encontre des soldats chargés de le défendre.


"Evacuez le corps de garde et ralliez la cours... Maintenant !

Lorsque le loup blanc vint à leur rencontre, les soldats comprirent rapidement où il voulait en venir, lorsqu'il s'approcha du baril de poudre, dont l'utilisation ne devait être faite qu'en cas d'urgence.
Et désormais le loup blanc pensait que l'urgence de la situation si prêtait maintenant. Aidé d'un soldat, il alluma la mèche du baril avant de l'ejecter par dessus le corps de garde, sur les hommes bêtes en contrebas.
Le loup blanc se mit à fuir rapidement, dans le but de rallier la cours, alors qu'au milieu des cris de panique des Gors, l'explosion du baril retentit, emportant tout sur son passage.

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Geralt, Chevalier renégat de l'Ordre du corbeau

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Re: [Geralt] Le réprouvé

Message par [MJ] Le Grand Duc »

Tour 5
Mur Sud

2 échelles sont déjà sur les murs. 1 échelle supplémentaire atteint le mur et 1d3 = 2 grappins atteignent le mur. 8 ungors montent.
Geralt (2), 1 chevalier et 1 patrouilleur tentent de faire tomber les 3 échelles.
Geralt (1), Carmen, Julan, 1 chevalier et 4 patrouilleurs vont au contact.

8 ungors attaquent, 4 réussissent leur attaque.
Lancé pour les touches (1d10) :
1 = Carmen
2 = Geralt
3 = Julan
4-5 = Chevaliers
6-10 = Patrouilleurs
Résultats : 9, 4, 4, 2. 1 coup touche Carmen, 2 coups touchent les chevaliers et 1 coup touche Geralt.
Carmen réussi sa parade et ne perd pas de point de vie.
Un chevalier perd 35 points de vie. Il lui en reste 23.
Esquive de Geralt : 10, 5 degrés de réussite.
Attaque de l'ungor : 5, 3 degrés de réussite.
Esquive réussie.

Geralt, Carmen, Julan, 1 chevalier et 4 patrouilleurs attaquent.
6 ungors meurent.

Tentative du chevalier pour faire tomber une échelle : 13, raté.
Tentative du patrouilleur pour faire tomber une échelle : 8, réussie.
Tentative de Geralt pour faire tomber une échelle : 10, réussie.
Tentative de Geralt pour faire tomber une échelle (2) : 6, réussie.

Il n'y a plus d'échelles sur le mur.
Il reste 2 grappins.
Il reste 2 ungors sur le mur.


Tour

1d3 = 3 grappins atteignent la tour. 3 ungors montent.
Olaf, Maximilien et 1 patrouilleur vont au contact.
Fédor vise le cygor, et deux patrouilleurs actionnent le canon.
1 patrouilleur coupe un grapin.

Il restait 2 ungors du tour précédent.
5 ungors attaquent. 1 réussit son attaque.
Lancé pour les touches (1d3) :
1 = Olaf
2 = Maximilien
3 = Patrouilleur
Résultat : 1, Olaf.
Olaf pare et ne que perd 12 points de vie. Il reste 58 points de vie à Olaf.

Olaf, Maximilien et 1 patrouilleur attaquent.
2 ungors meurent. Il reste 55 points de vie à 1 ungor.

Tir précis de Fédor (-2, distance) : 17, raté.
Tir du canon (-2, distance) : 13, raté.

1 patrouilleur décroche 1 grappin.
Il reste 2 grappins sur la tour.
Il reste 3 ungors sur la tour.


Mur Nord

3 échelles sont déjà sur le mur. 1D3 = 1 grappin atteint le mur et 7 ungors montent.
Massimo (2), Wolfgang (1), 3 mercenaires et 3 patrouilleurs vont au contact.
Massimo (1), Wolfgang (1) et 1 mercenaire tentent de faire tomber les échelles.

Il restait 1 ungor du tour précédent.
8 ungors attaquent et 5 réussissent leur attaque.
Lancé pour les touches (1d18) :
1 = Massimo
2 = Wolfgang
3-5 = Mercenaires
6-8 = Patrouilleurs
Résultats : 3, 3, 2, 5, 8. 2 coup touchent les mercenaires, 1 coup touche Wolfgang et 1 coup touche un patrouilleur.
Wolfgang perd 22 points de vie. Il lui en reste 44.
1 mercenaire meurt. Il reste 62 points de vie à un mercenaire.
1 patrouilleur perd 26 points de vie. Il lui en reste 39.

Massimo, Wolfgang, 3 mercenaires et 3 patrouilleurs attaquent.
5 ungors meurent.

Tentative de Massimo pour faire tomber une échelle : 6, réussie.
Tentative de Wolfgang pour faire tomber une échelle : 3, réussie.
Tentative du mercenaire pour faire tomber une échelle : 2, réussie.

