[MJ] assistant Catuvolcos
Edkar se prépara à encaisser de plein fouet la charge de Basil, le jeune paysan avait de la suite dans les idées mais allait-il pouvoir vraiment réussir?
- STOPEN! cria le sergent. J’en ai assez vu pour aujourd'hui.
Et comme s'il n’y avait jamais rien eu Basil desserra subitement son emprise et se releva en direction du gradé.
- Mais sergent c’était pas encore fi…
Le pauvre homme n'eut pas le temps de terminer sa phrase : un coup de pied en plein dans l’estomac termina le travail commencé par Edkar. Basil plié en deux par le choc ne pipa plus mot.
- Bah, tu es dure de la feuille toi ! Quand je dis c’est fini : c’est FINI! Dis-moi, jeune homme, ça se voit que tu n’es pas citadin, tu es un vrai dur. Allez, relève-toi.
Attrapant la main du sergent pour le relever, Edkar remarqua qu'autour de lui les soldats se pressaient pour le féliciter, certains pour la beauté du spectacle, d’autres pour l’argent qu'il leur avait fait gagner.
Se grattant la cicatrice qu’il portait aux visages Strauss dit :
- Bon je vais t’expliquer le topo : tu as quartier libre jusqu'à demain matin. Tu peux traîner dans la cour si tu veux mais veille à n'embêter personne. Tu iras voir l’intendant, il te prêtera un couchage. Nous t'offrons le gîte et le couvert pour cette nuit. Demain, nous statuerons sur ton sort pour savoir si tu peux nous rejoindre ou non. Allez, amuse-toi bien et à demain !
Sur ces dernières paroles le sergent repartit de sa démarche légère, les mains dans les poches, en sifflotant un chant de marche. Edkar n’avait pas vu le temps passer : il était déjà la fin d'après-midi mais il avait encore toute la nuit devant lui pour se décider sur faire pour le lendemain.