Il n'y a plus d'échelle sur le mur.
Il reste 1 grappin sur le mur.
Il reste 3 ungors sur le mur.


Mur Est

1 échelle et 1d3 = 1 grappin atteignent le mur, et 3 ungors montent.
4 chevaliers vont au contact.
2 patrouilleurs tirent sur les ungors en contrebas.
1 chevalier essaye de faire tomber l'échelle.

3 ungors attaquent et 2 réussissent.
1 chevalier perd 25 points de vie. Il lui reste 50 points de vie.

4 chevaliers attaquent. Ils ratent tous.
2 patrouilleurs tirent. Ils ratent.
Tentative du chevalier pour faire tomber une échelle : 13, ratée.

Il reste 1 échelle et 1 grappin sur le mur.
Il reste 3 ungors sur le mur.


Corps de garde

Le bélier continue de frapper la porte et commence à l'endommager.
5 arquebusiers tirent sur les gors. 2 touchent leur cible.
1 gor meurt. Il reste 52 points de vie à un gor.


Actions du cygor

Le cygor avance en direction du mur Est.


Total des pertes alliées : 1 mercenaire.
Total des pertes ennemies : 12 ungors, 1 gor.



Tour 6
Mur Sud

2 grappins sont déjà sur le mur. 1D3 = 1 grappin atteint le mur. 3 ungors montent.
Carmen (2), Julan, 2 chevaliers et 2 patrouilleurs vont au contact.
3 patrouilleurs détachent les grappins.

5 ungors attaquent et 2 réussissent.
Lancé pour les touches (1d6) :
1 = Carmen
2 = Julan
3-4 = Chevaliers
5-6 = Patrouilleurs
Résultats : 1, 6. 1 attaque touche Carmen, 1 attaque touche un patrouilleur.
Carmen perd 13 points de vie. Il reste 62 points de vie à Carmen.
Un patrouilleur meurt. Il reste 50 points de vie à un autre patrouilleur.

Carmen, Julan, 2 chevaliers et 2 patrouilleurs attaquent.
5 ungors meurent.


Tour

2 grappins sont déjà sur la tour. 1D3 = 3 grappins atteignent la tour. 5 ungors montent.
Olaf (1), Fédor, Maximilien et 2 patrouilleurs vont au contact.
2 patrouilleurs rechargent le canon.
Olaf (1) décroche un grappin.

8 ungors attaquent et 5 réussissent.
Lancé pour les touches (1d5) :
1 = Olaf
2 = Fédor
3 = Maximilien
4-5 = Patrouilleurs
Résultats : 1, 3, 1, 1, 5. Trois attaques touchent Olaf, 1 attaque touche Maximilien et 1 attaque touche un patrouilleur.
Olaf pare un coup et perd 56 points de vie. Il reste 2 points de vie à Olaf, et il est hors de combat.

Olaf, Fédor, Maximilien et 2 patrouilleurs attaquent.
3 ungors meurent. Il reste 58 points de vie à un ungor.

Olaf décroche un grappin.
Il reste 4 grappins sur la tour.
Il reste 5 ungors sur la tour.


Mur Nord

Il y a déjà un grappin sur le mur. 1D3 = 2 grappins atteignent le mur. 3 ungors montent.
Massimo, Wolfgang, 3 mercenaires vont au contact.
3 patrouilleurs décrochent les grappins.

6 ungors attaquent et 4 réussissent.
Lancé pour les touches (1d5) :
1 = Massimo
2 = Wolfgang
3-5 = Mercenaires
Résultats : 1, 3, 1, 1. Trois attaques touchent Massimo, 1 attaque touche un mercenaire.
Massimo pare un attaque. Il perd 17 points de vie. Il lui en reste 73.
1 mercenaire perd 22 points de vie. Il lui en reste 40.

Massimo, Wolfgang et 3 mercenaires attaquent.
5 ungors meurent. Il reste 35 point de vies à un ungor.


Mur Est

1 échelle et 1 grappin sont déjà sur le mur. 1D3 = 1 grappin atteint le mur. 4 ungors montent.
4 chevaliers vont au contact.
2 patrouilleurs tirent sur le cygor.
1 chevalier tente de faire tomber l'échelle.

7 ungors attaquent et 2 réussissent.
1 chevalier perd 26 points de vie. Il lui en reste 24.

4 chevaliers attaquent, et 2 réussissent.
1 ungor meurt. Il reste 52 points de vie à un ungor.

2 patrouillent tirent (+2, taille de la cible) et ratent.
Tentative du chevalier pour faire tomber une échelle : 6, réussie.

Il reste 2 grappins sur le mur.
Il reste 6 ungors sur le mur.


Corps de garde

Les 5 arquebusiers vont se positionner dans la cour.
Geralt lance le baril au milieu des ennemis qui attaquent la porte.
Le groupe de 23 gors perd 23x30 + 23d30 = 690 + 394 = 1084 points de vie.
16 gors meurent. Il reste 21 points de vie à un gor.


Actions du cygor

Le cygor s'attaque au mur Est
Lancé pour les touches (1d13) :
1-5 = Chevaliers
6-7 = Patrouilleurs
8-13 = Ungors
Résultat : 4, 2, 7, 8. Deux coups touchent les chevaliers. 1 coup touche les patrouilleurs, 1 coup touche les ungors.
1 chevalier meurt. Il reste 36 points de vie à un chevalier.
Il reste 17 points de vie à un patrouilleur.
Il reste 5 points de vie à un ungor.

Total des pertes alliées : 1 chevalier, 1 patrouilleur.
Total des pertes ennemies : 16 gors, 13 ungors.
Je suis le Grand Duc, seigneur de ces bois. Je vis avec mes gens, loin de la folie des hommes. La nuit je vole dans les sombres profondeurs de la forêt. Mon regard d'acier partout se pose, et sans bruit, comme le vent, je file entre les branches des arbres séculiers. Je suis le Grand Duc, seigneur de ces bois.

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Geralt
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Re: [Geralt] Le réprouvé

Message par Geralt »

L'explosion du baril de poudre retentit à travers la zone, le bruit de l'explosion couplé à l'onde de choc faisant même secouer le feuillage des bois environnant. L'espace d'un instant, le bruit des combats et les cris des mourants cessèrent net, la destruction de la porte et du corps de garde, venant de choquer et surprendre les deux camps. Un nuage de fumée s'élevait désormais dans le ciel, tandis que les restes des défenses détruites par l'explosion continuaient à brûler à même le sol avec ici et là , les restes d'amas de chair carbonisés du contingent de Gors qui avait tenté de briser les portes du relais à l'aide d'un bélier.
Bientôt, la bataille reprit de plus belle, les hommes bêtes devenant plus enragés encore face au nombre grandissant de mort que comptait leurs rangs, tandis que les défenseurs humains tentaient au mieux de leur faire face, le désespoir les gagnant un peu plus à chaque fois qu'ils voyaient l'un de leur camarade s'écrouler devant eux.

Lorsque Geralt ouvrit les yeux, il était allongé au sol, la face avant de son armure totalement recouvert de boue. À quelques centimètres de son visage, le corps d'un malheureux mercenaire gisait par terre, les tripes de celui s'étant déversé dans la boue, un coup fatal lui ayant été porté au bas ventre.
Qu'était il arrivé ? Totalement sonné, Geralt tenta de se retourner, tout en cherchant à se rappeler le déroulé des dernières secondes : Le corps de garde... La horde de Gors... Le baril... Oui... Il avait du être projeté par le souffle de l'explosion à même la cour du relais.
Observant le fruit de son œuvre, il ne restait désormais plus rien de la porte d'accès ou du corps de garde, tout comme la majeur partie des Gors qui par l'action du loup blanc, avait connu un destin funeste.

Tentant de se redresser, un cri abominable accoura derrière lui, le parjure ayant a peine le temps de se retourner, pour réaliser qu'un Gor, le bras brûlé et ensanglanté, se jetait désormais sur lui, le percutant de plein fouet pour le projeter de quelques mètres en arrière , l'impact lui faisant même lâcher ses pisto-lames.
La bête totalement déchaîné alors qu'elle continuait à se vider de son sang, continua à charger, le parjure le souffle court, parvint alors enfin à se redresser et se dégagea de sa trajectoire, usant de sa vitesse et de sa technicité pour porter un coup de poing dans l'abdomen de la bête. Erreur que cela fut, la créature tout en muscle, ne ressenti que peu d'effet face l'attaque de l'humain cherchant à lui échapper.
Se saisissant de lui, il le projeta alors encore, le corps du chasseur de monstre percutant à nouveau violemment le sol, tandis qu'il s'apprêtait à dégainer son Katana pour occir son agresseur. Mais a peine eut il le temps de se saisir de la garde de sa lame, que le Gor plongea sur lui pour l'immobilier au sol et pour se saisir de sa gorge avec sa main valide.
L'animal qui tentait désormais d'étouffer sa victime, arborait un regard emplit d'une folie bestial, tandis que de la bave lui coulait le long des lèvres. Tentant de se dégager de sa prise, le chevalier déchu tenta alors de la frapper de toutes ses forces au niveau des articulations du coude, mais rien n'y faisait, la créature n'offrant pour simple réponse que plus de pression encore sur sa gorge.
Peu à peu sa conscience commençait à faiblir, si bien que ce n'était plus qu'une question de seconde avant que l'homme bêtes ne brise le cou de sa victime. Le bras tremblant, dans un acte de survie désespéré, Geralt parvint à glisser sa main tremblante le long de son corps pour se saisir de sa dague, et d'un mouvement vif et sec, la dirigea vers la gorge du Gor pour l'y planter.
La créature, écarquilla alors les yeux, son sang noir dégoulinant sur le masque de Geralt, tandis qu'elle relâcha sa prise, le loup blanc pouvant respirer à nouveau, regagnant ainsi ses forces pour dégager son ennemi sur le côté.


"Sa... Saleté... Va en enfer." Parvint il a articuler entre deux quintes de toux, tandis qu'il récupéra ses armes et équipements pour se tenir enfin debout et analyser le champ de bataille.

Si la horde de Gors avait été en majeur partie détruite, empêchant ainsi la cour du relais de se voir envahir pour l'instant , d'autres portions des défenses étaient dans une posture bien plus délicate. En effet, la tour était désormais harcelée d'ennemis, les cadavres d'humains s'empilant désormais face à la puissance destructrice de la harde blanche, le fusil à répétition de Olaf ne chantait plus, cela n'augurant rien de bon sur le sort qu'avait pu connaître le malheureux traqueur. Vu le danger que représentait le canon, il semblait que les ungors avaient décidés de se lancer dans un assaut de masse dans le but de neutraliser au plus vite, la seule pièce susceptible d'être une menace direct pour leur terrifiant Cygor.

"Carmen !!!" Il tenta d'interpeller la princesse dans le tumulte de la bataille, pointant de son doigt la tour pour tenter d'aller lui intimer de la renforcer, le nombre de grappin de Ungors parvenant à se fixer sur la structure ne faisant que croître

La situation commençant peu à peu à tourner en leur défaveur, le mur est était devenu le point faible des défenses, en particulier depuis le lancer de rocher du Cygor qui avait conduit à la mort du mage Kaspar.
L'immense créature à l'œil unique, qui avait atteint le mur sans que rien ne puisse l'arrêter, se dechainait désormais sur quiconque osait se dresser contre elle, ces poings balayant le mur et emportant tout sur son passage : humains ou hommes bêtes...

Les Ungors continuant leur invasion de masse, commençaient désormais à s'engouffrer dans la brèche du mur est pour se masser dans la cour, où le loup blanc les attendait de pied ferme.
Faisant virevolter ses pisto-lames, il frappa en plein torse la première des créatures se jetant sur lui, esquivant la seconde pour la laisser le dépasser, il cassa d'un bond la distance le séparant des deux opposants restant, bloquant celui au plus près pour lui coller son pistolet sur le torse et tirer à bout portant une fois que celui ci s'était aligné à son partenaire. La balle perfora la chair de la première créature et continua sa course dans la deuxième, les tuant sur le coup.
Le dernier homme bête, fou de rage, tenta alors de lancer son javelot de fortune sur le parjure mais le manqua, celui ci répondant à cette agression en armant son bras et en lançant l'un de ces pisto-lames à la manière d'une hachette, la lame se figeant dans le crâne de la créature.

Mort et désolation... Là où le regard du loup blanc se posait, il ne voyait que des cadavres... Des hommes et des femmes, tentant de sauver leur vie dans un combat désespéré et qu'ils ne semblaient pouvoir gagner.
Sous les hurlements du Cygor que rien ne semblait pouvoir arrêter, le loup blanc fatigué et couvert du sang d'homme bêtes, murmura avec amertume ces quelques mots :


"Vas tu continuer à observer sans réagir ?! Vas tu les laisser mourir eux aussi... Comme Ubran... Buchwald... Où Ombre ?!"

Ces mots étaient désormais porté par le vent, et n'avait qu'un seul destinataire : Morr...
Sachant qu'aucune aide extérieure ne viendrai les renforcer, le loup blanc tenta au mieux de reprendre la situation en main, tandis qu'un véritable carnage était en train de se livrer sur le Mur Est.


"Abandonnez le mur Est ! Abandonnez le mur Est !" Il s'approcha alors des arquebusiers ayant rejoint plus tôt la cour et leur ordonna : "Faites pleuvoir le feu sur cette chose ! Visez son œil !" Puis il se tint au côté du garde noir Klemens ainsi que son écuyer "Quand à nous... Achevons les rescapés de l'explosion... D'autres ne vont pas tarder à venir..."
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Modifié en dernier par [MJ] Le Grand Duc le 05 nov. 2019, 21:25, modifié 1 fois.
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Geralt, Chevalier renégat de l'Ordre du corbeau

For 12 | End 12 | Hab 14 (*+1) | Cha 8 (*+2) | Int 12 | Ini 14 | Att 14 | Par 14 | Tir 14 (*+1) | FOI 11 | NA 3 | PV 95/95
Fiche : http://warforum-jdr.com/wiki-v2/doku.ph ... che_geralt
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Re: [Geralt] Le réprouvé

Message par [MJ] Le Grand Duc »

Tour 7
Mur Sud

Carmen et 3 patrouilleurs vont à la tour.
Julan, 2 chevaliers et 1 patrouilleurs descendent dans la cour.


Tour

4 grappins sont sur la tour. 4 ungors montent.
Fédor, Maximilien et 4 patrouilleurs vont au contact.
8 ungors attaquent et 6 réussissent.
Lancé pour les touches (1d6) :
1 = Fédor
2 = Maximilien
3-6 = Patrouilleurs
Résultats : 5, 5, 1, 4, 5, 3. 5 coups touchent les patrouilleurs, 1 coup touche Fédor.
Fédor perd 22 points de vie. Il reste 53 points de vie à Fédor.
2 patrouilleurs meurent. Il reste 55 points de vie à un patrouilleur.

Fédor, Maximilien et 4 patrouilleurs attaquent.
2 ungors meurent. Il reste 34 points de vie à un ungor.

Il reste 4 grappins et 6 ungors sur la tour.



Mur Nord

Massimo va sur le mur Est.
Wolfgang, 3 mercenaires et trois patrouilleurs vont à la tour.


Mur Est

Deux grappins sont déjà sur le mur. 2 ungors montent.
3 chevaliers et 2 patrouilleurs se replient vers la tour en passant par le mur Nord.
1 chevalier (36 pdv) couvre leur retraite et va au contact.

8 ungors attaquent et 3 réussissent.
1 chevalier meurt.

1 chevalier attaque et réussit.
1 ungor meurt. Il reste 40 points de vie à un ungor.

Il reste 2 grappins sur le mur.
Il reste 7 ungors sur le mur.


Cour

5 arquebusiers tirent sur le cygor (-2, Tir précis). Trois réussissent leur tir.
Le cygor pert 121 points de vie.

Geralt, Klemens, Engelbert et deux chevaliers vont affronter les gors.
Ces derniers sont sonnés et ne peuvent pas agir ce tour-ci.
6 gors meurent.


Actions du cygor

Le cygor s'attaque au mur Est.
4 ungors meurent. Il reste 17 poins de vie à un ungor.


Total des pertes alliées : 1 chevalier, 2 patrouilleurs.
Total des pertes ennemies : 6 gors, 7 ungors.


Carmen transperça un nouveau ungor de sa lance avant de reculer et faisant tournoyer son arme entre ses mains pour se remettre aussitôt en position de combat, prêtre à frapper. Mais elle venait d'occire le dernier ennemi sur le mur Sud, où seuls gisaient les cadavres des hommes-bêtes et de quelques défenseurs infortunés. Elle suivit le geste de Geralt du regard, et remarqua elle aussi que la tour était sur le point d'être submergée. Les servants du canon et l'ancien officier de la brigade des Bérets Noirs défendaient chèrement leur vie aux côtés de Maximilien le rottweiler qui protégeait son maître hors de combat. Ils étaient assaillis par les ungors qui étaient toujours plus nombreux à grimper le long des grappins pour se jeter dans la mêlée. Il n'en fallut pas plus pour la princesse de Bilbali, qui rallia les patrouilleurs autour d'elle avant de se précipiter vers l'entrée Sud de la tour. Julan, quant à lui, fit signe à ses frères d'arme de le suivre et descendit l'escalier quatre à quatre pour se rendre dans la cour désormais parsemée des débris projetés par l'explosion de la porte. Le corps de garde était à moitié écroulé et les flammes dévoraient l'une des bretèches.

De l'autre côté de la porte défoncée, à l'extérieur des murs, Geralt, Klemens, son écuyer Engelbert et deux chevaliers s'étaient élancés pour achever les gors qui avaient survécus à l'explosion. Les hommes-bêtes, sonnés, se relevaient ou titubaient en frappant dans le vide, tâchant de reprendre leurs esprits. L'un d'eux se jeta sur Klemens mais le Garde Noir le pourfendit d'un grand coup de claymore, tandis qu'Engelbert sauta sur un monstre au sol pour l'empêcher de se relever et lui planter son épée dans la gorge. L'une des brutes se releva non loin du Loup Blanc et zigzagua jusqu'à lui en empoignant ses haches, un grognement profond montant de sa gorge. De macabres trophées étaient accrochés à son harnais, et Geralt cru y reconnaître les traits tuméfiés d'Hans, l'un des jumeaux dégénérés de la bande des Papillons. Mais il n'eut pas le temps de s'attarder sur la question, car déjà l'homme-bête était sur lui.


Image

Le cor du maléfictor Dedrik sonna à nouveau et des mugissements sauvages répondirent en choeur à cette longue complainte, à l'instant où Zaq'natarish et ses guerriers s'élançaient vers les combats. Le Satyre Blanc se déplaçait avec une grâce surnaturelle, bondissant sur ses grandes pattes blanches en faisant rouler ses muscles galbés et sa peau frémissante. Derrière lui, les gors chargeaient à la suite de leurs bannières, brandissant leurs armes en poussant des cris surexcités. Ils se bousculaient et se dépassaient les uns les autres pour arriver les premiers sur le lieu des combats, fonçant vers l'entrée détruite du relais. Geralt était aux premières loges pour voir les monstres s'abattre sur eux, tandis que les brayements plus aigus des ungors résonnaient dans chaque direction.

- "Revenez ! Il faut tenir la porte, les empêcher de passer !" gueula Julan aux défenseurs qui s'étaient aventurés dehors, tandis que des chevaliers derrière lui tiraient une charrue à la hâte dans l'espoir d'encombrer le passage où se trouvait autrefois le portail.

La déflagration d'une salve d'arquebuse résonna au même instant, couvrant la cour du fumée épaisse tandis que le rugissement du cygor fit trembler la Drakwald. Les patrouilleurs avaient fait mouche, et l'énorme œil pâle du géant avait éclaté comme un fruit trop mûr. Mais il en fallait plus pour terrasser un tel monstre, qui rugit de plus belle en balayant tout sur son passage à coup de poings et de sabots. Le mur Est menaçait de s'effondrer sous ses assauts rageurs et des morceaux de maçonnerie comme des ungors hurlants volaient dans tous les sens. La fumée soulevée par la salve s'estompa peu à peu et Geralt vit, sur le mur Nord, les défenseurs qui battaient en retraite. Massimo Garibaldi les encourageait à se ruer vers la tour, menés par Wolfgang le Chevalier-Corbeau. A l'extrémité du mur Est, seul un chevalier de l'Ordre de l'Ours Noir, déjà blessé dans les combats précédents, refusait de reculer. Bloquant à lui seul le chemin de ronde, il s'était décidé à faire le sacrifice ultime pour que les autres aient le temps de se replier et de se redéployer. Il pourfendit le premier ungor qui se jetait sur lui et laissa le cadavre tomber sur le toit de l'atelier du charron, mais ne pu rien faire contre le second qui lui planta sa lance dans la gorge avant de profaner son corps en pissant dessus.

Dans le tumulte, Geralt vit la lame nimbée de flammes blanches s'agiter sur le rempart, puis partir dans le sens inverse du reste des défenseurs. Le Haut-Capellan de l'Ordre de la Couvée des Corbeaux se ruait non pas vers la tour, mais bien vers le mur Est qui venait d'être abandonné à l'ennemi, et dans lequel une brèche n'allait pas tarder à s'ouvrir sous les coups dévastateurs du cygor. Massimo courrait droit vers le danger, son épée enchantée jetant un éclat surnaturel sur son armure laquée de noir. Si le Loup Blanc remontait dans le corps de garde en ruine et faisait son chemin sur la courtine, il était probablement capable d'arriver au contact du cygor en même temps que le chef des Corbeaux. Mais Zaq'natarish chargeait dans sa direction, ses guerriers sur les talons tandis que les ungors, à cours d'échelles et de grappins, affluaient à leur tour. Et derrière les hommes-bêtes, Dedrik le Parjure qui avançait d'un pas décidé en s'appuyant sur son bâton magique.
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Je suis le Grand Duc, seigneur de ces bois. Je vis avec mes gens, loin de la folie des hommes. La nuit je vole dans les sombres profondeurs de la forêt. Mon regard d'acier partout se pose, et sans bruit, comme le vent, je file entre les branches des arbres séculiers. Je suis le Grand Duc, seigneur de ces bois.

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Geralt
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Re: [Geralt] Le réprouvé

Message par Geralt »

La charge des défenseurs à l'encontre des Gors survivants fut une véritable boucherie, les malheureuses créatures, la peau brûlé par endroit, ne faisait que tituber, leur concentration totalement absorbé par le simple fait de tenter de rester debout.
Pour Geralt et le reste des hommes massés dans la cour, les minutes qui suivirent ne furent qu'un déchaînement de rage, leur lame fendant l'air pour percuter les corps de leur ennemi, les poussant à reculer pour fuir par l'accès restant à travers les débris de l'ancienne porte du relais. Si certains Ungors tentèrent de venir en aide à leurs supérieurs congénères, leur aide fut bien veine, les qualités martiales des membres de la cour étant bien supérieures aux bêtes des bois.

Dans le tumulte de la bataille, au milieu des marées de sang et des corps encore chauds des hommes bêtes et des défenseurs. L'une d'elle, au pelage noirâtre et armée de deux haches de guerre tenta de s'en prendre au parjure. Au fil de cette bataille sans fin, les sens du loup blanc étaient désormais poussés à leur paroxysme, si bien qu'il était désormais plongé dans un état second, le bruit ambiant se faisant moindre, son ouïe se focalisant uniquement sur la respiration rauque des agresseurs voulant tenter leur chance.
L'homme bête, plus massif que la majeur partie de ces congénères, se déchaîna dans un hurlement de rage, frappant avec toute la puissance dont il disposait. Impressionnante stratégie mais des plus simpliste, la vitesse de la bête n'était que peu de chose face aux puissants seigneurs de la non vie... Le loup blanc qui quelque mois en arrière avait pu se confronter à une stryge, ne voyait l'homme bête que comme un amas de chair et de muscle tapant dans le vide, tandis que le chevalier n'avait cas circuler autour de lui, esquivant avec une aisance des plus impressionnante.
Lorsqu'il s'en lassa, Geralt perfora la garde de la bête, lui sectionnant l'arrière des genoux, celle ci s'écroulant dans un râle de douleur, avant que le loup blanc ne lui sectionne la tête d'un coup vif et puissant.

Emporté par la violence et l'ardeur du champs de bataille, le loup blanc s'était retrouvé à avancer à l'extérieur des défenses, suivit de Klemens et son écuyer ainsi que quelques soldats se tenant quelques mètres en arrière.
Le sombre cor de Dedrik raisonna alors à nouveau sur la zone, le son atroce de l'objet maudit donnant le signal de l'assaut final des hommes bêtes. Le Satyre blanc en tête, suivi de son escorte, les puissances du chaos convergèrent maintenant vers Geralt...


"Te voilà enfin... Approche... Approche ! Approche ! Approche !!!" Dit il tout en ne détachant plus son regard de la silhouette du Satyre blanc.

Les survivants de la horde fondaient en direction des restes de la porte. La masse grouillante semblant infini, quelques voix s'élevaient en arrière pour intimer aux défenseurs se tenant maintenant à l'extérieur des murs, de reculer pour défendre le point d'entrée. Les premiers soldats commençaient à s'exécuter, sonnant la retraite, mais le loup blanc lui ne semblait rien entendre, attendant le chef de la horde.

"Je vais en finir... Maintenant... Avec toi et tous les autres ! Je..." Étrange comportement qu'il avait désormais, une impression d'aura noir et oppressante émanant de sa personne... L'appel du sang... Le désir d'offrir une mort lente et douloureuse à ces abominations... Les tuer tous... Tous... Tous...
C'est alors que quelque chose l'interpella, tandis que la horde continuait à se diriger sur lui. Derrière le Satyre blanc, son immense bannière en peau humaine comportant un motif qui évoqua quelques souvenirs au loup blanc...

Un papillon... Si gracieux... Des courbes parfaites... Cette nuit de luxure... Sous les yeux de Talabecland... Rebecca... Ce... Cette horrible drapeau... Était fabriquée avec sa chair... Ce...
Prit soudainement de hauts de cœurs, le loup blanc fit quelques pas en arrière, voyant un peu partout autour de lui, les cadavres des Hommes bêtes, arborant à leur ceinture, d'horribles trophées... Les jumeaux incestueux... Le dégénéré aux aiguilles dans l'urètre... Les papillons... Ils... Ils étaient tous là... Des morceaux de leur personne offert à la harde blanche... Ils... Rebecca...

Soudainement, son œil corrompu et rougeâtre se mit à lui brûler, une douleur insoutenable l'envahissant, si bien qu'il tomba deux genoux au sol, hurlant à la mort, alors qu'une voix raisonna autour de lui.


"Pauvre fou... Tu es as nous parjure... Jamais tu ne pourras nous échapper... Et le temps est venu d'accomplir le sombre destin qui est le tien."

Sortant du trou de son masque, donnant accès à son œil gauche, les horribles veines noires se devellopant normalement sur son corps et son visage, se propagèrent également sur une partie de son masque de fer, à la manière d'un abominable virus ayant sa conscience propre.
Prit de panique, le loup blanc tenta alors de s'ôter de force le masque, mais celui ci semblait désormais collé à sa peau, une sombre force l'empêchant de s'en défaire.
Continuant de se débattre en vain la mutation du loup blanc se propageait inexorablement.


"Il est inutile de te débattre pauvre fou... Le corrupteur a posé ton dévolu sur toi... Puissance et pouvoir seront tes récompenses pour ta servitude éternel...
N'est ce pas là ce que tu desires? Nous pouvons te libérer de tes maux... Et... Te ramener à elle... À ta Karla... Ce que tu desires... Tu n'as cas le prendre de force... Geralt !"


La douleur était insoutenable, le mal dévorant Geralt de l'intérieur, la voix des puissances de la ruine tentant de briser son esprit, tandis que la harde blanche approchait dangereusement...
Les restes des papillons, dans une vision cauchemardesque, se mirent à revivre, chantant en cœur :


"Rejoint nous ! Rejoint nous ! REJOINT NOUS ! AHAHAHAHA !"

ils rirent à l'unisson, folie et douleur se mélangeant dans un tourbillon de souffrance que Geralt devait affronter...
Dans un faible moment de lucidité, le loup blanc parvint à prononcer ces quelques mots :


" Tai... Tait toi... T... Toi..."

Glissant sa main tremblante dans une de ces poches, il en extirpa une petite fiole au liquide noirâtre, qu'il parvint dans un effort surhumain, à amener au niveau de sa bouche, avant de l'ingurgiter.
L'élixir de Mama Melchine... Le plus puissant produit que possédait Le loup blanc, aux effets aussi bénéfiques que dévastateurs... La dernière fois qu'il en avait ingéré, le loup blanc avait pu couvrir seul la retraite d'anciens camarades face à une horde entière de Skaven...
Mais dans les circonstances présentes, alors que la ruine tentait de le posséder en quoi l'élixir pourrait il l'aider ?

Se relevant avec difficulté, se saisissant de la dague qu'il avait à sa ceinture, il approcha la lame de son oeil malade, où les veines noirâtres continuaient à se propager, étant désormais sur la totalité du masque de métal du parjure.


"Je... T'ai fais une... Promesse... Regarde moi... Père..."

La lame de sa dague pénétra alors dans son orbite, son œil se crevant, tandis qu'il joua avec la lame, tentant de l'extraire, tandis qu'un hurlement inimaginable de souffrance émana de Geralt, celui ci ne restant conscient face à son automutilation, que par les effets de l'élixir qu'il s'était administré...
Cela ne dura que quelques secondes... De trop longues secondes... Jusqu'au moment où l'œil gauche de Geralt tomba au sol dans la boue, d'ignobles veines noires fixées sur l'organe gigotant à la manière de tentacules souffrant d'être à l'air libre.
Titubant, le souffle court, le loup blanc écrasa alors son œil sous sa chaussure, un saignement abondant s'écoulant maintenant le long de son visage, sous son masque. Sa mutation commençant à se résorber peu à peu, pour ne plus se trouver que sur son corps désormais.


"Allez vous faire foutre... Vous pensez pouvoir avoir mon corps... Je le briserai moi même... Plutôt que de vous le laisser... Et quand à mon âme... Elle appartient déjà à une autre force."

Son geste était il aussi fou que inconscient ? Certainement... Mais cette solution pour échapper aux sombres desseins des Dieux sombres était la seul que Geralt avait pu imaginer... Sa mutation avait eu pour point d'origine son œil, il se l'était arraché, montrant aussi au corrupteur la détermination dont il pouvait faire preuve pour lui tenir tête
Se mouvant enfin, il recula en direction du relais pour s'y réfugier, les soldats s'écartant devant sa trajectoire, la peur se lisant sur leur visage, le masque du loup blanc étant coupé en deux, le gris de l'acier... Et le rouge du sang.


"Défendez cette...position... Coûte que coûte..." Dit il aux soldats

Ne ressentant aucune douleur, les effets de l'élixir l'empêchant de souffrir ou de perdre conscience... Il posa son regard vers le mur est, où le Cygor aveugle et fou, continuait de se déchaîner. Les soldats sous les ordres de Massimo, avaient entamé leur fuite face à l'immense créature, l'immortel se dirigeant maintenant vers lui, pour tenter de l'abattre.
Malgré la présence imminente du Satyre blanc dans la cour, le loup blanc ayant retrouvé pleinement ses esprits, comprit que la mort du Cygor était désormais la priorité absolu, la puissance de la créature étant à deux doigt d'ouvrir une brèche dans le mur déjà bien fragilité... Dans une telle situation, la moindre brèche suffirait aux hommes bêtes à envahir de deux côtés la cour, sonnant ainsi la défaite des défenseurs.

Le loup blanc, s'en perdre plus de temps, commença alors son ascension pour rejoindre Massimo sur les murs de sorte à lui prêter main forte.

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Modifié en dernier par [MJ] Le Grand Duc le 07 nov. 2019, 17:56, modifié 1 fois.
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Geralt, Chevalier renégat de l'Ordre du corbeau

For 12 | End 12 | Hab 14 (*+1) | Cha 8 (*+2) | Int 12 | Ini 14 | Att 14 | Par 14 | Tir 14 (*+1) | FOI 11 | NA 3 | PV 95/95
Fiche : http://warforum-jdr.com/wiki-v2/doku.ph ... che_geralt
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